Comme prévu, RoboCop: Rogue City – Unfinished Business, le stand alone de RoboCop: Rogue City est sorti sur Steam hier. Cette fois-ci, l’aventure semble se focaliser sur l’OmniTower, un immeuble qu’il faudra nettoyer étage par étage jusqu’au sommet. On nous parle notamment de nouvelles armes et de nouveaux ennemis. À noter qu’on incarnera également Murphy avant sa transformation, ce qui suggère d’autres environnements.
Les premiers retours sur Steam sont plutôt bons, avec 84 % d’avis positifs, et un pic à 1 500 joueurs simultanés. Ce n’est pas énorme, mais pour un jeu uniquement solo, rien d’affolant.
Le 14 juillet dernier, nos confrères de Tech4Gamers découvraient que MachineGames avait publié une offre d’emploi pour un Senior Concept Artist en Suède. Les journalistes pensent que les nombreuses références à une expérience dans l’industrie du cinéma présentes sur la fiche indiquent que le studio rempile pour la suite des aventures d’Indiana Jones. Il faut dire qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien a eu un très bon succès critique – nous aussi, on l’a beaucoup apprécié –, et le DLC L’Ordre des Géants est prévu début septembre. Les dates pourraient donc concorder avec la mise en pré-production d’un nouvel opus, surtout que MachineGames n’aurait pas grand-chose d’autre à faire. En effet, on a découvert fin mai dernier qu’un projet sur lequel il travaillait en début d’année avait été annulé. Enfin, notre bon Phil Spencer a annoncé il y a quelques mois que « nous pensons que cette franchise a encore de beaux jours devant elle, et je m’en tiendrai là ». Il n’en faut pas plus pour que les professionnels du secteur relient les points avec des fils de laine rouge sur un tableau de liège.
À la rédac, on ne s’avancera pas sur la probabilité de la chose, mais on serait très content d’apprendre qu’une suite est en développement : on adore les fouets.
Une nouvelle mise à jour majeure est sortie le 15 juillet pour No More Room In Hell 2, comme promis par Torn Banner en juin dernier. Les nouveautés incluent un tutoriel, dont le jeu avait bien besoin, sur une carte spécifique qui permet également de tester toutes les armes, une nouvelle carte, Broadway, un nouveau type de zombie bien corriace, et une nouvelle arme, le Ruger Mark IVGruber Mk VII.
Broadway change un peu l’expérience de jeu puisque au lieu d’être ouverte comme les précédentes maps, elle se veut plus linéaire avec des chemins et objectifs alternatifs selon les runs. Les joueurs spawnent notamment déjà groupés, et non éparpillés sur les bords de carte. Ah, on peut aussi maintenant jouer à la poupée avec nos personnages, mais on n’en a rien à cirer.
Avec ces ajouts réguliers, et la longue liste de bugs corrigés depuis la sortie catastrophique en octobre 2024, Torn Banner remonte un peu dans notre estime. Et si, comme on l’avait déjà dit la dernière fois, l’expérience est loin d’être parfaite, No More Room in Hell 2 ressemble maintenant à quelque chose. Et on est plusieurs parmi la communauté Nofrag a y jouer de temps en temps.
Pour l’occasion, No More Room in Hell 2 est à -25 % sur Steam, soit 22 €.
Il y a une dizaine de jours, Nightdive Studio a publié sur YouTube, une longue interview de Ken Levine, le génie créatif derrière l’excellent System Shock 2. Dans cette vidéo consacrée au 25ème anniversaire du titre, le papa de SWAT 4 ou encore BioShock a voulu rassurer ses fans en expliquant que son prochain jeu, Judas, sera « un FPS solo à l’ancienne, sans microtransactions ou contenu en ligne ».
À l’heure où de nombreux studios nous pondent des DLC payants ou encore des battlepass, il ajoute ce « You buy the game, and you get the whole thing », petit tacle aux tendances actuelles de l’industrie vidéoludique dont il s’oppose à première vue, et c’est tant mieux ! Il précise que Judas est pensé pour l’histoire et l’immersion, tout comme BioShock, au final. Ken Levine souligne également que les joueurs sont encore prêts à payer pour une expérience solo bien conçue comme par exemple Baldur’s Gate 3, Cyberpunk 2077 ou The Witcher 3. Un discours certes rassurant sur le fond, mais qui n’indique rien sur la forme. Pour l’instant, on sait juste que le jeu n’est pas prévu en 2026. Pour autant, on a hâte d’en découvrir davantage sur ce futur immersive sim à gros budget qui est en développement depuis 2022.
On n’a donc toujours aucune fenêtre de sortie, mais si ça vous intéresse, vous pouvez ajouter Judas à votre liste de souhaits Steam.
Vous l’ignorez peut-être, mais les Bretons ont infiltré la rédaction de NoFrag depuis plusieurs années. Et savez-vous ce qui se déroule à Rennes depuis vingt ans ? Le Stunfest, un festival de jeux vidéo regroupant plein de choses dégoûtantes, comme des manettes et des bornes d’arcade, mais aussi des développeurs indépendants, du speedrun et des conférences. En 2023, on était allé y faire un tour en tant que Grands Reporters, pour n’y trouver malheureusement que très peu de FPS. Mais cela va peut-être changer, car cette année, NoFrag fait partie de l’organisation !
Pour cette nouvelle édition du Stunfest, tout a été remanié. Ça se passera certes toujours à Rennes, mais ce sera du 24 au 26 octobre, au 360 (4bis & Maison Des Associations). Et ce sont les adhérents à l’association (3HitCombo) qui portent les projets. Par exemple, je me suis retrouvé responsable du collège Conférences un peu par hasard, et j’ai pu proposer quelques idées…
Du 24 au 26 octobre 2025, NoFrag sera au Stunfest pour parler des FPS et des jeux en vue subjective indés.
