Apple n’en finit plus de faire les fonds de tiroir pour alimenter son catalogue de jeux vidéo. La franchise Katamari fera ainsi son grand retour, après huit ans d’absence, avec Katamari Damacy Rolling Live, qui sera disponible en exclusivité sur Apple Arcade à partir du 3 avril. Une autre vieille gloire, Space Invaders, sera relancée le même jour avec une réédition du jeu mobile Space Invaders InfinityGene.
Katamari Damacy Rolling Live. Image Apple.
Taiko no Tatsujin Pop Tap Beat, Tamagotchi Adventure Kingdom, PAC-MAN Party Royale… Bandai Namco s’impose comme le meilleur partenaire d’Apple en lui réservant une nouvelle exclusivité avec Katamari Damacy Rolling Live, le premier titre original de la franchise depuis Amazing Katamari Damacy en 2017. Il s’agira une nouvelle fois de suivre les ordres du Roi de tout le cosmos et de collecter des objets éparpillés à l’aide d’une katamari, une boule magique adhésive, pour créer des étoiles.
Taito propose quant à elle Space Invaders Infinity Gene Evo, qui n’a pas grand-chose à voir avec la version originale de 1978, mais reprend le gameplay du jeu mobile lancé en 2009. La centaine de variations devrait faire vibrer la corde sensible des plus nostalgiques, et si les graphismes ne sont pas à votre gout, la bande originale composée par Hirokazu Koshio le sera peut-être plus. Infinity Gene avait fait une belle carrière sur la Xbox Live Arcade et le PlayStation Network au début des années 2010.
Apple présente Space Invaders Infinity Gene Evo sur un MacBook Air, parce que pourquoi pas. Image Apple.
Quatre autres titres rejoindront le catalogue d’Apple Arcade en même temps que Katamari Damacy Rolling Live et Space Invaders Infinity Gene Evo, à commencer par puffies., le nouveau jeu de puzzle de Lykke Studios. La productivité de notre rédaction baissera immanquablement avec la sortie de RollerCoaster Tycoon Classic+, qui intègre les trois extensions du jeu de simulation de parc d’attractions. Le jeu de plateau The Game of Life 2+ ferme la marche avec le titre ludo-éducatif Sesame Street Mecha Builders+, qui aura peu d’intérêt hors des frontières américaines.
Une configuration musclée mais pas trop du Mac mini M4 est actuellement à un bon prix sur Amazon Allemagne. Le Mac mini M4 avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage y est vendu 994 €. En ajoutant les frais de port vers la France, le total s’élève à 1 008 €. C’est quasiment 200 € de moins que le tarif d’Apple. Vous pouvez vous connecter sur Amazon.de avec votre compte Amazon français.
Mac mini M4. Image Apple.
Le Mac mini M4 est un ordinateur de bureau assez exceptionnel. Il est à la fois compact, économe, silencieux, puissant… et abordable. Nous le recommandons les yeux fermés. C’est « simplement » à vous de faire les bons choix en matière de mémoire vive et de stockage.
Depuis macOS 15.4 bêta 2, les Mac n’affichent plus l’espace occupé par Apple Intelligence. Jusque-là, on pouvait consulter cette information dans Réglages Système > Général > Stockage suivi d’un clic sur le « i » en regard de macOS. Mais comme l’a remarqué MacRumors, l’information n’est plus présente.
Simple bug ou volonté d’Apple de cacher que ses fonctions d’IA génératives prennent plusieurs giga-octets de stockage ? Il apparait en fait que ce changement découle d’une nouvelle mesure de sécurité.
Depuis la bêta 2 de macOS 15.4, Apple protège son cerveau artificiel avec System Integrity Protection (SIP). Le mécanisme de protection de l’intégrité du système empêche désormais de voir les modèles d’Apple Intelligence dans le Finder, y compris avec les droits administrateur. Jusqu’à présent, on pouvait parcourir assez facilement la matière grise d’Apple et découvrir par exemple les consignes données aux modèles de langage, comme un très pragmatique « n’hallucinez pas ».
Désormais, ces fichiers sont invisibles par défaut dans le système. Quand on lance une exploration du SSD avec l’utilitaire DaisyDisk, les dossiers liés à Apple Intelligence n’apparaissent plus dans les résultats. Pour les faire réapparaître, il faut désactiver SIP, mais cela revient alors à se passer d’une protection globale pour les éléments sensibles de macOS.
Il faudra voir dans les prochaines mises à jour si Apple restaure l’information sur l’espace de stockage occupé en dépit de cette protection. La version finale de macOS 15.4 sera disponible début avril.
Les analystes de Counterpoint sont formels : en 2024, pour la première fois de sa courte histoire, le marché des montres connectées a connu une baisse de 7 %. La faiblesse de la demande indienne, qui avait porté le marché ces dernières années, n’explique qu’une partie de cette contraction. Le principal facteur est la chute spectaculaire des ventes d’Apple Watch, qui semblent avoir atteint un plafond après huit années de progression continue.
Image Counterpoint.
Apple ne peut pas cacher l’« atterrissage » de l’Apple Watch, qui va bientôt fêter son dixième anniversaire, bien que ses ventes soient fondues dans une catégorie fourre-tout qui compte aussi les AirPods et l’Apple TV. Après huit années de progression continue depuis sa commercialisation en avril 2015, la montre connectée marque le pas depuis deux ans, même pendant les fêtes de fin d’année.
Il n’y a pas feu en la demeure, puisqu’Apple domine encore le secteur avec 22 % de parts de marché (-19 %), mais la concurrence n’est plus réduite aux accessits. Sous l’effet de la poussée du marché chinois, qui représente désormais 25 % des ventes, les fabricants locaux ont repris des couleurs. Huawei possède maintenant 13 % de parts de marché (+35 %), contre 8 % pour Xiaomi (+135 %) et 6 % pour Imoo (+22 %), la cousine d’Oppo et OnePlus au sein du groupe BBK.
Ces marques bien établies ont grignoté des parts sur les fabricants plus anonymes, qui ne représentent plus que 42 % du marché (-22 %), alors qu’ils vendaient une montre connectée sur deux en 2023. Samsung tire son épingle du jeu avec des ventes en légère hausse (+3 %) qui lui permettent de conserver 9 % du marché.
Le marché nord-américain perd un point, le marché européen gagne un point, les deux représentent 37 % du marché et forment donc le plus gros bloc du marché. La suspension des ventes aux États-Unis a parasité le début de l’année 2024, l’absence de mise à jour de l’Apple Watch SE et la révision mineure de l’Apple Watch Series 10 a fait le reste. Les consommateurs de l’hémisphère occidental n’attendent que des nouveautés excitantes pour faire mentir les chiffres.
Amazon vend en ce moment la Logitech Lift à partir de 37,46 €, son prix le plus bas à ce jour. C'est la version noire pour les gauchers qui est disponible à ce tarif. Cette excellente souris avait été lancée à 79 € et elle coûte généralement une soixantaine d’euros sur Amazon. La version blanche pour les droitiers est en promo à 49,99 €.
Logitech Lift. Image Logitech.
La Lift est une souris ergonomique verticale qui réduit les risques de troubles musculo-squelettiques. Elle fait partie de nos coups de cœur 2023. Elle est adaptée aux mains de petite et de moyenne taille. Pour les grandes mains, la Logitech MX Vertical convient mieux.
La Lift a six boutons en tout (dont deux sous le pouce), qui sont personnalisables avec l’application Logi Options+ (ou une autre plus légère), et une molette SmartWheel. Elle peut se connecter facilement à trois appareils différents à l’aide du bouton Easy-Switch à sa base. Elle est alimentée par une pile AA qui lui fournit une autonomie de deux ans.
Toujours pour soulager vos mains, le clavier Logitech Wave Keys est en promo à 44,96 €, son meilleur prix à ce jour également. C’est un clavier ergonomique relativement compact qui est agréable à utiliser.
Microsoft s’est décidée à prendre en charge le format JPEG XL. Après avoir installé l’« extension d’image JPEG XL » depuis le Microsoft Store, les utilisateurs de Windows 11 24H2 pourront ouvrir et enregistrer des images dans ce nouveau format. Pourquoi en parler sur iGeneration ? Parce que l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max peuvent prendre des photos au format ProRAW avec un fichier de prévisualisation au format JPEG-XL.
Standardisé entre 2021 et 2022, le format JPEG XL ambitionne de remplacer tous les formats de fichiers matriciels pour tous les usages communs. Grâce à de nouvelles méthodes de codage par transformée, les fichiers JPEG XL sont 40 à 60 % plus légers que les fichiers JPEG de qualité équivalente, tout en étant plus faciles à manipuler que les conteneurs HEIF et AVIF.
Apple a rapidement adopté ce nouveau format, pris en charge depuis iOS 17 et macOS Sonoma, mais a attendu iOS 18 pour le proposer comme format de prévisualisation des fichiers ProRAW capturés par l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max. La firme de Cupertino laisse le choix entre une compression sans perte, déjà 25 % plus légère que la compression JPEG avec perte, et une compression avec perte, jusqu’à six fois moins lourde à qualité équivalente.
