Pas certain que la majorité des propriétaires du nouvel iPhone 17 Pro se reconnaisse dans la pub d'Apple mise en ligne alors que sort son dernier haut de gamme : un smartphone pour les vidéastes affrontant des conditions de tournage éprouvantes. Mais qui peut le plus, peut le moins, se diront les clients qui l'utiliseront plutôt lors des fêtes d'anniversaire.
C'est ainsi qu'Apple positionne ce nouveau Pro face à l'iPhone Air et à l'iPhone 17 qui s'est bien musclé cette année en récupérant notamment ProMotion et l'écran toujours allumé. L'écart s'est resserré entre les deux gammes, le Pro gardant néanmoins l'avantage sur la photo et la vidéo, comme le souligne la pub.
La question de l'autonomie est un thème récurrent concernant l'iPhone Air. De ce que l'on peut en lire ici ou là, elle est meilleure qu'attendu, mais est-elle suffisante ? Il faudra sans doute un peu de recul pour apporter une réponse définitive à cette question. Reste que, si l'on n'est pas certain de cela avec une batterie toute neuve, qu'en sera-t-il dans deux ans…
Une nouvelle série de tests réalisée par Tom's Guide donne cependant un éclairage nouveau sur ce sujet. Nos confrères ont mis au point un protocole, qui consiste en une navigation web continue via 5G, avec l’écran réglé à 150 nits de luminosité. Un éclairage plutôt faible donc.
Image : Tom's Guide
Voici les résultats d'autonomie obtenus avec l'ensemble de la gamme. Tous les iPhone ont bien entendu commencé ce test avec 100 % de batterie.
iPhone Air : 12 heures et 2 minutes
iPhone 17 : 12 heures et 47 minutes
iPhone 17 Pro : 15 heures et 32 minutes
iPhone 17 Pro Max : 17 heures et 54 minutes
Il y a quand même plus de 5 heures d'autonomie de différence entre un iPhone Air et un iPhone 17 Pro Max. À son comparatif, Tom's Guide a ajouté deux autres modèles : le Galaxy S25 Edge qui est l'iPhone Air de Samsung. Le smartphone du coréen tient 11 heures et 48 minutes, soit 16 minutes de moins que son concurrent. Ainsi que le Galaxy S25 Ultra que l'on pourrait davantage comparer à un iPhone 17 Pro. Là encore, le modèle de Samsung avec 14 heures et 27 minutes fait moins bien d'environ une heure que son concurrent.
Par rapport aux chiffres avancés par Apple, l'iPhone Air finit assez proche de l'iPhone 17. Cette faible différence peut s’expliquer par la puce modem C1X, qu’on imagine plus économe que celle de Qualcomm, qui équipe les autres modèles de la gamme.
Autre constatation intéressante, la différence plus marquée qu'attendu entre l'iPhone 17 et l'iPhone 17 Pro. Quasiment trois heures de différence, c'est énorme. Il y a un facteur qui a sans doute contribué à ce fossé et qu'il convient de minimiser un peu pour les utilisateurs européens. L'iPhone 17 Pro testé était un modèle américain sans lecteur de carte SIM, et donc, par conséquent, avec une batterie légèrement plus grosse. Cela n'explique pas les 3 heures des différences, mais cela joue sans doute un rôle.
YouTube : l'iPhone Air fait jeu égal avec un iPhone 16 Pro Max
Autre test intéressant mené par Tom's Guide : faire fonctionner pendant cinq heures YouTube sur un téléphone portable et voir l'autonomie restante. À ce jeu-là, personne ne sera surpris d'apprendre que l'iPhone 17 Pro Max est un vrai champion.
Après cinq heures de visionnage, il reste 88 % de batterie au téléphone très haut de gamme d'Apple, contre 81 % à l'iPhone Air. C'est moins bien, mais l'iPhone poids plume d'Apple n'est pas largué. Pour son concurrent direct chez Samsung, les choses sont plus compliquées. Au bout de cinq heures, il ne reste plus que 67 % d'autonomie au Galaxy S25 Edge.
Image : Tom's Guide
En extrapolant ces chiffres, l’iPhone Air tiendrait 26 heures et 19 minutes. Soit mieux que les 22 heures promises par Apple. Le Galaxy S25 Edge, lui, plafonnerait à 15 heures et 9 minutes. Reste que tout cela n’est, pour l’instant, qu’une estimation théorique.
Dernière statistique intéressante : à ce petit jeu, il restait 80 % à un iPhone 16 Pro Max, mais on imagine que la batterie de ce modèle avait déjà bien vécu.
En définitive, l’iPhone Air n’a pas à rougir face au reste de la gamme. Certes, il reste en retrait par rapport aux modèles Pro, nettement plus endurants, mais il joue dans une autre catégorie, celle de la légèreté. Et dans ce registre, il tire son épingle du jeu : non seulement il se rapproche de l’iPhone 17 classique, mais il fait surtout mieux que son rival direct de Samsung. De quoi en faire une option crédible pour de nombreux utilisateurs ?
L’année prochaine, Apple pourrait casser les codes avec un MacBook Air animé… par une puce d’iPhone. À moins de 600 $, l’idée paraît folle, mais elle pourrait séduire un public étudiant et redonner un coup de fouet aux ventes de Mac.
De nombreux mystères continuent d'entourer cette hypothétique machine à commencer par son prix. L'autre point d'interrogation, c'est de savoir quel système sur puce cette machine embarquerait. Jusqu'à présent, il était plutôt question d'un système sur puce A18. C'était en tout cas l'hypothèse avancée par Ming-Chi Kuo, qui semble plutôt bien informé sur ce dossier.
Image : MacRumors
Reste que tout le monde n'est pas de cet avis. Mobile Phone Chip Expert croit savoir que ce MacBook Air serait doté d'une puce A19 Pro. Mais avec 5 core GPU comme l'iPhone Air ou 6 core GPU comme l'iPhone 17 Pro ? La question reste ouverte.
8 ou 12 Go de RAM pour ce MacBook Air ?
Si MacRumors relaie cette rumeur de ce compte Weibo qui a plutôt bonne réputation, c'est parce qu'il avait affirmé très tôt que certains iPhone 17 auraient 12 Go de RAM.
La différence peut paraitre minime, mais elle est loin d'être anodine. 12 Go de RAM, cela devrait être suffisant pour faire fonctionner Apple Intelligence dans de bonnes conditions.
