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DAVY x JONES, un FPS de pirates un peu mou par les devs de BLACKTAIL

Plus de deux ans après la sortie de BLACKTAIL, un FPS avec un arc dans un univers à mi-chemin entre féerie et dark fantasy, le studio THE PARASIGHT annonce DAVY x JONES, un autre FPS, mais cette fois-ci dans un monde onirique peuplé de pirates et de créatures immenses. La direction artistique a l’air plutôt correcte, notamment grâce à un petit effet dessiné, tout comme leur premier titre. En revanche, le gameplay qui nous est montré souffle le chaud et le froid. D’un côté, on perçoit une volonté de proposer des affrontements dynamiques face à de nombreux ennemis, et des mécaniques qui font un peu penser à DOOM: The Dark Ages. Mais d’un autre côté, l’exécution est absolument horrible : tout est extrêmement mou, avec des ralentis incessants. Et surtout, les armes, qu’elles soient de mêlée ou à distance, semblent ne pas avoir le moindre feeling.

Espérons que les développeurs prennent ce problème majeur à bras le corps, afin de proposer quelque chose d’intéressant. Car sur le principe, les combats paraissent déjà un peu plus profonds que ceux, très vite répétitifs, de BLACKTAIL.

Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été annoncée, mais si le projet vous intéresse, vous pouvez ajouter DAVY x JONES à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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[OTK Games Expo 2025] Ad Mortem, le FPS médiéval, annonce son kickstarter et distribue une fournée d’exécutions sanglantes

Découvert le mois dernier, Ad Mortem est un slasher dark fantasy multi s’inspirant Chivalry ou Mordhau, où seul votre skill et vos armes parleront. Durant l’OTK Games Expo 2025, les devs de Head On Studios ont dévoilé un nouveau trailer gameplay où l’on aperçoit des classes avec des capacités distinctes et un mode coopératif nous permettant d’aller défoncer du mob dans des donjons. En plus des exécutions bien sanglantes, le studio lancera une campagne de financement participatif via Kickstarter en septembre, sans plus de précisions.

Le gameplay a l’air jouissif et brutal avec son lot d’effusions de sang. Les environnements bien qu’obscurs et brumeux, paraissent plutôt beaux et variés. En tout cas, Ad Mortem ne semble pas laisser place à l’erreur et la maîtrise du gameplay sera la clé pour nous mener à la victoire face à la faction rivale.

Pour le moment, Ad Mortem n’a toujours pas de date de sortie. En attendant l’ouverture de la page Kickstarter, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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[OTK Games Expo 2025] Total Chaos terrifie avec de nouvelles séquences de gameplay

Toujours prévu pour ce 24 juillet, Total Chaos, le FPS d’action et d’horreur développé par le studio Trigger Happy Interactive (Turbo Overkill), continue de se dévoiler un peu plus à l’occasion de l’OTK Games Expo 2025. Dans ce nouveau trailer, on peut apercevoir des phases de gunplay bien dynamiques contre des créatures bien glauques. L’ambiance horrifique et claustrophobique semblent parfaitement retranscrites dans des environnements tantôt extérieurs, tantôt intérieurs, qui sont plutôt beaux, d’ailleurs. Même si on a un peu les chocottes, on a toujours autant hâte de se lancer dans l’aventure.

De plus, le studio nous rappelle que la démo est toujours disponible depuis la page Steam du jeu. Si vous aimez les jeux d’horreur avec des guns qui ont de la patate, Total Chaos et sa version VR incluse sortiront le 24 juillet. En attendant patiemment, vous pouvez toujours ajouter ce dernier à votre liste de souhaits.

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[OTK Games Expo 2025] Des playtests pour Moros Protocol, un rétro-FPS roguelite plutôt sympa

On l’avait découvert en mars dernier, Moros Protocol est un FPS roguelite avec des gros pixels. La direction artistique nous avait bien plu et le gameplay avait l’air correct. À l’occasion de l’OTK Games Expo 2025, les développeurs ont lancé les playtests, que vous pouvez retrouver sur la page Steam du jeu. On a donc lancé la bête pour voir ce que ça donnait.

C’est effectivement très joli, avec de nombreux éléments gores et le feeling est plutôt pas mal. On dispose d’un katana, mais il y a un petit délai avant de frapper, ce qui n’est pas idéal. En revanche, les flingues sont corrects – à partir du moment où on les trouve –, et il est possible d’ajouter des modificateurs pour les améliorer au cours de la run. Le principe est de découvrir un niveau, dont les salles sont générées procéduralement, puis de réduire en tas de chair sanguinolent, tous les monstres rencontrés. Une fois l’étage « nettoyé », on prend un téléporteur vers un autre niveau, et rebelote jusqu’à un boss. Les devs indiquent s’inspirer des combats de Dark Souls, ce qui se traduit par des patterns à apprendre pour ne pas mourir comme une grosse merde. Mais l’expérience est franchement sympa.

Si vous appréciez les roguelites, n’hésitez pas à jeter à œil à Moros Protocol en demandant l’accès aux playtests. Et si ça vous a plu, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits. Pour l’instant, aucune fenêtre de sortie plus précise que 2025 n’a été évoquée.

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[OTK Games Expo 2025] L’accès anticipé de Breathedge 2 est prévue pour début 2026

Mince, les développeurs de Breathedge 2 ont annoncé, pendant l’OTK Games Expo 2025, un début d’accès anticipé pour leur Subnautica-like dans l’espace. Si tout se passe comme ils le souhaitent, leur nouveau titre devrait arriver au premier trimestre 2026. Pourquoi est-on si peu enthousiastes ? C’est parce que le premier épisode nous était passé largement au-dessus, malgré son humour très fin, à base d’urine et de poulets. A priori, l’humour semble toujours présent dans ce nouvel opus, et la miniature nous montre qu’il y aura des poulets. Reste la question des fluides corporels en suspens.

La direction artistique a l’air plutôt correcte, avec un petit effet cel shading sympa et de belles lumières. Pour le gameplay, difficile à dire, puisqu’on reste sur un jeu de survie classique, avec du minage, de la récolte et du craft. Apparemment, il y aura aussi des combats, mais ils ont l’air un peu à chier.

Si contrairement à nous, Breathedge 2 vous fait de l’œil, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, en attendant la sortie en accès anticipé dans les premiers mois de 2026.

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[OTK Games Expo 2025] PIONER vous rappelle qu’il existe, mais on aurait préféré l’oublier un peu

Lors de l’OTK Games Expo 2025, on a pu apercevoir une nouvelle bande-annonce pour PIONER, la copie russe de S.T.A.L.K.E.R., avec des composantes de MMOFPS. On avait franchement été déçus par la bêta solo que nous avions pu tester en mars dernier : reprise telle quelle des concepts du jeu de GSC Game World, visuels très datés, gamefeel raté, game design horrible, etc. Cette nouvelle vidéo ne nous en apprend pas vraiment davantage, puisque c’est une compilation de séquences de trois secondes maximum, pour donner l’impression que c’est hyper dynamique et pas trop moche.

Autant vous dire que pour l’instant, on n’est pas beaucoup plus convaincus. Le trailer s’achève sur l’annonce que des informations pour l’open bêta arriveront bientôt. Quelle hype !

Mais en attendant, s’il vous intéresse, vous pouvez ajouter PIONER à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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La version finale de Tainted Grail: The Fall of Avalon est sortie et semble faire l’unanimité

Tainted Grail: The Fall of Avalon est enfin arrivé en version 1.0 le 23 mai. De manière assez étonnante, il rencontre un sacré succès. Il y a deux ans, on avait testé l’accès anticipé, et il ne nous avait pas vraiment convaincus : un gameplay chiant comme la pluie, des mécaniques un peu pétées, une technique vraiment nulle et des graphismes très limites. Mais les développeurs semblent avoir redressé la barre, car au fil des mises à jour, ils ont a priori amélioré tous ces points. Et les joueurs paraissent conquis : 90 % des 2000 avis sur les 30 derniers jours sont positifs. La conséquence, c’est aussi un nombre d’utilisateurs sur Steam plutôt conséquent pour un projet somme toute discret, puisqu’il y a eu un pic à plus de 24 000 hier soir.

Pour rappel, c’est un RPG à la Skyrim, dans une réinterprétation très sombre des légendes arthuriennes, et notamment la reprise de l’univers développé pour le jeu de plateau du même nom. On nous promet plein de quêtes et des décisions déterminantes pour l’aventure. Comme tout le monde a l’air de dire que ça rétame les jeux de Bethesda, on va peut-être tenter l’aventure, mais n’espérez pas voir de test tout de suite, notre calendrier est encore bien chargé. Si vous vous êtes lancé, n’hésitez pas à faire vos retours en commentaire.

Si Tainted Grail: The Fall of Avalon vous tente, vous pouvez le retrouver pour 44 € sur Steam ou GoG. À noter qu’une démo est disponible pour vous faire une idée.

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Rainbow Six: Siege X dévoile ses nouveautés et tente de justifier son changement de nom

On ne l’avait pas vu passer, mais la semaine dernière, s’est déroulé le live reveal de la saison 10 de Rainbow Six: Siege, qui sera dorénavant Siege X. Elle arrivera le 10 juin prochain avec son paquet de nouveautés. On ne va pas vous faire la liste complète, car ce serait trop long, on va juste s’attarder sur quelques fonctionnalités qui ont retenu notre attention.

