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macOS : Firefox sera bientôt plus rapide et plus léger à installer

Mozilla optimise Firefox pour macOS. Les développeurs ont annoncé qu’un nouveau système de compression allait être utilisé à partir de la version 136 du navigateur. Résultat : la taille du fichier DMG est réduite d'environ 9 %, et le temps de décompression d'environ 50 %.

Mozilla se base désormais sur LZMA, un algorithme de compression de données sans perte prise en charge par macOS depuis Catalina. Il en existe d’autres (bzip2, zlib, lzfse), mais les développeurs ont estimé que celui-ci était le plus efficace dans leur cas. Mozilla ne pouvait pas tout de suite passer sur LZMA vu que le navigateur devait continuer de gérer les versions plus anciennes du système : elle a donc dû patienter quelques années.

Firefox a abandonné Sierra, High Sierra et Mojave au passage vers sa version 116 sortie… à l’été 2023. Mais alors, pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour adopter LZMA ? Le problème vient du fait que Mozilla créé ses DMG avec libdmg-hfsplus, un programme pour Linux plus flexible que l’outil maison d’Apple pour effectuer des centaines d’opérations par jour. Celui-ci ne prenait pas en charge le LZMA, mais les choses ont récemment changées : la nouveauté a donc été introduite dans la version Nightly 135.0, et Mozilla estime désormais qu’elle a passé suffisamment de temps en cuisine pour arriver dans les bêtas et sur la mouture grand public.

Tout cela ne change rien pour l’utilisateur, qui devrait juste gagner du temps. Mozilla explique qu’une taille réduite reste importante, surtout dans les pays où les connexions Internet sont mauvaises ou très chères. Cette nouveauté est pour le moment réservé à la déclinaison Nightly de Firefox, qui deviendra la version finale dans les mois qui viennent.

Accusée de vendre des bracelets comprenant des substances toxiques, Apple se défend

Apple est visée par une action collective aux États-Unis concernant ses bracelets Apple Watch. La Pomme est accusée de cacher que certains de ses bracelets contiennent des substances toxiques, plus précisément des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS).

Bracelet Apple Watch en fluoroélastomère. Image Apple.

Les plaignants estiment qu’Apple trompe les consommateurs en leur faisant croire que ses bracelets sont sans danger. Ils appuient leur accusation en citant une étude récente selon laquelle des bracelets en fluoroélastomère de plusieurs marques contiennent un taux élevé de ces composés extrêmement persistants et mauvais pour la santé. Si les bracelets en fluoroélastomère d’Apple1 font partie de l’étude, on ne sait pas s’ils figurent parmi les 15 modèles, sur les 22 testés, où une forte concentration de PFAS a été détectée.

Un juge doit encore statuer sur les suites à donner à cette plainte. Dans tous les cas, Apple s’est rapidement défendue publiquement en envoyant cette déclaration à la presse :

Les bracelets Apple Watch sont sans danger pour les utilisateurs. En plus de nos propres tests, nous collaborons avec des laboratoires indépendants pour effectuer des tests rigoureux et analyser les matériaux utilisés dans nos produits, y compris les bracelets Apple Watch.

Même si le fabricant assure que ses bracelets sont inoffensifs, il n’en reste pas moins qu’il cherche à éliminer les PFAS de ses produits. Dans un document publié en 2022, Apple indique que ce processus va « prendre du temps » en raison de plusieurs défis, notamment l’identification d’alternatives viables.


  1. Les bracelets Apple en fluoroélastomère sont les bracelets Sport, Sport Nike et Océan.  ↩︎

iOS : l’Epic Games Store s’enrichit d’une vingtaine de jeux et va en offrir un chaque semaine

Epic est bien décidé à démocratiser son Games Store sur mobile. L’entreprise a annoncé qu’elle venait d’ajouter une vingtaine de jeux sur sa boutique, payants comme gratuits. Elle a également lancé un programme de cadeau offrant un titre pendant une certaine durée, à la manière de ce qu’elle propose depuis longtemps sur PC. Le mélange de rogue-like et de dungeon-defense Dungeon of the Endless: Apogee est le premier à ouvrir le bal : habituellement facturé 7,19 €, il sera gratuit jusqu’au 20 février. Epic promet que la cadence accélérera par la suite pour passer sur un rythme de cadeaux hebdomadaire.

Le Games Store sur iPhone.

Il est possible d’acheter plusieurs titres intéressants après avoir mis à jour l'Epic Games Store (n'hésitez pas à la réinstaller complètement depuis le site d'Epic si la procédure coince). On y trouve par exemple Out There, Samorost 2, Hidden Folks ou Pilgrims. D’autres jeux comme Cultist Simulator ou Bloons TD 6 arriveront par la suite. Epic a également mis en place une fonction d’autoconnexion évitant d’avoir à ré-entrer son compte sur chaque jeu, et a aussi amélioré le système de mise à jour automatique de l’app de sa boutique.

Si c’est un bon début, Epic se rend bien compte du fait que proposer son jeu en dehors de l’App Store peut engendrer des frais supplémentaires aux développeurs. Apple impose en effet la Core Technology Fee (CTF), qui taxe 50 centimes sur chaque installation à partir d’un million de téléchargement annuel. Pour faire passer la pilule, l’entreprise de Tim Sweeney s’est engagée à payer cette taxe pendant un an pour les jeux rendus temporairement gratuits sur sa boutique.

Dans un billet de blog, le patron d’Epic déclare avoir conscience que cette combine « n'est pas financièrement viable pour tous les magasins d'applications tiers ou pour Epic à long terme ». Il estime cependant devoir le faire « le temps que la Commission européenne enquête sur la non-conformité d'Apple avec la loi ». Tim Sweeney espère en effet que l’Union européenne va sévir auprès d’Apple et de son plan d’ouverture qui, selon lui, ne respecte pas le DMA.

La version mobile de l’Epic Games Store ne décolle pas particulièrement, avec 29 millions de téléchargements à la fin 2024 sur les 100 millions visés. L’entreprise blâme la difficulté d’installer la boutique tierce sur iOS et Android, la démarche n’étant pas aisée pour un néophyte. Le patron a partagé une image montrant les différentes étapes : il faut quinze clics sur iOS, 12 sur Android.