Le but est d’organiser un festival sur les différentes cultures du jeu vidéo ouvert au plus grand nombre, et avec un focus sur les jeux indépendants. Voici les huit collèges, et ce que j’en ai compris :
Agora (animations autour du jeu vidéo, comme des quiz et des blind tests)
Création indépendante et amateure (stands de développeurs indépendants, interviews)
Médiation Culturelle (échanges avec les professionnels du secteur, sensibilisation auprès du public)
Musique (concerts)
Speedrun (marathons, compétitions)
Même si l’organisation commence à prendre forme, le festival a toujours besoin de soutien pour se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Il faut des moyens humains pour aider à la préparation, mais aussi financiers. C’est pourquoi l’association 3HitCombo a lancé une campagne de financement participatif. Pour l’instant, presque 3 700 € ont été récoltés sur les 10 000 € demandés, à 10 jours de la fin. Mais l’atteinte de l’objectif ne conditionne pas la tenue du festival : il sera organisé dans tous les cas.
On ne va pas dévoiler tout de suite le programme complet, mais pour ceux qui seraient dans le coin, on peut déjà vous dire qu’on prépare un NoScope en chair, en os et en public ! Et on espère pouvoir causer avec quelques développeurs de FPS indés. D’ailleurs, on sait qu’il y en a quelques uns sur les forums de NoFrag. N’hésitez pas à proposer votre jeu dès que le formulaire sera en ligne (ça ne saurait tarder). En attendant, passez-donc sur le serveur Discord officiel.
Mais il n’y en aura pas que pour les gens qui boivent du cidre et mangent des galettes-saucisses en se tenant par le petit doigt, puisqu’un programme sur Twitch tout au long du festival est bien prévu, afin d’arroser bien au-delà de la Marche de Bretagne. Il y aura forcément des trucs sur notre chaîne, mais vous pourrez aussi voir plein de choses sur les chaînes 3hitcombo, Stunfest, TeamAskalonn, SpeedThemAll, et sans doute encore d’autres.
Si ça vous intéresse de participer à la préparation du Stunfest, venez sur le Discord de l’asso 3HitCombo. Et si vous souhaitez soutenir financièrement (contre du merch des éditions précédentes), c’est via HelloAsso. Pour ceux qui voudraient venir du 24 au 26 octobre au 360 à Rennes, des infos concrètes (programmation musicale, prix des entrées…) seront révélées la semaine prochaine.
Le 15 juillet dernier, les deux Français Sirius et Léonard Lemaitre, qui développent Straftat, ont poussé une mise à jour majeure pour leur arena shooter gratuit initialement uniquement en 1v1. En effet, on peut dorénavant jouer jusqu’à quatre, soit en équipe de 2v2, soit en free-for-all. Les développeurs indiquent qu’il est aussi possible de faire du 1v2 ou du 1v3.
Comme énoncé dans le billet de blog Steam, en plus de la correction de quelques bugs, cette mise à jour apporte quatre cartes gratuites avec des variantes, mais aussi une quinzaine supplémentaire pour le DLC Weapons, Maps and Hats, qui en contient déjà 150 pour moins de 6 €. Un second DLC, Supporter Edition, propose de soutenir les dev pour moins de 8 €, en fournissant des cosmétiques, un artbook pour faire des cauchemars avant de se coucher, et des fichiers Blender pour… heu… aucune idée.
Ce nouveau contenu semble avoir motivé les foules, car si les pics avoisinaient les 500 joueurs simultanés quelques jours auparavant, depuis la sortie, on est plutôt autour des 1 800. Donc aucune inquiétude, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous ridiculiser.
Il n’y a pas à discuter, allez vite essayer Straftat, c’est gratos, et ça vous décoincera des muscles que vous n’avez plus utilisés depuis vos 20 ans. Et si vous aimez bien, filez-leur du blé, ils aimeraient bien développer BABBDI2, la suite de leur FPS d’exploration et de parkour psychédélique et brutaliste, BABBDI.
Après l’indigestion des gros événements vidéoludiques du mois dernier, on reprend doucement avec le live du The UploadVR Showcase qui s’est déroulé la semaine dernière. Comme d’habitude, la rédac vous propose une petite sélection exhaustive de jeux plus ou moins intéressants.
World War Z VR – L’apocalypse zombie en solo est prévue pour le 12 août prochain
C’est World War Z en VR avec beaucoup moins de de zombies à l’écran et toujours autant de skins, mais ça n’en reste pas moins une expérience qui s’annonce plutôt fun.
Dixotomia – La guerre contre les vampires débutera le 21 août
Découvert l’année dernière et initialement prévu pour fin d’année 2024, Dixotomia, un jeu d’aventure et de science-fiction avec des vampires pour ennemis, sortira finalement en accès anticipé fin août.
MEMOREUM – Le FPS VR d’action et d’horreur sortira le 9 octobre
Alors que vous sortez d’un sommeil cryogénique, une infection d’origine inconnue engendre des créatures hideuses et assoiffées de sang dans un vaisseau spatial, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?
SMASHER – Le rail shooter hyper flashy avec un style voxel est prévu courant octobre
Si d’ici là vous n’avez pas perdu la vue en visionnant la bande-annonce, SMASHER est un rail shooter où des hordes d’ennemis débouleront pour vous faire la peau.