On commence avec la possibilité d’inspecter ses armes en jeu, sans doute ce que l’on attendait le plus dans un jeu compétitif. Incroyable ! Bon, devenons sérieux quelques minutes et listons quelques trucs vraiment intéressants, même si certaines features avaient déjà été annoncés à la mi-mars :

  • Le jeu passera en free-to-play pour tous les modes casual, mais pas pour le mode ranked ou le mode de compétition Siege Cup.
  • Un nouveau mode de jeu en 6v6 avec attaque et défense simultanée : Dual Front.
  • Une modernisation graphique de certaines maps et l’ajout de dangers environnementaux (extincteurs, conduites de gaz).
  • L’amélioration du système audio.
  • Le retour du mode unranked.
  • Une nouvelle interface utilisateur, vendue comme plus claire et plus efficace. Il faudra voir en conditions réelles : les joueurs d’Hunt: Showdown 1896 en pleurent encore.
  • Un menu pour suivre l’esport sur le jeu. On trouve ça plutôt cool pour ceux qui s’y intéressent, mais espérons que ce ne soit pas uniquement un pauvre calendrier et une compilation de scores.
  • Une nouvelle section avec toutes nos statistiques. Parfait pour les fans de chiffres.
  • Et enfin, la possibilité de s’entraîner tout seul sur des maps, avec des bots censés reproduire le comportement de vrais joueurs. Si c’est réellement le cas, pensez à les muter, à moins d’avoir envie de les entendre se vanter d’avoir passé la nuit avec votre mère.

Si vous voulez tous les détails et la liste des autres fonctionnalités, vous pouvez consulter la roadmap détaillée sur le site officiel d’Ubisoft. Alors oui, vu comme ça, on a l’impression qu’il y a beaucoup de nouveautés, mais rien qui nous fasse changer d’avis sur le fait que Siege X n’est qu’un gros patch. Allez, rendez-vous le 10 juin pour voir si la mayonnaise reprend.

Merci à Major Dantalion pour l’info.

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Kingdom Come: Deliverance II accueille son premier DLC et son mode hardcore

Depuis sa sortie en février 2025, Kingdom Come: Deliverance II a rencontré un succès royal et a même réussi à conquérir le cœur du preux Estyaah dans son test. Depuis, le jeu s’est vendu à plus de 3 millions d’exemplaires et Warhorse Studios continue de bonifier son FPS réaliste médiéval en respectant les promesses et la roadmap communiquée à son lancement.

Le jeu a donc bénéficié de nombreux patchs ces derniers mois, notamment avec l’arrivée de la VF définitive. De quoi profiter de dialogues entièrement traduits et correctement doublés. On ne compte plus les jeux où le doublage raté reste foireux ad vitam eternam et on aurait pu croire que le studio rognerait sur cet aspect – surtout après avoir vendu 3 millions de copies – mais ils ont tenu leur parole de nobles chevaliers et livré une VF complète et de qualité. Côté contenu, les développeurs continuent d’étoffer l’aire de jeu déjà immense avec des DLC gratuits ajoutant des courses de chevaux, des concours d’archerie, des barbiers mais aussi l’ajout du fameux mode hardcore, tant demandé par les fans du premier opus. L’objectif est de vous faire vivre votre plus belle vie de gueux du XVe siècle, sans GPS, sans indicateur et avec des traits négatifs liés à votre naissance de pauvre.

Enfin, le 15 mai, Warhorse a sorti son premier DLC narratif Brushes with Death au prix de 6 groschens. Toujours sans dragon ni magie, ce contenu vous embarque dans une nouvelle histoire aux côtés d’un peintre excentrique. Vous devrez parcourir les 2 cartes du jeu pour aider l’artiste à terminer l’œuvre de sa vie et découvrir son passé. En récompense, vous pourrez peindre votre bouclier avec plus de 100 motifs et combinaisons de couleurs. Un style adéquat pour errer dans les bois pendant des centaines d’heures, à ramasser des herbes et à jurer en vieux tchèque.

D’autres DLC payants sont attendus cette année : Legacy of the Forge à l’automne, suivi de Mysteria Ecclesiae en hiver. Alors si Kingdom Come: Deliverance II vous intéresse, sachez que notre partenaire Gamesplanet propose une réduction de 10 %, ce qui le fait à 54 €.

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Le retro-FPS et roguelite BloodShed se paie un YouTuber français pour la sortie de sa 1.0

Sortie en accès anticipé depuis décembre 2024, BloodShed, le retro-FPS en arène avec des mécaniques de roguelite, a déployé sa 1.0 ce 22 mai accompagnée de quelques nouveautés, telles que des personnages, des armes, des capacités, des ennemis, des challenges et autres à découvrir dans le billet de blog Steam. Également, afin d’attirer le chaland, le studio com8com1 Software a pu profiter des talents de doubleur de Bob Lennon, un YouTuber spécialisé dans le gaming, pour le rôle d’un homme crabe.

Du côté de Steam, les joueurs semblent apprécier le titre et laissent une note globale très positive. Néanmoins, certains soulignent que l’accès anticipé a été rushé (environ six mois développement): la durée de vie trop courte par rapport au prix de vente et le système de leveling est mal foutu. À sa sortie en d’accès d’anticipé, on avait constaté une baisse significative de son nombre joueurs, passant de plus d’une centaine à moins d’une trentaine en deux semaines. Aujourd’hui, le charisme de Bob Lennon et l’attente de la 1.0 ont probablement permis un regain d’intérêt pour un peu plus de 330 joueurs.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous procurer la 1.0 de BloodShed en profitant de sa promotion de lancement à -55 % sur Steam et GoG ou à -40 % sur l’Epic Games Store, soit moins de 6 € pour les deux premiers et moins de 8 € pour le dernier.

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[TEST] Necrophosis : un walking sim gore avec une jolie direction artistique

Après The Shore et Eresys, des concepts plutôt jolis dans l’univers de Lovecraft, mais avec des gameplays un peu ratés, les développeurs grecs de Dragonis Games changent d’inspiration. Ils embrassent les travaux de Zdzisław Beksiński, dans un genre moins compliqué : le walking sim. Et on peut dire que cette fois-ci, ça marche plutôt bien.

Genre : Walking sim | Développeur : Ares Draconis & Adonis Brosteanu | Éditeur : Dragonis Games | Plateforme : Steam | Prix : 15 € | Configuration recommandée :  Ryzen 5 3600/Core i7-8700, 16 Go de RAM, RTX 2060 | Langues : Anglais | Date de sortie : 25/04/2025 | Durée de jeu : 2 heures

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

Démarche artistique

Cela ne vous aura sûrement pas échappé, la direction artistique de Necrophosis est particulière. Elle s’inspire de l’artiste polonais Zdzisław Beksiński, et fait inévitablement penser au magnifique Scorn, même si ce dernier penchait plutôt du côté de H.R. Giger. L’ambiance est excellente, malgré quelques textures étonnamment moches, qui jurent avec le reste du titre. Les environnements transpirent la mort et le désespoir, et sont sublimés par un sound design franchement pertinent. Les doublages sont également de bonne qualité, nous offrant quelques poèmes assez réussis, même si leur contenu est parfois un peu dur à saisir lorsque l’on n’est pas bilingue.

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Marche et crève

Contrairement à la plupart des autres walking sim, Necrophosis tente d’ajouter de l’interaction dans la formule, principalement en demandant au joueur d’aller chercher des objets à un endroit pour les apporter à un autre endroit. À chaque fois, c’est l’occasion de voir des animations un peu gores, quelques fois un peu ratées techniquement, mais qui participent bien à l’ambiance. Au final, on se rend compte qu’on est dans une sorte d’escape room, niveau maternelle. Un peu dommage qu’il n’y ait strictement aucun challenge, car les situations s’y prêteraient plutôt bien. Néanmoins, si on se fait à l’idée que c’est un walking sim, pas de déception à avoir. D’autant plus qu’on peut courir, ce qui évite l’écueil des déplacements chiants. Par contre, à de nombreuses reprises, on perd le contrôle de notre personnage pour écouter parler un protagoniste, ou pour laisser se dérouler une action. Cela survient beaucoup trop souvent, et c’est particulièrement frustrant.

Une aventure courte, mais globalement réussie

Necrophosis possède une direction artistique vraiment chouette, même si on sent que la technique n’est pas complètement maîtrisée. L’ambiance est néanmoins très réussie, notamment grâce au sound design et à l’inspiration des travaux de Beksiński. Côté gameplay, le jeu oscille entre escape room et walking sim amélioré, sans jamais proposer de vrais puzzles. Il n’en reste pas moins agréable, mais propose tout de même une expérience un peu courte pour 15 €.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Qui d’autre qu’un second Guillemot pour sauver Ubisoft ?

Charlie Guillemot, progéniture de notre cher Yves Guillemot, avait terminé ses études en 2014. La même année, il prenait la co-direction du Studio Ubisoft Owlient, grâce à ses incroyables capacités transmises de père en fils depuis des générations : son nom de famille. Après avoir quitté l’entreprise de Papa suite à une affaire un peu sombre en 2020 pour créer son studio NFT / IA générative, le voici rappelé à la rescousse dans la task force pour sauver Ubisoft en 100 jours. D’après BFM, il prend la co-responsabilité du comité avec Marie-Sophie de Waubert, dans la boîte depuis plus de 20 ans, donc pas vraiment le « nouveau souffle » vanté par Yves. Il semblerait que cette annonce n’ait pas été bien reçue par les employés, puisque certains d’entre eux auraient indiqué à nos confrères d’Insider Gaming que la majorité des membres étaient justement responsables de l’état déplorable de la société. Sympa l’ambiance.

Quoi qu’il en soit, ils devraient bientôt savoir à quelle sauce ils seront mangés, car 100 jours, c’est un tout petit peu plus que la durée du préavis de licenciement. On leur souhaite bon courage.