La prise en charge du format JPEG XL par Microsoft est donc une bonne nouvelle pour les propriétaires d’iPhone 16 Pro, mais montre surtout que les choses commencent à décanter pour ce nouveau format. Samsung a suivi l’exemple d’Apple en proposant le format JPEG XL dans ses fichiers Expert RAW et Adobe prend en charge le nouveau format depuis quelques années. À l’exception notable de Google, qui se tient précautionneusement à l’écart du format qu’elle a pourtant contribué à créer, toute l’industrie soutient maintenant le JPEG-XL.
Home Assistant et le serveur Matter de la fondation Open Home sont maintenant officiellement certifiés par la Connectivity Standards Alliance (CSA). « La certification est la preuve que les projets open source peuvent être au niveau des entreprises de la big tech, voire encore meilleures, lorsqu’il s’agit de fournir la meilleure expérience domotique », se réjouit Marcel Van der Veldt, project manager de Home Assistant.
Home Assistant est maintenant référencé sur le site de la CSA. Image Home Assistant.
Home Assistant peut s’enorgueillir d’être le premier open source à recevoir la patente de la CSA, l’alliance de fabricants qui coordonne le développement de Matter, Zigbee et Aliro. « Cela ne change rien pour vous », explique Van der Veldt, « nous continuerons d’améliorer le serveur Matter et l’intégration Matter au même rythme ». Mais cela change tout pour la fondation Open Home, qui chapeaute Home Assistant et ESPHome.
Home Assistant est maintenant un « composant d’interface utilisateur » connu et reconnu, qui pourra utiliser la marque et le logo Matter, tandis que le serveur Matter est maintenant un « composant logiciel » certifié, qui pourra être utilisé indépendamment par d’autres projets. Home Assistant ne devra pas être recertifié à chaque mise à jour, mais en contrepartie, le serveur Matter restera un module séparé.
Apple s’apprêterait à réaliser un changement notable dans son écosystème de domotique. D’après du code repéré par 9to5Mac dans iOS 18.4 bêta 3, la nouvelle architecture HomeKit va devenir « bientôt » indispensable pour utiliser l’application Maison.
Après un faux départ fin 2022, la nouvelle architecture HomeKit est proposée aux utilisateurs depuis la sortie d’iOS 16.4 au printemps 2023. Elle inverse les rôles des appareils dans le fonctionnement de HomeKit : elle fait des concentrateurs (un HomePod ou une Apple TV) le cœur du réseau. Ce sont eux qui collectent les informations sur chaque objet connecté, alors qu’avec l’ancienne architecture, les iPhone/iPad/Mac le font lors de l’ouverture de l’app Maison. Avec la nouvelle méthode, l’état de chaque objet connecté s’affiche plus rapidement dans l’app Maison.
Encore aujourd’hui, la nouvelle architecture est proposée, et non imposée, pour une bonne raison : elle n’est pas rétrocompatible avec l’ancienne. Si vous mettez à niveau l’architecture depuis votre iPhone sous iOS 18 et que des membres de votre famille utilisent encore des iPhone bloqués à iOS 15, ils ne pourront plus du tout contrôler les objets connectés de votre domicile.
On ne sait pas comment (et si) Apple permettra aux utilisateurs de gérer ce problème si elle impose à terme la nouvelle architecture. Si des traces de ce changement ont été repérés dans iOS 18.4, il ne prendra peut-être effet qu’à partir d’iOS 19, le message d’Apple étant un préavis.
Le département américain de la Justice (DoJ) persiste et signe : reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la publicité en ligne, « Google doit se séparer du navigateur Chrome », et laisser les clés « de la principale porte d’entrée vers son moteur de recherche ». La cession d’Android n’est plus sur la table, mais le régulateur entend imposer une série de mesures pour empêcher Google de favoriser ses propres produits au détriment de la concurrence.
Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville… Image Anthony Nelzin-Santos.
Le changement de majorité (et le don généreux de Google au fonds d’investiture du nouveau président) n’aura donc pas suffi. Une fois n’est pas coutume, l’administration de Donald Trump s’inscrit dans les pas de celle de Joe Biden en reprenant toutes ses conclusions. « La conduite illégale de Google a créé un goliath économique », explique le DoJ, « qui fait des ravages sur le marché pour s’assurer que quoi qu’il arrive, Google sorte toujours gagnant ».
S’il est un principe américain qui a survécu à toutes les alternances, c’est celui qui régit les grandes entreprises, dont le pouvoir les oblige plus qu’il les libère. Faute d’avoir elle-même organisé les conditions d’une concurrence, aussi modestes soient-elles, Google va devoir avaler les « remèdes » proposés par le régulateur, une potion aux effets nettement plus radicaux. La vente de Chrome n’est qu’une première étape.
Google ne pourra plus concevoir de navigateur pendant un certain temps et, surtout, ne pourra pas renouveler son accord de placement préférentiel dans Safari. S’il a abandonné l’idée d’une cession d’Android, le DoJ recommande que la justice prenne une série de mesures pour desserrer l’étau de Google sur son système d’exploitation mobile. Le moteur de recherche et les outils d’intelligence artificielle générative ne pourraient plus être imposés aux fabricants.
Le DoJ ne veut plus limiter les investissements de Google dans le secteur de l’intelligence artificielle, mais entend garder un droit de regard sur les acquisitions de l’entreprise dans le domaine. Google, qui avait dénoncé « un programme interventionniste radical » en novembre dernier, n’a pas changé de pied. La firme de Mountain View compte faire appel de toute décision et ne veut rien entendre d’une cession de Chrome.
Les clients de Bouygues Telecom ont essuyé des problèmes de connexion ce matin, les témoignages citent les accès mobiles comme les accès internet fixe. Nous avons pu le constater par exemple sur une liaison fibre, un peu avant 4h30.
Source Downdetector.
L'opérateur a brièvement communiqué sur X à propos d'un « incident technique » survenu entre 5h et 7h. Il est a priori résolu mais certaines personnes déclaraient encore récemment avoir toujours quelques problèmes. Cette panne a touché large avec plusieurs grandes villes citées. Bouygues n'a pas donné plus de détails à ce stade sur l'origine de cet incident.
Jusque-là déployée dans une vingtaine de départements, l’application carte Vitale est finalement utilisable partout en France… à une condition près. Vous pouvez activer l’application dans n’importe quel département si vous vous connectez par le biais de l’application France Identité. Cette dernière ne remplace donc pas l’app carte Vitale, elle sert de passerelle pour l’activer.
Au démarrage, après avoir saisi votre numéro de sécurité sociale, l'application vous proposera de vous identifier avec France Identité. Pour pouvoir utiliser France Identité, vous devez avoir une carte d’identité biométrique.
Activation de l'app carte Vitale avec France Identité. Image iGeneration.
Autrement, voici tous les départements dans lesquels vous pouvez activer l’app carte Vitale sans en passer par France Identité (vous devrez alors partager une pièce d’identité et faire vérifier votre identité avec une étape de reconnaissance faciale) :
Ain (01)
Allier (03)
Alpes-de-Haute-Provence (04)
Alpes-Maritimes (06)
Ardèche (07)
Bas-Rhin (67)
Bouches-du-Rhône (13)
Cantal (15)
Drôme (26)
Hautes-Alpes (05)
Haute-Loire (43)
Haute-Savoie (74)
Isère (38)
Loire (42)
Loire-Atlantique (44)
Puy-de-Dôme (63)
Rhône (69)
Saône-et-Loire (71)
Sarthe (72)
Savoie (73)
Seine-Maritime (76)
Var (83)
Vaucluse (84)
L’application carte Vitale vous permet d’avoir une version dématérialisée de votre carte Vitale sur votre iPhone ou votre smartphone Android ainsi que de consulter les dépenses de soins réalisées. Attention, les professionnels de santé ne sont pas encore tous équipés pour lire le QR code affiché par l’app. Gardez votre carte physique au moins le temps de vous assurer que votre médecin, votre pharmacien et vos autres interlocuteurs médicaux prennent en charge l’application.
Application carte Vitale. Image iGeneration.
Lors de mon essai à Lyon fin 2023, lors de la phase d'expérimentation, l’application n’était prise en charge par aucun de mes praticiens habituels (médecin généraliste, dentiste et kinésithérapeute). « La mise en place risque d’être longue [chez les médecins généralistes] », m’avait indiqué le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, le principal syndicat de la profession.
À l’inverse, le déploiement devrait être plus rapide dans les pharmacies, qui y voient une solution aux oublis de cartes et aux cartes aux informations obsolètes. En scannant le QR code de l’application, les professionnels de santé accèdent en effet aux droits en temps réel de l’assuré, un avantage alors que les cartes physiques ne sont pas systématiquement à jour.
Par ailleurs, la version 5.12.2 qui vient de sortir améliore un peu l’interface utilisateur. L’application fait un peu plus moderne, mais on ne peut toujours pas s’authentifier avec Face ID.
En présentant la serrure connectée Smart Lock Ultra à l’automne dernier, Nuki n’a pas seulement lancé un nouveau produit, c’est tout son catalogue qui a été entièrement repensé… même si cela ne se voyait pas au départ. C’est plus clair aujourd’hui, avec le lancement de deux nouveaux produits qui viennent former une gamme complète et cohérente : la Smart Lock Pro et la Smart Lock Go. Commençons par la première, qui est affichée à 269 € et qui pourrait être résumée en expliquant qu’il s’agit d’une version moins chère de 80 € et rallongée de 12 mm de l’Ultra.
