Si Samsung n’a présenté aucun nouveau téléphone pliable hier soir, le sujet a tout de même été mis sur la table. Le Coréen aurait 4 smartphones pliables au programme pour 2025, dont un impressionnant modèle à 3 écrans. Celui-ci a été brièvement aperçu hier pendant la conférence Galaxy Unpacked.
Plus précisément, un croquis est passé dans le dos de Jay Kim, chef de l’expérience client chez Samsung. L’homme était alors en train de donner des détails sur les atouts de Gemini Live, qui est intégré aux derniers smartphones. Il a également mentionné des appareils à plusieurs écrans pendant son discours.
Les rumeurs estiment que Samsung travaille sur un téléphone à triple écran à la dalle d’environ 10" une fois déplié. Cette première version serait assez épaisse avec pas moins de 15mm d’épaisseur une fois refermés, soit l’équivalent de deux iPhone SE. L’appareil pourrait être lancé en fin d’année, mais avec des stocks limités : seules 200 000 unités seraient produites.
Samsung ne serait pas le premier sur le domaine. On a vu arriver l’année dernière le Mate XT, un modèle à trois écrans signé Huawei à l’impressionnante dalle OLED de 10,2" une fois déplié. Difficile de mettre la main dessus étant donné qu’il est facturé plus de 2 600 € (20 000 yuans) et qu’il n’est pas disponible en Europe. De son côté, Apple travaillerait sur un iPhone pliant au format « à clapet » comme les Z Flip de Samsung. Si on doute de voir un jour arriver un iPhone à trois écrans, l’idée pourrait être intéressante pour un iPad transportable plus facilement. Un tel concept serait en travaux dans les bureaux de Cupertino.
L'Apple Store a refait ses stocks de deux chargeurs Qi2 pour iPhone, AirPods et Apple Watch qui avaient été mis en ligne début janvier et vendus exclusivement par ses soins. Les deux accessoires ont connu des disponibilités aléatoires, le plus grand des deux, par exemple, n'était plus en stock ces derniers temps.
Le Chargeur sans fil 3-en-1 Valet de Nimble est désormais livrable sous 24h. Il diffère des chargeurs habituels, qui jouent sur la compacité, en proposant un plateau sur lequel on déposera ses clefs, lunettes et autres petites choses. Les trois postes de recharge accueillent iPhone, boitier d'AirPods et Apple Watch avec la possibilité de fixer l'iPhone relevé en mode En veille, ou à plat. L'accessoire est fourni avec un adapteur secteur de 36W et un câble de 1,5 m, il coûte 179,95 €.
Autre accessoire que l'Apple Store s'est réservé, la version Qi2 du Cube 3-en-1 d'Anker. Lui aussi avait été rapidement indisponible après son référencement. C'est l'inverse du produit précédent puisqu'il s'agit d'occuper le moins de place possible et les foyers de charge de l'iPhone et de l'Apple Watch peuvent se replier pour réduire l'accessoire à… un cube.
Ce chargeur multifonctions est vendu avec un adapteur secteur de 40W et un câble de 1,5 m pour 149,95 €. La version précédente, non Qi2 mais tout aussi capable de charger les iPhone à 15W, est disponible sur Amazon à 130 €, livrée avec un adapteur secteur de 30W.
Les Powerbeats Pro 2 ne devraient plus trop tarder d’arriver : des images ont été trouvées récemment dans le code d’iOS 18, et les rumeurs voudraient qu’une présentation presse ait lieu dans les jours qui viennent. Le généralement bien informé fuiteur de Dealabs billbil-kun affirme aujourd’hui avoir déniché les prix. Les Powerbeats Pro 2 seraient selon lui vendus 299,95 €.
L’hypothèse n’est pas surprenante. Ces écouteurs ont été lancés pour 250 € en 2019 avant de voir leur tarif rehaussé de 50 € quelques années plus tard. Ils ont disparu du catalogue d’Apple en fin d’année dernière. On s’attend à ce que cette révision soit disponible dans 4 coloris différents, à savoir noir, beige, orange et violet. Le lancement officiel devrait avoir lieu à la fin du mois ou début février.
Les Powerbeats Pro sont des écouteurs pensés pour les sportifs. La révision devrait être intéressante étant donné qu’ils devraient apporter une réduction active du bruit, l’audio spatial et l’audio adaptatif. Les rumeurs estiment qu’un capteur de fréquence cardiaque sera intégré, envoyant les données directement à l’application Santé. Les écouteurs pourraient également se connecter à des équipements sportifs, comme des tapis de course ou des vélos d’appartement.
Le Lightning n’est pas mort ! Le fabricant Patriot Memory vient de lancer une nouvelle clef USB compatible à la fois avec le Lightning des anciens iPhone et l’USB-C des modèles plus récents (iPhone 15/16). Ce modèle baptisé iLuxe Stick sera pratique pour transférer rapidement ses données de n’importe quel téléphone ou tablette vers un Mac.
Le fabricant promet des vitesses allant jusqu’à 5 Gbit/s pour cette clef USB-C 3.2 Gen 1 certifiée MFi. Elle ne pèse que 17,8 grammes et est disponible en 4 formats : 128 Go, 256 Go, 512 Go ou 1 To. Patriot met en avant la possibilité d’enregistrer des vidéos directement dessus, ce qui sera pratique pour ceux voulant filmer en ProRes 4K60.
