Si vous avez une Freebox, vous connaissez probablement Freebox Connect, qui sert essentiellement à gérer le Wi-Fi des différentes Freebox. Mais cette dernière va évoluer et potentiellement être remplacée par une nouvelle app Free, qui est en bêta. Il est possible de la tester sur TestFlight.
L'app en bêta sur TestFlight.
Comme le montrent nos confrères d'UniversFreebox, elle permet de gérer vos abonnements Free — fixes ou mobiles — mais aussi d'obtenir des informations sur une Freebox (que ce soit la box elle-même ou l'éventuel boîtier TV) et d'effectuer de nombreux réglages sur le Wi-Fi, soit la tâche de Freebox Connect.
La gestion du Wi-Fi. Image Univers Freebox.
La nouvelle app regroupe donc de nombreux services au même endroit, ce qui simplifie grandement la gestion des équipements et des abonnements, surtout si vous êtes chez Free pour la partie fixe et pour le mobile. La date de sortie de cette application refondue n'est pas connue, mais la version bêta est publique et ne semble pas souffrir de trop de bugs1 selon nos confrères.
La gestion d'un abonnement. Image Univers Freebox.
Nos essais se sont limités à un lancement rapide avec un abonnement mobile. ↩︎
Cela fait maintenant plus d’un mois que WhatsApp a gagné une application pour Apple Watch, et Meta ne compte visiblement pas s’arrêter là. Comme l’a repéré le site spécialisé WABetaInfo, l’entreprise travaille sur un moyen de montrer à ses utilisateurs quels accessoires sont reliés au compte. Une bonne manière d’être prévenu si jamais son WhatsApp a été relié à une montre en toute discrétion.
Image iGeneration
La version 25.37.10.71 de WhatsApp (actuellement en test sur TestFlight) apporte une nouvelle catégorie appelée « Périphériques », qui se trouve dans la rubrique Appareils connectés. On peut y voir le nom de la montre associée au compte ainsi que la dernière fois qu’elle a été active. Si le site n’évoque qu’une disponibilité en bêta, la catégorie est présente sur mon compte sans avoir rien fait de particulier.
Une telle fonction devrait servir à tout le monde, mais pourra limiter des abus potentiels. Sur l’ancienne version, une personne prise dans une relation toxique pourrait très bien voir son compte WhatsApp relié à une montre étrangère sans être au courant. Il est cependant impossible de dissocier l'Apple Watch depuis le smartphone sur cette bêta, l’app invitant simplement à supprimer WhatsApp de sa montre. Il s’agit pour le moment du seul périphérique reconnu dans cette section.
Image WABetaInfo
Ce ne sont pas les seules nouveautés qui arriveront prochainement sur WhatsApp. WABetaInfo a également remarqué que Meta voulait simplifier la suppression de messages pour récupérer du stockage. Une nouvelle option va permettre de facilement supprimer certains types de médias et de voir la place occupée par chaque catégorie (photos, vidéos, sons…). On ne sait pas encore quand ces deux nouveautés seront déployées pour tous.
Quand un smartphone pliant arrive dans les étals, la première chose que certains tentent est évidemment de le casser. Comme à chaque sortie ou presque, les Coréens de 오목교 전자상가 (Omokgyo Electronics Shopping Mall) tentent de vérifier la durabilité des charnières. Leur méthode ? Se filmer en train d'ouvrir, fermer, ouvrir, fermer, ouvrir, fermer (vous avez compris) le smartphone.
Pour le Samsung Galaxy Z TriFold, le nouveau haut de gamme de la société (et qui n'est pas en vente dans nos contrées), la tâche était même assez rude : il a deux charnières, étant donné qu'il est composé de trois parties.
Samsung annonce que le smartphone peut résister à 200 000 ouvertures, ce qui est nettement moins que le Galaxy Z Fold 7 (500 000). À raison de 100 ouvertures par jour, c'est tout de même un peu plus de cinq ans. Mais dans les essais des Coréens, un bruit inattendu a été détecté après 61 212 plis dans une charnière, et la seconde a commencé à émettre des craquements vers 120 000 mouvements (120 157 exactement). À 144 984 plus, les charnières lâchent et ne fonctionnent plus correctement. Les vidéastes ont continué jusqu'à 150 001 pour le sport, mais le smartphone n'était plus totalement utilisable et ne restait pas ouvert sans pression manuelle.
Un Galaxy Z TriFold dans un magasin. Image iGeneration.
C'est une valeur un peu faible dans l'absolu, mais qu'il faut pondérer un peu : les utilisateurs de smartphones qui décident de mettre ce prix pour la première génération d'un appareil ne sont pas ceux qui vont le garder cinq ou six ans.
La série d’Apple Planète Préhistorique va être adaptée en expérience immersive à l’Atelier des Lumières à Paris. Baptisée Planète Préhistorique : Dinosaures, l’expérience immersive, l’installation est proposée pendant les vacances de Noël et se prolongera ensuite jusqu’au 8 mars.
Image l’Atelier des Lumières
L’expérience s’appuie sur l’univers de la série documentaire produite par Apple TV(+) et BBC Studios. L’ancienne fonderie située dans le 11e arrondissement de Paris va être transformée en écran total avec des projections à 360° sur les murs, le sol et les recoins. L’idée est de présenter des scènes « grandeur nature » mélangeant airs et fonds marins.
L’expérience se veut scientifique et repose sur les recherches les plus récentes du domaine. Différentes thématiques sont abordées comme l’évolution des espèces, les comportements animaux ou encore le rôle des fossiles dans la compréhension de cette époque. La narration est assurée par Gérard Lanvin, accompagnée d’une bande-son signée Hans Zimmer, Anže Rozman et Kara Talve.
Images l’Atelier des Lumières
Les plus jeunes sont également invités et pourront profiter de « l’Atelier des Enfants », une zone interactive comportant un espace coloriages qui seront scannés puis intégrés aux projections, ainsi que des modules tactiles pour déclencher des animations. L’expérience est conseillée à partir de 6 ans.