La Smart Lock Pro est à gauche, la Smart Lock Ultra à droite : les deux serrures de Nuki sont quasiment identiques physiquement et même dans leur fonctionnement. Image iGeneration.
La longueur augmente entre la Pro et l’Ultra et c’est tout : on reste par ailleurs sur le même design ultra-compact qu’avant, où tous les composants sont rangés dans un bloc principalement de métal, dont une batterie rechargeable et un tout nouveau moteur bien plus rapide et puissant qu’avant. Malgré la faible différence extérieure, cela suffit à ménager la place nécessaire pour loger la tête de la clé laissée dans le cylindre d’origine de la porte. C’est l’avantage de cette nouvelle variante : elle ne nécessite pas de toucher au cylindre d’origine et simplifie considérablement l’installation.
Le fabricant m’a envoyé un exemplaire de la Smart Lock Pro pour que je puisse l’essayer. Puisqu’elle est si proche de l’Ultra, je n’ai pas préparé un test complet qui répéterait presque entièrement le précédent, mais les abonnés au Club iGen auront bientôt un article avec toutes les informations sur son installation et son utilisation au quotidien. Le plus important à retenir, c’est que si votre porte est compatible et que le cylindre ne doit pas être changé, cette serrure « Pro » est certainement la meilleure option dans la nouvelle gamme.
Pour les plus petits budgets, Nuki a aussi prévu une mise à jour de son ancienne serrure avec la Smart Lock Go. C’est le même design que la génération 4 et avant, à un prix toutefois réduit puisqu’elle est vendue 149 €, soit 40 de moins que la Smart Lock 4 qu’elle remplace. Vous ne perdrez rien en contrepartie, elle garde le même système de montage que les anciennes serrures, un accès par la domotique via Matter et en local depuis l’app et comme toujours, la possibilité d’activer l’accès distant dans l’app du fabricant, en Wi-Fi ou en Thread, pour 49 €. Elle est alimentée par défaut par quatre piles fournies, même si on peut opter en option pour le PowerPack (49 €) qui se rechargera en USB-C.
La Smart Lock Go est identique aux précédents modèles, à un tarif toutefois plus bas. Image iGeneration.
Les trois nouveaux produits sont commercialisés par Nuki, uniquement sur sa propre boutique pour le moment et aux tarifs recommandés pour chaque modèle : 149 € pour la Go, 269 € pour la Pro et 349 € pour l’Ultra. Reste à savoir si la production suivra, le fabricant ayant beaucoup de mal à produire suffisamment de Smart Lock Ultra depuis sa présentation à l’automne, si bien qu’elle a rarement été en stock jusque-là.
Il faut noter que le constructeur a fait le choix encore trop rare d’une fabrication européenne pour tous ses produits, ce qui complique certainement la situation. Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à revenir régulièrement sur la boutique si le modèle que vous désirez n’est pas disponible, il devrait y avoir régulièrement des ajouts de stock.
Le nouveau MacBook Air M4 n’est pas encore entre les mains des premiers clients que son fond d’écran est déjà en fuite. Si Apple a principalement recyclé les images de la génération précédente cette année, il y a quand même un petit nouveau : un fond d’écran bleuté pour aller avec le nouveau coloris bleu ciel de la machine. Il sera disponible pour tous avec macOS 15.4, qui sortira courant avril. Les plus pressés peuvent dès à présent le télécharger ici :
Téléchargez le fond d’écran en haute qualité en cliquant ici.
Apple explique que ce MacBook Air bleu ciel arbore « un superbe bleu pâle métallique qui s’anime d’un dégradé dynamique sous les reflets de la lumière », en plus d’un câble de recharge MagSafe assorti. Le fond d’écran a donc été adapté pour l’occasion, et montre toujours le mot « Air » écrit de manière abstraite, mais en bleu. Le MacBook Air M4 est également proposé en coloris Argent, Lumière stellaire et Minuit, chacun ayant son fond d’écran assorti.
C'est injuste, mais les réductions les plus sensationnelles sur les iPad Pro touchent les modèles les plus chers et hors d'atteinte pour beaucoup. Amazon a ainsi donné de gros coups de burin sur les prix de quelques modèles solidement équipés.
Image iGeneration
Témoins avec ces promos sur des 11 et 13 pouces qui permettent d'économiser plusieurs centaines d'euros. On peut ajouter un clavier ou un Pencil Pro (133,90 € au lieu de 149) presque sans hésiter.
iPad Pro 13" M4 avec 2 To et Wi-Fi à écran nano-texturé à 2 279 € (-630 €)
Ces iPad n'ont pas véritablement de défauts, surtout dans ces configurations plus haut de gamme. Cette génération s'est encore amincie, le M4 est presque trop puissant pour la plupart des usages, l'OLED est généralisé et il y a eu cette option d'un écran nano-texturé amélioré pour réduire les reflets (ça peut être intéressant si la tablette est emportée partout).
Les premiers clients des nouveaux MacBook Air M4 et Mac Studio 2025 devront d'abord passer par la case d'une mise à jour système après leur déballage. C'est assez souvent le cas, les machines sorties des usines ne sont pas toujours raccord avec la version système présentement disponible.
MacBook Air M4 bleu ciel. Image Apple.
Ces deux gammes sont probablement entre les mains de testeurs depuis leur annonce et il semble que le MacBook Air soit fourni avec macOS Sequoia 15.2, indique MacRumors tandis que le Mac Studio aurait le 15.3. macOS 15.2 étant sorti mi-décembre, cela donne presque l'impression que le portable a dû attendre que son camarade soit prêt pour leur annonce commune du 5 mars.
La dernière version en date de Sequoia est la 15.3.1 distribuée le 10 février. Elle devrait être fournie à ces deux gammes — disponibles à partir du 12 mars — sous la forme d'une mise à jour dédiée.
Un an après l’entrée en vigueur du DMA, la Commission européenne s’apprête à rendre ses décisions sur les cas d’Apple et de Meta. Selon Reuters, les deux entreprises pourraient se voir infliger de modestes amendes.
Teresa Ribera, la nouvelle commissaire à la concurrence. Image Union européenne.
Les deux entreprises risquent en théorie des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial, mais la Commission ne va pas frapper aussi fort d’après Reuters. Le régulateur voudrait pousser Apple et Meta à respecter le DMA, sans les punir trop sévèrement.
Le montant « modeste » des amendes pourrait aussi s’expliquer par la courte durée des violations présumées ainsi que le climat géopolitique. Donald Trump a menacé en février d’imposer des droits de douane aux pays prenant des sanctions contre des entreprises américaines. Teresa Ribera, la nouvelle commissaire européenne à la concurrence, a affirmé qu’elle ne plierait pas face aux pressions.
La « Pravda »... voilà qui fera remonter des souvenirs de cours à certains, voire de jeunesse aux plus anciens d’entre vous. Si le journal historique du Parti communiste soviétique (devenu Parti communiste de la fédération de Russie de nos jours) existe toujours au format papier, c’est un réseau ayant repris son nom, Pravda.Network, qui a fait l’objet d’une étude attentive de Viginum, puis par la société Newsguard. Les conclusions sont sans appel, et aux conséquences importantes : la manipulation des résultats des chatbots.
Un nom qui fleure bon le jeu vidéo, même si c’est bien plus sérieux : Portal Kombat. Image Viginum.
Un réseau de sites fantoches
Découvert en 2024 par Viginum (service français chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences étrangères), le réseau Pravda.Network, autrement appelé Portal Kombat, se compose d’au moins 193 sites ayant pour objet de compiler des textes appuyant le discours politique russe, et est historiquement orienté vers les localités russes et ukrainiennes. Mais dès le lendemain de l’intervention russe en Ukraine, ses cibles changent : en plus des territoires occupés, il vise maintenant principalement des pays soutenant l’effort ukrainien, comme la France et d’autres pays européens.
Ainsi, plusieurs antennes sont créées, pravda-fr pour la France, pravda-de pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, pravda-pl pour la Pologne, pravda-es pour l’Espagne, et pravda-en pour le Royaume-Uni et les USA. Tous les sites ont été créés le même jour, ont la même structure, et sont tous hébergés sur la même adresse IP hébergée en Russie. Leur contenu n’est destiné qu’à une seule chose, diffuser le discours officiel du Kremlin, légitimer « l’opération militaire spéciale », dénigrer l’Ukraine et ses dirigeants, et semer la discorde dans l’alliance occidentale.
Plusieurs sites, la même structure, les mêmes infos... Images Viginum.
