Plusieurs promotions sont en compétition sur les Apple Watch Ultra 2 et, pour le coup, elles concernent aussi la version noire du boitier en titane, lancée à l'automne dernier.
Chez Boulanger, qui s'est mis à des réductions permanentes, il y a toujours des modèles (titane naturel) à 789 € au lieu des 899 € de l'Apple Store. C'est déjà une bonne remise. Chez Amazon, les prix sont descendus à 799 € sur plusieurs variantes comme celles-ci en titane naturel et bracelet Boucle Trail bleu, titane noir avec un Boucle Alpine Vert ou avec le bracelet Océan. Ce n'est pas exhaustif.
Image Amazon.
La palme du meilleur prix revient à la Fnac qui cumule ce tarif promotionnel de 799 € avec une opération pour les adhérents Fnac+. À raison de 10 € reversés sur la cagnotte pour chaque tranche de 100 €, on peut récupérer 70 € (qui doivent être dépensés sous 30 jours). Les boitiers en titane noir sont de la partie, tel celui-ci avec un bracelet Boucle Trail ou cet autre, plus cher à 899 € (et 80 € rétrocédés) du fait de son bracelet Milanais.
Quelle télécommande utilisez-vous avec votre Apple TV ? La question peut paraitre surprenante étant donné que le boîtier vient toujours accompagné d’une zappette, mais vous préférez peut-être en utiliser une autre. Les anciennes télécommandes de Cupertino peuvent toujours servir avec les Apple TV récentes, même s’il faut faire une croix sur Siri — mais est-ce un mal ?
De gauche à droite : Apple Remote blanche, Apple Remote aluminium, Siri Remote de 1re génération (et sa seconde version avec un cercle blanc autour du bouton Menu), Siri Remote de 2e génération et Siri Remote de 3e génération (USB-C).
Si aucune télécommande Apple n’a trouvé grâce à vos yeux, vous avez peut-être opté pour un modèle très différent. Depuis des années, Apple autorise ses partenaires à livrer des zappettes spéciales à leurs clients. Cela a commencé avec Salt en Suisse et s’est poursuivi avec Free en France, notamment. On trouve ces télécommandes tierces conçues spécifiquement pour l’Apple TV chez certains revendeurs.
Une nouvelle application iPhone illicite est passée entre les mailles du filet d’Apple. Contrairement à ce que son nom et sa description indiquent, KayakTime n’est pas une application destinée aux passionnés de kayak. Après l’installation, cette app révèle un service de streaming illégal.
Application KayakTime. Image iGeneration.
Ce n’est pas la première fois, ni sûrement la dernière, qu’une application de piratage parvient à se faufiler sur l’App Store. Ces derniers mois, nous avions repéré entre autres Univer Note, Micros Habits ou Salan Rice qui renfermaient le même contenu illicite. Mais cette fois, KayakTime est carrément parvenu à devenir l’application gratuite la plus téléchargée de l’App Store, sans que cela n’alerte l’équipe de validation. Maintenant qu’elle est médiatisée, ses heures sont comptées.
Nous avions mené une petite expérience avec deux anciennes applications pirates. Au moment de leur présence sur l’App Store, nous avions signalé à Apple Micros Habits et Univer Note en utilisant le formulaire dédié. Nous avons reçu une réponse près de trois mois plus tard. Les deux apps avaient été supprimées entre temps du fait de leur médiatisation.
Près de trois mois après notre signalement, Apple se penche sur le cas d’une application pirate (déjà retirée de l’App Store depuis des semaines). Image iGeneration.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Alors qu’il vient tout juste d’avoir 18 ans, l’iPhone s’encanaille avec sa première application pornographique. C’est la boutique alternative Alt Store qui lui a fait ce drôle de cadeau et ça ne plait pas du tout à Apple. Cette application est-elle un véritable scandale, comme s’en émeut Apple ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, Apple a lancé une nouvelle application iPhone plutôt inattendue, un projet de lunettes connectées aurait été abandonné à Cupertino et les forfaits mobiles avec plein de data sont remis en question par une agence gouvernementale.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez-la directement dans ce lecteur :
Alors que Mistral AI a présenté une nouvelle app dédiée à son chatbot sobrement appelé « Le Chat », voilà qu’une nouvelle fera plaisir aux fans d’intelligence artificielle aux couleurs locales.
Free annonce que dès le 10 février, ses abonnés (que ce soit le forfait à 20 € comme celui à 2 €) pourront profiter de 12 mois d’accès gratuit à la version Pro, normalement proposée à 17,99 € par mois. Cette version déverrouille l’accès à un nombre illimité de requêtes (dans la limite du raisonnable), au dernier modèle de langage en date, ainsi qu’à la possibilité de limiter le partage de données avec le bot et un accès à une assistance personnalisée.
Une telle annonce peut surprendre de prime abord, mais la proximité de Xavier Niel avec Mistral AI permet d’en comprendre la logique : le patron de Free fait partie des plus gros investisseurs de la start-up, ayant dès l’origine investi dans l’entreprise.
Si vous êtes tentés par l’aventure gratuite proposée par l’opérateur, faites toutefois attention à un détail : une fois la gratuité de 12 mois passée, il faudra songer à vous désinscrire vous-même de l’offre, sans quoi elle vous sera ensuite facturée au tarif en vigueur.
Alors que de nombreux pays ont déjà mis le réseau d’Elon Musk sous une certaine surveillance, voire même l’ont interdit temporairement avant de rouvrir les vannes comme au Brésil, la France par l’intermédiaire d’une plainte du député Eric Bothorel a ouvert une enquête sur le réseau X, comme le rapporte Numérama.
Je vois passer plusieurs publications qui évoquent « les auteurs du fonctionnement faussé de l’algorithme de recommandation du STAD du réseau X » . J’ai saisi par courrier simple le parquet cyber J3 à ce sujet le 12 Janvier dernier. pic.twitter.com/Qgh3yMIEGD
Selon le député, de nombreuses voix s’élèvent pour signaler une manipulation de l’algorithme du réseau social, qui permettrait de mettre en avant certains contenus plutôt que d’autres, sans préciser plus avant le type de contenu en question.
Reste que les accusations paraissent sérieuses, étant donné que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête contre le réseau social, mettant sa section J3 spécialisée dans la cybercriminalité sur le sujet. Si le délit s’avère confirmé, les contrevenants pourraient encourir une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.
Mais au-delà des risques pour les personnes physiques s’adonnant à ce petit jeu, le réseau social lui-même en tant que personne morale pourrait encourir une peine allant jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires mondial voire, s’il multipliait les infractions au DSA, se retrouver interdit en France et dans l’Union européenne.
Il est à noter que ce n’est pas la seule action en cours dans l’UE, la commission européenne elle-même ayant lancé une enquête sur X, notamment sur les comptes certifiés qui n’en ont que le nom.
Il faut dire que celle-ci promet d’être chargée en nouveautés : elle devrait entre autres étrenner une version améliorée de Siri, lui permettant de tenir compte des informations personnelles comme l’heure d’arrivée du vol d’un membre de la famille, de répondre dans le contexte de ce qui se trouve affiché à l’écran, ou encore une meilleure intégration dans les apps tierces. Mais surtout, elle devrait aussi amener la compatibilité avec de nouvelles langues, dont le français.
Est-ce à dire qu’Apple Intelligence sera enfin disponible à partir de la première beta d’iOS 18.4 en Union européenne ? Rien n’est moins sûr, les vannes devant être officiellement ouvertes en avril, Apple pourrait limiter les fonctions disponibles dans les différentes versions mises à disposition du public jusqu’à la release officielle.
Toujours est-il que selon MacRumors la première beta d’iOS 18.4 devrait arriver tout prochainement, si ce n’est la semaine prochaine avec l’iPhone SE4, au moins la semaine suivante.
Alors qu’il avait rejoint Apple en 2016, Andrew Aude avait fait les gros titres en 2023 pour avoir été viré après avoir divulgué de nombreuses informations sur les projets en cours de la pomme, au cours d’échanges par SMS sur plus de 10 000 messages avec plusieurs journalistes.