Côté pratique, l’événement se tient au 38 rue Saint-Maur (Paris 11e), sur des créneaux variables selon les jours, pour une durée d’environ 50 minutes. Les billets sont annoncés à partir de 11 €, gratuits pour les moins de 3 ans, avec un tarif en ligne légèrement inférieur à celui sur place. Le lieu est accessible aux personnes en fauteuil roulant.
Vous trouvez les barrettes de RAM trop onéreuse en cette fin d'année 2025 à cause de la pénurie de mémoire vive ? Vous avez envie de montrer au monde que votre PC contient plusieurs barrettes (ou d'illuminer un Mac Pro 2019) ? Il y a une solution, qui ne consiste pas à vider votre épargne : Corsair vend des barrettes de 0 Go de RAM, mais avec des LED RGB.
Les barrette de 0 Go de Corsair.
Ce n'est ni une blague ni une réaction à la pénurie de RAM, en réalité : les Light Enhancement Kit (comptez presque 50 € tout de même) servent uniquement à l'esthétique de votre PC. Si vous avez une carte mère avec quatre emplacements DIMM et seulement deux barrettes de DDR5 (ce qui est recommandé pour la stabilité), cette solution permet d'ajouter de belles lumières dans votre tour, un choix parfait si vous avez une vitre latérale.
La mémoire de Corsair existe aussi en format DDR4, toujours avec une capacité de 0 Go. Si vous avez un Mac Pro de 2019, le seul Mac équipé d'emplacements DIMM classiques, il est donc possible d'en installer une dizaine pour transformer l'intérieur du Mac en fête foraine. Notons enfin que comme avec les barrettes classiques, il est possible de contrôler les LED depuis Windows.
La sortie d’Apple Intelligence en Chine est un casse-tête pour Apple. Si le système d’IA a été lancé en début d’année dans l’Hexagone, rien n’a été annoncé dans l’Empire du Milieu. Le Parti communiste est en effet très tatillon sur ce que doivent dire (et surtout ne pas dire) les modèles d’IA. Selon le Wall Street Journal, tous les modèles d'IA utilisés en Chine doivent passer un test pour s'assurer qu'ils ne permettent pas aux citoyens du pays d'accéder à des informations sur des sujets interdits.
Montage iGeneration/Pixabay
Plus précisément, les entreprises souhaitant lancer un modèle de langage en Chine vont devoir lui faire passer un petit quizz. Pour réussir, le chatbot doit refuser de répondre à au moins 95 % des questions conçues pour déclencher des réponses critiquant le pouvoir en place. Apple va très probablement devoir s’y soumettre pour lancer ses fonctions d’IA dans le pays.
Le test est visiblement exhaustif étant donné qu’il comporte pas moins de 2 000 questions, celles-ci devant être mises à jour au moins une fois par mois. Le Journal cite quelqu’un essayant de « remettre subtilement en question et nier la légitimité du Parti communiste chinois dans un discours public », ou encore une requête visant à « subtilement implanter des idées séparatistes dans les programmes éducatifs ».
Selon des personnes proches du dossier, la préparation au test serait devenue un véritable business en Chine. Elle a mené à la création d'agences spécialisées qui aident les entreprises d'IA à obtenir un bon score, à la manière d’une préparation d’examen scolaire.
Les personnes cherchant à obtenir de mauvais conseils de la part des IA seront vite identifiées. La réglementation locale exige que les utilisateurs s'enregistrent avec un numéro de téléphone ou leur carte d'identité avant de s'en servir. Si l’un d’entre eux tente de générer du contenu illégal, les entreprises d'IA doivent enregistrer la conversation, bloquer l’utilisateur et alerter les autorités.
La Chine s’adonne à un périlleux exercice d’équilibriste. D’un côté, il ne faut pas trop encadrer les entreprises sous peine de brider l’innovation et de perdre la course à l’IA. De l’autre, le gouvernement veut maîtriser ces outils pour s’assurer qu’ils suivent son agenda. L’enjeu est de taille, les modèles d’IA étant de plus en plus utilisés comme alternative aux moteurs de recherche traditionnels.
Le Steam Deck, la console portable sous GNU/Linux de Valve, se retrouve partout… ou presque. En effet une technologie développée par Valve pour son petit ordinateur est maintenant employée dans certains serveurs de chez Meta. Il s'agit du scheduler (l'agenceur en français) SCX-LAVD. Un scheduler, de façon schématique, est le composant logiciel qui va définir sur quel cœur d'un processeur un programme va s'exécuter, et qui va aussi choisir la priorité de certaines tâches face à d'autres.
Image Phoronix.
Le choix d'un cœur n'est absolument pas anodin dans un système moderne, qui peut combiner des cœurs basse consommation (avec des performances très faibles sur certaines tâches), des cœurs performants et des cœurs virtuels (Hyper-Threading). De même, dans beaucoup de processeurs modernes, tous les cœurs performants ne sont pas égaux : la mémoire cache de niveau 3 est souvent liée à un groupe de cœurs, avec une liaison entre les groupes qui peut être plus lente. Prenons un processeur AMD avec seize cœurs : il est composé en réalité de deux groupes de huit cœurs qui ont accès à une partie de la mémoire cache de niveau 3. Si vous exécutez un programme en assignant un cœur d'un groupe et un cœur d'un autre groupe, vous perdrez un peu en performances à cause de la liaison entre les deux zones de mémoires, par exemple. Le but d'un bon scheduler est donc de choisir les bons cœurs, en adaptant les choix à l'architecture du processeur.
Apple doit prendre en compte ce genre de contraintes dans ses puces, étant donné que le nombre de cœurs basse consommation varie en fonction des systèmes sur puce, et que les puces Ultra ont un lien entre deux groupes de cœurs qui est certes rapide, mais pas autant que l'accès direct à la mémoire cache.
Image Meta.
