↩ Accueil

Vue lecture

Treyarch le confirme, Call of Duty: Black Ops 7 maintient sa date de sortie

Malgré la vague de rumeurs qui a agité la communauté ces derniers jours, Call of Duty: Black Ops 7 ne subira finalement aucun changement de calendrier.

Le très attendu nouvel opus de la célèbre franchise de tir à la première personne paraîtra le 14 novembre 2025, comme initialement annoncé. Alors qu’un rapport récent laissait entendre une possible sortie anticipée, Treyarch a rapidement démenti ces informations, réaffirmant que le développement suit son cours et que le jeu est prêt à tenir son échéance. Une nouvelle qui rassure les fans, impatients de découvrir ce chapitre inédit de la saga Black Ops, prévu pour marquer un tournant dans l’histoire de la licence.

Dans son message, le studio a rappelé que le lancement n’était plus qu’à quelques semaines et en a profité pour annoncer la publication d’un nouveau dev talk ce 21 octobre, accompagné d’informations fraîches issues de la bêta multijoueur.

We're less than a month away from #BlackOps7's launch on Nov. 14!

Our newest Dev Talk drops today with more juicy MP updates coming out of the Beta. 🫡

— Treyarch (@Treyarch) October 21, 2025

Autre nouvelle rassurante pour les fans : le système RICOCHET Anti-Cheat a enregistré les meilleurs résultats de l’histoire de la franchise lors de cette phase de test. Selon Treyarch, 99 % des parties se sont déroulées sans triche, et les tricheurs détectés ont été bannis après moins de trois matchs. Un signal très positif pour une série souvent touchée par ce fléau, et qui espère offrir une expérience en ligne plus équitable lors du lancement officiel.

Call of Duty: Black Ops 7 sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.

Cet article Treyarch le confirme, Call of Duty: Black Ops 7 maintient sa date de sortie est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Un second Kirby Air Riders Direct aura lieu ce jeudi 23 octobre

Le second Kirby Air Riders Direct sera diffusé ce jeudi 23 octobre 2025 à 15h00 (heure française), avec Masahiro Sakurai aux commandes pour dévoiler de nouvelles fonctionnalités du jeu.

Nintendo poursuit sa campagne de communication autour de Kirby Air Riders. Après une première présentation complète et prometteuse, un second Nintendo Direct entièrement dédié au titre aura lieu ce jeudi 23 octobre à 15h00 (heure de Paris). Ce Kirby Air Riders Direct 2 sera animé par Masahiro Sakurai, producteur du jeu et créateur emblématique de Super Smash Bros.

La présentation durera environ 60 minutes et devrait offrir un aperçu plus approfondi des mécaniques de jeu, des modes disponibles, et des fonctionnalités multijoueur. Pour suivre ce nouvel événement, il suffira de se rendre ci-dessous :

Pour rappel, Kirby Air Riders sera disponible le 20 novembre 2025 exclusivement sur Nintendo Switch 2.

Cet article Un second Kirby Air Riders Direct aura lieu ce jeudi 23 octobre est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

La version physique de The Outer Worlds 2 nécessitera un téléchargement obligatoire de données sur PS5

Disponible simultanément sur tous les supports, The Outer Worlds 2 arrivera dans les étalages avec une version physique sur PS5. Mais comme pour la plupart des jeux édités par Microsoft, une mauvaise nouvelle attend les collectionneurs : une connexion Internet sera obligatoire pour lancer le jeu pour la première fois.

C’est une pratique de plus en plus courante dans l’industrie, et difficilement justifiable — surtout sur des consoles comme la PS5 et la Xbox Series XS. Malgré la capacité des disques Blu-ray à contenir jusqu’à 100 Go de données, les éditeurs continuent d’imposer une connexion pour finaliser l’installation. Après Indiana Jones et le Cercle Ancien et Doom: The Dark Ages, c’est au tour d’une nouvelle exclusivité de subir le même sort.

Lors de l’insertion du disque de The Outer Worlds 2 dans votre PlayStation 5, seuls 1,32 Go seront installés — bien insuffisant, comme vous vous en doutez. Il faudra donc impérativement passer par Internet pour compléter l’installation. L’espoir était pourtant permis après la sortie récente de Gears of War: Reloaded, qui proposait une version physique avec l’intégralité du mode solo sur le disque, et uniquement le multijoueur à télécharger.

The Outer Worlds 2 sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC le 29 octobre 2025.

Cet article La version physique de The Outer Worlds 2 nécessitera un téléchargement obligatoire de données sur PS5 est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

TEST Battlefield 6 : le retour aux sources tant attendu ?

Après un Battlefield 2042 décevant et plusieurs opus retraçant les deux premières guerres mondiales, les fans attendaient depuis plus de dix ans un véritable retour aux sources de la série Battlefield. À savoir : des guerres modernes, un multijoueur équilibré reposant sur les classes et une campagne sans artifices ni paillettes. Promis comme un renouveau fidèle aux attentes des joueurs, Battlefield 6 vient de sortir et, sans surprise, bat déjà tous les records. Mais cela signifie-t-il qu’il est exempt de défauts ? C’est ce que nous allons décortiquer.

Testé sur Xbox Series X grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Une aventure visuellement impressionnante, gâchée par une narration maladroite

Le contexte de Battlefield 6 se déroule dans un futur très proche. En 2028, le secrétaire général de l’OTAN est assassiné, provoquant le retrait de plusieurs pays de l’alliance, dont la France. La confiance envers l’organisation est ébranlée et nombre d’États se tournent vers une milice privée fraîchement créée pour assurer leur sécurité : la PAX Armata. Celle-ci grossit à vue d’œil, financée par des nations et des acteurs privés pour assurer leurs propres intérêts. Rapidement, elle s’équipe en fantassins, en armes lourdes et en matériel de pointe. La situation dégénère, et des conflits éclatent partout en Europe, en Afrique et sur le continent américain.

Après un Battlefield 2042 dépourvu de campagne, EA et DICE ont retenu la leçon et Battlefield 6 débarque avec une campagne d’une dizaine d’heures, nous faisant voyager autour de la Méditerranée, en Europe et au-delà. Alors que la PAX Armata a délibérément engagé les hostilités envers l’OTAN, on rejoint une escouade aguerrie des forces spéciales, chargée de la combattre sur tous les fronts. À la manière de supersoldats, cette unité d’élite accomplit l’impossible et, malheureusement, c’est sur cette sensation d’importance que ça coince dans l’intrigue. En effet, cette campagne tranche fortement avec celles des précédents opus : ici, malgré la diversité des théâtres de guerre, on incarne presque toujours la même escouade. Présentée comme un groupe d’élite, elle est chargée de défendre les intérêts de l’OTAN et de faire tomber la PAX Armata. Comme si l’issue de la guerre reposait uniquement sur quelques soldats. Alors que les anciens Battlefield mettaient en avant des héros ordinaires dont les actions changeaient le cours de l’histoire, cet épisode nous place dans la peau d’une équipe suréquipée, invincible et sans limites. Ce qui est tout bonnement irréaliste.

Capture d'écran Battlefield 6
Des environnements immersifs
Capture d'écran Battlefield 6
Ils n’ont pas lésiné sur les VFX

Cette nouvelle approche aurait pu fonctionner si elle avait bénéficié d’une narration plus cohérente. Malheureusement, le récit souffre d’un rythme précipité, d’enjeux mal définis et de rebondissements prévisibles. Pire encore, malgré un contexte évoquant une possible Troisième Guerre Mondiale, l’antagoniste principal manque de profondeur. Ses motivations relèvent plus de la querelle que de la tragédie géopolitique. Tout s’enchaîne trop vite, les personnages sont survolés, empêchant toute forme d’attachement. On note toutefois une attention bienvenue portée aux dialogues entre les membres de l’escouade durant les missions qui parviennent, tant bien que mal, à renforcer le contexte et la cohérence globale du récit. Le discours du jeu propose également une double lecture intéressante, volontaire ou involontaire, en écho à notre époque marquée par la montée des extrêmes et les tensions internationales.

La campagne propose plusieurs niveaux de difficulté. Nous avons opté pour le mode normal, qui s’est révélé plus simple que prévu. La faute à une IA souvent aux fraises : les ennemis n’hésitent pas à foncer dans la ligne de mire, à se découvrir inutilement ou à se réfugier… juste à côté de vous. Bien que la campagne ne permette pas le jeu en coopération ni en écran partagé, elle intègre un système d’ordres tactiques permettant de donner des instructions à son unité : lancer des fumigènes, attaquer une position ou réanimer un allié. Une bonne idée, certes, mais peu utile en mode normal tant la difficulté reste faible. En revanche, cette mécanique prend sans doute tout son sens dans les modes plus exigeants.

Capture d'écran Battlefield 6
Quelques véhicules dans la campagne
Capture d'écran Battlefield 6
Des IA aux fraises qui nous foncent dessus

Fort heureusement, la déception narrative est rapidement oubliée si on se concentre sur le spectacle visuel, qui lui en met plein la vue, aussi bien sur les effets spéciaux que dans les environnements visités. La campagne de Battlefield 6 nous fait voyager à travers de nombreux pays et décors : du palais égyptien au métro new-yorkais, chaque lieu regorge de détails convaincants. Le sound design est, lui aussi, exemplaire et renforce l’immersion : entre les tirs nourris, les déflagrations et les dialogues sous tension, la cacophonie du champ de bataille est parfaitement retranscrite.

Le retour de la formule multijoueur tant attendue

Après plusieurs épisodes centrés sur le XXᵉ siècle et un Battlefield 2042 à la fois en avance et en retard sur son temps, Battlefield 6 signe le grand retour des combats modernes. Le jeu apporte le retour des mécaniques qui ont fait le succès de la licence : des affrontements terrestres intenses, des bâtiments destructibles, des véhicules blindés et aériens, et surtout le retour du système de classes. De quoi ravir les vétérans de Battlefield 3 et Battlefield 4.

Outre une interface un peu trop chargée qui nuit à la lisibilité et à la compréhension globale, on retrouve très vite les quatre classes emblématiques de la série, avec quelques ajustements dans leurs rôles. Le soutien peut réanimer, l’assaut dispose désormais d’une échelle, la reconnaissance profite encore une fois du C4 et l’ingénieur reste fidèle à ses fonctions habituelles. Sauf pour certains modes spécifiques, toutes les classes ont accès à la majorité des armes, même si certains équipements demeurent exclusifs. Ainsi, la répartition de l’arsenal tend à uniformiser les classes, ce qui en rend certaines moins attrayantes comme l’assaut, par exemple, dont l’intérêt nous semble plus limité. Certains éléments supplémentaires (comme le lance-grenades) doivent être débloqués, mais la progression est assez longue. Cela peut sembler frustrant au premier abord, mais encourage finalement les joueurs à s’investir dans le développement de leurs classes et la réalisation de défis pour débloquer armes et accessoires.

Un level design cohérent
Des décors destructibles

Côté modes de jeu, on retrouve les classiques Ruée, Conquête, Percée, ainsi que Roi de la Colline, Domination et bien d’autres. Le mode portal signe aussi son grand retour pour des parties plus personnalisées. Les cartes sont vastes et variées, même si certaines limitations se font sentir, comme l’absence de map dédiée aux véhicules amphibies et nautiques ou les batailles aériennes encore de faible envergure. Ces ajouts devraient arriver avec les futures mises à jour, notamment le lancement de la saison 1, qui introduira également le très attendu mode Battle Royale. D’autres corrections devraient aussi survenir avec cette première mise à jour puisque le jeu n’est cependant pas exempt de bugs : pertes de son, déconnexions, menus figés… Rien de dramatique, mais des correctifs sont encore nécessaires.

Verdict

Battlefield 6 signe un véritable retour aux fondamentaux de la licence : le titre renoue avec les guerres modernes, les affrontements spectaculaires et surtout le système de classes qui avait fait la renommée de la série et supprimé au début de Battlefield 2042 avant d’être réintégré. Porté par une réalisation visuelle impressionnante et un sound design percutant, le jeu offre des batailles d’une grande intensité, capables de rappeler les plus belles heures de Battlefield 3 et 4. Cependant, tout n’est pas parfait : la campagne, bien que visuellement bluffante, souffre d’une écriture maladroite et d’une IA défaillante. En multijoueur, quelques bugs persistent et certaines classes manquent encore de caractère. Malgré ces écueils, Battlefield 6 marque un renouveau convaincant, à la fois spectaculaire, nerveux et fidèle à l’esprit originel de la saga. Après un Battlefield 2042 décevant, la rédemption est bien amorcée et nous avons hâte de découvrir le contenu des prochaines mises à jour.

Cet article TEST Battlefield 6 : le retour aux sources tant attendu ? est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

L’annonce de Starfield sur PS5, c’est (encore) pas pour tout de suite

Le portage de Starfield sur PlayStation 5 continue de faire couler beaucoup d’encre, mais les fans devront manifestement s’armer de patience. D’après un insider reconnu, l’annonce officielle ne devrait pas intervenir avant 2026.

Les rumeurs autour de l’arrivée du RPG spatial de Bethesda sur les consoles de Sony circulent depuis plusieurs mois maintenant. Initialement exclusif à Xbox et PC, le titre avait déjà été évoqué comme un futur candidat au portage multiplateforme, dans la lignée de la nouvelle stratégie de Microsoft. Des sources avaient affirmé dès 2024 que le jeu arriverait sur PS5, mais NateTheHate précise désormais que son annonce, d’abord prévue pour 2025, a été décalée d’un an.

Believe the announcement will be in 2026 unless plans change.