D’autres sites plus orientés vers la Russie et l’Ukraine sont créés par la suite, au fil du temps, toujours selon le même schéma : un nom de domaine utilisant le nom d’une ville ukrainienne, et rajoutant -news.ru. Tous ces sites ont la même structure, la même favicône, et sont hébergés sur le même nœud réseau en Russie. Et tous sont reliés à la société Tigerweb, proche du pouvoir, comme le rappelle Kélian Sanz Pascual, analyste géopolitique chez Cassini Conseil et chargé de recherche au centre Geode :
L'écosystème Pravda a été relié à la société Tigerweb, enregistrée en Crimée en 2015 et gérée par le citoyen russe Evgueni Chevtchenko, qui avait par ailleurs travaillé à partir de 2013 pour l'entreprise Krymtekhnologii liée au ministère de la Politique intérieure, de l’information et de la communication de la République russe de Crimée. Ce profil correspond à la série d'acteurs privés travaillant sur les opérations informationnelles de l'État russe, un secteur devenu particulièrement lucratif et promettant donc de juteux contrats. L'exemple le plus connu de ce type d'acteurs en Occident est le tristement célèbre Evgueni Prigojine, connu tant pour avoir été à la tête de la société militaire privée Wagner que pour avoir été impliqué dans plusieurs affaires d'ingérence via le Projet Lakhta. Sans atteindre l'ampleur de l'activité ni la médiatisation du défunt homme d'affaires, les contractuels de l'information sont aujourd'hui pléthoriques en Russie et ciblent tant les sociétés des adversaires stratégiques de l'État que les citoyens russes eux-mêmes. L'État n'est jamais loin, puisque l'administration présidentielle, tout particulièrement son vice-directeur Serguey Kirienko, s'engage elle-même dans ce type d'activités en partenariat avec de telles entreprises privées mais aussi via l'association ANO Dialog, une entité qui semble prendre de l'ampleur dans le secteur informationnel depuis la mort de Prigojine.
Tous ces sites cumulés représentent une masse de plus de 3 600 000 articles en 2024, pour la majeure partie diffusant de fausses informations comme une vidéo montrant des combattants ukrainiens brûlant l’effigie de Donald Trump, ou encore un article affirmant que Volodimir Zelensky a interdit l’app du réseau Truth Social en Ukraine... alors qu’elle n’a jamais été proposé dans le pays.
Multiplier les sites miroirs, pour fausser les résultats des chatbots
Mais pourquoi faire ce genre de site, et pourquoi les multiplier de la sorte ? Dans un premier temps, leur multiplication est associée à un référencement poussé sur la plateforme Google, utilisant des techniques de SEO (Search Engine Optimization) pour les faire remonter dans certaines recherches par mot-clé.
Le nombre d’articles publiés, sur plusieurs centaines de sites miroirs, permet aussi de viser un but bien plus pernicieux : nombre de chatbots s’appuyant sur la multiplicité de résultats identiques pour tirer l’information paraissant la plus exacte d’internet, noyer le réseau de sites « d’information » dédiés à diffuser la propagande russe permet d’influer sur leurs réponses, comme vérifié par Newsguard.
Ainsi, sur plusieurs questions portant sur des fausses informations diffusées par les sites de Portal Kombat posées aux 10 principaux chatbots existants, 33 % des réponses ont répété le narratif russe. 56 réponses sur 450 ont directement repris des liens menant vers des sites diffusant les informations de Portal Kombat. 92 articles différents de désinformation ont été cités, avec deux chatbots intégrant directement 27 articles provenant du cœur du réseau pravda.
Exemple d’articles cités par les chatbots. Capture Newsguard.
Même quand les chatbots débunkent la fausse information, certains reprennent en partie des articles provenant de Portal Kombat dans leurs sources, menant à une confusion importante.
Les sites utilisent aussi une technique d’infiltration des chatbots appelée « LLM grooming », utilisant le fonctionnement de ces derniers à leur avantage : les LLM découpant le texte en tokens, les sites du réseau pravda noient les chatbots sous des quantité impressionnante de tokens ramenant tous vers le narratif pro-Kremlin. En janvier 2025, un rapport de Google confirmait avoir repéré cette manipulation des intelligences artificielles par des puissances étrangères.
Dans une vidéo du 27 janvier 2025 d’une table ronde à Moscou, John Mark Dougan, fugitif américain devenu propagandiste pour le Kremlin, a confirmé cette stratégie :
Plus cette information vient d’endroits variés, plus elle est amplifiée. Non seulement ça augmente sa visibilité, mais ça affecte aussi les intelligences artificielles [...] en poussant ces narratifs vus d’une perspective russe, nous pouvons changer les réponses de toutes les IA. L’IA n’est pas un outil dont nous devons avoir peur, mais un outil que nous devons utiliser.
Il prône ainsi une sorte de « blanchiment de l’information », en multipliant les sites de diffusion pour cacher l’origine réelle des articles, et ainsi tromper les IA. Les sites miroirs se multiplient, rendant leur détection plus difficile, et permettant à un plus grand nombre d’entre eux d’influencer les résultats des IA.
Le début d’une bataille numérique
Cette bataille de l’information, visant à manipuler les chatbots, n’est que le début : le président russe Vladimir Poutine lui-même, dans un discours sur l’IA à Moscou le 24 novembre 2023, a annoncé renforcer la recherche fondamentale sur les chatbots et les LLM. Si nombre de soldats se battent sur le front terrestre, un nouveau est maintenant ouvert : celui d’internet et de l’IA.
Étant donné la nature particulièrement sensible du sujet, nous ne saurions trop vous recommander de rester cordiaux et corrects dans les commentaires, et dans les limites autorisées par la législation. Ces derniers, pour éviter tout dérapage non contrôlé, seront fermés à 0h30. Merci de votre compréhension.
Apple serait en train de préparer la plus grosse refonte visuelle de ses systèmes d’exploitation depuis de nombreuses années. D’après Bloomberg, iOS 19, iPadOS 19 et macOS 16 auront une toute nouvelle interface utilisateur vaguement inspirée de visionOS.
Éléments d’interface de visionOS. Image Apple.
Alan Dye, le responsable du design logiciel, voudrait d’abord apporter plus de cohérence à travers les plateformes. Le style des icônes, des menus, des fenêtres et des boutons pourrait devenir identique, ou extrêmement similaire, sur iPhone/iPad et Mac. Pas question pour autant de fusionner iPadOS et macOS, Apple tiendrait à garder un système d’exploitation à part entière pour chaque type d’appareil. Mark Gurman ne précise pas si ce souci de cohérence ira jusqu'à tvOS et watchOS, même si cela semble être l'idée.
La nouvelle interface pourrait reprendre des spécificités de visionOS, le système du Vision Pro qui fait la part belle aux rondeurs, à la translucidité et aux effets de relief. Il faut peut-être voir dans la récente application Apple Invitations un avant-goût de ce design appliqué à iOS. Le youtubeur Jon Prosser, à la fiabilité imprévisible, avait déjà avancé que la prochaine version de l'application Appareil photo irait dans cette direction.
Application Apple Invitations. Image Apple.
La volonté de cohérence à travers les plateformes s’inscrirait dans un objectif plus large de recherche de simplicité. Avec sa nouvelle interface, la Pomme voudrait rendre ses smartphones, tablettes et ordinateurs plus faciles à utiliser. Elle espérerait aussi que cela stimule la demande pour ses produits, ce qu'Apple Intelligence ne semble pas parvenir à faire pour l'instant.
Le dernier changement majeur de design sur Mac remonte à 2020 avec macOS 11 Big Sur. Sur iPhone, tout le monde se souvient d’iOS 7, qui avait changé radicalement l’interface utilisateur. Depuis, iOS évolue de manière très progressive, mais la mise à jour qu’Apple présentera à la WWDC 2025 pourrait fortement bousculer les choses.
Une semaine après la bêta 2, voici la bêta 3 de watchOS 11.4 (build 22T5234f) et visionOS 2.4 (build 22O5221d) pour les développeurs. Jusqu’à présent, aucun changement significatif n’a été repéré dans la mise à jour de l’Apple Watch. C’est différent pour le système du Vision Pro, qui gagne rien moins qu’Apple Intelligence et d’autres améliorations.
La nouvelle app Galerie spatiale de visionOS 2.4 met en avant des photos et vidéos spatiales. Vidéo Apple.
Les versions finales seront disponibles début avril.
La troisième bêta de macOS 15.4 est de sortie pour les développeurs (build 24E5228e). La version finale sera disponible début avril pour tout le monde.
macOS 15.4 comprend Apple Intelligence en français et quelques améliorations supplémentaires, comme le framework FSKit pour installer des extensions de systèmes de fichiers. Cette mise à jour apportera également une nouvelle procédure de démarrage rapide en combinaison avec iOS 18.4.
Le cycle de bêta test d’iOS 18.4 et d’iPadOS 18.4 se poursuit avec une troisième préversion désormais disponible pour les développeurs (build 22E5222f). tvOS 18.4 bêta 3 (build 22L5240e) est également de la partie.
Ces mises à jour intermédiaires apportent Apple Intelligence dans l’Union européenne et en français, ainsi que de nombreux petits changements (indicateurs de confidentialité plus visibles, nouvelles voix pour Siri, affichage des recherches récentes dans Safari…) que nous avons détaillés dans plusieurs articles. Les versions finales seront disponibles début avril.
Cela fait bien longtemps que tous les fabricants Android ont abandonné le commutateur silencieux sur la tranche de leurs smartphones. Tous ? Pas vraiment : l’irréductible OnePlus en a fait sa marque de fabrique et continue de proposer un petit taquet physique, même sur son récent OnePlus 13. Cependant, le CEO de l’entreprise vient de sonner le glas de cet « Alert slider », qui va bientôt être remplacé par… un bouton personnalisable.