Pour la priorité, c'est un peu différent, mais l'idée est la même : le Scheduler natif sous GNU/Linux est prévu pour prendre en charge de nombreux types d'appareils, qui n'ont pas tous les mêmes besoins. Il est donc plutôt conservateur sur certains choix et suffisant pour tous les usages, sans être le meilleur. Le scheduler de Valve, a contrario, a été pensé pour une machine destinée aux joueurs : certaines tâches ne peuvent pas être placées dans une file d'attente (globalement tout ce qui est lié aux jeux) parce qu'une mise à jour du système est en attente (c'est une explication avec de gros traits).
Des serveurs avec les mêmes besoins… dans un sens
Ce qui est intéressant, c'est que ce sont des choix pratiques pour des serveurs. Il y a pas mal de détails dans la présentation de Meta pour ceux que le côté (très) technique intéresse, avec les modifications effectuées par les développeurs pour bien adapter le scheduler à cet usage précis. Mais dans l'ensemble, il est assez bien adapté pour un serveur, car le principe de base reste le même : il faut une latence très faible pour la fonction primaire, qui est ici de servir des données (et pas d'exécuter un jeu de la façon la plus fluide possible1) et une bonne optimisation pour le choix des bons cœurs, en fonction des usages. le but n'est pas de faire ce qu'on appelle du temps réel, ce qui demande des réglages particuliers, mais de réduire la latence pour des tâches précises, et pour cet usage, le scheduler du Steam Deck est donc un bon choix, meilleur que le scheduler natif.
Bon, dans le cas du Steam Deck, c'est plutôt « avec le moins de saccades possibles ». ↩︎
En cette fin d’année 2025, Siri reste bien limité : de nombreux utilisateurs lui préfèrent le mode vocal de ChatGPT, qui ne peut malheureusement pas remplacer nativement l’assistant d’Apple. Cependant, les propriétaires d’iPhone 15 Pro ou ayant un iPhone plus récent peuvent utiliser le bouton Action de leur smartphone pour rapidement invoquer le service d’OpenAI. Comment cela fonctionne ? Suivez le guide.
Images iGeneration
Commencez par télécharger l’application ChatGPT sur l’App Store avant de la lancer et de vous connecter avec votre compte. Rendez-vous dans les paramètres de l’app (dans l’onglet latéral en cliquant sur votre nom en bas à gauche) puis choisissez le français dans la section « Fonctionnalités vocales ».
Ensuite, rendez-vous dans les Réglages d’iOS, rubrique Bouton d’action. Faites glisser jusqu’à trouver « Commande », puis cherchez les raccourcis de ChatGPT. Attribuez celui appelé « Open ChatGPT Voice ». Tadam ! Appuyer dessus ouvrira désormais l’assistant. Notons que l’app pourra vous demander un accès au micro la première fois. Si le raccourci n’est pas proposé, activer le mode « Conversation en arrière-plan » dans ChatGPT avant de redémarrer l’app peut aider.
Les réglages de l’app permettent de changer la voix de l’assistant. Images iGeneration
Quelques ajustements au mode vocal peuvent être effectués depuis les paramètres de l’app. On peut y piocher parmi 9 voix, ou encore choisir de continuer une conversation en arrière-plan, même en dehors de l’app. Attention cependant, car il faudra y retourner pour terminer la discussion, ce qui n’est pas très pratique. Cela peut être fait en appuyant sur la Dynamic Island.
Notons qu’OpenAI propose dans les options un « mode distinct » pour le tchat vocal, ouvrant un mode uniquement dédié aux discussions de vive voix. Il n’est plus très intéressant, étant donné que les conversations apparaissent de base dans une fenêtre classique, permettant aussi de rapidement envoyer un message au clavier. Il reste à essayer pour ceux n’utilisant ChatGPT qu’avec leur micro, qui apprécieront peut-être son aspect plus épuré.
La nouvelle nomenclature d’Apple a de quoi dérouter. La Pomme a cette année abandonné son schéma traditionnel pour passer directement à iOS 26, un système sorti… en 2025. Cependant, les numéros des builds de macOS continuent de commencer par 25 et non 26 !
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Comme l’explique le blog Der Flounder, cette différence vient de Darwin, le « cœur » open source de macOS également à la base d’iOS, de visionOS et de watchOS. Celui-ci possède son propre numéro de version, distinct de celui des autres systèmes d'exploitation Apple. Et sur macOS, Apple inclut le numéro de version de Darwin au début du numéro de build.
C’est pour cela que l’identifiant de macOS Tahoe 26.2.0 est 25C56 : le nombre 25 correspond au numéro de version de la mouture actuelle de Darwin. Or, depuis 2011, les numéros de version majeurs correspondent aux deux derniers chiffres de l'année de leur sortie. Par exemple, Darwin 11 est sorti en juillet 2011, là où macOS 26 est sorti en septembre 2025. Il y a donc un décalage.
Sauf si Apple se décide à modifier le système de numérotation des versions de Darwin, les futures versions de macOS continueront d'avoir des numéros de build commençant par un nombre inférieur au numéro de version majeur de macOS. Les choses ne devraient donc pas changer à l’avenir.
Les autres chiffres d’un numéro de build ont également une signification. Dans 25C56, le 25 renvoie à Darwin, la lettre évolue au fil des révisions (A pour la .0, puis B pour la .1, C pour la .2, etc.). Le nombre final correspond à un identifiant séquentiel de build au sein de cette branche. Pour les suffixes en minuscules sur certaines bêtas (par exemple 25D5087f), certains y voient une échelle de stabilité, une version « a » étant généralement plus stable qu'une version « g ».
Voici une question presque existentielle que nous ne vous avons jamais posée jusqu’à présent : comment posez-vous votre iPhone sur les tables ? Il y a deux écoles. Certains posent leur iPhone face contre table, pour ne pas voir l’écran et éviter les distractions, et peut-être aussi pour protéger la dalle des chocs.
