Dans un pays tiraillé entre son attachement au lien transatlantique et son hostilité aux armes nucléaires, Friedrich Merz, probable futur chancelier, a clairement appelé Emmanuel Macron à ouvrir le débat sur l’extension à l’Allemagne de la dissuasion nucléaire française.
Friedrich Merz aux côtés du directeur général du Parlement de la CDU Thorsten Frei, du ministre-président du Land de Bavière et chef du parti conservateur de l’Union chrétienne-sociale (CSU) Markus Soeder lors de la réunion l’Union chrétienne-démocrate (CDU) à Berlin, le 10 mars 2025.
Dans les prochains jours, l’ancien chef de l’Etat sera pour la première fois confronté aux trois magistrates de la Cour pénale internationale pour répondre de l’accusation de crimes contre l’humanité lors de sa « guerre contre la drogue ».
L’ancien président philippin Rodrigo Duterte à l’intérieur de la base aérienne de Villamor à Pasay, dans la région métropolitaine de Manille, après son arrivée de Hong Kong, le 11 mars 2025.
Les partis de la coalition jusqu’alors au pouvoir enregistrent un net recul selon les premiers résultats officiels, diffusés mercredi. Le parti nationaliste, partisan d’une indépendance rapide du territoire autonome danois, arrive en seconde position.
Jens-Frederik Nielsen, le chef de file du parti de centre droit Les Démocrates (à gauche) lors de la soirée électorale organisée par son parti dans un café de Nuuk, au Groenland, mardi 11 mars 2025.
Le président américain met en place, mercredi, 25 % de droits de douane sur l’acier et l’aluminium venant du monde entier, affaiblissant un secteur sidérurgique européen déjà très fragile. L’Union européenne prévoit une réplique au 1ᵉʳ avril.
Depuis la mise en service du barrage marocain de Kaddoussa, en 2021, Alger accuse son voisin de lui fermer le robinet. Au-delà de l’approvisionnement en eau potable, des projets économiques sont en jeu : sidérurgique pour l’Algérie, agricole pour le Maroc.
« Le Monde » reproduit le communiqué diffusé par les deux pays, mardi, après une journée de négociations à Djebba, en Arabie saoudite. Moscou doit encore se prononcer sur la proposition américaine.
Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriy Yermak, le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, et le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, après leur rencontre à Djedda, en Arabie saoudite, mardi 11 mars 2025.
Les houthistes, soutenus par Téhéran, vont « reprendre l’interdiction du passage de tous les navires israéliens » dans la mer Rouge, le détroit de Bab Al-Mandab, le golfe d’Aden et la mer d’Arabie, Israël n’ayant pas permis la reprise l’acheminement de l’aide vers la bande de Gaza dans les quatre jours qu’ils avaient impartis.
Un jeune garçon regarde des rebelles houthistes brandissant leurs armes lors d’une manifestation contre le blocus israélien de l’aide à la bande de Gaza, à Sanaa, au Yémen, le 11 mars 2025.
Depuis le début de la guerre, le monde de la culture se mobilise pour protéger les œuvres d’art et lutte contre le révisionnisme historique orchestré par les Russes, avec le soutien de quelques ONG internationales.
De son côté, Donald Trump a dit, mardi, qu’il « [allait] parler à Vladimir Poutine », sans doute cette semaine, alors que l’Ukraine a accepté la proposition américaine d’un cessez-le-feu immédiat « de trente jours ». Les Etats-Unis ont également acté le retour de leur aide « en matière de sécurité » et de renseignements à Kiev.
L’administration Trump attend une réponse du Kremlin sur cet arrêt temporaire des hostilités, préalable à une négociation de paix. L’accord sur les minerais ukrainiens, qui semblait prioritaire pour Washington, est passé au second plan.
Le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriy Yermak (à gauche), et le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, discutent lors de la réunion des délégations ukrainienne et américaine à Djedda, en Arabie saoudite, le 11 mars 2025.
Les capacités de Londres dépendent d’un partenariat historique avec les Etats-Unis. Encore impensable il y a quelques semaines, un débat prend forme sur l’éventualité d’une remise en cause de cette coopération par Washington et sur les conséquences qu’il faudrait en tirer.
