Après un quiz sur les jeux plus ou moins pourris sur lesquels a travaillé John Romero, on a finalement parlé de plusieurs jeux que l’on a testés. On a rapidement fait le tour de HOLE, un petit extraction shooter solo bien sympathique, on est revenus sur le DLC Siren’s Rest pour Still Wakes The Deep, un bon walking sim, mais un peu léger en contenu, et on a terminé avec le stand alone RoboCop: Rogue City – Unfinished Business, qui a les mêmes défauts et les mêmes qualités que le jeu de base.
00:00:00 – Intro 00:01:38 – Les actus FPS : Routine n’est pas mort 00:04:45 – Les actus FPS : Le développement difficile de Battlefield 10 00:11:19 – Les actus FPS : Microsoft, People Can Fly, Cyan Worlds & Romero Games 00:19:08 – Les actus FPS : Subnautica 2 reporté à 2026 00:28:35 – Les actus FPS : Bulhead embauche pour bosser sur WARDOGS 00:33:50 – Les actus FPS : La mise à jour Los Sueños Stories de Ready Or Not est merdique sur PC 00:44:52 – Les actus FPS : Le patch 1.5 de S.T.A.L.K.E.R. 2: Shadow of Chornobyl est plutôt cool 00:57:27 – Les actus FPS : Ubisoft raconte de la merde 01:04:22 – QUIZ : les jeux merdiques sur lesquels John Romero a travaillé 01:21:50 – TEST : HOLE 01:27:24 – TEST : le DLC Still Wakes The Deep: Siren’s Rest 01:34:49 – TEST : le stand alone RoboCop: Rogue City – Unfinished Business 01:40:00 – À venir 01:47:29 – À quoi on joue ? (No More Room In Hell 2, Prodeus, Roboquest, Deadzone: Rogue)
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Si vous n’avez pas suivi, ces dernières semaines, Krafton a viré les trois dirigeants d’Unknown Worlds, puis a reporté Subnautica 2 à 2026. Le souci, c’est qu’un bonus de 250 millions de dollars devait être versé (dont 90 % pour les dirigeants) en cas de bons résultats financiers avant la fin de l’année 2025. Tout laissait donc croire que le report avait été forcé par l’éditeur pour éviter de payer. Pour plus de détails, jetez un œil aux deux précédents news (1, 2).
Le 15 juillet dernier, Jason Schreier a publié un nouvel article sur Bloomberg, indiquant que Krafton étendait la période pour l’obtention de la prime à toute l’année 2026. Cela permettrait à la quarantaine d’employés d’Unknown Worlds concernés de pouvoir toucher leur part des 25 millions de dollars s’ils parviennent à atteindre l’objectif de revenus fixé. D’autre part, l’éditeur coréen annonce qu’il avancera une partie de la prime sur les bénéfices prévisionnels à tous les membres du studio, sans doute pour se faire encore mieux voir. À noter qu’il s’agit d’une prime différente des 25 millions précédemment évoqués.
Mais deux jours plus tard, notre cher Jason publiait un second article, parlant de la plainte déposée par les trois fondateurs du studio. Ces derniers expliquent que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour où ils ont estimé que les prévisions de revenus allaient significativement augmenter, et donc probablement déclencher la prime. À partir de ce moment, le géant coréen aurait tout fait pour tenter de repousser Subnautica 2. D’après l’ex-CEO Ted Gill, entre mai et juin, Krafton aurait suspendu ses activités d’édition telles que le marketing et la localisation, ainsi que le paiement des fournisseurs. D’autre part, l’éditeur aurait refusé de soutenir le lancement de l’accès anticipé dès l’été, et le studio aurait raté des « opportunités promotionnelles » car Krafton ne répondait pas aux mails. Selon la plainte, toutes ces actions ont été entreprises pour éviter le paiement de la prime de 250 millions de dollars promise lors du rachat d’Unknown Worlds (en plus des 500 millions déjà versés), et l’éditeur aurait même demandé à baisser la valeur de la prime.
Pour se couvrir, Changhan Kim, le CEO de Krafton, a rédigé un courrier envoyé aux trois dirigeants, les accusant de « ne pas avoir rempli les responsabilités qui leur avaient été confiées » et affirmant que Subnautica 2 avait connu « des progrès lents et décevants ».
Voilà où on en est, après 20 jours de drama. Difficile de démêler le vrai du faux, mais on aurait tendance à se ranger du côté des fondateurs d’Unknown Worlds, même s’ils se sont déjà bien gavés. En effet, les éditeurs ont la réputation d’être de sacrés connards, et le scénario du sabotage pour éviter de payer une prime ne semble pas si fantaisiste. On en apprendra sans doute un peu plus dans les prochains mois. En attendant 2026 et la sortie en accès anticipé, vous pouvez toujours ajouter Subnautica 2 à votre liste de souhaits sur Steam ou Epic Games Store. Le jeu devrait également arriver sur le Xbox Game Pass day one, s’il sort réellement un jour.
Il y aura aussi un quiz, comme d’habitude, avec un jeu du catalogue de notre partenaire Gamesplanet à gagner, puis on vous parlera du test de HOLE, un petit extraction shooter solo bien sympathique.
Alors réservez votre soirée, préparez des boissons fraîches, et rejoignez-nous sur Twitch lundi 21 juillet à 21 heures.
Qu’est-ce qu’on est bêtes ! Depuis tout ce temps, on crachait sur les microtransactions, mais on était dans le faux ! Nos confrères de GamesRadar sont tombés sur une petite phrase issue du Document d’Enregistrement Universel 2025, publié le 19 juin sur le site officiel d’Ubisoft, et celle-ci nous révèle qu’en fait, leur « offre de monétisation dans les jeux premium rend l’expérience des joueurs plus fun » (p10). Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le seul moyen de véritablement s’amuser dans un jeu vidéo est de faire chauffer la carte bleue de maman afin de s’acheter des nouvelles tenues pour ses personnages !