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Des indices laissent penser que le lancement de l’open bêta de Splitgate 2 n’est pas une franche réussite

Le 22 mai, comme prévu, 1047 Games a ouvert les vannes de l’open bêta de son free-to-play Splitgate 2. Mais a priori, ils n’avaient pas prévu que des joueurs rejoignent les serveurs : sous le poids de tentatives de connexion, tout s’est écroulé. Quelques-uns ont semble-t-il tout de même réussi à tester, puisqu’il y a 57 % d’avis positifs. Mais on n’a pas eu la chance de notre côté, car on est restés bloqués sur l’écran de démarrage. En revanche, ils n’ont pas oublié de proposer des packs de cosmétiques allant de 5 à 60 €.

Pour rappel, il s’agit d’un jeu compétitif en 4 vs 4 avec un gameplay un peu aérien, et surtout, des portails comme dans Portal. On avait testé vite fait une précédente alpha, et on n’avait pas trouvé ça terrible, principalement à cause d’un gunfeel pas ouf. Malheureusement, on ne saura jamais s’ils ont amélioré ce point, puisque les serveurs sont hors ligne.

Quoi qu’il en soit, si vous voulez tenter l’aventure des serveurs injoignables, vous pouvez retrouver gratuitement l’open bêta de Splitgate 2 sur Steam.

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Les bons plans NoFrag du week-end restent glander à la maison

Cette semaine, les bons plans NoFrag du week-end ont dû courir à gauche et à droite. Ils ont donc décidé de faire une pause en restant à la maison. Pour commencer, il faudra une pince télescopique, pour attraper tous les trucs dont vous pourriez avoir besoin sur votre super pouf gaming. N’oubliez pas un support pour vos outils de survie, une jolie gourde pour votre boisson favorite, et une autre pour… enfin, vous avez compris. Pour vos sandwichs, prenez une petite glacière électrique et un aspirateur pour récupérer les miettes coincées entre les touches du clavier. Avec ça, vous êtes prêts pour un week-end au calme !

Les bons plans Amazon

Une autre semaine, une autre sélection d’exception de la part de notre expert Gothax, avec des composants plus blancs que blancs :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

GP DOOM The Dark Ages code promo 2
GP Elden Ring code promo

DOOM: The Dark Ages est sorti depuis une semaine, et c’est excellent, malgré des passages à dos de dragon complètement pourraves. Le jeu bénéficie toujours de 11 % de réduction avec le code promo NOFRAGDOOM. Cela fait que l’édition standard passe à 71 €, et l’édition premium à 97 € jusqu’à la fin du mois.
Sinon, notre partenaire Gamesplanet a également créé le code promo FRACASDOOM pour le prochain stand alone d’Elden Ring : Nightreign, qui sort le 30 mai. On ne comprend pas trop le choix du code, mais en tout cas, cela permet d’avoir 11 % de réduction sur les deux éditions, soit un peu plus de 35 € pour la version standard et un peu moins de 49 € pour la version deluxe.

Et sinon, comme d’habitude, il y a plein d’autres promotions :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

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La pêche est une passion mortelle dans OUT FISHING

En cherchant des vidéos d’activités extra-professionnelles à suggérer au sein de la rédac, on est tombé sur OUT FISHING, un FPS centré sur la passion de la pêche où c’est la truite qui essaie de nous fumer. Le jour, vous pourrez améliorer votre équipement et tenter d’attraper de plus grosse prise pour vous faire de la thune. La nuit, c’est une autre paire de manches, car vous serez victime d’hallucinations et ferez la rencontre de créatures étranges peuplant une forêt hantée. Afin de parfaire cette expérience de terreur psychologique, Mūn Mūn Games, le studio derrière le développement du jeu, explique vouloir s’inspirer de franchises horrifiques tels que Alan WakeMundaun ou Silent Hill. Du coup, on est un peu refroidis car on pensait que ça serait un moment plaisir. Au lieu de ça, on risque fortement de se retrouver avec des membres souffrant d’ichthyophobie.

Comme vous le savez, l’horreur ne fait pas l’unanimité au sein de la rédac. Même si le gameplay sur la pêche paraît plutôt réussi, le court extrait de gunplay nous effraie tout autant que les différentes séquences horrifiques. Mais si vous n’êtes pas rebuté, vous pouvez ajouter OUT FISHING à votre liste de souhaits Steam, en attendant l’annonce d’une date de sortie.

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Vol d’asset par Bungie : Marathon part du mauvais pied

On vous en a parlé brièvement pendant le dernier NoScope, il y a comme une odeur de pourri chez Bungie. Il y a quelques jours, l’artiste Antireal dénonçait l’utilisation de son travail sans autorisation dans Marathon, le futur extraction shooter sans âme des créateurs de Destiny.

the Marathon alpha released recently and its environments are covered with assets lifted from poster designs i made in 2017.@bungie.net @marathonthegame.bungie.net

N² (@antire.al) 2025-05-15T18:11:31.947Z

Dès le lendemain, le directeur artistique s’excusait en disant « c’est pas nous, c’est un ancien employé », pour se dédouaner. Une excuse bancale, mais qui pourrait passer si ce n’était pas une habitude. Le souci, c’est que ce n’est pas la première fois que ça arrive, comme l’explique très bien le YouTuber Zil dans sa vidéo sur le sujet :

Il considère – et ce n’est pas le seul – que c’est le résultat d’une mentalité de merde dans le studio. Des anciens employés ont d’ailleurs révélé que l’ambiance n’était pas géniale au bureau.

Bungie n’avait clairement pas besoin de cette pub, les retours des influenceurs sur la version alpha n’étant déjà pas fameux. En tout cas, rien de suffisamment intriguant pour nous donner envie de nous y intéresser. Mais si contrairement à nous, vous êtes curieux de voir le résultat, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits sur Steam en attendant sa sortie, prévue – pour l’instant – pour le 23 septembre.

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La nouvelle vidéo d’Alkahest divise les joueurs, mais séduit l’éditeur HypeTrain Digital

Découvert l’année dernière, Alkahest, un FPS action-RPG s’inspirant de grands noms tels que Dishonored et Dark Messiah of Might & Magic, refait parler de lui sur la chaîne YouTube de nos confrères d’IGN avec une nouvelle vidéo. En effet, cette dernière est devenue l’objet d’un débat houleux entre les joueurs : une partie se plaint de l’absence de gameplay, un an après la première vidéo, tandis que l’autre pense que c’en est. C’est évidemment une erreur, le trailer n’est qu’une longue séquence précalculée pour montrer l’intention des développeurs, et en aucun cas une vraie situation en jeu. En plus de compter sur des fanboys de la première heure, le studio Push On est désormais soutenu par l’éditeur HypeTrain Digital (Void Train, PAPER HEAD ou Pathologic 3) qui a probablement vu des choses un peu plus concrètes.

N’étant qu’en début de développement, Alkahest n’a toujours pas de date de sortie annoncée. En attendant du vrai gameplay, qui devrait tout de même être montré cette année, selon l’équipe de dev, vous pouvez toujours ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Warhammer Skulls 2025 : annonce de Warhammer 40,000: Boltgun 2 et nouveau DLC pour Darktide

Comme l’année dernière, le Warhammer Skulls 2025 a été l’occasion de voir des annonces de nouveaux jeux, ou de nouveaux contenus pour d’anciens jeux qu’on apprécie à la rédaction. Voici un petit récapitulatif des informations à retenir de cette édition.


On commence avec Big Fan Games, qui reprend la licence Boltgun, et annonce Warhammer 40,000: Boltgun 2, la suite du rétro-FPS dans l’univers des Space Marines sorti en 2023. À l’époque, on l’avait trouvé sympa grâce à son très bon feeling, mais pas très original, un peu lassant à la longue et doté d’une difficulté en dents de scie un peu étrange. Pas de quoi réfréner les ardeurs d’Auroch Digital, qui se sont donc remis au travail sans doute peu après la publication du premier, tout en développant le DLC Forges of Corruption.

Pour l’instant, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent : on peut seulement vous dire que la direction artistique ressemble beaucoup au précédent opus, que le gunfeel a l’air tout à fait correct, et que le gore semble toujours au centre des préoccupations de l’équipe artistique, pour notre plus grand plaisir. Mais par contre, impossible de dire que c’est un nouveau titre, ça aurait très bien pu être la présentation d’un DLC. Espérons qu’ils mettent à profit le temps qui leur reste avant la sortie, prévue pour 2026, en travaillant sur le game design, afin de nous produire un jeu un peu plus novateur que le précédent.

En attendant d’en savoir plus, vous pouvez toujours ajouter Warhammer 40,000: Boltgun 2 à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Sinon, vous pouvez aussi retrouver le premier Boltgun à –50 %, soit 11 € tout seul, ou 14 € avec son DLC Forges of Corruption.


Du côté de Fatshark, on peut noter l’arrivée de Warhammer: Vermintide 2 dans le Game Pass, et un rappel que le troisième niveau de la campagne Verminous Dreams avait été publiée en décembre dernier sous forme de DLC gratuit. Mais le plus intéressant est évidemment l’annonce d’un DLC pour Warhammer 40,000: Darktide : Arbites Class. C’est une nouvelle classe – sans dec ? – proposant un personnage plus ou moins inspiré de Judge Dread, doté d’un fusil à pompe et d’un petit chien.

Pour tout vous avouer, au moins la moitié de la rédac s’en bat les steaks, et pas de bol, c’est une partie de cette moitié qui rédige l’article. Ce qu’on peut vous dire, c’est que vous aurez accès à 80 nœuds de talents à choisir comme vous voulez, ou l’un des trois arbres prédéfinis. Ça fera sans doute plaisir aux fans, qui trouveront bien un moyen d’acheter ce DLC pour 12 putains d’euros, dès le 23 juin. Au même moment, même les moins riches pourront profiter d’une mise à jour, puisqu’elle sera gratuite, et proposera un remaniement de la difficulté. Pour plus de détails, allez consulter le billet de blog Steam.