What Comes After VR – Une expérience narrative avec un gunplay et des graphismes tout pourris annoncée pour cette fin d’année
Sorti l’année dernière sur Meta Quest, Zero Caliber 2, le COD-like VR, débarquera dans une version remasterisée sur Steam dans le courant du troisième trimestre 2025.
REACH – Une aventure prometteuse qui se la pète un peu trop
Bien que l’expérience présentée semble plutôt sympa, il faudrait peut-être un peu se calmer sur les superlatifs et autres termes marketeux présents sur la page Steam du jeu.
Of Lies and Rain – Un monde postapocalyptique entre le réel et le numérique
Spécialisé dans le multi VR, le studio Caveman dévoile du gameplay de leur dernier jeu tiré de leur licence Contractors, Showdown : ExfilZone, un savant mélange d’extraction shooter et de battle royale intégrant de la monnaie virtuelle, sorti l’année dernière.
ColdVR – Le cousin germain de SUPERHOT a reçu une mise à jour
Comme annoncé fin mai, une nouvelle mise à jour conséquente pour l’excellentissime tactical shooter Ready or Not est sortie. À la clef, deux nouvelles cartes issues de la période d’accès anticipé, Hunger Strike et Stolen Valor, et quatre armes :
Le lance-grenade à barillet M32A1, pour balancer gaz CS et flash avec allégresse
Le pistolet MKV .50AE, un 1911 chambré en .50 Action Express, comme le Desert Eagle
Le TRPL, un pistolet à balles de poivre comme nouvelle option non-létale compacte
Nouvelle feature également, l’ajout de trois modes de difficulté influant sur le comportement et la létalité des IA amies et ennemies. On n’a pas encore pu mesurer l’impact réel de ces différents modes, et on espère que c’est plus qu’un gimmick pour faire plaisir aux consoleux.
En effet, cette update est une conséquence de la sortie du jeu sur consoles. Et si on accueille volontiers l’ajout de contenu et la trouzaine de corrections de bugs, d’autres aspects sont moins sympathiques. Au-delà de la censure de certains éléments jugés trop choquants, des changements bien moins appréciables ont directement altéré la qualité graphique de Ready or Not dans un souci d’optimisation. Si le patch note mentionne que les LODs, c’est-à-dire le niveau de détail affiché selon la distance entre le joueur et un objet, ne sont pas finaux, on constate une impression de flou qui peut ne pas venir uniquement de ce réglage. Dans l’immédiat, la seule solution semble d’augmenter la résolution avec un outil comme le DSR de Nvidia, pour ensuite adapter l’image à la résolution de votre écran. On appelle aussi ça du supersampling, mais cette option n’est pas disponible directement en jeu.
Si on ne peut pas décemment reprocher à Void Interactive de vouloir sortir leur produit sur console, on regrette amèrement que le studio prenne leurs premiers clients, dont certains ont acheté le jeu en accès anticipé il y a presque quatre ans, pour des truffes.
Découvert grâce à un lecteur de NoFrag, HOLE nous a tout de suite accrochés. Développé par un Japonais, le jeu propose une sorte d’extraction shooter solo, avec un style graphique un peu particulier et un bon gunfeel. Une très bonne surprise, pour un prix dérisoire.
Genre : Extraction shooter solo & rogue-lite |Développeurs : NEGAFISH| Éditeur : NEGAFISH | Plateforme : Steam|Prix : 4,99 €|Configuration recommandée : i5-13400, 32 Go de RAM, RTX 3060 Ti|Langues : japonais, anglais |Date de sortie : 28/11/2024|Durée de jeu : 7 ou 8 heures avant de se lasser
Test effectué sur une version Steam.
Des mécaniques bien huilées
N’espérez pas trouver un scénario ou une quelconque histoire dans HOLE, tout ici est au service du gameplay. On débarque dans une sorte de base vide avec un pistolet et des objectifs à réaliser. Un tour de micro-ondes plus tard, nous voici propulsés dans le premier des trois niveaux à débloquer progressivement, un ensemble de bureaux qui n’est pas sans rappeler des espaces liminaux, mais néanmoins remplis d’ordinateurs, étagères et dossiers. On comprend ensuite assez rapidement que des ennemis s’y baladent, et tentent de vous éliminer. Ressemblant vaguement à des mannequins, ils se différencient par leur couleur (rouge, bleu, jaune, violet), comme autant de factions qui s’opposent. Il n’est donc pas rare d’entendre plusieurs fusillades avant de tomber sur des adversaires. Ils apparaissent avec de plus en plus d’équipement au fur et à mesure des vagues – et du temps – qui passent. À leur mort, ils lâchent de la monnaie, qui sera utile pour améliorer notre base, nos armes et capacités. Une deuxième ressource, les « data », se trouve sur certains ennemis seulement, ou dans des paquets et des réfrigérateurs jaunes. Mais si on ne parvient pas à survivre, en s’extrayant via un autre micro-ondes, on ne conserve que 10 % du montant glané. Parfois, les ennemis font également tomber leur masque, qui est une ressource spécifique à la réalisation des missions. Dans le même style, on trouvera aussi des clefs USB, des vases ou des pots de fleurs disséminés dans les niveaux. Ces choses-là sont, par contre, conservées au-delà de la mort. La mécanique mêlant rogue-lite et extraction shooter est très bien huilée, le développeur a bien ajusté le système de récompenses pour avoir quasiment toujours quelque chose à débloquer après une sortie et c’est très plaisant. On découvrira de nouvelles armes, des améliorations de la barre de vie, des accessoires, etc.
