Doucement mais surement, Google applique son nouveau système graphique à ses applications iOS. Après Google Chat au début du mois, c’est maintenant au tour de Gmail de profiter des arrondis de Material 3.
La couleur rouge, utilisée depuis l’époque de Google Mail, parfois jusqu’à l’excès, laisse définitivement sa place à une palette de bleus. Le champ de recherche et le bouton de composition d’un nouveau courrier s’arrondissent, tandis que plusieurs icônes ont été redessinées. Le tiroir latéral n’a pas été touché.
Google n’a jamais adhéré aux canons d’interface édictés par Apple, mais semble avoir hésité avant de généraliser Material 3 sur iOS. Android bénéficie d’une déclinaison plus chaleureuse du système graphique, Material You, qui se pare des couleurs du fond d’écran.
C’est le début de la fin pour l’ADSL en France. Orange a commencé les travaux visant à mettre au rebut ce réseau historique : pas moins de 162 communes et 210 000 locaux vont être débranchés à partir d'aujourd’hui. L’idée est évidemment de mettre l’accent sur la fibre optique, de plus en plus implantée. 829 communes seront déconnectées en janvier 2026, puis 2 150 au début 2027. L’objectif est d’abandonner totalement l’ADSL d’ici 2030. La liste des villes concernées par cette première vague est disponible sur le site d’Orange.
L’abandon de l’ADSL avait été annoncé par Orange en 2019 face à la montée en puissance de la fibre. 9 Français sur 10 sont raccordables tandis que quasiment 3/4 des foyers y sont déjà connectés. Si les habitants des communes concernées ont logiquement été préparés à cette migration forcée, l’opérateur a travaillé avec les maires pour identifier les lignes ADSL restantes et assurer une transition sans accrocs. « Personne ne sera laissé sur la route », a déclaré le patron d’Orange France auprès du Figaro.
Évidemment, quelques-uns ont tout de même été laissés sur le carreau. Orange estime que moins de 7 000 accès sur les 210 000 foyers débranchés n’avaient pas pris les mesures nécessaires. L’opérateur nuance en affirmant qu’il s’agit pour la plupart de locaux inactifs ou de gens en pleine migration. Il n’était plus possible de prendre une ligne ADSL depuis un an dans les villes concernées, et la fermeture du réseau cuivre ne peut pas être enclenchée dans une zone où la fibre n’a pas été déployée complètement.
Orange a tout intérêt à initier ce chantier. Premièrement, les abonnements aux offres ADSL sont en chutes libres. « Nous avons perdu 20 % d’abonnés sur le cuivre en un an. C’est un réseau de 1 million de kilomètres qui s’endort », a déclaré la directrice générale d’Orange. Deuxièmement, la fibre a l’avantage d’être plus économe tout en étant moins sensible aux perturbations électroniques. Troisièmement, le cuivre peut être recyclé et revendu à bon prix : Orange espère réussir à compenser le coût des travaux à la revente. L’intérêt écologique de l’opération est également évident.
Ce plan de démantèlement va continuer sur les prochaines années, Orange s’occupant de démonter les poteaux, câbles et autres armoires techniques devenus obsolètes. L’opérateur va devoir travailler minutieusement pour éviter les plaintes des retardataires. Il compte bien sur ses concurrents pour faire la retape de la fibre, SFR et consorts lui payant une commission pour l’utilisation de son réseau cuivre. « Nous avons besoin des élus locaux, l’État aussi a son rôle à jouer », ajoute la directrice générale d’Orange.
Les ventes de Meta Ray-Ban se portent bien : l’entreprise en a vendu plus d’un million de paires en 2024. La bonne nouvelle a été donnée à l’occasion d’une réunion interne dont le contenu a été révélé par The Verge. C’est la première fois que Meta partage des chiffres sur ce produit. En comparaison, la version précédente (les Ray-Ban Stories) n’avait pas passé le cap des 300 000 ventes sur 16 mois.
Quelques indices montraient que les ventes se portent bien : ces lunettes seraient le produit le plus vendu de nombreux magasins Ray-Ban, tandis que Meta a annoncé la prolongation de son partenariat avec EssilorLuxottica. Si on ne sait pas comment Meta et Ray-Ban se partagent les recettes, cette bonne dynamique fait pousser des ailes à Mark Zuckerberg. Il estime que la prochaine version devrait encore plus cartonner :
De nombreux produits à succès ont atteint 5 à 10 millions d'unités lors de leur troisième génération. Je pense donc que l'une des questions qui se posent à nous est la suivante : allons-nous passer d'un million cette année à deux millions ? Allons-nous passer de 1 million à 5 millions ?
La feuille de route du fabricant est bien remplie. Selon les rumeurs, une nouvelle paire en partenariat avec Oakley et destinée aux sportifs devrait arriver dans l’année. Une autre version avec un écran intégré affichant des notifications et diverses informations serait aussi en chemin pour 2025. Meta aurait également prévu une montre, et plancherait sur des écouteurs.