Les premiers tests de l'A19 Pro montrent un gain de performance assez net, notamment au niveau du GPU. Sur le test « Metal », qui mesure les performances graphiques, le GPU grimpe à 45 657 points, contre environ 33 000 pour l’A18 Pro. Soit un bond de 37 %, très proche des 40 % annoncés lors de la keynote. Chaque cœur du GPU intègre désormais un accélérateur neuronal, de quoi muscler les usages liés à l’IA.
Image : iGeneration
Côté processeur, la progression est plus contenue : +13 à 15 % selon les mesures, avec toujours six cœurs au total, dont deux hautes performances. Apple préfère comparer l’A19 Pro au CPU du 15 Pro, histoire de mettre en avant un gain plus flatteur de 20 %.
Quoiqu'il arrive, cette machine devrait afficher des performances suffisantes pour la majorité des utilisateurs. Dans notre article consacré à cette question, nous estimions qu'un Mac A18 Pro offrirait au moins des performances équivalentes à une puce M1 de 2020.
Quoi qu'il en soit, ces puces partagent également les mêmes défauts. Ni l’A18 Pro ni l’A19 Pro ne prennent en charge Thunderbolt. Résultat : les MacBook équipés de ces puces se contenteraient de ports USB-C classiques. Extérieurement, rien ne les distingue, mais les débits seraient limités à 10 Gbit/s. Autre restriction : un seul écran externe serait supporté nativement, même si des adaptateurs DisplayLink devraient permettre d’aller plus loin.
Montage : MacGeneration
Mais ce n'est pas le type de clientèle visée par cette machine. Outre le prix, Apple semble plus que jamais miser sur la couleur pour s'attirer les faveurs d'une clientèle jeune. Ce MacBook Air pourrait être décliné en argent, bleu, rose ou jaune. Cette machine pourrait être un joli clin d'œil à la première génération d'iBook sortie en 1999.
Bref, entre son tarif inédit et une palette de couleurs qui s’annonce plus vive que jamais, ce MacBook Air pourrait devenir l’ordinateur de référence pour les étudiants… et la nouvelle star des Apple Store
Le MacBook Air M2 se retrouve à seulement 799 € à la Fnac et chez Amazon dans sa configuration 13" avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. C'est uniquement pour le modèle noir.
MacBook Air M2. Image MacGeneration.
La gamme est passée sur les M3 puis le M4 (comparaison des caractéristiques) mais cette génération reste plus que apte pour des besoins très variés. Le M2 est rapide, l'autonomie est aussi bonne que sur les modèles du moment et ce MacBook Air est aussi agréable d'utilisation (clavier, trackpad…) que les autres.
Les 16 Go de RAM conviendront pour Apple Intelligence, seul le stockage peut être faible en fonction de la manière dont on utilise son portable, si on stocke beaucoup en local plutôt que de dépendre de services dans le nuage. S'il s'agit de remplacer un vieux portable Intel, jetez un œil à l'occupation de son SSD pour estimer ce qui est nécessaire.
Après l’arrivée de l’État fédéral dans les comptes d’Intel, voilà maintenant Nvidia : le fabricant de GPU et NPU bien connu pour dominer le monde de l’intelligence artificielle annonce investir 5 milliards de dollars dans la firme au logo bleu, et démarre un partenariat à la fois pour les serveurs et les PC grand public.
Jensen Huang de Nvidia et Lip-Bu Tan d’Intel, en visioconférence commune. Image Nvidia/Intel.
L’une des grandes forces du concurrent de toujours d’Intel, AMD, est d’avoir il y a maintenant plusieurs années racheté le constructeur de cartes graphiques ATI, créateur des fameuses Radeon. La synergie créée par ce rachat a permis la création entre autres de puces combinées CPU/GPU, dont les célèbres Ryzen adoptées dans les consoles PlayStation 4, 5 et probablement 6, les Xbox One et Series, mais aussi dans certaines voitures pour l’infotainment.
Pour le grand public, concurrencer les Ryzen
Pour contrer cette gamme, Nvidia et Intel annoncent vouloir travailler de concert, afin d’intégrer les GPU de Nvidia avec les CPU d’Intel, le tout sur le même support, comme l’indique Jensen Huang, le CEO de Nvidia à TheVerge :
Nous allons créer un SoC qui fusionne deux processeurs. Il fusionne le CPU x86 d’Intel et le GPU RTX de Nvidia en utilisant NVLink, et il fusionne ces dies pour aboutir essentiellement à un SoC géant, qui permettrait l’éclosion d’une nouvelle catégorie d’ordinateurs portables à GPU intégré, jamais vue auparavant dans le monde. Ce segment entier du marché est vraiment très riche et très vaste, et il est sous-exploité aujourd’hui.
L’idée est intéressante, mais aura une très forte concurrence : AMD ne s’est pas endormie sur ses lauriers, et la nouvelle gamme Ryzen AI Max combine ce qu’AMD sait faire de mieux en CPU et GPU portables et puissants, avec une mémoire partagée allant jusqu’à 128 Go. Le tout permet d’utiliser de grands modèles d’IA sur un laptop léger ou une grosse tablette, selon AMD.
Pour les serveurs, combiner les forces pour contrer la montée d’AMD
L’autre raison de ce partenariat inédit, se trouve du côté des serveurs : AMD gagne de plus en plus de parts de marché dans le domaine, ayant atteint un record de 40 % cet été. Nvidia compte combiner la puissance de calcul de ses cartes H100 et autres monstres massivement parallèles avec les meilleurs CPU d’Intel, le tout relié par le système NVLink de la marque verte.
Ainsi, Intel devrait fabriquer des processeurs x86 sur-mesure intégrant le NVLink, accélérant ainsi les transferts entre CPU et GPU/NPU, et Nvidia en retour deviendrait l’un des plus gros clients d’Intel concernant les puces pour serveurs.
Cependant, chacun garde ses particularités
Toutes ces synergies semblent bien pensées, mais il ne faut pas croire pour autant que chacune de ces entreprises perdra son identité au long terme : Nvidia a annoncé que ce partenariat ne mettra pas un terme à ses avancées dans le domaine des CPU Arm pour les serveurs, MediaTek ayant même laissé entrevoir la possibilité de vendre une version destinée aux stations de travail sur la base des travaux de Nvidia.
De son côté, Intel a assuré qu’ils n’abandonneraient pas leur gamme de cartes graphiques grand public avec leurs GPU Arc, même s’il paraît difficile et peu rentable pour la firme de continuer à développer à fonds perdus des GPU maison quand Nvidia peut fournir des solutions bien plus performantes à côté.