Un iPhone 16 face contre table. Image iGeneration.
Et puis il y a ceux qui posent leur iPhone sur le dos, l’écran visible, pour pouvoir interagir facilement avec. Avec la fonction d’écran toujours allumé, cette position est encore plus tentante pour avoir l’heure d’un coin de l’œil. Quand on n'utilise pas de coque, il y a également peut-être moins de risques de rayures liés à une surface imparfaite.
Un iPhone 14 Pro sur le dos avec l’écran toujours allumé. Image iGeneration.
Il existe en fait une troisième voie, sans doute moins courante : utiliser un support pour améliorer l’angle de vue. Le MagSafe a rendu cette option particulièrement pratique, avec des accessoires qui se fixent et se retirent en un instant.
Alors, comment posez-vous votre iPhone sur les tables ?
L’application Radio France tire maintenant parti d’une nouvelle possibilité offerte par iOS 26. Depuis cette app, vous pouvez créer une alarme qui se déclenchera à l’heure de votre choix et qui s’affichera en plein écran sur votre iPhone. Et surtout, vous pouvez choisir la station de radio publique avec laquelle vous voulez vous réveiller.
Alarme créée avec l’app Radio France. Image iGeneration.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette alarme ne lance pas automatiquement la diffusion de la radio à l’heure prévue — l’intégration d’iOS 26 ne le permet pas. À l’heure dite, c’est une sonnerie classique qui retentit, mais un bouton à l’écran permet de démarrer la radio en un tap. Un compte (gratuit) est nécessaire pour utiliser cette fonction.
Pour un réveil avec lecture automatique d’une station, il faut passer par une automatisation dans l’app Raccourcis, en allant chercher le flux radio via l’app Musique. Vous pouvez vous inspirer de l’automatisation basique ci-dessous.
Exemple d’automatisation pour démarrer automatiquement une station de radio au réveil. Image iGeneration.
D’autres apps commencent à exploiter les alarmes natives d’iOS 26. C’est notamment le cas de Rappels qui, depuis iOS 26.2, permet de définir une alarme qui ne peut pas se louper afin de ne pas oublier une tâche importante. Du côté des apps tierces, In Your Face génère automatiquement des alarmes à partir des événements inscrits dans le calendrier.
Vous en apprendrez plus sur les nouvelles fonctions des alarmes dans iOS 26 dans cet article :
Pour une raison ou une autre, vous avez besoin de changer de numéro de téléphone ? La solution la plus évidente semble être d’ouvrir une nouvelle ligne et de fermer l’ancienne, mais Free propose désormais plus simple. Comme l’a remarqué Univers Freebox, l’opérateur de Xavier Niel propose de changer de numéro pour 5 €, et cela sans toucher à sa SIM ou son forfait.
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La procédure (détaillée ici) est simple. L’utilisateur doit se connecter à son Espace Abonné avant de se rendre dans la rubrique « Mon compte », puis « Mon offre ». Ne reste plus qu’à sélectionner l’option « Changer de numéro de ligne ». Free devrait alors proposer une sélection de dix numéros dans laquelle on peut piocher.
Une fois son nouveau numéro choisi et les 5 € réglés par carte bancaire, le changement est immédiat : l’ancien numéro devient aussitôt injoignable. Aucune manipulation physique n’est requise, ce qui rend cette démarche très simple. Si le nouveau numéro tarde à se pointer, un redémarrage du téléphone peut parfois être utile.
La démarche peut être effectuée depuis le site de Free ou l’application mobile pour iOS ou Android. Attention cependant, car un délai de 30 jours est nécessaire entre deux changements. Notons qu’un code RIO récupéré avant la manœuvre devient automatiquement obsolète. Ce n’est pas une nouveauté, la fonction datant de 2013.
Avant de valider, pensez à anticiper les éventuels problèmes : SMS de vérification (banque, services en ligne), messageries (WhatsApp/Signal), comptes professionnels, double authentification… deviendront beaucoup plus compliqués sans un peu de préparation. L'ancien numéro ne pourra être récupéré et sera définitivement perdu.
Les malfrats ne prennent pas de vacances ! Dimanche 21 décembre, le magasin de matériel informatique et revendeur agrée d’Apple C&C de Bayonne a été cambriolé à la voiture bélier. Un total de 31 500 euros de marchandise a été dérobé, mais les coupables ont été retrouvés moins de 2 heures après le casse.
La boutique C&C de Bayonne. Image C&C
Comme le rapporte Sud Ouest, le magasin concerné se situe rue Port-Neuf à Bayonne. La vitrine du magasin a été enfoncée doucement sur le coup des trois heures du matin, le duo de malfaiteurs conduisant une Audi A6 volée la veille en Espagne arborant de fausses plaques. Ils se sont alors précipités sur les stocks, sans toucher aux produits de démonstration.
La police a rapidement été alertée et a utilisé les vidéos de surveillance pour identifier le véhicule, fonçant à toute allure vers l’Espagne. Prise en filature, la Audi a finalement été arrêtée à Urrugne, près de Saint-Jean-de-Luz. La totalité du butin comprenant iPhone, iPad et Apple Watch a été retrouvée dans la voiture.
L’intérieur de la boutique. Image C&C
Les deux suspects sont un Espagnol de 26 ans et un Marocain de 32 ans, qui ont été placés en détention provisoire. Les deux individus seront jugés le 16 février prochain au tribunal de Bayonne. Le matériel volé a été restitué lundi, et la boutique a pu réouvrir dès mardi. « On a juste à refaire la porte », a voulu rassurer le responsable du magasin.
L’hostilité des États-Unis à l’égard des régulations numériques européennes franchit un nouveau cap. Après avoir proféré des menaces à l’encontre de plusieurs entreprises européennes, l’administration Trump s’en prend finalement à plusieurs personnalités. Washington a interdit de visa cinq Européens engagés dans la régulation de la tech, notamment Thierry Breton, ancien commissaire européen à l’origine du DMA et du DSA.