Au passage, si vous ne l’avez pas déjà, Warhammer 40,000: Darktide est en promotion à –66 % chez notre partenaire Gamesplanet, soit 13,75 € (deux euros de moins que sur Steam).


On termine cette news avec quelques trucs en vrac vraiment indispensables : Games Workshop annonce une collaboration avec RUST, sans doute pour des skins, à la manière de ce qu’ils avaient fait avec Call of Duty l’année dernière. Mais ce n’est pas tout, puisqu’on aura également des autocollants à mettre sur nos armes de Counter-Strike 2 ! Incroyable ! Et enfin, même si ce n’est pas un « vrai » FPS, on reste dans le thème avec la sortie surprise du typing game gratuit Warhammer 40,000: Boltgun – Words of Vengeance, pour les curieux.

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GLUM, le FPS pour les fétichistes des pieds, est sorti en accès anticipé

Un peu plus tôt dans la journée, GLUM est sorti en accès anticipé comme prévu. Quand le jeu avait été annoncé en 2023, la direction artistique ne nous avait pas vraiment convaincus. Mais en février dernier, la démo avait révélé un gameplay plus profond que prévu. Pour rappel, on y incarne un gobelin bien vénère, qui donne des coups de pied dévastateurs dans tout ce qui bouge – et aussi ce qui ne bouge pas. Au-delà d’envoyer valdinguer les ennemis dans les airs ou dans des pièges à la manière d’un Dark Messiah of Might & Magic, on peut également se propulser pour faire des sauts incroyables. L’expérience nous avait donc plutôt plu, malgré des visuels enfantins et une musique absolument atroce.

D’après l’équipe de développement, l’accès anticipé propose entre une et trois heures de gameplay dans un unique environnement. Pour prolonger la durée de jeu sans trop se casser le cul, les développeurs proposent un mode arène où il faut survivre à 20 vagues d’ennemis de plus en plus coriaces. Rien de bien excitant, mais ça peut permettre de s’occuper en attendant la suite. Ils annoncent d’ores et déjà qu’une mise à jour majeure est prévue pour cet été, et que toutes les futures grosses updates apporteront de nouveaux biomes, ennemis et capacités. Ils ciblent une sortie en version finale d’ici un an, mais ne s’interdisent pas de faire évoluer la date selon les retours de la communauté, comme ils le précisent sur leur serveur Discord. Pour le moment, le contenu est donc un peu léger, comme le signalent les quelques joueurs sur Steam, mais tous semblent satisfaits de l’expérience.

Si mettre vos pieds dans le plat est votre passion, vous pouvez retrouver l’accès anticipé de GLUM à –20 % sur Steam, soit 10 € jusqu’au 5 juin.

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Cloud Imperium Games s’associe au groupe français Lactalis pour encore mieux traire les joueurs de Star Citizen

Il y a quelques semaines, nous apprenions que Cloud Imperium Games s’était rapproché du groupe Lactalis, géant de l’agro-alimentaire français, notamment spécialisé dans les produits laitiers. D’après nos sources, des fermiers mayennais auraient été aperçus dans les locaux de CIG à Manchester ces derniers mois. Ils auraient été sollicités par la direction du studio pour trouver de nouveaux moyens de traire les joueurs de Star Citizen. Il faut croire que cette collaboration incongrue a porté ses fruits, puisque le 15 mai dernier, la commercialisation des Flight blades était lancée. Une opportunité unique d’acheter des composants pour améliorer les performances de certains de ses vaisseaux, avec de la monnaie sonnante et trébuchante. Attention, choisissez bien, car chaque blade est spécifique à son vaisseau. Pas question de l’utiliser sur un autre modèle : il faudra repasser à la caisse. Leur prix ? Seulement de 8,64 € à 37,80 €, selon la catégorie de l’engin de destination. Une aubaine ! Mais profitez-en rapidement, car les prolos pourront y avoir accès avec du crédit in-game à partir de juin prochain, et viendront réduire à néant votre avantage en jeu.

Star Citizen - Flight Blades

De manière assez surprenante, de nombreux joueurs se sont plaints, estimant qu’il s’agissait de pay-to-win. Très à l’écoute de la communauté, comme à son habitude, CIG a rapidement répondu pour rassurer tout le monde : « Après réflexion, nous avons décidé que les composants les plus petits, tels que les flight blades ou les racks de bombes, auraient dû être disponibles dans le jeu en même temps qu’ils apparaissent dans la boutique ». Ah, la tuile ! Quel dommage que tout soit déjà sur le store en ligne, et qu’il ne soit plus possible de faire machine arrière. Vraiment pas de chance.

Si on prend un peu de recul, on peut aussi considérer que l’achat des nouveaux vaisseaux avec de l’argent réel est du pay-to-win, mais les fans de Star Citizen ne sont pas à une incohérence près. Pour rappel, à l’introduction d’un nouveau modèle, il est impossible de l’avoir sans payer, puisqu’il faut attendre en général deux patchs majeurs, soit trois à six mois pour qu’il soit disponible dans les magasins en jeu et payable avec de la monnaie in-game, comme l’indiquent plusieurs posts sur reddit. Mais il faut croire que c’est la bonne solution, puisque le projet a mobilisé plus de 800 millions de dollars depuis son lancement. À plus de le Verse !

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Liquid Lung, un projet de dev solo inspiré de Mirror’s Edge et Titanfall

Au hasard de nos pérégrinations sur Bluesky, nous sommes tombés sur Carlcadium, un dev solo qui travaille sur un projet de FPS avec du parkour : Liquid Lungs. Il le vend comme un mélange de Mirror’s Edge, de Titanfall et d’une pointe de Max Payne. Avec une telle accroche, impossible de rester indifférent. D’autant qu’il explique régulièrement ses progrès sur sa chaîne YouTube au travers de devlogs assez accessibles.

La direction artistique est clairement inspirée du mythique jeu de parkour de DICE, et même si on sent que le développement est dans ses débuts, les bases semblent correctes. Par contre, niveau gunfeel, ce n’est pas encore ça, on dirait une agrafeuse. Il manque clairement un vrai sound design, ainsi qu’un gros travail sur le recul et le feedback visuel. Mais comme le développeur l’indique, ce qui est présenté n’est pas du tout représentatif du résultat final : ce n’est encore qu’un prototype. S’il parvient à tenir le rythme, il pourrait aboutir à un jeu plutôt cool.

En attendant d’en voir un peu plus, si Liquid Lung vous intrigue, vous pouvez consulter les précédents devlogs sur la chaîne YouTube du développeur, et ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Furieux de s’être fait dépasser, EA envisage d’attaquer Randy Pitchford en justice après sa déclaration sur les « vrais fans » de Borderlands 4

« Je n’arrive pas à y croire ! Il nous a bien niqué, le fumier ! », entendait-on crier dans les bureaux de Redwood City, siège d’Electronic Arts, un peu plus tôt dans la journée. Kayla Shepherd, à l’accueil, avait vu défiler l’organigramme complet de la société pour une réunion de crise, qui ne se déroulait manifestement pas très bien. La cause ? Elle l’avait apprise avec stupeur à la machine à café : c’était Randy Pitchford, patron de Gearbox sous l’égide de Take-Two, éternel rival d’EA. En effet, dans la soirée précédente, le sémillant dirigeant, prompt à survendre son prochain jeu Borderlands 4, avait répondu à un tweet, relatif au futur prix hypothétique du jeu :

A) Not my call. B) If you’re a real fan, you’ll find a way to make it happen. My local game store had Starflight for Sega Genesis for $80 in 1991 when I was just out of high school working minimum wage at an ice cream parlor in Pismo Beach and I found a way to make it happen.

A) Ce n’est pas moi qui décide. B) Si vous êtes un vrai fan, vous trouverez un moyen d’y arriver. Mon magasin de jeux local proposait Starflight pour Sega Genesis pour 80 dollars en 1991, alors que je sortais tout juste du lycée et que je travaillais au salaire minimum dans un magasin de glaces à Pismo Beach, et j’ai trouvé le moyen de l’acheter.

Une déclaration qui, étonnamment, a fait un peu réagir, comme l’indiquent nos confrères d’IGN. C’est pourtant une solution simple : il suffit d’être un véritable fan pour que l’on trouve une solution pour acheter l’objet de ses convoitises. Par exemple, à la rédac, on est de vrais fans de RTX 5090, et on trouve toujours le moyen d’en acheter. Au fait, rien à voir, mais n’oubliez pas notre Patreon, notre Paypal, notre Tipeee et d’acheter des t-shirts sur notre boutique Spreadshirt. Quoi qu’il en soit, le message de Randy n’a sans doute pas fait plaisir aux dirigeants Electronic Arts, en lice pour être les plus gros connards de l’industrie, et qui se retrouvent donc dos au mur. Il ne serait pas étonnant que l’on ait une nouvelle annonce de leur part d’ici les prochains jours, afin de rétablir leur position dans le classement.

Il est onze heure trente, et les conversations semblent s’être calmées dans la grande salle de réunion. La porte s’ouvre, et l’hôtesse d’accueil est appelée par Andrew Wilson : « Dites voir, Kayla, vous qui êtes… Comment dit-on déjà ? Prolétaire, voilà. Est-ce que vous pourriez nous donner votre avis sur ce message pour les réseaux sociaux ? ».

Si vous êtes un vrai fan, vous pouvez aller vous faire foutre !

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Les versions enhanced pour les trois premiers S.T.A.L.K.E.R. sont sorties : heureusement que c’est gratuit

Hier est sorti S.T.A.L.K.E.R. : Legends of the Zone Trilogy, une version améliorée de chacun des opus de la trilogie originale S.T.A.L.K.E.R. Shadow of Chernobyl, Clear Sky et Call of Prypiat. Les possesseurs des jeux originaux (soit environ 98,9 % des lecteurs de NoFrag) n’ont rien à débourser, c’est automatiquement ajouté à votre compte Steam. Au programme, une mise à jour graphique avec un meilleur éclairage, du screen space reflexion, de l’illumination globale et de nouvelles textures. Par contre, pour les cinématiques, c’est juste de l’upscaling IA, a priori avec des artefacts un peu dégueux, si l’on en croit Digital Foundry. Vous pouvez retrouver la liste des modifications sur le billet de blog Steam de l’annonce.