Le commutateur du Find X8 Pro. Image OnePlus
Le changement a été annoncé via un billet publié sur les forums OnePlus par le CEO Pete Lau, qui confie que le sort du bouton était en suspens depuis 3 ans. Un nouveau bouton « plus malin et personnalisable » va prendre sa place, ce qui ressemble fortement à un équivalent du bouton Action des derniers iPhone. Évidemment, il sera toujours possible d’y associer le mode silencieux. OnePlus affirme vouloir ainsi « mieux utiliser l'espace de l'appareil, explorer de nouveaux agencements et apporter des améliorations structurelles tout en conservant des performances de premier ordre ».
La communauté OnePlus est visiblement attachée à ce commutateur : le fabricant l’a retiré sur le OnePlus 10T en 2022, mais l’a remis en place l’année suivante face à la gronde des clients. Il est assez différent de celui de l’iPhone étant donné qu’il s’étale en hauteur et qu’il permet d’alterner entre trois modes (Sonnerie/Vibreur/Muet). Reste à voir la forme que prendra ce nouveau bouton et si le fabricant a prévu quelque chose pour le différencier de la masse.
En attendant, plusieurs fans déplorent la future disparition de l’Alert slider sur les forums OnePlus. Certains y voient une perte d’identité de la marque, là où d’autres regrettent déjà de ne plus savoir en un coup d’œil si leur smartphone est en silencieux. Les rumeurs voudraient que cette nouvelle touche personnalisable arrive ensuite rapidement sur les téléphones des marques sœurs Oppo et Realme.
Vous n’en revenez toujours pas qu’Apple n’ait pas rendu l’iPhone 16e compatible MagSafe ? Faites comme Phone Repair Guru, ajoutez vous-même des aimants à l’intérieur de l’appareil ! Le youtubeur est en effet parvenu à réaliser cette opération chirurgicale.
Il a d’abord dû démonter le dos de l’iPhone 16e (ce qui se fait simplement), puis décoller la bobine de cuivre avant d’insérer la couronne d’aimants manquante. Il y a suffisamment d’espace dans le boîtier pour caser ce composant additionnel sans que cela n’empêche de refermer le terminal. Si les aimants intégrés font leur effet — le chargeur MagSafe d’Apple vient bien se coller au dos de l’iPhone 16e —, la puissance de la recharge sans fil reste bloquée à 7,5 W maximum.
« C’est quelque chose que n’importe qui peut faire à la maison », déclare Phone Repair Guru. On n’irait pas jusque-là, mais pour les bricoleurs, il est vrai que l’opération n’est pas complexe. On ne la conseille pas pour autant, car il faudrait déjà s’assurer sur la durée que cette transformation ne cause pas de problème à l’iPhone.
Pour pallier l’absence de MagSafe sur l’iPhone 16e sans en passer par le bistouri, nous avons fait le tour des solutions disponibles dans l’article suivant :
Il va falloir patienter encore quelques semaines avant d’essayer iOS 18.4, une mise à jour importante dans l’Hexagone étant donné qu’elle apporte les premières fonctions d’Apple Intelligence en français. Cependant, une autre version sera mise en ligne d’ici là, et sans doute prochainement : iOS 18.3.2.
9to5Mac a repéré des connexions à son site provenant d’appareils tournant sous une mystérieuse version 18.3.2 d’iOS. On peut imaginer qu’il s’agit d’employés d’Apple essuyant les plâtres avant le lancement officiel. Difficile de savoir quand elle arrivera pour tout le monde, mais avec iOS 18.4 disponible en avril, on peut s’attendre à la voir débarquer d’ici fin mars.
Cette mise à jour ne devrait pas apporter grand-chose de neuf, et ces versions intermédiaires sont généralement publiées afin de corriger des failles urgentes. Une nouvelle version d’iPadOS devrait être disponible dans la foulée. La dernière du genre en date est iOS 18.3.1. Sortie en février, elle bouchait une faille de sécurité déjà exploitée.
Apple est en peine avec son nouveau Siri : la version revue de l’assistant, initialement prévue pour sortir avant la WWDC, a été repoussée aux calendes grecques. Cupertino n’a pas donné de véritable explication sur ce qui coince, mais les rumeurs voudraient que de trop nombreux bugs rendent l’assistant peu fiable. Selon le développeur Simon Willison (qui crée un outil de data-analyse), Apple pourrait également avoir des difficultés à garantir la sécurité de son assistant. Celui-ci devrait gagner accès à des données très sensibles.
Le nouveau Siri se baserait sur un modèle d’IA générative. Cette technologie peut être détournée grâce à une attaque par injection de prompt, une technique qui consiste à envoyer une commande à l’assistant visant à lui faire outrepasser ses garde-fous ou à les remplacer par d’autres. L’astuce a déjà été vue pour forcer Copilot à révéler ses règles internes ou pour faire sauter les verrous de ChatGPT.
Selon Simon Willison, une telle manœuvre pourrait être utilisée pour exfiltrer des données du LLM des iPhone. Le risque est important, Apple ayant prévu de confier de grands pouvoirs à son assistant. Celui-ci pourra accéder aux données personnelles de l’utilisateur, voir ce qu’il y a d’affiché sur son écran ou encore effectuer des actions pour lui dans une app. Un cocktail explosif s’il venait à être détourné par des malandrins.
Aux dernières nouvelles, le nouveau Siri serait récemment reparti de 0. Plusieurs cadres auraient constaté que la nouveauté ne fonctionnait pas correctement, ou tout du moins pas comme annoncé à la WWDC. La Pomme envisagerait de faire appel à des modèles d’IA plus gourmands, ce qui pourrait se révéler compliqué sur certains appareils. Cette mise à jour de Siri est maintenant attendue pour 2026 au plus tôt.
Quitte à faire un appareil innovant, autant y aller à fond. C’est ce qu’il ressort d’une nouvelle rumeur concernant un tout nouveau terminal Apple. Non content de relancer les on-dit sur un éventuel iPad (ou MacBook ?) dont le grand écran de 18,8" pourrait se plier, le leaker Digital Chat Station affirme aussi que cet appareil aura une caméra Face ID invisible.
Selon le fureteur chinois, qui a prouvé sa fiabilité à plusieurs reprises, la caméra TrueDepth de cet appareil sera en effet intégrée sous l’écran. De cette manière, plus besoin d’encoche ni de Dynamic Island pour la reconnaissance faciale.
La caméra sous l’écran du Galaxy Z Fold3. Image iGeneration.
Le passage de la caméra TrueDepth sous l’écran est un vieux serpent de mer alimenté par des brevets d’Apple. Ce changement avait été pronostiqué par diverses sources pour 2023, puis 2024 et ensuite 2025, mais ce n’est a priori plus à l’ordre du jour pour les iPhone 17 qui sortiront en septembre.
Quelques fabricants Android ont intégré leur caméra frontale sous l’écran, en particulier Samsung sur ses Galaxy Fold, mais aucun n’a inséré un dispositif aussi avancé que la caméra TrueDepth de l’iPhone, qui comprend aussi d’autres composants (projecteur de points, caméra infrarouge…).
Quoi qu’il en soit, il ne faut rien attendre avant quelques années. Cet iPad Pro ou MacBook à écran pliant de 19" ne sortirait pas avant 2027 ou 2028. D’ici-là, Apple a encore le temps de modifier son projet de fond en comble.
Le fabricant taïwanais BenQ renforce sa présence sur le créneau des écrans pensés pour le Mac. Le PD2730S est un modèle 27" qui pourrait faire une bonne alternative au Studio Display : la marque vante une résolution 5K 218 pixels par pouce et une couverture colorimétrique de 98 % du DCI-P3.
Le PD2730S. Image BenQ
Cette dalle 60 Hz éclairée jusqu’à 400 nits dispose de nombreuses connectiques : on y retrouve un HDMI, un DisplayPort 1.4 mais aussi des ports Thunderbolt 4. Trois ports USB-A et un USB-C sont également présents sous l’écran au côté d’un port jack. On pourra y brancher un MacBook, qui sera alimenté à 90 W. Il est possible de tourner le moniteur afin de le maintenir à la verticale.
L’écran se démarque sur la partie logicielle, BenQ proposant un utilitaire pour améliorer la prise en charge sur macOS. On pourra ainsi changer la luminosité ou le volume directement depuis son clavier sans avoir à bidouiller, mais aussi modifier certains autres aspects rapidement. Un commutateur KVM intégré permet de contrôler Mac et PC avec un seul clavier. BenQ nous indique que ce modèle sera vendu 1 199 €. Il est en cours de production et arrivera courant mai.
Le PD3226G. Image BenQ
Sur un autre registre, BenQ a également mis l’accent sur le PD3226G, un écran 32" 4K qui a l’avantage d’avoir un taux de rafraîchissement variable allant jusqu’à 144 Hz. Il profite aussi de la bonne intégration à l’écosystème Apple, avec les mêmes options pour homogénéiser les couleurs ou pour gérer certains aspects plus facilement. Celui-ci sera vendu 1 199 € et est d’ores et déjà disponible en précommande sur le site de BenQ. Le lancement officiel devrait avoir lieu au mois de mai.
