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Fitbit écope d’une amende de 12 millions de dollars pour sa montre ayant brûlé plus de 70 personnes

Suite et fin de l’affaire Fitbit Ionic. Certains modèles de cette montre lancée en 2017 avaient tendance à surchauffer, ce qui a pu causer des brûlures chez certains clients. Le gouvernement américain vient d’infliger une amende de 12,25 millions au fabricant, lui reprochant d’avoir « sciemment omis de signaler immédiatement » le problème. La filiale de Google a signé un accord et accepté de payer l’amende, ce qui marche la fin de la procédure.

La montre Fitbit Ionic

Des clients ont commencé à se plaindre de brûlures un an après la sortie de ce qui restera la première montre connectée de Fitbit. Les plaintes ont ensuite continué en 2019 et 2020. Le fabricant a bien lancé une mise à jour cette année-là dans le but de corriger le tir, sans succès. Au total, 115 personnes se sont plaintes de surchauffe aux États-Unis, et 78 de brûlures. Deux d’entre elles ont été brûlées au troisième degré, et quatre au second degré.

Fitbit a finalement rappelé ses montres au début 2022. L’entreprise décrivait alors des « incidents très rares » et a lancé une campagne permettant de se faire rembourser et de recevoir un bon d’achat. Elle proposait alors 299 $ et une réduction de 40 % pour l’achat d’un nouveau produit.

L’amende n’est pas la seule punition dont écope Fitbit. Le gouvernement américain lui a également demandé de maintenir des contrôles et des procédures internes conçus pour s’assurer de la conformité de ses produits. L’entreprise devra aussi soumettre des rapports annuels sur ce programme, en plus de lancer un audit interne sur l'efficacité de ces nouvelles mesures.

TV+ : Apple signe un accord avec l’audiovisuel français

Apple va financer de nouvelles séries françaises. Deadline rapporte que Cupertino a récemment signé un accord avec des représentants du secteur de l’audiovisuel hexagonal : ce contrat d’une durée de 4 ans l’engage à respecter des obligations d'investissement dans des productions locales et européennes.

Lambert Wilson et Anne Consigny dans la série française «La Maison », diffusée sur Apple TV+. Image Apple

Le contrat implique qu’Apple TV+ investisse au moins 20 % de son chiffre d'affaires annuel net de l'année précédente en France. L’argent sera réinjecté dans le développement et la production d'œuvres audiovisuelles, avec une priorité donnée à celles en langue française. Cette obligation fait suite au décret SMAD, entré en vigueur en 2021 et qui régit les quotas d’investissements dans l'Hexagone.

Aucun chiffre n'a été donné, mais on sait que 70 % de la somme sera consacrée à des projets indépendants réalisés par des producteurs français et européens. Plusieurs organismes professionnels d'animation, de production et de distribution ont salué cet accord, tout comme l’Arcom, qui a noté qu’Apple suivait les pas des autres géants américains avec cette démarche. Au total, Disney+, Netflix et Amazon ont déclaré avoir dépensé 866 millions d’euros depuis 2021. Notons que l’accord d’Apple ne concerne pas les longs métrages.

La première série française d’Apple TV+ a été Liaison, un thriller avec Eva Green et Vincent Cassel diffusé en février 2023. Est ensuite arrivée cette année La Maison, un drame avec Lambert Wilson et Carole Bouquet. La prochaine série française prévue s’appellera À l'ombre des forêts : ce thriller en six épisodes réunira Benoît Magimel et Mélanie Laurent sous la direction de Cédric Anger, réalisateur de ‌La prochaine fois je viserai le cœur.

Tim Cook prend l'ascenseur de Severance

Was helping this new guy find his office this morning… pic.twitter.com/ldBBvH7AmU

— Ben Stiller (@BenStiller) January 24, 2025

Avec sa série Severance, Apple s'est trouvé un remplaçant pour Ted Lasso qui a longtemps servi de tête de gondole pour Apple TV+. Après avoir sorti la première saison sur Blu-ray (support que les Mac n'ont jamais su lire en standard), après avoir fait une installation avec les acteurs en pleine gare de New York, après avoir mis un ordinateur de Lumon en page d'accueil, c'est Tim Cook qui donne de sa personne pour la promo de la saison 2 qui vient de débuter.

Le PDG d'Apple monte dans l'ascenseur qui fait basculer le cerveau de ceux qui l'empruntent entre deux états. Disons-le d'emblée, il ne se passe pas grand-chose. L'originalité réside dans le fait de voir le patron d'Apple se glisser quelques instants dans l'univers de Severance, et peut-être est-il allé chez Lumon pour oublier sa journée du 20 janvier ?

Un premier trailer pour "Severance" saison 2

Un premier trailer pour "Severance" saison 2

Le prochain casque haut de gamme de Sony commence à prendre l'air

Sony a soumis à homologation un casque Bluetooth dont la référence donner à penser qu'il s'agit du futur WH-1000XM6. La dernière génération en date du casque haut de gamme de Sony, le WH-1000XM5, date de 2022. Il ne serait donc pas étonnant que son successeur approche.

The Walkman Blog a repéré l'apparition d'une référence à un produit Sony dans la base de données de la FCC qui homologue les appareils électroniques aux États-Unis. Il n'y a pas encore de photos du casque sur son banc de test ni de mention de son nom de baptême. Toutefois, le numéro de famille y figure (YY2984) et il s'avère être dans la droite ligne de celui du WH-1000XM5 (YY2954). Il est également indiqué que c'est un prototype qui a été évalué, pas un exemplaire de préproduction.

Source FCC.

Le seul schéma visible dans les différents documents montre la représentation d'un écouteur vu de la face intérieure. Au vu du dessin, le coussinet pourrait se détacher de l'écouteur, comme c'est le cas sur l'AirPods Max ou, récemment, sur le Sonos Ace. Tous les deux emploient une fixation aimantée pour les maintenir.