Image : Epic.

Tim Sweeney affirme que de nombreux développeurs sont découragés par le système d’Apple, et cite au passage quelques témoignages anonymes. Certains expliquent qu’ils ne veulent pas s’embêter avec les accords à signer avec Cupertino, là où d’autres déclarent craindre la CTF. En attendant, Epic redouble d’efforts pour attirer les développeurs, et in fine les joueurs grâce à des programmes revoyant ses commissions à la baisse.

Apple assure que le nouveau CarPlay n’est pas abandonné, sans donner de preuve de vie

Apple a discrètement retiré toute notion de date sur la page dédiée à CarPlay. Pendant longtemps, le CarPlay de nouvelle génération, celui qui doit prendre le contrôle de tous les écrans du tableau de bord et offrir une intégration renforcée entre le système d’Apple et celui de la voiture, était annoncé pour fin 2024. Désormais, la page américaine du site ne fait plus aucune promesse, ce qui a été noté par MacRumors, avec cette question évidente : le projet était-il abandonné ?

Capture d’écran du site américain d’Apple, sans notion de date. Le site français annonce les premiers modèles « cette année », sans préciser laquelle, malin. Image MacGeneration.

Peu de temps après, Apple a envoyé un communiqué à MacRumors pour tordre le cou à la rumeur : l’entreprise californienne tient à faire savoir que son travail sur le CarPlay de nouvelle génération se poursuit et qu’elle travaille avec plusieurs constructeurs automobiles. Néanmoins, Apple ne donne aucun détail supplémentaire, ni des noms de marque, encore moins des dates, puisque le bref communiqué précise que chaque constructeur automobile se chargera d’annoncer lui-même l’arrivée de la fonctionnalité.

Voici le communiqué au complet :

La prochaine génération de CarPlay se construit sur des années de succès et les enseignements apportés par CarPlay et doit offrir le meilleur d’Apple et des constructeurs automobiles au sein d’une expérience profondément intégrée et personnalisable. Nous continuons à collaborer étroitement avec plusieurs constructeurs, pour leur permettre de mettre en avant leur marque et leur design dans la prochaine génération de CarPlay. Chaque marque partagera davantage de détails quand ils seront prêts à annoncer les modèles qui prendront en charge la nouvelle génération de CarPlay.

En marge, Apple dit aussi qu’elle reste impliquée dans le développement du CarPlay actuel, une fonctionnalité qui est disponible dans plus de 98 % des voitures vendues aux États-Unis, comme l’entreprise de Tim Cook aime régulièrement le rappeler. La part de marché du nouveau CarPlay devrait être bien plus faible, surtout au lancement : pour l’heure, seuls Aston Martin et Porsche ont levé le voile sur leur implémentation de la fonctionnalité. C’était en décembre 2023 et depuis, pas un mot, on n’a pas la moindre idée quant à un calendrier de sortie, voire si le nouveau CarPlay est toujours bel et bien prévu.

Le nouveau CarPlay prendra la route avec Porsche et Aston Martin

Le nouveau CarPlay prendra la route avec Porsche et Aston Martin

Apple a beau essayer de rassurer avec ce communiqué, le CarPlay de nouvelle génération entre dans une ère où on croira en son arrivée quand on le verra. L’industrie automobile n’a jamais fait preuve d’enthousiasme face à ce projet et peut-être qu’il aboutira techniquement dans une ou deux voitures hors de prix, mais il semble bien que la Pomme soit la seule encore réellement intéressée par le projet.

Apple n’a pas oublié le nouveau CarPlay… contrairement aux constructeurs automobiles ?

Apple n’a pas oublié le nouveau CarPlay… contrairement aux constructeurs automobiles ?

Promo : jusqu'à -340 € sur des iPad Pro M4

Plusieurs iPad Pro de la dernière génération M4 sont en promotion chez Amazon France. Les réductions peuvent être substantielles, mais il y a un mais. Ce sont des modèles assez costauds et donc chers de base qui ont les réductions les plus importantes, la note baisse mais elle reste conséquente.

L'iPad Pro 13" 2024 (au-dessus) fait 5,1 mm d'épaisseur, tandis que le modèle 2020 (en dessous) fait 5,9 mm. Les iPad M1/M2 avaient légèrement grossi, grimpant à 6,4 mm. Image iGeneration.
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 256 Go à 1 650 € (-339 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 1 To à 1 970 € (-329 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 1 To et verre nano-texturé à 2 090 € (-339 €)
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 2 To et verre nano-texturé à 2 660 € (-499 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 2 To et verre nano-texturé à 2 720 € (-189 €)
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 2 To à 2 750 € (-279 €)

Néanmoins, si l'on visait d'un de ces gros iPad, c'est une bonne opération. Il y a des promos sur des modèles avec les deux tailles d'écran, en Wi-Fi seulement ou en cellulaire et même l'option du verre nano-texturé qui réduit les reflets sur ces grandes dalles.

Quant au processeur M4, il assurera une excellente longévité à ces tablettes qui, de génération en génération, sont presque toujours plus puissantes que nécessaire. Si vous voulez ajouter le Pencil Pro, il est à 141,70 €

Test de l’iPad Pro 13" M4 : l’heure de changer de formule ?

Test de l’iPad Pro 13" M4 : l’heure de changer de formule ?

Tesla commercialise la nouvelle Model Y en Europe dans une coûteuse édition de lancement

Tesla annonce la commercialisation de la nouvelle Model Y en Europe et notamment en France (ainsi qu’aux États-Unis), deux semaines après la Chine et quelques autres pays. Pour rappel, il s’agit d’un modèle retravaillé, avec un nouveau design à l’avant et l’arrière, un intérieur revu et quelques changements sous le capot, essentiellement pour améliorer le confort et l’efficience. Le lancement dans nos contrées se fait en parallèle de l’ancien modèle, qui reste en vente à un prix inférieur. En effet, pour le moment du moins, Tesla ne propose qu’une seule Model Y revue, un modèle de lancement facturé à partir de 60 990 €.