Il paraissait bien plus satisfait de ses méfaits avant d’être pincé... Capture Apple.
Apple a bien entendu porté plainte par la même occasion, et si le procès a bien eu lieu, il n’a pas été au bout. Cupertino et son ex-ingénieur ont trouvé un terrain d’entente, et même si les détails de l’accord sont inconnus, une chose a été rendue publique : les excuses de l’ex-employé, ici rapportées par MacRumors. Dans un long post sur X, le repenti bat ainsi sa coulpe :
J’ai passé environ huit ans en tant qu’ingénieur logiciel chez Apple. Durant tout ce temps, j’ai eu accès à des dossiers contenant des informations sensibles sur l’entreprise, incluant certains produits ou certaines fonctions à venir. Mais plutôt que de les garder secrètes, j’ai fait l’erreur de partager ces informations avec des journalistes traitant de l’actualité de l’entreprise. Je ne l’ai pas réalisé sur le moment, mais ce fut une profonde et coûteuse erreur. Des centaines de relations professionnelles que j’ai passé des années à construire ont été ruinées. Et ce qui fut une belle carrière comme ingénieur logiciel a déraillé, et il sera maintenant très difficile de la reconstruire. Faire fuiter ces informations n’en valait pas le coup. Je présente mes sincères excuses à mes anciens collègues qui non seulement ont travaillé sans répit sur les projets d’Apple, mais ont tout aussi durement travaillé à les garder secrets. Ils méritent mieux.
Sincères ou non, ces excuses ont un mérite : mettre en garde ceux qui seraient tentés de suivre le chemin de la fuite, tel que suivi par Andrew Aude. Car si le grand public a oublié son nom avec les années, il y a fort à parier que le petit monde de la Silicon Valley, lui, l’a gardé bien au chaud dans la liste noire des personnes à ne jamais embaucher...
Le monde GNU/Linux, et plus particulièrement le développement du noyau, n'est pas vraiment un domaine tranquille. De façon assez régulière, la liste de diffusion dédiée au développement de la partie la plus importante du système d'exploitation sert de défouloir à certains et Linus Torvalds (le taulier de la liste et le créateur de Linux) n'est pas connu pour sa diplomatie. Le dernier drama en date est lié à l'intégration de code en Rust (un langage de programmation relativement récent, finalisé il y a une grosse dizaine d'années) dans un noyau qui contient essentiellement du C (nettement plus ancien). Nous n'allons pas nous étendre sur les discussions entre les développeurs (cet article de The Register offre un bon résumé) mais sur un cas particulier, celui d'Hector Martin.
La liste de diffusion ressemble parfois à une cour de récréation et Linus Torvalds n'est pas connu pour sa patience ni sa diplomatie.
Ce développeur est assez connu, tout du moins pour ceux qui suivent l'actualité d'Asahi Linux, une distribution GNU/Linux pensée pour les Mac Apple Silicon. Hector Martin est en effet un des développeurs les plus visibles d'Asahi Linux. Et il a malheureusement annoncé dans un message de la liste de diffusion qu'il allait arrêter de travailler sur le développement du noyau, comme l'indique Phoronix. Martin serait en effet pour une intégration de Rust dans le noyau, d'autres développeurs historiques seraient contre, et les discussions un peu trop enflammées ont fini par fatiguer le développeur, qui a décidé de laisser tomber son travail sur cette section précise.
Il devrait continuer à travailler sur Asahi Linux, mais dans une optique downstream plutôt qu'upstream comme actuellement. Pour résumer rapidement, du code upstream (amont) (typiquement dans le noyau) va être employé par toutes les distributions en aval (downstream). Une modification dans le noyau va donc se retrouver dans la majorité des distributions. A contrario, du code downstream ne va pas nécessairement l'être. Dans le cas d'Asahi Linux, les modifications effectuées dans le code de la distribution sont livrées aux utilisateurs, mais ne se retrouvent pas nécessairement dans toutes les autres distributions.
Ce mouvement de la part d'Hector Martin (qui a visiblement abandonné Mastodon dans la foulée) risque donc de ralentir le développement des distributions GNU/Linux pour les Mac Apple Silicon, à cause de querelles d'ego.
Apple continue à recycler les vieilles gloires de l'App Store avec Apple Arcade, dans une démarche qui ressemble un peu à celles des développeurs de jeux vidéo qui proposent des remake modernes. Cette fois, c'est un excellent jeu qui débarque dans Apple Arcade : Doodle Jump 2+.
C'est Doodle Jump 2. Mais sans les pubs.
Nous pouvons reprendre la description que nous en avions faite en 2020, lors de sa sortie : « sauter le plus haut possible avec un petit bonhomme vert ». La principale différence entre la version 2 (toujours disponible), le premier volet et cette version 2+ vient du modèle économique. Le premier était à l'époque un jeu payant (une autre époque, et ce n'est plus le cas), le second reposait sur les publicités avec une dîme à payer pour supprimer ces dernières — 5,5 € en 2020, 3 € en 2025 — et le dernier en date repose sur un abonnement à Apple Arcade, facturé 7 € par mois. La bonne nouvelle, c'est que tous les mécanismes horripilants et les achats in-app ne sont pas présents sur Apple Arcade, ce qui améliore très nettement l'expérience ludique. Et comme Doodle Jump 2 est un excellent jeu au départ, cette version 2+ est encore meilleure.
Suite à une plainte de la SCPP (société civile des producteurs phonographiques), plusieurs outils en ligne devraient être bloqués assez rapidement par la justice. Il s'agit de plusieurs sites qui permettent de télécharger illégalement des vidéos et de la musique, mais aussi — plus étonnant — des sites qui permettent de télécharger la piste audio d'une vidéo YouTube et de la convertir en MP3.
Un exemple de site de ce type.
Les quelques sites de ce type qui sont cités dans la décision de justice permettent de récupérer de la musique en local, sans les publicités (par exemple) qui peuvent apparaître sur YouTube. C'est une solution parfois employée pour ceux qui ne disposent pas d'un abonnement à un service de streaming ou pour ceux qui veulent garder une trace de certains fichiers1. Il faut rappeler que ce n'est pas la première fois que la justice est employée pour tenter de bloquer des outils de ce type : les majors avaient tenté de bloquer l'accès au dépôt GitHub de youtube-dl, un outil open source qui permet de télécharger une vidéo YouTube en local (et donc sa piste audio) sans passer par des sites dédiés.
La décision du tribunal judiciaire de Paris date du 30 janvier 2025 et les opérateurs principaux — Free, SFR, Orange et Bouygues Telecom — vont donc devoir bloquer les différents sites dans les quinze jours.
Certaines rumeurs indiquent même qu'il existe encore des personnes qui utilisent un baladeur numérique. ↩︎
Pebble est bel et bien de retour. Le mois dernier, Google a mis en ligne le code source de cette montre connectée présentée il y a maintenant 13 ans. À peine quelques jours plus tard, son créateur Eric Migicovsky a publié un billet de blog montrant qu’il s’est d’ores et déjà mis à la tâche. Il a notamment partagé une image laissant apercevoir Pebble OS tournant sur du nouveau matériel.
Eric Migicovsky explique travailler sur un chipset Bluetooth 5.4 (nRF52840). C’est déjà une belle avancée étant donné que celui-ci prend en charge le Bluetooth Low Energy, le NFC, Thread et Zigbee. En comparaison, le Pebble original ne disposait que de Bluetooth 4.0 et affichait deux fois moins de RAM.
En plus d’Eric Migicovsky, une petite équipe travaille à la création d’une nouvelle montre. L’objectif est de proposer un accessoire à écran E ink avec une bonne autonomie, mais aussi bidouillable tout en disposant d’une interface utilisateur simple. « Il s'agira d'une Pebble, presque identique à celle dont vous vous souvenez, sauf qu'elle sera dotée d'un logiciel libre que vous pourrez modifier et améliorer vous-même », a-t-il déclaré. Le développeur a précisé s’envoler pour Shenzhen dès la semaine prochaine afin de trouver des sous-traitants et mettre sur pied ce nouveau projet.