Le blog s'attarde sur la charnière du casque au niveau des écouteurs, elle pourrait être modifiée, mais cela ne renseigne pas sur la possibilité de plier le casque, comme sur l'ancien WH-1000XM4. Autre élément visible, la norme Bluetooth qui passe du 5.2 au 5.3 (Bluetooth LE).

WH-1000XM5. Image Sony

Pas mal de choses sont encore inconnues, le reste des documents, dont ceux qui contiennent des photos, pourront être rendus publics le 22 juillet prochain. On en verra peut-être plus d'ici là si les lignes et informations techniques sur ce casque commencent à fuiter.

Le modèle WH-1000XM5 est vendu en général en promotion à 329 € au lieu de 419 € à son lancement. Son prédécesseur, le M4, toujours populaire, oscille autour de 229 €.

Apple lance une nouvelle API pour faciliter certains abonnements in-apps

Apple a récemment déployé une nouvelle API visant les développeurs faisant appel à des abonnements in-apps. Baptisée « Advanced Commerce API », celle-ci a pour but de « s’adapter à l'évolution des modèles commerciaux » et de mieux répondre aux besoins des développeurs. Ils pourront par exemple créer des abonnements avec des modules optionnels, ce qui devrait simplifier la vie de l’utilisateur.

Les détails sont minces, et tout reste assez nébuleux. Apple prend l’exemple des apps proposant de grandes bibliothèques de contenu sur lesquelles sont ajoutés régulièrement de nouveaux éléments sous la forme d’achats in-apps individuels. On peut ici penser à une plateforme de cours en ligne : avec cette nouvelle API, les utilisateurs pourront désormais adhérer à plusieurs classes d’un coup.

Même chose pour les abonnements à différents bouquets vidéo, comme on en trouve par exemple chez Amazon Prime. Les développeurs adoptant cette nouveauté pourront proposer de prendre deux abonnements en une seule transaction, avec par exemple un bouquet sport et un second dédié aux dessins animés. Ceux-là se renouvelleront tous deux automatiquement une fois l’abonnement arrivé à son terme.

Autrement dit, il sera plus simple pour l’utilisateur d’acheter des « packs » d’achats in-app. Apple indique que cela n'aura aucun impact sur les conditions commerciales existantes des développeurs ou sur leurs taux de commission. Cependant, il y a quelques limitations : il ne sera pas possible de faire la publicité de ces lots sur l’App Store, ou de les partager aux autres membres de son compte Famille « pour le moment ».

Cette nouveauté ne sera pas accessible à tous, les développeurs devant respecter certaines conditions avant de déposer une demande. Si tout cela devrait simplifier certaines démarches, cette API semble limitée à un certain nombre d’apps avec des catalogues massifs. Des détails peuvent être obtenus sur la page dédiée de la documentation d’Apple.

Le Mac mini G4 a 20 ans

Il y a 20 ans1, le premier Mac mini était en vente. Il avait été annoncé quelques jours plus tôt au MacWorld Expo. Ce petit ordinateur était vendu 500 $ (500 €) — 700 à 800 $ avec l'inflation, en fonction des sources — et était une révolution dans la gamme Apple. Compact, il était vendu sans clavier ni souris (contrairement aux Power Mac et iMac) et offrait des performances passables pour l'époque, compte tenu de son prix.

Le Mac mini G4 original. Image MacGeneration.

Le G4 n'était pas le M4

S'il est tentant de comparer le Mac mini M4 au Mac mini G4, car il s'agit de deux machines pour les switcheurs, l'époque a changé. Le Mac mini G4, à l'époque, était une machine d'entrée de gamme qui n'était pas capable de lutter contre les Power Mac G5. Le PowerPC G4 à 1,25 GHz restait une puce correcte, mais la partie graphique était limitée — une Radeon 9200 avec 32 Mo de mémoire —, le disque dur PATA 2,5 pouces de 40 Go franchement lent et Apple avait coupé sur les options pour atteindre les 500 $. Le Mac mini n'avait qu'un simple lecteur optique combo (lecteur de DVD, graveur de CD) et ni Wi-Fi ni Bluetooth en standard.

Le Mac mini M4 est plus compact et intègre l'alimentation. Image MacGeneration.

La principale limite venait par ailleurs de sa mémoire vive2 : Apple n'avait installé qu'une seule barrette de mémoire, et la capacité était faible avec seulement 256 Mo en standard. C'était à peine suffisant pour Mac OS X Panther, et le passage à Mac OS X Leopard (sorti en 2007) imposait 512 Mo. Qui plus est, l'unique emplacement grevait un peu les performances du PowerPC, avec une bande passante trop faible. Enfin, le Mac mini G4 n'était que rarement montré avec son imposante brique d'alimentation externe.

Labo du Mac mini 1,42 GHz

Labo du Mac mini 1,42 GHz

En 2025, le Mac mini M4 souffre de beaucoup moins de failles. Malgré sa taille (et son alimentation intégrée), le Mac mini M4 n'est pas un Mac pensé avec des compromis comme le G4 à son époque. Le processeur M4 est le même que dans le reste de la gamme, et il peut recevoir une puce M4 Pro en option, la dotation en mémoire vive est suffisante et le seul reproche éventuel peut venir d'un espace de stockage un peu faible. Mais pour le reste, le Mac mini actuel est bien plus équilibré que le Mac mini G4, même si ce dernier a été une machine de choix pour de nombreuses personnes qui découvraient Mac OS X.


  1. L'annonce date du 11 janvier 2005, il est sorti aux États-Unis le 22 janvier et en France le 29.  ↩︎

  2. Comme quoi, certaines choses ne changent pas.  ↩︎

Android 16 : première bêta avec l'équivalent des Activités en direct d'iOS

La première version bêta d'Android 16 apporte un équivalent aux Activités en direct d'iOS et force les apps à profiter des plus grands écrans.

Après la version pour les développeurs en novembre, Google distribue la première bêta publique du prochain Android 16, lequel doit être finalisé au prochain trimestre. Parmi les nouveautés visibles pour l'utilisateur, il y aura les Live Updates. On peut les décrire comme une version plus restreinte des Activités en direct apparues dans iOS 16.