— NateTheHate2 (@NateTheHate2) October 20, 2025

Ce calendrier correspond à un rapport publié plus tôt dans l’année, évoquant une sortie sur PS5 au printemps 2026, accompagnée d’une grande extension. Ces mêmes sources évoquent même un portage sur la future Nintendo Switch 2, signe que Microsoft et Bethesda pourraient vouloir étendre leur univers bien au-delà de l’écosystème Xbox.

Si rien n’est encore officiel, tout indique que Starfield finira par atteindre la PS5. Reste à savoir si l’alunissage se fera en 2026 ou plus tardivement.

Cet article L’annonce de Starfield sur PS5, c’est (encore) pas pour tout de suite est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Final Fantasy IX : le remake tant attendu serait en suspens

Le rêve d’un remake de Final Fantasy IX semble s’éloigner de plus en plus. D’après de nouvelles informations rapportées par Insider Gaming, le projet serait désormais en pause, voire abandonné, après plusieurs mois d’incertitude autour de son développement.

C’est l’insider NateTheHate, reconnu pour la fiabilité de ses fuites dans l’industrie, qui a relancé les inquiétudes après avoir été interrogé par InsiderGaming. Il suppose que le projet est à l’arrêt et ignore si Square Enix compte le relancer. Ces propos confirment des rumeurs persistantes selon lesquelles le remake aurait rencontré de obstacles techniques et un manque de direction claire, au point de compromettre sa poursuite ce qui contraste fortement avec le développement puis le succès critique et commercial du Final Fantasy VII Remake.

Pourtant, tout laissait croire que le projet avançait. Au début de l’année, Square Enix avait célébré le 25ᵉ anniversaire du jeu original, avec un site commémoratif, de nouveaux visuels et même un vinyle collector. Ces initiatives avaient nourri l’espoir d’une annonce officielle, mais depuis, le silence radio règne.

Le projet figurait pourtant dans le célèbre leak Nvidia de 2021, dont la plupart des jeux listés se sont avérés réels, renforçant la crédibilité d’un remake de FFIX. Aujourd’hui, cependant, son avenir paraît plus incertain que jamais.

Cet article Final Fantasy IX : le remake tant attendu serait en suspens est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

TEST Ninja Gaiden 4 : un retour à double tranchant

Une décennie après Ninja Gaiden 3, la célèbre saga d’action signe enfin son grand retour. Avec son gameplay toujours aussi exigeant et brutal, Ninja Gaiden 4 remet les pendules à l’heure du ninja moderne. Mais derrière ses combats nerveux et sa mise en scène stylisée, ce come-back tant attendu parvient-il vraiment à renouer avec la légende ?

Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Ninja Guedin, le quatrième

Après plus de dix ans d’absence depuis Ninja Gaiden 3, la légendaire série d’action signe son grand retour avec Ninja Gaiden 4. Le jeu se déroule dans un Tokyo dystopique en proie au chaos, envahi par des forces démoniaques liées au Dark Dragon. Le joueur y incarne Yakumo, un jeune ninja du clan Raven, dont le destin croise celui de Ryu Hayabusa, héros emblématique de la saga, qu’il tient pour responsable de la chute de son clan. Développé conjointement par Team Ninja et PlatinumGames, le titre symbolise à la fois un hommage au passé et une relance ambitieuse pour une franchise mythique du jeu d’action. Sa sortie marque un tournant pour les fans et pour tous ceux qui attendent le retour d’un véritable défi à l’ancienne.

Yakumo, le nouveau héros de ce Ninja Gaiden 4

Ce nouvel opus introduit des mécaniques inédites, notamment la forme du Corbeau Sanglant, qui permet à Yakumo de manipuler le sang pour renforcer ses attaques, tout en conservant le gameplay nerveux et punitif propre à la série. Avec des affrontements toujours aussi intenses, une mise en scène modernisée et un monde plus sombre et dystopique, Ninja Gaiden 4 cherche à renouveler la formule sans trahir son héritage. Avec cet épisode, Platinum Games semble avoir voulu démontrer son expertise en la matière en faisant de Ninja Gaiden 4 une sorte de Best Of de ses différentes productions, en s’inspirant aussi bien de Bayonetta, Metal Gear Rising: Revengeance que d’Astral Chain.

Maître corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un katana

Le cœur du gameplay de Ninja Gaiden 4 reste fidèle à l’ADN de la série : un système de combat exigeant, nerveux, où chaque erreur peut potentiellement se payer cher. On y retrouve la fluidité et la brutalité caractéristiques de la licence, mais avec une profondeur modernisée. Le nouveau protagoniste, Yakumo, incarne cette évolution : rapide, acrobatique, et doté d’un arsenal sanglant centré sur le mode forme du Corbeau Sanglant, une transformation qui lui permet de canaliser le sang des ennemis pour déchaîner des attaques dévastatrices et briser les défenses adverses.

Les combats sont nerveux et jouissifs

Cette nouvelle mécanique s’intègre à un système déjà dense, où combos, parades et contres s’enchaînent avec une précision millimétrée. Les vétérans retrouveront les mouvements emblématiques comme l’Izuna Drop ou le démembrement, mais pourront désormais alterner les armes en plein combo et profiter d’une mobilité accrue grâce au grappin et aux courses murales. La structure des affrontements repose sur le timing, la lecture des patterns ennemis et la gestion du risque. Comme d’habitude dans Ninja Gaiden : chaque victoire se mérite.

Le système de marchand de Ninja Gaiden 4 prend une forme originale et parfaitement intégrée à l’univers du jeu. À intervalles réguliers, Yakumo croisera un écran interactif contrôlé à distance par sa coéquipière Umi, toujours accompagnée d’un corbeau aux yeux rouges annonçant l’arrivée de Tyran, un maître du clan du Corbeau. Par l’intermédiaire d’Umi, le joueur peut acheter des consommables, ou accepter des quêtes secondaires offrant des points, des objets ou des bonus à équiper une fois accomplies. Tyran, lui, remplit un rôle plus martial : il propose à Yakumo d’acquérir de nouvelles techniques et enchaînements, approfondissant ainsi la maîtrise du combat et la progression du personnage. Yakumo pourra aussi améliorer ses armes via un menu accessible par pression du bouton start à n’importe quel moment.

Certains combats de boss sont un vrai challenge

Malgré une offre alléchante sur le papier, le gameplay de Ninja Gaiden 4 n’est pas exempt de défauts. S’il faut reconnaître au titre une nervosité exemplaire et un véritable plaisir à découper ses adversaires dans des combats aussi sanglants que techniques, la formule finit par tourner en rond. Malgré la richesse apparente de ses mécaniques et la variété de ses combos, Yakumo ne manie en réalité que quatre armes principales tout au long de l’aventure, ce qui limite la diversité des approches. Le bestiaire, bien que visuellement réussi, manque également de renouvellement et les séquences d’action et de plateforme finissent par se répéter selon un schéma trop prévisible. Passées les cinq premières heures de jeu, intenses et grisantes, Ninja Gaiden 4 peine à surprendre, offrant une seconde moitié d’expérience plus routinière que transcendantale.

Ninja Gaiden (PS)4

Sur le plan technique, Ninja Gaiden 4 peine à impressionner. S’il se montre fluide et réactif en toutes circonstances, son moteur graphique trahit des origines un peu datées. Certains décors rappellent davantage un titre PS4, voire un remaster de jeu PS3, que la génération actuelle de consoles. Les textures manquent parfois de finesse, les environnements sont assez vides, et le character design, bien que cohérent avec l’univers de la série, manque de relief et de personnalité. Fort heureusement, la direction artistique parvient à sauver l’ensemble, grâce à des éclairages stylisés et une atmosphère urbaine et montagneuse poisseuse qui collent parfaitement à la tonalité sombre du récit.

Bien que relayé au second plan, Ryu Hayabusa est toujours de la partie

Ce sacrifice visuel a au moins le mérite d’assurer une expérience d’une fluidité exemplaire. Le jeu tourne sans accroc, sans crash ni chute de framerate, et peut même atteindre les 200Hz sur les écrans compatibles, offrant une réactivité redoutable en combat. En revanche, certaines cinématiques sont étrangement limitées à 30 fps, un choix qui crée une cassure perceptible avec la nervosité du gameplay et nuit légèrement à l’immersion. Malgré ces limites techniques, Ninja Gaiden 4 reste stable et plaisant à l’œil dans l’action, privilégiant la performance pure à la démonstration visuelle.

Le level design de Ninja Gaiden 4 marque une vraie évolution par rapport aux précédents volets. Moins linéaire, il offre des environnements plus ouverts et denses en contenu secondaire. Chaque niveau regorge d’activités annexes : purification de Purgatoires (des arènes de combat à vagues avec conditions particulières), affrontements optionnels contre des boss cachés et quêtes secondaires liées à Umi. Ces détours ne sont pas de simples à-côtés : ils enrichissent la progression, offrent des récompenses tangibles et encouragent l’exploration méthodique de chaque zone.

De nombreux secrets se dissimulent dans les recoins des cartes, certains accessibles uniquement après avoir débloqué des techniques spécifiques, ce qui pousse naturellement à la rejouabilité. Cette structure donne au jeu une dimension presque metroidvania, invitant le joueur à revenir dans les anciens niveaux pour en percer tous les mystères. Comptez environ dix heures pour boucler une première partie en difficulté normale, mais jusqu’à quinze (voire plus) pour ceux qui chercheront à tout découvrir, un bon équilibre entre densité de contenu et rythme d’action.

Vous allez rider, beaucoup rider

La bande-son de Ninja Gaiden 4 s’impose comme l’un des points forts du jeu. Mêlant sonorités électroniques, accents métal et nappes plus éthérées, elle accompagne parfaitement la nervosité des combats tout en soulignant la dimension mystique de l’univers. Certaines pistes chantées, notamment lors des secondes phases de boss, rappellent ouvertement l’approche de Metal Gear Rising: Revengeance et insufflent une énergie galvanisante aux affrontements. On y retrouve d’ailleurs le chanteur Victor Borba, déjà remarqué pour ses performances dans Devil May Cry 5 et Clair Obscur: Expedition 33, dont la voix puissante donne un vrai relief aux séquences d’action les plus intenses.

Le jeu propose un doublage intégral en anglais ou en japonais. Si les deux versions sont de bonne qualité, la version japonaise se distingue par un ton plus dramatique et une justesse d’interprétation qui colle bien à l’esprit de la série, malgré des timbres de voix parfois très stéréotypés. L’ensemble contribue à une expérience sonore immersive, rythmée et parfaitement en phase avec l’identité de Ninja Gaiden 4, entre modernité et héritage.

Verdict

Bien que Ninja Gaiden 4 ait été un réel plaisir à parcourir, on en ressort avec un sentiment mitigé. Passée une première moitié grisante, le jeu peine à se renouveler et sombre dans une répétitivité marquée, recyclant certains environnements, même quelques boss, là où l’on aurait espéré davantage d’ambition après plus de dix ans d’absence. Ce qui sauve véritablement l’expérience, c’est son gameplay nerveux, précis et jouissif, capable d’offrir un vrai défi tout en restant accessible grâce à plusieurs niveaux de difficulté bien pensés. Yakumo, nouveau visage de la série, s’avère intéressant mais ne parvient pas encore à éclipser l’aura et le charisme indélébile de Ryu Hayabusa. Ninja Gaiden 4 réussit son retour sur la scène de l’action pure, mais il lui manque ce supplément d’âme et de renouvellement qui aurait pu en faire un grand come-back. Reste à savoir si Yakumo deviendra réellement le nouveau héros de la franchise… ou simplement l’ombre de son illustre prédécesseur.

Cet article TEST Ninja Gaiden 4 : un retour à double tranchant est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

RUMEUR – un jeu Seigneur des Anneaux serait en développement, financé par l’ADIO

Selon certaines sources du site Insider Gaming, un nouveau jeu de la licence Le Seigneur des Anneaux serait actuellement en développement. Il serait en partie financé par l’Abu Dhabi Investment Office à hauteur de plusieurs millions de dollars. Plusieurs gros studios seraient impliqués dans ce projet qui devrait rivaliser avec Hogwarts Legacy.

Malgré l’échec catastrophique qu’est The Lord of the Rings: Gollum et les résultats timides de Tales of the Shire : un jeu Le Seigneur des Anneaux, l’univers de Tolkien n’a pas fini d’attirer les rêves et les projets de l’industrie du jeu vidéo. Selon ces sources, un accord pour réadapter le Seigneur des Anneaux sur PC et consoles serait en préparation depuis l’année dernière. La signature n’aurait pas encore eu lieu en raison du nombre d’acteurs ayant leur mot à dire sur ce sujet. Toutefois, une officialisation de cette nouvelle est prévue pour ces prochaines semaines.

En plus de l’ADIO, d’autres studios sont impliqués dans ce projet, comme Revenge et Embracer pour citer ceux connus actuellement. C’est bien ce dernier acteur qui détiendrait actuellement les droits de la propriété intellectuelle du Seigneur des Anneaux depuis 2022. Des droits qui ont été rachetés pour près de 400 millions de dollars pour rappel.

Aucun des deux studios contactés sur ce nouveau projet n’a souhaité répondre à ces interrogations. Les rumeurs précisent toutefois que le soutien financier de l’ADIO pourrait s’élever à environ 100 millions de dollars. Il a également été précisé que ce nouveau jeu vidéo Le Seigneur des Anneaux serait jouable à la troisième personne, conçu pour concurrencer Hogwarts Legacy. Voilà qui nous promet une aventure épique et de nombreuses heures exploration dans la Terre du Milieu.