Nouvelle victoire judiciaire pour Apple dans la grande procédure qui l’oppose à AliveCor. Cette entreprise a lancé en 2016 le Kardia Band, un bracelet médical permettant d'effectuer une mesure d'ECG. Cupertino a ajouté cette fonction à sa montre avec la Series 4, puis rendu ce concurrent inutilisable sur watchOS 5. AliveCor a alors porté l’action en justice, mais celle-ci ne lui a pas donné raison. En plus d’avoir perdu plusieurs manches au tribunal, la Cour d'appel fédérale a récemment confirmé l'invalidation de trois brevets qu'AliveCor prétendait s’être vu pillé avec l'Apple Watch.
Image Apple
AliveCor avait ouvert les hostilités en 2021, portant plainte à la Commission du commerce international (ITC) des États-Unis. S’il avait dans un premier temps été conclu qu’Apple avait bien violé plusieurs brevets, la Pomme a mené l’affaire devant la Commission de première instance et d'appel en matière de brevets (PTAB). Cette dernière a considéré trois brevets d’AliveCor comme irrecevables, fragilisant le dossier.
L’entreprise n’a pas manqué de faire appel, et l’ITC a confirmé que les brevets d’Apple Watch violaient bien ceux d’AliveCor… si la PTAB les considérait comme recevables. Or, la Cour a jugé aujourd’hui que ce n’était pas le cas. Champagne à Cupertino, depuis lequel un porte-parole d’Apple a déclaré :
Nous remercions la Cour d'appel fédérale pour l'attention qu'elle a portée à cette affaire. Les équipes d'Apple ont travaillé sans relâche pendant de nombreuses années pour développer des fonctions de santé, de bien-être et de sécurité à la pointe de l'industrie, qui ont un impact significatif sur la vie des utilisateurs, et nous avons l'intention de poursuivre dans cette voie.
Apple a de quoi souffler, car cette histoire aurait pu mener à une interdiction d'importation de l’Apple Watch aux États-Unis. Alivecor a de son côté regretté la décision de la Cour, affirmant mener un combat « concernant toutes les petites entreprises et toutes les innovations futures qui risquent d'être supprimées par un Goliath ». L’entreprise ne compte pas lâcher l’affaire et a déclaré évaluer toutes les options juridiques possibles. L’année dernière, Alivecor avait perdu son dossier contre Apple pour entrave à la concurrence.
Vous vous demandez à quel point le supposé iPhone 17 Air sera fin ? iDeviceHelp présente dans une vidéo une maquette réalisée à partir des dernières rumeurs. Selon les derniers bruits de couloir, cet iPhone très fin aurait les mêmes dimensions que l’iPhone 17 Pro Max (écran 6,9"), à l’exception donc de son épaisseur. Il ferait seulement 5,5 mm d’épaisseur, quand l’iPhone 16 Pro Max actuel en fait 8,25 mm.
Hormis cette finesse, l’hypothétique iPhone 17 Air se distinguerait aussi par la présence d’un seul appareil photo à l’arrière. On remarque par ailleurs sur la vidéo d’iDeviceHelp la nouvelle forme supposée du bloc photo à l’arrière, qui pourrait s’étendre tout du long sur le 17 Air et les 17 Pro.
Bonne nouvelle pour les amateurs de vieilles consoles : Gamma, le premier émulateur PS1 à avoir mis les pieds sur l’App Store, est désormais disponible sur Mac. Son développeur vient de publier une grosse mise à jour apportant une compatibilité avec les machines Apple Silicon, en plus de tout un tas de nouvelles fonctions.
On notera par exemple l’arrivée de filtres CRT pour un effet old-school, ou encore une meilleure prise en charge des vibrations sur les manettes DualShock. Les sauvegardes enregistrées sur Google Drive se chargent deux fois plus rapidement, tandis que le second emplacement pour carte mémoire peut maintenant être importé.
L’optimisation de Gamma a été revue pour une meilleure prise en charge des shader, et la qualité sonore globale a été améliorée. Différents pépins graphiques ont été corrigés. L’émulateur devrait faire du meilleur boulot sur certains titres. L’importation de plusieurs jeux à la fois est désormais possible, tout comme le fait d’ajouter des fichiers .rar ou .ecm.
J’ai joué un peu avec la version Mac, et il reste un peu de boulot : la traduction française est parfois confuse, et il n’y a pas de vraie prise en charge du clavier (cela passe par le système d’émulation de manette des apps iPad de macOS, sans touches configurables). Ce sera sans doute correct si vous avec un pad sous la main, et les performances sont bonnes sur un Mac M1. L’interface est plutôt claire, et les publicités se font discrètes, bien que la souris ait parfois tendance à se coincer : on peut espérer que ce sera amélioré dans une future mise à jour.
Gamma est gratuit et proposé sous la forme d’une app universelle fonctionnant aussi bien sur iPhone que sur iPad ou sur Mac. Un bandeau de pubs apparaît parfois avant le lancement d’un jeu, qu’il est possible de supprimer grâce à un achat in-app facturé 6 €. Celui-ci apporte également des fonctions en avant-première, en plus de différents codes de triche.
Ce sont de gros problèmes de fiabilité qui ont poussé Apple à reporter officiellement la sortie du Siri plus efficace et plus personnel prévu à l’origine pour iOS 18. D’après Bloomberg, Craig Federighi et d’autres dirigeants ont tiré eux-mêmes la sonnette d’alarme avant d’être contraints de repousser ces nouvelles capacités liées à Apple Intelligence.
« À quelle heure atterrit l’avion de ma mère ? ». Une question à laquelle le Siri plus personnel d’Apple Intelligence pourra répondre… quand il sera prêt. Image Apple/iGeneration.
Lors de leurs essais personnels, les cadres n’ont pu que constater que la nouvelle version de Siri ne fonctionnait pas correctement ou pas comme annoncé à la WWDC 2024. Selon des membres de la division IA, tout le travail effectué jusqu’à présent pourrait carrément être abandonné, obligeant les équipes à repartir d’une feuille blanche.
Certains craignent aussi que ce Siri plus personnel nécessite des modèles d’IA plus gourmands qu’escomptés, ce qui pourrait mettre à rude épreuve certains appareils. Dans le pire des cas, Apple pourrait être contrainte de réduire le nombre de fonctionnalités sur certains terminaux ou bien de ralentir les traitements.
Ce Siri capable de s’acquitter de nouvelles actions à travers les apps et de prendre en compte les données personnelles de l’utilisateur a non seulement été présenté à la WWDC, mais il a aussi fait l’objet d’une publicité… qui vient d’être retirée par Apple. On y voyait l’actrice Bella Ramsey demander à Siri « comment se nomme le gars avec qui j’ai eu un rendez-vous il y a deux mois au Café Grenel ? », question à laquelle l’assistant répondait instantanément et correctement.
Apple a déclaré vendredi soir (son moment préféré pour cacher la poussière sous le tapis) que ce Siri plus personnel serait finalement disponible « au cours de l’année à venir ». Théoriquement, cela n’exclut pas un lancement fin 2025, mais d’après Mark Gurman, il ne faut rien attendre avant 2026 au plus tôt.
Malgré des débuts difficiles, Apple n’abandonne pas le Vision Pro. Le généralement bien renseigné Mark Gurman affirme dans sa dernière infolettre que visionOS 3 sera une version « pleine de fonctionnalités ». Aucun détail n’a été donné sur d’éventuelles nouveautés, mais cela reste encourageant.
Image Apple
Il faut dire que la version 2 de visionOS n’a pas apporté grand-chose de neuf. Apple s’est principalement concentrée sur la correction des gros défauts de la V1, réparant au passage quelques oublis (grille d’icônes personnalisable, nouveaux gestes, mode Invité plus pratique…). On a également eu droit à un environnement « Bora Bora » ainsi qu’à un moniteur externe ultra-large, mais pas de quoi remuer les foules.
Si vous attendiez une nouvelle version du casque pour sauter le pas, ne retenez pas votre souffle. Bien qu’il ait pendant un temps vu venir une révision du casque avec une puce M5 courant 2025, Mark Gurman estime maintenant à ce que celle-ci n’arrivera pas avant 2026. Le Vision Pro aura alors une puce sortie 4 ans plus tôt, et une révision lui sera sans doute bien utile pour rester dans le coup niveau logiciel.
visionOS 3 devrait être présenté lors de la prochaine WWDC. En attendant, la prochaine étape pour le Vision Pro est la sortie de visionOS 2.4, une version qui va apporter un petit paquet de fonctions. On peut par exemple y trouver des fonctions d’Apple Intelligence, en plus de découvrir une nouvelle app de galerie spatiale. Cette version 2.4 est pour le moment en bêta et sera déployée pour tous courant avril.
Encore un peu de patience pour les Franciliens qui veulent profiter d’un titre de transport avantageux sur leur smartphone. Annoncée initialement pour le printemps, la version iPhone et Android du pass Navigo Liberté+ sera finalement disponible en juin, a indiqué Île-de-France Mobilités au Parisien.
Ce pass permet de payer ses trajets à l’unité avec des tarifs réduits et sans engagement ni période minimum. Par exemple, un trajet en métro/train/RER coûte 1,99 € au lieu de 2,50 € par rapport à un ticket classique. Les déplacements sont comptabilisés chaque mois et facturés le mois suivant.
Alors que la tarification des transports en commun à Paris et dans sa région a complètement été revue en début d’année, le nombre d’utilisateurs du Navigo Liberté+ en version physique a presque doublé depuis novembre dernier et vient de dépasser le cap du million.