La seule configuration proposée pour le moment est une Model Y haut de gamme, mais plus chère encore que l’ancienne Performance. Image MacGeneration.

Pour ce prix élevé, c’est 7 000 € de plus que l’ancienne Model Y Performance et même 13 000 € que l’ancien modèle comparable, vous aurez une voiture à transmission intégrale équipée de la grosse batterie (environ 79 kWh) qui doit permettre d’effectuer 568 km selon les normes WLTP. Si l’édition de lancement est obligatoirement équipée de jantes de 20 pouces moins efficientes, on peut tout de même noter que c’est 35 km de plus que l’ancienne transmission intégrale avec les mêmes jantes. Reste que c’est très cher, même si Tesla est généreux sur l’équipement, avec de série l’attelage et la couleur gratuite… à condition de choisir entre noir et gris pour le moment. Pas d’intérieur blanc non plus pour ce lancement.

La version limitée a droit à quelques badges spécifiques à l’extérieur et à l’intérieur, des tapis de meilleure qualité ou encore quelques touches de « daim vegan » dans l’habitable. Tesla promet des livraisons dès le mois de mars, tandis que la Model Y classique débute à 42 990 € pour une autonomie similaire (565 km WLTP) et des livraisons immédiates. Si vous cherchez une voiture dans un format quasiment identique, tout aussi connectée et sans lien avec la politique américaine actuelle, la G6 de Xpeng est une option intéressante, avec un prix de départ identique, une autonomie réduite (435 km WLTP) compensée par une charge plus rapide (système 800V).

Apple Store : un support sécurisé Kensington pour le Mac mini M4

Encore plus petit et donc encore plus facile à dérober, le Mac mini M4 a droit à son support de fixation sécurisé signé Kensington. L'Apple Store référence ce nouvel accessoire pour le petit Mac. Le Mac mini est enfermé dans un châssis métallique que l'on pourra fixer dans différentes positions et tenir attaché avec le câble de 1,83 m. Un verrou à 4 chiffres complète le dispositif. Ce support est vendu 79,95 €.

Image Apple.

Donald Trump défend Apple et les entreprises de la tech face à l’UE à Davos

Par : Greg Onizuka

Alors que se tient le forum économique de Davos, Donald Trump s’est lancé dans la défense des entreprises américaines de la tech face à l’Union européenne, avec la verve qu’on lui connait.

Donald Trump, lors d’une conférence de 2013. Image Wikipedia/Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0.

Si la question de la présence d’autant de personnalités de la Silicon Valley à son investiture pouvait a priori paraître étonnante, l’idée de chercher la protection du nouveau président des États-Unis d’Amérique face à l’Union européenne semblait l’une des réponses les plus probables à cette interrogation. Et il n’a pas fallu longtemps pour que le locataire du Bureau ovale vienne à la rescousse de ses camarades de soirée, comme le rapporte Bloomberg.

Il faut dire que l’Union européenne porte des coups de plus en plus répétés et toujours plus grands dans le porte-feuille des GAFAM, entre les arriérés d'impôts de 13 milliards d’euros d'Apple concernant son optimisation fiscale avec l’Irlande ou les 2,4 milliards d’euros d'amende contre Google. Et les choses ne font à priori que commencer, le DSA et le DMA étant taillés pour mettre des bâtons dans les roues des grandes entreprises de la tech.

Vous savez, ils ont mené une action en justice contre Apple, et ils ont gagné alors que la plupart pensaient que ça n’était pas si grave. Ils ont gagné 15 ou 16 milliards sur le dos d’Apple. Ils ont gagné des milliards sur le dos de Google. Et je crois qu’ils veulent gagner des milliards et des milliards sur le dos de Facebook.

Que vous le vouliez ou non, ce sont des entreprises américaines [...] Ils (l’Union européenne, NDLR) ne devraient pas faire ça. C’est, autant que je le sache, une forme de taxation. Nous avons beaucoup de griefs envers l’Union européenne.

Ces paroles vite arrivées ne sont, à n’en pas douter, que les premières d’une passe d’armes qui s’annonce longue et complexe entre le pouvoir américain et les instances européennes, tant les entreprises du secteur se sont arrangées pour avoir toute l’attention du président américain, à commencer par son conseiller à l’efficacité gouvernementale en la personne d’Elon Musk, patron de X. À l’Union européenne de répondre.

La LaserWriter fête ses 40 ans

Par : Greg Onizuka

Il y a quarante ans aujourd’hui Apple sortait la LaserWriter, une des toutes premières imprimantes laser grand public, qui plus est contenant la technologie Adobe PostScript, permettant des rendus de texte plus précis que les impressions standard de l’époque.

Une LaserWriter avec un Macintosh Plus. Image Mactracker.

Voilà de quoi donner un coup de vieux à tous les routards de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur), avec cet anniversaire ! Alors que l’impression laser est entrée dans les mœurs, et remplace de plus en plus les imprimantes jet d’encre pour le quotidien (quand l’imprimante n’est pas purement et simplement supprimée...), ce périphérique était un OVNI à l’époque : comme nous le rappelle MacRumors, l’engin était vendu pour la modique somme de 6 995 dollars en 1985, soit l’équivalent de 24 000 dollars actuels !

Il faut dire que non seulement cette technologie était très récente, avec la première imprimante laser grand public vendue par HP en 1983, mais Apple avait mis le paquet sur la LaserWriter : elle intégrait tout ce qui se faisait de mieux et de plus avancé, avec l’une des premières utilisations d’AppleTalk, qui permettait la mise en réseau de l’imprimante avec plusieurs Mac, l’intégration de PostScript, une résolution incroyable pour l’époque de 300 points par pouce, le tout contrôlé par un processeur Motorola 68000 (si si, le même que dans le Macintosh d’origine) et une quantité incroyable de 1,5 Mo de RAM au maximum. Pour remettre les choses en place, le Macintosh 128 sorti un an plus tôt comportait le même processeur (à 8 MHz, quand l’imprimante s’envolait à 11 MHz), et ne pouvait accueillir plus de 1 Mo de RAM... ou quand l’imprimante est plus puissante qu’un ordinateur !