Cet article RUMEUR – un jeu Seigneur des Anneaux serait en développement, financé par l’ADIO est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Xbox confirme le développement de la prochaine génération de consoles

La présidente de Xbox, Sarah Bond, a confirmé que les successeurs des consoles Series X et Series S sont déjà en développement. Tandis que la marque multiplie les initiatives pour étendre l’écosystème Xbox sur de nouveaux supports, elle prépare également sa prochaine génération de consoles de salon.

En pleine dynamique avec sa campagne This is an Xbox, Microsoft continue d’élargir son univers vidéoludique. Après être entré sur le marché du jeu portable grâce au ROG Xbox Ally X, la marque s’attaque désormais à un nouveau terrain : les véhicules connectés, via un partenariat avec LG. Une stratégie qui vise à rendre l’expérience Xbox accessible partout, au-delà du simple salon.

Cependant, cette diversification faisait naître une question chez les joueurs : Xbox prépare-t-elle encore de nouvelles consoles maison ? La réponse est désormais claire. Dans une interview accordée à Variety, Sarah Bond a confirmé que les successeurs des Xbox Series X et S sont bel et bien en développement, précisant que les équipes en sont déjà à la phase de prototypage et de design.

Enfin, Sarah Bond a évoqué une vague d’innovations à venir, allant de l’optimisation de l’expérience portable à l’élargissement du programme de compatibilité, avec pour objectif d’offrir plus de fonctionnalités, plus d’options et plus de jeux. Xbox confirme ainsi sa volonté de conjuguer innovation technologique et ouverture multiplateforme, tout en gardant un pied solide dans le développement de consoles de nouvelle génération. Cette nouvelle tentative sera-t-elle le renouveau de Xbox ou son ultime chant du cygne ?

Cet article Xbox confirme le développement de la prochaine génération de consoles est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

TEST Silent Hill f : Brouillard au Soleil Levant

Après plus de dix ans d’attente, Silent Hill sort enfin de son brouillard avec Silent Hill f, un épisode à part qui délaisse l’Amérique pour le Japon des années 1960. Entre renaissance et réinvention, le titre développé par NeoBards Entertainment revisite les codes du survival horror à travers une approche plus introspective, portée par l’esthétique dérangeante du mangaka Ryukishi07.

Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Retour dans la brume

Après plus d’une décennie de silence, la mythique licence d’horreur psychologique de Konami renaît enfin avec Silent Hill f. Développé par le studio taïwanais NeoBards Entertainment, cet épisode marque le grand retour de la série sur consoles et PC. L’action quitte la ville brumeuse emblématique des États-Unis pour se dérouler dans le Japon rural des années 1960, une époque et un décor inédits pour la franchise. On y incarne Hinako Shimizu, une lycéenne confrontée à la propagation d’un mal mystérieux transformant son environnement familier en cauchemar organique et surnaturel.

image de Silent Hill f
Hinako, une enfant à l’esprit torturé

Le scénario, signé Ryukishi07 (créateur des visual novels horrifiques Higurashi et Umineko), mêle horreur psychologique et tragédie intimiste. Porté par l’Unreal Engine 5, le jeu revisite l’identité visuelle et thématique de Silent Hill avec une esthétique japonaise profondément dérangeante. La musique du légendaire Akira Yamaoka parachève l’atmosphère poisseuse et mélancolique que les fans attendaient.

Ce nouvel opus symbolise aussi une forme de rédemption pour la série, longtemps laissée en sommeil après l’annulation du projet Silent Hills. Ce dernier devait être développé par Hideo Kojima et Guillermo del Toro, avec Norman Reedus en tête d’affiche, avant d’être brutalement stoppé en 2015 à la suite du conflit entre Kojima et Konami. L’épisode jouable P.T., véritable phénomène d’épouvante, en reste le seul vestige.

C’est Silent Hill ?

Le gameplay de Silent Hill f s’inscrit dans la tradition du survival horror tout en introduisant une dimension plus moderne et exigeante. Le joueur incarne Hinako Shimizu, une adolescente vulnérable plongée dans le Japon rural des années 1960, rongé par un mal surnaturel. L’expérience repose sur l’exploration, la résolution d’énigmes et la survie dans des environnements oppressants. Le jeu conserve l’ADN de la série : progression lente, gestion de ressources limitée et tension constante. L’atmosphère, soutenue par la direction artistique et le sound design, constitue l’un des piliers du gameplay : chaque couloir, chaque bruit devient source d’angoisse.

Cependant, le choix de quitter la ville emblématique de Silent Hill pour un décor japonais rend la filiation avec la série plus mystérieuse. Si l’on met de côté la présence du brouillard et quelques symboles récurrents, Silent Hill f semble parfois tenir davantage du spin-off conceptuel que de la véritable suite. Son univers, ses thèmes et sa mise en scène évoquent tout autant un Project Zero ou une nouvelle licence horrifique indépendante, qu’un épisode canonique de la franchise. Ce décalage narratif et esthétique intrigue, mais risque aussi de dérouter les puristes en quête d’un lien plus explicite avec la mythologie originelle de Silent Hill.

Souls Hill f

Les puzzles tiennent une place importante, renouant avec les origines de la saga. Variés, bien intégrés à l’univers et souvent symboliques, ils offrent un rythme différent et bienvenu entre deux séquences d’exploration. Le jeu propose d’ailleurs plusieurs niveaux de difficulté pour ces énigmes, permettant à chacun de trouver le bon équilibre entre réflexion et immersion. C’est dans ces moments calmes, où l’on tente de déchiffrer les secrets du village, que Silent Hill f rappelle le génie narratif et psychologique des premiers épisodes.

image de Silent Hill f
Silent Hill f s’inspire du Soulslike pour ses combats

Les combats, en revanche, divisent davantage. NeoBards a opté pour un système mêlant esquives, parades et lecture des patterns ennemis, rappelant les mécaniques d’un Soulslike. Si cette approche peut apporter une tension et une satisfaction réelle dans la maîtrise pour certains, elle tranche parfois trop avec la vulnérabilité du personnage principal. Certains joueurs y voient une modernisation bienvenue, d’autres une incohérence qui rompt la fragilité propre à Silent Hill. Les affrontements peuvent aussi souffrir d’un manque de variété avec de nombreux ennemis similaires, ainsi que d’une certaine rigidité dans les animations des personnages.

Malgré ces réserves, Silent Hill f réussit à offrir une expérience complète et cohérente dans son intention : faire ressentir la lente descente dans la folie. Sa boucle de gameplay (exploration, puzzle, combat, fuite) maintient une tension constante. L’équilibre entre action et horreur psychologique reste parfois instable, mais le jeu parvient à recréer cette atmosphère propre à la licence, où chaque pas dans le brouillard est une prise de risque. En ce sens, Silent Hill f ne révolutionne pas la formule, mais il la ravive avec une audace qui lui redonne sens et identité.

Une direction artistique maîtrisée malgré un Unreal Engine 5 capricieux

Mais derrière une esthétique réussie, la version PC montre rapidement des limitations techniques. Le titre souffre de stutters récurrents, provoquant de brèves saccades lors des premiers passages dans chaque zone. Même sur des configurations haut de gamme, certains joueurs rapportent des baisses de framerate et des micro-lags. Ces problèmes ne rendent pas le jeu injouable, mais nuisent à la fluidité et à l’immersion, surtout dans les séquences d’exploration lente où chaque détail visuel compte. Si NeoBards a déjà déployé plusieurs correctifs depuis la sortie, le jeu demeure encore instable sur certaines configurations.

image de Silent Hill f
L’ambiance reste globalement glauque

La bande-son de Silent Hill f marque le retour d’Akira Yamaoka, accompagné de nouveaux compositeurs comme Kensuke Inage. Ensemble, ils livrent une partition qui mêle influences japonaises traditionnelles (shamisen, taiko, chants éthérés) et textures ambiant, créant une atmosphère à la fois mystique et dérangeante. Cette fusion entre sonorités folkloriques et nappes électroniques souligne le cadre du Japon des années 1960 et renforce la tension psychologique du jeu. L’utilisation du silence, des bruits d’ambiance et des transitions sonores contribue autant que la musique elle-même à l’immersion et à la peur.

Une approche audacieuse, même si on pourra regretter l’absence de thèmes vraiment “cultes” comme ceux des anciens Silent Hill. La bande-son de f privilégie l’ambiance et la cohérence narrative à la mélodie mémorable, assumant une tonalité plus introspective et locale. En somme, la musique de Silent Hill f n’est peut-être pas aussi immédiatement iconique, mais elle s’impose comme une réussite artistique : une bande sonore organique et viscérale, à l’image du cauchemar qu’elle accompagne.

Devine ?

Silent Hill f offre une durée de vie honorable, dans la lignée des grands opus de la série. Comptez entre 10 et 14 heures pour une première partie en rythme normal, selon votre manière d’explorer et de résoudre les énigmes. En se concentrant uniquement sur la trame principale, il est possible de boucler l’aventure en 8 à 9 heures, mais les joueurs curieux, avides de secrets ou de fins alternatives, peuvent facilement y consacrer jusqu’à 30 ou 40 heures pour tout voir. La rejouabilité repose principalement sur un système de cinq fins distinctes, accessibles selon les choix du joueur et certaines conditions de jeu. Après la première conclusion, un mode New Game + permet de débloquer de nouveaux dialogues et scènes, invitant à rejouer pour saisir toutes les nuances du récit.

Verdict

Silent Hill f marque un retour imparfait mais crédible d’une saga mythique que l’on croyait disparue. NeoBards Entertainment réussit à réinventer l’univers sous un prisme japonais original, servi par une direction artistique maîtrisée, un sound design glaçant et la bande son d’Akira Yamaoka, compositeur légendaire de la série. L’atmosphère, poisseuse et mélancolique, capte l’essence du malaise propre à Silent Hill, même si le jeu peine parfois à équilibrer horreur psychologique et mécaniques modernes. Les énigmes bien pensées et l’exploration oppressante rappellent les grandes heures de la série, mais les combats maladroits et rigides rompent parfois l’immersion. Sur PC, la technique inégale comportant stutters, bugs visuels, optimisation fluctuante, trahit un lancement précipité malgré la beauté de l’ensemble. Avec sa durée de vie honnête, ses cinq fins alternatives et sa cohérence thématique, Silent Hill f n’est pas une révolution, mais un retour satisfaisant qui redonne à la franchise son parfum d’étrangeté et de peur existentielle.

Cet article TEST Silent Hill f : Brouillard au Soleil Levant est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

The Crew Motorfest : L’année 3 détaillée et datée avec notamment une compatibilité Steam Deck

Dans quelques jours à peine, Ubisoft lancera déjà la troisième année de The Crew Motorfest, son jeu de courses en monde ouvert qui nous avait séduits lors de sa sortie en 2022. L’éditeur français a détaillé les nouveautés de cette nouvelle année, qui sera également marquée par le lancement de la saison 8. Une chose est sûre : le jeu développé par Ivory Tower continue de gagner en richesse.

Pour sa troisième année de commercialisation, The Crew Motorfest a été largement mis en avant lors du The Crew Showcase 2025, qui s’est tenu hier. Mais il n’était pas le seul au centre de l’attention, puisque des annonces ont également été faites concernant The Crew 2. Une mise à jour est désormais disponible pour le titre sorti en 2018, apportant notamment un mode hybride combinant les fonctionnalités en ligne et hors ligne. Après les nombreuses critiques reçues à la suite de la fin de The Crew, Ubisoft propose donc ce patch, permettant enfin d’y jouer sans connexion internet.

Le reste de la conférence était bien consacré à The Crew Motorfest, avec le lancement de l’année 3 et donc de la saison 8. Notez bien la date dans votre agenda : le 5 novembre 2025, pour une pluie de nouveaux contenus. On retrouvera notamment une nouvelle playlist intitulée Street Riders, qui permettra aux joueurs de rejoindre un crew secret avec de nouvelles options de personnalisation. Un nouveau partenariat avec BMW sera également à l’honneur, avec là aussi une playlist dédiée permettant de piloter la récente BMW M2 CS.

Ubisoft a également annoncé d’autres nouveautés, notamment une compatibilité avec une certaine console portable très appréciée des joueurs. Découvrez-les ci-dessous :

  • Disponibilité via Steam Deck pour les joueurs PC
  • Nouvelle progression et nouveau système de classement pour la Grand Race
  • Voiture gratuite pour les joueurs qui se connecteront dans les trois jours.
  • Mise en place d’un mode Friend Pass qui permettra aux détenteurs du joueur d’inviter trois autres amis sans limite du temps en mode Crew.
  • Disponibilité du Pass Année 3 : 21 véhicules dont 4 disponibles dès le premier jour et 165 véhicules lancés chaque mois dans des drops.
  • Détenteurs des Pass Année 1 & 2 : hypercar exclusive – Cadillac CIEL Concept 2011
  • Saison 9 lancée en Mars : collaboration avec NASCAR et lancement d’un outil pour créer et partager ses propres circuits avec l’arrivée de voitures télécommandées.

Le showcase détaillant toutes les nouevautés énumérées ci-dessus est à retrouver ci-dessous :

Pour rappel, The Crew Motorfest est disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One et PC.

Cet article The Crew Motorfest : L’année 3 détaillée et datée avec notamment une compatibilité Steam Deck est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Battlefield 6 bat un record absolu

Battlefield 6 connaît un démarrage historique pour la franchise. À peine une semaine après sa sortie, le jeu d’Electronic Arts a déjà pulvérisé tous les records de la série. Dans un communiqué officiel, l’éditeur a confirmé que ce nouvel opus avait réalisé le meilleur lancement de l’histoire de Battlefield.