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle alliance mérite le plus grand intérêt : si Intel paraissait à l’agonie depuis plusieurs années, l’arrivée inespérée de Nvidia pour venir l’épauler à la fois financièrement et technologiquement pourrait sonner la fin de la récréation pour AMD, et la création d’un nouveau géant du secteur.
Si vous aviez prévu de visiter le Palais de l’Élysée à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, une surprise vous attend : un petit stand avec des Vision Pro. L’Élysée s’est en effet rapproché de l’entreprise Immersive Flashback pour réaliser un petit film en VR pensé pour le casque d’Apple. Intitulé « Un 14 juillet avec le Président de la République », il a été filmé lors du défilé militaire de cet été.
Image Immersive Flashback
Le court-métrage d’environ 7 minutes propose plusieurs plans inédits, dont un dans le bureau du Président ou encore à l’arrière de sa voiture pendant la descente des Champs-Élysées. Il a été capté grâce à des caméras Blackmagic embarquant 2 capteurs 8K optimisée pour le casque d’Apple. Les équipes ont dû faire face à quelques défis techniques, par exemple pour limiter les risques de cinétose sur les plans en mouvement. Aucune version à visionner à la maison n’est prévue dans l’immédiat. Le film reposant sur une app fonctionnelle, une diffusion plus large n’est pas à écarter par la suite.
Image Immersive Flashback
Un atelier avec plusieurs Vision Pro sera en place ce week-end, au niveau de l’espace d’attente avant d’entrer dans le Palais. Une quinzaine de casques seront disponibles pour une expérience durant environ un quart d’heure (mise en route et film compris). Il sera possible de le voir à partir de mardi prochain juste en face du palais à la Maison Élysée, située au 88 rue du Faubourg Saint-Honoré. Un espace dédié avec plusieurs Vision Pro sera installé dans cet espace mélangeant salon de thé et musée ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h.
Depuis maintenant plusieurs années, Nvidia n’a pas le droit d’exporter toutes les puces qu’elle voudrait en Chine : les plus performantes dans le domaine de l’intelligence artificielle sont sous embargo, les USA interdisant au constructeur de les envoyer dans l’Empire du milieu. Si Donald Trump avait annoncé vouloir renforcer encore plus ces restrictions au début de son mandat, il était revenu sur sa décision après une discussion avec Jensen Huang, le patron de Nvidia. Au final, tout ça pour rien : la Chine a décidé d’interdire elle-même à ses géants de la tech d’utiliser des puces Nvidia.
Cette carte n’est pas disponible en Chine. Trop puissante. Image Nvidia.
Alors que le gouvernement américain avait déjà interdit à Nvidia de proposer sa carte pour serveurs la plus puissante destinée à l’IA, la H100, pour la remplacer par une H20 qui n’a que le dixième des performances d’origine, il en a ensuite été de même pour une autre carte dédiée aux professionnels, mais cette fois sur station de travail. En effet, alors que le reste du monde peut bénéficier de la RTX Pro 6000, monstre de puissance possédant plus de 24 000 cœurs CUDA et 96 Go de mémoire GDDR7, la Chine n’a droit qu’à une version limitée, la RTX Pro 6000D. Si les spécifications exactes ne sont pas connues, la bande passante est déjà notoirement différente : la RTX Pro 6000 monte à 1,8 To/s, quand la version 6000D plafonne à 1,1 To/s.
Malgré tout, Nvidia fait environ 13 % de son chiffre d’affaires mondial en Chine, représentant plusieurs milliards de dollars. Jensen Huang s’était inquiété des volontés de restrictions encore plus fortes du président américain, et avait obtenu en retour l’assurance que les H20 et RTX Pro 6000D bridées pourraient continuer à être proposées en Chine.
Retournement de situation, c’est maintenant la Chine qui ne veut plus de ces puces en invoquant une violation de la « loi anti-monopole » chinoise, comme le rapporte LeMonde. Ainsi, le régulateur de la cybersécurité (SAMR) a interdit aux entreprises technologiques du pays telles Alibaba ou ByteDance d’acheter de nouvelles puces Nvidia.
Pourquoi cette décision ? Et pourquoi maintenant ?
Il semble qu’une partie de l’affaire vienne d’une déclaration fracassante du secrétaire au commerce américain sur CNBC, Howard Lutnick :
Nous ne leur vendons pas nos meilleurs produits, ni nos produits de seconde classe, ni même de la troisième. [...] On veut vendre suffisamment aux Chinois pour que leurs développeurs deviennent accrocs à la technologie américaine.
Le gouvernement chinois aurait très mal pris cette déclaration, et a convoqué les dirigeants locaux de Nvidia pour une question de « graves problèmes de sécurité » : le communiqué faisait état d’un système de géolocalisation intégré dans les puces, ainsi que d’un killswitch permettant de les bloquer à distance, ce que dément Nvidia.
Si ces suspicions, doublées de la déclaration du secrétaire au commerce pouvaient suffire à déclencher l’ire des dirigeants chinois et des représailles à la mesure de l’affront, elles tombent en plus au bon moment : T-Head, filiale d’Alibaba spécialisée dans les semi-conducteurs, a récemment présenté un nouveau processeur spécialisé dans l’IA, affirmant que celui-ci égalait les performances du H20 de Nvidia.
Ce nouveau processeur a été présenté en grandes pompes durant le journal du soir le 16 septembre, en compagnie du premier ministre Li Qiang, dans un data-center de l’opérateur China Unicom.
Cette affaire rappelle fortement l’histoire du bannissement de Huawei : alors que les USA et le reste du monde pensaient mettre tellement de bâtons dans les roues du constructeur qu’il finirait par s’effondrer, notamment en lui barrant l’accès aux Google Services, Huawei a résisté et a fini par proposer pour chaque élément interdit une alternative locale. Plus fort encore, le constructeur propose désormais HarmonyOS, remplaçant totalement Android sur les téléphones vendus en Chine.
En interdisant les puces Nvidia dans le développement de l’IA, la Chine fait d’une pierre deux coups : non seulement elle envoie un message fort aux USA, leur signalant qu’ils n’ont plus besoin de leur aide et ne se satisferont plus de produits de seconde zone, mais en plus le gouvernement chinois incite maintenant fortement ses pépites locales à pousser autant que possible pour égaler, voire dépasser Nvidia et les autres géants de la tech US.