La définition du fun.
Heu, attendez, on s’est peut-être un peu emballés… C’est complètement débile ! Non, ça doit plutôt être un message caché. Mais oui, c’est évident : les cadres d’Ubisoft n’ont aucune putain d’idée de ce qui rend un jeu vidéo amusant, et pensent que ce sont les microtransactions ! Maintenant qu’on le dit, tout fait sens ! Les mondes ouverts chiants comme la mort, les mécaniques sans âme, le pompage des idées des copains, refaire le même jeuencore et encore chaque année… Ils font tout simplement des trucs au hasard, mais ce qui ne change jamais, ce sont les microtransactions. Elles sont là dans tous les jeux du géant Breton, sans exception. Bon, maintenant qu’on a compris, on peut enfin lui dire : non, Yves, des cosmétiques à 10 balles ne rendent pas un jeu plus amusant. Merci.
On est taquins, mais pour ne pas écrire que sur du vent, on a tout de même survolé le reste du rapport, qui fait pas loin de 400 pages. Et on a noté deux ou trois trucs intéressants :
Les liens renvoient vers l’information en question dans le document, mais tous les navigateurs ne supportent pas cette fonction (notamment sur smartphone). C’est pourquoi le numéro de page est également précisé.
Ils estiment que le risque « d’échec dans le développement et le lancement d’un jeu vidéo » ou de « toxicité dans les jeux et services » est élevé (p28). Sur le point toxicité, ils parlent, entre autres, des cheaters, et indiquent notamment employer des hackers éthiques pour tenter de les contrer (p32).
Un autre risque, le bashing, est évalué à « modéré ». On l’aurait plutôt mis à « élevé », puisque la page 36 décrit parfaitement ce qui va se passer dans les prochaines heures avec cette petite phrase anodine sur les « microtransactions funs » : atteinte à la réputation d’Ubisoft. Mince alors, rédiger un bon plan ne suffit pas toujours, il faut aussi l’appliquer !
Il y a ensuite une vingtaine de pages (p55 à p73) de fiches de personnages avec toutes leurs caractéristiques pour faire des parties endiablées du très bon jeu de rôle papier L’Appel d’Ubisoft : 5ème Édition. On sent qu’ils ont une bonne équipe à la narration, car le lore de chaque perso est bien développé, mais on aurait aimé un peu plus de variété dans les classes de personnages.
Eudes-Édouard apprenait à ses dépens qu’on ne choisit pas son perso pour la couleur de ses cheveux dans l’Appel d’Ubisoft : 5ème Édition.
Yves Guillemot a perçu un salaire de 599 448 € pour l’année fiscale 2025 (p115), ce qui représente 14 fois le salaire moyen de la boîte (p113), mais ce n’est pas celui qui a touché le plus. Et c’est sans compter les attributions d’actions, qu’on n’a pas eu le courage d’éplucher, à partir de la page 121. Pour ceux qui voudraient des détails et qui aiment beaucoup s’amuser, la partie rémunération s’étend de la page 96 à 120, et celle sur les actions, de la 121ᵉ à 128ᵉ.
Le nombre d’employés au 31 mars 2025 était de 17 782 (p166), dont 3 965 en France. On peut également voir le turnover : 1 431 embauches pour 2 672 départs. Il n’y a d’ailleurs que 671 licenciements, contre 1 548 départs volontaires (p167). Quels petits joueurs.
La partie sur les résultats financiers est détaillée à partir de la page 220, et nous rappelle que le chiffre d’affaires sur l’année fiscale 2025 est de 1 899,2 millions d’euros, mais que le résultat net est de -157,8 millions d’euros (p221 & p222).
Il y a bien sûr plein d’autres informations dans le Document d’Enregistrement Universel 2025, mais on s’en voudrait de tout vous divulgâcher. Vous pouvez le consulter sans modération si ça vous tente.
Allez, un petit effort, on a bientôt terminé. On profite de cette délicieuse capsule sur Ubisoft pour évoquer la nomination de Christophe Derennes et Charlie Guillemot à la co-direction de la filiale créée avec Tencent en mars dernier. On vous avait d’ailleurs parlé de Charlie quand il avait rejoint l’équipe de choc pour sauver la boîte. Évidemment, le fait que le premier soit le cousin d’Yves Guillemot et que le second soit son fils est tout à fait fortuit.
Finalement, les bons plans du week-end ont choisi la montagne. Et comme ce sont de grands sportifs, ils vont faire du vélo. Mais même si vous pouvez trouver des montures sur Amazon à des prix défiant toute concurrence, à moins de vouloir vous péter les deux bras au premier caillou rencontré, on vous conseille plutôt d’aller voir des professionnels. Par contre, en matière d’équipement, il y a le choix ! On commence avec cette sacoche de guidon parfaitement invisible, dans laquelle vous pourrez cacher vos biens de valeur. Pour constater vos performances, rien de tel qu’un compteur de vitesse. Vous pouvez aussi utiliser votre smartphone, qui servira de GPS, en le glissant dans un support adapté. Pour les plus fortunés, on se dirigera vers un équipement dédié. N’oubliez pas d’ajouter un rétroviseur sur votre véhicule, pour être sûr de ne pas vous faire dépasser dans les petits chemins escarpés. Pour vous désaltérer, vous pouvez jeter votre gourde, et passer à un camel bag, beaucoup plus pratique, d’autant plus que l’emplacement sera sans doute occupé par une indispensable enceinte de sécurité, à moins que vous ne préféreriez un modèle plus discret à attacher au guidon. Toujours du côté sécurité, n’oubliez pas de prendre un casque, et de quoi regonfler vos pneus avec ce petit compresseur portatif, ce modèle peut-être encore plus pratique, ou encore cette pompe manuelle, si vous préférez l’huile de coude. Et si vos vêtements ne rentrent pas dans votre sac à dos, optez pour une remorque, sans doute parfaite pour vos trails en VTT sur des pentes à 20 %. Enfin, si votre partenaire n’est pas très grand et un peu flemmard, investissez dans cette seyante selle supplémentaire, qui fera fureur auprès de vos collègues cyclotouristes. Voilà, on ne pourra pas dire que vous n’êtes pas prêts à dévaler les pentes !