Le premier ministre britannique, Keir Starmer, lors d’une visite au laboratoire nucléaire national Springfields de Preston, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le 6 février 2025.
Depuis la chute du dictateur Bachar Al-Assad, le 8 décembre 2024, les Kurdes syriens redoutaient le sort que le nouveau pouvoir leur réserverait. Lundi 10 mars, un accord historique a été signé entre les deux parties. Dans ce podcast, Ghazal Golshiri, envoyée spéciale du « Monde » dans le nord-est du pays, nous explique ce que ce compromis va changer.
Les populations kurdes, dominantes au sein de l’entité autonome du nord-est de la Syrie, le Rojava, dont la Turquie a juré l’anéantissement, craignent le nouveau pouvoir de Damas.
Selon certains groupes suprémacistes, les fermiers blancs seraient victimes de meurtres dans des proportions supérieures au reste de la population. Un fantasme contredit par les faits et par un nouveau jugement rendu en février.
Après avoir longtemps prêché dans le désert avec leur force de frappe indépendante, les Français sont sollicités par l’Allemagne et la Pologne, menacées d’un retrait du parapluie américain, relève dans sa chronique Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ».
Des officiels américains et ukrainiens sont tombés d’accord en Arabie saoudite. En retour, Washington a annoncé la levée « immédiate » de la suspension de l’aide militaire à l’Ukraine et du partage de renseignements avec Kiev. « La balle est à présent dans le camp » de la Russie, a dit le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.
Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, et le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, lors de pourparlers sur la guerre en Ukraine, à Djedda, en Arabie saoudite, le 11 mars 2025.
Le Mexique n’acceptera aucune « invasion » américaine sous prétexte de lutte contre le trafic de drogue, a prévenu sa présidente, Claudia Sheinbaum, après que le républicain a décidé de placer six cartels mexicains sur une liste d’organisations « terroristes ».
La situation s’est fortement tendue dans le pays après la condamnation en justice du chef politique des Serbes bosniens, Milorad Dodik, pour le non-respect du haut représentant international.
Donald Trump avait exigé que tous les élus républicains, majoritaires à la Chambre, approuvent le budget provisoire permettant de repousser le risque de paralysie de l’Etat fédéral à septembre. Le texte doit maintenant être approuvé par le Sénat.
L’opposition de centre droit a remporté les élections qui visaient à renouveler les 31 sièges du Parlement local. Les nationalistes, qui réclament que l’île arctique convoitée par le président américain accède rapidement à l’indépendance, enregistrent une forte poussée.
Le président républicain n’a jamais fait mystère de sa volonté de démanteler cet organisme pour transférer ses attributions aux Etats américains, lesquels ont déjà l’essentiel des compétences en la matière.
A l’issue des discussions en Arabie saoudite, le président ukrainien Zelensky a dit que « l’Ukraine est prête pour la paix » et que Washington doit désormais « convaincre la Russie » d’accepter cette proposition. Les Etats-Unis ont également acté le retour de leur aide « en matière de sécurité » et de renseignements à Kiev.
Un an à peine après les législatives du 10 mars 2024, le premier ministre de centre droit, Luis Montenegro, cerné par des soupçons de conflit d’intérêts, a perdu, mardi, un vote de confiance à l’Assemblée, faisant tomber le gouvernement et ouvrant la voie à la tenue d’élections en mai.
Le premier ministre, Luis Montenegro, est mis en cause dans une affaire de possible conflit d’intérêts. Le président portugais doit maintenant décider s’il dissout l’Assemblée, ce qui entraînerait la tenue d’élections législatives anticipées.
L’exécutif de l’UE a présenté son règlement sur les médicaments critiques, formulant des recommandations pour sécuriser l’approvisionnement de 270 produits. Mais aucune de ces mesures n’est réellement contraignante, et les aides publiques à la production locale restent taboues.
La vice-présidente exécutive de la Commission européenne et commissaire à la concurrence, Teresa Ribera, et le commissaire européen chargé du commerce et de la sécurité économique, Maros Sefcovic, au siège de la Commission européenne, à Bruxelles, le 5 mars 2025.
Le président américain avait annoncé porter de 25 % à 50 % les taxes devant s’appliquer dès le 12 mars sur les métaux canadiens. Le futur premier ministre canadien, Mark Carney, avait assuré que la riposte de son gouvernement aurait « un impact maximal sur les Etats-Unis et un impact minimal sur le Canada ».