Si Apple a ensuite continué à proposer des imprimantes dans sa gamme de produits pendant plusieurs années, Steve Jobs à son retour considérant que ces accessoires étaient plus inutiles qu'autre chose dans la gamme, il mit fin à ce pan de l'histoire de la marque. C’est en 1999 que la production s’arrêtera avec la LaserWriter 8500, laissant ainsi la place aux constructeurs traditionnels.

OpenAI lance Operator, un bot qui navigue sur Internet pour vous

Par : Greg Onizuka

OpenAI a dévoilé une nouvelle facette de son intelligence artificielle, censée cette fois-ci aider dans les tâches quotidiennes sur un navigateur web : Operator.

Si la fonction est pour le moment uniquement disponible pour les abonnés américains à la version Pro à 200 dollars, l’idée paraît à la fois prometteuse et risquée : le bot devrait pouvoir interagir avec les sites web de votre navigateur, comme si c’était vous qui preniez la main, afin de réaliser automatiquement des opérations telles que réserver un billet d’avion, réserver un Uber, répondre à des e-mails, etc.

Le bot est doté de limitations bienvenues, comme le fait de rendre la main s’il se retrouve bloqué, ou d’apprendre de ses erreurs, mais les autres sont encore plus importantes : il est supposé vous demander l’autorisation avant d'entrer des données sensibles comme des identifiants et mots de passe, mais aussi et surtout des données bancaires, ou encore attendre votre permission avant d’envoyer définitivement un e-mail.

Ce nouvel ajout semble donc prometteur et est amené à s’étendre comme les autres fonctions aux versions les plus accessibles de ChatGPT, mais son usage est tout de même à double tranchant : autant s’il fonctionne parfaitement le bot pourra rendre des services bien agréables, autant s’il a le moindre bug, il faudra espérer qu’il n’arrive pas au moment le plus dérangeant...

iPhone : quelques astuces si votre réveil ne sonne pas

Par : Greg Onizuka

S’il y a bien un running gag bien lourd qui traîne avec Apple et les iPhone, c’est bien celui des fonctions d’horloge qui déraillent... Autant quand c’est le passage à l’heure d’hiver qui rate le coche, c’est déjà embêtant mais n’arrive qu’une fois, autant quand c’est le réveil qui ne fonctionne pas, les conséquences peuvent être plus que lourdes. Et il semble que ce souci est revenu de plus belle avec iOS 18.2, comme le rapporte AppleInsider.

Le réglage de volume des notifications est particulièrement important. Oui, le rédacteur a le sommeil lourd... Image MacGeneration.

Si cela devait vous arriver, quelques solutions existent pour pallier le réveil silencieux. La plupart du temps, ces alarmes silencieuses sont dues au volume des notifications qui est réglé au plus bas. Allez donc dans Réglages => Sons et vibrations, et vérifiez que la barre de réglage Sonneries et alertes est à un volume correct. Profitez-en pour désactiver la fonction Utiliser les boutons qui se trouve juste en-dessous, ça évitera les changements de volume non voulus.

Au cas où, il sera aussi plus prudent de supprimer et de recréer tous vos réveils, histoire d’éliminer toutes les possibilités. En dernier recours, pensez aussi à désactiver les Fonctions fondées sur l’attention de Face ID, dans Face ID et code, qui sont certes bien pratiques mais peuvent diminuer le volume des notifications et donc de vos réveils au moindre mouvement reconnu comme étant votre visage tourné vers l’appareil.

Il ne reste plus qu’à souhaiter que ce souci soit réglé dans la prochaine mise à jour, mais n’espérez pas trop... s’il venait à être résolu, il y en aura bien un autre qui prendra sa place !

Le gouvernement indien veut préinstaller ses apps sur les téléphones d'Apple et de Google

Le gouvernement indien cherche à donner une place de choix à ses apps sur iOS et Android, au grand dam d'Apple et de Google. Le mois dernier, le ministère indien des Technologies et de l'information a demandé à Apple et Google que ses apps soient mieux mises en évidence sur leurs plateformes respectives rapporte Bloomberg.

Le gouvernement a créé plusieurs dizaines d'apps pour ses différents services et son administration. Elles sont disponibles séparément dans les boutiques d'Apple et de Google, mais le ministère cherche à les rendre plus facilement accessibles et visibles. Il s'agirait, d'une part, de créer une sorte d'app store dans l'App Store où toutes ces apps seraient réunies en un seul pack.

D'autre part, il a été suggéré qu'elles soient préinstallées sur les téléphones avant leur mise en vente. Ou encore, que leur téléchargement depuis d'autres sources ne soit précédé d'aucune mise en garde, comme Apple le fait en Europe lorsqu'on s'aventure en dehors de son store.

Apple n'a pas répondu aux questions de Bloomberg tandis que Google n'a pas abordé directement la problématique, mais confirme qu'il est en discussion avec le gouvernement indien.

Ces demandes vont totalement à l'encontre des politiques des deux groupes américains, à ceci près qu'il y a eu le précédent russe. Depuis le printemps 2021, Apple s'est pliée à une règlementation qui oblige les plateformes à proposer des apps locales, et ce pour concurrencer les solutions et plateformes étrangères. Apple a pu éviter qu'elles ne soient préinstallées, mais une liste d'apps agréées par le gouvernement russe est proposée à l'utilisateur lorsqu'il configure son nouvel iPhone.

Après les étapes habituelles de configuration de son iPhone, et juste avant de laisser l'utilisateur s'en servir, iOS ouvre une page dédiée dans l'App Store dans laquelle sont réunies les apps sélectionnées. Libre ensuite à l'utilisateur d'en installer certaines ou de les ignorer toutes.

Vidéo publiée par @KhaosT.

Lors de cet échange, les représentants du ministère indien ont mis sur la table la possibilité d'obliger Apple et Google à s'exécuter d'une manière ou d'une autre, en l'absence d'une autre solution.

Inde : l

Inde : l'iPhone entre pour la première fois dans le top 5

Sony abandonne les Blu-ray enregistrables, les MiniDisc Data et les cassettes MiniDV (oui, ils étaient encore produits)

Sony vient de l'annoncer au Japon, la société va arrêter la production des Blu-ray enregistrables, des MiniDisc et MiniDisc Data et des cassettes MiniDV. Ce qui est étonnant, c'est que ces médias étaient encore produits en 2025... mais la date butoir est proche : février 2025.