Android affichera la progression d'une action dans une notification spéciale (ce qu'Apple fait avec la Dynamic Island ou sur l'écran verrouillé), mais le spectre des apps pouvant utiliser ce service système est plus réduit. Google cite les services de taxi ou covoiturage, les livraisons et les consignes d'itinéraire. Pas de résultats sportifs, par exemple, ou de minuteur. Peut-être les scénarios possibles seront-ils étoffés à l'avenir.

iOS 18 simplifie l’envoi de nouvelles données pour les activités en direct

iOS 18 simplifie l’envoi de nouvelles données pour les activités en direct

Les activités en direct ne peuvent plus servir à suivre une activité en temps réel sous iOS 18

Les activités en direct ne peuvent plus servir à suivre une activité en temps réel sous iOS 18

Samsung a précédé Google avec sa propre interprétation des Activités en direct, il en a fait la démonstration il y a quelques semaines avec la bêta de One UI 7. Ces indicateurs, regroupés sour le terme de « Now Bar », s'affichent en bas de l'écran verrouillé des Galaxy. Ils peuvent afficher la progression de la lecture d'un média, une activité sportive en cours, un décompte… tout comme sur iOS.

La Now Bar sur l'écran verrouillé. Image Samsung.
Image Samsung.

Autre évolution importante d'Android 16, le retrait d'une possibilité précédemment donnée aux développeurs de bloquer le redimensionnement de leurs apps ou le suivi de la rotation de l'écran. Google veut que les utilisateurs puissent librement manipuler leurs apps sur les écrans de grandes tailles, comme les tablettes ou les smartphones pliables. Avec Android 16, les développeurs auront encore droit à une dérogation, mais à partir de la version 17, les apps n'y échapperont plus et le verrou sautera.

Image Google.

Parmi les autres améliorations, il y a la prise en charge du codec APV (Advanced Professional Video) et la promesse de multiplier les extensions pour Gemini. Elles permettent d'exécuter des requêtes complexes avec l'IA de Google, ses apps, celles de Samsung et quelques éditeurs tiers comme WhatsApp ou Spotify. L'objectif est de rendre beaucoup plus d'apps interopérables.

Android 16 doit sortir en version finale durant le second trimestre de cette année, en vertu d'un changement instauré l'année dernière pour faire mieux coïncider l'arrivée de la grande révision annuelle du système avec la sortie de nouvelles gammes de smartphones

macOS 15.3 va corriger le bug du 15.2 avec les logiciels de sauvegarde 

Mise à jour le 24 janvier : macOS 15.3, actuellement en version release candidate (la finale devrait arriver en début de semaine prochaine) a corrigé le bug signalé avec la 15.2. C'est ce que laisse entendre Bombich Software, l'éditeur de Carbon Copy Cloner.

Il indique que la création — sur un Mac Apple Silicon — d'un clone capable de démarrer est de nouveau possible dans macOS 15.3. Cette méthode est néanmoins déconseillée lorsqu'on veut sauvegarder régulièrement son Mac, car il est relativement aisé de restaurer ses données et réglages personnels sur sa machine après avoir réinstallé un système tout propre.


Article du 17 décembre

macOS 15.2 est arrivé avec un bug qui pénalise un logiciel de sauvegarde comme SuperDuper. Dave Nanian, le développeur de l'utilitaire SuperDuper — qui réalise des clones bootables d'un Mac — a constaté l'apparition d'un bug fâcheux avec macOS 15.2 sorti la semaine dernière.

Dans le parcours d'une sauvegarde, alors qu'il a apparemment achevé de cloner la partition des données utilisateur, SuperDuper cale et affiche une erreur « Resource Busy ». Il ne va pas plus loin et ne copie pas la partie dévolue au système. Ce type d'erreur pouvait se contourner par le passé, mais plus maintenant.

SuperDuper.

Le problème semble résider dans la fonction d'Apple (ASR pour Apple Software Restore) pour la duplication de la partie contenant macOS afin de créer un volume bootable. Apple ayant retiré aux applications tierces la possibilité de réaliser des clones bootables par leurs propres méthodes, elles sont obligées de se tourner vers ASR. SuperDuper ne fait pas exception et il se retrouve dès lors piégé par le bug qui frappe ASR.

Dans l'attente d'un correctif, probablement hypothétique en cette période de l'année, David Nanian préconise de s'en tenir à la copie des données utilisateur, sans le système. En sélectionnant les options « Backup all files » et « Smart Update » dans les réglages de son application. En cas de problème avec le Mac, il suffira de restaurer un nouveau système puis de transférer le contenu utilisateur avec Assistant de migration.

S'il est néanmoins nécessaire que le volume de sauvegarde soit bootable, il y a moyen d'y adjoindre un système après coup en suivant cette méthode de l'éditeur de Carbon Copy Cloner. Ni l'éditeur de Carbon Copy Cloner ni celui de ChronoSync n'ont fait état pour le moment du même problème.

macOS : Firefox sera bientôt plus léger et plus rapide à installer

Mozilla optimise Firefox pour macOS. Les développeurs ont annoncé qu’un nouveau système de compression allait être utilisé à partir de la version 136 du navigateur. Résultat : la taille du fichier DMG est réduite d'environ 9 %, et le temps de décompression d'environ 50 %.

Mozilla se base désormais sur LZMA, un algorithme de compression de données sans perte prise en charge par macOS depuis Catalina. Il en existe d’autres (bzip2, zlib, lzfse), mais les développeurs ont estimé que celui-ci était le plus efficace dans leur cas. Mozilla ne pouvait pas tout de suite passer sur LZMA vu que le navigateur devait continuer de gérer les versions plus anciennes du système : elle a donc dû patienter quelques années.

