Donald Trump, qui s'est dit lundi 14 juillet une nouvelle fois « déçu » par son homologue russe Vladimir Poutine, a donné à la Russie 50 jours pour mettre fin à la guerre sous peine de sanctions sévères, et annoncé l'envoi prochain à travers l'Otan d'un grand nombre d'armes à l'Ukraine. Ce faisant, le président américain a clairement montré que sa patience vis-à-vis du président russe était arrivée à bout.
Un remaniement majeur en Ukraine : Volodymyr Zelensky a proposé ce lundi 14 juillet de nommer Première ministre son actuelle ministre de l'Économie, Ioulia Svyrydenko. L'arrivée de cette économiste à la tête du prochain gouvernement sera l'un des changements politiques les plus importants depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Le Parlement pourrait valider la nomination de Ioulia Svyrydenko dès mercredi.
À l’heure du changement climatique, le tourisme est volontiers montré du doigt pour son empreinte carbone et ses dégâts sur l'environnement. Pour sensibiliser les visiteurs sans se priver de leurs ressources, les collectivités innovent.
L’administration Trump va-t-elle passer à la vitesse supérieure pour aider l’Ukraine, visée par des attaques aériennes russes de plus en plus massives ? L'émissaire américain pour l'Ukraine, Keith Kellogg, est à Kiev pour discuter avec les responsables ukrainiens de sécurité et de renforcement des sanctions envers la Russie. Le président américain doit faire une « déclaration importante », comme il l’a annoncé depuis plusieurs jours.
Les ministres du Commerce de l'Union européenne réunis ce 14 juillet à Bruxelles cherchent à affiner leur riposte. L'imposition de droits de douane de 30% sur les produits en provenance de l'UE importés aux États-Unis a jeté le froid alors que les négociations étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington. Quelle pourrait être la réaction des Vingt-Sept ?
L'émissaire américain Keith Kellogg est arrivé en Ukraine ce lundi 14 juillet. Cette visite officielle, qui doit durer une semaine selon un média ukrainien, intervient alors que le président Donald Trump a récemment promis de nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine. Un signal intéressant à un moment où ce dernier affirme vouloir à nouveau soutenir le pays militairement, alors qu'il n’a accordé aucune nouvelle aide militaire à Kiev depuis le début de son mandat il y a six mois, et a même menacé de cesser la livraison de systèmes de défense anti-aériens, pourtant cruciaux.
À Copenhague cet été, les touristes « verts » sont mis à l'honneur. La ville a lancé la deuxième édition de CopenPay, une initiative qui vise à gratifier les visiteurs écoresponsables. En échange de leurs actions en faveur de l'environnement, comme venir en train ou choisir des plats végétariens, ils se voient offrir par exemple une activité ou une entrée gratuite dans un lieu culturel. Notre correspondante a assisté au lancement de l'opération.
Six semaines après le départ du voilier Madleen, affrété par la « Coalition de la Flottille pour la liberté » de Catane pour Gaza, avec à bord 12 militants dont l’écologiste suédoise, Greta Thunberg, et l’eurodéputée franco-palestinienne de LFI, Rima Hassan, un autre navire du mouvement international non violent de soutien aux Gazaouis, a quitté ce dimanche 13 juillet Syracuse, chargé d’aide humanitaire destinée surtout aux enfants. Et ce malgré l’arraisonnement, puis la saisie, du précédent bateau par Israël, à environ 200 km à l’ouest de la côte de Gaza, ainsi que le processus d’expulsion forcée des activistes vers leur pays d’origine.
En Espagne, un appel au calme a été lancé dans la bourgade de Torre Pacheco, dans la province de Murcie, où des émeutes ont éclaté dans la nuit du 11 au 12 juillet et sont poursuivies dans la nuit du 12 au 13 juillet à la suite de l'agression d'un homme de 68 ans, qui affirme avoir été agressé par des personnes d'origine étrangère. Des groupuscules d'extrême droite ont convoqué des « chasses à l'homme » pour rechercher les auteurs de l'agression.
Une plainte a été déposée auprès de la Cour pénale internationale par une association française contre le pillage des musées ukrainiens par la Russie. Selon elle, il s’agit de « la plus vaste spoliation du patrimoine culturel en Europe en temps de conflit armé international depuis la Seconde Guerre mondiale ».
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov de son soutien « inconditionnel » dans la guerre contre l'Ukraine, jugeant « certaine » la victoire de Moscou, ont rapporté ce dimanche 13 juillet les médias officiels de Pyongyang.