Mais seulement quelques heures après le lancement, les trois jeux se font déglinguer dans les avis Steam. Bon nombre de joueurs trouvent le rendu vraiment flou, chose que l’on peut sans doute imputer aux manettes. En effet, ces éditions améliorées semblent être un portage des versions sur consoles PS5 et Xbox One, qui peinent encore certainement à afficher la finesse d’un jeu de 2007. Par curiosité, on a lancé pour vérifier, et effectivement, on dirait qu’un stalker est venu beurrer notre écran avec du saindoux. Mais ça fait partie du charme, non ? N’hésitez pas à tester et nous faire part de vos impressions.

S.T.A.L.K.E.R.: Legends of the Zone Trilogy est donc disponible sur Steam pour 40 balles, si vous n’avez pas déjà les trois opus S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl, S.T.A.L.K.E.R.: Clear Sky et S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat, ce qui serait franchement étonnant.

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Les devs du mod Black Mesa: Blue Shift vont tout balancer dans le chapter 6: Power Struggle, mais il faudra patienter encore plus longtemps

Quasiment une fois tous les six mois, on vous parle du très bon mod Black Mesa: Blue Shift, en développement depuis plus de quatre ans. Pour rappel, il s’agit d’un remake d’Half-Life: Blue Shift, un stand-alone pas ouf développé par Gearbox en 2001. Mais il est basé sur Black Mesa, le remake d’Half-Life sorti en 2020 en version finale (et cinq ans auparavant en accès anticipé). La dernière fois, on vous annonçait la publication du chapter 5: Focal Point, qu’on n’a finalement pas eu l’occasion de tester. Il y a quelques semaines, les développeurs de HECU Collective ont fait une petite communication à l’occasion des 10 ans de l’existence commerciale de Black Mesa, afin de donner des nouvelles sur les patchs prévus pour le contenu déjà sorti, ainsi que l’avancée du prochain chapter 6: Power Struggle.

Apparemment, malgré le très bon succès du dernier chapitre, un nombre non négligeable de commentaires indique qu’il est un peu trop étiré pour pas grand-chose. Les développeurs expliquent avoir bien pris en compte ces remarques, et promettent d’ajuster le gameplay dans le patch Focal Point Caretaking. Ils ajouteront également une séquence de retour sur Terre, afin de réellement conclure l’épisode, ainsi que des audio logs qui ont l’air franchement pas mal, à en croire l’extrait partagé plus haut. Si aucune date n’a été annoncée pour l’instant, vous pouvez néanmoins trouver la liste complète des changements prévus directement sur la page du mod sur ModDB.

Black Mesa: Blue Shift - Chapter 6: Power Struggle 2

Mais évidemment, l’information qu’on attendait le plus concerne la suite du développement, le chapter 6: Power Struggle. Le studio amateur partage quelques screenshots des prochains environnements, mais annonce surtout que ce sera le dernier chapitre du mod. Quoi ? Et les autres, alors ? Pas de panique, les trois derniers du jeu d’origine seront tous intégrés dans le chapitre final de Black Mesa: Blue Shift. Mais les développeurs préviennent : ça va prendre un peu plus de temps. Comme il a fallu attendre deux ans entre le chapter 4 et le chapter 5, on n’ose imaginer la future date de sortie.

En attendant Power Struggle, vous pouvez tout de même récupérer les cinq premiers chapitres sur la page ModDB du projet ou sur la page workshop de Black Mesa. À noter que vous devrez posséder Black Mesa, actuellement à 19,50 € sur Steam.

Merci à alex_du597 pour l’info.

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NoScope #74 : Spécial DOOM: The Dark Ages

Lundi soir, nous avons enregistré le 74e épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. Elle était placée sous le signe de DOOM, mais on a tout de même commencé avec quelques petites actualités brûlantes des dernières semaines, comme l’annonce de la 1.0 d’Escape From Tarkov, la sortie catastrophe de La Quimera ou encore la vidéo de gameplay anémique de Borderlands 4.

Après une petite rétrospective de DOOM 2016 et DOOM Eternal, on a fait un petit quiz sur le thème de DOOM et de l’âge, concocté avec amour par ANzer. Bon, tous les gagnants avaient déjà DOOM: The Dark Ages, donc ils se sont contentés d’un de nos jeux pourris. Ce n’est que partie remise !

Enfin, nous nous sommes longuement attardés sur le test de DOOM: The Dark Ages, le dernier-né d’id Software, qui nous a globalement beaucoup plu.

00:00:00 – Intro
00:01:22
– Les news – Escape From Tarkov annonce sa 1.0
00:05:31 – Les news – La Quimera est sorti en accès anticipé, quelle idée !
00:10:43 – Les news – Le gameplay sous prozac de Borderlands 4
00:14:48
– Les news – Les licenciements chez EA et l’annulation du prochain Titanfall
00:20:07 – DOSSIER – Rétrospective sur DOOM 2016 et DOOM Eternal
00:38:39
– QUIZ : Quel âge a DOOM ?
01:07:17
– TEST : DOOM: The Dark Ages
01:57:55
– À venir
02:04:56
– À quoi on joue ?

Et si vous n’aimez pas nos tronches, l’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (jusqu’à la publication de l’émission suivante), mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !

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[TEST] DOOM: The Dark Ages bouscule nos habitudes, mais écrase toujours la concurrence

Il y a tout juste un an, l’annonce de DOOM: The Dark Ages avait été une véritable surprise. Le retour de la licence légendaire d’id Software, sans doute la plus importante pour le genre du FPS, était forcément une bonne nouvelle, surtout après un excellent DOOM en 2016, puis un DOOM Eternal magistral, qui avait su se réinventer. Cependant, en janvier dernier, ce fut la douche froide : outre un gameplay manette malheureusement classique chez Bethesda, ce nouveau DOOM laissait entrevoir des affrontements très lents, qui n’auraient pas choqué les pensionnaires de l’EHPAD Les Camélias entre deux épisodes de Derrick. Pour couronner le tout, on pouvait voir des passages dans un mecha et même à dos de dragon en TPS. L’horreur. Heureusement, le cœur du jeu est toujours le même : décimer les légions de l’Enfer dans un déferlement de violence et de sang. Il est certes différent de son aîné, mais dire qu’il est mou serait une erreur.

Genre : DOOM | Développeur : id Software | Éditeur : Bethesda Softworks | Plateforme : Steam, Battle.net, Xbox Game Pass | Prix : 79,99 € | Configuration recommandée :  Ryzen 7 5700X, Core i7 12700K, 32 Go de RAM, RX 6800 / RTX 3080 | Langues : Français, anglais… | Date de sortie : 15/05/2025 | Durée de jeu : de 15 à 20 heures

Test effectué avec une version Steam fournie par Gamesplanet.

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Une histoire à dormir debout

DOOM: The Dark Ages est censé être un préquel à DOOM de 2016. Mais à moins d’être allé sur le wiki, impossible de faire le lien, ni avec les épisodes d’avant chronologiquement, ni avec ceux d’après. Chaque cinématique est certes très bien produite et correctement doublée (au moins en français), mais l’histoire est d’un nanardesque porté au rang d’art. Les dialogues sont soit incompréhensibles, soit risibles, et il y a des blancs interminables entre chaque échange. En plus, ça se permet parfois d’oublier de raconter pourquoi on passe d’un environnement à un autre. On voit que l’équipe a même abandonné sur quelques niveaux, pour lesquels seule une voix dans le communicateur vient nous expliquer ce qu’on fout là. Pour achever le tout, la fin n’explique pas du tout comment on se retrouve dans un sarcophage au début de DOOM 2016, ce qui laisse penser que les prochains DOOM teasés par Hugo Martin, le Game Director, seront une suite directe à The Dark Ages. Quoi qu’il en soit, on n’est pas là pour ça. Nous, ce qu’on veut, c’est tuer tuer tuer.

DOOM: The Dark Ages - Bullet hell
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Tortue ninja et bullet hell

La musique, certes pas aussi bonne que celle de Mick Gordon pour Eternal, est tout de même bien cool et porte notre personnage dans sa frénésie meurtrière. Pensez à baisser tous les autres curseurs pour l’entendre, le mixage de base n’est pas top.

Si DOOM Eternal nous envoyait virevolter en l’air avec un système d’arme spécifique à utiliser pour chaque ennemi, retour sur le plancher des vaches dans The Dark Ages. Vous l’avez lu partout, les développeurs souhaitaient que l’on se sente comme un tank implacable. Fini le double saut, on accueille avec joie le bouclier. Celui-ci permet de se protéger des attaques en absorbant les dommages pendant un certain temps. Mais cette fonctionnalité est presque annexe, puisque tout se base sur les parades. Sur le champ de bataille, on peut considérer le jeu comme un bullet hell, avec des projectiles relativement lents, mais plutôt nombreux. Ceux qui sont verts peuvent être renvoyés, ce qui étourdit notre adversaire, nous laissant le temps de l’achever à coups de lance-roquette. Pareil pour les attaques au corps-à-corps, qui sont aussi indiquées avec ce code couleur. Une fois notre ennemi en piteux état, il rentre en surbrillance violette, indiquant qu’on peut l’achever avec un g(l)ory kill, heureusement beaucoup plus court que dans l’opus précédent. Pour l’occasion, les monstres iconiques de la saga ont été remaniés en profondeur : Pinky, Imp, Cyberdemon… Tous ont des capacités en adéquation avec la nouvelle mécanique de parade, et le lancer de bouclier est encouragé. Cette capacité permet notamment de trancher la piétaille en deux ou immobiliser les plus gros ennemis pendant quelques instants, avec une animation délicieusement gore. Même les soldats, qui possèdent maintenant des pavois, sont dangereux : il faut les mitrailler pour faire chauffer le métal avant de pouvoir le faire voler en éclat.