A l’issue des discussions en Arabie saoudite, le président ukrainien Zelensky a dit que « l’Ukraine est prête pour la paix » et que Washington doit désormais « convaincre la Russie » d’accepter cette proposition. Les Etats-Unis ont également acté le retour de leur aide « en matière de sécurité » et de renseignements à Kiev.
En raison de soupçons d’ingérence russe, le premier tour de la présidentielle, qui avait vu M. Georgescu arriver en tête, avait été annulé. Le candidat d’extrême droite avait été recalé dimanche 9 mars par la commission électorale en vue de la nouvelle élection en mai.
Les taxes de 25 % sur l’acier et l’aluminium canadiens sont entrées en vigueur mercredi. Mais le président américain avait annoncé mardi une taxe à 50 %, avant de reculer en fin de journée. L’affaire dépasse un simple conflit commercial.
Destinées à intimider le monde de la recherche, ces procédures génèrent une forte pression psychologique ainsi qu’une incitation à l’autocensure, souligne, dans une tribune au « Monde », Maxime Audinet, un spécialiste de la Russie poursuivi par la chaîne RT France.
Elle affirme avoir visé des sites militaires dans le sud de la Syrie, des individus dans la bande de Gaza et « plusieurs » membres du Hezbollah dans le sud du Liban. Ces frappes ont eu lieu alors que les négociations indirectes avec le Hamas sur la poursuite du cessez-le-feu ont repris à Doha.
Un radar militaire mobile endommagé à la suite de frappes israéliennes sur une position de l’armée syrienne, près de la ville d’Al-Safira, au sud d’Alep, le 3 janvier 2025.
Membre d’Al-Adl Wal-Ihsane, une mouvance interdite mais tolérée, Redouane El Kastit était poursuivi sur la base d’une quinzaine de posts sur Facebook, qu’il nie avoir écrits.
Dans la ville, symbole des crimes de guerre russes, les habitants ont été choqués d’entendre le président américain accuser l’Ukraine d’avoir commencé la guerre. Ils redoutent que son rapprochement avec Moscou renforce l’impunité du Kremlin.
Le renforcement des capacités militaires françaises doit s’inscrire dans une révision à la hausse du format de nos forces dans tous les domaines, explique, dans une tribune au « Monde », le consultant en stratégie Aurélien Duchêne, qui insiste également sur la nécessité de rendre les métiers des armes plus attractifs.
Dix-sept mois après le début de la guerre à Gaza, les partis centristes et de gauche, naguère puissants, ne parviennent toujours pas à élaborer une politique alternative à celle de la coalition du premier ministre.
Marco Rubio, secrétaire d’Etat américain, a assuré que la partie ukrainienne accepte des « négociations immédiates » avec Moscou, après une réunion en Arabie saoudite qui a aussi acté le retour de l’aide américaine « en matière de sécurité » et de renseignements.
Le président américain veut porter de 25 % à 50 % les taxes qui s’appliqueront dès le 12 mars aux matériaux canadiens. Le futur premier ministre canadien, Mark Carney, a assuré que la riposte de son gouvernement aurait « un impact maximal sur les Etats-Unis et un impact minimal sur le Canada ».
La petite compagnie espagnole, active dans le monde hispanophone, permettrait à l’un des deux géants européens de l’aérien de constituer un double hub au-dessus de l’Atlantique, comme le fait déjà le groupe IAG avec British Airways et Iberia.
Un collectif d’une centaine de militants, d’universitaires et d’élus, dont Raphaël Glucksmann, Olivier Faure et Marine Tondelier, apporte son soutien, dans une tribune au « Monde », à Dilnur Reyhan, présidente de l’Institut ouïghour d’Europe, poursuivie en France par l’ambassade de Chine.
L’ancien député spécialiste des questions militaires François Cornut-Gentille rappelle, dans une tribune au « Monde », que le véritable effort de défense nationale se situe entre 1,6 % et 1,7 % du PIB, et demande un changement de méthode radical.
La coprésidente du GIEC avait été nommée en 2022 pour conseiller la direction de l’agence spatiale américaine sur les programmes scientifiques et les investissements liés à la science. En tout, une vingtaine de postes sont concernés.
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