Mise à jour à 23h30 : en plus de la présentation du nouveau processeur proposé par T-Head le 16 septembre, s'ajoute ce soir la conférence de Huawei. En effet, le constructeur chinois a présenté deux grosses nouveautés concernant les fermes à calcul dédiées à l'intelligence artificielle : les SuperPods et les SuperClusters. Les SuperPods sont divisés en deux gammes, les Atlas 950, composés de 8 192 NPU (Neural Processing Unit) Ascend, et les Atlas 960, qui en comportent 15 488. Selon les calculs de Huawei, l'Atlas 950 a 56,8 fois plus de NPU que le système Nvidia NVL144, nouveau né de la marque, et aurait ainsi 6,7 fois plus de puissance de calcul. La marque se compare même aux prochains NVL576 de Nvidia, et annonce d'avance rester en tête.
Un Huawei 850 SuperPod présenté sur scène. Image Huawei.
Ces SuperPods peuvent ensuite être assemblés en SuperClusters, avec l'Atlas 950 SuperCluster, composé de plus de 500 000 NPU Ascend, et l'Atlas 960 SuperCluster, qui en comporte lui plus d'un million. Ce dernier serait capable d'atteindre les 4 ZFLOPS (Zeta-Flops) en calcul FP4, et permettrait à Huawei de développer des modèles d'IA à plus de 1000 milliards de paramètres.
Huawei ne compte pas s'arrêter là, et annonce que chaque année sortira une nouvelle version de ses NPU, indiquant pouvoir doubler la capacité de calcul à chaque génération. La marque compte ainsi rattraper rapidement le retard sur Nvidia, dans un premier temps en multipliant le nombre de NPU, avant d'augmenter drastiquement leur puissance unitaire chaque année.
Décidément très en forme, Huawei a aussi présenté un serveur « généraliste » destiné à remplacer les habituels serveurs d'Oracle ou d'IBM vus dans les grandes entreprises, avec le Taishan 950 SuperPod. Supportant la virtualisation et les process Stark, Huawei indique une amélioration de 30 % dans les calculs en temps réel et une utilisation 20 % plus efficace de la mémoire en environnement virtualisé. Pour augmenter drastiquement ses performances, Huawei a travaillé sur l'interconnexion de chaque élément, en utilisant un nouveau protocole d'interconnexion maison appelé UnifiedBus. Le patron de la marque promet une latence de seulement 2,1 microsecondes, sur une distance maximum de 200 mètres. De quoi faire des clusters toujours plus grands, pour encore plus de performances : « Le protocole UnifiedBus permet à plus de 10 000 NPU de fonctionner comme une seule machine unifiée ».
Entre T-Head et les annonces de Huawei, la Chine montre qu'elle a fait de l'IA et de la souveraineté nationale au niveau des supercalculateurs l'une de ses priorités absolues. La bataille est lancée, et promet d'être âpre et sans merci.
À peine arrivés, déjà mis à jour : les AirPods Pro 3 reçoivent ce soir leur première update, spécifique au modèle. Les écouteurs à réduction de bruit passent ainsi de la 8A356 à la 8A357.
Comme souvent concernant les écouteurs Apple, aucune précision n’a été faite sur les corrections apportées par cette nouvelle version, et il est fort probable qu’elle ne change rien au quotidien des utilisateurs.
Pour rappel, la mise à jour se fait sans intervention de l’utilisateur, quand les écouteurs sont dans leur boîtier fermé à proximité de votre iPhone. Il n’y a d’ailleurs aucun autre moyen de pousser la mise à jour, aucun bouton dans l’interface n’étant présent pour cela. Vous pouvez vérifier la version installée sur les vôtres en allant dans Réglages => AirPods Pro de ... => Version.
Habituellement, les appareils à peine sortis ont souvent droit à une petite mise à jour dès leur arrivée sur les étals, afin de resserrer les derniers boulons qui tentent de s’échapper. Les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max ne font pas exception à la règle, et Apple vient de sortir une nouvelle version d’iOS 26 rien que pour eux.
Le numéro de version de ce système corrigé étant très proche de l’original (23A345, contre 23A341 pour celle sortie le 15 septembre), Apple ne s’est même pas embêtée à en faire une version « 26.0.1 » : c’est juste une mise à jour d’iOS 26 sans numéro spécifique.
Si pour le moment seuls les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max sont concernés, les iPhone 17 et iPhone Air devraient aussi recevoir leur petite mise à jour dès le déballage, d’autant que les appareils partis des usines auraient à l’origine une version 23A330, donc plus ancienne que l’iOS 26 officiel sorti le 15 septembre.
Bien entendu, Apple n’a pas précisé les modifications apportées par cette mise à jour spécifique. Selon MacRumors un iOS 26.0.1 numéroté 23A350 est prévu pour un peu plus tard, afin de corriger quelques soucis de fonctionnement de l'appareil photo, suite à quelques photos prises en condition de concert qui laissaient des bandes blanches ou autres zones noires.
Le nouvel adaptateur secteur 40 W dynamique d'Apple, qui peut fournir 60 W pendant un temps limité, n'est disponible qu'aux États-Unis pour le moment. Mais Apple a indiqué à nos confrères de Numerama qu'il allait être proposé dans nos contrées dans le futur. Reste évidemment une question : sous quelle forme ?
Le modèle de 20 W n'est pas le même en France, aux États-Unis (au centre) et au Royaume-Uni.
La question peut sembler bizarre, mais elle ne l'est pas. La forme des différentes prises diffère selon les pays, et l'emplacement des broches a un impact direct sur le format des chargeurs d'Apple. Si les modèles de 60 W et plus sont généralement identiques et reprennent un format apparu il y a près de 25 ans avec les PowerBook, ce n'est pas le cas des modèles plus compacts. Dans nos contrées, le modèle de 40 W devrait en pratique probablement reprendre le format du modèle de 35 W, c'est-à-dire une version miniaturisée des variantes de plus grande puissance.
Le constat est le même pour le modèle de 35 W, qui diffère selon les pays.
Sony a pris son temps : après une annonce en juin et une version bêta en juillet, il est enfin possible de jumeler une manette de PlayStation 5, la DualSense, avec deux appareils en même temps. Voici la marche à suivre.
En vert, elle est relié à un iPhone. Image MacGeneration.
Premier point, le but est ici de relier la manette à plusieurs appareils en Bluetooth. Jusqu'à maintenant, si vous vouliez jouer sur Mac, il fallait la jumeler au Mac. Pour passer sur iPhone, il fallait la jumeler sur l'iPhone et perdre la connexion avec le Mac. Et si votre manette servait aussi avec une PlayStation 5 — ce qui est probablement le cas —, chaque changement nécessitait un réappairage. Après la mise à jour, le passage d'un appareil à un autre est plus simple et ne demande pas de relancer le jumelage.