La clef peut être utilisée avec l’app BackupBOT, qui permet de faire une sauvegarde automatique de la photothèque et des fichiers. Elle permet également de partager l’accessoire entre 16 personnes différentes, chacun protégeant leurs données à l’aide d’un mot de passe et d’un éventuel chiffrement. Aucun tarif n’a été communiqué pour l’instant, mais les produits de Patriot Memory finissent généralement par arriver sur Amazon.
Sur un autre registre, le fabricant a également présenté son iLuxe Cube au concept plutôt original : cet accessoire vient se brancher sur un bloc de charge tout en laissant la possibilité d’y ajouter un câble. Les utilisateurs mettant leur téléphone à recharger pourront ainsi sauvegarder leurs données sans avoir à y penser. Cet accessoire est aussi disponible en 4 tailles et compatible avec la même app pour compartimenter les données de toute la famille. Il fonctionne avec la recharge rapide pour iPhone. Le iLuxe Cube est vendu 103 $ en version 512 Go ou 200 $ le To chez Amazon US. On peut espérer qu’il arrivera en France à un moment ou un autre.
Le concurrent du Vision Pro chez Samsung a (re)passé une tête lors de la conférence de présentation des derniers Galaxy S25. Le fabricant sud-coréen avait installé un exemplaire de ce casque, connu sous son nom de code « Project Moohan » et conçu en collaboration avec Google qui développe un OS spécifique pour ces appareils : Android XR.
Ce casque, dont les lignes évoquent celles du Vision Pro d'Apple, avait été dévoilé en décembre dernier. Depuis, les mêmes interrogations subsistent sur ses capacités techniques — peut-être en retrait sur celles du Vision Pro à certains égards — sur son prix et sur sa date de lancement. En gros, sur à peu près tout. Il n'était même pas manipulable par les médias présents à la conférence de Samsung.
TM Roh, le président de la division Mobile Expérience, n'a pas donné d'indices sur ces différents points dans un entretien avec Bloomberg. Il a expliqué que le prix et la carte de sortie étaient toujours en discussion — l'appareil est espéré cette année. On peut supposer que Samsung a tiré les leçons du positionnement haut de gamme du Vision Pro et qu'il s'attachera à proposer un produit plus accessible financièrement parlant, sur le modèle du Quest de Meta.
Roh a souligné qu'il était indispensable de s'assurer que du contenu serait disponible pour Android XR lors du lancement. Une tâche à laquelle Samsung et son partenaire se sont attelés auprès d'éditeurs tiers. Apple fait face au même challenge avec un casque pour lequel des contenus natifs marquants ou tout spécialement conçus pour lui ne se pressent pas au portillon depuis sa commercialisation.
Enfin, comme les autres protagonistes de ce marché, Samsung veut lancer un jour des lunettes à réalité augmentée. Là encore, Google est de la partie avec son nouvel OS, mais la période d'arrivée de ce produit est encore plus floue. Roh s'est borné à déclarer que les deux partenaires s'efforcent « d'atteindre le niveau de qualité et de préparation souhaitées dans les meilleurs délais ».
À partir du 15 février, Steam ne sera plus compatible avec macOS 10.15 Catalina. Pour pouvoir continuer à jouer aux titres achetés sur la plateforme, il faudra au moins macOS 11 Big Sur.
Valve justifie comme d’habitude cet abandon par le fait Chromium, la version open source de Chrome qui est utilisée par Steam pour des fonctionnalités essentielles, ne fonctionne plus sur Catalina. Et de préciser qu’Apple elle-même ne prend plus en charge ce système d'exploitation depuis quelques années.
Si vous avez toujours un MacBook Air, un MacBook Pro, un Mac mini ou un iMac de 2012 sous Catalina, il ne pourra malheureusement pas à être mis à niveau vers Big Sur… en tout cas pas officiellement. Le projet OpenCore Legacy Patcher fait des miracles en rendant les vieux Mac compatibles avec les versions récentes de macOS.
Aqara annonce la commercialisation en Europe de plusieurs produits que l’on avait découverts dans des salons, soit à l’occasion du CES en début d’année, voire lors de l’IFA de Berlin à l’automne 2024. Ils sont tous compatibles avec Maison d’une manière ou d’une autre et justement : ce sont les premiers du fabricant à proposer à la fois du Zigbee, l’option traditionnelle dans sa gamme, et du Thread, le nouveau-venu qui est idéal pour utiliser ces produits dans le cadre de Matter. Je reviendrai plus en détail sur ce point dans un futur article, mais Aqara est à ma connaissance le premier gros fabricant à offrir cette souplesse.
Commençons la liste des nouveautés avec des nouvelles ampoules connectées, nommées Aqara T2. Elles existent au format E27 (grosse vis) et GU10 (spot), en couleurs ou uniquement en variation des blancs, avec des luminosités maximales respectives de 1100 et 450 lumens, soit des équivalents respectifs d’ampoules 75 et 30 W. Tous ces produits sont compatibles Zigbee avec un pont Aqara ou bien Thread pour une connexion directe en Matter, si vous êtes équipé d’un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV. Voici la gamme au complet :
De nouveaux interrupteurs H2 EU sont aussi commercialisés, en version simple à 42 € et en version double à 45 €. Ces deux produits sont eux aussi Zigbee ou Thread et ils sont capables de remplacer les interrupteurs muraux simples ou doubles tout en ajoutant un deuxième bouton programmable en domotique. Ils fonctionnent avec ou sans fil neutre et comme j’ai reçu un exemplaire, vous en saurez plus dans un futur article plus détaillé.