Un spindle de BD-RE Sony.

L'annonce de l'arrêt de la gamme de Blu-ray enregistrables de Sony n'est pas nouvelle : elle avait été anticipée en juillet. Pour rappel, Sony n'arrête pas les Blu-ray en général (les films vont continuer à être proposés sur ce média) mais bien les disques enregistrables. Sony propose une gamme assez large, du BD-R de 25 Go (enregistrable une seule fois) au BD-RE XL, d'une capacité de 100 Go et réinscriptible. Les disques optiques ont perdu de l'attrait avec le temps, et les Blu-ray n'ont jamais atteint les parts de marché des CD-R et DVD-R. En effet, les clés USB, cartes mémoire et autres SSD sont passés par là, et ils offrent une capacité bien supérieure avec un côté pratique évident. Certains regretteront les disques de type -R, qui ne peuvent pas être modifiés une fois écrit, mais il existe des solutions de remplacement à base de mémoire flash.

Et il faut surtout prendre en compte une chose : si les CD et DVD étaient plus ou moins universels et les lecteurs présents dans la majorité des ordinateurs, les lecteurs de Blu-ray sont toujours restés rares dans les PC (et encore plus dans les Mac).

Sony va abandonner peu à peu les Blu-ray enregistrables

Sony va abandonner peu à peu les Blu-ray enregistrables

MiniDisc, MiniDisc Data et cassettes MiniDV

Le point le plus étonnant de l'annonce vient de l'abandon des MiniDisc, MiniDisc Data et cassettes MiniDV. Les MiniDisc datent du début des années 90 et permettaient de stocker 74 minutes à 80 minutes d'audio compressé, avec un codec propriétaire de Sony. Ils ont fait les beaux jours des amateurs de baladeurs dans les années 90, mais ont souffert de la concurrence des appareils à base de mémoire flash ou de disque dur (comme les premiers iPod) dans les années 2000. Sony produisait donc encore visiblement des médias, même si les lecteurs (et enregistreurs), eux, sont abandonnés depuis une grosse dizaine d'années.

le dernier des enregistreurs de MiniDisc. Image MacGeneration.

Les MiniDisc Data sont encore plus particuliers : c'est un pendant informatique des premiers, capable de stocker 140 Mo de données. C'est un format plutôt rare, cantonné à quelques enregistreurs professionnels et à une petite gamme de produits grand public. Sony a proposé quelques enregistreurs internes et externes en SCSI dans les années 90, mais ils n'ont jamais eu beaucoup de succès.

Un MiniDisc Data. Image MacGeneration.

Enfin, les cassettes MiniDV sont aussi abandonnées. Elles ont fait les beaux jours des amateurs de caméscopes au début des années 2000 et Apple avait même choisi le nom de la technologie pour mettre en avant la présence du FireWire dans ses iMac DV. Le DV caractérise un format de cassettes vidéo, mais aussi le codec employé pour stocker numériquement les données sur ces dernières. Les cassettes MiniDV sont une version miniaturisée de la cassette DV standard. Elles étaient courantes dans les caméscopes et permettaient de stocker 15 à 20 Go de vidéo compressée.

Si vous utilisez encore ces différents médias, c'est donc probablement le moment de faire des stocks, même si d'autres constructeurs que Sony existent encore pour certains, comme les BD-R.

YouTube Premium : le mode Picture in Picture (PiP) est disponible pour les Shorts

Il y a du nouveau pour les abonnés YouTube Premium : une fournée de fonctions expérimentales a été mise en ligne, qu’il est possible d’essayer dès maintenant. On y trouve par exemple des améliorations pour les Shorts dans l’app iOS. Le mode Image dans l’image est disponible pour ce type de vidéos, ainsi que les téléchargements intelligents qui en place certains de côté pour une consultation hors-ligne. Les nouveautés sont listées sur cette page, où il faut cliquer sur un bouton pour activer chaque fonction.

Image Google

Il y a aussi du neuf pour la version web de YouTube. « Passer rapidement » est un nouveau bouton apparaissant lorsque vous avancez dans une vidéo avec les touches du clavier. Google explique qu’il permet d’accéder plus rapidement au contenu intéressant : elle indique se baser sur l’IA et sur les statistiques de lecture pour déterminer quel est le point le plus captivant. Notons que cela ne fonctionne pas sur toutes les vidéos, ni sur iOS.

D’autres fonctions expérimentales ont été annoncées, mais n’arriveront que par la suite. L’audio de haute-qualité 256 kb/s et déjà disponible aux États-Unis et sera sans doute proposée dans l’Hexagone prochainement. YouTube annonce également un contrôle amélioré permettant de lire une vidéo en vitesse x4, contre x2 uniquement pour le moment. La plateforme invite les testeurs à laisser leur avis sur une page dédiée : ils pourront recevoir une carte cadeau si « leur profil répond aux critères de l'étude » et qu’ils remplissent un questionnaire. YouTube Premium est facturé 13 € par mois en passant par le web, sachant qu’il est possible de l’essayer gratuitement pendant 30 jours.

SFR RED lance un nouveau forfait à 4,99 € pour 10 Go

SFR ajoute une case à sa grille de forfaits RED avec une formule un peu plus d'entrée de gamme. L'offre de l'opérateur débute avec 10 Go pour 4,99 € (et autant en Europe et DOM).

Cette formule n'est proposée qu'en 4G. On peut la passer en 5G moyennant un surcoût de 3 euros, mais ça n'a aucune espèce d'intérêt. On aura moins, pour plus cher, puisque le forfait suivant est un 20 Go en 5G pour 6,99 €.

Image SFR.

On conseillerait d'aller sur cette formule de 6,99 €, plutôt abordable et avec un volume de DATA correct pour un usage standard. Mais avec cette offre à moins de 5 €, RED s'intercale entre deux forfaits 4G de B&You : 2 Go pour 1,99 € et 20 Go pour 7,99 €). Sosh pour sa part ouvre toujours sa grille à 7,99 € pour 20 Go et Free a toujours sa proposition de 140 Go pour 10,99 € qui passeront à 350 Go pour 19,99 € au bout d'un an.