La première étape va être de mettre à jour la manette. Si vous avez une PlayStation 5, c'est dans Paramètres > Accessoires > Manette (Général). Un menu devrait vous permettre de mettre à jour le firmware. Si vous n'avez pas de console, il est possible de passer par un PC sous Windows ou une machine virtuelle sur un Mac, avec l'application PlayStation Accessories. Pas besoin de Bluetooth côté PC, un simple câble USB-C suffit. Une fois la manette branchée, l'application devrait vous proposer de mettre à jour la manette vers la version A-0630, ce qui prend quelques dizaines de secondes.
La mise à jour peut passer par un PC. Image MacGeneration.
Jumeler la manette avec plusieurs appareils
Après avoir supprimé la manette de vos appareils dans les réglages Bluetooth (Réglages > Bluetooth > le petit ⓘ à droite du nom de la manette > Oublier cet appareil), éteignez la manette. Il suffit de presser le bouton PlayStation quelques secondes. Ensuite, il faut choisir l'emplacement de la manette dans la liste, avec quatre possibilités : croix, rond, carré et triangle. Pour jumeler la manette, il faut presser le bouton PlayStation et un des quatre boutons d'action simultanément.
La manette va clignoter, et elle devrait être détectable par votre appareil (iPhone, iPad, Mac, console, PC, etc.). Une fois la manette jumelée, pensez à tester la manette avec un jeu, puis éteignez-là. Vous pouvez lui donner le nom du bouton choisi, pour simplifier les choses.
En orange, sur un Mac. Image MacGeneration.
Pour un second appareil, il suffit d'effectuer la même manipulation, mais avec un autre des quatre boutons.
Changer d'appareil facilement
C'est la grosse nouveauté : plutôt que de devoir recommencer l'appairage en changeant d'appareil, il suffit d'éteindre la manette (en pressant le bouton PlayStation quelques secondes, encore) et de presser la combinaison de touche choisie. Si votre Mac est la croix, il suffit de l'allumer en pressant PlayStation et croix, et la manette se connectera automatiquement au Mac. Si vous voulez rester sur le même appareil, rien ne change : il suffit d'allumer la manette avec le bouton PlayStation.
macOS Tahoe change facilement la couleur de la manette, comme iOS 26. Image MacGeneration.
Si vous avez plusieurs appareils Apple, il est possible de définir plus facilement une couleur pour la manette depuis la sortie de macOS Tahoe ou iOS 26.
Moins d’un an après son premier NAS, Ubiquiti agrandit sa gamme de stockage réseau en annonçant pas moins de quatre nouveaux produits. Le spécialiste des équipements réseau s’adresse autant aux entreprises et professionnels avec deux modèles haut de gamme et pensés pour répondre aux besoins les plus exigeants, qu’aux particuliers avec deux modèles entrée de gamme. Dont un UNAS 2 vendu 214,8 € TTC qui rappelle fortement feue la Time Capsule dernière génération.
Comme l’ancien produit d’Apple, Ubiquiti a opté pour un rectangle aux coins arrondis de polycarbonate blanc (ou noir). Toutefois, il s’agit bien ici exclusivement d’un NAS, il n’est pas question de borne Wi-Fi ou de routeur réseau. Le fabricant a simplifié au maximum la connectique avec un seul connecteur Ethernet 2,5G qui sert autant à relier l’appareil au réseau local qu’à l’alimenter, grâce au standard PoE++. Comme il n’est pas si fréquent, l’UNAS 2 est fort heureusement fourni avec un adapteur qui pourra fournir jusqu’à 60 W. Une prise USB-C est aussi de la partie, pour ajouter un stockage externe au NAS.
Le PoE++ devrait suffire à alimenter les deux disques durs 3,5 pouces que l’on peut insérer dedans pour le stockage, avec là encore une configuration ultra minimale, puisque la seule option est du RAID 1. Concrètement, toutes les données seront dupliquées sur chaque disque dur, ce qui veut dire que vous n’aurez pas plus de stockage qu’un seul élément à la fois. Il faut quand même souligner que la seule autre option serait du RAID 0, qui est aussi la moins sûre et pas forcément recommandable pour un NAS. Il n’est pas non plus possible de toucher aux disques durs à la volée, il faudra éteindre l’appareil pour cela. Les débits s’annoncent modestes et Ubiquiti prévient qu’il n’y a pas de chiffrement des données, sa puce ARM est trop légère pour ça. Pour tous ces besoins plus avancés, Ubiquiti renvoie vers sa gamme professionnelle.
Si deux disques durs ne suffisent pas, l’UNAS 4 sera vendu 408 € et comme son nom le suggère, il intègre quatre baies. Il ajoute deux emplacements pour des SSD NVMe qui feront office de cache pour accélérer les opérations. Toujours un seul port Ethernet 2.5G, cette fois avec du PoE+++ qui peut fournir jusqu’à 90 W (un adaptateur sera également fourni). On n’a pas les détails techniques, mais on suppose que davantage d’options seront proposées pour la configuration RAID et il semble que l’on pourra retirer un disque dur sans tout éteindre. Un espace sur le dessus fera aussi office de poignée, pour le transporter plus facilement.
Les deux extrémités de la gamme : UNAS Pro 8 à gauche, UNAS 2 à droite. Images Ubiquiti.
Les UNAS Pro 4 (539 €) et UNAS Pro 8 (863 €) entrent dans une toute autre dimension. Cette fois, on passe sur un format rack, respectivement 1U et 2U, ce qui est parfait si vous avez une baie de brassage. L’alimentation est désormais redondante pour éviter les pannes et il y a trois connexions 10G, dont deux SFP+. Ils intègrent quatre ou huit emplacements pour disques durs, ainsi que deux SSD pour le cache et ils devraient ainsi être nettement plus rapides. Entre les deux extrêmes, l’UNAS Pro sorti l’an dernier est toujours vendu 550 € et il en fait déjà beaucoup, surtout si vous avez besoin de plein de stockage grâce à ses sept emplacements.
Quel que soit le matériel choisi, tous ces produits s’intègrent à l’écosystème UniFi, c’est tout l’intérêt de la gamme conçue par Ubiquiti. Tout passe par l’app UniFi Drive, qui propose de nombreuses fonctionnalités toutes centrées sur le stockage, dont la possibilité d’activer la sauvegarde Time Machine pour les Mac. Attention en revanche, ces NAS n’essaient pas de tout faire comme ceux de Synology : impossible d’installer des apps ou Docker, on se concentre sur le stockage de données avec les fonctions habituelles de gestion d’utilisateurs et de partage. La dernière version apporte un réglage pour les ventilateurs, ce qui permet d’optimiser le refroidissement ou au contraire de réduire la gêne auditive.