Dans un communiqué, Electronic Arts a déclaré que plus de 7 millions d’exemplaires ont été écoulés sur Xbox Series X|S, PlayStation 5 et PC rien que pour la première semaine avec plus de 172 millions de parties jouées. Sur Steam, Battlefield 6 a même enregistré un pic de 747 000 joueurs simultanés là aussi sur sa première semaine, un record pour la série.

Ce succès commercial signe un retour salvateur pour la franchise, après un Battlefield 2042 qui avait peiné à convaincre lors de son lancement. Les développeurs ne comptent toutefois pas s’arrêter là puisque la première saison de contenu, prévue pour le 28 octobre, viendra enrichir le jeu avec de nouveaux éléments. Il est à prévoir : de nouvelles cartes, armes et modes multijoueur. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que le Battle Royale de BF6 gratuit sorte le même jour.

Battlefield 6 est sorti sur Xbox Series, PS5 et PC le 10 octobre dernier.

Cet article Battlefield 6 bat un record absolu est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

PREVIEW Anno 117: Pax Romana : On a joué au mode Campagne sur PC


Il y a quelques mois de cela, nous avions eu l’occasion de poser les mains sur le très attendu Anno 117: Pax Romana. Développé par Ubisoft Mainz, l’une des trois têtes de l’hydre qu’est Blue Byte, ce nouvel opus entend bien prendre la suite d’Anno 1800, qui a tardivement fait son arrivée sur consoles de salon, comme pour préparer les joueurs préférant leur canapé à leur siège de bureau à la venue de la franchise sur leurs machines. Si l’on a déjà hâte de poser les mains sur Anno 117: Pax Romana sur consoles, c’est bien la version PC qui s’est laissée approcher une fois de plus, nous offrant les premières heures de sa campagne. Enfilez vos toges de gouverneur, vous avez une cité à réhabiliter.

Preview réalisée sur PC à l’aide d’un code fourni par l’éditeur

Une campagne doublement narrative

On aimerait pouvoir vous dire que vous avez ici affaire à un véritable seigneur des Anno, néanmoins, comme nous vous le disions de façon on ne peut plus directe dans notre première approche du jeu, c’est par le prisme d’un total novice en la matière que cet article a été conçu. Aussi, si vous êtes un joueur aguerri de la franchise, nous ne saurions que trop vous conseiller de vous tourner vers certains de nos confrères ayant plus d’expérience en la matière. Pour ceux qui cherchent un regard neuf, qui sont de fidèles lecteurs ou qui désirent tout simplement savoir si ce Anno 117: Pax Romana est une porte d’entrée accessible pour les non-initiés, les lignes qui suivent sont faites pour vous.

Fait intéressant : pour la première fois de la franchise, il nous est donné l’occasion de choisir le protagoniste à incarner lors de la campagne. Anno 117: Pax Romana nous laisse donc le choix entre Marcus et Marcia, tous deux enfants du tyran d’Égypte Naukratius et qui auront la charge de redonner à la cité de Juliana sa prestance d’antan. Si l’histoire de nos deux personnages diffère, les éléments de gameplay restent peu ou prou les mêmes et les possibilités ne diffèrent pas en matière de bâtiments ou de structures à créer. Seul le scénario et les dialogues changent. Pour ce que l’on en a vu, c’est-à-dire les trois premiers chapitres de la campagne, les différences ne sont pas assez majeures pour justifier de refaire la campagne deux fois. Cela sera évidemment à confirmer dans notre test complet, mais c’est en tout cas ce que l’on a ressorti de nos deux à trois heures de jeu.

Les débuts de notre cité sont des plus modestes

Par exemple, si Marcia se voit envoyée à Juliana à la suite d’un mariage arrangé et devra gérer l’intendance de la cité car son mari est mourant, son frère Marcus y est envoyé par son père, Decimus Naukratius. Vous aurez donc compris que si les bases sont différentes, le déroulement, lui, ne proposera pas de grand chamboulement. Ce qui n’est finalement pas si grave, car ce mode Campagne prend surtout la forme d’un tutoriel géant pour nous apprendre toutes les ficelles de la gestion d’une ville avant de se lancer dans le grand bain que constitue le mode Libre. C’est toutefois assez appréciable d’avoir un semblant d’histoire, d’autant que scénariser un city-builder n’est pas chose aisée. Le scénario s’avère assez plaisant à suivre, mais reste assez convenu, avec quelques jeux de pouvoir qui se dessinent et surtout un changement de région qui s’entrevoit.

Anno 117: Pax Romana permet en effet de découvrir deux régions : Albion et Latium. Chacune possède ses caractéristiques propres, à commencer par les habitants que l’on y retrouvera. L’autre principale différence réside dans les environnements : Latium propose des îles plus verdoyantes tandis qu’Albion et ses paysages plus marécageux sont favorables à la culture de roseaux et de boue. Cela ne bouleverse nullement l’ordre d’une partie, mais va influencer la façon dont on développe notre cité en devenir et comment on organise les quartiers, les plantations et autres productions.

Chaque personnage de la fraterie a ses propres lignes de dialogue, mais cela n’a que peu de conséquences in fine

Nous sommes toujours assez agréablement surpris par l’accessibilité d’Anno 117: Pax Romana, qui parvient à offrir une interface claire et des tutoriels qui permettent de facilement comprendre comment s’organise une partie. Nous aurions apprécié que ces derniers expliquent davantage comment s’exploitent les raccourcis, car il nous a finalement fallu aller fouiller dans les paramètres et faire quelques essais pour comprendre comment gérer la disposition de plusieurs bâtiments en simultané. Rien d’insurmontable, mais encore une fois, il convient de rappeler que votre humble serviteur est un pur néophyte du genre. Si c’est également votre cas, un léger temps d’adaptation sera nécessaire.

Un city-builder aux fondations solides ?

Une fois les raccourcis maîtrisés et les bases acquises, on finit assez vite par prendre le jeu en main et à donner vie à notre première ville. Malheureusement, notre configuration ne nous a pas permis de profiter au mieux d’Anno 117: Pax Romana. Équipés d’une modeste RTX 2060 Super et d’un AMD Ryzen 5 3600, le tout soutenu par 16 Go de RAM, nous sommes loin d’être sur une machine optimale pour profiter du titre dans les meilleures conditions. Il nous aura fallu passer en qualité moyenne à 1080p en limitant les FPS à 30 par seconde pour que le jeu tourne correctement. Ce qui fut toutefois suffisant pour cette nouvelle approche du jeu, mais préférez une configuration plus solide pour en profiter comme il se doit, ou bien optez pour la version consoles, qui sera sans doute celle dont on vous parlera dans notre test complet.

Dommage que ces choix multiples n’aient pas d’impact sur le déroulement de l’histoire et

Toujours est-il que ces quelques heures supplémentaires passées sur Anno 117: Pax Romana permettent d’envisager la quantité de possibilités. Chaque classe de citoyen permet, au fur et à mesure de ses besoins complétés, de débloquer de nouveaux bâtiments, qui eux-mêmes viendront répondre à d’autres besoins en plus de faire gagner de l’argent. Avec un peu d’organisation, ce n’est pas la ressource la plus compliquée à obtenir. Le plus compliqué reste de réussir à bien concevoir sa ville, afin de ne jamais avoir de trou dans sa chaîne de production.

En effet, un entrepôt mal raccordé aux routes, une ferme ou un établi sans lien avec le reste de votre ville, et c’est tout l’équilibre de cette dernière qui peut s’effondrer. Si, de prime abord, cela semble des plus faciles et coule de source, il faut parfois se pencher sérieusement sur l’architecture de nos routes pour s’assurer qu’il n’y ait pas de loupé. Ce qui peut facilement arriver après avoir manipulé de gros pans de notre cité.

En zoomant au maximum sur sa ville, on peut suivre en temps réel ce qu’il s’y passe

Avec la gestion des déités, permettant d’obtenir de nombreux bonus, et l’arbre de recherche qui donne le tournis tant ses embranchements sont nombreux et sa taille imposante, il y a largement de quoi faire dans Anno 117: Pax Romana. Ça tombe bien, il nous reste encore quelque temps avant la sortie du jeu, de quoi se préparer au mieux pour le décortiquer dans les moindres détails. Et passer quelques soirées automnales en sa compagnie, déjà largement appréciée. En attendant, Anno 117: Pax Romana s’illustre comme un must have pour les fans du genre qui saura séduire les nouveaux venus.

Verdict

C’est avec un plaisir non dissimulé que l’on a reposé les mains sur Anno 117: Pax Romana. On sent que Ubisoft Mainz maîtrise son sujet, et le jeu parlera sans aucun doute aux amateurs du genre. Les nouveaux venus ne seront pas mis sur la touche et pourront profiter du mode Campagne afin d’apprendre les rouages du gameplay. Prudence toutefois, Anno 117: Pax Romana est un jeu qui nécessite de l’attention car le moindre faux raccord dans les engrenages du flux logistique de notre ville et c’est toute son économie qui en pâtit. Accessible donc, mais pas dénué de technique et de stratégie pour autant.

Cet article PREVIEW Anno 117: Pax Romana : On a joué au mode Campagne sur PC est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Décès de Tomonobu Itagaki, l’homme derrière Ninja Gaiden et Dead or Alive

Connu pour son fort tempérament et son engagement passionné pour son art, Tomonobu Itagaki est mort à l’âge de 58 ans d’une maladie. Il laisse derrière lui un grand vide dans l’industrie japonaise. Un livre sur ses mémoires serait en cours d’écriture.

Fondateur du studio Team Ninja, Itagaki était surtout connu pour être le réalisateur et producteur des premiers jeux Dead or Alive, ainsi que du reboot de la série Ninja Gaiden, comprenant également Ninja Gaiden Black et Ninja Gaiden 2.

Il s’est exprimé une dernière fois avant son décès sur sa situation et son ressenti, avec un message intitulé « Derniers mots », dont voici une traduction :

La flamme de ma vie s’éteint enfin. La publication de ce message signifie que le moment est enfin venu. Je ne suis plus de ce monde (je demande à un proche de rédiger ce dernier message).

 Ma vie a été une succession de combats. J’ai toujours gagné. J’ai causé beaucoup de problèmes, aussi.

Je suis fier de dire que j’ai suivi mes convictions et que je me suis battu jusqu’au bout. Je n’ai aucun regret.

Cependant, je suis profondément désolé de ne pas avoir pu offrir une nouvelle œuvre à tous mes fans. Pardon.

C’est comme ça. C’est la vie.

Tomonobu Itagaki, Derniers mots

Itagaki était connu comme une rock-star dans le monde, avec un style blouson de cuir et lunettes de soleil. Capable de se confronter frontalement à ceux qui lui causaient du tort, comme ce fut le cas lors de sa longue querelle avec Katsuhiro Harada, créateur de la série Tekken, pour des insultes faites envers la licence Dead or Alive lors d’une publicité. Les deux hommes se sont finalement réconciliés en 2008, se considérant l’un et l’autre comme des « compagnons d’armes », se promettant de se soutenir dans les difficultés. Il ira même jusqu’à se présenter à son mariage avec sa tenue iconique de rocker.

No way, Itagaki-san
you said, “Let’s grab a drink sometime,” didn’t you?
I don’t believe it. I don’t.

— Katsuhiro Harada (@Harada_TEKKEN) October 16, 2025

« Pas possible, Itagaki-san

Tu avais dit, « Allons boire un coup un de ces jours », pas vrai ?

Je n’y crois pas. Non. »

Itagaki était en pleine production d’un livre sur ses mémoires de développement, écrit avec James Mielke, le cofondateur de BitSummit, ancien producteur chez Q-Games et ancien journaliste spécialisé dans les jeux vidéo. Ce dernier s’exprime à son tour sur Bluesky à propos de sa relation avec Itagaki et promet de donner vie à l’ouvrage, tel un dernier hommage à son ami.

Aujourd’hui, j’ai perdu quelqu’un qui était vraiment comme un frère pour moi.

Je suis profondément bouleversé. Je suppose que je peux le dire maintenant que c’est sur sa page Facebook. Il s’était même présenté comme mon vrai frère sur Facebook.

Tous ceux qui me connaissent savent à quel point nous étions proches. Repose en paix, senpai. Tu seras toujours un ninja.

James Mielke

Le studio Team Ninja rend également hommage à son fondateur, promettant au passage de continuer à suivre la philosophie et la créativité d’un homme aussi passionné que mémorable.

We are deeply saddened by the passing of Team NINJA's first leader, Tomonobu Itagaki.
We will carry on the philosophy and creativity that Itagaki-san began and continue to create games that many gamers will enjoy.
Our deepest condolences for his loss.

From everyone at Team…

— Team NINJA (@TeamNINJAStudio) October 16, 2025

Nos condoléances à ses proches et sa famille. Espérons qu’il restera fier de son héritage laissé dans l’industrie du jeu vidéo.

Cet article Décès de Tomonobu Itagaki, l’homme derrière Ninja Gaiden et Dead or Alive est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Les combats maritimes bientôt de retour dans Battlefield 6 ?

De nouvelles fuites laissent penser que Battlefield 6 s’apprête à intégrer une des dimensions manquantes au jeu : les combats navals. Bien qu’Electronic Arts et DICE n’aient encore rien officialisé, plusieurs indices repérés dans les fichiers du jeu suggèrent que le développement d’un contenu axé sur les affrontements en mer est déjà en cours.

Selon une analyse publiée par Insider Gaming, deux lignes de code extraites du jeu feraient référence à des véhicules aquatiques : un jet-ski et un RHIB (un bateau pneumatique à coque rigide). Les fichiers GlacierMP font quant à eux référence aux éléments multijoueurs (MP) et aquatiques (Glacier).