ViewSonic ajoute un écran à la courte liste de moniteurs 5K et 27 pouces

ViewSonic a annoncé à l’occasion du CES le VP2788-5K, un nouveau moniteur qui nous intéresse par sa fiche technique. En effet, il est construit autour d’une dalle 5K (5 120 x 2 880 pixels) de 27 pouces, ce qui donne une résolution identique à celle du Studio Display d’Apple (218 ppp). C’est parfait pour les utilisateurs de produits Apple, qui n’ont pas beaucoup de choix au-delà de l’écran pommé vendu à partir de 1 749 €. Il faudra faire des compromis sur le design et les fonctionnalités annexes en optant pour le produit de ViewSonic, mais, sur le papier du moins, pas trop sur l’affichage.

Le VP2788-5K est aussi joli que son nom le suggère, mais il coûtera sans doute beaucoup moins cher que le Studio Display. Image ViewSonic.

La dalle LCD repose sur la même technologie IPS que celle du Studio Display et elle propose des caractéristiques proches : couleurs 10 bits avec 99 % de couverture DCI-P3, la compatibilité HDR400 et une luminosité maximale de 500 nits, ce qui est 100 de moins que celle de l’écran d’Apple. Dans sa documentation, le fabricant met en avant la compatibilité avec les Mac, ce qui est un bon signe même si on ne sait pas ce que cela signifie exactement. L’écran est livré nu, il n’y a pas de webcam comme sur le Studio Display et on imagine qu’il faudra aussi oublier tout contrôle au clavier pour la luminosité et le volume du haut-parleur intégré.

En revanche, la présence du Thunderbolt 4 est un bon point pour les utilisateurs de Mac, qui bénéficieront par ailleurs de 100 W pour alimenter un ordinateur portable. La connectique pense à tout le monde avec également du HDMI et une prise DisplayPort et on trouvera aussi deux USB-C et deux USB-A. ViewSonic fait mieux que le Studio Display sur la vitesse de rafraichissement de l’image qui monte à 75 Hz (contre 60) et sur le pied fourni en standard, qui permet des ajustements en hauteur et qui peut tourner. Et si ça ne vous convient pas, le support VESA est intégré d’office, pas besoin de l’acheter spécifiquement. Son revêtement anti-reflets est aussi gratuit et inclus de base, il n’y a d’ailleurs pas d’option pour une dalle brillante.

Le dos du VP2788-5K ressemble au dos de n’importe quel écran sur le marché et avec un peu de chance, vous ne le verrez quasiment jamais. Image ViewSonic.

À défaut de remporter des concours de beauté, cet écran pourrait être une bonne alternative au Studio Display, surtout s’il est vendu à un bon prix. Malheureusement, on n’a pas encore d’informations de ce côté, le fabricant se contentant d’annoncer une commercialisation au cours du premier trimestre 2025.

Au sujet des concurrents au Studio Display, le ViewFinity S9 de Samsung est beaucoup plus proche avec sa webcam intégrée. Vendu depuis un an et demi, il était assez cher à sa sortie, mais les prix ont bien baissé depuis et on peut désormais l’acheter à 1 000 € sur Amazon.

Le Royaume-Uni ouvre une enquête sur la concurrence dans les écosystèmes mobiles d'Apple et de Google

Le gouvernement britannique a lancé deux enquêtes sur Apple et Google pour déterminer si les conditions de fonctionnement de leurs plateformes mobiles sont de nature à freiner ou empêcher la concurrence entre elles et en leur sein.

La Competition and Markets Authority (CMA) est une instance de régulation comme peut l'être la Commission européenne ou la Federal Trade Commission aux États-Unis qui se sont déjà emparés de la même thématique. En Europe cela a eu pour effet de contraindre Apple à de profonds changements sur plusieurs aspects d'iOS et de l'App Store.

Image Apple.

La CMA rappelle d'abord dans son communiqué que la quasi-totalité des individus de 16 ans et plus, au Royaume-Uni, soit environ 56 millions de personnes, ont aujourd'hui accès à un smartphone. Un appareil utilisé en moyenne 3h par jour. 15 000 entreprises ont à voir avec le développement d'apps pour un chiffre d'affaires évalué à 28 milliards de Livres sterling (33 milliards d'euros). Android et iOS sont virtuellement les deux seuls acteurs de ce marché, leurs boutiques et navigateurs dominent largement leurs plateformes, quand il n'y ont pas tout simplement une exclusivité pour des apps ou fonctions.

« Au regard de l'importance des écosystèmes mobiles pour les gens, les entreprises et l'économie, il est essentiel que la concurrence fonctionne bien », écrit la CMA, ajoutant : « Une concurrence efficace pourrait garantir que les consommateurs et les entreprises soient traités équitablement par Apple et Google en ce qui concerne les conditions générales qu'ils imposent ».

Ces deux enquêtes conduites en parallèle vont porter sur quelques grands points :

  • Vérifier l'étendue de la concurrence entre et au sein des écosystèmes mobiles d'Apple et de Google ;
  • Savoir si Apple ou Google exploitent leur situation dans les systèmes d'exploitation, la distribution d'applications ou les navigateurs pour favoriser leurs propres applications et services, qui sont souvent préinstallés et bien en vue sur les appareils iOS et Android ;
  • Savoir si Apple ou Google exigent que les développeurs d'applications se plient à des conditions générales déloyales en échange de la possibilité de distribuer leurs applications sur les magasins d'applications d'Apple et de Google. Et s'il s'avère que les clients sont contraints dans leur choix d'utiliser certaines apps.

En fonction des conclusions auxquelles arrivera la CMA, Apple et Google pourraient être amenés à ouvrir l'accès à des fonctions clefs de leurs systèmes pour des apps tierces ou permettre aux utilisateurs de télécharger des apps et payer des achats In-App en dehors de leurs App Store. En somme, il pourrait en aller au Royaume-Uni comme il en va en Europe depuis la mise en application du DMA il y a un an.

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La CMA a ouvert des consultations jusqu'au 12 février pour recevoir les avis et doléances des acteurs du marché, elle annoncera sa décision le 22 octobre prochain.