Interrupteurs toujours, Aqara innove en ajoutant des écrans sur plusieurs produits. Le plus simple est l’interrupteur d’affichage V1 UE, un modèle carré qui remplacera n’importe quel interrupteur mural (fil neutre obligatoire) et qui serait banal s’il n’avait pas un petit écran fin de 2 pouces au milieu. Cet affichage configurable dans l’app Aqara peut présenter des informations, l’heure au minimum, la météo si on le souhaite ou, peut-être plus utile, du texte qui explicite le rôle de chacun des quatre boutons tactiles proposés par l’appareil. Comptez 110 € pour ce produit uniquement Zigbee, qui nécessitera de ce fait un hub du fabricant.
Plus original encore, le cadran à écran tactile V1 EU est vendu 150 € et il remplace comme toujours un interrupteur mural dans un emplacement standard, à condition d’avoir un fil neutre. C’est la présentation qui change, avec une grosse roue qui tourne pour contrôler la luminosité d’un éclairage ou la consigne d’un thermostat. Son écran de 1,32 pouces permet de contrôler d’autres appareils et il dispose d’un contrôle physique pour deux éclairages, remplaçant ainsi un interrupteur mural double. Le fabricant précise qu’il y a un retour haptique en tournant le dispositif de contrôle. Ce produit n’est pas donné, mais sachez qu’il fait aussi office de hub Aqara et qu’il intègre une puce Wi-Fi pour se connecter au réseau.
Toujours plus fort, toujours plus grand : le panneau Hub S1 Plus monte à 290 €, mais il faut dire qu’on passe ici à la catégorie tablette murale. Ce grand écran tactile remplace encore un interrupteur mural et il peut contrôler deux éclairages physiques par ce biais. L’affichage permet toutefois d’aller beaucoup plus loin, on s’en doute, avec la possibilité de contrôler les autres appareils Aqara et même toute la domotique via des boutons virtuels. Le fabricant m’a également envoyé un exemplaire qui est posé dans mon salon, alors comptez sur moi pour vous dire si ça vaut le coup et le coût dans un futur article. Comme le précédent, cet appareil est Wi-Fi et fera office de hub Zigbee pour l’écosystème Aqara.
Payer au péage en sans-contact avec son téléphone ne devrait plus être à terme un acte sanctionnable. C'est ce que promet Emmanuel Macron dans une vidéo sur son compte TikTok.
Régler son trajet au péage avec une carte bancaire en sans-contact fait partie depuis longtemps des options possibles. En revanche, l'usage d'un téléphone et de son mode de paiement intégré — Apple Pay, Google Pay… — expose le conducteur à une amende. Et ce en vertu de l'article R412-6-1 du Code de la route : « L'usage d'un téléphone tenu en main par le conducteur d'un véhicule en circulation est interdit ». Cette règle fait que sortir son téléphone au volant pour payer est assimilé à l'utiliser en roulant.
C'est ce qui est arrivé à un usager, @s4iintt, il y a une semaine lorsqu'il s'est vu infliger 90 € d'amende et 3 points retirés sur son permis alors qu'il venait de régler son trajet avec Apple Pay. Fort de son audience sur TikTok — 250 000 abonnés — sa vidéo a été vue près de 4,8 millions de fois… jusqu'à l'Elysée.
Le président de la République, juste après un TikTok en compagnie du chancelier allemand, s'est saisi de ce dossier et l'a transmis au ministre de l'Intérieur avec pour consigne de trouver une solution afin d'amender cette règle : « En 2025, on doit pouvoir payer au péage avec son téléphone », déclare le chef de l'État.
Tel un « One more thing » que n’aurait pas renié feu Steve Jobs, Samsung a annoncé en toute fin de sa conférence l’apparition d’un nouveau smartphone dans leur gamme dans le courant du premier semestre 2025, le Galaxy S25 Edge, comme relaté par MacRumors.
Si très peu d’informations ont été données durant la conférence concernant ce nouvel appareil, il semble clairement être la réponse coréenne à l’iPhone 17 Air que les rumeurs prêtent à Apple.
Aucune caractéristique précise n’a filtré, la seule information tangible étant qu’il serait placé en-dessous du Galaxy S25 Ultra dans la grille tarifaire. Il devrait donc selon toute vraisemblance faire comme l’iPhone 17 Air certains compromis pour arriver à une telle finesse, notamment sur la puissance de calcul et les appareils photos embarqués.
Il y a maintenant quelques mois, Sam Altman se faisait railler par le patron de TSMC pour sa folie des grandeurs concernant les data-centers qu’il souhaitait créer pour faire évoluer l’intelligence artificielle. Il semble avoir trouvé une oreille bien plus attentive en la personne du nouveau président des États-Unis d’Amérique, qui vient d’annoncer le projet « Stargate » dirigé par Masayoshi Son, patron de SoftBank, comme le rapporte The Verge.
C’est par une annonce à la Maison Blanche que Donald Trump a lancé le projet d’investissement de 500 milliards de dollars dans le futur de l’intelligence artificielle, avec comme investisseurs principaux SoftBank (connue pour être l’actionnaire majoritaire d’ARM, avec 88 % des parts), Oracle (leader des bases de données et spécialisée dans le Cloud Computing, dont le patron Larry Ellison était un ami proche de Steve Jobs) et OpenAI (qu’on ne présente plus, représentée par Sam Altman).