Un très bon feeling
Du côté des combats, HOLE s’en sort très bien : le feeling est vraiment réussi, que ce soit avec le pistolet, le fusil d’assaut ou le fusil à pompe. Avec un recul et un sound design plutôt réussis, les armes procurent un bon sentiment de puissance. Les ennemis titubent sous les balles, et l’effet de suppression lorsqu’on est touché est assez réussi. Les mouvements sont fluides et rapides, mais j’aurais préféré un lean un peu moins prononcé, car en l’état, il est très difficile de viser une fois penché. D’autant plus si l’on ne prête pas attention à l’option à désactiver dans le menu, qui lie l’axe horizontal avec l’angle du lean. Mais pour le reste, c’est un presque sans faute. Alors oui, certains adversaires sont des éponges à balles à partir d’un certain niveau puisqu’ils sont mieux protégés, mais c’est une mécanique mise en place pour forcer l’utilisation de certaines munitions débloquées précédemment.
Une direction artistique originale, mais qui pompe sévère
Visuellement, HOLE est un peu spécial. J’ai beaucoup apprécié la direction artistique avec ses pixels grossiers, mais aussi des particules et une lumière très modernes. Sans doute même un peu trop, car l’illumination globale a l’air de vouloir faire souffrir les PC les plus modestes. Je ne l’ai pas trop ressenti avec ma RTX 4090 en 4K tout à fond, mais j’ai remarqué des baisses à 100 FPS sur certains screenshots. D’autre part, impossible de le lancer sur mon PC portable (i5 13500H, RTX 4060), une erreur fatale Unreal Engine 5 m’a empêché d’atteindre le menu. Compte tenu de la taille assez restreinte de la communauté, je n’ai pas trouvé de solution au problème ; espérons que ce soit un cas isolé. Mis à part cela, je n’ai rencontré aucun bug en jeu.
Une jolie petite pépite
HOLE est un petit extraction shooter solo indépendant sans grande ambition, mais dont les mécaniques fonctionnent très bien. Il y a des notions de rogue-lite avec le déblocage de matériels et de capacités, ce qui donne envie de relancer un run, et un super bon feeling. Les graphismes sont également plutôt chouettes, avec ce mélange de gros pixels et lumières modernes, même s’il faudra avoir une bonne machine pour le faire tourner correctement, Unreal Engine 5 oblige. Pour 5 €, ce serait vraiment dommage de passer à côté de quelques heures de plaisir !
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
La semaine dernière, STRIDEN (anciennement Striden Fogbound), un FPS coop et multi mélangeant plusieurs genres (la survie, l’extraction ou encore la défense de base), est sorti en accès anticipé accompagné d’une bande-annonce de lancement publiée par le studio 5 Fortress. Pour le moment, les avis des utilisateurs Steam sont plutôt moyennes, la faute à un jeu mal optimisé, buggé et qui crash souvent. À cela s’ajoute des serveurs en mousse et un manque cruel de joueurs, soit une quarantaine au moment où l’on écrit cette news. Hormis pour les salades composées, le mélange des genres dans le jeu vidéo est rarement une très bonne idée. Cela engendre souvent un déséquilibre dans les mécaniques de gameplay, voire un équilibre total dans la médiocrité. Pour terminer, les devs ont d’ores et déjà annoncé une roadmap pour l’année 2025 sans préciser de période de sortie. Mais vu la réception du jeu par les joueurs, il ne faudra peut-être pas trop compter dessus.
Même s’il est loin d’attirer les foules, si vous êtes un tant soit peu intéressé, l’accès anticipé de STRIDEN est disponible sur Steam avec sa promotion de lancement à -20 % jusqu’au 18 juillet, soit un peu moins de 20 €.
Dans un billet de blog sur le site officiel du studio The Astronauts, les développeurs de Witchfire parlent de la prochaine mise à jour Webgrave, qu’ils considèrent comme la plus grosse qu’ils aient jamais créée. L’info à retenir, c’est qu’elle est prévue pour le 28 juillet. Du côté du contenu, l’équipe reste assez évasive, mais promet des informations au cours des deux prochains mercredis. En attendant, ils parlent tout de même de la modification des niveaux de Gnosis (le système permettant d’augmenter la difficulté), ainsi que d’une nouvelle arme, un fusil à levier nommé Nemesis.
En attendant plus d’infos, vous pouvez retrouver le très bon Witchfire en accès anticipé pour 40 € sur Steam et Epic Games Store. La version 1.0 est actuellement prévue pour le début de l’année 2026.
La semaine dernière, on vous parlait du départ des trois dirigeants d’Unknown Worlds, le studio qui développe Subnautica 2. Le jour même, l’éditeur coréen Krafton a annoncé le report du jeu à 2026, alors que Charlie, l’ex-game director, déclarait que le jeu était prêt à sortir en accès anticipé. Mercredi dernier, Jason Schreier, journaliste chez Bloomberg, révélait qu’un bonus de 250 millions de dollars devait être versé à l’équipe de développement si elle parvenait à atteindre un certain objectif de revenus avant la fin de l’année 2025. L’article sous-entend que la raison du report serait donc un moyen pour Krafton d’éviter de payer la prime, bien que ce dernier le conteste. Dans la foulée, une campagne de boycott a été lancée sur Reddit pour protester.
Mais jeudi dernier, l’éditeur coréen a publié un message pour tenter d’éclaircir sa décision. Il explique que les trois dirigeants devaient toucher 90 % des 250 millions en contrepartie d’une implication active dans le développement de Subnautica 2 – qui devait sortir en 2024. Il considère qu’ils ont abandonné leur poste, laissant l’équipe de dev à la dérive, ce qui aurait engendré des retards et des coupes dans le contenu. Il jette également Charlie sous le bus en révélant que celui-ci avait préféré se lancer dans un projet personnel : la réalisation d’un film de Noël – dont l’affiche a été créée par une IA générative.