L’UNAS 2 est disponible dès maintenant, l’UNAS 4 le sera prochainement. L’UNAS Pro 8 est prévu en octobre et l’UNAS Pro 4 sortira d’ici la fin de l’année. Les prix affichés en gros sont hors taxe sur la boutique du fabricant et il faut prévoir des frais de port en plus.
Il n’y a pas de petites économies. Sony s'apprête à lancer une révision de sa PS5 Digital Edition, baptisée « PS5 châssis série E ». Elle sera vendue au même prix que l’ancienne, avec un petit changement : son stockage interne va passer de 1 To à 825 Go. Une diminution de 17,5 % de l’espace libre sans réelle justification alors que la console est sortie en 2020.
La machine a eu droit à plusieurs révisions depuis son lancement, avec de petites améliorations comme l’arrivée d’un modèle « Slim » en 2023. Légèrement plus fin, celui-ci faisait passer le SSD de 835 Go de la version de lancement à 1 To. Sony revient donc sur ses pas avec cette déclinaison 2025. La différence d’environ 200 Go entre les deux n'est pas négligeable : c’est le poids de deux gros jeux. En comparaison, le dernier Call of Duty dépasse les 200 Go.
Sony n’a pas confirmé ce changement, repéré par TomsHardware sur les images de présentation des revendeurs. L'entreprise cherche sans doute à optimiser ses coûts de production sans passer par une nouvelle augmentation des prix. L’ancienne version à 1 To est toujours en vente sur Amazon, mais la fiche de sa remplaçante est déjà en ligne et ne devrait pas tarder de la remplacer. Ne traînez donc pas si vous aviez prévu un achat, par exemple pour le futur GTA VI. Ce changement ne touche que la version numérique de la console, et pas la version à lecteur CD.
La PlayStation 5 déjà vu son tarif revu à la hausse en avril dernier, passant de 449 € à 499 €. La console ne coûtait que 400 € à son lancement, et a donc augmenté de 100 € en moins de 5 ans. C’est quelque chose d’inédit dans l’histoire des consoles, le prix des machines ayant habituellement tendance à baisser au fil de l’eau.
Apple, en même temps que les iPhone Air, 17 et 17 Pro, a lancé un nouveau chargeur aux États-Unis. C'est un chargeur de 40 W, mais capable de fournir 60 W pendant une courte période, ce qui permet de charger un peu plus rapidement dans certains cas. En attendant une sortie en Europe1, les spécialistes de Charger Lab ont analysé ce modèle.
Premièrement, un point est bien confirmé : la possibilité d'atteindre 60 W est limitée dans le temps. Quelques tests donnaient un peu moins de 20 minutes, Charger Lab a atteint 22 minutes avant qu'il ne redescende à 40 W. Deuxièmement, ce chargeur est compact et léger : il mesure 46 x 46 x 28 mm dans sa version nord-américaine, pour 80 grammes. C'est par exemple moins que le 35 W doté de deux ports USB-C, qui mesure 49 x 49 x 28 mm pour 104 grammes. Attention, le format n'est pas directement comparable avec une éventuelle version européenne : pour des raisons pratiques liées au positionnement des broches dans les différents formats, notre variante sera probablement différente physiquement.
Il est aussi compact que le modèle de 20 W. Image Charger Lab.
Le choix d'une puissance de 40 W avec la possibilité de monter à 60 W temporairement plutôt que d'aller vers un modèle avec une puissance de 60 W directement est probablement lié à cet avantage de taille : limiter la puissance permet de proposer un modèle très compact. Le chargeur, par défaut, peut travailler avec une tension de 5 V (3 A, 15 W), 9 V (3 A, 27 W), 15 V (2,67 A, 40 W) ou 20 V (2 A, 40 W). Les appareils qui se limitent à une tension de 9 V ne pourront donc pas profiter des 40 W. Mais avec un Mac portable, par exemple, la puissance de 60 W est bien accessible.
Il fournit 60 W à un Mac. Image Charger Lab.
Le démontage en règle montre comme souvent chez Apple une conception soignée, extrêmement dense, avec de nombreux composants. Il y a notamment un capteur de température qui va être employé pour limiter automatiquement la puissance en cas de surchauffe. En attendant un test complet de Charger Lab, il est possible de voir ce chargeur de deux manières. La première, c'est de considérer que c'est un chargeur compact de 40 W qui peut atteindre 60 W, un bonus appréciable. La seconde, c'est que c'est un chargeur bridé et qu'un modèle capable de fournir 60 W en permanence aurait été un meilleur choix, quitte à ce qu'il soit plus imposant. Mais quelle que soit votre opinion, le chargeur semble bien conçu et sécurisé au premier abord.
Donald Trump a emmené avec lui, à Londres pour une visite d'État, quelques grands patrons américains, dont Tim Cook. Le président a été reçu par la famille royale et un grand dîner a réuni hier soir au château de Windsor la délégation américaine, leurs hôtes britanniques ainsi que des invités.
Le St Georges Hall du château de Windsor. Source White House.
Tim Cook n'était pas le seul représentant de son secteur d'activité, il y avait à la table du St Georges Hall ses homologues Marc Benioff (SalesForce), Sam Altman (OpenAI) ou bien encore Jensen Huang (Nvidia). Apple, contrairement à d'autres entreprises américaines venues à cette occasion, n'a pas fait d'annonce sur de nouveaux investissements au Royaume-Uni.
Que dire des écouteurs Nothing Ear 3, qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux Nothing Ear 2 et semblent sortir du même moule que les Nothing Ear ? Que leurs trois microphones directionnels sont maintenant soutenus par une membrane à conduction osseuse pour affiner la captation de la voix avec les vibrations de la mâchoire et du canal auditif. Ou que leur autonomie atteint maintenant dix heures sans réduction active de bruit. Ou alors que Nothing veut sérieusement que vous parliez… au boitier des écouteurs.
Image Nothing.
Ce n’est pas une blague digne de Michaël Youn. Le boitier des Nothing Ear 3 comporte un bouton Talk, qui active le Super Mic, un « système révolutionnaire à double microphone » qui « isole votre voix et réduit les bruits environnants jusqu’à 95 dB ». Même si les trois microphones et la membrane à conduction osseuse sont mis à contribution pour capter les bruits ambiants pendant les appels, la tige des écouteurs sera toujours plus éloignée de votre bouche que le boitier, qui sert ainsi de microphone déporté.