Firefox a abandonné Sierra, High Sierra et Mojave au passage vers sa version 116 sortie… à l’été 2023. Mais alors, pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour adopter LZMA ? Le problème vient du fait que Mozilla créé ses DMG avec libdmg-hfsplus, un programme pour Linux plus flexible que l’outil maison d’Apple pour effectuer des centaines d’opérations par jour. Celui-ci ne prenait pas en charge le LZMA, mais les choses ont récemment changées : la nouveauté a donc été introduite dans la version Nightly 135.0, et Mozilla estime désormais qu’elle a passé suffisamment de temps en cuisine pour arriver dans les bêtas et sur la mouture grand public.

Tout cela ne change rien pour l’utilisateur, qui devrait juste gagner du temps. Mozilla explique qu’une taille réduite reste importante, surtout dans les pays où les connexions Internet sont mauvaises ou très chères. Cette nouveauté est pour le moment réservé à la déclinaison Nightly de Firefox, qui deviendra la version finale dans les mois qui viennent.

Accusée de vendre des bracelets comprenant des substances toxiques, Apple se défend

Apple est visée par une action collective aux États-Unis concernant ses bracelets Apple Watch. La Pomme est accusée de cacher que certains de ses bracelets contiennent des substances toxiques, plus précisément des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS).

Bracelet Apple Watch en fluoroélastomère. Image Apple.

Les plaignants estiment qu’Apple trompe les consommateurs en leur faisant croire que ses bracelets sont sans danger. Ils appuient leur accusation en citant une étude récente selon laquelle des bracelets en fluoroélastomère de plusieurs marques contiennent un taux élevé de ces composés extrêmement persistants et mauvais pour la santé. Si les bracelets en fluoroélastomère d’Apple1 font partie de l’étude, on ne sait pas s’ils figurent parmi les 15 modèles, sur les 22 testés, où une forte concentration de PFAS a été détectée.

Un juge doit encore statuer sur les suites à donner à cette plainte. Dans tous les cas, Apple s’est rapidement défendue publiquement en envoyant cette déclaration à la presse :

Les bracelets Apple Watch sont sans danger pour les utilisateurs. En plus de nos propres tests, nous collaborons avec des laboratoires indépendants pour effectuer des tests rigoureux et analyser les matériaux utilisés dans nos produits, y compris les bracelets Apple Watch.

Même si le fabricant assure que ses bracelets sont inoffensifs, il n’en reste pas moins qu’il cherche à éliminer les PFAS de ses produits. Dans un document publié en 2022, Apple indique que ce processus va « prendre du temps » en raison de plusieurs défis, notamment l’identification d’alternatives viables.


  1. Les bracelets Apple en fluoroélastomère sont les bracelets Sport, Sport Nike et Océan.  ↩︎

iOS : l’Epic Games Store s’enrichit d’une vingtaine de jeux et va en offrir un chaque semaine

Epic est bien décidé à démocratiser son Games Store sur mobile. L’entreprise a annoncé qu’elle venait d’ajouter une vingtaine de jeux sur sa boutique, payants comme gratuits. Elle a également lancé un programme de cadeau offrant un titre pendant une certaine durée, à la manière de ce qu’elle propose depuis longtemps sur PC. Le mélange de rogue-like et de dungeon-defense Dungeon of the Endless: Apogee est le premier à ouvrir le bal : habituellement facturé 7,19 €, il sera gratuit jusqu’au 20 février. Epic promet que la cadence accélérera par la suite pour passer sur un rythme de cadeaux hebdomadaire.

Le Games Store sur iPhone.

Il est possible d’acheter plusieurs titres intéressants après avoir mis à jour l'Epic Games Store (n'hésitez pas à la réinstaller complètement depuis le site d'Epic si la procédure coince). On y trouve par exemple Out There, Samorost 2, Hidden Folks ou Pilgrims. D’autres jeux comme Cultist Simulator ou Bloons TD 6 arriveront par la suite. Epic a également mis en place une fonction d’autoconnexion évitant d’avoir à ré-entrer son compte sur chaque jeu, et a aussi amélioré le système de mise à jour automatique de l’app de sa boutique.

Si c’est un bon début, Epic se rend bien compte du fait que proposer son jeu en dehors de l’App Store peut engendrer des frais supplémentaires aux développeurs. Apple impose en effet la Core Technology Fee (CTF), qui taxe 50 centimes sur chaque installation à partir d’un million de téléchargement annuel. Pour faire passer la pilule, l’entreprise de Tim Sweeney s’est engagée à payer cette taxe pendant un an pour les jeux rendus temporairement gratuits sur sa boutique.

Dans un billet de blog, le patron d’Epic déclare avoir conscience que cette combine « n'est pas financièrement viable pour tous les magasins d'applications tiers ou pour Epic à long terme ». Il estime cependant devoir le faire « le temps que la Commission européenne enquête sur la non-conformité d'Apple avec la loi ». Tim Sweeney espère en effet que l’Union européenne va sévir auprès d’Apple et de son plan d’ouverture qui, selon lui, ne respecte pas le DMA.

La version mobile de l’Epic Games Store ne décolle pas particulièrement, avec 29 millions de téléchargements à la fin 2024 sur les 100 millions visés. L’entreprise blâme la difficulté d’installer la boutique tierce sur iOS et Android, la démarche n’étant pas aisée pour un néophyte. Le patron a partagé une image montrant les différentes étapes : il faut quinze clics sur iOS, 12 sur Android.

Image : Epic.

Tim Sweeney affirme que de nombreux développeurs sont découragés par le système d’Apple, et cite au passage quelques témoignages anonymes. Certains expliquent qu’ils ne veulent pas s’embêter avec les accords à signer avec Cupertino, là où d’autres déclarent craindre la CTF. En attendant, Epic redouble d’efforts pour attirer les développeurs, et in fine les joueurs grâce à des programmes revoyant ses commissions à la baisse.