Game/GlacierMP/Kits/Vehicle_Neutral_Boat_JetSki
Game/GlacierMP/Kits/Vehicle_Neutral_Boat_RHIB

Leur présence laisse entrevoir l’arrivée prochaine d’un mode de jeu ou de cartes spécifiquement pensées pour les batailles navales dans Battlefield 6, bien qu’aucune map actuelle ne le permette. Tout comme Battlefield 2042, Battlefield 6 devrait bénéficier de mises à jour successives ajoutant de nouvelles cartes, armes et véhicules afin de maintenir l’intérêt de la communauté sur le long terme.

Les combats maritimes figurent parmi les fonctionnalités les plus iconiques de Battlefield depuis le succès de Battlefield 3 et Battlefield 4. Les développeurs de DICE auraient d’ailleurs reconnu que cette demande faisait partie des priorités de la communauté.

Cet article Les combats maritimes bientôt de retour dans Battlefield 6 ? est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Battlefield 6 s’écoule à plus de 6,5 millions d’exemplaires sa première semaine

Malgré les séries de bugs et quelques légères polémiques, le dernier titre du Battlefield studios s’écoule comme des petits pains. Retour sur les derniers chiffres de vente depuis son lancement.

Sorti ce 10 octobre 2025, Battlefield 6 est le dernier titre développé par les studios DICE, Criterion, Motive et Ripple Effect sous le collectif Battlefield Studios. Le jeu connaît un lancement exceptionnel avec plus de 6,5 millions de vente sur PC et consoles les premiers jours.

Sur Steam, Battlefield 6 a atteint un nombre de 750 000 joueurs connectés en simultanés le premier jour de sa sortie. Près de 57% des ventes totales ont été effectuées sur la plateforme de Valve. Un revenu également estimé à plus de 220 millions de dollars. Du côté des consoles, les utilisateurs de PS5 représentent environ 24% des ventes, tandis que les joueurs sur Xbox avoisinent les 19% restants, respectivement avec 1,5 million et 1,2 million d’exemplaires sur ces plateformes.

Battlefield 6 compte quotidiennement plus de 3 millions de joueurs actifs, avec la majorité active sur PC et ce malgré la présence de nombreux bugs et problèmes techniques encore présents en jeu.

Par ailleurs, l’une des principales contrariétés des joueurs, le bug de la « balle fantôme », devrait bientôt être corrigée. Pour rappel, ce bug consiste en l’absence de dégâts d’une balle sur un ennemi, et ce malgré la présence d’éclaboussures de sang.

We are rolling out a fix to address the issue seen where bullets hit an enemy and where blood splatters are visible but don't cause damage.

The issue happened intermittently with certain weapons and attachments combinations and should now be resolved. https://t.co/rf4L04PpLR

— Florian – DRUNKKZ3 (@DRUNKKZ3) October 15, 2025

Selon les dernières explications, en plus d’être hasardeux, ce bug résulterait de combinaisons de certaines armes et accessoires. Sans plus de précisions si c’était le tireur ou la cible qui serait à l’origine du bug. Vivement le prochain patch en tout cas.

Sorti sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series, Battlefield 6 est déjà considéré comme l’un des jeux de l’année à la suite de son succès au lancement.

Cet article Battlefield 6 s’écoule à plus de 6,5 millions d’exemplaires sa première semaine est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

L’horreur à l’honneur pour les jeux du mois d’octobre 2025 PlayStation Plus (Extra et Premium)

Alors que la fête d’Halloween approche partout dans le monde, Sony célèbre l’événement à sa manière avec l’arrivée de plusieurs jeux d’horreur pour les abonnés aux services PlayStation Plus Extra et Premium. Avec un peu moins d’une dizaine de nouveaux titres, découvrez la sélection proposée par la firme japonaise.

Vous avez envie d’organiser une soirée frissons pour Halloween ? PlayStation a tout prévu, avec pas moins de trois jeux d’horreur qui débarquent. On note notamment l’arrivée du très attendu Silent Hill 2 ainsi que le remake d’Until Dawn dans sa version PS5. En revanche, si vous espériez des nouveautés dans le catalogue des classiques, il faudra se contenter d’un seul ajout : un jeu de combat sorti en 1997 sur la première PlayStation.

Sans plus attendre, voici tous les titres qui seront disponibles la semaine prochaine, selon votre formule d’abonnement :

La liste des jeux PlayStation Plus Extra & Premium d’octobre 2025

  • As Dusk Falls (PS5/PS4)
  • Poppy Playtime: Chapitre 1 (PS5/PS4)
  • Silent Hill 2 (PS5)
  • Until Dawn (PS5)
  • V Rising (PS5)
  • Wizard with a Gun (PS5)
  • Yakuza: Like a Dragon (PS5/PS4)

La liste des jeux PlayStation Plus Premium d’octobre 2025

  • Tekken 3 (PS5/PS4)

Les jeux cités ci-dessus seront disponibles (sauf précision contraire) pour les abonnés dès le mardi 21 octobre 2025 à 11h00. Et si vous ne savez toujours pas quelle offre PlayStation Plus est faite pour vous, nous avons justement un guide qui vous permettra de choisir l’abonnement PS Plus le plus approprié à vos envies et besoins.

Cet article L’horreur à l’honneur pour les jeux du mois d’octobre 2025 PlayStation Plus (Extra et Premium) est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

La date de sortie de la version Nintendo Switch 2 d’Assassin’s Creed Shadows serait connue

Alors que l’éditeur français avait annoncé que d’autres projets arriveraient prochainement sur Nintendo Switch 2, la fuite survenue ce week-end a confirmé l’implication d’Ubisoft dans le support de cette console. Nous ne connaissions pas encore la date de sortie du projet, mais voilà qu’un leaker bien connu de la communauté a dévoilé cette information capitale.

Si vous n’avez pas encore découvert Assassin’s Creed Shadows, ce portage sur Nintendo Switch 2 pourrait être l’occasion idéale pour vous mettre à jour. En effet, le titre arrivera sur la dernière console de Nintendo par le biais d’une carte clé de jeu : pas de surprise, mais une petite déception tout de même. En revanche, nous connaissons désormais la date de sortie du titre grâce à billbil-kun de chez Dealabs.

Notez bien la date suivante dans votre agenda : le mercredi 5 décembre 2025. Une incertitude demeure toutefois : la récente extension Traque sur Awaji sera-t-elle incluse d’office pour tous les acheteurs ? Rappelons que le portage de Star Wars Outlaws était une franche réussite et que cette mouture intégrait tous les DLC sortis jusqu’à présent, à l’exception du pack Ultimate Edition.

En attendant, Assassin’s Creed Shadows est déjà disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.

Cet article La date de sortie de la version Nintendo Switch 2 d’Assassin’s Creed Shadows serait connue est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

TEST EA Sports FC 26 : un recrutement saisonnier plutôt timide

Alors que la saison de Coupe du Monde bat son plein, Electronic Arts revient comme chaque fin septembre/début octobre avec son traditionnel jeu de football. EA Sports FC 26 est disponible sur absolument tous les supports, et nous avons pu y consacrer une bonne dizaine d’heures sur PS5 en explorant les différents modes de jeu proposés. Pour ce nouveau cru, ne vous attendez pas à une révolution, mais plutôt à une évolution maîtrisée. Les ajustements sont là, parfois subtils, parfois plus visibles, mais l’ensemble reste fidèle à la formule bien rodée de la franchise.

Testé sur PS5 Pro grâce à une version numérique – Ultimate Edition envoyée par l’éditeur

Une qualité technique toujours plus approfondie

Il y a quelques jours, nous avons livré notre verdict sur EA Sports FC 26 dans sa version Nintendo Switch 2. Si nous avions apprécié d’y retrouver l’intégralité du contenu des autres plateformes, nous restions en attente de meilleures performances techniques — mais pour un premier essai, l’ensemble s’avérait plus que correct. Cette fois-ci, notre test se concentre sur la version PS5, ce qui nous permet une comparaison directe avec l’édition précédente, EA Sports FC 25, référence naturelle pour toute franchise sportive annuelle. Et le constat est clair : le titre est encore plus abouti visuellement. Les visages impressionnent par leur fidélité, et les animations gagnent en fluidité et en réalisme, renforçant l’immersion sur le terrain.

Les nouvelles transitions participent également à l’immersion, avec désormais des scènes montrant la ferveur dans et autour des bars proches du stade, ajoutant une touche de réalisme bienvenue. Toutefois, on regrette que ces séquences n’aient pas bénéficié du même soin que les joueurs eux-mêmes : les PNJ sont modélisés de manière assez sommaire, et la variété des modèles laisse clairement à désirer. Du côté des entraîneurs, la modélisation a été renforcée, mais le rendu reste inégal. Les figures emblématiques du football sont fidèlement représentées, tandis que les coachs moins médiatisés héritent de modèles bien plus grossiers, parfois à la limite du caricatural.

TEST EA Sports FC 26 - Modélisation des joueurs
La modélisation des joueurs est toujours très impressionnante

Sur PS5 Pro, EA Sports FC 26 propose deux modes graphiques : qualité et performance. Après avoir testé les deux, nous avons préféré le mode performance, garantissant une fluidité constante sans chute de framerate. Cela dit, dans les faits, les deux modes fonctionnent de manière stable et offrent une expérience visuelle convaincante. La manette DualSense est pleinement exploitée, avec des retours haptiques immersifs et des gâchettes adaptatives qui renforcent les sensations de jeu. Techniquement, on est clairement sur une production de niveau Ligue des Champions. Mais qu’en est-il du reste du jeu, et notamment de son gameplay — le véritable cœur d’un titre de ce genre ?

Le football total continue sa mue

À l’époque de la confrontation féroce entre PES et FIFA, les développeurs redoublaient d’efforts pour prendre l’ascendant sur leur concurrent direct. Aujourd’hui, en l’absence de véritable rival crédible, EA Sports FC se contente d’assurer l’essentiel… mais avec une subtilité notable. Suite aux retours des joueurs qui jugeaient le rythme trop rapide et peu propice à la construction et à l’intelligence de jeu, un nouveau mode de gameplay a été introduit : le mode authentique. En dehors des modes en ligne, vous pouvez désormais choisir entre le gameplay compétitif classique et cette nouvelle approche plus posée. Nous avons testé les deux, et l’expérience finale varie sensiblement selon le mode sélectionné. Le mode authentique offre une lecture du jeu plus tactique, plus réaliste, tandis que le mode compétitif conserve sa nervosité et son efficacité pour les affrontements rapides.

Le gameplay compétitif repose sur les bases posées l’année dernière : un rythme ultra rapide, où quelques passes bien placées suffisent à se retrouver face au gardien adverse, sans forcément être un joueur aguerri. C’est ce mode qui sera majoritairement utilisé, tout simplement parce qu’il est activé par défaut dans tous les modes en ligne. Et nous le savons tous : cette composante est centrale dans la franchise, tant Ultimate Team continue d’attirer chaque année des millions de joueurs… et leurs porte-monnaie.

TEST EA Sports FC 26 - Arbitrage
L’arbitre est obligée de sévir suite à un tacle trop appuyé !

Le système de dribbles a été retravaillé en profondeur, s’appuyant sur les dernières avancées techniques avec des animations ajoutées et affinées. Le résultat est une fluidité accrue dans les mouvements, qui rend les phases offensives plus naturelles et dynamiques. Mais comme l’année dernière, un point noir persiste — et cette fois, ce n’est pas l’homme en noir qui est en cause, mais bien les gardiens de but. Malgré les promesses d’amélioration de leur comportement, ils restent dramatiquement inefficaces en mode automatique. Nous vous recommandons vivement de les contrôler manuellement pour éviter les déconvenues. Pour preuve, bon nombre de nos rencontres se sont soldées par des scores fleuves, avec 12 ou 13 buts inscrits, révélant une passivité abyssale des derniers remparts. Il ne reste plus qu’à espérer des mises à jour rapides pour corriger ces lacunes, qui nuisent clairement au réalisme de EA Sports FC 26.

Même constat du côté des défenses : sans instructions manuelles, c’est journée portes ouvertes. Les espaces laissés entre les défenseurs et les attaquants facilitent la création d’intervalles, rendant les passes en profondeur particulièrement efficaces et menant rapidement à des face-à-face avec le gardien adverse. Il devient donc essentiel d’apprendre à configurer ses propres tactiques, en attribuant des consignes claires à chaque défenseur. À noter qu’il est possible de basculer rapidement d’un système de jeu à un autre via les touches directionnelles de la manette. En fonction du score et de la physionomie du match, le jeu peut même suggérer un changement de dispositif… mais vous restez libre de vos choix et de vos décisions.

TEST EA Sports FC 26 - Système de pénalty
Le système de pénalty n’a pas évolué cette saison

Enfin, il est temps de décortiquer le fameux gameplay dit “authentique”. Une chose est sûre : il ne plaira pas à tout le monde, car il repose sur un principe devenu rare dans EA Sports FC ces dernières années — la construction du jeu. Et pourtant, l’ajout de ce mode est une excellente initiative. Malheureusement, sa disponibilité limitée au solo hors Saison et FUT en fait une option réservée à une niche de joueurs. Dans les faits, il s’agit d’une reprise du gameplay classique, mais avec une vitesse de jeu réduite et une approche plus mesurée : les passes ne sont plus téléguidées, et il faut véritablement construire son action en passant par toutes les lignes avant d’espérer inscrire un but.