C’est un pays d’un peu moins de six millions d’habitants, situé au nord de l’Europe. Depuis le 1er juillet 2025, le Danemark a succédé à la Pologne à la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Copenhague dispose de six mois pour mettre en œuvre son programme, avant tout axé sur la défense européenne, alors que la Russie poursuit son offensive en Ukraine et que les États-Unis de Donald Trump semblent vouloir délaisser le vieux continent.
« La Turquie a gagné, 86 millions de citoyens ont gagné ». C'est ce qu'a affirmé ce samedi le président turc Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d'une première phase de désarmement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Dans un discours à Ankara face aux cadres de son parti, l'AKP, Recep Tayyip Erdogan a tracé les contours de sa stratégie pour l'avenir.
La mort en début de semaine à Moscou - une de plus - , par suicide du ministre russe des Transports, Roman Starovoït, peu après son limogeage sur fond d’enquête pour corruption, secoue le Landerneau politique russe. Que nous dit ce suicide apparent de ce qu'est le système politique de Vladimir Poutine aujourd'hui ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris, spécialiste de la Russie, autrice de Les Russes veulent-ils la guerre, publié aux éditions (Cerf) est, ce samedi matin, la grande invitée internationale de RFI.
L'Ukraine vient à nouveau de vivre, samedi 12 juillet, une nuit sous un tapis de bombes russes : 26 missiles de croisière dont plus de 20 interceptés et près de 600 drones lancés par la Russie dont Volodymyr Zelensky dit que « la majorité a été interceptée ». Ces derniers ont une nouvelle fois visé des villes très éloignées de la ligne de front dans l'ouest du pays ainsi que la capitale Kiev.
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays.
La Conférence de Rome sur la reconstruction de l'Ukraine a réuni ces 10 et 11 juillet nombre d'acteurs politiques et économiques du monde entier. Selon Giorgia Meloni, « ce sommet a marqué le point de départ du miracle économique de l'Ukraine ».
La participation annoncée de Valery Gergiev à un festival de musique près de Naples fin juillet provoque l’émoi de représentants de l’opposition russe, mais aussi de la vice-présidente du Parlement européen.
L’ancien Premier ministre Michel Barnier, ex-commissaire européen, négociateur du Brexit, plusieurs fois ministre, nous livre sa vision d’une Europe sous tension. Il revient sur les grands moments et dossiers à l’occasion de la sortie de son livre « Ce que j’ai appris de vous » (Calmann-Lévy).
La déclaration fait ce vendredi 11 juillet par le général Thierry Burkhard intervient à quelques jours d'annonces attendues sur l'« effort de défense » que doit consentir Paris.
Il a vécu son baptême du feu en présidant son premier Conseil européen à Bruxelles jeudi 19 décembre : António Costa veut secouer les habitudes prises ces dernières années à Bruxelles… La « méthode Costa », faite de compromis et de relationnel, lui a plutôt réussi au Portugal, mais peut-elle fonctionner à Bruxelles dans un contexte de fortes tensions économiques et politiques ? [Rediffusion]
C’était il y a 30 ans, jour pour jour. En 1995, alors que la Bosnie-Herzégovine était en proie depuis déjà trois ans à la guerre, sur les ruines de la Yougoslavie, le 11 juillet marquait le paroxysme de l’horreur. Ce jour-là commençaient les massacres de Srebrenica, conséquence directe de la politique de nettoyage ethnique menée par les Serbes de Bosnie et leur chef militaire, Ratko Mladic. En quelques jours seulement, plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques musulmans furent assassinés et enterrés dans des charniers. Cette tragédie demeure la pire tuerie en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale — et le dernier génocide perpétré sur le continent. Pour en parler, Florence Hartmann, ancienne porte-parole de la procureuse du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et correspondante du journal Le Monde pendant le conflit des Balkans.
Il y a trente ans, dans la nuit du 12 au 13 juillet 1995, Srebrenica, petite ville thermale de l’est de la Bosnie, devenait le théâtre du dernier génocide perpétré en Europe au XXe siècle. Plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques y furent exécutés par les forces serbes de Bosnie, sous les yeux de 450 casques bleus néerlandais. Aujourd’hui, cette localité, réduite à environ 800 habitants – contre 6 000 avant-guerre – peuplée à 60 % de Bosniaques et 40 % de Serbes, n’a jamais retrouvé son éclat d’antan. Elle reste une ville marquée à vif par le souvenir de ce crime majeur des guerres d’éclatement de la Yougoslavie.