Pour autant, les déplacements sont la clef de la survie, car on peut facilement se faire acculer. On possède la faculté de sprinter, et surtout, un dash grâce au bouclier, tant qu’une cible est à portée. J’ai trouvé ce nouveau système très original, franchement sympa à utiliser et bien loin des présentations toutes molles à la manette. Contrairement à ce qu’on imaginait, c’est très nerveux, frénétique et les combats sont toujours jouissifs, notamment grâce à ses armes.

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Le maître du FPS

On ne va pas tourner autour du pot, le gunplay de DOOM: The Dark Ages est excellent. Les armes donnent toutes une très bonne impression de puissance, que ce soit le double shotgun, le lance-pieux, ou même le fusil à plasma. Le feedback est exemplaire, avec un sound design bien violent, des morceaux de chair se détachant des ennemis et des membres explosant à l’impact. En plus, on peut modifier notre arsenal. Les cartes sont remplies de bonus sous forme d’or, de gemmes ou de cristaux, qui permettent d’acheter des améliorations, dont certaines ont des synergies avec le bouclier ou l’attaque de mêlée. On sent qu’ils avaient plein d’idées, car le second niveau de chaque arme propose de débloquer deux capacités en même temps, mais on ne peut en activer qu’une à un instant T. Tout est parfaitement maîtrisé pour renforcer à chaque fois le sentiment que notre héros est une machine implacable, et c’est très satisfaisant.

DOOM: The Dark Ages - Dragon
DOOM: The Dark Ages - mecha 1
DOOM: The Dark Ages - mecha 2

Les errements du DOOM Slayer

Entre deux massacres sanguinolents à pied, id Software innove encore, mais cette fois-ci, sans doute pas pour le meilleur. Tout d’abord, le mecha. Certains niveaux spécifiques nous placent aux commandes d’un robot géant, pour affronter des titans. Les combats sont très simples, puisqu’il faudra spammer le clic gauche jusqu’à éviter une attaque, puis appuyer sur le bouton droit. Et c’est tout. Heureusement, ces phases sont généralement assez courtes, donc on n’a pas trop le temps de trouver ça chiant. Par contre, le dragon, c’est non. On imagine bien un fan de Halo chez les grands pontes de Microsoft, menacer d’annuler le projet s’ils n’intégraient pas un passage dans un véhicule aérien. Manifestement, ils ne savaient pas faire, car les combats n’ont strictement aucun intérêt. N’imaginez pas de dogfights, notre cyberdragon est verrouillé sur la cible (qui elle, est toujours fixe), et on ne peut qu’esquiver les attaques en utilisant haut, bas, gauche ou droite, pour ensuite répliquer de plus belle. Pour le coup, là, on se fait chier, car c’est complètement naze. Mais comme pour celles en mecha, ces séquences restent tout de même anecdotiques, et ne souillent donc pas tant que ça l’image globale du titre.

DOOM - The Dark Ages - carte
DOOM: The Dark Ages - Difficulté
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Ouverture sur le monde

Si certains niveaux sont des couloirs, la plupart proposent de grandes zones ouvertes, dans lesquelles on peut réaliser nos objectifs dans le sens que l’on souhaite. C’est donc encore du nouveau pour DOOM, et on peut dire qu’il s’en sort pas mal. Si l’on se focalise sur l’action, tout se fait dans un enchaînement très naturel, parfois uniquement entrecoupé de quelques puzzles utilisant notre bouclier. Cependant, les développeurs ont placé une myriade de petits bonus à dénicher çà et là. Et comme ils sont affichés sur la carte lorsqu’on n’est pas très loin, ils encouragent beaucoup à tout fouiller, surtout lorsqu’ils servent à améliorer notre équipement. Mais le problème, c’est qu’on arrive à un moment où tous les démons ont été réduits à un tas de chair sanguinolent, et qu’il ne reste plus qu’à parcourir la map de long en large, entièrement vide. Si cela permet de rallonger la durée du jeu, ça casse tout de même un peu le rythme. D’un autre côté, ce n’est pas indispensable, d’autant plus si on fait partie de l’Élite, comme vous, illustre lecteur.

Souffrez comme vous voulez

La difficulté « normale » (Fais-moi mal) ne vous est pas destinée. Elle a clairement été ajustée pour les joueurs manette dans leur canapé. Aucune raison pour autant de crier au scandale, passez à Ultraviolence, voire Cauchemar, si vous aimez roter du sang. J’ai personnellement choisi Ultraviolence, ce qui m’a mis dans des situations parfois très tendues, et fait refaire plusieurs passages. Il m’a fallu une bonne quinzaine d’heures pour en parvenir à bout – en ayant passé du temps à faire quelques niveaux à 100 % –, mais surtout avec l’envie relancer le jeu au cran supérieur. D’autre part, un menu entier est dédié au réglage de la difficulté, ce qui est franchement admirable : dégât des ennemis, vitesse des projectiles, fenêtre de parade, vitesse globale du jeu… Tout est paramétrable. Donc faites pas chier, choisissez ce qui vous plait. Pour les plus hardcores, on peut même sélectionner Ultracauchemar, qui vous fera recommencer toute la campagne à la moindre mort.

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Un moteur qui domine

DOOM: The Dark Ages est une vitrine technologique : l’id Tech 8 fait des merveilles, tout en conservant de bonnes performances. Malheureusement, il laissera de côté les joueurs n’ayant pas de carte graphique capable de traiter le ray tracing, mais pour les autres, le résultat est saisissant. C’est beau, fluide, sans aucun stutter ou calculs de shaders, et les chargements sont ridiculement courts. Presque choquant lorsque l’on est habitué à l’Unreal Engine 5. Avec le DLSS qualité et la frame gen, je dépasse les 100 FPS en 1080p sur un pc portable équipé d’une 4060, sans pour autant avoir d’input lag. Sur un PC fixe doté d’une RTX 4090, en 4K, DLSS qualité, preset Ultracauchemar (équivalent à Cauchemar pour l’instant) et sans framegen, le framerate oscille entre 120 et 144 FPS. Attention cependant, le path tracing, généralement très gourmand, n’est pas encore présent dans le jeu. Il devrait être déployé dans un futur patch. Du côté des rouges, les perfs sont également très bonnes. Mais si vous n’avez pas accès au FSR 4, le XESS d’Intel fournit de meilleurs résultats que le FSR 3, comme l’indique Digital Foundry.

Si vous voulez voir DOOM: The Dark Ages en action, voici quelques extraits de gameplay. Il y a d’abord des séquences plutôt au début du jeu, puis une autre vers le dernier tiers du jeu :

L’indétrônable DOOM Slayer

DOOM: The Dark Ages renouvelle la saga encore une fois. Moins aérien que son aîné et basé sur la parade, il n’en reste pas moins frénétique, pour peu qu’on sélectionne la difficulté adéquate. Les combats sont toujours aussi jouissifs, avec sans doute le meilleur gunfeel du genre. On sent la maîtrise d’id Software dans les FPS, même lorsqu’ils innovent et lorgnent du côté du bullet hell. Le bouclier est d’ailleurs très agréable à utiliser. Ils n’ont clairement pas le même génie quand il s’agit de faire des passages en mecha, qui n’ont aucune profondeur sans pour autant être désagréables, ou pire, des séquences en TPS à dos de dragon, dont le gameplay est superficiel et franchement pourrave, mais heureusement jamais très longs. On pourra également noter un scénario anecdotique, mais on n’est pas vraiment là pour ça. Côté technique, c’est plutôt impressionnant, car les performances sont étonnamment bonnes pour un rendu franchement chouette, même sur des machines de milieu de gamme. Oui, DOOM: The Dark Ages est différent des précédents opus, mais il reste un incontournable pour tout fan de FPS.

Si DOOM: The Dark Ages vous tente, notre partenaire Gamesplanet propose 11 % de réduction avec le code promo NOFRAGDOOM, ce qui fait l’édition standard à  71 €, et l’édition premium à 97 € jusqu’à la fin du mois. Vous pouvez même gagner encore quelques euros supplémentaires en passant par le site US, toujours avec notre code promo.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Retrouvez-nous lundi 19 mai à 21 h pour le NoScope spécial DOOM: The Dark ages et quelques autres trucs

Lundi soir à 21 h, nous enregistrerons en direct sur Twitch, le 74e épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. Elle sera placée sous le signe de DOOM, avec évidemment le test de DOOM: The Dark Ages, mais aussi une petite rétrospective des précédents opus de la série, un point sur le lore et quelques autres joyeusetés.

Il y aura aussi un petit quiz, comme d’habitude, avec plusieurs exemplaires de DOOM: The Dark Ages à gagner, ainsi que quelques clefs de nos fameux jeux pourris.

Si on a le temps, on parlera aussi un peu d’autres choses que de DOOM, comme peut-être quelques actus brûlantes ou des jeux qu’on a pu tester récemment.

Alors réservez votre soirée, préparez des boissons fraîches, et rejoignez-nous sur Twitch lundi 19 mai à 21 heures.