Logitech renforce son partenariat avec iFixit, qui propose des pièces pour davantage de produits

Logitech travaille sur la question de la réparabilité avec iFixit depuis le printemps 2023. À l’époque, le site spécialisé dans la réparation proposait des guides et surtout des pièces détachées pour deux accessoires de Logitech, deux souris : la MX Master et la MX Anywhere. Ce partenariat s’est renforcé au fil des années et on retrouve désormais cinq produits entièrement pris en charge, avec des guides et pièces officielles. Une souris s’est ajoutée au catalogue, la Logitech G plutôt orientée joueurs, et il y a aussi deux casques : le Logitech G733, orienté lui aussi jeu, et le casque Zone Learn vendu uniquement aux écoles.

La batterie du casque Logitech G733 est facile d’accès et peut être remplacée sans difficulté par l’utilisateur, un exemple encore trop rare. Image iFixit (CC BY-NC-SA).

Pour ces produits, iFixit et Logitech ont même collaboré en amont, afin d’imaginer des produits conçus pour être plus faciles à réparer. Le site a poussé le fabricant à se concentrer sur les composants qui doivent être réparés ou changés le plus souvent, à commencer par la batterie, les mousses pour les oreilles, la bande de maintien sur le crâne et les microphones. Sur le G733 par exemple, Logitech a utilisé un astucieux système pour le bandeau qui pose sur la tête, ce qui permet d’en changer en quelques secondes et sans outils. On aurait bien vu Apple sur ce créneau, mais cela reste au contraire un point faible des AirPods Max.

En plus de ces cinq produits intégralement pris en charge, c’est-à-dire avec des pièces détachées en plus des guides, iFixit a aussi plusieurs guides de réparation, notamment pour des claviers Logitech ainsi que des enceintes Bluetooth de la marque.

Comme prévu, le Galaxy S25 est seulement « Qi2 Ready » : une coque est nécessaire

Le Qi2 aurait pu être simple : la charge à induction améliorée par des aimants, un standard dérivé du MagSafe d’Apple, aurait pu se retrouver dans tous les smartphones. Hélas, la réalité est plus compliquée et l’arrivée des Galaxy S25 le prouve bien. Ce sont les premiers produits conçus par Samsung à officiellement être compatibles avec le standard, sauf qu’ils sont « Qi2 Ready ». Cette mention signifie qu’ils n’intègrent pas directement les aimants indispensables à la charge par induction accélérée et qu’il faudra ajouter une coque avec ces aimants pour bénéficier des avantages apportés par le Qi2.

Le Galaxy S25 Ultra dans la coque « Magnet » de Samsung, une combinaison qui permet d’obtenir un smartphone effectivement compatible Qi2. Image 9To5Google.

L’idée d’un smartphone prêt pour le Qi2 sans être compatible de base est certainement une concession du Wireless Power Consortium (WPC), l’organisme qui se charge du standard. On imagine que Samsung a pesé de tout son poids dans cette décision qui complique la situation des clients, surtout comparée à celle d’Apple où tous les iPhone depuis les 12 intègrent les aimants nécessaires. La rumeur avait vu juste sur ce point, le géant coréen compte sur les accessoires pour débloquer la charge par induction à 15 W permise par le standard Qi2.

Charge sans fil : le Qi2 va se répandre dans les smartphones Android avec le soutien de Samsung et Google

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Des « Coques Transparentes magnétiques » sont vendues directement par Samsung, avec un design qui évoque les produits Apple, où les aimants sont mis en avant. Les accessoiristes pourront eux aussi vendre des coques avec aimants, ce qui permettra ensuite aux utilisateurs de Galaxy S25 de les poser sur des chargeurs et accessoires certifiés Qi2. Comme le relève 9to5 Google, la position de la bobine à induction pourrait poser problème dans certains cas : elle est assez haute au dos du smartphone, si bien que les objectifs les plus bas peuvent être recouverts par l’accessoire.

Un Galaxy S25 dans sa coque Qi2 conçue par Samsung, avec un air de famille assez évident avec les produits d’Apple. Image Wired.

Wired a discuté avec le responsable marketing du WPC qui a confirmé que les smartphones « Qi2 Ready » intégraient un composant spécifique qui certifiait le bon fonctionnement des accessoires. Il ne s’agit pas seulement d’ajouter des aimants à une coque pour bénéficier des 15 W de charge, il faut que toute la chaîne soit certifiée, y compris la coque. Cette solution devrait être populaire, puisqu’elle permet aux fabricants de smartphones de ne pas toucher à l’intérieur de leur smartphone, comme Apple a été contrainte de le faire pour ajouter des aimants.

À cet égard, on peut se demander s’il ne s’agit vraiment que d’une étape intermédiaire ou si cette certification va rester. Même si la majorité des utilisateurs gardent une coque sur leur téléphone, ce serait plus pratique de pouvoir conserver tous les avantages du Qi2, y compris sans accessoire.

Samsung fait miroiter son premier smartphone pliable à trois écrans

Si Samsung n’a présenté aucun nouveau téléphone pliable hier soir, le sujet a tout de même été mis sur la table. Le Coréen aurait 4 smartphones pliables au programme pour 2025, dont un impressionnant modèle à 3 écrans. Celui-ci a été brièvement aperçu hier pendant la conférence Galaxy Unpacked.

Image Samsung, éclaircie par nos soins

Plus précisément, un croquis est passé dans le dos de Jay Kim, chef de l’expérience client chez Samsung. L’homme était alors en train de donner des détails sur les atouts de Gemini Live, qui est intégré aux derniers smartphones. Il a également mentionné des appareils à plusieurs écrans pendant son discours.

Les rumeurs estiment que Samsung travaille sur un téléphone à triple écran à la dalle d’environ 10" une fois déplié. Cette première version serait assez épaisse avec pas moins de 15mm d’épaisseur une fois refermés, soit l’équivalent de deux iPhone SE. L’appareil pourrait être lancé en fin d’année, mais avec des stocks limités : seules 200 000 unités seraient produites.