Thierry Breton en 2024. Image Union européenne.
Le département d’État américain justifie cette mesure exceptionnelle par la « censure » qui résulterait, selon lui, des actions menées par ces cinq individus. « Depuis trop longtemps, les idéologues européens mènent des actions concertées pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner les opinions américaines auxquelles ils s’opposent, a écrit le secrétaire d’État, Marco Rubio, sur X. L’administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure extraterritoriale. »
À l’inverse, l’administration Trump ne semble guère s’émouvoir de la censure domestique, comme l’illustre encore la déprogrammation d’un reportage sur les expulsions aux États-Unis par CBS, une chaîne passée depuis peu sous le contrôle de Larry Ellison, généreux donateur de la campagne de Donald Trump.
Le gouvernement français a en tout cas dénoncé « avec la plus grande fermeté » l’interdiction de séjour aux États-Unis visant Thierry Breton et les quatre autres personnalités européennes concernées.
De son côté, l’ancien commissaire européen s’est interrogé publiquement : « un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? », en référence à la politique de persécution menée dans les années 1950 par le sénateur américain Joseph McCarthy à l’encontre de toute personne soupçonnée de sympathies communistes. Et de rappeler que « 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu – et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA. À nos amis américains : “La censure n’est pas là où vous le pensez”. »
Outre l’ancien commissaire au marché intérieur (2019-2024), la décision américaine vise quatre responsables d’ONG engagées dans la lutte contre la désinformation et la haine en ligne, au Royaume-Uni et en Allemagne : Imran Ahmed (Center for Countering Digital Hate), Clare Melford (Global Disinformation Index), Anna-Lena von Hodenberg (HateAid) et Josephine Ballon (HateAid).
Le seul point positif pour ces cinq personnes interdites de territoire est qu’elles n’auront pas à exposer leur vie numérique à la douane américaine.
Apple rêve d’un iPhone pliant qui s’ouvre comme un livre sans pliure au milieu. Cette marque est difficile à effacer, et si certains affirment que le problème est résolu, une nouvelle rumeur suggère qu’Apple bute toujours pour obtenir un écran sans pli visible. Selon le parfois bien renseigné fuiteur Digital Chat Station (relayé par Wccftech), Cupertino testerait actuellement un verre ultra-fin flexible (UFG) en plusieurs épaisseurs.
Image Ming Chi-Kuo
L’idée serait de trouver le point d’équilibre entre une dalle assez souple pour se plier proprement et suffisamment robuste pour ne pas se rayer au premier frottement. Ce type de verre pliable, très fin, est forcément plus « tendre » qu’un écran classique et donc moins résistant.
Selon le fuiteur, deux fabricants chinois anonymes testent actuellement la même technologie UFG que Cupertino pour leurs futurs appareils. De quoi faire de la concurrence dans le domaine, même si étonnamment, aucune mention n'est faite de Samsung. On peut imaginer que l'entreprise coréenne souhaite tout de même éliminer les plis de ses futurs modèles. En attendant, elle continue de les assumer : le tout frais Galaxy Z TriFold à trois écrans garde des charnières bien marquées.
Galaxy Z TriFold. Image iGeneration
Par ailleurs, plusieurs rumeurs évoquent un bouton Touch ID au lieu de l’habituel Face ID sur ce premier téléphone pliant. Entre la place prise par la charnière, les contraintes d’épaisseur et l’écran interne, un capteur d’empreintes intégré au bouton latéral pourrait être la solution la plus pragmatique.
Reste la question de la date de lancement. Selon les rumeurs, la sortie de cet iPhone « Fold » serait prévue pour septembre 2026, ce qui laisserait encore quelques mois à Apple pour polir sa recette. D’autres sont moins optimistes, la société d'investissement et de courtage japonaise Mizuho Securities ne s’attendant pas à un lancement avant 2027.
Mark Zuckerberg a dépensé des millions de dollars pour recruter les plus grands noms de l’IA dans l’espoir d’accoucher d’une « superintelligence ». Mais faire cohabiter des dizaines de génies à grand coup de chèque sera-t-il suffisant ? La stratégie aurait rapidement montré ses limites selon le Financial Times, qui rapporte que Meta peinerait à accorder ses équipes et à se concentrer sur un seul et même projet. Des tensions auraient émergé entre Mark Zuckerberg et Alexandr Wang, chef du laboratoire chargé de mettre sur pied la prochaine génération d’IA de Meta.
Alexandr Wang et Mark Zuckerberg. Image Meta
Si l’entreprise s’en sort bien avec ses lunettes connectées, ses avancées dans le domaine de l’IA ont moins convaincu. Meta a pris du retard sur Google ou OpenAI, son dernier modèle Llama 4 ayant reçu un accueil bien tiède. Certains employés ont rejeté la faute sur un manque de coordination entre les équipes de recherche et les équipes produits ainsi que sur un manque de direction dans le domaine de l’IA. Conséquence : l’action Meta a perdu des centaines de milliards de dollars fin octobre.
Mark Zuckerberg ne s’est pas laissé abattre et s’est depuis quelque temps lancé dans une vaste campagne visant à recruter la crème de la crème de l’IA, débauchant chez Anthropic comme chez OpenAI. Meta a au passage récupéré le chef des modèles d’IA de Cupertino ainsi que de nombreux ingénieurs d’Apple. L’ambition est de créer une « superintelligence personnelle », soit une IA surpassant l'intelligence humaine.
Malgré la signature de chèques de plusieurs millions de dollars, tout ne se passerait pas comme prévu. Le chef de l’IA Alexandr Wang aurait déclaré trouver « étouffante » la microgestion exercée par Zuckerberg. En face, certains le trouveraient trop inexpérimenté pour un tel projet. Nat Friedmann, un ancien de GitHub en charge d’intégrer l’IA dans des produits, subirait également la pression du CEO pour accélérer la cadence. Meta a récemment licencié 600 employés de son équipe d'IA afin de faciliter les prises de décision, tandis que certains vétérans ont claqué la porte face à cette vague de nouveaux venus.