Les bons plans Amazon
Toujours au rendez-vous, notre expert Gothax a préparé une petite liste de composants pour décorer votre bureau :
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Notre partenaire Gamesplanet semble assez content de proposer 20 % de réduction sur RoboCop: Rogue City – Unfinished Business, alors ils le mettent en avant. Cela permet de le toucher à 24 €. Et évidemment, il y a plein d’autres promotions :
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Comme prévu, RoboCop: Rogue City – Unfinished Business, le stand alone de RoboCop: Rogue City est sorti sur Steam hier. Cette fois-ci, l’aventure semble se focaliser sur l’OmniTower, un immeuble qu’il faudra nettoyer étage par étage jusqu’au sommet. On nous parle notamment de nouvelles armes et de nouveaux ennemis. À noter qu’on incarnera également Murphy avant sa transformation, ce qui suggère d’autres environnements.
Les premiers retours sur Steam sont plutôt bons, avec 84 % d’avis positifs, et un pic à 1 500 joueurs simultanés. Ce n’est pas énorme, mais pour un jeu uniquement solo, rien d’affolant.
Le 14 juillet dernier, nos confrères de Tech4Gamers découvraient que MachineGames avait publié une offre d’emploi pour un Senior Concept Artist en Suède. Les journalistes pensent que les nombreuses références à une expérience dans l’industrie du cinéma présentes sur la fiche indiquent que le studio rempile pour la suite des aventures d’Indiana Jones. Il faut dire qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien a eu un très bon succès critique – nous aussi, on l’a beaucoup apprécié –, et le DLC L’Ordre des Géants est prévu début septembre. Les dates pourraient donc concorder avec la mise en pré-production d’un nouvel opus, surtout que MachineGames n’aurait pas grand-chose d’autre à faire. En effet, on a découvert fin mai dernier qu’un projet sur lequel il travaillait en début d’année avait été annulé. Enfin, notre bon Phil Spencer a annoncé il y a quelques mois que « nous pensons que cette franchise a encore de beaux jours devant elle, et je m’en tiendrai là ». Il n’en faut pas plus pour que les professionnels du secteur relient les points avec des fils de laine rouge sur un tableau de liège.
À la rédac, on ne s’avancera pas sur la probabilité de la chose, mais on serait très content d’apprendre qu’une suite est en développement : on adore les fouets.
Une nouvelle mise à jour majeure est sortie le 15 juillet pour No More Room In Hell 2, comme promis par Torn Banner en juin dernier. Les nouveautés incluent un tutoriel, dont le jeu avait bien besoin, sur une carte spécifique qui permet également de tester toutes les armes, une nouvelle carte, Broadway, un nouveau type de zombie bien corriace, et une nouvelle arme, le Ruger Mark IVGruber Mk VII.
Broadway change un peu l’expérience de jeu puisque au lieu d’être ouverte comme les précédentes maps, elle se veut plus linéaire avec des chemins et objectifs alternatifs selon les runs. Les joueurs spawnent notamment déjà groupés, et non éparpillés sur les bords de carte. Ah, on peut aussi maintenant jouer à la poupée avec nos personnages, mais on n’en a rien à cirer.
Avec ces ajouts réguliers, et la longue liste de bugs corrigés depuis la sortie catastrophique en octobre 2024, Torn Banner remonte un peu dans notre estime. Et si, comme on l’avait déjà dit la dernière fois, l’expérience est loin d’être parfaite, No More Room in Hell 2 ressemble maintenant à quelque chose. Et on est plusieurs parmi la communauté Nofrag a y jouer de temps en temps.
Pour l’occasion, No More Room in Hell 2 est à -25 % sur Steam, soit 22 €.
Il y a une dizaine de jours, Nightdive Studio a publié sur YouTube, une longue interview de Ken Levine, le génie créatif derrière l’excellent System Shock 2. Dans cette vidéo consacrée au 25ème anniversaire du titre, le papa de SWAT 4 ou encore BioShock a voulu rassurer ses fans en expliquant que son prochain jeu, Judas, sera « un FPS solo à l’ancienne, sans microtransactions ou contenu en ligne ».
À l’heure où de nombreux studios nous pondent des DLC payants ou encore des battlepass, il ajoute ce « You buy the game, and you get the whole thing », petit tacle aux tendances actuelles de l’industrie vidéoludique dont il s’oppose à première vue, et c’est tant mieux ! Il précise que Judas est pensé pour l’histoire et l’immersion, tout comme BioShock, au final. Ken Levine souligne également que les joueurs sont encore prêts à payer pour une expérience solo bien conçue comme par exemple Baldur’s Gate 3, Cyberpunk 2077 ou The Witcher 3. Un discours certes rassurant sur le fond, mais qui n’indique rien sur la forme. Pour l’instant, on sait juste que le jeu n’est pas prévu en 2026. Pour autant, on a hâte d’en découvrir davantage sur ce futur immersive sim à gros budget qui est en développement depuis 2022.
On n’a donc toujours aucune fenêtre de sortie, mais si ça vous intéresse, vous pouvez ajouter Judas à votre liste de souhaits Steam.
Vous l’ignorez peut-être, mais les Bretons ont infiltré la rédaction de NoFrag depuis plusieurs années. Et savez-vous ce qui se déroule à Rennes depuis vingt ans ? Le Stunfest, un festival de jeux vidéo regroupant plein de choses dégoûtantes, comme des manettes et des bornes d’arcade, mais aussi des développeurs indépendants, du speedrun et des conférences. En 2023, on était allé y faire un tour en tant que Grands Reporters, pour n’y trouver malheureusement que très peu de FPS. Mais cela va peut-être changer, car cette année, NoFrag fait partie de l’organisation !