Le 47e président des USA n’a donc pas traîné, profitant de la journée pour en même temps faire sauter les limitations que le précédent gouvernement Biden avait mises sur l’intelligence artificielle. Donald Trump a par la même invoqué la possibilité de créer un « état d’urgence » concernant l’IA, craignant que la Chine ne prenne l’avantage sur les USA, comme rapporté par France Info.
L’idée est de créer dans un premier temps une dizaine de data-centers réservés à l’intelligence artificielle, de 50 000 m2 chacun. Bien entendu, ils devront tous être situés sur le territoire américain, et gérés par des entreprises américaines. Le premier d’entre eux sera implanté au Texas, et tous devront d’une manière ou d’une autre être autonomes en énergie.
Les trois investisseurs de base seront rejoints par d’autres partenaires, dont ARM, Microsoft et Nvidia, et le fond d’investissements MGX des Émirats arabes unis viendra les soutenir.
Le projet est prévu pour durer sur plusieurs années, les investissements s’étalant sur quatre ans. Les buts principaux ont été dévoilés par Sam Altman, qui souhaite faire émerger la fameuse « intelligence artificielle générale » sensée devenir plus intelligente que l’humanité, et Larry Ellison qui de son côté a annoncé de gros développements pour la médecine.
Si le projet est conséquent, Microsoft a annoncé de son côté que ça ne remettait pas en cause les liens profonds que l'entreprise a noué avec OpenAI, annonçant que la firme de Sam Altman se reposait sur Azure en grande partie pour fonctionner, même si Redmond se garde le droit de limiter les ressources qu'elle alloue à son partenaire.
De son côté, Elon Musk ne semble pas digérer l’annonce faite par le gouvernement dont il fait partie, ayant posté sur X un rageur « De toute façon ils n’ont pas l’argent nécessaire »...
want to come visit the first site already under way?
this is great for the country. i realize what is great for the country isn't always what's optimal for your companies, but in your new role i hope you'll mostly put first.
Faux, comme vous le savez sûrement. Vous voulez visiter le premier site déjà en cours de construction? C’est une excellente chose pour le pays. Je comprends que ce qui est excellent pour le pays n’est pas toujours optimal pour vos entreprises, mais dans votre nouveau rôle, j’espère que vous mettrez autant que possible l’Amérique d’abord.
Alors que l’iPhone SE 4, l’iPad « Classic » et l’iPad Air devraient être mis à jour selon les rumeurs persistantes depuis quelques temps, un fouineur a découvert les builds précises utilisées par ces nouveaux appareils, comme le rapporte AppleInsider. Ainsi auraient été repérées plusieurs builds, dont précisément l’iOS 18.3 22D8062 dédiée à l’iPhone SE 4, et l’iPadOS 18.3 22D2060 pour l’iPad Air et l’iPad standard.
Le remplaçant de l’iPhone SE 3 fait parler de lui depuis pas mal de temps déjà, avec des caractéristiques comprenant un passage au Face ID, un SoC A18 avec 8 Go de RAM, la Dynamic Island et un appareil photo de 48 MP entre autres.
Concernant l’iPad standard, il devrait garder sa forme actuelle, pour ne voir qu’une légère modification en passant son SoC à l’A17 Pro ou l’A18 avec 8 Go de RAM, pour être compatible avec Apple Intelligence.
Pour finir, l’iPad Air, s’il ne change pas de design non plus, devrait accueillir un SoC M3 avec 8 Go de RAM, et possiblement un écran à 90 Hz.
Dans tous les cas, la découverte de ces builds spécifiques indique que ces appareils sortiront en toute logique avec iOS/iPadOS 18.3, et donc avant avril et la sortie d’iOS/iPadOS 18.4, indiquée officiellement par Apple comme étant le lancement d’Apple Intelligence en Union européenne.
Comme prévu, Samsung a annoncé aujourd’hui sa nouvelle gamme de smartphones, amenés à ferrailler contre l’iPhone sous toutes ses formes. Et pour mener cette mission à bien, la firme coréenne a comme à son habitude scindé sa gamme en trois, avec le S25, le S25+, et tout en haut le S25 Ultra.
Les éléments communs
Toute la gamme présente le même processeur, à savoir un Qualcomm Snapdragon 8 Elite for Galaxy, une version adaptée aux téléphones de Samsung du processeur haut de gamme du constructeur américain. Chacun de ces processeurs reçoit 12 Go de RAM, ce qui devrait permettre de faire tourner Android 15 et la surcouche maison One UI 7 largement assez confortablement. Pour toute la gamme, Samsung annonce des mises à jour de l’OS pendant 7 ans, mises à jour de sécurité comprises.
Tous les appareils de la gamme 2025 sont aussi « Qi2 Ready », ce qui devrait leur permettre avec l’ajout d’une coque compatible de pouvoir se coller facilement à un chargeur sans-fil aimanté comme leurs camarades de Cupertino. En effet, contrairement aux iPhone, les téléphones de Samsung n’ont toujours pas la série d’aimants intégrés leur permettant de se coller sans accessoire. Attention cependant avec les accessoires Qi2 déjà existants, Samsung plaçant son pad de chargement un peu plus haut que ses concurrents, le placement de la bobine de charge peut poser quelques soucis, comme le relève 9to5Google.