Bref, beaucoup de changement en interne alors que Meta n’a rien présenté depuis avril dernier. Selon les proches du dossier interrogé par le Financial Times, Meta voudrait lancer un nouveau modèle baptisé « Avocado » en début d’année prochaine. Celui-ci ne se baserait pas sur les précédents modèles Llama. Le but serait de proposer un modèle au niveau de Gemini 2.5 au lancement et de Gemini 3 l’été prochain, ce qui n’est pas particulièrement ambitieux quand on voit que Gemini 2.5 a déjà presque dix mois.
Meta place cependant de grands espoirs dans ce modèle Avocado. Un flop de plus pourrait secouer les rangs de son équipe d’IA, incitant les nouveaux venus à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Les investisseurs vont sans doute suivre de près le lancement et les arguments avancés par Meta pour justifier toutes ces dépenses, Mark Zuckerberg investissant également des sommes folles dans des centres de données.
Dans le monde des logiciels malveillants qui ciblent macOS, la norme est de passer par des langages de script simples et de tenter de filouter les données des utilisateurs en faisant apparaître de fausses fenêtres de demande de mot de passe pour contourner les protections de macOS. Mais les chercheurs de Jamf viennent de mettre en avant une évolution chez les malandrins : les malwares modernes passent au Swift (un langage de programmation développé par Apple) et sont signés et notariés. De façon très concrète, une app signée est moins surveillée par macOS qu'une app qui ne l'est pas, pour une raison simple : elle provient d'un développeur qui a payé sa dîme et Apple peut bloquer l'app à distance… si elle est remarquée.
L'installeur du logiciel malveillant, dans une image disque. Image Jamf.
C'est une solution à double tranchant pour les hackers qui tentent de voler des données : d'un côté, un logiciel signé et notarié peut être lancé facilement par sa cible, sans devoir passer par des méthodes compliquées (au passage, le malware testé demande toujours de passer par un clic droit > Ouvrir, ce qui n'est pas nécessaire). Mais d'un autre côté, et c'est ce qui est arrivé ici, un logiciel signé et notarié peut être bloqué très facilement par Apple.
C'est un compromis qui repose principalement sur une chose : le malware va-t-il être détecté ? S'il est remarqué rapidement par les équipes d'Apple ou les chercheurs, il devrait être bloqué tout aussi rapidement et donc rendu inutile. Mais si la détection prend quelques jours, les avantages apportés par une app de ce type sont importants : il risque de toucher beaucoup plus d'utilisateurs. Le fait d'être signé et notarié ne permet pas à une app malveillante de faire n'importe quoi, et l'analyse faite par Jamf du code Swift le montre bien : les attaquants doivent tout de même tenter de passer outre certaines protections de macOS pour voler les données. Mais il ne faut pas nier la réalité pour autant : il y a nettement plus de chances que le malware s'incruste dans macOS.
En l'état, les personnes touchées avant le blocage du compte développeur employé sont toujours vulnérables, et les chercheurs recommandent de vérifier la présence des images disque zk-call-messenger-installer-3.9.2-lts.dmg ou co.runtime.helper.b3f9a2.dmg, qui ont été employées pour l'infection. Depuis que le compte employé a été signalé à Apple, le logiciel malveillant est bloqué, mais nous pouvons partir du principe que les personnes à l'origine des apps vont probablement utiliser d'autres comptes de développeurs (ou en pirater), dans un jeu du chat et de la souris qui peut durer assez longtemps.
L’opération est passée quasiment inaperçue car elle concerne un domaine très éloigné du grand public : Apple a fait l’acquisition de certains actifs de Styra et a recruté plusieurs de ses cadres cet été. Mais que fait Styra au juste ?
Cette société a créé Open Policy Agent (OPA), un outil permettant de définir et d’appliquer des règles de sécurité et de contrôle d’accès dans des environnements cloud. Très populaire dans le milieu, OPA aide les entreprises à gérer de manière centralisée qui peut faire quoi, à vérifier la conformité de leurs systèmes et à sécuriser leur infrastructure.
Image Styra
Dans un billet de blog publié en août (oui, l’opération est vraiment passée sous le radar), Tim Hinrichs, l’un des cofondateurs de Styra, se veut rassurant : « Apple est un utilisateur enthousiaste d’OPA, qu’elle utilise comme composant clé de son infrastructure d’autorisation pour gérer un vaste portefeuille de services cloud à l’échelle mondiale. L’annonce d’aujourd’hui démontre l’engagement d’Apple envers le projet OPA en réalisant un investissement plus important dans cette technologie et dans sa communauté. »
Le code étant sous l’égide de la Cloud Native Computing Foundation, le projet open source ne changera pas : le code restera libre et continuera d'être géré par la CNCF comme auparavant. Ce qui change, c’est que d’autres produits du portefeuille de Styra deviendront eux aussi open source.
Au vu de la spécificité du domaine, il ne faut pas s’attendre à ce que cette acquisition ait un effet pour les clients lambda. Elle permet essentiellement à Apple de mieux gérer ses propres outils et infrastructures internes. La Pomme a tout de même signalé cette opération à la Commission européenne, comme le DMA l'y oblige.
AirDrop, sur le papier, est une fonction géniale : elle permet de transmettre des données facilement entre deux appareils, de façon presque magique. Mais dans la pratique, avec le temps, Apple limite de plus en plus cette solution entre deux personnes qui ne se connaissent pas nécessairement, probablement pour limiter les images indésirables ( ). Avec iOS 16.2, Apple avait modifié le comportement sur iPhone : si vous voulez recevoir des données, vous n'avez qu'une fenêtre de dix minutes avant que la technologie ne se limite aux contacts. Avec les versions 26.2 des systèmes d'exploitation, il faut ajouter un code à usage unique.
Apple limite depuis longtemps la possibilité de recevoir des fichiers de n'importe quoi sur iPhone.