Le billet de blog donne quelques détails pour les fans voulant filer un coup de main et développer pour PebbleOS, dont le code est désormais trouvable sur GitHub. Si le projet vous intéresse, le site RePebble permet d’être tenu au courant des futures avancées et d’un éventuel nouveau produit. Le blog d’Eric Migicovsky pourra également vous apporter quelques infos.
Attention si vous avez un vieux Mac : le Mac App Store ne fonctionne visiblement plus sur Mojave (macOS 10.14) ou les versions plus anciennes, comme High Sierra et Sierra. Ce problème a été identifié par le développeur Michael Tsai, qui indique qu’il est apparu vers le 24 janvier. Selon des témoignages partagés sur les forums d’Apple, ouvrir l’application affiche un message d’erreur.
« Une erreur inattendue s'est produite lors de la connexion. Les données n'ont pas pu être lues, car elles ne sont pas dans le bon format », indique le message. D’après les témoignages, les problèmes sont divers et varient selon la version du système. Certains peuvent accéder à la boutique, mais ne peuvent rien acheter, là où d’autres ont vu certains éléments de l’interface disparaître ou se retrouvent face à des messages d’erreur.
Pour Michael Tsai, le souci serait apparu en même temps qu’un changement dans la gestion des certificats intermédiaires de signature de reçus du Mac App Store. Apple a imposé la prise en charge d’un nouvel algorithme, dont la mise en place a été actée le 24 janvier. Les différentes plaintes ont commencé à fleurir quelques jours plus tard.
C’est un sacré problème pour les utilisateurs de vieux Mac, qui ne peuvent certes plus télécharger de nouvelles apps, mais qui sont aussi dans l’impossibilité de mettre à jour celles déjà installées ou de récupérer leurs achats antérieurs. Les mises à jour système ont pendant longtemps été distribuées sur le Mac App Store. Certains installeurs peuvent être téléchargés directement depuis le site d’Apple.
Le gouvernement britannique veut la peau du chiffrement de bout en bout. Selon le Washington Post, Apple aurait reçu pour ordre de créer une porte dérobée permettant d’accéder au contenu chiffré de tous les utilisateurs d’iCloud. Cette demande ne concerne pas la possibilité d’accéder à des comptes spécifiques : le régulateur aurait exigé l’accès à n’importe quel fichier chiffré envoyé sur iCloud par n’importe quel utilisateur à travers le monde, britannique ou non. Si elle cède à cette pression, Cupertino n’aurait même pas le droit de prévenir ses clients que leur service n’est plus entièrement sécurisé.
Crédit : Alex Ware, Unsplash
Plus précisément, le gouvernement aurait envoyé un « avis de capacité technique » basé sur la loi britannique de 2016 de l’Investigatory Powers Act visant à étendre le pouvoir des agences de renseignement locales. Sur le principe, les acteurs ayant reçu une telle demande n’ont même pas le droit de la révéler publiquement. Ils ne disposent pas non plus de moyens de jouer la montre grâce à une procédure d’appel.
La demande était sur la table depuis un moment. « Il n'y a aucune raison pour que le gouvernement britannique ait le pouvoir de décider si les citoyens du monde entier peuvent profiter des avantages prouvés en matière de sécurité qui découlent du chiffrement de bout en bout », avait déclaré Apple au parlement britannique en mars 2024 lors d’un entretien sur le sujet.
Le chiffrement de bout en bout des sauvegardes iCloud a été mis en place fin 2022 via iOS 16.2. Celui-ci n’est pas activé par défaut étant donné qu’Apple n’a pas les clefs de déchiffrement : l’utilisateur perd ses données s’il venait à oublier son mot de passe iCloud. Les utilisateurs peuvent également chiffrer leur photothèque et leurs notes.
Le Washington Post s’attend à ce qu’Apple se contente de désactiver la sauvegarde chiffrée au Royaume-Uni. Cependant, cela ne répondrait qu’à une partie du problème étant donné que le gouvernement britannique demande aussi un accès aux données d’utilisateurs d’autres pays. On peut imaginer qu’Apple fera (ou a fait) appel, les coûts liés à ce changement étant potentiellement élevés.
Cela fait des années que le gouvernement britannique veut enterrer le chiffrement de bout en bout. En 2023, Apple s’était opposé à une loi visant à ouvrir les messageries chiffrées à la recherche de contenu pédopornographique. Le service de renseignements britannique demandait un « accès exceptionnel » en 2020, tandis qu’un projet de loi cherchant à casser le chiffrement avait été déposé dès 2015.
Wacom, le fabricant de tablettes graphiques le plus connu, a visiblement une nouvelle gamme d'appareils prévue pour le début de cette année. En effet, la FCC — un organisme américain qui doit valider les périphériques qui émettent des ondes — a validé plusieurs tablettes à la fin de l'année 2024, mais elles ne sont pas encore disponibles.
Le manuel, les photos et les diverses informations techniques ne seront disponibles qu'à partir du 25 février 2025 (on peut donc s'attendre à une sortie avant cette date), mais il est assez facile de deviner les produits. Il y a d'abord trois modèles notés PTK470, 670 et 870, qui sont a priori des modèles qui vont succéder aux Intuos Pro Small (PTH460), Medium (PTH660) et Large (PTH860). Les spécifications ne sont pas connues, mais on reste sur du Bluetooth LE pour les communications. Les trois tablettes ont été validées par la FCC vers le 10 octobre 2024, comme le note Wacom et ma pomme.
La position de l'étiquette de la prochaine Intuos Pro Medium.
Le dernier produit est probablement une tablette de la famille Cintiq 16. Elle porte en effet le nom de code DTK168, alors que l'actuelle est la DTK166. On peut noter la présence d'une prise HDMI, d'USB-C et du Pro Pen 3 de la marque. Elle a été validée plus tardivement (12 décembre 2024) et il n'y a pas de date pour la sortie, les informations actuellement confidentielles seront disponibles 180 jours après la mise en ligne.
L’appli Google pour iOS a désormais un mode nuit automatique. Un ingénieur de l’entreprise a confirmé la bonne nouvelle dans un post sur X où il montre qu’un nouveau bouton a été ajouté à l’app : celui-ci va créer un mode sombre assombrissant la page, même sur les sites qui n’en proposent pas. La fonction était jusqu'à présent réservée aux testeurs du « Search Labs », mais est maintenant accessible à tous pour peu que vous preniez le temps de mettre à jour votre app.
Ici avec le site de Bloomberg, qui n’a pas de mode nuit natif.
Cette nouveauté est à aller chercher dans le menu « … » à droite de la barre d’URL : un bouton apparaît quand le téléphone est en mode sombre. Si cela fonctionne globalement bien, Google prévient que la qualité peut varier selon les sites. Les domaines ayant déjà un mode sombre intégré utiliseront celui-ci. On aurait aimé un peu plus de marge de manœuvre pour créer une liste d’exceptions sur d’éventuels sites avec des artefacts, mais c’est un bon début.
La nouveauté est pour le moment réservée à l’app Google et n’est pas disponible sur Chrome. C’est un ajout pratique que l’on aimerait bien voir arriver sur Safari. En attendant qu’Apple propose quelque chose de similaire, deux extensions permettent d’obtenir le même résultat. Noir est facturée 4 € sur iOS et 5 € sur Mac, quand Dark Reader coûte 6 € en achat unique.
dosdude1, plus habitué à la mise à jour de la RAM ou des SSD des Mac, propose une vidéo étonnante : la mise à jour de la RAM (oui, encore) d'un autoradio. C'est un modèle issu d'une Honda Accord du milieu des années 2010, qui fonctionne sous Android. La raison de cette mise à jour est simple : l'appareil n'intègre que 1 Go de RAM et cette quantité de RAM un peu faible peut provoquer des plantages de CarPlay et d'applications un peu lourdes. Dans la vidéo d'environ 45 minutes, il présente rapidement l'autoradio et se lance ensuite dans la mise à jour. Après avoir remplacé les puces de RAM, l'autoradio a démarré… mais toujours en indiquant 1 Go de RAM. Il a fallu modifier le firmware (et déplacer quelques résistances sur la carte mère) pour réellement activer la mémoire, mais la manipulation a fonctionné, ce qui devrait permettre d'éviter les plantages de CarPlay. La mémoire libre au démarrage passe en effet d'environ 200 Mo à à peu près 1,2 Go.