Des nouveautés qui restent sur le banc de touche

Pourquoi changer une équipe qui gagne ? EA Sports FC l’a bien compris. Et avec l’absence persistante de concurrence crédible, on ne peut pas dire que les développeurs américains se soient véritablement surpassés cette saison. Mais peut-on vraiment leur en vouloir, quand le jeu de football semble avoir atteint son paroxysme en termes de contenu et de propositions ? Certes, on pourrait rêver d’un mode “Deviens Arbitre” ou d’une option permettant de revivre les plus grands matchs de légende, mais une fois encore, difficile de blâmer les équipes de développement. En l’état, on retrouve les mêmes modes que l’année précédente : Saisons, Carrière, Ultimate Team, Clubs, sans oublier le classique Coup d’envoi.

Commençons par le mode Coup d’envoi : il permet toujours de lancer rapidement une rencontre amicale, avec ou sans habillage selon la compétition choisie. On y retrouve plusieurs variantes, notamment des règles spéciales et le mode Rush, introduit l’année dernière, qui apporte une touche d’arcade bienvenue. Le mode Carrière, quant à lui, s’enrichit avec les défis Manager Live pour la partie gestion. Chaque semaine, des objectifs scénarisés sont proposés, permettant de gagner des points et des récompenses utilisables dans d’autres modes, comme Ultimate Team. On note également une meilleure cohérence dans les décisions liées aux transferts ou au comportement des joueurs, même si certains problèmes de logique persistent. Enfin, du côté des joueurs et des clubs, l’introduction d’archétypes représentés par des légendes du football apporte une touche nostalgique appréciable, renforçant l’identité de chaque profil et ajoutant une dimension plus immersive à la progression.

TEST EA Sports FC 26 - Deux jouabilités différentes
Il est possible de sélectionner entre une jouabilité compétitive ou réaliste

Le mode Ultimate Team est toujours de la partie, et comme à l’accoutumée, tout semble pensé pour vous orienter vers une seule destination : le PlayStation Store. Construire une équipe compétitive sans passer à la caisse reste un défi, tant la progression est lente et fastidieuse. Pour obtenir des joueurs de haut niveau, il faudra enchaîner les heures de jeu afin d’accumuler suffisamment de monnaie pour ouvrir des packs — telle est la loi de ce mode, qui ne propose toujours aucune forme de rétroactivité avec l’épisode précédent. À noter que nous avons rencontré quelques soucis persistants concernant la validation des victoires lorsque l’adversaire quitte la partie. Bien qu’il y ait eu des améliorations, deux matchs durant notre session de test ont été tout simplement annulés, malgré une victoire écrasante. Espérons que ce problème soit corrigé dans les prochaines mises à jour. Le mode Saisons, quant à lui, reste identique à celui de l’année passée. Un petit lifting ne lui ferait pas de mal, car il n’a guère évolué depuis plusieurs années.

Du côté des équipes disponibles, EA Sports FC 26 propose toujours les habillages officiels pour de nombreuses compétitions majeures : Ligue 1, La Liga, UEFA Champions League, Premier League… En revanche, la Serie A reste amputée de plusieurs clubs emblématiques comme l’AC Milan, l’Inter Milan ou encore le Napoli. Ces équipes sont bien présentes, mais avec des noms, stades et maillots fictifs — un manque regrettable, surtout quand on sait à quel point elles sont populaires auprès des joueurs. Dans l’ensemble, les principales équipes sont bien représentées, avec une gestion dynamique des performances des joueurs via des mises à jour hebdomadaires. Il convient également de souligner quelques faiblesses du côté de l’UX/UI. Les menus ne sont pas toujours très intuitifs : par exemple, accéder aux paramètres nécessite de cliquer sur une petite roue en haut à droite. Pourquoi ne pas simplement intégrer une option Paramètres plus visible ? Les habitués s’y retrouveront sans peine, mais les nouveaux venus risquent de tâtonner pour trouver certaines fonctions essentielles.

TEST EA Sports FC 26 - Statistiques en direct
Les statistiques proposées en direct sur le terrain sont toujours de la partie

Enfin, il convient de faire un point sur l’aspect sonore, notamment la bande originale et les commentaires. Dans EA Sports FC, on passe autant de temps sur le terrain que dans les menus : il est donc essentiel de proposer une sélection musicale de qualité. Une fois encore, l’ensemble est cohérent, avec la possibilité de désélectionner certains titres via les options, ce qui permet à chacun de personnaliser son ambiance sonore. Côté commentaires français, on retrouve désormais le duo emblématique de beIN SPORTS : Benjamin Da Silva et Omar Da Fonseca. Comme chaque année, de nouvelles répliques viennent enrichir leur prestation. Globalement, les deux hommes tiennent la route, même si le style virevoltant et parfois théâtral d’Omar Da Fonseca divisera les joueurs — les habitués du football espagnol sauront à quoi s’attendre.

Verdict

Évaluer un jeu annuel sportif comme EA Sports FC reste un exercice délicat. D’un côté, cette édition 26 se montre plus solide techniquement, avec une réalisation maîtrisée et quelques ajustements bienvenus. De l’autre, la franchise évolue peu, que ce soit dans les modes de jeu proposés ou dans son gameplay, malgré l’introduction du mode authentique. Ainsi, il est difficile de recommander ce nouvel opus aux joueurs très occasionnels, surtout au regard de son positionnement tarifaire. En revanche, les passionnés de football qui investissent des centaines d’heures chaque saison y trouveront sans aucun doute leur compte. En espérant des nouveautés plus marquantes pour EA Sports FC 27.

Cet article TEST EA Sports FC 26 : un recrutement saisonnier plutôt timide est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Les premiers tests de Légendes Pokémon : Z-A

Disponible demain sur les consoles Nintendo Switch, Légendes Pokémon : Z-A est attendu par de nombreux joueurs. Depuis 2023, aucun nouveau jeu majeur n’était paru sur le support. Les premiers tests sont parus, il est donc temps de faire un point sur les premiers retours de nos confrères.

Après deux années d’absence, Légendes Pokémon : Z-A arrive enfin avec notamment une version dédiée à la Nintendo Switch 2. Les premiers tests de la presse sont désormais consultables et le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis sont globalement satisfaisants. Avec une note globale de 81/100 sur Metacritic, on peut dire que nos confrères n’ont pas eu la main lourdre avec cette nouvelle production.

Les principaux reproches sont finalement assez peu surprenants. En effet, c’est notamment toute la partie technique qui a été pointée du doigt par la plupart de nos confrères ainsi que des personnages qui manquaient de charisme. En revanche, le système de jeu semble addictif et manette en main, le tout fonctionne très bien : on a même du mal à décrocher.

En attendant notre test, découvrez un résumé des premières notes ci-dessous :

Presse Française

  • ActuGaming : 7.5/10
  • Gamekult : 6/10
  • Gamergen : 14/20
  • Journal du Geek : 8/10
  • JV : 15/20
  • Millenium : 80/100
  • Numerama : 4/5
  • Puissance Nintendo : 16/20

Presse Internationale

  • Eurogamer : 3/5
  • VG247 : 4/5
  • VGC : 5/5

Metacritic

  • Nintendo Switch 2 : 81/100

Légendes Pokémon: Z-A sera disponible le 16 octobre 2026 sur Nintendo Switch 2 et Nintendo Switch.

    Cet article Les premiers tests de Légendes Pokémon : Z-A est apparu en premier sur JVFrance.

    •  

    TEST Yooka-Replaylee : une aventure remise au goût du jour avec la manière

    Pour la deuxième fois en huit ans, la suite spirituelle de Banjo-Kazooie revient dans une version modernisée sur les consoles de dernière génération et PC. En effet, Playtonic Games nous propose Yooka-Replaylee en plein cœur d’un mois d’octobre particulièrement chargé en nouveautés. On retrouve ainsi nos deux héros emblématiques dans une aventure déjà bien connue, mais cette fois accompagnée d’une nette progression sur le plan technique.

    Test réalisé sur PS5 Pro grâce à une version numérique fournie par l’éditeur

    Un premier épisode en quête de rédemption

    Comme nous l’évoquions dans notre introduction, Yooka-Replaylee n’est pas un nouveau jeu à proprement parler, mais bien le remake de Yooka-Laylee. Sorti en 2017 sur la génération PS4/Xbox One, ce jeu de plates-formes avait reçu un accueil plutôt mitigé de la part de la presse spécialisée et des joueurs. Et pour cause : l’ensemble manquait de cohérence, avec un gameplay rigide et une réalisation en demi-teinte, même pour l’époque et ce, malgré une colorimétrie globalement enthousiasmante. Deux ans plus tard, un second épisode voyait le jour, radicalement différent dans sa formule. Cette fois-ci, le gameplay s’inspirait des classiques du genre en 2D, à la manière de Mario Bros ou Rayman. Une vraie réussite, saluée aussi bien par les joueurs que par la presse.

    Aujourd’hui, notre test est consacré au remake du tout premier épisode, désormais rebaptisé Yooka-Replaylee. Le nom de ce portage joue habilement avec les notions de reboot et de rejouabilité — et il faut bien admettre qu’il lui va plutôt bien. Car soyons honnêtes : le premier épisode n’avait pas marqué les esprits, et cette refonte représente un véritable défi. Pour les amateurs de jeux de plates-formes que nous sommes, une question s’impose : comment transformer un jeu moyen, sans réel attrait, en un titre abouti qui coche toutes les cases du genre ?

    TEST Yooka-Replaylee - Colorimétrie attirante
    Le jeu dispose toujours d’une palette de couleurs qui éclate la rétine.

    Disponible sur les consoles de dernière génération, dont la Nintendo Switch 2 et le PC, Yooka-Replaylee s’impose comme une véritable démonstration du fait que le gameplay reste le cœur de toute production vidéoludique. Et petite cerise sur le gâteau : des versions physiques sont bel et bien prévues, avec une sortie annoncée pour le 18 décembre 2025. Attention toutefois, leur prix sera nettement supérieur à celui des éditions numériques. Pour faire le point, il faudra débourser 29,99 € pour l’édition numérique — avec une remise de 10 % accordée aux anciens possesseurs du jeu — tandis que les versions physiques seront plus onéreuses. Comptez 49,99 € pour la version PS5 en boîte, et 54,99 € pour la mouture Nintendo Switch 2, qui aura l’avantage d’être proposée sur une véritable cartouche, et non sous forme de carte clé de jeu. Maintenant que les présentations sont faites, il est temps de rentrer dans le vif du sujet.

    Une refonte totale qui ne déplaît pas la rétine

    Le premier aspect — et non des moindres — mis en avant lors des différentes bandes-annonces concerne la partie technique. Ne tournons pas autour du pot : Yooka-Replaylee est un très beau jeu de plates-formes, même si l’on pourra lui reprocher quelques textures un peu ternes par endroits.

    Comme pour l’œuvre originale, le titre repose sur Unity, et non sur l’Unreal Engine comme beaucoup de productions récentes. Cela n’empêche pas cette nouvelle version d’offrir une réalisation visuelle aboutie, avec une profusion de détails, une haute résolution et un framerate parfaitement stable : 4K et 60 FPS sans faillir sur notre machine de test. Les jeux de lumière bénéficient également d’une nette amélioration, avec une gestion des éclairages bien plus réaliste et immersive. À noter pour les joueurs intéressés par la version Nintendo Switch 2 : il faudra pour l’instant se contenter d’un framerate bloqué à 30 FPS, bien que stable. Enfin, précisons que le jeu ne bénéficie d’aucune optimisation spécifique sur PS5 Pro.

    TEST Yooka-Replaylee - Carte avec les objectifs
    L’ajout de la carte et des objectifs offrent un confort de jeu non négligeable.

    Aucun mode graphique n’est à sélectionner : pas de souci donc, quelle que soit la plateforme choisie. Que ce soit dans des environnements clos ou ouverts, le titre ne montre aucun signe de faiblesse, et les nouvelles téléportations disponibles s’effectuent en seulement quelques secondes. Rien que pour l’aspect fluidité et confort de jeu, cette nouvelle version marque un véritable bond en avant. Manette en main, les sensations sont également bien différentes de celles de la version d’origine. On profite enfin d’un personnage maniable à souhait, moins rigide et surtout bien plus précis dans ses sauts. C’était l’un des points faibles du jeu original, et on ne peut s’empêcher de penser que Yooka-Laylee aurait dû sortir dans cet état… il y a déjà huit ans.

    En dehors de l’aspect plateforme, désormais bien plus maîtrisé grâce à des sauts précis et fluides, on retrouve notre caméléon et sa palette de mouvements habituels : sauter, frapper, rouler, rebondir… De nombreuses techniques sont à assimiler, mais pas d’inquiétude : un petit carnet consultable à tout moment répertorie l’ensemble des actions disponibles. De plus, lorsque vous rencontrerez pour la première fois une plateforme apparemment hors d’atteinte, le jeu vous indiquera automatiquement la combinaison de touches à effectuer. D’autres activités viennent enrichir l’expérience, comme des courses, des combats de boss ou encore des phases en appareils volants. L’ensemble est bien équilibré, et la diversité des séquences apporte un véritable bol d’air frais : on n’a jamais l’impression de répéter les mêmes actions.

    TEST Yooka-Replaylee - Boutique malus/bonus
    Grâce aux pièces récoltées, il est possible d’obtenir des bonus pour faciliter votre l’aventure… voire même l’inverse !

    Le principal problème qui subsiste concerne la gestion de la caméra, toujours aussi capricieuse dans l’ensemble. Présentée par les développeurs comme l’un des piliers de cette refonte, elle montre pourtant des signes d’instabilité dès que l’on s’approche de trous, de rebords ou de zones non prévues pour l’exploration. Dans ces moments-là, elle tend à reprendre le contrôle sur notre gestion via le stick droit, se plaçant parfois derrière un élément du décor ou une texture, ce qui empêche de voir correctement notre personnage. Un défaut regrettable, surtout dans un jeu de plates-formes où la lisibilité est essentielle. Espérons que ce souci majeur sera corrigé rapidement par le biais de mises à jour.