Pour cette nouvelle édition du Stunfest, tout a été remanié. Ça se passera certes toujours à Rennes, mais ce sera du 24 au 26 octobre, au 360 (4bis & Maison Des Associations). Et ce sont les adhérents à l’association (3HitCombo) qui portent les projets. Par exemple, je me suis retrouvé responsable du collège Conférences un peu par hasard, et j’ai pu proposer quelques idées…
Du 24 au 26 octobre 2025, NoFrag sera au Stunfest pour parler des FPS et des jeux en vue subjective indés.
Le but est d’organiser un festival sur les différentes cultures du jeu vidéo ouvert au plus grand nombre, et avec un focus sur les jeux indépendants. Voici les huit collèges, et ce que j’en ai compris :
Agora (animations autour du jeu vidéo, comme des quiz et des blind tests)
Création indépendante et amateure (stands de développeurs indépendants, interviews)
Médiation Culturelle (échanges avec les professionnels du secteur, sensibilisation auprès du public)
Musique (concerts)
Speedrun (marathons, compétitions)
Même si l’organisation commence à prendre forme, le festival a toujours besoin de soutien pour se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Il faut des moyens humains pour aider à la préparation, mais aussi financiers. C’est pourquoi l’association 3HitCombo a lancé une campagne de financement participatif. Pour l’instant, presque 3 700 € ont été récoltés sur les 10 000 € demandés, à 10 jours de la fin. Mais l’atteinte de l’objectif ne conditionne pas la tenue du festival : il sera organisé dans tous les cas.
On ne va pas dévoiler tout de suite le programme complet, mais pour ceux qui seraient dans le coin, on peut déjà vous dire qu’on prépare un NoScope en chair, en os et en public ! Et on espère pouvoir causer avec quelques développeurs de FPS indés. D’ailleurs, on sait qu’il y en a quelques uns sur les forums de NoFrag. N’hésitez pas à proposer votre jeu dès que le formulaire sera en ligne (ça ne saurait tarder). En attendant, passez-donc sur le serveur Discord officiel.
Mais il n’y en aura pas que pour les gens qui boivent du cidre et mangent des galettes-saucisses en se tenant par le petit doigt, puisqu’un programme sur Twitch tout au long du festival est bien prévu, afin d’arroser bien au-delà de la Marche de Bretagne. Il y aura forcément des trucs sur notre chaîne, mais vous pourrez aussi voir plein de choses sur les chaînes 3hitcombo, Stunfest, TeamAskalonn, SpeedThemAll, et sans doute encore d’autres.
Si ça vous intéresse de participer à la préparation du Stunfest, venez sur le Discord de l’asso 3HitCombo. Et si vous souhaitez soutenir financièrement (contre du merch des éditions précédentes), c’est via HelloAsso. Pour ceux qui voudraient venir du 24 au 26 octobre au 360 à Rennes, des infos concrètes (programmation musicale, prix des entrées…) seront révélées la semaine prochaine.
Le 15 juillet dernier, les deux Français Sirius et Léonard Lemaitre, qui développent Straftat, ont poussé une mise à jour majeure pour leur arena shooter gratuit initialement uniquement en 1v1. En effet, on peut dorénavant jouer jusqu’à quatre, soit en équipe de 2v2, soit en free-for-all. Les développeurs indiquent qu’il est aussi possible de faire du 1v2 ou du 1v3.
Comme énoncé dans le billet de blog Steam, en plus de la correction de quelques bugs, cette mise à jour apporte quatre cartes gratuites avec des variantes, mais aussi une quinzaine supplémentaire pour le DLC Weapons, Maps and Hats, qui en contient déjà 150 pour moins de 6 €. Un second DLC, Supporter Edition, propose de soutenir les dev pour moins de 8 €, en fournissant des cosmétiques, un artbook pour faire des cauchemars avant de se coucher, et des fichiers Blender pour… heu… aucune idée.
Ce nouveau contenu semble avoir motivé les foules, car si les pics avoisinaient les 500 joueurs simultanés quelques jours auparavant, depuis la sortie, on est plutôt autour des 1 800. Donc aucune inquiétude, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous ridiculiser.
Il n’y a pas à discuter, allez vite essayer Straftat, c’est gratos, et ça vous décoincera des muscles que vous n’avez plus utilisés depuis vos 20 ans. Et si vous aimez bien, filez-leur du blé, ils aimeraient bien développer BABBDI2, la suite de leur FPS d’exploration et de parkour psychédélique et brutaliste, BABBDI.
Après l’indigestion des gros événements vidéoludiques du mois dernier, on reprend doucement avec le live du The UploadVR Showcase qui s’est déroulé la semaine dernière. Comme d’habitude, la rédac vous propose une petite sélection exhaustive de jeux plus ou moins intéressants.
World War Z VR – L’apocalypse zombie en solo est prévue pour le 12 août prochain
C’est World War Z en VR avec beaucoup moins de de zombies à l’écran et toujours autant de skins, mais ça n’en reste pas moins une expérience qui s’annonce plutôt fun.
Dixotomia – La guerre contre les vampires débutera le 21 août
Découvert l’année dernière et initialement prévu pour fin d’année 2024, Dixotomia, un jeu d’aventure et de science-fiction avec des vampires pour ennemis, sortira finalement en accès anticipé fin août.
MEMOREUM – Le FPS VR d’action et d’horreur sortira le 9 octobre
Alors que vous sortez d’un sommeil cryogénique, une infection d’origine inconnue engendre des créatures hideuses et assoiffées de sang dans un vaisseau spatial, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?