Leica continue à s'attaquer à l'iPhone, après une application photo dédiée sur abonnement (Leica LUX). Cette fois, la société allemande propose une poignée MagSafe pour amener une prise en main un peu ergonomique à l'iPhone. La poignée LUX Grip se fixe à l'iPhone en MagSafe (un iPhone 12 est donc obligatoire, a minima) et communique en Bluetooth avec le smartphone.
La poignée en action. Image Leica.
Elle est équipée d'une batterie rechargeable en USB-C et (surtout) d'un bouton de déclenchement mécanique à deux étapes. Elle propose aussi un pas de vis pour la fixer sur un trépied. La poignée ne fonctionne qu'avec l'application LUX et elle est vendue à un prix très Leica : 330 $.
La poignée permet différentes positions. Image Leica.
La marque propose aussi une pochette de transport pour la poignée qui intègre un emplacement pour un AirTag, une bonne idée. Elle est vendue 60 $.
Grosse mise à jour pour LibreOffice, la suite bureautique libre qui a adopté une nouvelle numérotation calendaire depuis l’année dernière. LibreOffice 25.2 (pour février 2025, donc) bénéficie d’améliorations dans tous les domaines. Sur Mac en particulier, tous les documents peuvent maintenant être prévisualisés avec Coup d’œil (Quick Look).
Dans le Finder, après avoir sélectionné un document, un appui sur la barre Espace affiche un aperçu du fichier. Cet aperçu est également disponible directement avec certaines présentations du Finder (mode colonne ou galerie). En fait, on pouvait déjà faire un Coup d’œil sur les fichiers texte .odt car macOS les gère nativement, mais pas sur le reste. LibreOffice 25.2 ajoute une extension pour tous les autres types de document (.ods, .odp, .odg…).
Sans prise en charge de Coup d’œil à gauche, avec à droite. Image MacGeneration.
D’après nos premiers essais, là où Coup d’œil se contentait d’afficher une icône générique, on a maintenant un aperçu du document… mais cet aperçu est très étriqué. On voit seulement une petite partie du document en basse résolution. On est loin des aperçus fidèles disponibles pour les PDF ou les documents .pages. La prise en charge de Coup d’œil est peut-être amenée à s’améliorer.
Sans prise en charge de Coup d’œil à gauche, avec à droite. Image MacGeneration.
Cette nouvelle fonctionnalité devrait être activée par défaut après l’installation de la mise à jour. Si elle ne l’est pas, rendez-vous ici pour activer les extensions correspondantes : Réglages Système > Général > Ouverture et extensions > Coup d’œil > LibreOffice.
À part cela, LibreOffice 25.2 comprend des dizaines d’améliorations en matière d’interface, d’interopérabilité, d’accessibilité ou encore de fonctionnalités. Une nouvelle fonction permet notamment de supprimer toutes les données personnelles associées à un document (nom de l’auteur, heure de l’édition…).
Si vous cherchez une Apple Watch à bon prix, Amazon Italie est une bonne option : la plateforme propose ce matin des ristournes sur la récente Series 10 ainsi que sur la version SE 2. Cette version d’entrée de gamme avec boîtier 40 mm est vendue 200,59 € chez nos voisins italiens. Cela représente 49 € d’économisés par rapport à ce qu’en demande l’Apple Store, sachant que la livraison est incluse dans le prix. L’accessoire est disponible avec un bracelet Sport en taille S/M ou M/L. Si vous voulez un boîtier 44 mm, il vous faudra débourser 230,12 € pour le même modèle également proposé en deux tailles de bracelet. Notons que les tarifs évoluent entre la fiche produit et le panier le temps d’ajuster la TVA française.
Apple Watch SE de 2e génération. Image WatchGeneration
Et l’Apple Watch Series 10 ? La version 42 mm est affichée à 377,67 €, ici aussi en noir avec un bracelet Sport. La déclinaison 46 mm revient de son côté à 397,37 € au lieu de 479 €. Cela représente respectivement 71,39 € et 81,63 € de moins que les tarifs officiels français. Différents coloris sont proposés pour les deux : on peut la trouver en finition Lumière stellaire, avec une boucle Sport, un bracelet bleu… Pensez à vérifier que la taille du boîtier et du bracelet correspondent bien avant de valider votre panier.
Il est possible de commander avec votre compte Amazon français. Les différents produits sont vendus et expédiés par Amazon Italie. La livraison est généralement annoncée sous moins d’une semaine.
Avec la montée en flèche du télétravail, la question de la sécurité des données est sur toutes les lèvres des professionnels. Travailler à distance signifie souvent se connecter à des réseaux peu sécurisés et exposer ses informations sensibles à des risques que l'on préfère éviter. Heureusement, il existe une solution efficace : le VPN !
Et tout justement, ExpressVPN se distingue particulièrement en matière de sécurité pour les télétravailleurs, offrant une promotion séduisante avec 4 mois gratuits et une réduction de 61 %. Pour un peu moins de 5 € par mois, et pour 28 mois, c'est une affaire qui ne se refuse pas.
De plus, chaque abonnement inclut une eSIM 5 Go gratuite de holiday.com et une garantie de remboursement de 30 jours.
Sécurité des données et télétravail, un enjeu majeur
Lorsque vous travaillez à distance, vous êtes souvent amené à utiliser des réseaux publics ou partagés, qui peuvent être des cibles faciles pour les cybercriminels. Un VPN crée un tunnel sécurisé entre votre appareil et Internet, chiffrant toutes les données qui transitent. En gros, même si quelqu'un arrive à intercepter vos données, il ne pourra pas les lire.
ExpressVPN utilise justement un chiffrement de niveau militaire pour sécuriser vos informations. Que vous travailliez sur un projet confidentiel, accédiez à des données sensibles ou communiquiez avec vos collègues, vous pouvez être serein : vos données restent protégées des regards indiscrets.
Des connexions réseau sécurisées
Outre la protection des données, un VPN comme ExpressVPN sécurise également vos connexions réseau. C'est particulièrement crucial lorsque vous utilisez des réseaux Wi-Fi publics, que ce soit dans un café, un hôtel ou un aéroport. Ces réseaux non sécurisés sont des terrains de chasse pour les pirates informatiques.
Avec ExpressVPN, toutes vos connexions sont chiffrées, empêchant les cybercriminels de voler vos informations personnelles telles que vos identifiants de connexion, mots de passe ou données bancaires. Vous pouvez ainsi travailler sereinement, même loin de chez vous.
Anonymat et protection de la vie privée au rendez-vous
En plus de sécuriser vos données et vos connexions, un VPN protège aussi votre vie privée en masquant votre adresse IP. Cela empêche les sites web et services en ligne de suivre vos activités et de collecter des informations sur vous.
Pour les professionnels, cela signifie que vous pouvez mener des recherches sensibles ou accéder à des données confidentielles sans crainte d'être surveillé.
ExpressVPN va plus loin avec une politique stricte de non-conservation des logs. En gros, ils ne gardent aucune trace de vos activités en ligne, garantissant ainsi votre anonymat total.
Accès aux ressources professionnelles
Le télétravail nécessite souvent d'accéder à des ressources professionnelles hébergées sur des serveurs sécurisés. Un VPN vous permet d'accéder à ces ressources en toute sécurité, même à des milliers de kilomètres de votre bureau.
ExpressVPN offre une connexion rapide et stable, essentielle pour maintenir votre productivité.