    Des ajouts minoritaires mais bien pertinents

    Vous l’aurez compris, Yooka-Replaylee bénéficie de plusieurs nouveautés, tant sur le plan technique que sur celui de la rejouabilité. Mais d’autres ajustements plus discrets sont également de la partie. Car nous ne l’avions pas encore précisé : le titre est un jeu de plates-formes en 3D avec une vue légèrement plongeante. On y incarne Yooka, un caméléon vert, accompagné de Laylee, sa fidèle chauve-souris au nez rouge, dans une quête visant à rassembler les pages d’un précieux livre. Bien entendu, de nombreux ennemis — parfois effrayants, souvent redoutables — viendront se dresser sur notre chemin. Si le jeu a bénéficié d’une légère réécriture, on peut toutefois lui reprocher l’absence totale de doublages, même en anglais. Chaque personnage rencontré déclenche une interaction textuelle, et il est regrettable qu’aucune voix ne vienne accompagner ces dialogues — un ajout qui aurait été particulièrement utile pour les joueurs les plus jeunes.

    Finalement, la structure de Yooka-Replaylee rappelle celle de Super Mario Odyssey. Bien que les deux titres ne jouent pas dans la même catégorie, les cinq mondes proposés sont agréables à explorer, et nous avons bouclé une première partie en une dizaine d’heures. Comptez environ le double pour atteindre les 100 % et décrocher le précieux trophée platine. La durée de vie globale est donc satisfaisante, d’autant plus que chaque monde possède sa propre identité. De la forêt tropicale aux étendues enneigées, en passant par un marécage, les environnements ne sont pas révolutionnaires, tout comme la direction artistique, mais ils restent plaisants à parcourir. La chasse aux collectibles — pièces de puzzle, argent, pages et bien d’autres — apporte une vraie dynamique à l’exploration. Et pour une trentaine d’euros, le contenu proposé est généreux. La monnaie récupérée permet d’obtenir des améliorations… ou au contraire, de corser l’expérience pour ceux qui trouvent le jeu trop facile. Une belle initiative qui ajoute une touche de personnalisation bienvenue.

    TEST Yooka-Replaylee - Phase en train
    Vous croiserez sur votre retour de nombreux mini-jeux de ce genre.

    Bien que cela ne soit pas une nouveauté, le mode coopération est toujours présent. Désormais devenu une tradition — malheureusement — dans le genre, le second joueur accompagne le joueur principal à distance, sans incarner un personnage visible à l’écran ni bénéficier d’un écran scindé comme à la belle époque. Une formule minimaliste, mais fonctionnelle. La véritable nouveauté liée au gameplay réside dans l’apparition d’une carte complète et de points de téléportation. On peut enfin se déplacer rapidement d’un point A à un point B sans devoir parcourir l’intégralité de la zone, ce qui change sensiblement notre façon d’aborder l’exploration. La carte permet également de mieux visualiser les objectifs restants, ce qui améliore la lisibilité globale de la progression. Enfin, côté bande-son, l’OST propose des thèmes plus entraînants qu’auparavant, agréables à écouter, même s’ils ne marqueront pas durablement les esprits.

    Verdict

    Yooka-Replaylee est une aventure amusante que nous avons parcourue avec un plaisir certain. Bien que quelques problèmes subsistent — notamment avec une caméra parfois capricieuse — la refonte visuelle est réussie, et les ajustements de gameplay permettent de redécouvrir le titre dans de bien meilleures conditions qu’en 2017. Cependant, le contenu proposé reste sensiblement identique à la version d’origine, ce qui pourra décourager les joueurs ayant déjà exploré l’épisode de fond en comble à investir une seconde fois dans cette production. Une aventure que nous recommandons donc aux nouveaux venus, amateurs du genre, mais qui s’avère plus dispensable pour les autres.

    Cet article TEST Yooka-Replaylee : une aventure remise au goût du jour avec la manière est apparu en premier sur JVFrance.

    •  

    PREVIEW On a nettoyé des donjons dans Goblin Cleanup

    Lorsque vous entendez l’éditeur Team 17, vous aurez sans doute en tête des titres comme Worms, le jeu de cuisto Overcooked ou encore Date Everything !. Ainsi, lorsqu’il s’agit de faire des jeux déjantés, mais fort sympathiques à plusieurs, vous êtes sûr de trouver un blob au bout de votre fourche. Et Goblin Cleanup, titre encore en accès anticipé, est ce type de jeu dont il est difficile de ressortir sans anecdotes. Nous avons pu le prendre en mains sur PC, et l’expérience fut fort plaisante.

    Goblin Cleanup est ce type de jeu que l’on pourrait qualifier de zen. À l’image de PowerWash Simulator ou encore Viscera Cleanup, notre but premier est de nettoyer des pièces pour les rendre les plus propres possible. Développé par Crisalu Games et venant d’une campagne Kickstarter très suivie, le jeu a fait ses débuts en accès anticipé le 28 août 2025 et propose une expérience de nettoyage aussi agréable en solo qu’en coop.

    Toutefois, un petit twist se cache derrière cette simulation de ménage. À l’instar des autres titres cités, où il était question de nettoyer des pièces pour les rendre le plus propres possible, dans Goblin Cleanup nous incarnons des goblin(e)s de ménage ayant un seul objectif : remettre en ordre les pièces saccagées par les aventuriers. Ainsi, pas de combat, mais du ménage à l’état pure. Chaque pièce présente dans Goblin Cleanup se construira sur un seul schéma : nettoyer le sang et jeter les restes de monstres, réactiver et sécuriser les pièges, remettre en place les meubles et accessoires, libérer les coffres de déchets, nourrir les slimes ou encore ne pas réveiller d’anciens boss survivants. Sans avoir de réelle limite de temps, les développeurs ajoutent un petit moyen de pression à l’entrée du donjon via la porte où se trouve le prochain héros. Si vous êtes trop lent, cette porte commence doucement à être enfoncée par celui-ci.

    Le cœur du jeu ne se situe pas réellement dans son gameplay qui, en soi, est assez simple et se prend facilement en main. Mais c’est le fait de jouer au titre en coopération qui fait que celui-ci brille dans sa conception. Même si l’objectif de la mission reste de nettoyer le plus possible une zone, dont un pourcentage nous permettra de connaître notre progression, il est tout à fait possible de semer la discorde en réactivant des pièges derrière nos amis ou de les manger avec une mimic. Il suffit alors qu’un membre de votre équipe de nettoyage décide d’être l’antagoniste principal de votre partie et celle-ci prendra une autre tournure. Ajoutez à cela le chat de proximité et vous obtenez un combo gagnant pour des soirées très amusantes.

    Intérieur d'un donjon de Goblin Cleanup.
    Des donjons bien équipés, aussi mortels pour les héros que pour nous-même !

    Pour casser la redondance du genre, à savoir nettoyer et remettre d’origine une pièce, de petits défis supplémentaires seront proposés à certains niveaux. Cela peut être le fait de redéposer des livres volants sur une étagère sans effectuer de saut qui, par malheur, risque de réveiller un sorcier ou encore de nourrir un arbre maléfique. Ce petit ajout permet de rendre chaque partie unique même si, malheureusement, le jeu ne propose pas de niveaux générés aléatoirement et nous nous retrouvons rapidement à faire le tour.

    À la fin d’un niveau, l’équipe reçoit un score si les membres ont complété ou non des objectifs ou des défis. Si tel est le cas, chaque membre reçoit des blobs d’or faisant office d’argent in-game permettant d’acheter de nouveaux cosmétiques et ainsi de personnaliser notre agent de ménage. Arborant un style cartoon bien léché, Goblin Cleanup tourne sur n’importe quelle configuration sans avoir eu de soucis d’optimisation.

    Intérieur d'un donjon de Goblin Cleanup.
    La possibilité de personnaliser son goblin
    Intérieur d'un donjon de Goblin Cleanup.
    De petits boss qu’il faut mieux éviter

    Avec plus de 3 200 participants sur le Kickstarter, Goblin Cleanup est un jeu suivi par une communauté active et cela a pour résultat alors de futurs ajouts fort sympathiques de la part des développeurs. Accès anticipé oblige, le titre souffre encore d’une répétitivité accrue lorsque l’on a fait le tour des niveaux, malgré de bonnes idées qui se renouvellent au fur et à mesure. Le studio a déjà annoncé travailler sur ce problème avec de futurs ajouts réguliers : de nouveaux donjons, des objets cosmétiques, des défis à durée limitée, mais surtout un bestiaire enrichi. En dehors de ces ajouts, le studio prévoit aussi une compatibilité console et mobile si le terme confirme son succès.

    Si vous êtes à la recherche d’un jeu zen, où vous allez passer du temps à discuter avec vos amis en réalisant des tâches de ménage, le tout en essayant d’éviter les pièges et autres dangers mortels. Goblin Cleanup est le jeu idéal. Disponible en accès anticipé sur Steam, celui-ci n’a malheureusement pas encore de date de sortie, mais risque fort de trouver son public.

    Cet article PREVIEW On a nettoyé des donjons dans Goblin Cleanup est apparu en premier sur JVFrance.

    •  

    TEST FINAL FANTASY TACTICS – The Ivalice Chronicles : 20 ans pour devenir intemporel

    Final Fantasy Tactics est paru sur PlayStation en 1997 une première fois au Japon, puis en 1998 aux États-Unis. Ce n’est que 10 plus tard qu’un remake sur PlayStation Portable fut publié en Europe sous le nom de Final Fantasy Tactics: The War Of The Lions. Manque de bol : pas de localisation pour le vieux continent et tout le monde a droit à de l’anglais. Heureusement, et presque 20 ans après l’original, nous avons enfin droit à une version française en 2025. Il est donc enfin temps de découvrir ce titre sous un nouveau jour et de se demander s’il tient la tête haute face à ses aînés, ou si un potentiel nouveau remake le fera dans 30 ans, qui sait ?

    Test réalisé sur PS5 à l’aide d’une version numérique fournie par l’éditeur

    Quelles sont les nouveautés du remaster de Final Fantasy Tactics ?

    Peut-être que vous avez déjà joué à Final Fantasy Tactics sur PlayStation à l’époque et que vous connaissez déjà les mécaniques du jeu ainsi que la richesse de son histoire. Si c’est le cas, vous pouvez vous demander pour quelles raisons vous devriez vous jeter sur cette nouvelle version de Final Fantasy Tactics. Pour vous simplifier la tâche, voici une liste des ajouts apportés par ce remaster. Quant à ceux qui souhaitent en découvrir plus sur l’univers de Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles, la suite de notre test est fait pour vous.

    • Graphismes améliorés, semblable à la version originale en version optimale.
    • Possibilité de jouer avec les anciens graphismes grâce un mode classique.
    • Textes en français et doublages de toutes les scènes en anglais ou en japonais.
    • Plus de dialogues de personnages lors des combats, renforçant leur importance dans l’histoire.
    • Rééquilibrage des classes, des compétences, ainsi que des temps de chargements de ces dernières.
    • Affrontements aléatoires optionnels et fuite possible durant les successions de batailles.
    • Amélioration de la visibilité des combats avec l’affichage de l’ordre des tours des personnages et ajout d’une vision aérienne.
    • Possibilité d’accélérer les combats et les dialogues.
    • Sauvegardes automatiques régulières.
    • Trois modes de difficulté disponibles.
    • Cette version ignore les ajouts de la version PSP : The War of the Lions.

    Une lutte de classes

    En compagnie d’un narrateur et historien se présentant comme un chercheur de vérité, Final Fantasy Tactics nous replonge dans les méandres de l’histoire d’Ivalice. Un continent déjà meurtri par un demi-siècle de guerre avec ses royaumes voisins, et qui se déchire maintenant pour une histoire de succession au trône. Une tragédie qui portera le nom de La Guerre des Lions.

    Cet affrontement est vu du point de vue de Ramza Beoulve, le plus jeune fils issu d’une des familles les plus prestigieuses du continent, et qui sera le protagoniste de ce récit. Un noble de cœur et de sang, qui verra ses convictions être mises en branle quand il se confrontera à la cruelle réalité de ce monde avec son ami Delita, qui est de basse extraction. Une série d’évènements viendront briser les liens qui les unissaient et leur rappelleront que personne ne peut échapper au poids de ses origines.

    Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles : scène de discussion entres personnages
    Dès le début jeu, celui-ci pose les questions qui fâchent

    Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles porte une thématique puissante et, malheureusement, intemporelle, celle de la lutte des classes et des conflits générés par les inégalités. Le jeu ne cherche pas à faire dans la subtilité, au contraire, il présente sans retenues des conflits où les principaux fautifs sont les puissants cherchant à s’accaparer toujours plus de pouvoir, tandis que le peuple souffre et se fait manipuler avec de fausses croyances. C’est d’ailleurs un discours important pour le scénariste du jeu, Yasumi Matsuno, qui rappelle avec une certaine amertume que son message n’a fait que gagner en intensité avec les années.

    Malgré l’éclat flamboyant de son idée directrice, Final Fantasy Tactics possède une écriture riche et intelligente. Nous avons enfin l’occasion de profiter enfin de l’excellence des dialogues en français. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la traduction anglaise dénote pas mal en comparaison avec la version française, si cette dernière est – parait-il – très proche de la japonaise, les dialogues anglais vont prendre plus de liberté dans les propos des personnages. Un choix osé, mais qui apporte bien plus d’émotions et d’intensité lors de nombreuses scènes, sans jamais se départir ou modifier le sens d’une scène.