À la fin de son message, Krafton tente de rassurer tout le monde en affirmant s’engager à « tenir ses promesses en matière de rémunération des employés ». Mais le paragraphe suivant est un peu moins clair, puisqu’il parle d’offrir « une rémunération juste et équitable à tous les employés restants », sans préciser pour autant si le reste de la prime – qui représente tout de même 25 millions de dollars – sera partagée entre la centaine de développeurs.
Dès le lendemain (vendredi), ce cher Charlie annonçait qu’il engageait des poursuites contre Krafton pour rupture de contrat. Il conteste par ailleurs que Max, Ted et lui voulaient garder la prime pour eux seuls. Mais il faut avouer que 225 millions de dollars pourraient tout de même être une bonne motivation pour aller au tribunal.
Une des diapositives fuitées montrant les problèmes de développement.
On termine avec un dernier rebondissement, le leak de diapositives montrant les différentes coupes dans le contenu de Subnautica 2 et les problèmes de développement, qui ont mené, selon Krafton, au report de la sortie en accès anticipé. Le journaliste Ethan Gash a échangé avec l’éditeur, qui a confirmé la véracité des slides. On peut notamment voir que le nombre de biomes a été réduit de moitié, tout comme le nombre de créatures, et que la partie narrative est passée d’une quinzaine d’heures à une dizaine d’heures.
Avec tous ces éléments, difficile de savoir qui a raison et qui a tort, sachant que l’une ou l’autre des parties (ou les deux) peut très bien dire n’importe quoi. Les grands perdants, selon Jason Schreier, sont les développeurs « normaux », qui s’attendaient à toucher un chèque à six chiffres à la fin de l’année. Il y a fort à parer qu’on en apprendra un peu plus lors du procès, et qu’on aura alors une vue un peu plus complète de la situation.
En attendant 2026, vous pouvez toujours ajouter Subnautica 2 à votre liste de souhaits sur Steam ou Epic Games Store. Le jeu devrait également arriver sur le Xbox Game Pass day one, s’il sort réellement un jour.
Mercredi dernier, Team Jade, le studio derrière le free-to-play de Delta Force, a publié un billet de blog Steam pour le déploiement de la nouvelle mise à jour, Break. Outre la longue liste de correctifs, d’équilibrages et d’optimisations, vous pourrez découvrir deux cartes (Cyclone pour le mode guerre et Prison des marées pour le mode opération) accompagnées d’un nouvel opérateur, d’un nouveau boss, d’armes, d’équipements et d’autres éléments à découvrir (dont des cosmétiques bien évidemment). Si vous souhaitez en apprendre davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam. À la rédac, même si on a pas pu mettre la main dessus ces derniers temps, on avait bien apprécié Delta Force, y compris son solo exigeant, Black Hawk Down.
Si vous souhaitez vous plonger dans la nouvelle saison sur Delta Force, vous pouvez retrouver le jeu gratuitement sur Steam ou l’Epic Games Store.
Découvert en avril dernier par notre expert Stuka, Mycopunk, la dernière bizarrerie de l’éditeur Devolver Digital, se présente comme un FPS coopératif où vos coéquipiers et vous-même devrez éradiquer l’expansion d’un champignon sur une planète alien. Bien que l’on ne soit pas convaincu par la proposition des devs du studio Pigeon At Play, il est en autrement pour une grande partie des utilisateurs Steam aux goûts douteux, qui ont laissé une note globale très positive. Depuis la sortie du jeu en accès anticipé ce 10 juillet, le nombre de joueurs n’a cessé de croître jusqu’à atteindre un pic de 2 830 joueurs environ au moment où l’on écrit cette news.
Un banger pour certains, une daube pour quelques autres, les défauts de Mycopunk tant sur son esthétique que sur son gameplay, ne semblent pas freiner son succès à son humble niveau. Du côté de la rédac, il y a peu de chance que l’un d’entre nous veuille se sacrifier pour cette aventure hors du commun (hormis peut-être un stagiaire en guise de punition), sans doute parce qu’il semble beaucoup emprunter à Deep Rock Galactic, qu’on n’avait pas non plus apprécié. Mais si vous faites partie des joueurs conquis par ce jeu, n’hésitez pas à partager votre retour dans les commentaires.
Si l’extermination des mycoses est votre nouvelle passion, vous pouvez vous procurer l’accès anticipé de Mycopunk sur Steam pour 15 €.
Après un retour inespéré en 2022, Routine, le FPS d’horreur se déroulant dans une base lunaire fictive et toujours développé par Lunar Software, a préféré jouer la carte du silence comme à son habitude. Puis, sans crier gare avec tout de même 13 années de développement au compteur, un billet de blog Steam a été posté en milieu de semaine pour donner des nouvelles. Au grand étonnement général, Mick Gordon, le compositeur de la BO DOOM 2016 et DOOM Eternal, n’a pas voulu prendre racine dans le studio, contrairement aux devs ayant fusionné avec leur chaise de bureau, et s’est fait la malle en raison d’un planning « chargé » (surtout par instinct de survie). Les devs ont également informé qu’ils voyaient enfin la lumière au bout du tunnel, miracle !
Au final, pas de gameplay, mais deux screenshots quelconques pour nous faire probablement patienter encore cinq ans, le temps d’être sûr de la date de sortie. C’est déjà incroyable de ne pas être foutu de montrer ne serait-ce qu’une courte séquence de gameplay, et d’autant plus déprimant de voir que l’espace commentaire sous le billet exulte de joie sur du vide.