SMASHER – Le rail shooter hyper flashy avec un style voxel est prévu courant octobre
Si d’ici là vous n’avez pas perdu la vue en visionnant la bande-annonce, SMASHER est un rail shooter où des hordes d’ennemis débouleront pour vous faire la peau.
What Comes After VR – Une expérience narrative avec un gunplay et des graphismes tout pourris annoncée pour cette fin d’année
Sorti l’année dernière sur Meta Quest, Zero Caliber 2, le COD-like VR, débarquera dans une version remasterisée sur Steam dans le courant du troisième trimestre 2025.
REACH – Une aventure prometteuse qui se la pète un peu trop
Bien que l’expérience présentée semble plutôt sympa, il faudrait peut-être un peu se calmer sur les superlatifs et autres termes marketeux présents sur la page Steam du jeu.
Of Lies and Rain – Un monde postapocalyptique entre le réel et le numérique
Spécialisé dans le multi VR, le studio Caveman dévoile du gameplay de leur dernier jeu tiré de leur licence Contractors, Showdown : ExfilZone, un savant mélange d’extraction shooter et de battle royale intégrant de la monnaie virtuelle, sorti l’année dernière.
ColdVR – Le cousin germain de SUPERHOT a reçu une mise à jour
Comme annoncé fin mai, une nouvelle mise à jour conséquente pour l’excellentissime tactical shooter Ready or Not est sortie. À la clef, deux nouvelles cartes issues de la période d’accès anticipé, Hunger Strike et Stolen Valor, et quatre armes :
Le lance-grenade à barillet M32A1, pour balancer gaz CS et flash avec allégresse
Le pistolet MKV .50AE, un 1911 chambré en .50 Action Express, comme le Desert Eagle
Le TRPL, un pistolet à balles de poivre comme nouvelle option non-létale compacte
Nouvelle feature également, l’ajout de trois modes de difficulté influant sur le comportement et la létalité des IA amies et ennemies. On n’a pas encore pu mesurer l’impact réel de ces différents modes, et on espère que c’est plus qu’un gimmick pour faire plaisir aux consoleux.
En effet, cette update est une conséquence de la sortie du jeu sur consoles. Et si on accueille volontiers l’ajout de contenu et la trouzaine de corrections de bugs, d’autres aspects sont moins sympathiques. Au-delà de la censure de certains éléments jugés trop choquants, des changements bien moins appréciables ont directement altéré la qualité graphique de Ready or Not dans un souci d’optimisation. Si le patch note mentionne que les LODs, c’est-à-dire le niveau de détail affiché selon la distance entre le joueur et un objet, ne sont pas finaux, on constate une impression de flou qui peut ne pas venir uniquement de ce réglage. Dans l’immédiat, la seule solution semble d’augmenter la résolution avec un outil comme le DSR de Nvidia, pour ensuite adapter l’image à la résolution de votre écran. On appelle aussi ça du supersampling, mais cette option n’est pas disponible directement en jeu.
Si on ne peut pas décemment reprocher à Void Interactive de vouloir sortir leur produit sur console, on regrette amèrement que le studio prenne leurs premiers clients, dont certains ont acheté le jeu en accès anticipé il y a presque quatre ans, pour des truffes.
Découvert grâce à un lecteur de NoFrag, HOLE nous a tout de suite accrochés. Développé par un Japonais, le jeu propose une sorte d’extraction shooter solo, avec un style graphique un peu particulier et un bon gunfeel. Une très bonne surprise, pour un prix dérisoire.
Genre : Extraction shooter solo & rogue-lite |Développeurs : NEGAFISH| Éditeur : NEGAFISH | Plateforme : Steam|Prix : 4,99 €|Configuration recommandée : i5-13400, 32 Go de RAM, RTX 3060 Ti|Langues : japonais, anglais |Date de sortie : 28/11/2024|Durée de jeu : 7 ou 8 heures avant de se lasser
Test effectué sur une version Steam.
Des mécaniques bien huilées
N’espérez pas trouver un scénario ou une quelconque histoire dans HOLE, tout ici est au service du gameplay. On débarque dans une sorte de base vide avec un pistolet et des objectifs à réaliser. Un tour de micro-ondes plus tard, nous voici propulsés dans le premier des trois niveaux à débloquer progressivement, un ensemble de bureaux qui n’est pas sans rappeler des espaces liminaux, mais néanmoins remplis d’ordinateurs, étagères et dossiers. On comprend ensuite assez rapidement que des ennemis s’y baladent, et tentent de vous éliminer. Ressemblant vaguement à des mannequins, ils se différencient par leur couleur (rouge, bleu, jaune, violet), comme autant de factions qui s’opposent. Il n’est donc pas rare d’entendre plusieurs fusillades avant de tomber sur des adversaires. Ils apparaissent avec de plus en plus d’équipement au fur et à mesure des vagues – et du temps – qui passent. À leur mort, ils lâchent de la monnaie, qui sera utile pour améliorer notre base, nos armes et capacités. Une deuxième ressource, les « data », se trouve sur certains ennemis seulement, ou dans des paquets et des réfrigérateurs jaunes. Mais si on ne parvient pas à survivre, en s’extrayant via un autre micro-ondes, on ne conserve que 10 % du montant glané. Parfois, les ennemis font également tomber leur masque, qui est une ressource spécifique à la réalisation des missions. Dans le même style, on trouvera aussi des clefs USB, des vases ou des pots de fleurs disséminés dans les niveaux. Ces choses-là sont, par contre, conservées au-delà de la mort. La mécanique mêlant rogue-lite et extraction shooter est très bien huilée, le développeur a bien ajusté le système de récompenses pour avoir quasiment toujours quelque chose à débloquer après une sortie et c’est très plaisant. On découvrira de nouvelles armes, des améliorations de la barre de vie, des accessoires, etc.