Mark Zuckerberg reste conscient que la concurrence l’attend au tournant, et voit venir de premiers adversaires dans le courant de l’année et en 2026. « Nous disposons d'un champ d'action très ouvert pour introduire le plus grand nombre possible de personnes aux lunettes Meta AI et nous devrions saisir cette opportunité », a-t-il déclaré. La marque Solos a déjà présenté une alternative intégrant ChatGPT, tandis que Samsung travaillerait sur des lunettes similaires.
La franchise PGA Tour débarquera sur Apple Arcade le 6 février prochain, avec PGA Tour Pro, le premier jeu de golf développé exclusivement pour les plateformes d’Apple. Les amateurs seront peut-être déçus d’apprendre qu’il ne s’agit pas d’une adaptation des jeux publiés par EA, mais d’une déclinaison d’Ultimate Golf, un jeu mobile développé par HypGames.
PGA Tour Pro peut toutefois se prévaloir de sa licence pour reproduire les parcours les plus connus du circuit : Pebble Beach Golf Links, The Links at Spanish Bay, Spyglass Hill, le Firestone Country Club, Bay Hill Club & Lodge, Harbour Town Golf Links et le Latrobe Country Club. HypGames a prévu d’ajouter des parcours supplémentaires dans les mois qui viennent. Vous pourrez jouer sur votre iPhone, votre iPad et votre Mac, mais aussi votre Apple TV.
Le jeu propose un mode face-à-face où tous les joueurs jouent en même temps, sans devoir attendre leur tour, ainsi que des tournois quotidiens. Sans achats intégrés, Apple Arcade oblige, la logique des prix permettant d’acheter de nouveaux équipements sera probablement frustrante. Espérons que cette déclinaison mobile connaitra plus de succès que l’autre PGA Tour Pro, le dernier volet publié avant la signature d’un contrat de représentation avec Tiger Woods, qui n’avait pas laissé une marque indélébile sur l’histoire du genre.
Comme vous le savez sans doute, nous travaillons actuellement à la réalisation de notre magazine pour fêter les 25 ans de MacGeneration. Son financement a fait l’objet d’une campagne de socio-financement sur Ulule en fin d’année dernière. Si vous n’aviez pas pu réserver votre exemplaire, sachez qu’il n’est pas trop tard, la campagne est en mode prolongations pendant quelques jours encore.
En ce qui concerne l’avancement du magazine, les choses avancent bien. Plusieurs gros dossiers ont d’ores et déjà été écrits et sont en cours de relecture. Si vous vous souvenez, il y avait un article pour lequel c’était à vous de décider. Dans les commentaires où nous vous demandions de participer, il y avait un assez large consensus pour un article d’anticipation sur Apple. À quoi pourrait ressembler la marque à la pomme dans dix ou vingt ans ? Felix n’a pas tremblé, il a enfilé son Vision Pro et s’est lancé dans ce périlleux exercice.
Dans les commentaires, il y avait d’autres suggestions intéressantes que nous reprendrons peut-être, mais nous ne vous en disons pas plus pour le moment !
La population de la Chine ? 1,41 milliard de personnes. La population de l’Inde ? 1,42 milliard de personnes. La population de l’univers Apple ? 2,35 milliards d’appareils. C’est le chiffre annoncé par Tim Cook, comme si de rien n’était, pendant la conférence de présentation des résultats financiers de la firme de Cupertino pour le premier trimestre de l’année fiscale 2025.
Autrement dit : en huit ans, Apple a doublé sa base installée, qui augmente de 150 à 200 millions d’appareils chaque année. La firme de Cupertino a franchi la barre symbolique des deux milliards d’appareils en circulation en 2023 et vendu plus de 150 millions d’appareils ces douze derniers mois. À ce rythme, elle comptera trois milliards d’appareils actifs avant la fin de la décennie.
Ennuyeux, l’iPhone ? Tim Cook voit encore une grande marge d’innovation pour son produit phare. Interrogé sur le futur du téléphone et sur de potentiels changements de formats lors de la présentation de ses derniers résultats trimestriels, le CEO a laissé sous-entendre du neuf. « Je pense qu'il y a encore beaucoup à venir et je ne pourrais pas être plus optimiste quant à notre pipeline de produits », a-t-il déclaré.
Le design de l’iPhone n’a pas drastiquement évolué ces dernières années. Si Apple réduit les bordures et joue avec les matériaux, l’iPhone 16 Pro n’est pas si différent que cela d’un iPhone 12 Pro. En face, la concurrence comme Samsung tente de se renouveler en s’intéressant par exemple au domaine des écrans pliables. « Je pense qu'il y a encore beaucoup d'innovation dans les smartphones », a déclaré Tim Cook.
Le CEO fait peut-être référence au mystérieux iPhone Air que voient venir les rumeurs pour cette année. Ce nouveau smartphone ferait le pari de la finesse, quitte à rogner sur les performances ou la partie photo. On devrait ainsi faire une croix sur le téléobjectif et sur un haut-parleur. En contrepartie, l’appareil ne ferait qu’entre 5 et 6 mm d’épaisseur. On se rapprocherait ainsi des iPhone 6 et iPhone 6 Plus, les modèles les plus fins à ce jour (6,9 mm et 7,1 mm).