Si vous ne craignez pas de clamser avant l’annonce de la date de sortie, vous pouvez toujours ajouter Routine à votre liste de souhaits Steam, et dans le cas contraire, espérer que votre descendant sera enclin à perpétuer votre hype jusqu’à la sortie du jeu.
Cette semaine, avec les prime days, notre expert Gothax ne savait pas où donner de la tête. Mais il a encore une bonne petite liste pour votre gaming rig :
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Cette semaine notre partenaire Gamesplanet, nous a dit que les éditeurs dupliquaient les précédentes promos Steam, mais il paraît que c’est encore moins cher. Et en plus, il y a bientôt plein de nouvelles sorties. Voyons voir ça :
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
On ne l’avait pas vu passer, mais il y a trois mois, Bulkhead a publié une vidéo afin de tenter de recruter du monde pour bosser sur son prochain jeu, WARDOGS. On avait appris, il y a deux ans, qu’ils travaillaient sur « un jeu de tir à la première personne AAA qui s’attaque aux cinq meilleurs jeux de tir du marché », lorsqu’ils avaient fait leur coup de com’ de remboursement des Kickstarter de leur précédent échec, Battalion 1944. Il faut croire que Splash Damage (qui a racheté le studio en 2022) a de la thune à gaspiller, parce que malgré l’enthousiasme des intervenants, difficile de voir autre chose qu’une énièmefade copie d’un Battlefield à 100 joueurs avec un peu de base building.
D’autre part, on a beaucoup de mal à leur faire confiance, vu leur passif assez impressionnant mêlant mauvaise foi et décisions douteuses. Tout l’inverse du discours énoncé dans cette vidéo, vantant le travail qu’ils ont fait avec, et pour la communauté sur leur précédent jeu. Mais si vous savez, cette communauté composée d’une dizaine de joueurs, sans doute fans de lootboxes. Ils annoncent que cette fois-ci, ils se sont rapprochés des créateurs de mods, et notamment ceux de King of the Hill pour Arma 3, « pour façonner [leur] prochain jeu, WARDOGS ». On comprend mieux pourquoi ils cherchent à embaucher : ils n’ont pas encore de game designer…
Mais patience, on n’a quasiment rien vu projet, et sur un malentendu, ce pourrait être une bonne surprise. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été évoquée, et WARDOGS ne dispose pas encore de page Steam. Mais vous pouvez aller faire un tour sur le site officiel du studio, si vous n’avez rien de mieux à faire.
Il y a quelques jours, Gearbox a partagé une nouvelle vidéo à propos de Borderlands 4, son prochain fast-FPS (mais si, c’est parce qu’il y a des glissades !). Comme vous le savez sans doute, à la rédac, on s’en tamponne l’oreille avec une babouche, parce que le jeu est mou, lent et chiant. Mais apparemment, vous avez très mauvais goût, car les news sur ce jeu sont dans les plus lues. Alors on va vous faire plaisir. Dans cette vidéo, il n’y a pas de gameplay, ce qui est donc un point positif. En revanche, ce n’est pas moins inintéressant pour autant, puisque ça parle de lore. Et s’il y a bien un truc dont on se fout encore plus que du gameplay de Borderlands 4, c’est de son lore !
En gros, ça parle de planète-prison, de grands méchants et de rébellion. Si ça vous intéresse, sachez qu’on vous juge, mais qu’on vous aime quand même. Mais pas au point de donner plus de détails, faut pas pousser. Donc regardez vous-même la vidéo.
Même si on n’aime pas Borderlands, on peut tout de même profiter de la licence pour se faire des montagnes de blé afin de financer nos prochains projets, comme celui d’une microbrasserie pour réaliser des bières aromatisées aux larmes des joueurs console. Pour cela, si toutefois le jeu vous tente, rendez-vous chez notre partenaire Gamesplanet, qui propose des précommandes : avec 7 % de réduction, cela fait l’édition standard à 65 putains d’euros, l’édition Deluxe à 93 €, et l’édition Super Deluxe avec un doigt dans le fion à 121 €. Borderlands 4 sortira malheureusement dès le 12 septembre.
En début de semaine dernière, Ars Technica publiait un long papier sur l’état du développement du prochain Battlefield. Le journaliste a pu interroger des employés de plusieurs studios d’Electronic Arts et le constat n’est pas brillant. On vous a sélectionné quelques points qui ont retenu notre attention :
L’objectif est d’atteindre 100 millions de joueurs. Alors que le meilleur épisode de la série, Battlefield 1, n’a pas dépassé les 30 millions. Une bascule vers le free-to-play serait envisagée pour tenter de reproduire les exceptions que sont Fortnite et Call of Duty: Warzone. De notre point de vue, cet objectif défini par la direction est complètement débile et hors sol, et les développeurs n’en pensent pas moins.
Le budget prévu du prochain Battlefield était de 400 millions de dollars en 2023, il est possible qu’il ait été encore ré-évalué. Cela s’explique notamment par les retards, les soucis techniques, les renforts d’autres studios, etc.
Côté solo, après deux ans de travail sans réussir à proposer un prototype satisfaisant, Ridgeline Games a été fermé, puis le projet a été repris à zéro par d’autres studios, mais n’a pas encore été présenté en alpha. Les différentes personnes interrogées pensent qu’il est impossible d’avoir un solo correct d’ici à la date de sortie souhaitée par les dirigeants (avant avril 2026).
D’un point de vue opérationnel, le jeu est entré en phase de production, sans pour autant respecter les jalons normalement imposés par les process internes. Selon les sources d’Ars Technica, il manque le planning, certaines fonctionnalités et une estimation des risques. Cela mènera inévitablement à des coûts imprévus et à des retards.