Vous pouvez également contourner les restrictions géographiques et accéder aux ressources professionnelles depuis n'importe où dans le monde. C'est particulièrement utile pour les entreprises avec des bureaux ou des clients à l'international.
La promotion ExpressVPN à ne pas manquer
ExpressVPN ne se contente pas de protéger vos données et votre vie privée, il propose également une offre exclusive pour les télétravailleurs.
Pour 136,31 € TTC pour 28 mois (soit une réduction de 61 %), vous bénéficiez de 4 mois gratuits et d'une eSIM 5GB offerte par holiday.com. L'abonnement se renouvelle chaque année pour assurer une protection continue. Et si vous n'êtes pas satisfait, ExpressVPN offre une garantie de remboursement de 30 jours.
Si vous n’avez pas assez de ChatGPT, Poe, Claude ou Deepseek sur votre iPhone, bonne nouvelle : les Français de Mistral viennent eux aussi de lancer leur app iOS. Baptisée Le Chat, celle-ci permet de papoter avec le chatbot depuis une app native et sans avoir à passer par son navigateur. Le programme est proposé sur iOS comme Android.
L’app fonctionne sans compte, mais l’utilisateur est rapidement invité à s'en créer un pour accéder à certaines fonctions, comme l’envoi de documents. En plus des discussions habituelles, le modèle peut également chercher sur le net ou générer des images. L’app a été optimisée pour iPhone et iPad, mais ne tourne pas sur visionOS ou sur les Mac M1 (il faudra passer par le site web). Elle a l’avantage de fonctionner sur des appareils anciens, étant donné qu’elle ne demande qu’iOS 15.1.
S’il n’est pas nécessaire de sortir la carte bleue pour l’utiliser, Mistral propose un abonnement à 17,99 € (le site indique 14,99 €, mais les prix sont hors taxes) par mois pour accéder à quelques fonctions en plus, comme un nombre de messages illimité ou la possibilité de désactiver le partage de ses données. Notons que les étudiants peuvent en profiter pour 5 € par mois.
La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a publié son projet pour le changement à venir des heures creuses en France. On savait que ce programme introduit dans les années 1960 allait changer, cette publication donne quelques détails supplémentaires, sans tout dévoiler. Il faut dire qu’il n’y aura pas qu’un seul programme pour tous les clients français, loin de là : comme c’est le cas aujourd’hui et d’autant plus à l’avenir, les horaires où l’électricité est moins chère varieront localement, en fonction de la production et de la demande des environs.
Quelques règles communes ont toutefois été définies. L’objectif est d’adapter le concept à une époque où les énergies renouvelables sont de plus en plus courantes et où les usages évoluent, la CRE citant notamment le développement du télétravail pour justifier le changement. Un gros bloc d’heures creuses la nuit n’a plus forcément de sens et à l’inverse, l’après-midi est une période de forte production l’été grâce à l’énergie solaire. De ce fait, la commission a défini deux périodes où les huit heures creuses quotidiennes ne pourront plus être placées : de 7 h à 10 h puis de 17 h à 20 h en hiver, et de 7 h à 9 h puis de 18 h à 23 h en été.
Ce graphique présente les périodes où on pourra garder des heures creuses (vert) et celles où il ne sera plus possible d’en avoir (bleu). Tous les clients qui ont des heures creuses sur les périodes bleues devront changer. Image CRE.
Si vous avez actuellement des heures creuses sur ces périodes interdites, vous aurez forcément un changement de votre planning. Pas de panique toutefois, la progression ne se fera pas du jour au lendemain et elle sera même très progressive. Les premiers changements débuteront en novembre 2025 et ils s’étaleront jusqu’à la fin de l’année 2027, plus de deux ans pour basculer les millions de foyers concernés. Chaque foyer sera prévenu par son fournisseur d’énergie (ils recevront l’information six mois avant le changement et sont tenus de prévenir leurs clients au minimum un mois avant) et la modification sera effectuée à distance pour tous ceux qui ont un compteur Linky.
La CRE précise que ces changements vont concerner 11 millions de foyers en France hexagonale (la Corse et les DOM-TOM sont gérés différemment). Seuls ceux qui sont abonnés à une offre avec l’option heures creuses et qui ont des horaires sur les périodes où elles ne sont plus autorisées seront touchés, ce qui exclut de fait la majorité des foyers. Environ 40 % ont opté pour les heures creuses, les 60 % de foyers restants ont soit un tarif dit Base (où le prix du kWh est fixe toute la journée), soit un abonnement spécifique qui prévoit un tarif différent le week-end ou encore des heures « super creuses ». Les foyers avec l’option Tempo sont dans cette catégorie aussi et à ce titre, ils ne seront pas concernés et conserveront un unique bloc nocturne, de 22 h à 6 h.
Sur les 14,5 millions de foyers abonnés aux heures creuses « classiques », 3,5 millions ont un programme d’heures creuses qui correspond à la nouvelle grille et aucun changement ne sera nécessaire. Pour une partie d’entre eux, les heures creuses resteront même uniquement la nuit, car elles sont toutes contenues dans la période autorisée. Tous les autres auront un changement avec découpage des heures creuses et l’ajout d’un bloc de deux à trois heures entre 11 et 17 h.
La CRE a choisi de conserver cinq heures creuses la nuit, notamment pour permettre aux propriétaires de voitures électriques de charger suffisamment pour le lendemain. Image CRE.
La CRE a publié une foire aux questions destinée aux particuliers et qui évoque les deux appareils qu’on alimente le plus facilement en heures creuses : le chauffe-eau et une voiture électrique. Pour le premier, les contacteurs heures creuses qu’on installe en général en même temps que l’appareil s’adapteront automatiquement puisqu’ils récupèrent l’information fournie par le Linky. Le chauffe-eau travaillera deux fois par jour au lieu d’une seule comme aujourd’hui, mais bénéficiera des mêmes huit heures de chauffe, cela ne devrait ainsi rien changer.
Pour la voiture, c’est un petit peu plus compliqué, car tout dépend du modèle et de la vitesse de charge. Dans le pire des cas, avec une prise standard et une charge à 8A (le maximum autorisé dans ce scénario), on récupérera environ 9 kWh en cinq heures, ce qui serait suffisant pour rouler à la louche 50 à 70 km avec ma voiture, très efficiente. Si cela ne suffit pas, la commission ne peut que le reconnaître dans sa FAQ, il faudra investir : une simple prise renforcée peut permettre de doubler la puissance de charge et suffira probablement pour la majorité des usages quotidiens. Sinon, une borne pourrait en effet devenir obligatoire, là où huit heures de charge nocturne pouvaient suffire.
Une fois ce premier changement terminé, la CRE envisage de modifier de nouveau les règles en ajoutant davantage d’heures creuses dans la journée, voire en augmentant le nombre d’heures creuses par jour. Cela dépendra de l’évolution de la production électrique, mais si le solaire occupe une place de plus en plus importante dans le mix français, ce serait logique que l’électricité soit la plus abondante et ainsi la moins chère au cœur de la journée et non plus en pleine nuit. Le changement n’aurait pas lieu avant 2028 au plus tôt, alors on a le temps de voir venir et surtout, pour la majorité des foyers concernés, de s’habituer aux heures creuses dans la journée.
Sonos avait imaginé une petite enceinte MagSafe pour l'iPhone avant de finalement abandonner l'idée. D'après les images vues par The Verge, les prototypes de cet accessoire faisaient penser à l'ancienne batterie MagSafe d'Apple, en plus épais.
Il y a déjà de tels produits sur le marché, comme le BoomCan de Scosche ou le D3 Liddle Speaker, tous deux vendus une vingtaine de dollars. À l'instar de ces accessoires, Sonos aurait utilisé le Bluetooth pour le conduit audio (le MagSafe n'étant pas prévu pour) plutôt qu'une liaison Wi-Fi trop gourmande pour la batterie.
La BoomCan de Scosche. Image Amazon.