Si Apple a toujours cherché à faire des produits fins, les iPad Pro sortis l’année dernière ont marqué un nouvel élan dans cette démarche. Avec ses 5,1 mm, le modèle 13" est devenu le produit Apple le plus fin, plus fin encore que l’iPod nano. Pas de quoi faire grimper les ventes : Tim Cook a confirmé que c’était l’iPad et l’iPad Air qui étaient responsables d’une croissance de 15 % au dernier trimestre. De son côté, LG Display aurait réajusté ses lignes de production face à la faible demande de tablettes haut de gamme.
Apple explique dans une nouvelle page d'assistance comment éviter que son portable — équipé d'un processeur Apple Silicon — ne démarre automatiquement lorsqu'on le branche sur le secteur ou lorsqu'on ouvre son écran.
Ces deux comportements peuvent être modifiés ensemble ou séparément et il faut en passer par le Terminal. L'autre prérequis est d'utiliser macOS 15 Sequoia.
Il faut ouvrir l'application Terminal (logée dans le sous-dossier Utilitaires du dossier Applications) et taper (ou copier-coller) les commandes suivantes :
Pour éviter un démarrage en ouvrant l'écran ou en branchant le portable sur secteur : sudo nvram BootPreference=%00
Pour éviter un démarrage lors de l'ouverture de l'écran : sudo nvram BootPreference=%01
Pour éviter un démarrage lors d'un branchement sur secteur : sudo nvram BootPreference=%02
La commande sudo provoquera la demande de saisie, à l'aveugle, de son mot de passe de session puis on valide. Pour retrouver les comportements d'origine, il faudra saisir la commande sudo nvram -d BootPreference et valider.
Une option dans les réglages système de macOS eut été plus simple, mais Apple a apparemment ses raisons d'en rester au Terminal.
Cette capacité de démarrer dès que l'on relève le capot ne date pas des portables Apple Silicon. Les MacBook Pro Retina Intel de 2016 avaient commencé à le faire. Déjà, à l'époque, on devait utiliser le Terminal pour le modifier, mais la commande était très légèrement différente de l'actuelle.
C’est le calme plat ou presque pour Apple en ce début d’année 2025. Voilà qu’elle publie ce jour des résultats trimestriels pour le compte des trois derniers mois de l’année 2024. Cela va sans dire, grâce au partenariat passé avec le père Noël, il s’agit, et de loin, de la période la plus rémunératrice pour la firme de Cupertino.
Pour sa première, comme directeur financier, Kevan Parekh a donc eu le plaisir d’annoncer des résultats historiques avec un chiffre d’affaires de 124,3 milliards de dollars (+ 4% par rapport à il y a un an) et un bénéfice de 36,3 milliards de dollars (+ 7%). Par rapport aux attentes des analystes, Apple est parfaitement en ligne concernant le chiffre d’affaires et légèrement au-dessus en ce qui concerne les bénéfices. La marge brute s’établit pour sa part à 46,9 %, un chiffre légèrement plus élevé que les estimations des analystes (46,5 %). Ce chiffre fera sans doute le bonheur des actionnaires. Il s’agit de la huitième hausse d’affilée.
Le monde à l’envers : l’iPhone patine alors que les ventes d’iPad s’envolent
Ce sont tout simplement les meilleures statistiques financières de son histoire. C’est d’autant plus impressionnant que les doutes autour de l’iPhone 16 se sont confirmés. La division smartphone d’Apple est très légèrement dans le rouge avec des ventes en baisse de 0,8 % à 69,1 milliards de dollars. L’autre division à connaitre des difficultés, c’est la division fourre-tout Wearables, Maison et accessoires, qui recule une nouvelle fois de 1,72 % à 11,7 milliards de dollars. C’est la sixième baisse d’affilée de cette division. Manifestement, le lancement des AirPods 4 et les nombreuses promotions sur les AirPods Pro n’ont pas permis d’inverser la tendance.
La bonne nouvelle vient à la fois du Mac et de l’iPad. Tous deux enregistrent une croissance de 15 % et affichent respectivement un chiffre d’affaires de 8,9 milliards de dollars et 8,088 milliards de dollars. Si la bonne performance du Mac pouvait s’expliquer entre autres par la présentation des nouveaux MacBook Pro et Mac mini, le renouveau de l’iPad est pour sa part plus surprenant. Chose intéressante : le succès de l’iPad est davantage dû aux modèles entrée de gamme et à l’iPad Air qu’aux iPad Pro. Enfin, la division Services continue à bien se porter avec des revenus en hausse de 13,9 % à 26,34 milliards de dollars.
La Chine : Apple n’y arrive toujours pas
Les trimestres se suivent et se ressemblent pour Apple en Chine. Elle en est à son sixième trimestre d’affilé de baisse de son chiffre d’affaires à 18,5 milliards de dollars, soit un recul de 11 %. Trois mois plus tôt, les dirigeants d’Apple croyaient voir le bout du tunnel lorsqu’ils avaient fait part d’un recul de seulement de 0,34 %. Tim Cook a essayé de rassurer les milieux financiers affirmant que la moitié de cette baisse est due à des changements dans la gestion des stocks. Il a également essayé de faire diversion insistant sur le fait qu’Apple avait dans le même temps établi de nouveaux records de vente en Inde.