Les utilisateurs de Nothing OS, le système Android installé sur les téléphones Nothing et CMF, pourront aussi maintenir le bouton Talk pour ouvrir l’application de prise de notes Essential Space. (Sur iOS et Android, cette pression longue déclenche l’assistant vocal.) Nothing aurait pu en profiter pour améliorer l’autonomie du boitier, mais elle reste malheureusement inférieure à 24 heures avec la réduction de bruit, un chiffre franchement médiocre désormais.
Les écouteurs Ear 3 peuvent pourtant se prévaloir d’une fiche technique intrigante. Leur puce Bluetooth 5.4 prend en charge le codec de haute qualité LDAC et la connexion multipoint, leurs tiges intègrent des capteurs de pression pour contrôler la lecture et le volume, et leur construction assure un indice de protection IP54. Les Nothing Ear 3 sont disponibles en noir et blanc au prix de 179 €.
Quand Apple dévoile ses nouveautés par milliers (ou presque), il y a deux façons de réagir : craquer… ou résister, en trouvant de petites astuces pour donner à son ancien appareil un parfum de nouveauté. On ne va pas se mentir : vous n’allez pas transformer votre iPhone en iPhone 17 Pro d’un coup de baguette magique. Enfin, certains ont essayé et plutôt bien réussi, mais il faut être sacrément bricoleur pour ça.
Pour les AirPods Pro, c'est assez simple. Les progrès en matière de réduction de bruit sont en grande partie liés aux nouveaux embouts. Au lieu de dépenser 249 € dans une paire d'écouteurs certes très sympa, la solution radin-malin consiste à faire l'acquisition d'embouts à mémoire de forme. C'est environ dix fois moins cher et la différence est spectaculaire !
En ce qui concerne l'Apple Watch, la solution est plus simple. Elle consiste à acheter de nouveaux bracelets. Parmi les nouveaux modèles présentés, il y a le Trail Loop en bleu pour les possesseurs d'Apple Watch Ultra qui est assez séduisant. Le bracelet est proposé au prix de 99 €. Ce n’est pas donné, mais c'est moins cher que le prix d'une Apple Watch Ultra 3. Notez bien qu'Apple propose à l'utilisateur de choisir la couleur de la finition pour correspondre à la couleur du boitier. D'autres coloris sont disponibles : noir charbon et vert / vert fluo.
Apple a continué également à décliner les couleurs pour son bracelet Alpine Loop. Apple propose notamment une version Terracotta qui semble assez bien rendre. Ceux qui préfèrent la sobriété se tourneront peut-être davantage vers le modèle bleu clair ou noir.
On trouve également des bracelets Océan dans de nouvelles couleurs : bleu maritime et vert fluo.
Les nouveaux bracelets pour Apple Watch
Si l'été est bientôt derrière nous, Apple cherche à le prolonger quelque peu avec ce bracelet jaune fluo. Prix : 49 €. Les autres nouvelles couleurs, bleu maritime et brume violette, sont plus sages.
Très populaires, les bracelets Boucle Sport sont également déclinés en brume violette et en bleu maritime. Dans le même genre, les bracelets Nike ont également été revus. La virgule reste présente sur les boitiers avec l'inscription Run en plein milieu, histoire de vous rappeler que vous devez courir.
Les anciens bracelets en promo
Enfin, c'est aussi l'occasion de faire quelques affaires sur d'anciens bracelets. Voici quelques promotions :
Si vous avez un Mac portable ou même un Mac mini, vous avez peut-être déjà pesté contre le manque de prises USB. Good news, everyone : le dock USB4 de Razer est en promotion à 213 € au lieu de 250 €. C'est un modèle très complet que nous avons testé en début d'année.
C'est la version argentée qui est en promotion. Image Razer.
Il propose un lecteur de cartes, de nombreuses prises USB-C et USB-A — dont une capable de fournir 20 W —, une sortie audio, une prise USB dédiée aux récepteurs sans fil, une sortie HDMI, une sortie DisplayPort et une prise Ethernet. C'est peut-être son seul défaut : Razer s'obstine à intégrer une puce qui se limite à 1 Gb/s quand les solutions capables d'atteindre 2,5, 5 ou même 10 Gb/s existent. Mais pour le reste, c'est un modèle très complet, pratique pour une installation fixe.
Avec macOS Tahoe, Spotlight n’est plus seulement un lanceur d’applications et de fichiers, mais un véritable couteau suisse capable d’exécuter des actions. Comme Launchbar, Alfred, Raycast et bien d’autres utilitaires du genre, il est aussi capable de conserver l’historique de votre presse-papiers. Ou, du moins, il sera capable de le faire une fois que vous lui en aurez donné la permission.
Image MacGeneration.
Ne soyez pas étonné si la rubrique Presse-papiers de Spotlight, qui apparait avec quatre coups de ← ou le raccourci ⌘4 dans le champ de recherche, est vide. Au fil des bêtas de macOS Tahoe, vous avez probablement raté le message rappelant à juste titre que le presse-papiers pouvait contenir « des informations personnelles et sensibles ». Même si des applications comme les gestionnaires de mots de passe peuvent utiliser un presse-papiers privé, qui n’est pas indexé par Spotlight, vous pouvez copier tout à fait volontairement des informations parfaitement confidentielles.
Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.
Voilà pourquoi cette fonctionnalité n’est pas activée par défaut dans la version finale de macOS Tahoe. Vous serez explicitement invité à le faire lors de votre première ouverture de la rubrique Presse-papiers. Si vous l’avez déjà activé, mais que vous souhaitez finalement revenir sur votre décision, rendez-vous dans la rubrique Spotlight des Réglages système pour désactiver l’option Recherche dans le presse-papiers.
Amazon propose régulièrement de petites réductions sur le Mac mini M4, mais le pendant italien du vendeur va un peu plus moins avec une remise de 15 % sur une configuration plutôt homogène.
Le Mac mini avec le processeur M4, 24 Go de RAM et 512 Go de SSD est affiché à 1 048 € qui deviendront 1 038 € une fois la TVA ajustée et les frais de port inclus (livraison entre le 22 et 24). En France, Apple vend cette configuration 1 199 € (+161 €) et Amazon France le met actuellement à prix.
Mac mini M4. Image Apple.
Pour compléter, on peut ajouter l'écran Studio Display avec le pied offrant simplement l'inclinaison de l'écran, Amazon Italie le vend 1 549 € soit 1 541 € au final (+208 € chez Apple en France). C'est un bon écran, mais il y a d'autres solutions, de 4K à 6K, plus abordables pour seconder un Mac mini.