La majorité des titres de transports franciliens sont disponibles sur iPhone depuis l'année dernière. Ils s'achètent directement depuis l'application Cartes d'Apple, à l'exception des Navigo Semaine et Mois qui demandent de passer par l'application Île-de-France Mobilités. Après l’arrivée du Navigo Liberté+ au mois de juin, il ne manquera plus à l’iPhone que le pass Navigo annuel. Celui-ci est prévu pour la fin de l’année.
Les jours rallongent, les nuits raccourcissent... et la température remonte, que ce soit à la météo ou dans les médias. Alors que les cerisiers commencent à produire leurs premières fleurs au Japon (d’année en année, c’est décidément de plus en plus tôt !), prenons un peu d’avance sur Hanami (花見) et asseyons-nous dans l’herbe pour un petit picnic avec Mark Gurman dans la semaine Apple !
J’ai demandé à Image Playground de me mettre sous la tour de Tokyo pour illustrer cet article... je ne sais pas comment je dois le prendre. Image MacGeneration.
Aishite, aishite, aishite (愛して愛して愛して)
Habituellement, Apple a tendance à étaler ses sorties de début d’année : 2023 a vu les MacBook Pro, Mac mini et HomePod mini arriver en janvier, et l’iPhone 14 jaune en mars ; 2024 de son côté s’est encore plus allongée, avec le Vision Pro en février, le MacBook Air en mars, et de nouveaux iPad en mai.
Le nouveau MacBook Air et son beau bleu ciel. Image Apple.
Cette année, Apple a tout expédié en un seul petit mois. Février a vu arriver l’iPhone 16e, et mars le MacBook Air, le Mac Studio et les nouveaux iPad. Pourquoi une telle précipitation, pourquoi tout sortir d’un coup cette année ? Il semblerait dans un premier temps qu’Apple veuille capitaliser sur ces produits qui se vendent souvent très bien, afin de consolider les résultats du trimestre. En effet, les ventes de l’iPhone n’étant pas en grande forme en ce moment, Cupertino aurait souhaité sortir l’iPhone 16e le plus tôt possible afin de pousser les chiffres. De la même manière, l’iPad et les MacBook Air étant des produits porteurs, les sortir rapidement permet d’avoir de beaux résultats à annoncer.
New Genesis
Mais ce ne serait pas la seule raison. Si chaque année la WWDC est un gros morceau pour la pomme, cette itération promet d’être capitale pour rassurer (ou non) les investisseurs et autres partenaires. En effet, Apple a tout misé sur l’intelligence artificielle depuis l’année dernière, et va devoir composer avec le fait que tout ne se soit pas passé totalement comme prévu.
Début avril, oui... pour une partie seulement. Image Apple.
Alors que la firme pensait avancer à marche forcée et offrir une majeure partie d’Apple Intelligence courant 2025, les éléments les plus attendus, Siri amélioré en tête, sont maintenant prévus pour 2026 voire 2027. Voilà de quoi refroidir...
L’entreprise profiterait donc de la sortie en groupe de tous les appareils en début d’année pour mieux préparer une WWDC 2025 qui s’annonce périlleuse, devant montrer qu’elle a fait le bon choix en pariant sur l’IA, sans pour autant ressortir uniquement les promesses de l’année dernière avec juste une nouvelle date posée dessus.
— Linus Ekenstam – eu/acc (@LinusEkenstam) March 9, 2025
Crime and Punishment
Il faut dire que les retards accumulés sur ce nouveau Siri perfectionné posent aussi des problèmes pour la sortie de nouveaux produits. Si les rumeurs concernant un renouveau de l’écosystème domotique de la pomme sont tenaces et semblent réelles, l’espoir de voir arriver le nouveau « HomePad » avec son écran carré intégré cette année s’est évanoui avec celui du nouveau Siri sur iOS 18.
Apple ne s’endormirait pas pour autant sur cette gamme, Mark Gurman ayant entendu dire que certains employés de la pomme seraient en train de tester ces nouveautés domotiques en interne...
Belle râpe à fromage, mais elle se fait tailler des croupières par un simple presse-papier... Image Apple.
Un autre produit semble coincé sur le bord de la route : le Mac Pro. C’est décidément un running gag, après le Mac Pro « poubelle » de 2013 et son remplaçant de 2019 qui étaient restés sans être mis à jour jusqu’à leur mort d’épuisement... il aurait paru logique que cette fois, maîtrisant les processeurs de bout en bout Apple aurait eu à cœur de suivre correctement cette gamme, mais il n’en est rien. Ainsi on se retrouve dans la situation aberrante du Mac Studio avec un processeur et des options plus efficaces que le Mac Pro, pour 3 000 € de moins. Aïe...
Odo (踊)
Du côté du Vision Pro, les choses sont calmes. Très calmes. Apple semble avoir pris la mesure de son échec commercial, et a basculé toutes les ressources sur la prochaine grande révolution selon eux : les lunettes à réalité augmentée complètes et autonomes. C’est un revirement complet depuis ces derniers mois où Cupertino semblait avoir abandonné ce projet, le jugeant trop lointain.
Même Baidu s’y met, avec les Xiaodu AI smart glasses. Image Baidu.
À l’évidence, la nouvelle direction dans l’équipe Vision semble faire table rase des décisions précédentes, et veut retrouver une vision claire des choses... vu leur nom, c’est le moins qu’on puisse attendre de ce département ! Si le Vision Pro devrait recevoir des mises à jour au fil du temps pour ne pas rester à la traîne (son M2 va finir par être dépassé quoiqu’il arrive), son design ne devrait plus changer radicalement, subissant de simples remises à niveau.
À l’inverse, en attendant de pouvoir proposer des lunettes AR complètes, Apple pourrait s’intéresser à une proposition dans la même veine que les Ray-Ban Meta : avoir ce type de lunettes totalement imbriquées dans l’écosystème Apple pourrait faire un carton auprès des utilisateurs d’iPhone, et Apple se fait petit à petit à l’idée. De leur côté, les AirPods avec caméra intégrée continuent leur chemin, sans plus de détails pour le moment.
Usseewa (うっせぇわ)
Si l’année est difficile pour Apple, elle semble toutefois déterminée à ne pas se laisser faire, et à rappeler qu’elle reste l’entreprise qui donne le LA dans le secteur de la tech. Les concurrents sont là, toujours plus forts, mais les projets sont plus que jamais en cours de développement, même si 2025 semble être une année de transition plus qu’autre chose. Bon dimanche à tous, et à la semaine prochaine !
Nos informations personnelles circulent à une vitesse alarmante. Chaque interaction en ligne, chaque inscription sur un site ou chaque achat laisse une empreinte, exploitée par des courtiers en données comme Acxiom, Experian ou CoreLogic, qui les revendent sans notre consentement.
Et c’est précisément ce que combat Incogni, un service conçu pour récupérer le contrôle sur sa vie privée.
Laissez Incogni faire les démarches pour vous
Développé par Surfshark, Incogni automatise les demandes de suppression de données auprès des entreprises spécialisées dans leur collecte et leur revente.
Contrairement à une démarche manuelle, longue et complexe (envoyer un mail à chaque courtier, relancer sans relâche...) ce service se charge de contacter en notre nom des dizaines de courtiers en données et d’assurer le suivi des requêtes. L’objectif est simple : faire disparaître nos informations personnelles des bases de données qui les exploitent.
Dès l’inscription, Incogni évalue l’ampleur de la présence numérique de l’abonné. Grâce à une interface claire et intuitive, il est possible de suivre en temps réel l’évolution des demandes.
Les lois sur la protection des données, comme le RGPD en Europe ou le CCPA en Californie, permettent aux citoyens d’exiger la suppression de leurs informations personnelles. Incogni s’appuie sur ces régulations pour imposer aux courtiers le respect de nos droits, sans qu’il soit nécessaire d’intervenir directement.
Vous n'avez rien à faire
Le fonctionnement est simple. Une fois inscrit, l'abonné fournit quelques informations essentielles permettant d’identifier les bases de données où ses renseignements sont stockés.
Incogni se charge alors d’envoyer des requêtes aux courtiers de données, leur demandant de supprimer toute information associée. Ces entreprises ont généralement un délai légal pour répondre et se conformer aux réglementations en vigueur — et le service assure un suivi rigoureux et relance les demandes si nécessaire.
L’un des points rassurants est la transparence du service : Incogni ne demande pas l’accès à des informations sensibles (comme les mots de passe ou les numéros de compte bancaire). Seuls des éléments basiques, déjà utilisés par les courtiers en données, sont transmis pour enclencher la procédure.
De plus, aucune action supplémentaire n’est requise de la part de l’utilisateur une fois le processus lancé. Il suffit de patienter pendant que l’équipe d’Incogni gère l’ensemble des démarches.
Des bénéfices concrets
Les bénéfices sont concrets. Moins nos données sont disséminées, plus nous réduisons les risques de spam, de phishing ou d’usurpation d’identité. La suppression des informations personnelles diminue également les sollicitations publicitaires non désirées et les appels téléphoniques indésirables.
En d’autres termes, utiliser Incogni, c’est gagner en tranquillité d’esprit tout en reprenant la main sur son identité numérique.