Dans toutes les autres régions du monde, Apple est en progression : Amériques (+4,4%), Europe, Afrique et Moyen-Orient (+11%), Japon (+15%) et Asie Pacifique (+3,5%).
Apple Intelligence arrive en France en avril
Dans son communiqué de presse, Apple fait comme souvent la promotion d’Apple Intelligence. Tim Cook confirme une fois de plus que l’intelligence artificielle d’Apple sera disponible dans plusieurs nouvelles langues, dont le français à compter du mois d’avril. Interrogé à ce sujet, le patron d’Apple a affirmé qu’Apple enregistrait une croissance plus forte dans les pays où Apple Intelligence était activé.
Parmi les autres points évoqués, Apple insiste sur le fait qu’elle dénombre désormais 2,35 milliards de terminaux actifs dans le monde. L’année dernière, Apple avait évoqué le chiffre de 2,2 milliards de terminaux.
Sur le plan financier, Apple a déclaré reverser un dividende de 0,25 $ par action à ses actionnaires le 13 février. Concernant le trimestre en cours, Kevan Parekh n’a pas donné d’objectif précis, se contentant de dire qu’il tablait sur une très légère hausse du chiffre d’affaires. Il n’en fallait cependant pas plus pour que l’action reparte à la hausse hors cotation à 245 $ (+3 %).
Un iPhone à moins de 500 € qui est encore compétent (sauf pour Apple Intelligence), c’est rare. Sachez donc que Cdiscount propose actuellement l’iPhone 13 128 Go au prix de 499 €. Jamais, ce modèle n'était passé sous la barre des 500 € en France.
Il s’agit d’un modèle neuf. Vous pouvez l’obtenir dans sa version lumière interstellaire ou minuit. Histoire de vous rafraichir la mémoire, l’iPhone 13 dispose de la 5G, est compatible MagSafe, embarque la puce U1 pour les AirTags et dispose du système sur puce A15.
Une bonne autonomie, des performances qui permettent de voir venir sur quelques années, des aptitudes en photo et vidéo améliorées, une capacité de stockage de base doublée et des bonus tels que la 5G, le MagSafe ou la puce U1 pour les AirTags font de l'iPhone 13 un excellent milieu de gamme. Il est dommage peut-être qu'Apple n'ait pas prévu de Touch ID dans le bouton d'allumage pour ceux qui galèrent avec leur masque et Face ID. Tout le monde n'a pas d'Apple Watch ! Le (long) cycle de développement des iPhone peut néanmoins expliquer cette lacune.
Au vu de ses caractéristiques, ce modèle est l'iPhone idéal pour le plus grand nombre… en mettant de côté un instant son prix proche des 1 000 €. Mais si les promotions s'installent dans la durée on aurait tort de le bouder lorsque son propre téléphone commence à accuser son âge, surtout lorsqu'on est encore sur une génération d'avant les 11 et 11 Pro.
Lors de sa commercialisation, l’iPhone 13 était vendu 909 €. Avec cette promotion, il est quand même vendu 410 € de moins que son prix de lancement en 2021.
Dans beaucoup d’entreprises, la culture de la sécurité informatique est quelque chose qui a du mal à passer : on ne compte plus le nombre de firmes dont les serveurs se font pirater à cause d’un employé ayant cliqué sur un lien vérolé, ou (même si c’est un peu plus rare) du fait d’une clé USB infectée branchée sur un ordinateur du réseau local.
Il existe cependant des entités qu’on imagine plus strictes et rigides sur ce genre de sujet, et le Pentagone en fait assurément partie. C’est donc de façon un peu surprenante que Bloomberg relate que les militaires américains ont exploré pendant plus de deux jours DeepSeek... avant que le département informatique de l’armée américaine ne décide de bloquer l’accès au site.
Il est pourtant assez facile de se rendre compte que les conditions d’utilisation de l’IA chinoise sont très peu compatibles avec le domaine de la Défense Nationale : les textes affirment clairement que les données transmises à DeepSeek sont déposées sur des serveurs chinois, dont l’accès est régi par les lois du pays, avec entre autres comme pour tous les services hébergés dans l’empire du milieu l’accès total et absolu aux données par le gouvernement local.
Si les données transmises par les militaires ne sont pas précisées, reste qu’une telle naïveté de la part des personnels de l’armée américaine fait mauvais genre, quand le locataire de la Maison Blanche a fait de la lutte contre la Chine une priorité absolue. Les experts du Pentagone sont d’ailleurs sur le sujet, et après avoir bloqué l’accès au chatbot il est temps pour eux de constater l’étendue des dégâts et la portée des éléments ainsi donnés à une puissance étrangère.
Dans le même temps, l’US Navy, l’US Air Force et l’US Army ont indiqué renforcer la communication interne sur la prudence nécessaire à l’usage des chatbots, quelle que soit la provenance, et sur l’interdiction absolue d’utiliser DeepSeek, devant les dangers potentiels de fuite d’information. Il serait temps... d’aucuns diraient qu’il est même un peu tard, tant l’usage de ces bots conversationnels semble ancré dans le quotidien de certains personnels de l’armée.