Les différentes équipes sont en crunch constant et le taux de burnout semble anormalement élevé par rapport aux autres projets chez EA.
Ce n’est qu’une partie des éléments évoqués dans l’article, que l’on vous encourage à lire (en anglais) si vous souhaitez en apprendre un peu plus.
Avec toutes ces infos, autant dire qu’on croit encore moins à une sortie dans moins d’un an. Et si c’est vraiment le cas, on ne voit pas comment Battlefield 10 pourrait ne pas être une catastrophe industrielle à l’image de Battlefield 2042.
De toute façon, la révélation complète du jeu est prévue pour cet été. On pourra enfin savoir si le dixième épisode majeur de la série a un petit nom et quand il est prévu précisément.
Dévoilé la semaine dernière sur le chaîne YouTube de nos confères IGN, Reaper Actual se présente comme un subtil croisement entre le MMORPG et le FPS en monde ouvert persistant qui pourra accueillir « des centaines » de joueurs. Outre le gameplay PvPvE générique au possible, qui a l’air de fortement lorgner du côté de l’extraction shooter, vous incarnerez un reaper devant réaliser diverses missions pour l’une des 5 factions présentes sur l’île de Marova, avec l’appui d’un arsenal varié et de différents types de véhicules. Vous disposerez également d’une base personnalisable où vos ressources durement acquises pourront être entreposées. Cette dernière pourra également être pillée par les équipes adverses.
Néanmoins, Distinct Possibility, le studio derrière le développement du jeu et dirigé par un certain John Smedley (ancien président de Sony Online Entertainment et ancien directeur du studio de San Diego d’Amazon Games) au palmarès récent peu glorieux, semble omettre que leur nouveau projet ambitieux combine ce qui se fait de mieux pire dans le monde vidéoludique. Pour commencer, si vous êtes allergique à l’IA sachez que la page Steam de Reaper Actual mentionne que les PNJ et les missions ont été générés par IA sur la base de description faite par les devs. Cependant, rien ne nous dit que ça ne pourrait pas aller plus loin.
Puis, si vous aimez spéculer et vous enrichir tel un loup de Wall Street, le jeu implémentera un système de cryptomonnaie et de blockchain (Web3) uniquement sur la version disponible depuis le site officiel. Steam et l’Epic Games Store interdisent ce genre de fonctionnalité, mais ne vous méprenez pas pour autant, car les devs ont déjà planifié l’emploi du Steam Community Market afin que vous puissiez revendre vos items à des prix prohibitifs. Ils se veulent rassurants en précisant que les items n’apporteront aucun avantage et ne pourront pas faire l’objet d’échange entre les deux plateformes et la version crypto-blockchain. Si vous voulez en apprendre davantage, vous pouvez vous farcir la FAQ présente sur le site.
À la rédac, on se demande bien à qui va s’adresser ce jeu qui semble uniquement mélanger tous les mots à la mode chez les investisseurs, pour en faire une soupe insipide. Difficile d’imaginer le moindre intérêt dans un marché déjà saturé. Même si le studio peut compter sur des noms réputés dans le (petit) monde des MMOFPS, comme Tramell Isaac et Matt Higby qui ont travaillé sur PlanetSide 2, l’utilisation de l’IA dans le processus de production et l’aspect crypto pourraient être les derniers clous dans un cercueil qui sent déjà le moisi.
Dévoilé par les devs de 1 of 1 Studio Limited, Biathlon Challenge se veut être un fast-paced FPS à l’esthétique rétro où précision et rapidité riment avec style. Dans des environnements variés (monts enneigés et forêts luxuriantes), vous devrez dévaler les pentes à toute allure tout en réalisant des figures et des tirs sur des cibles. À chaque parcours terminé, vous débloquerez de nouvelles armes et de l’équipement pour améliorer votre score. Si vous n’êtes pas rebuté par les graphismes de l’ère PSone, le concept a l’air plutôt fun.
Pour le moment, Biathlon Challenge n’a pas de date de sortie annoncée mais dispose déjà d’une page Steam depuis laquelle vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits.
Annoncé en 2021, ce petit walking sim équatorien nous avait tout de suite attiré, malgré le thème du football, pas forcément dans le cœur des membres de la rédaction. Sa direction artistique radicale et l’ambiance qui s’en dégageait semblaient rafraîchissantes. Il aura finalement fallu attendre quatre ans de plus pour le voir arriver sur Steam en ce début d’année. Si Despelote propose quelques mécaniques de gameplay sympathiques, c’est avant tout une courte aventure narrative, basée sur la vie d’un des développeurs. Et c’est franchement chouette.
Genre : Walking sim |Développeurs : Julián Cordero, Sebastian Valbuena | Éditeur : Panic | Plateforme : Steam|Prix : 13,99 €|Configuration recommandée : i5-8600K / Ryzen 5 2600, 16 Go de RAM, GTX 1660 / RX 580|Langues : espagnol, sous-titres en français |Date de sortie : 01/05/2025|Durée de jeu : un peu moins de deux heures
Test effectué sur une version Steam fournie par l’éditeur.