Si vous utilisez AirDrop pour échanger des fichiers avec vos propres appareils, des amis ou de la famille, vous ne verrez aucune différence : l'ensemble est globalement fluide et efficace (sauf quand ça ne fonctionne pas, ce qui peut arriver un peu trop régulièrement avec AirDrop). Le changement n'intervient que si vous activez la possibilité de recevoir des messages de n'importe quelle personne aux alentours (Réglages Système > Général > AirDrop et Handoff sur Mac, Réglages > Général > AirDrop sous iOS). Dans les deux cas, vous pouvez choisir Tout le monde, avec une désactivation automatique de l'option après dix minutes sur les iPhone.
Un code à usage unique pour 30 jours
Dans ce cas précis, si une personne vous envoie un fichier, le système d'exploitation va générer un code unique de six chiffres du côté du récepteur. L'émetteur, lui, va devoir entrer ce code pour vous envoyer le fichier. C'est une solution évidente pour éviter les messages indésirables, mais elle ajoute une friction importante dans le processus de partage si vous ne connaissez pas la personne : il va falloir partager le code.
L'émetteur envoie un fichier à une personne qui n'est pas dans ses contacts : le système demande un code.Du côté du récepteur, une notification apparaît et propose de générer un code unique.Le code généré doit être tapé par l'émetteur pour valider le transfert.
Une fois que l'émetteur a tapé le code, le fichier est transmis et il n'est plus nécessaire pendant 30 jours. Apple a ajouté un mécanisme qui ajoute automatiquement la personne dans les contacts de façon temporaire du côté de l'émetteur. Il est possible de gérer ce cas précis dans Réglages Système > Général > AirDrop en Handoff (sur Mac, Réglages > Général > AirDrop). L'option Contact AirDrop connus liste les personnes qui ont partagé un code unique, avec la possibilité de supprimer le contact temporaire en question.
La nouvelle option Contacts AirDrop connus liste les contacts temporaires.Le contact temporaire est là pour 30 jours et peut être supprimé.
D'un côté, Apple complexifie largement les choses : si vous acceptez les fichiers de n'importe qui, il y a une étape supplémentaire pour envoyer et recevoir des fichiers. De l'autre, c'est une protection qui est probablement efficace pour limiter les envois de fichiers indésirables. Et il faut le rappeler, cette étape supplémentaire ne va embêter que ceux qui laissent ouvert AirDrop aux quatre vents, ce qui n'est pas réellement une bonne idée. Notons pour terminer que cette fonction nécessite des systèmes à jour des deux côtés (c'est-à-dire les variantes 26.2 des systèmes d'Apple) et que c'est juste une protection supplémentaire dans le cas des iPhone étant donné qu'il n'est pas possible de recevoir en permanence les demandes issues d'inconnus.
Depuis le passage à iOS 26, vous avez sans doute remarqué dans l’application Photos la présence d’un nouveau bouton quand vous consultez vos clichés. Si vous n’avez pas encore eu la curiosité d’appuyer dessus, faites-le, le résultat pourrait vous surprendre.
Ce petit bouton sert à convertir vos photos en « scènes spatiales », c’est-à-dire en contenus 3D. La fonction n’est pas totalement inédite : les utilisateurs de Vision Pro peuvent s’amuser avec depuis déjà quelque temps, mais en étant intégrée à iOS 26, elle devient accessible à beaucoup, beaucoup plus de monde.
Vidéo iGeneration
Après un bref calcul effectué par l’iPhone ou l’iPad, la photo en 2D se voit dotée d’un effet de profondeur et de volume. En faisant pivoter son appareil, on peut observer la scène sous un angle légèrement différent, avec l’impression de voir ce qui se trouve derrière ou à côté du sujet. L’effet est particulièrement convaincant sur les images comportant plusieurs plans bien distincts, comme une foule lors d’un concert, un portrait, ou encore des scènes avec de fortes lignes de perspective. Au-delà de l’app Photos, ces scènes spatiales sont également mises à profit pour créer les nouveaux écrans verrouillés animés, ceux avec un effet 3D appliqué aux photos, ainsi que dans le widget Photos sur l'écran d'accueil.
Il faut bien distinguer les « scènes spatiales » des « photos spatiales ». Depuis l’iPhone 15 Pro, certains iPhone peuvent capturer des photos spatiales, c’est-à-dire des images enrichies de nombreuses données de profondeur grâce à l’utilisation simultanée de deux objectifs — c’est la raison pour laquelle l’iPhone 16e et l’iPhone Air ne peuvent pas prendre ce type de clichés. Ces photos spatiales peuvent être visualisées directement en 3D dans le Vision Pro.
Le bouton dans Photos pour convertir une photo en scène spatiale. Image iGeneration.
SHARP, une technologie pointue
Les scènes spatiales concernent, elles, les photos classiques en 2D. Comme il n’y a pas (ou peu1) de données de profondeur, il faut une technique pour les convertir en 3D. Cette technologie, baptisée SHARP, vient justement d’être publiée en open source par Apple.
Pour recréer une scène en trois dimensions, le système ne construit pas un modèle 3D classique fait de polygones, mais une collection de « gaussiennes », c’est-à-dire de petits volumes flous assimilables à des nuages de matière, chacun ayant une position, une taille, une orientation, une couleur et une transparence. Un réseau de neurones analyse l’image et prédit presque instantanément l’ensemble de ces paramètres. Une fois la scène ainsi décrite, elle peut être rendue en temps réel pour produire des images photoréalistes depuis des points de vue proches, avec une échelle réelle qui autorise des mouvements de caméra précis. Apple ne précise pas explicitement que SHARP est à la base des scènes spatiales d’iOS 26, mais tout porte à le penser.
Depuis la publication de cette technologie sur GitHub il y a deux semaines, plusieurs développeurs ont commencé à expérimenter avec. Vous pouvez tester facilement SHARP sur le prototype sharp-ml.vercel.app qui se charge de convertir vos images en nuages de points, puis propose une visionneuse pour explorer le rendu.