Sonos imaginait exploiter les technologies audio de la société Mayht (qu'elle a achetée) et qui ont trouvé à s'exprimer dans la nouvelle barre de son Arc Ultra. Cette petite enceinte aurait pu se distinguer des autres produits similaires, pas chers, avec une qualité audio supérieure.
Le projet a été finalement rangé dans un tiroir, du fait d'obstacles techniques, d'un potentiel commercial jugé discutable et d'une cible de clients trop étroite (on peut supposer que le prix aurait été dans les niveaux élevés de Sonos).
Le nouvel iPhone SE, de quatrième génération, pourrait être lancé la semaine prochaine, prévient Mark Gurman. Son entrée sur scène pourrait être assez simple, précédée d'un simple communiqué de presse. Le téléphone serait commercialisé plus tard dans le mois.
iPhone 14. Image iGeneration.
Aux États-Unis, les stocks de l’actuel SE auraient fondu, signe possible d'un renouvellement imminent. En Europe, le SE n'est plus vendu chez Apple depuis la fin de l'année du fait de son absence de port USB-C. La place est encore chaude.
Ce nouvel SE (le journaliste de Bloomberg n'emploie pas le nom de 16E qui a circulé) pourrait avoir été conçu sur la base d'un design d'iPhone 14 (Face ID se généralisant désormais dans la gamme des iPhone) mais avec un seul objectif au dos et équipé d'un processeur A18.
La vraie grande nouveauté pourrait être à l'intérieur, avec l'utilisation pour la première fois d'un modem cellulaire développé par Apple et visant, à terme, à déloger ceux de Qualcomm. La principale inconnue est son placement tarifaire.
D’autres produits pourraient suivre prochainement. Mark Gurman note que les stocks d’iPad Air et de MacBook Air sont en baisse dans certains Apple Store. Une révision de ses deux appareils est attendue pour ce début d’année. Ils gagneraient chacun une puce M4.
Les musiciens connaissent tous le MIDI, une norme qui permet de transmettre des informations entre des instruments et des périphériques (comme des ordinateurs), apparue en 1983. La version 2.0 de cette norme, officialisée en 2020, va être prise en charge dans une prochaine version de Windows 11, alors que macOS, iOS ou Android (depuis la version 15) acceptent déjà la norme.
Dans son post de présentation, Microsoft explique que le MIDI 2.0 va être totalement pris en charge, ce qui est le cas avec macOS depuis macOS Ventura. Le pilote ne provient pas directement de chez Microsoft, mais a été conçu par AMEI (Association of Musical Electronics Industry, une société japonaise).
Le MIDI 2.0 a amené de nombreuses nouveautés, qui améliorent largement le protocole série des années 80. La principale est que le MIDI 2.0 est bidirectionnel : avec la version classique du MIDI, deux câbles sont nécessaires pour la connexion, un en entrée et un en sortie. Le MIDI 2.0 est bidirectionnel, ce qui simplifie largement la mise en place. Au lieu des grosses prises DIN 5 (parfois remplacées par du Bluetooth ou de l'USB), le MIDI 2.0 se base généralement sur de l'USB (d'autres technologies sont possibles), avec une latence plus faible, la possibilité de prendre en charge bien plus d'instruments et une configuration plus simple grâce à des fichiers JSON. Le MIDI 2.0 reste compatible avec l'ancienne norme MIDI, étant donné le grand nombre d'instruments et de périphériques compatibles.
Alors que tout le monde attend avec impatience la première beta d’iOS 18.4, d’autant plus en Union européenne où nous devrions possiblement voir arriver Apple Intelligence pour la première fois, Il semble qu’une autre mise à jour, mineure celle-ci, devrait apparaître sous peu.
C’est en effet 9to5Mac qui a fait cette découverte, retrouvant dans les logs de leur site des visiteurs utilisant une version 18.3.1 du système d’exploitation d’Apple, alors qu’il n’est pas encore sorti ni même mentionné officiellement.
Si cette version semble donc sur le point d’être proposée au téléchargement elle devrait, comme iOS 18.2.1, n’être qu’une correction de bugs apparus avec iOS 18.3.
S’il n’a pas pour habitude de rester discret, Xavier Niel a plusieurs fois surpris par sa capacité à investir dans des projets naissants, ou de petites start-ups françaises qui peinaient à éclore. Depuis 2023, il a monté avec Eric Schmidt (ancien patron de Google) et Rodolphe Saadé (patron de CMA-CGM) un laboratoire dédié à l’intelligence artificielle et aux moteurs conversationnels. Chacun a versé 100 millions d'euros au pot, afin de démarrer le laboratoire.
Meet Hibiki, our simultaneous speech-to-speech translation model, currently supporting ➡️ . Hibiki produces spoken and text translations of the input speech in real-time, while preserving the speaker’s voice and optimally adapting its pace based on the semantic content of the… pic.twitter.com/JOmCcC5vji
L’idée a été présentée à Station-F le 17 novembre 2023 par les trois protagonistes, entourés des six premiers développeurs à faire partie de l’aventure, nommée Kyutai, comme le présentait Numérama. Il a fallu quasiment un an pour voir apparaître les premiers fruits du projet, avec Moshi, un moteur conversationnel quasi-instantané, pouvant interagir avec les humains par reconnaissance vocale et donnant ses réponses de toute voix. Si les résultats sont là dans leur globalité, le moteur cependant quelques soucis, pouvant entrer dans une boucle où il semble se répondre à lui-même.
Mais ce n’était que le premier élément. Kyutai présente maintenant Hibiki, qui promet des traductions instantanées. Si l’idée ne paraît pas nouvelle, elle rajoute cependant un détail qui peut avoir son importance, surtout pour les films et vidéos : elle reprend la voix de l’original pour donner la traduction, donnant l’impression que c’est la même personne qui parle dans votre langue.
Si d’autres ont pu proposer cette idée, c’est la première fois que celle-ci est combinée avec un moteur de traduction en temps réel. Il est proposé en deux versions, une hébergée dans le cloud, l’autre en local sur un smartphone. Des limitations sont cependant bien présentes pour le moment, le moteur se contentant de la traduction anglais/français, et à des extraits de 120 secondes. La présentation complète devrait intervenir durant le sommet de l’intelligence artificielle organisé par la France, les 10 et 11 février.
Cela fait maintenant plusieurs mois que Mark Gurman prédit l’arrivée d’un HomePod avec un écran au bout d’un bras articulé robotique, qui serait vendu autour des 1 000 dollars. Mais cette nouvelle entrée du blog d’Apple consacré au Machine Learning permet d’en voir les avancées, et les idées proposées, avec une vidéo illustrant les propos.
Les explications officielles d’Apple sur ses projets en cours étant plutôt rares, autant en profiter. La firme à la pomme est donc en train de développer un nouveau modèle utilisable avec les robots n’ayant pas pour objet de ressembler à un humain, le langage ELEGNT, ou Expressive and Functional Movement Design for Non-Antropomorphic Robot.
Le but de ce nouveau modèle est de faciliter les interactions avec les humains, donnant un sentiment de comportement naturel au robot, par des mouvements paraissant guidés par une réflexion humaine. Ainsi, le robot semble regarder par la fenêtre avant de répondre à la question « Quel temps fait-il ? », et fait la moue quand il comprend qu’il ne pourra pas faire une balade avec l’humain. De la même manière, on le voit ajuster au mieux l’angle de sa lumière pour aider l’humain à prendre une photo, ou encore rapprocher doucement la tasse pour lui faire comprendre qu’il devrait boire un peu plus. Dans un clin d'œil bien sympathique, le robot de développement rappelle la bouille de la lampe de Pixar, Luxo Jr.
Les développeurs du projet, Yuhan Hu, Peide Huang, Mouli Sivapurapu et Jian Zhang permettent de lever un coin du voile sur les idées d’Apple, et sur leurs possibles (probables ?) implications dans le futur proche des HomePod et de la gamme domotique de Cupertino. Et au vu des démonstrations, si la firme à la pomme est en retard sur l’intelligence artificielle ou la VR, il semble qu’elle tienne quelque chose d’intéressant avec ce projet.