Si vous n’êtes pas disponibles, pas de souci : l’émission sera disponible en VOD sur notre chaîne YouTube. Et si vous préférez éviter de voir nos tronches, vous pourrez nous retrouver en audio sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

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La seconde mise à jour REANIMATION+ de No More Room In Hell 2 est disponible

Loin d’avoir terminé leur travail, les développeurs de No More Room In Hell 2 continuent d’étoffer leur jeu depuis la sortie cauchemardesque en octobre dernier. REANIMATION+ fait suite à la grosse mise à jour d’avril dernier, mais cette fois-ci, le studio s’est concentré sur l’équilibrage, la stabilité et des corrections de bugs en tout genre.

En termes de contenu, deux nouvelles armes viennent d’être ajoutées. Un Rochester X12 Super Shotgun, l’une des armes préférées des vétérans du premier opus, et la Gruber Mini Ranch Rifle, un fusil semi-auto en 5.56 mm. Ces armes pourront être équipées d’accessoires, par exemple une lampe torche ou encore un viseur holographique. À cela s’ajoute la possibilité de changer de mode de tir sur certaines armes. Chose très utile quand les munitions se font rares. Pour le moment, seuls le fusil M7A1 et le MP5 profitent de cette fonctionnalité.

On a également accès à quinze nouvelles compétences de personnages, comme guérir à chaque fois que l’on utilise des pilules ou des coups de pied qui infligent plus de dégâts aux portes et aux barricades. Un rééquilibrage des atouts déjà existants a aussi été apporté.

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Les zombies apparaissent maintenant un peu plus loin des joueurs et les tuer ralentit le taux d’apparition (sauf dans la difficulté Cauchemar). Les barricades pèsent 40 % de moins, passent de cinq à dix planches et la vitesse de construction a été triplée avec la cloueuse. Mauvaise nouvelle pour les fans d’armes tranchantes : il sera désormais beaucoup plus difficile de faucher les jambes des ennemis. Beaucoup trop de joueurs en abusaient (moi le premier !).

En plus de toutes ces choses, l’audio, l’interface utilisateur, le gameplay et les serveurs ont subi plusieurs améliorations et correctifs. Malgré tout, comme le jeu est loin d’être terminé, bon nombre de bugs subsistent encore, mais l’expérience de jeu commence vraiment à être intéressante et à la rédac, on apprécie se faire des petites sessions avec les membres de la communauté Nofrag.

Si vous avez une âme de survivant et que vous aimez voir vos coéquipiers se faire bouffer pour ensuite prendre leur équipements, No More Room in Hell 2 est à moins de 29 € sur Steam.

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Les bons plans NoFrag du week-end font des photos

Cette semaine, les bons plans NoFrag du week-end ont décidé de faire des photos. Mais on ne s’improvise pas Robert Doisneau sur un coup de tête, il faut un peu de matos. Si les experts sont sur des appareils de ce type, on va se focaliser sur du matériel qu’on a toujours sur nous – ou ce genre-là, pour les prolos. Mais comment faire pour capturer la grâce de la faune locale sans l’effrayer, ou saisir la beauté des insectes ? La solution : des petits téléobjectifs ou des objectifs pour la macrophotographie. N’oubliez pas la monture équatoriale pour l’astrophoto, et le rail de mise au point et la lumière pour les petites bêtes. Envie de timelapse ? Prenez un trépied et une télécommande, et pourquoi pas un rail motorisé. Bon, maintenant que vous avez rempli votre smartphone et votre carte sd, il va falloir copier ça sur un disque dur. Pas la peine de faire du tri, installez un petit nas avec un peu d’espace de stockage dans un coin de votre bureau et oubliez. Par contre, il serait criminel de ne rien faire de vos œuvres. Vous pouvez opter pour une imprimante format 10×15, ou même A3, si vous êtes confiant. Pas envie de faire de sélection ? Bennez l’intégralité de vos clichés sur un cadre photo numérique, que vous aurez placé dans chaque pièce et profitez. Des promesses d’un week-end encore bien rempli.

Les bons plans Amazon

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

GP DOOM The Dark Ages code promo 2
GP Elden Ring code promo

Ça y est DOOM: The Dark Ages est sorti, et c’est du très bon boulot, malgré des passages à dos de dragon complètement pourraves. Le jeu bénéficie toujours de 11 % de réduction avec le code promo NOFRAGDOOM. Cela fait que l’édition standard passe à 71 €, et l’édition premium à 97 € jusqu’à la fin du mois.
Sinon, notre partenaire Gamesplanet a également créé le code promo FRACASDOOM pour le prochain stand alone d’Elden Ring : Nightreign, qui sort le 30 mai. On ne comprend pas trop le choix du code, mais en tout cas, cela permet d’avoir 11 % de réduction sur les deux éditions, soit un peu plus de 35 € pour la version standard et un peu moins de 49 € pour la version deluxe.

Et sinon, comme d’habitude, il y a plein d’autres promotions :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

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Stygian: Outer Gods dévoile sa roadmap

Sorti en accès anticipé en avril dernier, le FPS orienté action-RPG, Stygian: Outer Godstimidement démarré son entrée dans la bibliothèque abyssale de Steam. Même si le jeu ne rassemble pas beaucoup de joueurs, ces derniers sont quand même très satisfaits de l’expérience proposée par les développeurs de chez Mysterial Games. Le titre récolte 85% d’avis positifs malgré de gros problèmes d’optimisations et une IA qui peine à convaincre.

roadmap Stygian

Pour rassurer les fans de l’imaginaire de H.P. Lovecraft, les devs viennent de publier leur roadmap. On découvre qu’il y aura, avant la release, deux nouveaux lieux incluant des personnages intrigants et de nouveaux ennemis. Plusieurs quêtes seront également ajoutées ainsi que des recettes d’artisanat, des consommables et des armes feront aussi leurs apparitions. Ils annoncent par ailleurs qu’une prochaine mise à jour arrivera améliorant l’équilibrage, les performances et l’optimisation, sans oublier la correction de moult bugs et crashs qui rendent actuellement l’expérience parfois agaçante.

Si vous voulez découvrir le charmant petit village brumeux de Kingsport, avec son phare, ses maisons lugubres et sa mine hantée, vous pouvez vous procurer Stygian: Outer Gods sur Steam et GoG, pour 19,99 €.

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Labyrinth Of The Demon King, le Dungeon Crawler à la sauce teriyaki, est sorti

Découvert lors du Steam Neo Fest de février, Labyrinth Of The Demon King, un dunjeon crawler se déroulant dans le Japon féodal, s’était distingué par son esthétique emprunté des jeux de l’ère PSone et ses combats lents et qui manquaient de punch. En ce début de semaine, le jeu est sorti et semble être apprécié par les joueurs qui ont laissé une note globale positive. Malgré tout, certains utilisateurs pestent sur le gameplay mal foutu du jeu et la présence de bugs qui entachent l’expérience. L’ambiance horrifique semble plutôt réussie et les ennemis tout droit sortis du folklore japonais ont l’air variés, mais cons comme leurs pieds.

Du côté de l’histoire, vous incarnerez un fantassin avide de vengeance et prêt à se lancer dans le labyrinthe du roi démon pour tuer ce dernier. Pour lutter contre des sbires monstrueux et atteindre votre objectif, vous pourrez utiliser diverses armes de mêlée et mousquets, ainsi que récupérer des talismans et des armures.

Si vous êtes intéressé par cette aventure horrifique japonaise, Labyrinth Of The Demon King est actuellement en promotion pour son lancement à -20 % sur Steam ou GoG, soit moins de 16 € pour le premier et quelques centimes d’euros de moins pour le second.

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How 2 Escape revient le 24 juin avec une suite : Lost Submarine

Il y a de cela quelques années, on vous avait brièvement parlé de notre expérience plutôt sympathique sur le puzzle game coopératif How 2 Escape. Un jeu pour le moins original, puisque le principe de ce dernier réside dans l’utilisation d’une appli mobile dédiée qui permet à un deuxième joueur d’intervenir, créant deux expériences complètement différentes en fonction de votre rôle. Pour être clair, la communication est la clé de la réussite dans ce jeu qui fait bosser vos méninges et la coordination de votre binôme !

Alors que ce premier titre développé à Lyon par le petit studio BreakFirst Games se déroulait dans un train, ce second opus aura lieu – vous l’aurez deviné – dans un sous-marin ! C’est d’ailleurs via la chaîne Youtube de l’éditeur Maximum Entertainment que l’on apprend la date de sortie fixée au 24 juin prochain. Au programme donc, escape room sous les flots avec toujours plus d’énigmes à résoudre à l’aide de vos deux cerveaux.

Pour les curieux, How 2 Escape premier du nom est toujours dispo, tandis que vous pouvez dès à présent mettre le nouveau How 2 Escape : Lost Submarine en wishlist. Une démo est également disponible sur la page Steam, si vous voulez voir ce que ça donne en attendant la release. Et si vous vous décidez à précommander le jeu avant le 8 juin, vous aurez droit à 20% de réduction sur le titre, qui vous reviendra donc à 10€.

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Dagger Directive sortira en accès anticipé le 3 juin

C’est à travers une vidéo qui reprend les mêmes extraits de gameplay que ceux du premier trailer, mais dans un ordre différent tout de même, que Micropose — coup de vieux instantané — annonce la date de sortie en accès anticipé de Dagger Directive pour le 3 juin prochain. Aller, soyons sympas, on voit ici qu’on pourra jouer en coop pour aller TUER TUER TUER avec entrain.

La démo du jeu est toujours disponible sur Steam, sans la partie coopération, et on avait trouvé ça plutôt agréable, malgré les trop nombreux ennemis qui jouent à cache-cache dans les hautes herbes, et des problèmes de framerate, qui sont d’ailleurs toujours bien visibles dans le trailer. Un comble pour un jeu aussi laid rétro.

