Pendant qu'à Miami les États-Unis tiennent depuis trois jours des pourparlers séparément avec les délégations ukrainienne et russe, dans l'espoir de mettre un fin au conflit en Ukraine, sur le front, la situation est toujours aussi difficile. Les pertes des deux côtés ne sont pas communiquées mais elles semblent lourdes. Plusieurs centaines de milliers de soldats tués depuis le début de la guerre. Côté ukrainien, chaque homme entre 25 et 60 ans peut être mobilisé. Il peut l’être de force. Dans tout le pays, la police ukrainienne fait la chasse aux potentiels soldats qui ne sont pas en règle ou qui n’ont pas répondu à leur ordre de mobilisation. Alors pour échapper au front et à la mort, beaucoup d’hommes se cachent. Probablement des dizaines de milliers. Pour RFI, notre correspondant a rencontré l’un d’entre eux.
Les délégations américaine et ukrainienne ont salué dimanche 21 décembre, dans un communiqué commun, la tenue d'échanges «productifs et constructifs» lors des négociations organisées à Miami. Peu avant, Kiev avait annoncé que les négociateurs ukrainiens allaient de nouveau s'entretenir en Floride avec leurs homologues américains qui reçoivent de leur côté séparément l'émissaire russe, pour évoquer un possible règlement du conflit en Ukraine. La présidence russe a pour sa part affirmé, par la voix de son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, qu'une rencontre trilatérale Russie-États-Unis-Ukraine n'était « pas en cours de préparation ».
La nuit dernière, les douanes suédoises sont montées à bord d'un navire russe au large de Höganäs, dans le sud ouest du pays. Le navire figure sur les listes de sanctions des États-Unis et de l'Union européenne.
En Ukraine, la question des cessions territoriales est toujours centrale aux discussions menées en Floride par les États-Unis, séparément avec la délégation ukrainienne et celle envoyée par la Russie. Alors que Washington avait proposé des pourparlers entre Américains, Ukrainiens, Russes et « possiblement » des Européens, selon Volodymyr Zelensky, Moscou a toutefois écarté une telle réunion. De son côté, le président russe Vladimir Poutine s'est déclaré prêt au dialogue.
C’est un aspect du conflit ukrainien encore peu documenté. Les soldats russes, depuis bientôt quatre ans de guerre, ont multiplié les graffitis sur les murs des zones occupées. Wall Evidence, un collectif basé à Kiev, répertorie et classe les photos de ces graffitis, comme des pièces à conviction. [Rediffusion]
La police italienne a annoncé samedi 20 décembre avoir saisi près de 1 400 kilos de stupéfiants ainsi que de nombreuses armes à feu. Des centaines d'arrestations ont également été effectuées et 655 plaintes ont été déposées. Une opération qui s'est déroulée sur l'étendue du territoire italien.
Comment s'aimer, s'unir et faire des projets d'enfants lorsqu'on n'est pas sûr de voir le jour se lever ? C'est la question que pose Maryna Kumeda dans son livre L'amour en temps de guerre, récits d'Ukraine, paru aux éditions de l'Aube. Un ensemble de témoignages touchants sur l'absence, le deuil, mais aussi l'espoir et la pulsion de vie.
Les autorités estoniennes sont sur le qui-vive et étudient la réponse à apporter à l’incident qui s’est produit à sa frontière avec la Russie. Mercredi 17 décembre, trois gardes-frontières russes sont entrés à bord d’aéroglisseurs en territoire estonien sur la rivière Narva, que se partagent les deux pays. Ils y sont restés une vingtaine de minutes avant de repartir côté russe. Face aux incidents qui se multiplient, les autorités estoniennes n’excluent pas, à l’avenir, de fermer tout ou partie de la frontière avec la Russie.
C’est une enquête du département américain du Commerce sur la concurrence déloyale qui aurait poussé l’administration Trump à frapper dur sur la pasta, une icône de l’art de vie des Italiens qui se raconte même en chansons. Des producteurs de grandes marques comme Barilla ou Garofalo auraient vendu leurs produits à un prix inférieur à celui du marché national. Les droits de douane sur les pâtes pourraient donc augmenter de 91,74% à partir de 2026, en plus des 15% déjà appliqués. Or les États-Unis sont le deuxième pays d’importation derrière l’Allemagne. Pour l’Italie, cela représente 281 000 tonnes de pâtes destinées aux USA et un chiffre d’affaires de 671 millions d’euros en 2024. À Rome, on oscille entre espoir et colère.
En Italie, le groupe de presse Gedi, qui édite deux grands quotidiens généralistes, La Stampa et La Repubblica, est en « discussions avancées » pour vendre Gedi, propriété de la famille Agnelli, à Antenna, le groupe de presse fondé par l'armateur grec Minos Kyriakou, décédé en 2017. Un rachat qui bouleverse le paysage médiatique du pays.
Cette semaine, nous recevons Elli Tsiforou, secrétaire générale du Copa-Cogeca, organisation syndicale et professionnelle agricole au niveau européen. Elle réitère son opposition au traité du Mercosur et demande une simplification des normes imposées aux agriculteurs.