Un très bon feeling
Du côté des combats, HOLE s’en sort très bien : le feeling est vraiment réussi, que ce soit avec le pistolet, le fusil d’assaut ou le fusil à pompe. Avec un recul et un sound design plutôt réussis, les armes procurent un bon sentiment de puissance. Les ennemis titubent sous les balles, et l’effet de suppression lorsqu’on est touché est assez réussi. Les mouvements sont fluides et rapides, mais j’aurais préféré un lean un peu moins prononcé, car en l’état, il est très difficile de viser une fois penché. D’autant plus si l’on ne prête pas attention à l’option à désactiver dans le menu, qui lie l’axe horizontal avec l’angle du lean. Mais pour le reste, c’est un presque sans faute. Alors oui, certains adversaires sont des éponges à balles à partir d’un certain niveau puisqu’ils sont mieux protégés, mais c’est une mécanique mise en place pour forcer l’utilisation de certaines munitions débloquées précédemment.
Une direction artistique originale, mais qui pompe sévère
Visuellement, HOLE est un peu spécial. J’ai beaucoup apprécié la direction artistique avec ses pixels grossiers, mais aussi des particules et une lumière très modernes. Sans doute même un peu trop, car l’illumination globale a l’air de vouloir faire souffrir les PC les plus modestes. Je ne l’ai pas trop ressenti avec ma RTX 4090 en 4K tout à fond, mais j’ai remarqué des baisses à 100 FPS sur certains screenshots. D’autre part, impossible de le lancer sur mon PC portable (i5 13500H, RTX 4060), une erreur fatale Unreal Engine 5 m’a empêché d’atteindre le menu. Compte tenu de la taille assez restreinte de la communauté, je n’ai pas trouvé de solution au problème ; espérons que ce soit un cas isolé. Mis à part cela, je n’ai rencontré aucun bug en jeu.
Une jolie petite pépite
HOLE est un petit extraction shooter solo indépendant sans grande ambition, mais dont les mécaniques fonctionnent très bien. Il y a des notions de rogue-lite avec le déblocage de matériels et de capacités, ce qui donne envie de relancer une run, et un super bon feeling. Les graphismes sont également plutôt chouettes, avec ce mélange de gros pixels et lumières modernes, même s’il faudra avoir une bonne machine pour le faire tourner correctement, Unreal Engine 5 oblige. Pour 5 €, ce serait vraiment dommage de passer à côté de quelques heures de plaisir !
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
La semaine dernière, STRIDEN (anciennement Striden Fogbound), un FPS coop et multi mélangeant plusieurs genres (la survie, l’extraction ou encore la défense de base), est sorti en accès anticipé accompagné d’une bande-annonce de lancement publiée par le studio 5 Fortress. Pour le moment, les avis des utilisateurs Steam sont plutôt moyennes, la faute à un jeu mal optimisé, buggé et qui crash souvent. À cela s’ajoute des serveurs en mousse et un manque cruel de joueurs, soit une quarantaine au moment où l’on écrit cette news. Hormis pour les salades composées, le mélange des genres dans le jeu vidéo est rarement une très bonne idée. Cela engendre souvent un déséquilibre dans les mécaniques de gameplay, voire un équilibre total dans la médiocrité. Pour terminer, les devs ont d’ores et déjà annoncé une roadmap pour l’année 2025 sans préciser de période de sortie. Mais vu la réception du jeu par les joueurs, il ne faudra peut-être pas trop compter dessus.
Même s’il est loin d’attirer les foules, si vous êtes un tant soit peu intéressé, l’accès anticipé de STRIDEN est disponible sur Steam avec sa promotion de lancement à -20 % jusqu’au 18 juillet, soit un peu moins de 20 €.
Dans un billet de blog sur le site officiel du studio The Astronauts, les développeurs de Witchfire parlent de la prochaine mise à jour Webgrave, qu’ils considèrent comme la plus grosse qu’ils aient jamais créée. L’info à retenir, c’est qu’elle est prévue pour le 28 juillet. Du côté du contenu, l’équipe reste assez évasive, mais promet des informations au cours des deux prochains mercredis. En attendant, ils parlent tout de même de la modification des niveaux de Gnosis (le système permettant d’augmenter la difficulté), ainsi que d’une nouvelle arme, un fusil à levier nommé Nemesis.
En attendant plus d’infos, vous pouvez retrouver le très bon Witchfire en accès anticipé pour 40 € sur Steam et Epic Games Store. La version 1.0 est actuellement prévue pour le début de l’année 2026.
La semaine dernière, on vous parlait du départ des trois dirigeants d’Unknown Worlds, le studio qui développe Subnautica 2. Le jour même, l’éditeur coréen Krafton a annoncé le report du jeu à 2026, alors que Charlie, l’ex-game director, déclarait que le jeu était prêt à sortir en accès anticipé. Mercredi dernier, Jason Schreier, journaliste chez Bloomberg, révélait qu’un bonus de 250 millions de dollars devait être versé à l’équipe de développement si elle parvenait à atteindre un certain objectif de revenus avant la fin de l’année 2025. L’article sous-entend que la raison du report serait donc un moyen pour Krafton d’éviter de payer la prime, bien que ce dernier le conteste. Dans la foulée, une campagne de boycott a été lancée sur Reddit pour protester.
Mais jeudi dernier, l’éditeur coréen a publié un message pour tenter d’éclaircir sa décision. Il explique que les trois dirigeants devaient toucher 90 % des 250 millions en contrepartie d’une implication active dans le développement de Subnautica 2 – qui devait sortir en 2024. Il considère qu’ils ont abandonné leur poste, laissant l’équipe de dev à la dérive, ce qui aurait engendré des retards et des coupes dans le contenu. Il jette également Charlie sous le bus en révélant que celui-ci avait préféré se lancer dans un projet personnel : la réalisation d’un film de Noël – dont l’affiche a été créée par une IA générative.