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Une présentation du mode de jeu Occupation pour Bellum

Un deuxième devlog a été publié pour Bellum, le tactical shooter développé sous la direction du YouTuber milsim Karmakut. On a ainsi droit à une présentation du premier mode de jeu : Occupation. Le concept en lui-même est du déjà-vu, à savoir une équipe qui cherche à contrôler la carte, tandis que l’autre la défend. Néanmoins, une des particularités intéressantes est que la zone de jeu sera désignée aléatoirement sur une grande carte à chaque partie, permettant une certaine variabilité sans se résoudre à de la génération procédurale.

Les trois conditions de victoire sont assez simples : éliminer suffisamment de combattants adverses, construire des bases et caches pour générer de l’influence, ou bouter les adversaires en dehors de la zone d’opération. Les factions irrégulières locales auront un équipement plus léger, leur conférant une plus grande mobilité, et l’avantage de s’installer avant l’arrivée de l’armée attaquante. Cette dernière disposera d’un meilleur équipement, avec comme contrepartie d’être moins nombreuse, et de ne pouvoir établir qu’une seule base pour générer de l’influence. Pour dynamiser le déroulé des parties, ces structures générant des points d’influence pourront être détruites par les deux équipes à l’aide de charges explosives.

Si rien de tout cela n’est révolutionnaire, les développeurs de Bellum ont le mérite de ne pas réinventer la roue, et de plutôt itérer sur des systèmes qui ont déjà fait leurs preuves. On n’espère que ce sera suffisant pour proposer une expérience réellement différente d’un jeu comme Squad, où c’est finalement l’équipe qui a le plus de spawns qui gagne. L’accent mis sur le réalisme avec le système de soin plus poussé, et la gestion de la balistique avancée, nous donnent espoir.

Si Bellum n’a pas encore de page Steam, vous pouvez suivre son développement via le site officiel, le Discord officiel et la chaîne YoutTube.

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Soupçons de délit d’initié et rachat des droits de PAYDAY 3 pour 2,7 millions d’euros : une semaine normale chez Starbreeze

Alors qu’on vous parlait le mois dernier du licenciement discret de l’intégralité du studio parisien de Starbreeze, nous avons été contactés récemment par une personne ayant accès à leur plateforme de lanceur d’alerte. Nous avons pu consulter l’un des cas remontés (#84829450). Le sujet concerne un membre du conseil d’administration de Starbreeze (qui a discrètement quitté sa fonction depuis) ainsi que le Chief Product Officer. Ils ont tous les deux acquis un nombre conséquent d’actions entre décembre et avril dernier, période pendant laquelle ils devaient être au courant des décisions liées au licenciement d’une partie des développeurs, sans pour autant que l’information ne soit publique. D’autre part, les différents rapports d’alerte remontés en interne sur ces points ont immédiatement été fermés sur la plateforme, sans explication, selon le lanceur d’alerte. À la rédac, nous ne sommes pas experts financiers, donc on ne pourra pas vous faire une analyse détaillée. On peut juste vous dire que d’un point de vue extérieur, ces transferts ressemblent beaucoup à la définition d’un délit d’initié. Ce ne sont néanmoins que des soupçons, et on suppose qu’une enquête va être menée pour tirer cela au clair.

PAYDAY 3 cash
Les membres du conseil d’administration récupérant leur plus-value avant l’émission de 147 millions d’actions pour financer le rachat de PAYDAY 3 – bureaux de Starbreeze, Stockholm, 2025.

D’autre part, on a appris, le 7 mai dernier via un communiqué, que Starbreeze avait racheté les droits d’édition de PAYDAY 3 à Plaion pour environ 2,7 millions d’euros, afin « d’accélérer de manière significative [leur] feuille de route de développement de contenu et de poursuivre des opportunités stratégiques plus larges pour la franchise PAYDAY dans son ensemble ». Situation plutôt étonnante, quand on sait qu’ils avaient décidé de réduire les investissements sur PAYDAY 3 en novembre dernier en virant une partie de leur personnel. Sur leur site officiel, on peut notamment voir que le studio cherche maintenant à recruter deux développeurs pour PAYDAY à Stockholm. Mais à moins d’un revirement de situation miraculeux, on a du mal à voir comment le jeu pourrait rebondir. Il stagne depuis quelques mois autour de 1000 joueurs simultanés en pic et ne semble toujours pas faire l’unanimité dans les avis Steam.

Si vous voulez aider de pauvres petits investisseurs en faisant rayonner la licence PAYDAY pour que les actions Starbreeze prennent de la valeur, vous pouvez retrouver PAYDAY 3 à 30 € sur Steam.

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Starship Troopers: Extermination a finalement son petit succès et continue de se mettre à jour

La semaine dernière, Offworld a publié le patch 1.4 pour Starship Troopers: Extermination, son jeu coopératif rempli de bugs – au sens propre comme au figuré. Comme à chaque fois, ils indiquent avoir travaillé sur l’optimisation, qui était jusqu’à présent plutôt mauvaise. Il y a aussi de nombreux ajustements sur les dégâts des armes, des améliorations d’interface et la correction de nombreux problèmes, dont la liste exhaustive figure dans le billet de blog dédié sur Steam.

Deux jours plus tard, les développeurs ont partagé une roadmap pour les prochains mois, et on peut dire qu’ils sont réalistes, puisque l’optimisation est déjà prévue pour le patch 1.5, ainsi que pour les mises à jour suivantes. On peut aussi voir qu’ils travaillent sur de nouvelles maps, de nouvelles armes et même une nouvelle planète. Espérons qu’ils entretiennent la hype entre-temps, pour conserver leur courbe de joueurs relativement honnête. Sinon, il y aura aussi des adaptations de mode de jeux existants, dont une extension à seize joueurs du Hunt Hive, ce truc un peu pourrave avec des objectifs à réaliser en coop. Plein d’autres ajouts sont également prévus, que vous pouvez retrouver dans le billet de blog dédié sur Steam.

Starship Troopers: Extermination roadmap 2025

Si vous voulez profiter du tout dernier patch 1.4 de Starship Troopers: Extermination, vous pouvez retrouver le jeu à 29 € sur Steam.

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Killing Floor 3 sortira finalement le 24 juillet. Ah bon, déjà ?

Il y a quelques jours, Tripwire Interactive a annoncé laconiquement sur les réseaux sociaux que Killing Floor 3 arrivera le 24 juillet, soit seulement cinq mois après la bêta très mitigée. Comme beaucoup de joueurs, on avait remonté un manque de maîtrise de la lumière, une direction artistique osef, une absence d’âme, un feeling des armes à revoir, et plus globalement, un manque d’intérêt par rapport au précédent titre.

Get ready.Killing Floor 3 launches July 24, 2025.

Killing Floor 3 (@killingfloor3.com) 2025-05-09T16:14:14.463Z

Néanmoins, les développeurs se sont mis au travail, et on imaginait plutôt avoir des nouvelles pour la fin de l’année. Avec une sortie si tôt, on peine à s’enthousiasmer, même s’ils ont pu partager quelques améliorations sur lesquelles ils ont travaillé. On citera, par exemple, le combat contre les zombies de base, ou contre les Bloats. On doit vous avouer qu’on n’a pas vu de différence flagrante, mais peut-être que l’assemblage de plein de petits détails va augmenter la qualité globale. D’autre part, ils ont également partagé quelques images de deux niveaux, qui semblent proposer une direction artistique enfin un peu moins lisse.

En attendant le 24 juillet, si Killing Floor 3 vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam ou Epic Games Store.

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Un nouveau jeu en production pour l’équipe d’Outer Wilds

Voilà maintenant près de 4 ans que le DLC Echoes of the Eye de l’excellent Outer Wilds est disponible sur Steam. Pourtant, le jeu continuait de recevoir régulièrement des mises à jour plus ou moins ambitieuses, permettant de peaufiner l’expérience acclamée par la critique de diverses manières.

Seulement voilà, cette époque touche à sa fin, puisque Mobius Digital a brièvement annoncé au terme de leur dernier ticket de blog Steam dédié à Outer Wilds que le patch n°16 mis en ligne il y a quelques jours serait probablement le dernier.

Et pour cause ! Au détour du paragraphe dédié à cette nouvelle, on apprend que le studio à succès planche à présent sur un tout nouveau projet, et que tout le monde au sein de l’équipe est mobilisé sur ce dernier. Une petite annonce discrète qui s’accompagne d’ailleurs d’une campagne de recrutement récemment menée sur les réseaux du studio.

De quoi mettre l’eau à la bouche, même si on a, à vrai dire, aucune information supplémentaire concernant le titre en question. En attendant, ce patch final d’Outer Wilds qui corrige quelques petits bugs est dès à présent disponible !

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RyseUp, le studio de Roboquest, se lance dans un nouveau projet

En milieu de semaine dernière, RyseUp, le studio derrière le développement du FPS roguelite nommé Roboquest, a publié une billet de blog Steam pour annoncer la fin des mises à jour sur leur jeu. L’équipe de devs estime en avoir fait le tour et annonce d’ores et déjà travailler sur un nouveau projet sans autre précision. Il est à noter qu’une mise à jour aurait pu voir le jour l’hiver prochain. Il n’en sera finalement rien, et il faudra donc vous contenter de la Super Update et la Endless, qui apportent leur lot de contenus. Egalement, le studio rappelle que Roboquest VR est toujours en développement sans date de sortie de annoncée, si vous êtes nostalgique de cette licence.

À la rédact, nos experts MathMoite et Stuka avaient bien apprécié l’expérience même si la partie coop ne nécessitait aucune synergie entre les joueurs. Si vous aimez le roguelite avec des robots dans un univers postapocalyptique, vous pouvez vous procurer Roboquest plein pot sur Steam et l’Epic Games Store ou profiter d’une réduction à -40 % sur GoG jusqu’au 16 mai. Concernant Roboquest VR, vous pouvez toujours l’ajouter à votre de souhaits SteamMeta Quest ou PS VR, en attendant l’annonce d’une date de sortie.

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