    Et des scènes, le jeu en regorge. Final Fantasy Tactics nous présente de nombreux personnages qui poursuivent tous des objectifs différents à coups de complots, alliances, trahisons et secrets. C’est une histoire intense qui demande de s’immerger dans son univers, au risque d’en perdre le fil si les parties ne sont pas régulières. Heureusement, un codex nous est fourni avec une description des personnages rencontrés et des royaumes mentionnés. Le plus important est sans doute la chronographie présentant les événements du jeu, avec l’emplacement des personnages majeurs, l’évolution des territoires, le déplacement des armées, ainsi que les propriétaires de certains artefacts très importants dans l’histoire de Final Fantasy Tactics.

    Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles : Chronographie
    Un outil très utile pour s’y retrouver après plusieurs jours passés sans jouer.

    Plus beaux que dans vos souvenirs

    Mais que serait une bonne histoire sans une belle mise en forme ? Beaucoup moins attrayante, c’est sûr. Si le message de Final Fantasy Tactics est intemporel, les graphismes de sa première version ne le sont pas et les développeurs de ce remaster l’ont bien compris. Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles repense les graphismes de sa version PlayStation, mais avec un aspect lissé et un filtre qui permet de garder cet aspect pixel-art qui a fait le charme de ce Tactical RPG avec ses scènes en dioramas iconiques. De plus les interfaces ont été remaniées pour un affichage bien plus agréable et intuitif, notamment avec l’ajout d’une frise de chronologie du combat présente sur le côté, permettant d’ajuster sa stratégie en fonction des tours alliés et ennemis à venir.

    Comme mentionné plus haut, Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles propose deux versions du jeu : la version optimale avec de nouveaux graphismes, et une version classique avec les anciens, qui profitent tout de même des textes en français, mais sans doublages. Ces deux versions ont des sauvegardes indépendantes l’une de l’autre, mais mis à part pour raviver de vieux souvenirs chez les fans, le mode classique n’est pas très attirant en comparaison au mode optimale. Il aurait été beaucoup plus pertinent de pouvoir passer librement d’une version à une autre pour comparer les évolutions apportées par l’optimisation.

    Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles : Choix entre le mode la version Optimale et la version Classique
    Presque deux jeux en un, mais un mieux que l’autre

    Ainsi, Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles possède le charme du classique avec la fraicheur de la nouveauté, c’est un très bon travail qui a été apporté sur l’aspect esthétique. En revanche, il est regrettable que les développeurs n’aient pas cherché à apporter de la nouveauté du côté de l’apparence des personnages. En effet, impossible pour nous de ne pas faire une comparaison avec les suites de la version originale que sont Final Fantasy Tactics Advance 1 et 2, qui proposaient à leur époque différents portraits pour refléter les émotions des personnages. Même si l’émotion des scènes de ce remaster est maintenant accentuée par les doublages, il est toujours dommage de voir les visages des protagonistes rester de marbre. Cela aurait également collé avec les cinématiques que l’on peut trouver dans cette nouvelle version du jeu, mais pas assez présentes à notre goût.

    Un autre point noir auquel il est impossible de ne pas s’attarder est la musique. Contrairement à ce que l’on espérait, Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles n’a pas bénéficié d’une réorchestration et le rendu donne cette impression désormais que les pistes audio sont dépassées par notre époque. Les musiques restent agréables, mais de longues sessions de jeu deviennent épuisantes, dû à la qualité sonore du titre qui nous rappelle que ce n’était pas toujours mieux avant.

    Des métiers qui demandent de s’investir

    Final Fantasy Tactics est très simple à prendre en main, mais offre une grande complexité de par ses possibilités et les différents paramètres qu’il est souvent nécessaire de prendre en compte. Cette version nous propose trois niveaux de difficulté, dont à priori la plus haute serait équivalente à celle du jeu de base. Notre aventure s’est faite en difficulté classique, qui fut aussi agréable que surprenante, en proposant assez de justesse dans certains combats pour offrir du défi, sans pour autant générer trop de frustration. Certains combats de boss ont tout de même offert leur lot de surprises et de sueurs froides, nous demandant d’ajuster notre stratégie, d’optimiser nos personnages, voire d’aller faire des sessions de grind pour débloquer les compétences nécessaires en enchaînant les combats aléatoires.

    Ces compétences sont acquises avec la maîtrise des différents métiers possibles dans le jeu. Une vingtaine de choix sont disponibles, rappelant le système de job des premiers jeux Final Fantasy avec les iconiques Chevalier, Moine ou Mage Noir, mais aussi des plus originaux comme Géomancien ou Samouraï. Il sera nécessaire de correctement planifier sa feuille de route des évolutions de notre équipe pour créer la build la plus optimisée selon les rôles de chacun.

    Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles  : Menu des équipements et compétences des personnages
    Un menu de personnage simple et efficace

    La plupart des métiers sont cachés jusqu’à ce que les conditions d’obtention soient remplies, créant ainsi un effet d’attente et de surprise si vous n’avez pas joué au titre original. En revanche, beaucoup de classes de milieu d’évolution ne proposent que très peu d’originalité, ou pire, presque aucun intérêt dans leur développement avec des compétences qui se répètent juste en version améliorée. À nouveau, on aurait aimé retrouver les mécaniques de jeu des métiers des Final Fantasy Tactics Advances, bien plus diversifiées, ce qui aurait été la combinaison du meilleur des deux mondes.

    Les risques du terrain

    La plupart du temps, il ne sera possible de placer que cinq personnages de son équipe sur le champ de bataille, autant vous dire qu’il est nécessaire de correctement choisir les rôles de chacun et que la moindre absence ou perte d’un personnage se ressent lors d’un combat. Petite mention spéciale à tous ces personnages invités ou alliés, prenant souvent la place d’un membre de notre équipe, qui, en plus d’être souvent en sous-niveau par rapport aux adversaires, vont faire des actions assez incohérentes, comme par exemple s’éloigner le plus loin possible de la personne qu’ils sont censés protéger ou qui ramassent votre butin. L’IA n’a pas bénéficié d’autant de soins que la traduction du jeu, sauf quand elle est contre vous.

    De plus, le terrain joue un rôle considérable dans la stratégie, aussi bien par la présence d’éléments naturels que par votre positionnement dans le relief. Il est par exemple bien plus avantageux de prendre le contrôle des hauteurs pour y positionner des archers qui augmenteront leur portée ou des mages qui lanceront des sorts à l’abri, tandis que les arbres peuvent servir à mettre vos guerriers à couvert ou à créer des goulots d’étranglement pour protéger les unités les plus fragiles.

    Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles : scène de combat
    On peut modifier les informations présentes au dessus des personnages pour savoir qui va agir quand

    En revanche, dans les endroits exigus, la caméra peut devenir votre ennemie. Final Fantasy Tactics propose des combats en vue isométrique se déroulant sur des dioramas quadrillés qu’il est possible de tourner par angles de 90°. Et étant donné que le placement est essentiel et qu’il est possible d’attaquer dans le vide, un manque d’attention de votre part peut vous faire gâcher une attaque, voire vous faire attaquer un allié contre votre gré. Même la vue aérienne, qui est une nouvelle mécanique de vision du champ de bataille, ne peut vous aider car il est impossible de réaliser une action en la maintenant.

    C’est bien, mais c’est peu

    Final Fantasy Tactics est une légende dans le domaine des tactical RPG, grâce à son histoire puissante et ses mécaniques de jeu aussi simples à aborder que complexes à maîtriser. Le remaster The Ivalice Chronicles lui rend véritablement hommage en respectant son univers et en le rendant bien plus accessible sur de nombreux points : difficulté, visuel, traductions, interfaces, etc. Mais est-ce que cela justifie son prix qui avoisine les 60 € ? Difficilement pour nous. Il y a encore des aspects qui auraient facilement pu être améliorés, comme l’usage de la caméra trop rigide, les portraits des personnages non animés lors des dialogues, ou simplement certains métiers qui manquent de variété.

    De plus, nous avions mentionné qu’une autre version de Final Fantasy Tactics avait été faite sur PlayStation Portable, sous le titre de Final Fantasy Tactics: The War of the Lions. Cette dernière apportait des cinématiques qui auraient pu être retravaillées pour être ajoutées à celles déjà présentes ici. De plus, The War of the Lions apportait aussi deux nouvelles classes de métiers, ainsi que deux personnages déblocables. Garder ces ajouts de la version PSP, avec la richesse des métiers des versions DS aurait ainsi permis d’obtenir le meilleur des trois mondes.

    Verdict

    Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles est un jeu qui parvient à être aussi bien une porte d’entrée pour les nouveaux joueurs qui désirent découvrir les tactical RPG, qu’un renouvellement de l’expérience que vous auriez pu avoir avec sa première version de 1997. Il offre une aventure formidable, facile à prendre en main et qui récompense l’investissement du joueur, que ce soit en suivant son histoire riche ou en optimisant les unités de votre équipe. Il est cependant dommage que cette version se contente du contenu de base du jeu, sans chercher à apporter quelques éléments supplémentaires, ce qui aurait pu briser une certaine linéarité dans les mécaniques actuelles. Néanmoins, Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles montre à une nouvelle génération de joueurs qu’il est bien un pilier du jeu de stratégie, dont la mécanique et l’histoire intemporelles sont désormais secondées par une qualité graphique du même niveau.

    Cet article TEST FINAL FANTASY TACTICS – The Ivalice Chronicles : 20 ans pour devenir intemporel est apparu en premier sur JVFrance.

    •  

    Nos coups de cœur indépendants du Tokyo Game Show 2025

    Lors du Tokyo Game Show 2025, les grands noms du jeu vidéo étaient là, mais ce sont souvent les jeux indépendants qui parviennent à surprendre et à marquer les esprits. Entre concepts audacieux, styles visuels affirmés et idées de gameplay rafraîchissantes, cette édition n’a pas manqué d’en dévoiler quelques perles. Nous avons donc sélectionné trois titres indépendants qui nous ont particulièrement séduits durant le salon : Soul Blade, Hello Sunshine et Demon Tides. Trois expériences très différentes, mais ô combien séduisantes à leurs manières.

    Soul Blade : un side crawler en 2D dessiné à la main. 

    Le premier de nos coups de cœur, Soul Blade, est un side scroller en 2D entièrement dessiné à la main et développé par Lightning Bird. On y incarne un jeune sabreur encore novice, chargé par son maître de protéger un mystérieux artefact et vous vous en doutez, tout ne se passera pas comme prévu. Visuellement, le jeu impressionne immédiatement. Sa direction artistique, ses effets de lumière et la palette de couleurs éclatante soulignent des animations 2D sublimes et amusantes, dessinées à la main. Le résultat est fluide, vivant et vraiment bluffant. Mention spéciale également au sound design très convaincant qui favorise l’immersion. Le gameplay repose sur la maîtrise des parades et de l’esquive, offrant un rythme nerveux et dynamique sans paraître trop exigeant. Prévu pour 2026, Soul Blade s’annonce comme une véritable lettre d’amour à la 2D traditionnelle.

    Image du jeu Soul Blade
    Image du jeu Soul Blade
    Image du jeu Soul Blade

    Hello Sunshine : un jeu de survie qui donne des coups de chaud

    Changement radical d’atmosphère avec Hello Sunshine, développé par Red Thread Games, un jeu de survie à la troisième personne, se déroulant sous la chaleur écrasante d’un monde condamné. Ici, tout a sombré sous l’effet de qui semble être un dérèglement climatique extrême et la lumière du soleil est devenue un ennemi mortel. Dans la peau d’une survivante solitaire, le joueur doit se réfugier dans l’ombre d’un robot géant qui avance à travers les ruines d’une civilisation disparue. Ce concept de gameplay original transforme la simple recherche d’ombre en mécanique de survie centrale : sortir du couvert du robot peut s’avérer fatal. Mais la nuit venue, le froid mordant prend le relais et il faut alors ériger un campement, réparer son équipement et se préparer au lever du jour. Selon les développeurs interrogés, un lien se tissera progressivement entre l’héroïne et le colosse mécanique pour laisser place à une histoire plus profonde. Aucune date de sortie n’a encore été annoncée, mais c’est sans conteste l’un des concepts les plus marquants de la scène indépendante du salon.

    Image du jeu Hello Sunshine
    Image du jeu Hello Sunshine
    Image du jeu Hello Sunshine

    Demon Tides : un jeu de plateforme 3D très dynamique et diablement coloré

    Enfin, place à Demon Tides, un jeu de plateforme 3D aussi énergique que coloré, signé Fabraz et suite de Demon Turf. Le joueur y incarne une petite démone accompagnée de son équipe déjantée. Embarquez dans une série de biomes très variés, la jeune héroïne possède la capacité de se transformer en différentes créatures, ce qui modifie non seulement son apparence, mais aussi la façon d’aborder les environnements. Le level design, inventif et plein de surprises, encourage l’expérimentation et l’agilité, tandis que le gameplay dynamique et la direction artistique éclatante rappellent les grandes heures des jeux de plateformes. Le résultat est un jeu haut en couleurs, rapide, drôle et terriblement plaisant à prendre en main, prévu pour 2025 sans date précise pour le moment.

    Image du jeu Demon Tides
    Image du jeu Demon Tides
    Image du jeu Demon Tides

    Entre la finesse de Soul Blade, l’ingéniosité de Hello Sunshine et l’énergie contagieuse de Demon Tides, ces trois jeux ont été nos coups de cœur indépendants du Tokyo Game Show de 2025.

    Cet article Nos coups de cœur indépendants du Tokyo Game Show 2025 est apparu en premier sur JVFrance.

    •