Apple n'est pas la seule à tenter de raccrocher son assistant au train des nouvelles IA, Alexa, la camarade de Siri, traine aussi la patte, mais Amazon s'apprête à en dévoiler une large refonte.
Ce 26 février, Amazon tiendra une conférence de presse consacrée à Alexa, cela a été confirmé par l'organisateur, mais il n'en a pas dit plus et les cartons d'invitation ont enfoncé le clou. Le nouvel Alexa saura réagir à plusieurs requêtes émises d'une seule traite explique Reuters, il proposera aussi des agents. L'assistant saurait ainsi mener des actions ciblées, avec une certaine autonomie, sans attendre une commande de l'utilisateur.
Le 14 février, une réunion est prévue chez Amazon, pour donner le feu vert à une date de lancement. Dans un premier temps, seul un nombre limité d'utilisateurs aurait accès au nouvel Alexa, afin de le roder. Comme les autres nouvelles IA, il y a toujours le risque de le voir déraper.
Contrairement à une hypothèse formulée en juin dernier, Amazon ne ferait pas payer pour l'accès à cette nouvelle version. Ce qui pose la question de la manière dont il souhaite la monétiser, car l'absence de rentabilité d'Alexa est progressivement devenu un vrai problème chez Amazon. Alexa a trouvé sa place dans un vaste assortiment d'appareils électronique de toutes marques, mais son usage resterait confiné à des tâches basiques qui ne font pas sonner la caisse enregistreuse de son géniteur.
L'actuelle version, dite « Classic », d'Alexa continuerait d'être proposée, toutefois Amazon n'investirait plus dans de nouvelles fonctions. Son remplaçant devrait fonctionner avec les appareils déjà sortis, selon les sources de Reuters, qui ajoute :
Le nouvel Alexa est conçu pour mémoriser les préférences des clients afin de les aider à faire des recommandations de musique ou de restaurant et de permettre aux utilisateurs de lancer plusieurs requêtes en une seule fois, de sorte que, par exemple, on puisse modifier ultérieurement une commande de hamburgers avant qu'elle ne soit envoyée.
Amazon utiliserait, pour partie, les services d'Anthropic, le créateur de l'IA Claude, chez qui il a déjà investi 8 milliards de dollars pour l'aider à développer ses modèles. Apple s'est lancée dans la même aventure pour faire de Siri un interlocuteur plus habile et polyvalent, mais les fruits de ces développements pourraient n'être cueillis que l'année prochaine.
Pour fêter la fin de l'ADSL, qui commence à disparaître dans quelques communes françaises, Bouygues Telecom propose une offre plutôt intéressante si vous cochez les (nombreuses) cases : un remboursement d'un an d'abonnement à une offre Bbox must, soit 419,88 €.
L'offre est valable jusqu'au 16 février 2025, demande de prendre un abonnement Bbox must (ou Bbox Banque1) pour la première fois, mais nécessite surtout de résider dans une des différentes communes où l'ADSL est arrêté cette année. La liste des communes en question est disponible sur le site Internet de Bouygues Telecom. Une fois l'offre sélectionnée et validée, le remboursement doit être demandé sur le site de l'opérateur, qui indique que le remboursement de la première année d'abonnement sera effectué sous 8 semaines.
L'offre Bbox must. Image Bouygues Telecom.
L'offre Bbox must propose un débit descendant de 2 Gb/s, un débit montant de 900 Mb/s et est livrée avec un modem compatible Wi-Fi 6. L'abonnement est à 34,99 €/mois et comprend bien évidemment un décodeur TV et l'accès à la téléphonie. Si vous êtes dans une zone où l'offre est disponible, elle est donc plutôt intéressante.
La console Nvidia Shield n’est pas morte ! Sorti début 2015, le vénérable boîtier TV tournant sous Android vient de recevoir une mise à jour de firmware. Cette « Experience Upgrade 9.2 » est disponible pour la version standard et Pro de l’appareil. Si elle corrige principalement des bugs, elle ajoute également quelques fonctions.
La Nvidia Shield originale était livrée avec une manette. Image iGeneration.
La grosse nouveauté vient de la prise en charge du format audio Auro 3D en HDMI pour ceux ayant un décodeur compatible. Il s'agit d'un format audio qui permet un positionnement des objets dans l'espace avec notamment la présence de la « voix de Dieu », une enceinte placée en hauteur. L’option permettant de synchroniser le taux de rafraîchissement au contenu a été améliorée. Notons aussi que les paramètres du contrôle parental ont été traduits en français — une obligation légale — et se lance dès la mise à jour appliquée, tandis que la machine prend désormais mieux en charge les DAC USB.
L'Auro 3D, une des nouveautés. Image iGeneration.
De nombreux bugs ont été supprimés avec cette mise à jour, certains concernant des plantages au moment de changer le volume ou avec le service GeForce Now. Un bug où la télécommande « oublie » de sortir de veille a disparu, tout comme un autre lié au streaming avec Apple Music. La liste des nouveautés complète est disponible sur le site de NVIDIA. Attention toutefois, si vous avez un pied dans la domotique via Google : la mise à jour peut coincer avec Google Home, et il faudra rajouter le boîtier à votre compte après installation.
Le contrôle parental est mis en avant. Image iGeneration.
La Nvidia Shield est endurante grâce à sa puce Tegra X1, soit la même que dans la Nintendo Switch. Elle est initialement arrivée sous Android TV 5 avec une orientation forte vers les jeux vidéo (un peu abandonnée par la suite, même si GeForce Now reste mis en avant), et tourne désormais grâce à Android 11. Nvidia propose un suivi exemplaire avec des patchs qui continuent d’être livrés de manière régulière. La dernière grosse mouture d’Android date de novembre 2022, tandis qu’un correctif a été publié fin 2024.
Apple, en plus de mettre en ligne les pièces pour permettre à ses clients de réparer les derniers Mac équipés d'une puce M4, propose aussi une nouveauté que certains attendaient : la possibilité de commander n'importe quel module de mémoire flash pour les Mac mini M4 Pro.
Il est possible de commander n'importe quelle capacité. Image MacGeneration.
C'est un changement intéressant : si vous mettez le numéro de série d'un Mac Studio M1, par exemple, vous ne pourrez commander que le module avec la capacité choisie lors de l'achat. Dans le cas d'un Mac mini M4 Pro, a contrario, Apple propose toutes les capacités disponibles, de 512 Go à 8 To. C'est certes une bonne nouvelle, mais elle a un (gros) défaut : le prix.
Nous mettons SSD entre guillemets pour une bonne raison : Apple, pour rappel, intègre le contrôleur du SSD dans le système sur puce de l'ordinateur et les barrettes ne contiennent que de la mémoire flash, contrairement à un SSD M.2 standard. Et surtout, c'est le point le plus gênant, le prix est particulièrement élevé. Le module de 512 Go est facturé 435 €, celui de 1 To est à 581,28 €, la version 2 To vaut 968,81 €, celle de 4 To monte à 1 550,09 € et pour 8 To, il faudra débourser 2 712,66 €. Le prix est équivalent à celui facturé lors de la configuration du Mac, sans être totalement identique.
le module pour Mac mini M4 Pro. Image Apple.
Dans les faits, Apple rembourse aussi une partie du coût du module si vous renvoyez l'ancien… ce qui n'arrive évidemment que si vous remplacez un modèle par un autre de la même capacité. La facture descend de 48,44 € (soit 386,56 €) pour 512 Go, de 97,85 € (483,43 €) pour 1 To, 145,32 € (823,49 €) pour 2 To, 232,51 (1 317,58 €) pour 4 To et 406,9 € (2 035,76 €) pour 8 To.
Le SSD de 8 To est hors de prix.