À la fin de son message, Krafton tente de rassurer tout le monde en affirmant s’engager à « tenir ses promesses en matière de rémunération des employés ». Mais le paragraphe suivant est un peu moins clair, puisqu’il parle d’offrir « une rémunération juste et équitable à tous les employés restants », sans préciser pour autant si le reste de la prime – qui représente tout de même 25 millions de dollars – sera partagée entre la centaine de développeurs.
Dès le lendemain (vendredi), ce cher Charlie annonçait qu’il engageait des poursuites contre Krafton pour rupture de contrat. Il conteste par ailleurs que Max, Ted et lui voulaient garder la prime pour eux seuls. Mais il faut avouer que 225 millions de dollars pourraient tout de même être une bonne motivation pour aller au tribunal.
Une des diapositives fuitées montrant les problèmes de développement.
On termine avec un dernier rebondissement, le leak de diapositives montrant les différentes coupes dans le contenu de Subnautica 2 et les problèmes de développement, qui ont mené, selon Krafton, au report de la sortie en accès anticipé. Le journaliste Ethan Gash a échangé avec l’éditeur, qui a confirmé la véracité des slides. On peut notamment voir que le nombre de biomes a été réduit de moitié, tout comme le nombre de créatures, et que la partie narrative est passée d’une quinzaine d’heures à une dizaine d’heures.
Avec tous ces éléments, difficile de savoir qui a raison et qui a tort, sachant que l’une ou l’autre des parties (ou les deux) peut très bien dire n’importe quoi. Les grands perdants, selon Jason Schreier, sont les développeurs « normaux », qui s’attendaient à toucher un chèque à six chiffres à la fin de l’année. Il y a fort à parer qu’on en apprendra un peu plus lors du procès, et qu’on aura alors une vue un peu plus complète de la situation.
En attendant 2026, vous pouvez toujours ajouter Subnautica 2 à votre liste de souhaits sur Steam ou Epic Games Store. Le jeu devrait également arriver sur le Xbox Game Pass day one, s’il sort réellement un jour.
Mercredi dernier, Team Jade, le studio derrière le free-to-play de Delta Force, a publié un billet de blog Steam pour le déploiement de la nouvelle mise à jour, Break. Outre la longue liste de correctifs, d’équilibrages et d’optimisations, vous pourrez découvrir deux cartes (Cyclone pour le mode guerre et Prison des marées pour le mode opération) accompagnées d’un nouvel opérateur, d’un nouveau boss, d’armes, d’équipements et d’autres éléments à découvrir (dont des cosmétiques bien évidemment). Si vous souhaitez en apprendre davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam. À la rédac, même si on a pas pu mettre la main dessus ces derniers temps, on avait bien apprécié Delta Force, y compris son solo exigeant, Black Hawk Down.
Si vous souhaitez vous plonger dans la nouvelle saison sur Delta Force, vous pouvez retrouver le jeu gratuitement sur Steam ou l’Epic Games Store.
Découvert en avril dernier par notre expert Stuka, Mycopunk, la dernière bizarrerie de l’éditeur Devolver Digital, se présente comme un FPS coopératif où vos coéquipiers et vous-même devrez éradiquer l’expansion d’un champignon sur une planète alien. Bien que l’on ne soit pas convaincu par la proposition des devs du studio Pigeon At Play, il est en autrement pour une grande partie des utilisateurs Steam aux goûts douteux, qui ont laissé une note globale très positive. Depuis la sortie du jeu en accès anticipé ce 10 juillet, le nombre de joueurs n’a cessé de croître jusqu’à atteindre un pic de 2 830 joueurs environ au moment où l’on écrit cette news.
Un banger pour certains, une daube pour quelques autres, les défauts de Mycopunk tant sur son esthétique que sur son gameplay, ne semblent pas freiner son succès à son humble niveau. Du côté de la rédac, il y a peu de chance que l’un d’entre nous veuille se sacrifier pour cette aventure hors du commun (hormis peut-être un stagiaire en guise de punition), sans doute parce qu’il semble beaucoup emprunter à Deep Rock Galactic, qu’on n’avait pas non plus apprécié. Mais si vous faites partie des joueurs conquis par ce jeu, n’hésitez pas à partager votre retour dans les commentaires.
Si l’extermination des mycoses est votre nouvelle passion, vous pouvez vous procurer l’accès anticipé de Mycopunk sur Steam pour 15 €.
Après un retour inespéré en 2022, Routine, le FPS d’horreur se déroulant dans une base lunaire fictive et toujours développé par Lunar Software, a préféré jouer la carte du silence comme à son habitude. Puis, sans crier gare avec tout de même 13 années de développement au compteur, un billet de blog Steam a été posté en milieu de semaine pour donner des nouvelles. Au grand étonnement général, Mick Gordon, le compositeur de la BO DOOM 2016 et DOOM Eternal, n’a pas voulu prendre racine dans le studio, contrairement aux devs ayant fusionné avec leur chaise de bureau, et s’est fait la malle en raison d’un planning « chargé » (surtout par instinct de survie). Les devs ont également informé qu’ils voyaient enfin la lumière au bout du tunnel, miracle !
Au final, pas de gameplay, mais deux screenshots quelconques pour nous faire probablement patienter encore cinq ans, le temps d’être sûr de la date de sortie. C’est déjà incroyable de ne pas être foutu de montrer ne serait-ce qu’une courte séquence de gameplay, et d’autant plus déprimant de voir que l’espace commentaire sous le billet exulte de joie sur du vide.
Si vous ne craignez pas de clamser avant l’annonce de la date de sortie, vous pouvez toujours ajouter Routine à votre liste de souhaits Steam, et dans le cas contraire, espérer que votre descendant sera enclin à perpétuer votre hype jusqu’à la sortie du jeu.