Apple assure que le nouveau CarPlay n’est pas abandonné, sans donner de preuve de vie

Apple a discrètement retiré toute notion de date sur la page dédiée à CarPlay. Pendant longtemps, le CarPlay de nouvelle génération, celui qui doit prendre le contrôle de tous les écrans du tableau de bord et offrir une intégration renforcée entre le système d’Apple et celui de la voiture, était annoncé pour fin 2024. Désormais, la page américaine du site ne fait plus aucune promesse, ce qui a été noté par MacRumors, avec cette question évidente : le projet était-il abandonné ?

Capture d’écran du site américain d’Apple, sans notion de date. Le site français annonce les premiers modèles « cette année », sans préciser laquelle, malin. Image MacGeneration.

Peu de temps après, Apple a envoyé un communiqué à MacRumors pour tordre le cou à la rumeur : l’entreprise californienne tient à faire savoir que son travail sur le CarPlay de nouvelle génération se poursuit et qu’elle travaille avec plusieurs constructeurs automobiles. Néanmoins, Apple ne donne aucun détail supplémentaire, ni des noms de marque, encore moins des dates, puisque le bref communiqué précise que chaque constructeur automobile se chargera d’annoncer lui-même l’arrivée de la fonctionnalité.

Voici le communiqué au complet :

La prochaine génération de CarPlay se construit sur des années de succès et les enseignements apportés par CarPlay et doit offrir le meilleur d’Apple et des constructeurs automobiles au sein d’une expérience profondément intégrée et personnalisable. Nous continuons à collaborer étroitement avec plusieurs constructeurs, pour leur permettre de mettre en avant leur marque et leur design dans la prochaine génération de CarPlay. Chaque marque partagera davantage de détails quand ils seront prêts à annoncer les modèles qui prendront en charge la nouvelle génération de CarPlay.

En marge, Apple dit aussi qu’elle reste impliquée dans le développement du CarPlay actuel, une fonctionnalité qui est disponible dans plus de 98 % des voitures vendues aux États-Unis, comme l’entreprise de Tim Cook aime régulièrement le rappeler. La part de marché du nouveau CarPlay devrait être bien plus faible, surtout au lancement : pour l’heure, seuls Aston Martin et Porsche ont levé le voile sur leur implémentation de la fonctionnalité. C’était en décembre 2023 et depuis, pas un mot, on n’a pas la moindre idée quant à un calendrier de sortie, voire si le nouveau CarPlay est toujours bel et bien prévu.

Le nouveau CarPlay prendra la route avec Porsche et Aston Martin

Le nouveau CarPlay prendra la route avec Porsche et Aston Martin

Apple a beau essayer de rassurer avec ce communiqué, le CarPlay de nouvelle génération entre dans une ère où on croira en son arrivée quand on le verra. L’industrie automobile n’a jamais fait preuve d’enthousiasme face à ce projet et peut-être qu’il aboutira techniquement dans une ou deux voitures hors de prix, mais il semble bien que la Pomme soit la seule encore réellement intéressée par le projet.

Apple n’a pas oublié le nouveau CarPlay… contrairement aux constructeurs automobiles ?

Apple n’a pas oublié le nouveau CarPlay… contrairement aux constructeurs automobiles ?

Promo : jusqu'à -340 € sur des iPad Pro M4

Plusieurs iPad Pro de la dernière génération M4 sont en promotion chez Amazon France. Les réductions peuvent être substantielles, mais il y a un mais. Ce sont des modèles assez costauds et donc chers de base qui ont les réductions les plus importantes, la note baisse mais elle reste conséquente.

L'iPad Pro 13" 2024 (au-dessus) fait 5,1 mm d'épaisseur, tandis que le modèle 2020 (en dessous) fait 5,9 mm. Les iPad M1/M2 avaient légèrement grossi, grimpant à 6,4 mm. Image iGeneration.
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 256 Go à 1 650 € (-339 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 1 To à 1 970 € (-329 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 1 To et verre nano-texturé à 2 090 € (-339 €)
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 2 To et verre nano-texturé à 2 660 € (-499 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 2 To et verre nano-texturé à 2 720 € (-189 €)
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 2 To à 2 750 € (-279 €)

Néanmoins, si l'on visait l'un de ces gros iPad, c'est une bonne opération. Il y a des promos sur des modèles avec les deux tailles d'écran, en Wi-Fi seulement ou en cellulaire et même l'option du verre nano-texturé qui réduit les reflets sur ces grandes dalles.

Quant au processeur M4, il assurera une excellente longévité à ces tablettes qui, de génération en génération, sont presque toujours plus puissantes que nécessaire. Si vous voulez ajouter le Pencil Pro, il est à 141,70 €

Test de l’iPad Pro 13" M4 : l’heure de changer de formule ?

Test de l’iPad Pro 13" M4 : l’heure de changer de formule ?

Tesla commercialise la nouvelle Model Y en Europe dans une coûteuse édition de lancement

Tesla annonce la commercialisation de la nouvelle Model Y en Europe et notamment en France (ainsi qu’aux États-Unis), deux semaines après la Chine et quelques autres pays. Pour rappel, il s’agit d’un modèle retravaillé, avec un nouveau design à l’avant et l’arrière, un intérieur revu et quelques changements sous le capot, essentiellement pour améliorer le confort et l’efficience. Le lancement dans nos contrées se fait en parallèle de l’ancien modèle, qui reste en vente à un prix inférieur. En effet, pour le moment du moins, Tesla ne propose qu’une seule Model Y revue, un modèle de lancement facturé à partir de 60 990 €.

La seule configuration proposée pour le moment est une Model Y haut de gamme, mais plus chère encore que l’ancienne Performance. Image MacGeneration.

Pour ce prix élevé, c’est 7 000 € de plus que l’ancienne Model Y Performance et même 13 000 € que l’ancien modèle comparable, vous aurez une voiture à transmission intégrale équipée de la grosse batterie (environ 79 kWh) qui doit permettre d’effectuer 568 km selon les normes WLTP. Si l’édition de lancement est obligatoirement équipée de jantes de 20 pouces moins efficientes, on peut tout de même noter que c’est 35 km de plus que l’ancienne transmission intégrale avec les mêmes jantes. Reste que c’est très cher, même si Tesla est généreux sur l’équipement, avec de série l’attelage et la couleur gratuite… à condition de choisir entre noir et gris pour le moment. Pas d’intérieur blanc non plus pour ce lancement.