L’intelligence artificielle en exergue
Mais bien entendu, l’accent a été mis sur l’intelligence artificielle. Samsung travaille avec Gemini de Google, intégrant les services améliorés de la firme de Mountain View. On retrouve ainsi la possibilité de lancer plusieurs actions à la chaîne sur différentes apps, la possibilité d’effectuer une recherche en entourant simplement un élément, et l’invocation du moteur Gemini par un appui long sur le bouton d’allumage du smartphone.
De son côté, Samsung a amélioré ses fonctions propriétaires. La fonction de retouche photo sait désormais reconnaître l’ombre d’une personne qu’on veut éliminer d’une photo, « Now Brief » vous permet de faire un résumé de votre journée, et Samsung Gallery peut chercher une image en utilisant une phrase naturelle. Enfin, une fonction « Personal Data Engine » vous permet de personnaliser votre expérience en analysant en local vos données.
Les différences entre chaque gamme
À tout seigneur tout honneur, commençons par le haut de gamme, le Galaxy S25 Ultra : avec des coins arrondis, il ressemble de plus en plus à un iPhone, si on enlève les cinq (oui cinq !) objectifs protubérants à l’arrière. Son écran passe de 6,8 à 6,9 pouces, et il perd un peu de poids avec 218 grammes sur la balance, bien qu’il garde la même batterie de 5 000 mAh que son prédécesseur. Les caméras arrières conservent le capteur 200 MP pour la lentille principale, cette fois accompagnée d’un ultra grand-angle de 50 MP contre 12 MP précédemment, et deux télé-objectifs, un de 3x pour 10 MP et un 5x de 50 MP. La caméra « selfie » reste à 12 MP. Il est disponible en 256 Go, 512 Go et 1 To.
Les Galaxy S25 et S25+ n’ont que peu de différences avec leurs prédécesseurs, restant avec respectivement 6,2 pouces et 6,7 pouces. Les caméras ne changent pas non plus, l’objectif principal étant accolé à un capteur 50 MP, aidé par un ultra grand-angle de 12 MP et un télé-objectif 3x de 10 MP. Les batteries ne changent pas non plus, avec 4 000 mAh et 4 900 mAh respectivement. On pourra retrouver les mêmes capacités que pour l’Ultra, avec en plus une version de base en 128 Go pour le S25.
Les S25 sont trouvables en 128 Go (902 €), 256 Go (962 €), 512 Go ( 1 082 €). Les S25+ en 256 Go (1 169 €) et 512 Go (1 289 €). Enfin, les S25 Ultra sont disponibles en 256 Go (1 472 €), 512 Go (1 592 €) et 1 To (1 832 €).
La marque coréenne a avancé ses pions... en attendant la réponse d'Apple qui, comme d'habitude, interviendra en septembre avec la prochaine gamme iPhone 17. Samsung a également levé un coin du voile qui couvre le Galaxy S25 Edge, un modèle plus fin qui sortira dans les prochains mois.
Meta continue de rapprocher petit à petit ses différentes plateformes. Vous allez bientôt pouvoir ajouter votre compte WhatsApp dans votre Espace Comptes Meta, aux côtés de Facebook et Instagram. En réalisant cette opération, la messagerie pourra s’interconnecter à certains niveaux avec les deux réseaux sociaux.
Concrètement, il deviendra possible de partager vos statuts WhatsApp automatiquement sur Facebook et Instagram sous la forme d’une story, annonce Meta. Vos amis connaîtront ainsi vos états d’âme quel que soit leur réseau de prédilection.
Cette intégration devrait aussi permettre une reconnexion plus rapide à WhatsApp sur les appareils où vous avez été déconnecté pour une raison ou une autre. D’autres interconnexions entre les trois services sont prévues, comme une gestion centralisée des avatars et des stickers.
Est-ce qu’en ajoutant votre compte WhatsApp au hub Meta vos conversations privées vont fuiter vers Facebook ? Le groupe promet que non. Les données principales des services resteront normalement cloisonnées et, dans le cas de WhatsApp, les messages seront toujours chiffrés de bout en bout.
Mais ce rapprochement a bel et bien un intérêt publicitaire pour Meta. « Si vous choisissez d’ajouter vos comptes au même Espace Comptes, nous regrouperons vos informations sur l’ensemble de vos comptes. Nous allons l’utiliser à cette fin : Vous permettre de contrôler les expériences partagées ; Si nous vous affichons des publicités sur les produits Meta, nous personnalisons les publicités pour vous et pour d'autres personnes et nous mesurons leurs performances », indique le groupe sur une des pages de son labyrinthique centre de confidentialité. En clair, votre profil publicitaire devrait se montrer plus précis.
L’enregistrement de votre compte WhatsApp au hub Meta ne sera pas obligatoire. Cette option va être déployée progressivement au cours des prochains mois dans le monde entier. Quand vous y aurez droit, elle apparaitra dans vos paramètres WhatsApp.
L'augmentation générale de 2€ chez Canal+ n'aura pas lieu rapporte AlloForfait. Courant décembre, le service avait prévenu ses abonnés d'une hausse de prix sur toutes ses formules. Un solide 2 € en plus sur la facture mensuelle. Cette information transmise par un courriel était reproduite sur les espaces client, l'augmentation devait survenir en janvier.
Il s'agirait en réalité d'un bug informatique, assure aujourd'hui Canal+ dans un nouveau message envoyé à ses clients. Il n'y aura pas d'augmentation et l'exécution des contrats d'abonnement va se poursuivre sans changement, précise la missive.