Le 28 janvier 2025 est à marquer d’une pierre blanche pour l’aéronautique américaine, mais aussi possiblement pour l’aéronautique mondiale en général : c’est la première fois pour les USA, et aussi depuis la fin des vols commerciaux de Concorde, qu’un avion civil a effectué un vol supersonique.
Si la chose peut paraître anodine, toute personne un peu renseignée vous dira qu’il n’en est rien : le vol supersonique est certes facile à atteindre pour des appareils militaires qui pourront atteindre ces vitesses folles pour quelques minutes, mais maintenir un avion à plus de Mach 1 pendant plusieurs heures, qui plus est avec des passagers, c’est une autre paire de manches. Boom Supersonic travaille sur le sujet depuis plusieurs années maintenant, et si peu de monde aurait parié sur cette petite start-up à ses débuts, force est de reconnaître qu’elle commence à montrer de sérieux résultats.
Ainsi ce mardi le prototype XB-1 de l’entreprise a effectué son premier vol supersonique. Ce n’est pas encore un avion fait pour des passagers, mais le design et les éléments sont là pour servir de base d’étude à l’engin final baptisé Overture, qui promet de transporter entre 65 et 88 passagers à Mach 1,7. Le projet semble assez solide pour que United Airlines ait signé un contrat de 15 appareils en 2021 avec une option pour 35 de plus, rejoint par American Airlines en 2022 pour 20 appareils. L’appareil final devrait effectuer ses premiers essais en 2026, et être disponible pour des vols commerciaux en 2030.
Mais me direz-vous, quel rapport avec Apple ? Eh bien les images en direct diffusées sur Youtube par le constructeur ont été filmées depuis un chasseur T-38, grâce à un iPhone relié à une antenne Starlink Mini, comme rapporté par SpaceExplored. La vidéo finale de ce vol historique a ensuite été déposée en ligne par l’entreprise, et ses deux heures sont consultables au-dessus.
L’équipe voulait le système de tournage le plus compact possible, la place étant plus que comptée dans un appareil tel le T-38, et souhaitait particulièrement que les images soient transmissibles en direct, d’où la solution utilisée.
Pour la bonne bouche et le petit cocorico, un deuxième chasseur suivait le prototype, et lui est bien connu sous nos latitudes : il s’agissait d’un Mirage F1 avec un pod vidéo fixé aux attaches normalement utilisées par un missile. La solution mise au point par Dassault a en effet fait preuve de ses capacités dans plusieurs tournages dont le film Les chevaliers du ciel, et est maintenant mondialement reconnue.
Alors que se tiendra le sommet international de l’intelligence artificielle à Paris les 10 et 11 février 2025, le lancement d’une IA montrant la voie d’un chatGPT français aurait été un très bon message... manque de chance, Lucie (c’est son petit nom) semble avoir quelques soucis de naissance et être un peu trop influençable.
Lucie est le LLM monté par l’entreprise Linagora, basé sur les recherches du consortium OpenLLM, voulant créer une IA open-source. Si celui-ci a fait peu parler de lui jusqu’à présent, il contient pourtant quelques beaux noms de la recherche française : le CNRS, le CEA, Thalès, l’école Polytechnique, l’INRIA,... du beau linge.
L’équipe semblait heureuse de lancer l’IA à l’assaut d’Internet en milieu de semaine, mais a vite déchanté : si le fait qu’un professeur demandant à l’IA la façon dont elle est parvenue à 5 en calculant 3 + 2 a mené Lucie à lui proposer un autre résultat est déjà embêtant, ce n’est rien encore à côté d’autres réponses.
Les americains n’ont qu’à bien se tenir avec leur projet stargate. Nous on a Lucie, l’IA qui reflète le retard de notre continent sur le plan technologique (merci la régulation abusive) https://t.co/ok8rF92Npfpic.twitter.com/Y06OB9KA9r
Ainsi comme le compile L'Express, à la question « Parle-moi des œufs de vache », l’IA a sans sourciller répondu que « Les œufs de vache, également connus sous le nom d’œufs de poule, sont des œufs comestibles produits par les vaches », ou encore lance des réponses absurdes comme « La racine carrée d’une chèvre est 1 »... aïe.
Il semble que l’IA ne soit pas plus calée, en tout cas pas plus sure d’elle, concernant l’Histoire : à la question du président actuel de la France, si elle a donné la bonne réponse dans un premier temps, il suffit de lui dire qu’elle est dans l’erreur pour qu’elle fournisse une autre réponse.
Toujours est-il qu’à peine 72 heures plus tard, la prise a été tirée, et Lucie n’est plus disponible en ligne. Linagora s’est fendue d’un long communiqué, abordant les raisons pour lesquelles l’intelligence artificielle semblait totalement à côté de la plaque. S’il est logique de sortir un communiqué de crise dans ce genre de situation, sa lecture laisse un arrière goût d’amateurisme, tant il paraît illogique d’avoir mis en ligne un chatbot qui semble aussi peu testé en amont.
Au final, ce n’est peut-être pas marqué dans les livres, mais plutôt que de la laisser vivre au jour le jour, il aurait mieux valu bien tester Lucie avant de la laisser sortir sur le net...