La version limitée a droit à quelques badges spécifiques à l’extérieur et à l’intérieur, des tapis de meilleure qualité ou encore quelques touches de « daim vegan » dans l’habitable. Tesla promet des livraisons dès le mois de mars, tandis que la Model Y classique débute à 42 990 € pour une autonomie similaire (565 km WLTP) et des livraisons immédiates. Si vous cherchez une voiture dans un format quasiment identique, tout aussi connectée et sans lien avec la politique américaine actuelle, la G6 de Xpeng est une option intéressante, avec un prix de départ identique, une autonomie réduite (435 km WLTP) compensée par une charge plus rapide (système 800V).

Apple Store : un support sécurisé Kensington pour le Mac mini M4

Encore plus petit et donc encore plus facile à dérober, le Mac mini M4 a droit à son support de fixation sécurisé signé Kensington. L'Apple Store référence ce nouvel accessoire pour le petit Mac. Le Mac mini est enfermé dans un châssis métallique que l'on pourra fixer dans différentes positions et tenir attaché avec le câble de 1,83 m. Un verrou à 4 chiffres complète le dispositif. Ce support est vendu 79,95 €.

Image Apple.

Donald Trump défend Apple et les entreprises de la tech face à l’UE à Davos

Par : Greg Onizuka

Alors que se tient le forum économique de Davos, Donald Trump s’est lancé dans la défense des entreprises américaines de la tech face à l’Union européenne, avec la verve qu’on lui connait.

Donald Trump, lors d’une conférence de 2013. Image Wikipedia/Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0.

Si la question de la présence d’autant de personnalités de la Silicon Valley à son investiture pouvait a priori paraître étonnante, l’idée de chercher la protection du nouveau président des États-Unis d’Amérique face à l’Union européenne semblait l’une des réponses les plus probables à cette interrogation. Et il n’a pas fallu longtemps pour que le locataire du Bureau ovale vienne à la rescousse de ses camarades de soirée, comme le rapporte Bloomberg.

Il faut dire que l’Union européenne porte des coups de plus en plus répétés et toujours plus grands dans le porte-feuille des GAFAM, entre les arriérés d'impôts de 13 milliards d’euros d'Apple concernant son optimisation fiscale avec l’Irlande ou les 2,4 milliards d’euros d'amende contre Google. Et les choses ne font à priori que commencer, le DSA et le DMA étant taillés pour mettre des bâtons dans les roues des grandes entreprises de la tech.

Vous savez, ils ont mené une action en justice contre Apple, et ils ont gagné alors que la plupart pensaient que ça n’était pas si grave. Ils ont gagné 15 ou 16 milliards sur le dos d’Apple. Ils ont gagné des milliards sur le dos de Google. Et je crois qu’ils veulent gagner des milliards et des milliards sur le dos de Facebook.

Que vous le vouliez ou non, ce sont des entreprises américaines [...] Ils (l’Union européenne, NDLR) ne devraient pas faire ça. C’est, autant que je le sache, une forme de taxation. Nous avons beaucoup de griefs envers l’Union européenne.

Ces paroles vite arrivées ne sont, à n’en pas douter, que les premières d’une passe d’armes qui s’annonce longue et complexe entre le pouvoir américain et les instances européennes, tant les entreprises du secteur se sont arrangées pour avoir toute l’attention du président américain, à commencer par son conseiller à l’efficacité gouvernementale en la personne d’Elon Musk, patron de X. À l’Union européenne de répondre.

La LaserWriter fête ses 40 ans

Par : Greg Onizuka

Il y a quarante ans aujourd’hui Apple sortait la LaserWriter, une des toutes premières imprimantes laser grand public, qui plus est contenant la technologie Adobe PostScript, permettant des rendus de texte plus précis que les impressions standard de l’époque.

Une LaserWriter avec un Macintosh Plus. Image Mactracker.

Voilà de quoi donner un coup de vieux à tous les routards de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur), avec cet anniversaire ! Alors que l’impression laser est entrée dans les mœurs, et remplace de plus en plus les imprimantes jet d’encre pour le quotidien (quand l’imprimante n’est pas purement et simplement supprimée...), ce périphérique était un OVNI à l’époque : comme nous le rappelle MacRumors, l’engin était vendu pour la modique somme de 6 995 dollars en 1985, soit l’équivalent de 24 000 dollars actuels !

Il faut dire que non seulement cette technologie était très récente, avec la première imprimante laser grand public vendue par HP en 1983, mais Apple avait mis le paquet sur la LaserWriter : elle intégrait tout ce qui se faisait de mieux et de plus avancé, avec l’une des premières utilisations d’AppleTalk, qui permettait la mise en réseau de l’imprimante avec plusieurs Mac, l’intégration de PostScript, une résolution incroyable pour l’époque de 300 points par pouce, le tout contrôlé par un processeur Motorola 68000 (si si, le même que dans le Macintosh d’origine) et une quantité incroyable de 1,5 Mo de RAM au maximum. Pour remettre les choses en place, le Macintosh 128 sorti un an plus tôt comportait le même processeur (à 8 MHz, quand l’imprimante s’envolait à 11 MHz), et ne pouvait accueillir plus de 1 Mo de RAM... ou quand l’imprimante est plus puissante qu’un ordinateur !

Si Apple a ensuite continué à proposer des imprimantes dans sa gamme de produits pendant plusieurs années, Steve Jobs à son retour considérant que ces accessoires étaient plus inutiles qu'autre chose dans la gamme, il mit fin à ce pan de l'histoire de la marque. C’est en 1999 que la production s’arrêtera avec la LaserWriter 8500, laissant ainsi la place aux constructeurs traditionnels.

OpenAI lance Operator, un bot qui navigue sur Internet pour vous

Par : Greg Onizuka

OpenAI a dévoilé une nouvelle facette de son intelligence artificielle, censée cette fois-ci aider dans les tâches quotidiennes sur un navigateur web : Operator.