Le Studio Pro de Beats est actuellement vendu 200 € par Amazon, c’est moitié moins que le prix officiel fixé par la filiale d’Apple et c’est aussi son prix le plus bas depuis sa sortie. Si vous cherchez un gros casque circum-aural (il entoure les oreilles) avec isolation active et une puce Bluetooth créée par Apple, mais qui s’adapte aussi très bien aux smartphones Android, ce n’est pas un mauvais choix à ce tarif.
Dans la gamme Beats, le Studio Pro est le casque le plus gros et le plus complet, le plus cher aussi, du moins à son prix de base. Si nous avions été sévères dans notre test, notre avis aurait été bien différent à 200 €. À ce prix, les défauts (intégration paradoxalement plus limitée dans l’univers Apple, mode filaire inutile) sont faciles à oublier face à tous ses avantages, à commencer par une bonne qualité sonore et une isolation active efficace.
Maccy est un gestionnaire de presse-papiers destiné au Mac. Ce n’est certainement pas le premier du genre et il ne vient pas de sortir non plus, cela fait même plusieurs années qu’il est disponible. Je ne la connaissais pas avant qu’un lecteur le signale sur le Discord du Club iGen (merci YuYu ツ) et cette app est intéressante pour plusieurs raisons. Développée en Swift, elle est à la fois moderne et légère, tout en respectant les standards d’interface de macOS. Son code source est par ailleurs distribué sur GitHub, ce qui en fait une app open-source, et elle propose toutes les fonctionnalités attendues dans la catégorie.
Pour rappel, le concept est d’enregistrer tout ce qui passe par le presse-papier de macOS, qu’il s’agisse de texte, d’images ou de fichiers. Maccy les stocke dans sa base de données et permet ensuite de lister tous les éléments préalablement copiés pour les ajouter de nouveau au presse-papier, ou en coller un directement dans l’app en cours. Un champ de recherche est de la partie pour retrouver un élément et tout peut se faire au clavier, même s’il est aussi possible de cliquer sur une icône dans la barre des menus pour afficher la même interface.
Par défaut, le raccourci clavier ⌘⇧c affiche l’interface de Maccy au niveau du curseur de macOS. Le champ de recherche est alors sélectionné, permettant de filtrer la liste à partir du texte saisi dans la foulée. On peut aussi utiliser les flèches haut et bas pour naviguer dans l’historique et même accéder aux derniers éléments avec la touche ⌘ suivie d’un numéro au-dessus des lettres, de 1 à 9. D’autres raccourcis clavier existent, comme ⌥⌫ pour supprimer l’élément actuellement sélectionné et ⌥p pour l’épingler, ce qui veut dire qu’il ne sera jamais supprimé et toujours affiché en haut de la liste.
Maccy propose aussi de nombreuses options pour configurer l’app selon ses besoins. On peut notamment ajuster la quantité d’éléments stockés (100 par défaut, jusqu’à 999), désactiver les fichiers ou images pour ne garder que le texte (ou vice-versa), ne pas stocker les données copiées depuis certaines apps comme un gestionnaire de mots de passe, etc. Un paramètre permet de coller sans garder le formatage, un autre de modifier l’aspect de la liste d’éléments pour ajouter ou au contraire retirer des informations. Même si l’app reste assez simple, elle est vraiment complète et devrait convenir à tous les besoins.
Puisque son code est open-source, vous pouvez compiler Maccy vous-même pour l’installer sans payer. Si vous utilisez le gestionnaire de paquets Homebrew, vous pouvez aussi l’installer gratuitement par ce biais : brew install maccy. À défaut ou pour soutenir le développeur, l’app est aussi vendue 10 € sur le Mac App Store ou vous pouvez donner n’importe quelle somme depuis le site officiel. Dans tous les cas, macOS 14 (Sonoma) est nécessaire au minimum et l’interface est traduite en français.
L’histoire se répète pour les gros jeux qui sortent en fanfare sur l’App Store et se plantent avec des ventes confidentielles par rapport à leurs ambitions. Le dernier exemple en date est fourni par Resident Evil 2 qui est disponible sur la boutique d’Apple depuis le 10 décembre et qui atteindrait à peine les 10 000 ventes, d’après les statistiques collectées par AppMagic. Précisons ainsi d’emblée qu’il s’agit là d’estimations, seul Capcom a les chiffres officiels, même si c’est la spécialité de ce service, alors on peut partir que les ordres de grandeur sont bons, à défaut des chiffres précis.
Le remake de Resident Evil 2 est une app que l’on peut télécharger gratuitement depuis l’App Store, avec un achat in-app unique qui débloque l’intégralité du jeu. Si le titre complet est actuellement vendu 40 €, il a longtemps été en promotion de lancement à 10 € et c’est pendant cette phase que l’essentiel des ventes aurait eu lieu, d’après AppMagic. Environ 9 500 personnes auraient payé pendant la promotion qui a tenu jusqu’au 8 janvier et depuis, c’est la dégringolade avec moins de 200 ventes. Au total, le jeu de Capcom aurait ainsi rapporté autour de 100 000 $ depuis sa sortie, sans compter la part d’Apple, ce qui est insignifiant pour un jeu de ce calibre.
Ce n’est pas la première fois qu’un gros jeu sort sur l’App Store sans faire beaucoup de ventes, c’est la même rengaine qui se répète mois après mois. On peut noter qu’avec autour de 10 000 ventes, Resident Evil 2 ferait mieux que ses concurrents, ce qui en dit long sur ce marché.