Cette semaine, avec les prime days, notre expert Gothax ne savait pas où donner de la tête. Mais il a encore une bonne petite liste pour votre gaming rig :
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Cette semaine notre partenaire Gamesplanet, nous a dit que les éditeurs dupliquaient les précédentes promos Steam, mais il paraît que c’est encore moins cher. Et en plus, il y a bientôt plein de nouvelles sorties. Voyons voir ça :
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
On ne l’avait pas vu passer, mais il y a trois mois, Bulkhead a publié une vidéo afin de tenter de recruter du monde pour bosser sur son prochain jeu, WARDOGS. On avait appris, il y a deux ans, qu’ils travaillaient sur « un jeu de tir à la première personne AAA qui s’attaque aux cinq meilleurs jeux de tir du marché », lorsqu’ils avaient fait leur coup de com’ de remboursement des Kickstarter de leur précédent échec, Battalion 1944. Il faut croire que Splash Damage (qui a racheté le studio en 2022) a de la thune à gaspiller, parce que malgré l’enthousiasme des intervenants, difficile de voir autre chose qu’une énièmefade copie d’un Battlefield à 100 joueurs avec un peu de base building.
D’autre part, on a beaucoup de mal à leur faire confiance, vu leur passif assez impressionnant mêlant mauvaise foi et décisions douteuses. Tout l’inverse du discours énoncé dans cette vidéo, vantant le travail qu’ils ont fait avec, et pour la communauté sur leur précédent jeu. Mais si vous savez, cette communauté composée d’une dizaine de joueurs, sans doute fans de lootboxes. Ils annoncent que cette fois-ci, ils se sont rapprochés des créateurs de mods, et notamment ceux de King of the Hill pour Arma 3, « pour façonner [leur] prochain jeu, WARDOGS ». On comprend mieux pourquoi ils cherchent à embaucher : ils n’ont pas encore de game designer…
Mais patience, on n’a quasiment rien vu projet, et sur un malentendu, ce pourrait être une bonne surprise. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été évoquée, et WARDOGS ne dispose pas encore de page Steam. Mais vous pouvez aller faire un tour sur le site officiel du studio, si vous n’avez rien de mieux à faire.
Il y a quelques jours, Gearbox a partagé une nouvelle vidéo à propos de Borderlands 4, son prochain fast-FPS (mais si, c’est parce qu’il y a des glissades !). Comme vous le savez sans doute, à la rédac, on s’en tamponne l’oreille avec une babouche, parce que le jeu est mou, lent et chiant. Mais apparemment, vous avez très mauvais goût, car les news sur ce jeu sont dans les plus lues. Alors on va vous faire plaisir. Dans cette vidéo, il n’y a pas de gameplay, ce qui est donc un point positif. En revanche, ce n’est pas moins inintéressant pour autant, puisque ça parle de lore. Et s’il y a bien un truc dont on se fout encore plus que du gameplay de Borderlands 4, c’est de son lore !
En gros, ça parle de planète-prison, de grands méchants et de rébellion. Si ça vous intéresse, sachez qu’on vous juge, mais qu’on vous aime quand même. Mais pas au point de donner plus de détails, faut pas pousser. Donc regardez vous-même la vidéo.
Même si on n’aime pas Borderlands, on peut tout de même profiter de la licence pour se faire des montagnes de blé afin de financer nos prochains projets, comme celui d’une microbrasserie pour réaliser des bières aromatisées aux larmes des joueurs console. Pour cela, si toutefois le jeu vous tente, rendez-vous chez notre partenaire Gamesplanet, qui propose des précommandes : avec 7 % de réduction, cela fait l’édition standard à 65 putains d’euros, l’édition Deluxe à 93 €, et l’édition Super Deluxe avec un doigt dans le fion à 121 €. Borderlands 4 sortira malheureusement dès le 12 septembre.
En début de semaine dernière, Ars Technica publiait un long papier sur l’état du développement du prochain Battlefield. Le journaliste a pu interroger des employés de plusieurs studios d’Electronic Arts et le constat n’est pas brillant. On vous a sélectionné quelques points qui ont retenu notre attention :
L’objectif est d’atteindre 100 millions de joueurs. Alors que le meilleur épisode de la série, Battlefield 1, n’a pas dépassé les 30 millions. Une bascule vers le free-to-play serait envisagée pour tenter de reproduire les exceptions que sont Fortnite et Call of Duty: Warzone. De notre point de vue, cet objectif défini par la direction est complètement débile et hors sol, et les développeurs n’en pensent pas moins.
Le budget prévu du prochain Battlefield était de 400 millions de dollars en 2023, il est possible qu’il ait été encore ré-évalué. Cela s’explique notamment par les retards, les soucis techniques, les renforts d’autres studios, etc.
Côté solo, après deux ans de travail sans réussir à proposer un prototype satisfaisant, Ridgeline Games a été fermé, puis le projet a été repris à zéro par d’autres studios, mais n’a pas encore été présenté en alpha. Les différentes personnes interrogées pensent qu’il est impossible d’avoir un solo correct d’ici à la date de sortie souhaitée par les dirigeants (avant avril 2026).
D’un point de vue opérationnel, le jeu est entré en phase de production, sans pour autant respecter les jalons normalement imposés par les process internes. Selon les sources d’Ars Technica, il manque le planning, certaines fonctionnalités et une estimation des risques. Cela mènera inévitablement à des coûts imprévus et à des retards.
Les différentes équipes sont en crunch constant et le taux de burnout semble anormalement élevé par rapport aux autres projets chez EA.
Ce n’est qu’une partie des éléments évoqués dans l’article, que l’on vous encourage à lire (en anglais) si vous souhaitez en apprendre un peu plus.
Avec toutes ces infos, autant dire qu’on croit encore moins à une sortie dans moins d’un an. Et si c’est vraiment le cas, on ne voit pas comment Battlefield 10 pourrait ne pas être une catastrophe industrielle à l’image de Battlefield 2042.
De toute façon, la révélation complète du jeu est prévue pour cet été. On pourra enfin savoir si le dixième épisode majeur de la série a un petit nom et quand il est prévu précisément.