Si la fonction est pour le moment uniquement disponible pour les abonnés américains à la version Pro à 200 dollars, l’idée paraît à la fois prometteuse et risquée : le bot devrait pouvoir interagir avec les sites web de votre navigateur, comme si c’était vous qui preniez la main, afin de réaliser automatiquement des opérations telles que réserver un billet d’avion, réserver un Uber, répondre à des e-mails, etc.

Le bot est doté de limitations bienvenues, comme le fait de rendre la main s’il se retrouve bloqué, ou d’apprendre de ses erreurs, mais les autres sont encore plus importantes : il est supposé vous demander l’autorisation avant d'entrer des données sensibles comme des identifiants et mots de passe, mais aussi et surtout des données bancaires, ou encore attendre votre permission avant d’envoyer définitivement un e-mail.

Ce nouvel ajout semble donc prometteur et est amené à s’étendre comme les autres fonctions aux versions les plus accessibles de ChatGPT, mais son usage est tout de même à double tranchant : autant s’il fonctionne parfaitement le bot pourra rendre des services bien agréables, autant s’il a le moindre bug, il faudra espérer qu’il n’arrive pas au moment le plus dérangeant...

iPhone : quelques astuces si votre réveil ne sonne pas

Par : Greg Onizuka

S’il y a bien un running gag bien lourd qui traîne avec Apple et les iPhone, c’est bien celui des fonctions d’horloge qui déraillent... Autant quand c’est le passage à l’heure d’hiver qui rate le coche, c’est déjà embêtant mais n’arrive qu’une fois, autant quand c’est le réveil qui ne fonctionne pas, les conséquences peuvent être plus que lourdes. Et il semble que ce souci est revenu de plus belle avec iOS 18.2, comme le rapporte AppleInsider.

Le réglage de volume des notifications est particulièrement important. Oui, le rédacteur a le sommeil lourd... Image MacGeneration.

Si cela devait vous arriver, quelques solutions existent pour pallier le réveil silencieux. La plupart du temps, ces alarmes silencieuses sont dues au volume des notifications qui est réglé au plus bas. Allez donc dans Réglages => Sons et vibrations, et vérifiez que la barre de réglage Sonneries et alertes est à un volume correct. Profitez-en pour désactiver la fonction Utiliser les boutons qui se trouve juste en-dessous, ça évitera les changements de volume non voulus.

Au cas où, il sera aussi plus prudent de supprimer et de recréer tous vos réveils, histoire d’éliminer toutes les possibilités. En dernier recours, pensez aussi à désactiver les Fonctions fondées sur l’attention de Face ID, dans Face ID et code, qui sont certes bien pratiques mais peuvent diminuer le volume des notifications et donc de vos réveils au moindre mouvement reconnu comme étant votre visage tourné vers l’appareil.

Il ne reste plus qu’à souhaiter que ce souci soit réglé dans la prochaine mise à jour, mais n’espérez pas trop... s’il venait à être résolu, il y en aura bien un autre qui prendra sa place !

Le gouvernement indien veut préinstaller ses apps sur les téléphones d'Apple et de Google

Le gouvernement indien cherche à donner une place de choix à ses apps sur iOS et Android, au grand dam d'Apple et de Google. Le mois dernier, le ministère indien des Technologies et de l'information a demandé à Apple et Google que ses apps soient mieux mises en évidence sur leurs plateformes respectives rapporte Bloomberg.

Le gouvernement a créé plusieurs dizaines d'apps pour ses différents services et son administration. Elles sont disponibles séparément dans les boutiques d'Apple et de Google, mais le ministère cherche à les rendre plus facilement accessibles et visibles. Il s'agirait, d'une part, de créer une sorte d'app store dans l'App Store où toutes ces apps seraient réunies en un seul pack.

D'autre part, il a été suggéré qu'elles soient préinstallées sur les téléphones avant leur mise en vente. Ou encore, que leur téléchargement depuis d'autres sources ne soit précédé d'aucune mise en garde, comme Apple le fait en Europe lorsqu'on s'aventure en dehors de son store.

Apple n'a pas répondu aux questions de Bloomberg tandis que Google n'a pas abordé directement la problématique, mais confirme qu'il est en discussion avec le gouvernement indien.

Ces demandes vont totalement à l'encontre des politiques des deux groupes américains, à ceci près qu'il y a eu le précédent russe. Depuis le printemps 2021, Apple s'est pliée à une règlementation qui oblige les plateformes à proposer des apps locales, et ce pour concurrencer les solutions et plateformes étrangères. Apple a pu éviter qu'elles ne soient préinstallées, mais une liste d'apps agréées par le gouvernement russe est proposée à l'utilisateur lorsqu'il configure son nouvel iPhone.

Après les étapes habituelles de configuration de son iPhone, et juste avant de laisser l'utilisateur s'en servir, iOS ouvre une page dédiée dans l'App Store dans laquelle sont réunies les apps sélectionnées. Libre ensuite à l'utilisateur d'en installer certaines ou de les ignorer toutes.

Vidéo publiée par @KhaosT.

Lors de cet échange, les représentants du ministère indien ont mis sur la table la possibilité d'obliger Apple et Google à s'exécuter d'une manière ou d'une autre, en l'absence d'une autre solution.

Inde : l

Inde : l'iPhone entre pour la première fois dans le top 5

Sony abandonne les Blu-ray enregistrables, les MiniDisc Data et les cassettes MiniDV (oui, ils étaient encore produits)

Sony vient de l'annoncer au Japon, la société va arrêter la production des Blu-ray enregistrables, des MiniDisc et MiniDisc Data et des cassettes MiniDV. Ce qui est étonnant, c'est que ces médias étaient encore produits en 2025... mais la date butoir est proche : février 2025.

Un spindle de BD-RE Sony.