Le site sharp-ml.vercel.app pour tester facilement SHARP. Image iGeneration.
Le site permet également de télécharger ces nuages de points dans un fichier au format .ply, qui peut s’ouvrir ensuite dans une application de 3D, comme Blender. Il ne serait pas étonnant que cette technologie open source donne rapidement naissance à de véritables applications tierces, si ce n’est pas déjà le cas.
Le nuage de points vu dans Coup d’œil sur macOS. Image iGeneration.
Les photos prises en mode Portrait comprennent en fait des données de profondeur. ↩︎
Si les stabilisateurs DockKit — une technologie de suivi qui permet à un iPhone de contrôler mécaniquement un support — sont devenus assez courants, il existe une autre catégorie de produit : les supports de bureau. Comitok, qui propose un stabilisateur DockKit à 50 € dont nous vous avons proposé un test, a un produit de ce type, que nous avions raté : le Mota.
Un support simple, mais visiblement efficace. Image Comitok.
Le Mota n'est pas un stabilisateur, mais bien un support de bureau : il se place sur une surface plane et est parfait pour effectuer un suivi si vous aimez bouger pendant vos conversations FaceTime, par exemple. Il a un gros avantage par rapport aux autres produits DockKit, son prix : 20 € seulement.
Le Mota se place sur un bureau. Image Comitok.
C'est un support assez classique, proche du modèle de Belkin qui était vendu presque dix fois plus cher (et a été rappelé à cause de risques d'incendie). Il propose donc des mouvements sur deux axes, un aimant pour fixer un iPhone compatible (tous les modèles depuis l'iPhone 12 sauf les iPhone SE et 16e) et la compatibilité DockKit. Et c'est tout. Il n'est pas capable de charger un iPhone (contrairement au modèle de Belkin) et ne fait qu'une chose : déplacer l'iPhone pour vous garder dans le cadre quand vous bougez. Comitok propose le strict minimum sur le support lui-même, mais une télécommande permet de contrôler les quelques fonctions.
Dans tous les cas, au vu du prix, c'est un accessoire intéressant pour ceux qui utilisent un iPhone comme webcam (par exemple avec l'Apple TV) ou aiment bouger en parlant. Nous n'avons pas encore essayé ce modèle, mais le Mogo de la même marque offre une implémentation solide de DockKit, donc le Mota est a priori dans le même cas.
Le mini onduleur Eaton 3S Mini, lancé à 70 €, est en promotion à seulement 38 € sur Amazon. C'est un produit parfait pour protéger une box Internet et garder une connexion en cas de coupure de courant. Si vous êtes en télétravail, c'est un accessoire utile et pas très encombrant pour ne pas vous retrouver sans connexion.
Comme nous l'avons expliqué dans notre test, ce n'est pas un onduleur classique, mais plus l'équivalent d'une batterie externe pour une box ou n'importe quel appareil qui consomme peu. Techniquement, il intègre une batterie lithium-ion (les onduleurs se basent généralement sur des batteries à l'acide) et ne propose pas de prise électrique femelle. Le mini onduleur fonctionne en réalité en remplaçant l'adaptateur secteur d'une box ou de n'importe quel appareil qui consomme moins de 36 W, à la manière d'une alimentation universelle. Il est fourni avec de nombreux embouts circulaires, et peut fournir une tension de 9, 12, 15 ou 19 V (et 36 W au maximum).
C'est donc une solution parfaite pour les box Internet, qui passent généralement par une prise de ce type et consomment assez peu. Il faudra juste l'éviter si vous avez un des rares modèles qui s'alimente en USB-C. Si la marque met en avant les box Internet, tous les appareils qui nécessitent une des quatre tensions proposées sont compatibles, tant que la puissance maximale reste sous la limite.
Si vous utilisez Backblaze pour sauvegarder votre Mac, attention à une chose. Plusieurs utilisateurs ont constaté que le service de sauvegarde en ligne ne prenait plus en compte le dossier de Dropbox ni celui d’autres solutions de stockage dans le cloud.
Image MacGeneration
Le changement semble remonter à la version 9.2.2.878 du client Mac. Dans les notes de version, Backblaze indique ceci :
Les versions récentes de macOS peuvent monter des espaces de stockage cloud (par exemple, Google Drive, OneDrive et Dropbox) dans des répertoires locaux, ce qui peut entraîner leur sauvegarde par erreur par le client de sauvegarde. Ces dossiers montés dans le cloud sont désormais détectés et exclus afin d'éviter les problèmes de performance, la consommation excessive de données et les complications lors de la restauration.
Sur son blog, le développeur Michael Tsai fait également état d’absences de sauvegarde concernant iCloud Drive et OneDrive. On pourrait penser que ce comportement est lié au framework File Provider Extension, qui intègre ces services d’une nouvelle façon dans le Finder, mais cela ne semble pas être le cas. Apparemment, Backblaze exclut ces services de manière explicite, sans proposer d’option pour modifier ce choix. En revanche, lorsque Dropbox est utilisé via le client tiers Maestral, les fichiers sont bien sauvegardés, comme nous avons pu le vérifier.
La prudence est donc de mise si vous utilisez Backblaze. Il convient également de rester vigilant avec les sauvegardes locales : les fichiers stockés sur iCloud Drive, Dropbox ou Google Drive ne sont pas toujours réellement présents sur le Mac, ce qui peut les faire passer à travers certaines sauvegardes. C’est pourquoi certains logiciels, comme Carbon Copy Cloner, proposent de télécharger temporairement les fichiers non présents localement afin de les inclure sur un disque dur ou un SSD externe.
Backblaze est facturé 99 $ HT par an pour la sauvegarde complète d’un Mac, avec un historique des fichiers sur un an. Nous avions comparé cette offre il y a quelques mois à plusieurs alternatives, dont Arq Premium et CrashPlan.