Face à ces échecs, pas sûr que l’industrie ne se presse pour adapter leurs gros jeux aux puces Apple Silicon, que l’on trouve dans les Mac comme les iPhone et iPad. Apple va avoir un gros travail à faire si elle espère compter dans le monde du jeu vidéo AAA, une idée qui est loin d’être nouvelle, elle aussi…
Un Apple Store chasse l'autre, alors qu'un nouveau a ouvert en Chine samedi dernier, Apple enchaine avec une 10e implantation à Miami qui accueillera ses clients ce vendredi. Là où la boutique chinoise était aussi classique que peut l'être une adresse de centre commercial, l'Apple Store Miami Worldcenter est un peu plus original, sans verser dans le spectaculaire comme d'autres avant lui.
D'un seul niveau, ce magasin est traversé d'un long couloir où sont présentés les produits tandis que l'une des ailes contient des espaces pour le retrait de ses achats — le premier à Miami — et de démonstration, comme pour le Vision Pro. Le bois blond abonde dans la décoration comme pour tous les stores récents.
Le toit de ce bâtiment de faible hauteur est végétalisé — du « design biophilique » — pour s'intégrer avec les extérieurs arborisés (ça ne s'appréciera pas de la rue, mais les occupants des nombreux immeubles autour en profiteront). Vous pouvez encore récupérer les fonds d'écran créés pour l'occasion en attendant l'ouverture de la boutique.
Truecaller, l'app de blocage du spam téléphonique, utilise maintenant une fonction d'iOS 18 pour détecter plus rapidement si un numéro appelant appartient à la catégorie des indésirables.
Apple a inclus dans iOS 18 une nouvelle API pour les développeurs de ce type d'app qui comparent le numéro de téléphone qui vous appelle avec un annuaire de spammeurs. Cette fonction, baptisée Live Caller ID lookup, a été conçue de telle manière à ce que le numéro qui s'affiche soit transmis à un serveur tiers sous une forme chiffrée pour vérifier s'il correspond à un numéro de spam déjà répertorié. L'information est ensuite traitée en local et l'appel est bloqué si un indésirable a été reconnu.
Cette analyse en temps réel existait déjà sur Android. Truecaller avait tenté de s'en approcher l'an dernier avec les moyens du bord, à défaut d'une API sur mesure. La base de données des numéros de spammeurs téléchargée sur l'iPhone par Truecaller ne pouvait être interrogée automatiquement dans son intégralité. Il fallait donc demander une recherche à Siri au moment où un numéro appelait. Un raccourci faisait une capture de l'écran, en extirpait le numéro et lançait une recherche dans la base de Truecaller. Fastidieux et compliqué.
La nouvelle méthode n'est pas plus simple pour Truecaller puisqu'elle a nécessité de créer une base de données en ligne pour l'app iOS, en parallèle à celle pour Android, mais elle est plus rapide et transparente pour l'utilisateur. Cette fonction est incluse dans les formules d'abonnement de Truecaller. La première, pour une personne, démarre à 3,99 € par mois (ou 25,90 € par an). Un essai gratuit d'un mois est proposé pour les nouveaux inscrits.
Si les produits Hue sont systématiquement en promotion lors des grands événements type Black Friday, il s’agit le plus souvent de kits de démarrage et certains produits dans la gamme sont rarement proposés à prix réduits. C’est le cas des ampoules E27 White Ambiance 1100 lumens, des ampoules uniquement en blanc, avec variation de la chaleur du blanc et de la luminosité. Hue les présente comme des équivalents aux ampoules à incandescence de 75 W et c’est un très bon choix pour un éclairage à la fois doux en soirée et suffisant en journée, si vous n’avez pas besoin de couleurs.
Le pack de deux ampoules est officiellement vendu à 65 €, même si le prix réel oscille entre 50 et 55 € en général. Amazon le propose en ce moment à 40 €, ce qui est quasiment le plus bas prix historiquement. À 20 € l’ampoule, c’est un excellent prix si vous êtes déjà équipé d’un pont Hue ou que vous avez configuré Home Assistant avec un coordinateur Zigbee. Via le pont, ces produits trouveront leur place dans tous les écosystèmes de domotique, dont celui d’Apple.
Par rapport à des modèles nettement moins chers, les ampoules de Hue gardent pour elles une fiabilité reconnue et surtout des caractéristiques techniques qui restent rares. J’apprécie notamment leur possibilité de descendre jusqu’à 2200K pour la chaleur du blanc, là où la plupart des concurrents s’arrêtent à 2700K, ce qui est nettement plus froid (rendu plus bleu en comparaison). Pour plus de luminosité, l’ampoule E27 White Ambiance 1600 est un équivalent aux anciennes ampoule 100 W avec les mêmes caractéristiques, mais un prix nettement plus élevé : 55 € l’unité en temps normal, même si l’appareil est souvent vendu sous la barre des 50 €.
Si vous voulez payer encore moins cher, je suis jusque-là tout à fait satisfait des ampoules Innr, qui sont des clones techniques des Hue White Ambiance 1100 (connexion Zigbee, même luminosité, même variation des blancs) et qui fonctionnent très bien. Elles sont vendues en prix de base à 35 € la paire, un prix qui en fait sur le papier une bonne affaire, même si je manque de recul pour juger de leur tenue dans le temps. Attention, ces produits ne sont pas compatibles avec HomeKit, ces ampoules sont utiles pour Home Assistant et d'autres systèmes de domotique plus ouverts que celui d'Apple.