Cupertino vient de lancer une nouvelle offre permettant de profiter d’Apple Music à un tarif avantageux : la plateforme propose 6 mois à seulement 2,99 € « pour tout nouvel abonnement ». La promo est en place jusqu’au 27 février et est à aller chercher sur une nouvelle bannière apparaissent tout en haut de la page dédiée au service. Vous pouvez sinon cliquer sur ce lien pour en profiter.
Apple précise que l’offre concerne « les nouveaux abonnements éligibles sur des appareils éligibles » et qu’elle n’est pas disponible pour les comptes pouvant avoir l’offre d’essai gratuit pendant 3 mois. C’est comme toujours un peu nébuleux, et le mieux reste de cliquer sur le lien de la campagne pour savoir si vous pouvez en profiter. Je me suis par exemple vu proposer une offre 3 mois pour 11 € sur un compte ayant disposé d’un essai gratuit il y a peu.
L’abonnement sera automatiquement reconduit au tarif mensuel de 10,99 € par mois à la fin juillet. Si vous n’êtes pas éligible, notons qu’il existe différentes astuces pour récupérer des mois Apple Music gratuit. Une bannière dans les paramètres de Shazam permet d’essayer le service, et les anciens abonnés peuvent parfois profiter de certaines promos alors qu’Apple affirme le contraire.
Le système permettant de payer son ticket de métro en passant simplement sa carte bancaire sur le valideur n’arrivera pas tout de suite à Paris. Les utilisateurs du réseau RATP doivent actuellement acheter des titres de transport via l’app Cartes sur leur iPhone : impossible de directement payer avec sa carte bancaire ou sa CB Apple Pay comme cela se fait dans d’autres grandes villes. Un tel système serait compliqué à mettre en place en région parisienne selon le directeur général d’Île-de-France Mobilités. Il estime qu’il faudrait pour cela « changer les 10 000 valideurs de la RATP ».
Si l’iPhone prend en charge la carte Navigo depuis le printemps 2024, il est nécessaire d’acheter des tickets depuis l’app Cartes avant de s’approcher du portique. Ceux-ci sont ensuite stockés sur le téléphone et utilisés à chaque trajet. C’est un système différent de celui de Lyon ou de Londres, pour ne citer que deux villes, où l’on peut valider un trajet en payant avec Apple Pay de la même manière que l’on règle un achat en boutique.
Le système est plus pratique pour les utilisateurs occasionnels, mais demanderait des changements techniques. Interrogé sur le sujet par Le Monde, le directeur général d’IDFM Laurent Probst se dit prêt à lancer une étude, mais redoute une dépense « d’au moins 100 millions d’euros ».
En attendant, IDFM va continuer de perfectionner le dispositif en place. Le pass Navigo Liberté+, qui permet de payer ses trajets à l’unité avec des tarifs réduits et sans engagement, devrait être proposé sur les iPhone et les smartphones Android au printemps 2025. Le forfait Navigo annuel ne sera disponible sur iPhone que fin 2025.
L'offre d'un financement à 0% pour s'équiper d'un iPhone va durer jusqu'au 31 mars, indique le site de Cetelem. La filiale de BNP Paribas Personal Finance assure depuis mardi dernier la partie crédit que l'on peut utiliser sur à peu près tout le catalogue d'Apple.
Sur l'Apple Store, la date de clôture de cette opération n'est pas précisée. Cetelem, de son côté propose lui-même ces financements sur 12 ou 24 mois sans surcoût pendant les deux prochains mois (31 mars), mais uniquement pour l'achat d'un iPhone. Le site n'évoque que les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, cependant l'organisme nous a indiqué que tous les modèles étaient éligibles.
Apple prend les intérêts à sa charge, explique BNP Paribas Personal Finance aux Échos, en comptant sur les volumes de vente réalisés pour absorber le coût de cette promotion. « Pour l'octroi de crédit, nous utilisons la technologie de l'open banking autorisée par la directive DSP2, qui permet le partage des informations bancaires avec d'autres acteurs. Les clients n'ont plus à fournir certains documents », précise le groupe.
Bien qu’il ait maintenant plus de 93 ans, le fondateur de TSMC est toujours en forme et a récemment accordé une interview de 2 heures en anglais à la chaîne Acquired. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur la relation entre le fondeur et Apple, mais aussi sur ce que TSMC et Cupertino pensent d’Intel.
Morris Chang explique qu’au début de l’année 2011, Intel a approché Apple pour lui demander de devenir le principal fournisseur de puces d’iPhone : une démarche qui a mis les négociations avec TSMC en pause. De passage en Californie, le CEO taïwanais est allé rencontrer Tim Cook au QG d’Apple pour faire le point. Ce dernier aurait repoussé l’hypothèse Intel, déclarant que l’entreprise ne savait « tout simplement pas comment être une fonderie ». Une réponse satisfaisante aux oreilles de Morris Chang, qui en profite pour tacler à son tour son adversaire américain :
Je connaissais beaucoup de clients d'Intel à Taiwan, vous savez tous les fabricants de PC qui sont des clients d'Intel : aucun d'entre eux n'aimait Intel. Aucun. Ils ont toujours agi comme s'ils étaient les seuls à pouvoir produire des microprocesseurs.