Au-delà de la simple suppression des données, Incogni agit de manière continue : un nettoyage ponctuel ne suffit pas. Le service fonctionne mieux sur un abonnement annuel, permettant un contrôle régulier de la présence numérique et une intervention immédiate dès qu’une nouvelle collecte est détectée. C’est cette surveillance permanente qui garantit une protection efficace dans le temps.
L’utilisation d'Incogni présente également un avantage juridique. En s’appuyant sur des législations strictes, comme le RGPD, qui impose aux entreprises de justifier l’usage des données personnelles, le service permet d’exercer un droit souvent méconnu du grand public. Or, dans un contexte où les violations de données se multiplient, il devient essentiel de connaître et d’utiliser ces recours pour limiter son exposition aux risques liés à la cybercriminalité.
Un code promo pour se lancer
Pour ceux qui souhaitent profiter de cette protection, Incogni propose actuellement une offre spéciale. En utilisant le code promotionnel SWITCHON, l’abonnement annuel est disponible à 89,84 €, un tarif avantageux pour un service qui fonctionne en continu tout au long de l’année.
Mieux encore, vous profitez de 30 jours d'essai et de 3 e-mails protégés.
Alors que le nouveau téléphone d’Apple est sorti il y a quelques jours, il fait déjà l’objet de plusieurs offres promotionnelles. Pixmania propose aujourd’hui l’iPhone 16e à 669 €, soit une réduction de 50 € sur le prix affiché par l’Apple Store. Pour obtenir le téléphone d’Apple à ce prix, il suffit de saisir le code PIXMANIA30 lors de la commande. L’offre est valable aussi bien pour le modèle noir que le modèle blanc.
Si vous voulez obtenir ce modèle encore un peu moins cher, c’est possible, mais à condition de prendre un forfait 100 Go 5G à 8,99 € par mois chez SFR Red. Dans ce cas, vous pouvez l’obtenir pour 639 €. Cette promotion, valable jusqu’au 14 avril, nécessite de remplir un formulaire de remboursement. Vous serez alors remboursé de 80 € dans les trois mois qui suivent. Les forfaits SFR Red étant sans engagement, rien ne vous empêche ensuite d’aller voir ailleurs si vous le désirez.
L’arrivée de la nouvelle gamme d’iPad crée des opportunités assez intéressantes. Il est possible aujourd’hui sur Amazon Allemagne d’obtenir l’iPad de dixième génération pour un peu plus de 300 €. Amazon Allemagne l’affiche à 299 €, mais il faut compter 10 € de plus pour prendre en compte le point de TVA en plus en France ainsi que les frais d’expédition. Seul, le modèle rose est proposé à ce prix. Le modèle 256 Go est disponible pour sa part pour 399 €. Là encore, comptez 10 € de plus pour prendre en compte la TVA et les frais de port. Il revient au même prix quasiment que le nouvel iPad présenté cette semaine. Vendu 409 €, celui-ci embarque une puce plus puissante (A16), mais seulement 128 Go de stockage. De notre point de vue, c’est surtout l’offre à 299 € qui peut être intéressante dans certains cas.
Si vous souhaitez commander sur Amazon Allemagne, sachez qu’il est possible d’utiliser son compte en français et que le site peut être affiché en anglais.
Depuis le début de l’année 2025 se développe un phénomène inquiétant. D’une manière justifiée ou non (même si toute violence et/ou dégradation est en soi injustifiable), les propriétés d’Elon Musk sont devenues la cible d’attaques plus ou moins violentes depuis que le fantasque patron a fait un geste que l’on ne pensait plus revoir un jour sur une scène politique.
Pas le genre de pub qu’on aime avoir sur son usine... Image @politicalbeauty.bsky.social
Des débuts bon enfant...
Dès la diffusion de ce geste que ne renierait pas le Docteur Follamour, des voix se sont élevées, et des actions ont été décidées. La première qui a pu être relevée est venue de l’Allemagne, avec la projection de Musk dans cette « fasceuse » position, accompagné d’un nouveau slogan rappelant quelques souvenirs sur l’usine Tesla de Berlin...
De l’autre côté de la Manche, certains s’activaient tout autant, avec un humour que d’aucuns qualifieraient de « typiquement British » : un collectif du nom de Everyone Hates Elon a eu l’idée de créer de fausses publicités pour Tesla (ce qui ne manque pas d’attirer, la marque n’en faisant historiquement aucune) qu’elle a affiché sur de réels supports habituels, comme les abri-bus de la ville de Londres, ou encore dans le métro.
La finesse de l’humour à l’anglaise... Images Everyone Hates Elon.
Entre temps, les actions du groupe qui étaient bien montées opéraient une chute assez radicale. Il faut dire que comme Apple avec Steve Jobs durant l’ère 1998-2011, Tesla est irrémédiablement liée à son CEO, tant celui-ci est médiatique et semble vouloir, pour le meilleur comme pour le pire, être le porte-fanion de l’entreprise. Cette chute n’est d’ailleurs pas passée inaperçue, et a bien entendu été récupérée par le collectif Everyone Hates Elon pour en rajouter une couche.
Dans le pays de Tesla, des voix se font entendre aussi, dans la pure tradition anglo-saxonne : des manifestants se rassemblent devant les locaux de l’entreprise, dans plusieurs États, pour faire entendre leur voix et dissuader les possibles futurs clients d’acheter une voiture de l’entreprise. Aux USA, la grogne se porte sur de plus vastes revendications que dans le reste du monde : si le monde entier a pu être choqué par le geste et les déclarations d’Elon Musk, les américains protestent aussi contre sa gestion du DOGE, qui licencie à tour de bras dans l’administration du pays.
Si jusqu’ici tout restait gentillet, malheureusement ça ne le restera pas très longtemps. En France, notamment, les choses ont commencé à devenir plus violentes, avec un coup d’envoi donné par la dégradation du siège de la marque, à St Ouen : des personnes masquées sont venues en pleine nuit asperger la devanture de Tesla avec un mélange de terre et de colle.
Le 3 mars, un incendie volontaire s’est déclaré dans la concession Tesla de la ville de Toulouse, brûlant pour 700 000 € de matériel, essentiellement des voitures, dont certaines n’appartenaient pas à la concession mais à des particuliers les ayant déposées pour réparations.
Une concession Tesla incendiée près de Toulouse : 12 voitures détruites et au moins 700 000 euros de dégâts. Les individus se sont introduits dans le garage en découpant le grillage dans la nuit du 2 au 3 mars 2025. Une enquête a été ouverte. pic.twitter.com/XCf0dMuxTZ
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) March 3, 2025
Et les propriétaires là-dedans ?
Du côté des propriétaires, malheureusement les choses dégénèrent aussi : si pendant longtemps leur image était associée à celle de « bobos écolos », les choses ont radicalement changé, et ils se retrouvent de gré ou de force rangés dans le camp du patron de la marque.
Un sticker, au moins ça reste soft... Image Everyone Hates Elon.
Si certains militants s’en tiennent à des stickers, ou à des gestes vulgaires (les Tesla ayant des dashcam intégrées, nombre sont les vidéos immortalisant les honneurs digitaux effectués par certains passants), d’autres ne s’arrêtent pas là. Ainsi, un nombre toujours plus conséquent de propriétaires ont la déconvenue de retrouver leur voiture rayée, taguée, voire même incendiée par des manifestants.
Ce type de dégradations se multiplie... pour le plus grand malheur des propriétaires.
Quand les propriétaires et actionnaires se rebiffent
Les actions du patron de Tesla, de par leurs conséquences de plus en plus marquées, amènent aussi les actionnaires à réfléchir à l’avenir de l’entreprise : des voix de plus en plus nombreuses se font entendre appelant à la destitution du CEO, notamment sur le Reddit des actionnaires du constructeur. Elon Musk n’ayant plus que 13 % des parts, un vote peut être effectué durant l’assemblée générale de juin, permettant de mettre un terme à sa direction.
Le sticker et ses variantes font un carton en ce moment... Image Etsy.
Les propriétaires, eux, n’ont pas attendu pour faire entendre leur voix, et rappeler que s’ils ont acheté une Tesla, ce n’est pas forcément parce qu’ils soutiennent les idées du patron. Pour certains, la voiture a même été achetée avant même qu’il rachète Twitter, et se lâche totalement sur ses idées (même s’il montrait déjà des signes précédemment, il restait encore relativement contenu). Reste le dilemme... en affichant clairement cette position anti-Musk, c’est aussi le risque de voir son bien dégradé par des pro-Musk... coincés.
Entre-temps, les ventes de Tesla, elles, chutent, et chutent encore. Aux dernières nouvelles, rien qu’en Allemagne, elles auraient baissé de 75 % d’une année sur l’autre. S’il est facile de mettre cette baisse sur l’ambiance morose du marché ou sur l’attente du nouveau Model Y, les frasques malsaines du patron y ont forcément une part. Pour la marque, comme pour les propriétaires, se séparer d’Elon Musk semble le meilleur choix... s’il est toutefois possible.
Bien que le sujet soit éminemment polémique, la section commentaire n'a pas été fermée. Nous comptons sur la correction et le respect entre lecteurs. Si des dérapages venaient à avoir lieu, il va sans dire que nous devrons prendre des mesures, allant de la suppression de certains commentaires à la fermeture. Merci d'avance de votre retenue.