L'annonce de l'arrêt de la gamme de Blu-ray enregistrables de Sony n'est pas nouvelle : elle avait été anticipée en juillet. Pour rappel, Sony n'arrête pas les Blu-ray en général (les films vont continuer à être proposés sur ce média) mais bien les disques enregistrables. Sony propose une gamme assez large, du BD-R de 25 Go (enregistrable une seule fois) au BD-RE XL, d'une capacité de 100 Go et réinscriptible. Les disques optiques ont perdu de l'attrait avec le temps, et les Blu-ray n'ont jamais atteint les parts de marché des CD-R et DVD-R. En effet, les clés USB, cartes mémoire et autres SSD sont passés par là, et ils offrent une capacité bien supérieure avec un côté pratique évident. Certains regretteront les disques de type -R, qui ne peuvent pas être modifiés une fois écrit, mais il existe des solutions de remplacement à base de mémoire flash.

Et il faut surtout prendre en compte une chose : si les CD et DVD étaient plus ou moins universels et les lecteurs présents dans la majorité des ordinateurs, les lecteurs de Blu-ray sont toujours restés rares dans les PC (et encore plus dans les Mac).

Sony va abandonner peu à peu les Blu-ray enregistrables

Sony va abandonner peu à peu les Blu-ray enregistrables

MiniDisc, MiniDisc Data et cassettes MiniDV

Le point le plus étonnant de l'annonce vient de l'abandon des MiniDisc, MiniDisc Data et cassettes MiniDV. Les MiniDisc datent du début des années 90 et permettaient de stocker 74 minutes à 80 minutes d'audio compressé, avec un codec propriétaire de Sony. Ils ont fait les beaux jours des amateurs de baladeurs dans les années 90, mais ont souffert de la concurrence des appareils à base de mémoire flash ou de disque dur (comme les premiers iPod) dans les années 2000. Sony produisait donc encore visiblement des médias, même si les lecteurs (et enregistreurs), eux, sont abandonnés depuis une grosse dizaine d'années.

le dernier des enregistreurs de MiniDisc. Image MacGeneration.

Les MiniDisc Data sont encore plus particuliers : c'est un pendant informatique des premiers, capable de stocker 140 Mo de données. C'est un format plutôt rare, cantonné à quelques enregistreurs professionnels et à une petite gamme de produits grand public. Sony a proposé quelques enregistreurs internes et externes en SCSI dans les années 90, mais ils n'ont jamais eu beaucoup de succès.

Un MiniDisc Data. Image MacGeneration.

Enfin, les cassettes MiniDV sont aussi abandonnées. Elles ont fait les beaux jours des amateurs de caméscopes au début des années 2000 et Apple avait même choisi le nom de la technologie pour mettre en avant la présence du FireWire dans ses iMac DV. Le DV caractérise un format de cassettes vidéo, mais aussi le codec employé pour stocker numériquement les données sur ces dernières. Les cassettes MiniDV sont une version miniaturisée de la cassette DV standard. Elles étaient courantes dans les caméscopes et permettaient de stocker 15 à 20 Go de vidéo compressée.

Si vous utilisez encore ces différents médias, c'est donc probablement le moment de faire des stocks, même si d'autres constructeurs que Sony existent encore pour certains, comme les BD-R.

YouTube Premium : le mode Picture in Picture (PiP) est disponible pour les Shorts

Il y a du nouveau pour les abonnés YouTube Premium : une fournée de fonctions expérimentales a été mise en ligne, qu’il est possible d’essayer dès maintenant. On y trouve par exemple des améliorations pour les Shorts dans l’app iOS. Le mode Image dans l’image est disponible pour ce type de vidéos, ainsi que les téléchargements intelligents qui en place certains de côté pour une consultation hors-ligne. Les nouveautés sont listées sur cette page, où il faut cliquer sur un bouton pour activer chaque fonction.

Image Google

Il y a aussi du neuf pour la version web de YouTube. « Passer rapidement » est un nouveau bouton apparaissant lorsque vous avancez dans une vidéo avec les touches du clavier. Google explique qu’il permet d’accéder plus rapidement au contenu intéressant : elle indique se baser sur l’IA et sur les statistiques de lecture pour déterminer quel est le point le plus captivant. Notons que cela ne fonctionne pas sur toutes les vidéos, ni sur iOS.

D’autres fonctions expérimentales ont été annoncées, mais n’arriveront que par la suite. L’audio de haute-qualité 256 kb/s et déjà disponible aux États-Unis et sera sans doute proposée dans l’Hexagone prochainement. YouTube annonce également un contrôle amélioré permettant de lire une vidéo en vitesse x4, contre x2 uniquement pour le moment. La plateforme invite les testeurs à laisser leur avis sur une page dédiée : ils pourront recevoir une carte cadeau si « leur profil répond aux critères de l'étude » et qu’ils remplissent un questionnaire. YouTube Premium est facturé 13 € par mois en passant par le web, sachant qu’il est possible de l’essayer gratuitement pendant 30 jours.

SFR RED lance un nouveau forfait à 4,99 € pour 10 Go

SFR ajoute une case à sa grille de forfaits RED avec une formule un peu plus d'entrée de gamme. L'offre de l'opérateur débute avec 10 Go pour 4,99 € (et autant en Europe et DOM).

Cette formule n'est proposée qu'en 4G. On peut la passer en 5G moyennant un surcoût de 3 euros, mais ça n'a aucune espèce d'intérêt. On aura moins, pour plus cher, puisque le forfait suivant est un 20 Go en 5G pour 6,99 €.

Image SFR.

On conseillerait d'aller sur cette formule de 6,99 €, plutôt abordable et avec un volume de DATA correct pour un usage standard. Mais avec cette offre à moins de 5 €, RED s'intercale entre deux forfaits 4G de B&You : 2 Go pour 1,99 € et 20 Go pour 7,99 €). Sosh pour sa part ouvre toujours sa grille à 7,99 € pour 20 Go et Free a toujours sa proposition de 140 Go pour 10,99 € qui passeront à 350 Go pour 19,99 € au bout d'un an.

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