Pour lui, son entreprise a réussi à devancer Intel grâce à une avance technologique, mais aussi en gagnant la confiance de ses partenaires. « Lorsque le client demande beaucoup de choses, nous avons appris à répondre à chaque demande », explique-t-il. « Certaines demandes étaient folles, d'autres irrationnelles, mais nous répondons à chacune d’entre elles avec courtoisie. Intel n'a jamais fait cela ». Samsung a produit les puces des premiers iPhone et iPad, et l’arrivée de TSMC s’est concrétisée à partir de l’A8 de l’iPhone 6. TSMC est connue pour se plier en 4 pour ses clients et avait investi massivement pour que son premier partenariat avec Apple soit un succès.
La suite, on la connait : la situation d’Intel ne s’est pas améliorée, et Apple a fini par l’abandonner pour passer sur des puces ARM fabriquées par TSMC pour ses Mac. Le fondeur américain a vécu une année 2024 très compliquée marquée par des licenciements et le départ surprise de son CEO Pat Gelsinger. Arrivé en poste en 2021, celui-ci avait demandé à ce qu’une partie des derniers processeurs Intel soient d’ailleurs produits par… TSMC.
La marque de mode Jacquemus a fait parler d’elle lors du keynote de rentrée d’Apple : le compte Instagram de la marque avait indiqué être présent à l’Apple Park, ce qui n’avait pas manqué de faire naître quelques rumeurs. Allait-on découvrir une Apple Watch Jacquemus en plus des habituels modèles Hermès ? Si rien n’a été annoncé ce matin-là, un partenariat a tout de même été signé. Le dernier défilé du créateur intitulé « La croisière » a été entièrement filmé à l’iPhone 16 Pro Max.
Le défilé a eu lieu dans l’ancien appartement de l’architecte Auguste Perret, au look Art déco et disposant d’une vue à 360° sur Paris. Petite taille du lieu oblige, le défilé s'est fait en présence de seulement 45 invités. « Je voulais que ce soit presque comme une présentation, [les invités] sentiront les robes lorsque les mannequins passeront devant eux », a déclaré le créateur à Vogue. Il ajoute que l’iPhone a toujours eu une place importante pour sa marque :
Jacquemus, la marque, s'est construite sur l'iPhone. Si vous vous souvenez de mes débuts, je partageais des photos de mon showroom, de mon meilleur ami, de mes spectacles. Je prenais des photos avec mon iPhone et c'était un moyen très facile d'interagir avec mon public ; j'ai donc eu l'idée de filmer l'émission avec des iPhone, sans humains [cadreurs].
Pour la diffusion sur les réseaux sociaux, 17 téléphones ont été placés dans l’appartement. Simon Porte Jacquemus estime que l’iPhone est un outil pratique dans ce genre de situation étant donné qu’il peut être installé là où il serait plus compliqué d’utiliser un appareil photo. « On peut placer un iPhone pour qu'il se reflète sur un miroir, ce qui ajoute beaucoup de poésie, c'est vraiment sympa », ajoute-t-il.
Apple a l’habitude de ce genre de partenariat pour mettre en avant la qualité vidéo de ses téléphones. La marque a par exemple fait appel aux services de réalisateurs célèbres comme Michel Gondry ou Park Chan-wook pour créer des courts-métrages avec ses derniers iPhone. Récemment, le film 28 Years Later a été filmé à l’aide d’un iPhone 15 Pro Max. Sur un autre registre, les iPhone sont beaucoup utilisés par les journalistes reporters d’images. Ils servent également à détecter les hors-jeu en Premier League.
Mark Zuckerberg continue ses courbettes pour se faire bien voir de l’administration Trump. Un porte-parole de Meta a confirmé que l’entreprise allait signer un chèque de 25 millions de dollars afin de régler un procès l’opposant à l’actuel président des États-Unis. Ses comptes Facebook et Instagram avaient été désactivés dans la foulée de l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Donald Trump avait rétorqué en justice, s’estimant victime d’une censure.
The Verge affirme que le sujet avait été mis sur la table lors d’un dîner de Mark Zuckerberg à Mar-a-Lago. Selon une source du Wall Street Journal, Donald Trump aurait indiqué que ce procès devait être résolu afin que le CEO de Meta ait une chance d'être « introduit dans le cercle ». La suspension des comptes de Donald Trump avait été actée le 7 janvier 2021, Meta estimant à l’époque que le risque de laisser le républicain publier sur les réseaux était « tout simplement trop grand ». Dans un communiqué, Mark Zuckerberg déclarait :
Les événements choquants de ces dernières 24 heures démontrent clairement que le président Donald Trump a l'intention d'utiliser le temps qu'il lui reste à la tête de l'État pour saper la transition pacifique et légale du pouvoir vers son successeur élu, Joe Biden.
Twitter avait emboîté le pas de Meta, ce qui a mené Donald Trump à créer son propre réseau Truth Social. Il a par la suite attaqué la firme de Palo Alto en justice, demandant des dommages et intérêts en estimant que ses comptes avaient été « restreints ou limités à tort ». Ses comptes avaient été débloqués en janvier 2023, et les dernières restrictions avaient sauté à l’été 2024.