En fonction des régions, il existe deux variantes d’iPhone 17 Pro : l’une sans lecteur de carte SIM physique, mais équipée d’une batterie plus grande, et l’autre avec un lecteur SIM classique… mais une batterie environ 5 % plus petite. Il faut noter que l’iPhone Air est uniquement proposé avec de l’eSIM.
En France, Apple a tranché : les iPhone 17 Pro vendus officiellement sont ceux avec lecteur SIM. Apple n'a pas souhaité donner le choix à l'utilisateur, sans doute notamment pour des raisons de logistique. Mais on imagine qu'assez prochainement, des vendeurs tiers ne manqueront pas d'importer des iPhone 17 Pro dépourvus de lecteur physique. Cela pourrait même être un argument de vente.
Quoi qu’il en soit, l’avenir semble écrit : tôt ou tard, tous les iPhone basculeront vers une solution 100 % eSIM. Les opérateurs s’y préparent déjà, même si certains freinent encore des quatre fers, ce qui explique sans doute pourquoi Apple est encore dans cet entre-deux.
Apple ne vous laisse pas le choix, mais nous, on vous le donne. Si vous aviez à choisir, quel type d'iPhone 17 Pro achèteriez-vous ?
Entre 3,3 et 4,2 GHz, la bande C forme le cœur des réseaux 5G. Ces fréquences moyennes offrent un parfait compromis entre la couverture, plus étendue avec des fréquences plus basses, et la vitesse, plus rapide avec des fréquences plus hautes. La bande entre 3,3 et 3,8 GHz a été attribuée de longue date aux quatre opérateurs de téléphonie mobile, mais il restait encore à régler la question de la bande entre 3,8 et 4,2 GHz. La réponse devrait arriver avant la fin de l’année, mais vous ne l’apprécierez probablement pas.
Selon la définition officielle de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), la bande C s’étend de 4 à 8 GHz, mais dans le domaine des télécommunications, elle commence dans le spectre sans licence autour de 3,3 GHz et s’arrête où commence le Wi-Fi à 5 GHz. Autrement dit, la bande C recouvre les deux grandes bandes centrales formant le « cœur » des réseaux 5G, la bande n77 (entre 3,3 et 4,2 GHz) et la bande n79 (entre 4,4 et 5 GHz).
Les opérateurs américains et japonais utilisent l’ensemble de la bande n77, qui rejoint des usages déjà bien établis, comme le service CBRS sans licence à 3,5 GHz. Les opérateurs européens et asiatiques utilisent surtout la partie inférieure de la bande n77, la bande n78, entre 3,3 et 3,8 GHz. Cela ne veut pas dire que les fréquences plus élevées ne seront pas utilisées dans nos contrées — le spectre radio est trop précieux pour que l’on se permette d’en gâcher une partie.
Sauf que les usagers professionnels et industriels, qui se contentent d’une bande à 2,6 GHz depuis 2019, réclament leur part du gâteau. La consultation menée l’hiver dernier par l’Arcep a fait ressortir le besoin de libérer ces fréquences moyennes pour des réseaux de « 5G privée ». Sans même parler du réseau de la SNCF, que l’on pourrait qualifier sans peine de « cinquième opérateur » français, les réseaux mobiles professionnels (RMP) sont légion.
Certains services de l’État, des hôpitaux, des collectivités locales et de grands centres industriels utilisent déjà des réseaux privés. Les « acteurs industriels ou logisticiens, “verticaux” des secteurs de l’énergie, de la santé, ou encore de la ville intelligente », pour reprendre la liste des organisations qui peuvent participer à l’expérimentation ouverte par l’Arcep, veulent profiter de réseaux privés plus rapides.
Au cours d’une intervention à l’Université de la transition numérique des territoires, rapportée par Allo Forfait, Laure de La Raudière a confirmé que la bande entre 3,8 et 4,2 GHz serait autorisée à l’échelle européenne d’ici à la mi-octobre. La présidente de l’Arcep a beaucoup insisté sur les usages des collectivités locales, mais dans le Limousin, l’Île-de-France et la Provence, cette bande est déjà saturée par les stations de base des services fixes par satellite.
Il n’y a pas que le système sur puce des iPhone 17 qui gagne en vitesse, la recharge filaire s’accélère elle aussi. Pour tous les modèles précédents, Apple annonçait au mieux jusqu’à 50 % de charge en 30 minutes avec un adaptateur secteur 20 W. Les iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max atteignent, eux, ce seuil en seulement 20 minutes, à condition d’utiliser un chargeur d’au moins 40 W — et un câble USB-C, cela va sans dire. C'est donc 10, voire 15 minutes de moins à passer à côté de la prise pour retrouver une batterie à moitié remplie.
Le nouvel adaptateur secteur dynamique d'Apple.
Apple recommande pour cela son nouvel adaptateur adaptateur secteur dynamique 40 W avec puissance maximale de 60 W, sauf que celui-ci n’est pas encore disponible en Europe. Sur les fiches techniques des iPhone 17, la marque indique simplement qu’un adaptateur de 40 W ou plus est nécessaire, mais dans les notes de bas de page, elle précise que ses mesures ont été faites avec son nouvel accessoire.
D’où un petit doute (qui n’a pas été levé par les premiers tests) qui nous habite encore : tous les chargeurs tiers de 40 W permettent-ils réellement d’atteindre la vitesse maximale ? Le nouvel adaptateur dynamique de Cupertino ne fonctionne en effet pas totalement comme les autres. C’est l'un des tout premiers à gérer le protocole USB PB 3.2 AVS, qui négocie différemment la charge (Google en commercialise un similaire depuis peu). Nous tenterons d’obtenir une réponse officielle ou de le vérifier par nos propres tests et nous mettrons à jour cet article en conséquence.
Quoi qu’il en soit, grâce à la loi européenne sur le chargeur unique qui oblige Apple à livrer des détails, on sait quelles puissances maximales sont acceptées, ce qui permet de diriger son choix. L’iPhone 17 n’accepte pas plus de 29 W, le 17 Pro 35 W et le 17 Pro Max 42 W. Inutile donc d’acheter un chargeur 100 W en pensant que ça ira plus vite, un chargeur de 40 W est a priori suffisant.
Les puissances minimales et maximales annoncées par Apple. Image Apple/iGeneration.Les puissances minimales et maximales annoncées par Apple. Image Apple/iGeneration.
Le cas de l’iPhone Air est différent. Apple annonce jusqu’à 50 % de charge en 30 minutes avec un adaptateur 20 W, soit la même chose que la plupart des iPhone précédents. Et selon la déclaration transmise à Bruxelles, il ne supporte pas plus de 18 W.