Nous ne sommes pas allés au bout de la commande, mais le site semble bien permettre de commander n'importe quelle capacité, sans vérification sur la capacité d'origine du module. Il faut noter une vérification un peu étonnante : Apple impose d'aller lire le manuel de réparation avant l'achat, en demandant un code présent dans ce dernier.
Rien pour le Mac mini M4
De façon un peu étonnante, la manipulation ne fonctionne pas pour le Mac mini M4 standard. Sur ce modèle, seul le module de la même capacité que celle choisie au départ est disponible. Dans notre exemple, le module de 256 Go est proposé pour 386,56 € (289,67 € si vous renvoyez un SSD défectueux).
Sur le Mac mini M4, il y a moins de choix.
Il s'agit donc peut-être d'une erreur dans le cas du Mac mini M4 Pro, mais ce n'est pas certain. L'Apple Store en ligne propose par exemple de commander les modules pour le Mac Pro.
Bel exemple de créativité pour ce malware découvert par Kaspersky au sein d'apps iOS. Il utilise une fonction d'OCR développée par Google pour repérer certains contenus sensibles et les transmettre à des serveurs tiers.
Ce malware avait été précédemment croisé par la société ESET à l'intérieur d'applications Android et Windows. Fin 2024, sa présence a été confirmée pour la première fois au sein d'apps iOS d'apparence inoffensive. Son surnom, « SparkCat » découle du nom de la campagne de piratage conduite par ce composant logiciel niché au cœur des apps.
Son but est simple et la méthode est habile. Ce malware utilise une librairie de Google — ML Kit — qui contient plusieurs ressources pour identifier des contenus dans une image (code barre, objet, visage, texte, posture d'un sujet, etc). Cette trousse à outils est mise à profit pour analyser les images dans la bibliothèque photos de l'utilisateur — après que l'app ait obtenu l'autorisation d'y accéder via la demande standard d'iOS.
ComeCome, l'une des apps contenant le malware trouvé par Kaspersky.
Le malware s'intéresse aux captures d'écran car il est entrainé à détecter les phrases de récupération utilisée pour les portefeuilles de cryptomonnaies. Il peut en extraire le texte qu'il transmettra vers un serveur. Sa présence est a priori difficile à déceler et son fonctionnement ne diffère pas d'autres comportements classiques.
Kaspersky fait remonter à mars 2024 la mise en service de la version iOS de SparkCat. Ce malware a été trouvé dans une poignée d'apps gratuites aux fonctions variées mais grand public, comme la livraison de plats ou des fonctions d'IA.
Est-ce que leurs auteurs ont placé ce malware dans ces apps ou l'a-t-il été par le truchement d'autres acteurs qui fournissent des composants logiciels ou qui sont intervenus dans le développement ? Kaspersky n'a pas de réponse.
Parmi ces logiciels, certains sont tout à fait légitimes (tel ComeCome, cité plus haut et toujours en ligne sur Google Play), d'autres semblent n'exister que pour propager cet intrus. À la suite de la publication de cette découverte, Apple a retiré les apps identifiées sur sa boutique.
Après Amazon et Meta, c’est au tour de Google de revenir sur sa politique de diversité à l’embauche. Dans un mail envoyé à ses employés, Alphabet a annoncé qu’elle n’allait plus se fixer d’objectif de recrutement visant à améliorer la représentation au sein de son personnel. Comme l’a remarqué le Wall Street Journal, l’entreprise a également supprimé une phrase de son bilan financier annuel présente depuis 2021. Celle-ci assurait qu’Alphabet s’engageait « à intégrer la diversité, l'équité et l'inclusion dans tout ce que nous faisons et à développer une main-d'œuvre représentative des utilisateurs ».
Image iGen
Dans son mail, l’entreprise explique reconsidérer la publication d’un rapport annuel existant depuis 2014 mettant en avant la diversité dans ses rangs. Les subventions, formations et initiatives liées à ce sujet sont également réévaluées. Si elle fait une croix sur certains objectifs, Google affirme vouloir continuer d’investir et d’ouvrir des bureaux pour des équipes variées.
Google s'est toujours engagé à créer un lieu de travail où nous recrutons les meilleures personnes partout où nous opérons, où nous créons un environnement où tout le monde peut s'épanouir et où nous traitons tout le monde de manière équitable. C'est exactement ce que vous pouvez vous attendre à voir à l'avenir.
Depuis le retour de Donald Trump, de nombreux géants américains se sont alignés sur le point de vue des Conservateurs au sujet de la diversité. Meta est une de celle ayant fait le plus de bruit, Mark Zuckerberg ayant défendu « l’énergie masculine » en entreprise tout en revoyant la politique de discours haineux sur ses plateformes, où l’on peut désormais publier des propos injurieux sur les minorités et les personnes LGBT. La NASA, Amazon ou McDonalds ont eux aussi rétropédalé sur la question. De son côté, Apple s’est opposé à une proposition des actionnaires visant au démantèlement de son programme de Diversité, équité et inclusion.
Sur un autre registre, Google a également supprimé une ligne affirmant qu’elle n’utiliserait pas les intelligences artificielles comme des armes ou à des fins de surveillance. Sa page recensant ses grands principes sur le domaine déclare qu’elle s’efforcera « d'atténuer les résultats involontaires ou préjudiciables et d'éviter les préjugés injustes ».
Sérieusement concurrencé par Starlink depuis une poignée d’années, Orange procède à un changement tarifaire pour son accès à internet par satellite. Auparavant facturé 29,99 €/mois pendant six mois puis 49,99 €/mois, l’abonnement Satellite Orange avec Nordnet coûte désormais 39,99 €/mois sans engagement. Si le coût initial est donc plus élevé, l’offre devient avantageuse pour ceux qui restent abonnés plus d’un an.
Image Orange
Le reste ne change pas : il faut ajouter 35 € de frais d’activation ainsi que 15 € de frais de livraison, sans oublier le kit satellite à 299 €. Le coût de ce kit est pris en charge par l’État pour les personnes éligibles au dispositif Cohésion Numérique des Territoires. L’offre, opérée par Nordnet, la filiale de l'opérateur spécialisée dans le satellite, comprend un accès à internet jusqu’à 200 Mbit/s en réception et 15 Mbit/s en envoi. Une ligne téléphonique fixe est incluse.
En comparaison, l’offre résidentielle de Starlink coûte à partir de 40 €/mois, auxquels il faut ajouter 349 € pour l’antenne (en promo actuellement à 249 €), sans subvention possible. La latence est bien moins importante avec l’offre de l’acteur américain, du fait d’une connexion satellitaire très différente : le satellite Eutelsat Konnect VHTS utilisé par Orange est situé en orbite géostationnaire à plus de 35 000 km au-dessus de nos têtes, tandis que la société d'Elon Musk exploite des satellites bien moins haut (de 550 à 1 150 km).
Les AirTags peuvent être utilisés sur les lignes du groupe Lufthansa pour aider à localiser un bagage égaré. Dans un communiqué, le groupe cite les compagnies Lufthansa, SWISS, Austrian Airlines, Brussels Airlines et Eurowings pour lesquelles il devient possible de transmettre aux équipes au sol la position d'un AirTag glissé dans un bagage pour le retrouver.
Image Lufthansa.
Cette fonction de partage temporaire d'un emplacement auprès d'un tiers est apparue à la fin de l'année dernière avec iOS 18.2. Elle a été adoptée par une première vague de compagnies aériennes, parmi lesquelles figurait Lufthansa. Une compagnie peut ajouter dans son app un moyen de partager la localisation d'un AirTag lorsqu'un bagage manque à l'appel. Une info qui sera exploitée le temps de remettre la main sur la valise.
La balise d'Apple a rapidement trouvé son chemin dans les valises et sacs à dos en voyage, d'abord au grand dam des compagnies qui ont commencé par l'interdire. Mais l'usage a fait loi. Ce nouveau procédé n'est pas encore généralisé, cela se fait progressivement. Air France par exemple explique que les AirTags ne sont pas encore connectés à son système et chez EasyJet ce n'est pas différent, l'app orange n'a toujours pas cette fonction non plus.