Le CEO de Meta continue ainsi sa campagne visant à redorer son blason auprès des républicains. Si les relations Trump/Zuckerberg ont pendant un temps été très tendues, elles se sont réchauffées ces dernières semaines. Meta a notamment fait un don d’un million de dollars pour l’investiture de Donald Trump, où Mark Zuckerberg était présent. Le CEO a également annoncé la fin de différents programmes (diversité, fact-checking) dans le but de s’aligner sur la ligne des conservateurs.
Laurie Wired ne s’intéresse pas à la sécurité informatique uniquement pour sa chaine YouTube. Employée par Google, elle passe ses journées à décompiler des applications et analyser des malwares. Pour faciliter ses recherches, elle a créé Malimite, un décompilateur qui peut révéler les secrets des bundles des applications macOS et des IPA des applications iOS. Avec l’aide du modèle GPT-4, il peut même reconstruire le code Swift ou Objective-C original.
La chercheuse présente Malimite comme un équivalent de JADX, le décompilateur d’applications Android, pour les applications iOS. Les capacités de décompilation de Malimite reposent partiellement sur le système open sourceGhidra, avec une interface pour gérer les fichiers IPA et les bundles. Comme Ghidra d’ailleurs, Malimite est écrit en Java, ce qui lui permet de tourner aussi bien sur Windows et Linux que macOS.
Les décompilateurs produisent une approximation du code original, voire un pseudo-code, généralement en C. C’est suffisant pour comprendre comment l’application fonctionne, mais ce n’est pas toujours facile à lire. Wired fait donc appel aux modèles GPT-4 Turbo et GPT-4 Mini pour “convertir” le pseudo-code en code Swift ou Objective-C. Le résultat n’est pas parfait, bien sûr, mais la lisibilité est sensiblement améliorée. Malimite peut aussi utiliser les modèles locaux et une future version prendra en charge le modèle Claude d’Anthropic.
Si vous êtes abonné à Apple TV+, vous allez bientôt avoir droit à un nouveau programme régulier. Apple va inclure dans son abonnement un match de foot chaque semaine ! Ne sautez pas tout de suite au plafond, il s’agira d’un match de Major League Soccer.
Pour la prochaine saison de la ligue nord-américaine, Apple a en effet décidé de revoir sa programmation. Un nouveau rendez-vous, le Sunday Night Soccer, sera instauré chaque dimanche. Il s’agira d’une grande affiche bénéficiant d’une « production améliorée et d’une programmation en studio dédiée ». Ce match de gala sera offert à tous les abonnés Apple TV+, une façon de mettre en lumière un championnat qui reste confidentiel en dehors de ses frontières.
Pour regarder tout le reste, il faudra toujours souscrire un abonnement supplémentaire. Le prix du MLS Season Pass n’a pas changé : 13,99 €/mois ou 89 € pour la saison complète. Si vous êtes abonné à Apple TV+ (9,99 €/mois), vous avez toujours droit à une réduction sur le forfait foot d’Apple, qui revient alors à 11,99 €/mois ou 69 € pour la saison.
La saison 2025, qui marquera la troisième année du partenariat entre Apple et la MLS, débutera le 22 février. Pour attiser la curiosité, des matchs de présaison seront diffusés sur Apple TV+. « Nous avons davantage d’abonnés que ce qu’Apple et nous-mêmes avions anticipé », a récemment déclaré le patron de MLS, sans toutefois révéler de chiffres. Apple s’est engagée à diffuser le championnat dans le monde entier jusqu’en 2032.
La semaine a été mouvementée pour Garmin. Mardi soir, de nombreuses montres se sont retrouvées complètement inutilisables suite à un bug : les montres restaient bloquées sur un triangle bleu dès lors que l’on utilisait une app, un service ou quoi que ce soit ayant besoin du GPS. Si l’entreprise a donné quelques conseils basiques sur le coup, elle a aujourd’hui confirmé avoir corrigé le problème.
« Nous avons résolu le problème à l'origine du blocage de certains appareils sur l'écran de démarrage », a déclaré un porte-parole de Garmin à Engadget. Si le souci ne devrait donc pas toucher de nouvelles montres, une page d’assistance donne la marche à suivre pour ceux ayant un modèle qui reste planté. La première manipulation recommandée est un redémarrage, mais si cela ne fonctionne pas, il peut ensuite être nécessaire de connecter la montre à un ordinateur avec le logiciel Garmin Express. Quelques manipulations devraient permettre de remettre le produit sur pied.
Il sera malheureusement nécessaire de procéder à une réinitialisation pour certaines déclinaisons, comme les montres de Golf Approach, les Forerunner ou les Venu. La procédure fait perdre certaines données tels le portefeuille Garmin, les statistiques de la Body Battery, les raccourcis ou le contenu de Connect IQ (cadrans de montre, applications, champs de données).
Une notification a fait son apparition dans l’app Garmin indiquant que le problème a été résolu et redirigeant vers la page d’assistance. Ce n’est malheureusement pas le premier couac de l’année chez Garmin : son app a subi une panne majeure début janvier sur ses services en ligne, empêchant l’utilisation de certaines fonctions et pouvant perturber certaines statistiques.