Samsung aurait prévu 4 smartphones pliables cette année, dont un modèle à 3 écrans

Samsung aurait prévu 4 smartphones pliables cette année, dont un modèle à 3 écrans

Samsung ne serait pas le premier sur le domaine. On a vu arriver l’année dernière le Mate XT, un modèle à trois écrans signé Huawei à l’impressionnante dalle OLED de 10,2" une fois déplié. Difficile de mettre la main dessus étant donné qu’il est facturé plus de 2 600 € (20 000 yuans) et qu’il n’est pas disponible en Europe. De son côté, Apple travaillerait sur un iPhone pliant au format « à clapet » comme les Z Flip de Samsung. Si on doute de voir un jour arriver un iPhone à trois écrans, l’idée pourrait être intéressante pour un iPad transportable plus facilement. Un tel concept serait en travaux dans les bureaux de Cupertino.

Apple Store : retour en stock des chargeurs Qi2 multifonctions d'Anker et Nimble

L'Apple Store a refait ses stocks de deux chargeurs Qi2 pour iPhone, AirPods et Apple Watch qui avaient été mis en ligne début janvier et vendus exclusivement par ses soins. Les deux accessoires ont connu des disponibilités aléatoires, le plus grand des deux, par exemple, n'était plus en stock ces derniers temps.

Le Chargeur sans fil 3-en-1 Valet de Nimble est désormais livrable sous 24h. Il diffère des chargeurs habituels, qui jouent sur la compacité, en proposant un plateau sur lequel on déposera ses clefs, lunettes et autres petites choses. Les trois postes de recharge accueillent iPhone, boitier d'AirPods et Apple Watch avec la possibilité de fixer l'iPhone relevé en mode En veille, ou à plat. L'accessoire est fourni avec un adapteur secteur de 36W et un câble de 1,5 m, il coûte 179,95 €.

Images Nimble.
Les zones de charge sont aussi exploitables à plat.

Autre accessoire que l'Apple Store s'est réservé, la version Qi2 du Cube 3-en-1 d'Anker. Lui aussi avait été rapidement indisponible après son référencement. C'est l'inverse du produit précédent puisqu'il s'agit d'occuper le moins de place possible et les foyers de charge de l'iPhone et de l'Apple Watch peuvent se replier pour réduire l'accessoire à… un cube.

Image Apple.

Ce chargeur multifonctions est vendu avec un adapteur secteur de 40W et un câble de 1,5 m pour 149,95 €. La version précédente, non Qi2 mais tout aussi capable de charger les iPhone à 15W, est disponible sur Amazon à 130 €, livrée avec un adapteur secteur de 30W.

Apple Store : de nouveaux chargeurs Qi2 pour iPhone, AirPods et Apple Watch

Apple Store : de nouveaux chargeurs Qi2 pour iPhone, AirPods et Apple Watch

Les Powerbeats Pro 2 seraient vendus 300 €

Les Powerbeats Pro 2 ne devraient plus trop tarder d’arriver : des images ont été trouvées récemment dans le code d’iOS 18, et les rumeurs voudraient qu’une présentation presse ait lieu dans les jours qui viennent. Le généralement bien informé fuiteur de Dealabs billbil-kun affirme aujourd’hui avoir déniché les prix. Les Powerbeats Pro 2 seraient selon lui vendus 299,95 €.

Image Beats

L’hypothèse n’est pas surprenante. Ces écouteurs ont été lancés pour 250 € en 2019 avant de voir leur tarif rehaussé de 50 € quelques années plus tard. Ils ont disparu du catalogue d’Apple en fin d’année dernière. On s’attend à ce que cette révision soit disponible dans 4 coloris différents, à savoir noir, beige, orange et violet. Le lancement officiel devrait avoir lieu à la fin du mois ou début février.

Les Powerbeats Pro sont des écouteurs pensés pour les sportifs. La révision devrait être intéressante étant donné qu’ils devraient apporter une réduction active du bruit, l’audio spatial et l’audio adaptatif. Les rumeurs estiment qu’un capteur de fréquence cardiaque sera intégré, envoyant les données directement à l’application Santé. Les écouteurs pourraient également se connecter à des équipements sportifs, comme des tapis de course ou des vélos d’appartement.

Patriot Memory présente une astucieuse clef USB-C / Lightning

Le Lightning n’est pas mort ! Le fabricant Patriot Memory vient de lancer une nouvelle clef USB compatible à la fois avec le Lightning des anciens iPhone et l’USB-C des modèles plus récents (iPhone 15/16). Ce modèle baptisé iLuxe Stick sera pratique pour transférer rapidement ses données de n’importe quel téléphone ou tablette vers un Mac.

iLuxe Stick

Le fabricant promet des vitesses allant jusqu’à 5 Gbit/s pour cette clef USB-C 3.2 Gen 1 certifiée MFi. Elle ne pèse que 17,8 grammes et est disponible en 4 formats : 128 Go, 256 Go, 512 Go ou 1 To. Patriot met en avant la possibilité d’enregistrer des vidéos directement dessus, ce qui sera pratique pour ceux voulant filmer en ProRes 4K60.

La clef peut être utilisée avec l’app BackupBOT, qui permet de faire une sauvegarde automatique de la photothèque et des fichiers. Elle permet également de partager l’accessoire entre 16 personnes différentes, chacun protégeant leurs données à l’aide d’un mot de passe et d’un éventuel chiffrement. Aucun tarif n’a été communiqué pour l’instant, mais les produits de Patriot Memory finissent généralement par arriver sur Amazon.

iLuxe Cube

Sur un autre registre, le fabricant a également présenté son iLuxe Cube au concept plutôt original : cet accessoire vient se brancher sur un bloc de charge tout en laissant la possibilité d’y ajouter un câble. Les utilisateurs mettant leur téléphone à recharger pourront ainsi sauvegarder leurs données sans avoir à y penser. Cet accessoire est aussi disponible en 4 tailles et compatible avec la même app pour compartimenter les données de toute la famille. Il fonctionne avec la recharge rapide pour iPhone. Le iLuxe Cube est vendu 103 $ en version 512 Go ou 200 $ le To chez Amazon US. On peut espérer qu’il arrivera en France à un moment ou un autre.

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