Tranches de vie
Dire que Despelote est original est la moindre des choses. Tout d’abord, difficile de ne pas remarquer les graphismes. Les décors sont travaillés à partir de prises de vues réelles, sur lesquelles les artistes ont appliqué des filtres bien violents, pour arriver à un résultat monochrome très bruité. Par-dessus, les personnages sont grossièrement dessinés en 2D, comme s’ils étaient faits de papier. Il s’en dégage une atmosphère un peu particulière, mais néanmoins immersive. D’autre part, le doublage en espagnol est très réussi, et les sous-titre s’affichent dans des bulles près des personnages. L’histoire, quant à elle, semble plus ou moins autobiographique, puisqu’elle suit la vie de Julián Cordero, directeur artistique et développeur principal, lorsqu’il avait huit ans. Elle nous raconte, avec notamment des passages en voix off flirtant avec le documentaire, comment il a vécu la phase de qualification de l’équipe nationale de football d’Équateur en 2001 pour la coupe du monde 2002. Étonnamment, alors que le sujet en lui-même ne m’intéressait pas spécialement, j’ai particulièrement apprécié l’approche et la mise en scène, très décalée par rapport aux autres productions vidéoludiques. C’est beau et très nostalgique, malgré le contexte plutôt joyeux.
Et le foot, dans tout ça ?
Alors que Despelote est avant tout un walking sim, il propose cependant quelques autres briques de gameplay. Il y a un jeu de foot en vue de dessus, auquel notre personnage joue, et dont je n’ai pas grand-chose à dire : ça fonctionne très bien, mais c’est sans doute beaucoup plus facile à la manette… Ces passages interviennent à des moments bien précis, et s’intègrent parfaitement dans la narration sans jamais être trop longs. L’autre élément, toujours rattaché au football, est la possibilité de jouer avec un ballon, lorsqu’on est en vue subjective. Ce n’est pas toujours évident de viser, mais ça marche, là aussi, vraiment bien. Pour le reste, c’est assez classique, avec un déplacement relativement rapide vu les zones à parcourir, et quelques éléments interactifs, présentés dans le style « papier découpé », ce qui fait qu’on ne peut pas les rater.
Pour vous donner une idée, voici des extraits de gameplay en mouvement. Notez que la compression YouTube est un peu à la peine avec tout ce grain :
Une expérience à part
Despelote est un walking sim narratif vraiment à part. Avec son approche autobiographique et un point de vue pratiquement documentaire, il propose quelque chose de jamais vu. On prend plaisir à découvrir la vie d’un petit garçon fan de foot au début des années 2000, avec une bonne dose de nostalgie. L’aspect graphique le démarque également de ce qu’on a l’habitude de voir, et ça rend plutôt bien en jeu. Il offre aussi quelques mécaniques de gameplay originales, qui portent bien le propos, sans prendre trop de place. Si vous appréciez le genre, jetez-y un œil, ne serait-ce que pour encourager ce genre de productions indépendantes.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
Au beau milieu des annonces de licenciements par milliers chez Microsoft, Krafton a publié un communiqué à propos de Subnautica 2, pour annoncer que les trois dirigeants d’Unknown Worlds avaient été virés et remplacés par Steve Papoutsis avec effet immédiat. Néanmoins, ce dernier reste toujours PDG de Striking Distance, le studio derrière le TPS plutôt moyen The Callisto Protocol. Aucune raison n’a été évoquée pour ce changement, mais connaissant l’éditeur (InZoi, mais surtout PLAYERUNKNOWN’S BATTLEGROUNDS: BATTLEGROUNDS), le pire a tout de suite été imaginé. Le lendemain, l’équipe de dev, qui, elle, n’a a priori pas bougé, a publié un billet sur Steam pour rassurer la communauté. Même si ça sent le message rédigé par l’éditeur, on peut tout de même noter ce passage :
Rien n’a changé dans la structure du jeu. Il restera avant tout une expérience solo, avec un mode multijoueur coopératif optionnel. Pas d’abonnement. Pas de loot boxes. Pas de battle pass. Pas de microtransactions.
Hier, l’ancien game director Charlie Cleveland a réagi sur X pour parler de son parcours et de son amour pour les jeux sur lesquels il a travaillé. Il exprime sa surprise et sa tristesse de ne plus pouvoir travailler dans la boîte qu’il a lui-même créée, mais il est difficile d’en déduire autre chose. Il parle beaucoup des aspects bénéfiques qu’ont eu les accès anticipés pour les titres d’Unknown Worlds, et évoque le fait que Subnautica 2 aurait potentiellement pu être déjà prêt pour un lancement en early access. Serait-ce le point de friction avec Krafton, qui aurait préféré attendre encore un peu pour le peaufiner, quitte à raccourcir le délai avant de le basculer en version finale ? Pour l’instant, on n’en sait rien, puisque la date de sortie n’a toujours pas été précisée. Elle reste néanmoins prévue pour 2025.
En attendant d’en savoir plus, vous pouvez toujours ajouter Subnautica 2 à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Prévu pour cette année, le mode multijoueur de Teardown, le jeu de cambriolage au style voxel, progresse plutôt bien. En effet, les devs du studio Tuxedo Labs ont publié un billet de blog Steam pour donner un avant-goût du team deathmatch en 4v4. Les équipes se canardent gaiement dans un monde entièrement destructible et où chaque élément peut-être une arme, à l’exemple des véhicules ou des bonbonnes de gaz. Bien que l’ensemble reste classique, le gunplay a l’air plutôt réussi. Avant le déploiement officiel de ce nouveau mode, l’équipe de dev donnera de nouvelles infos et permettra de découvrir cette nouvelle fonctionnalité via Experimental Branch de Steam.
Également, si vous n’avez pas la patience d’attendre, le moddeur Ozjackaroo propose son contenu « French Town » vous permettant de créer des parties team deathmatch ou sandbox pour 7 joueurs max.
En attendant une date de sortie pour l’arrivée du mode multijoueur, vous pouvez toujours vous procurer l’une des éditions de Teardown à -50 % sur Steam jusqu’au 10 juillet, si vous êtes intéressé.