Il dit que la guerre entre la Russie et l'Europe a déjà commencé. Il souhaite envoyer un missile nucléaire sur Berlin. Intellectuel russe, proche des sphères du pouvoir, Sergueï Karaganov multiplie les déclarations chocs à l'égard du Vieux Continent, et semble davantage prêcher pour une Troisième Guerre mondiale que pour une paix en Ukraine. Avec quel poids au sein du Kremlin ?
C’est une opération inédite depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine. Les services de sécurité ukrainiens (SBU) affirment avoir mené une frappe contre un pétrolier de la «flotte fantôme» russe, en Méditerranée. Selon les autorités ukrainiennes, le navire a été visé par des drones aériens à plus de 2 000 km des frontières de l'Ukraine.
Les marchés de Noël sont omniprésents en Allemagne et constituent une tradition centrale de la période de l'Avent, durant le mois qui précède les fêtes. L'attentat à la voiture bélier l'an dernier à Magdebourg a, entre autres, rendu nécessaires des mesures de sécurité supplémentaires. D'autres coûts pèsent sur les organisateurs et les visiteurs se plaignent de la hausse des prix sur les marchés.
« La balle est dans le camp » de l'Ukraine et de ses soutiens européens pour négocier la fin de la guerre, a estimé Vladimir Poutine, vendredi 19 décembre, lors de sa grande conférence de presse annuelle. Le président russe s’est félicité des progrès de son armée sur le front et a nié toute responsabilité dans ce conflit qui entrera bientôt dans sa cinquième année.
Sandro Gozi, député européen Renew, secrétaire général du Parti démocrate européen, est ce vendredi 19 décembre le grand invité international de RFI. Traité du Mercosur, 90 milliards d'euros débloqués en faveur de l'Ukraine, report de l'utilisation des avoirs russes gelés, quel est le message que veut transmettre l'Union européenne ? Sandro Gozi répond à Marion Cazanove.
Les Européens ont décidé vendredi 19 décembre de financer l'effort de guerre de l'Ukraine pendant au moins deux ans, via un emprunt en commun de 90 milliards d'euros. Cette annonce intervient car les États-membres ont échoué à trouver un accord sur un éventuel recours aux avoirs russes. Si les 27 États-membres se sont accordés sur le prêt, l'opération ne se fera qu'à 24 : la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque – trois pays réticents à soutenir financièrement l'Ukraine – ont exigé d'en être exemptés.
En Norvège, les îles Lofoten ont acquis avec l'essor d'Instagram et de Tiktok une notoriété inattendue. Chaque année, un flot de plus d’un million de touristes vient cohabiter avec une petite population locale de 25 000 personnes. Conséquences : dégradation des espaces naturels, excréments humains dans les jardins et les cimetières, mais aussi la perte d'identité.
Près de 7 300 agriculteurs européens ont manifesté leur colère contre l’accord UE-Mercosur à Bruxelles jeudi 18 décembre. Une manifestation organisée le jour où les chefs d'État et de gouvernement des 27 se réunissent en sommet. Des incidents ont éclaté dans le quartier européen de la capitale belge. Les forces de l’ordre ont mis fin à la manifestation. Dans la soirée, la présidente de la Commission européenne a annoncé le report de la signature de l'accord UE-Mercosur à janvier, n'ayant pas obtenu l'aval d'une majorité qualifiée d'États membres à Bruxelles ce jeudi.
La guerre idéologique du président américain et de ses amis contre les valeurs progressistes de l'Union européenne passe par l'éducation : au nom de la dénonciation d'une «idéologie de genre», l'éducation sexuelle et affective des jeunes est remise en cause.
Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne se réunissent jeudi 18 et vendredi 19 décembre pour leur sommet d’hiver. Le traité avec le Mercosur devait faire l’objet d’un vote des Vingt-Sept avant une hypothétique signature samedi 20 décembre au Brésil par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. Ce traité est la cible de contestations de longue durée du monde agricole européen, qui y voit la porte ouverte à une concurrence déloyale. Une forte mobilisation est organisée à Bruxelles jeudi pour contester ce projet de l’UE.
Depuis le début de la guerre, rares sont les décisions du président ukrainien à pouvoir être contestées dans le pays. En octobre dernier, grâce aux pouvoirs que lui confère la loi martiale, Volodymyr Zelensky a limogé Gennadi Troukhanov, le maire d'Odessa. Accusé d’avoir la nationalité de l'ennemi après la publication de la photo d’un passeport russe à son nom, il a été déchu de la nationalité ukrainienne. Le maire nie en bloc. Sur place, son renvoi a ému une grande partie de la population et scandalisé la classe politique locale. Théo Renaudon a recueilli leur sentiment ainsi que la réaction de Gennadi Troukhanov.
Un sommet européen se tient ce jeudi 18 décembre à Bruxelles. Les chefs d'État et de gouvernement des 27 devront trancher des questions qui les divisent comme l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer l'Ukraine ou encore l'accord de libre-échange avec les pays sud-américains du Mercosur.