L'iPhone a pour la première fois laissé une empreinte dans le classement des ventes en Inde. La dernière étude de Canalys pour ce marché voit Apple figurer à la 5e place des vendeurs au dernier trimestre 2024. Sur l'ensemble de l'année cependant, les iPhone restent rangés dans la masse anonyme des « autres » marques.
Qu'a fait Apple de particulier pour se retrouver dans le groupe de tête ? Des promotions, des reprises d'anciens smartphones avec son programme de Trade In et des financements à 0%. La panoplie habituelle des incitations financières. Canalys note par ailleurs que les iPhone 15 sont restés populaires en dépit de l'arrivée de leurs successeurs. Les anciennes générations reconditionnées sont également appréciées.
Sur le dernier trimestre, Apple aurait ainsi livré 4 millions d'iPhone au lieu de 2,9 millions fin 2023, sur un total de 37,2 millions de smartphones (-4% par rapport à il y a un an). Le premier du classement, Vivo, en a distribué 7,5 millions. Sur l'ensemble de l'année 2024, Canalys a comptabilisé 155,9 millions de smartphones (+5 % sur 2023). Vivo, Xiaomi, Samsung, Oppo et Realme forment le top 5 avec des volumes allant de 16,6 millions à 29,5 millions d'unités.
Ces quantités peuvent sembler bien faibles eu égard à la taille d'un pays dont la population a dépassé celle de la Chine. La marge de progression reste en effet importante. Au quatrième trimestre, 77,4 millions de smartphones ont été distribués en Chine, et il y en aurait eu un peu plus de 284 millions sur 2024. C'est presque du simple au double.
La demande est encore forte pour des modèles de petits prix, un segment où Apple a peu à offrir hormis d'anciennes générations. Elle a toutefois comme atout désormais de produire des modèles Pro en Inde. Il lui faut aller chercher des clients au-delà des grandes villes, estime Canalys, jouer sur le capital de la marque iPhone et de son écosystème.
Apple a commencé à améliorer sa présence en son nom propre. Elle dispose de deux Apple Store à Mumbai et New Delhi depuis 2023. Quatre autres sont sur les rails (la Chine continentale à elle seule en a 48) et l'app Apple Store est apparue sur la boutique indienne il y a quelques jours.
Une particularité d’Orange est sur le point de se terminer : ses abonnés à internet fixe, qu’ils soient connectés en ADSL ou en fibre optique, vont désormais se partager les adresses IPv4 par défaut. L’opérateur historique déploie depuis deux semaines environ une mise à jour de ses Livebox qui ajoute une option dans les réglages de réseau pour ne plus partager son adresse. Ce qui veut dire qu’elle sera désormais partagée par défaut, une pratique courante depuis bien des années chez ses concurrents.
En effet, Orange était le seul parmi les quatre fournisseurs d’accès à internet historiques français à ne pas partager les IPv4 associées aux connexions fixes de ses abonnés. Bouygues Telecom, SFR et Free le faisaient depuis bien des années et même s’il y a en général une option qui permet d’obtenir une adresse unique (pour Free, par exemple, il faut demander une IP dédiée dans son espace abonné), ce n’est plus le cas par défaut depuis bien longtemps. Ce partage est ainsi la norme, même s’il peut poser encore problème dans quelques cas. Outre quelques incompatibilités logicielles sur des besoins pointus, le partage enlève tout intérêt à la géolocalisation par IP et il peut conduire à des blocages si un abonné se fait bannir d’un service.
Techniquement, Orange active le « Carrier-Grade NAT », aussi connu sous le nom de CGN ou CGNAT. Sans entrer dans les détails techniques, cette solution a été mise en œuvre pour permettre à un opérateur mobile ou FAI de réduire ses besoins en IPv4 en associant la même adresse à plusieurs clients, tout en séparant le trafic de chaque connexion. Face à la pénurie croissante des adresses IPv4 disponibles et le coût croissant de celles qui restent, c’est une solution technique assez logique en attendant la généralisation des IPv6. Ces dernières sont si nombreuses que la mutualisation des adresses n’a plus aucun sens et disparaîtra… si la transition arrive enfin à son terme.
L’abandon des IPv4 n’est pas encore possible, car trop de sites et services ne fonctionnent pas en IPv6. C’est aussi le cas à l’intérieur de l’écosystème d’Orange, d’ailleurs : pour donner un seul exemple, les Livebox ont besoin d’une IPv4 pour la fonction téléphonie, celle-ci n’a pas encore été mise à jour en IPv6. Jusque-là, l’héritière de France Telecom qui dispose d’une immense base d’IPv4 en associait toujours une seule par abonné, même si elle pouvait changer à tout moment. Désormais, non seulement il n’y a pas d’IPv4 fixe (il faut une offre professionnelle pour en obtenir une chez Orange), chaque adresse pourra aussi être partagée avec d’autres abonnés.
Pour l’heure, Orange laisse le choix à ses clients dans les réglages de la Livebox. Cela changera peut-être, même si le plus probable est que l’écrasante majorité de ses abonnés ne touchera pas aux paramètres par défaut et partagera de ce fait une IPv4. Ceux qui voudront d’une adresse unique seront sans doute suffisamment peu nombreux pour que l’option reste, comme c’est le cas pour les autres acteurs.