Pilonné et infiltré par Israël, affaibli à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières, le régime des mollahs fait face à la plus sérieuse menace depuis 1979.
Le fossé se creuse entre l’Occident et les peuples du Sud. Ce n’est plus un écart : c’est un abîme. Pour une majorité croissante dans le monde arabe, en Afrique, en Asie, l’Occident a perdu toute crédibilité morale.
Agé de 86 ans, l’ayatollah Khamenei occupe la fonction politique et religieuse la plus élevée en Iran, celle de guide suprême de la révolution islamique. Il a pris la suite de Khomeini en 1989.
Le militant communiste libanais condamné en 1987 pour « complicité d’assassinats » saura ce jeudi 19 juin, par une décision de la cour d’appel de Paris, s’il est remis en liberté après quarante années en prison.
Après de nouvelles frappes entre Téhéran et Tel-Aviv, l’hôpital Soroka de Beersheva, dans le sud d’Israël, a annoncé avoir été touché, provoquant l’indignation du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Les réactions diplomatiques et politiques occidentales à la guerre lancée par Israël contre l’Iran révèlent la persistance de l’idéologie néoconservatrice.
Le ministre de l’Intérieur a lancé mercredi et jeudi une opération nationale de contrôle contre l’immigration illégale. Yann Manzi, cofondateur d’Utopia 56, déplore la « stigmatisation d’une population, en la pointant du doigt ».
Lors d’un conseil de défense et de sécurité nationale à l’Elysée, Emmanuel Macron a demandé au ministère des Affaires étrangères de « faciliter le départ » des Français qui veulent quitter les deux pays en guerre. Plusieurs pays européens, dont l’Allemagne et l’Italie, ont rapatrié ce mercredi des centaines de leurs ressortissants.
Le duel de Tel-Aviv avec Téhéran avait lieu par procuration, le voilà qui éclate au grand jour en un conflit brûlant. L’Etat hébreu peut-il faire tomber le régime des mollahs et avec quelles conséquences ?
Le démocrate Brad Lander était venu au tribunal aider un migrant menacé d’expulsion quand il a été arrêté et menotté par la police fédérale de l’immigration.
Pour l’historien Alain Ruscio, les observateurs de la vie politique française qui ont cru discerner dans le discours de Bruno Retailleau à l’égard de l’Algérie une nouveauté se sont lourdement trompés. Le locataire de la Place Beauvau se situe dans la droite ligne d’une tradition française toujours vivace : le refus obstiné, contre le cours de l’histoire, de l’indépendance d’un Etat algérien au sud de la Méditerranée.
Après des mois de tension avec l’Iran, l’Etat hébreu a lancé dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin une opération d’ampleur contre le régime des mollahs, ciblant des infrastructures nucléaires, des bases de missiles ainsi que la chaîne de commandement militaire. Retrouvez notre dossier spécial sur ce nouveau front dans l’inextricable conflit au Moyen-Orient.
Un collectif de femmes et de personnes queer de l’ethnie baloutche, discriminée par le pouvoir chiite en raison de sa confession sunnite, condamne l’« agression » de l’Etat hébreu qui « ne libérera pas le peuple iranien, ne mettra pas fin à l’oppression, ne fera que semer la haine et la vengeance ».
En invoquant la menace de l’obtention de la bombe nucléaire par l’Iran et la nécessité d’une guerre préemptive, l’Etat hébreu ne peut s’appuyer sur aucun texte international.
Depuis le début de l’échange de missiles entre Téhéran et Tel-Aviv, Donald Trump maintient l’ambiguïté sur une intervention militaire américaine en Iran. Ces dernières heures, les spéculations s’intensifient alors que les Etats-Unis sont le seul pays à disposer d’une bombe assez puissante pour atteindre le site nucléaire iranien de Fordo.
Seuls les Etats-Unis disposent d’une bombe assez puissante pour atteindre le site nucléaire iranien de Fordo, profondément enterré, que l’armée israélienne souhaite détruire.
Donald Trump a assuré que son pays pouvait aisément tuer le guide suprême iranien, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit.
Des « Chariots de Gédéon » au « Lion qui se lève »… Le Premier ministre israélien ne cesse de citer la Bible dans ses discours et s’inspire du Livre saint pour choisir le nom de ses opérations militaires.
Le président français a aussi affirmé ce mardi lors du G7 que l’on avait « besoin des Etats-Unis pour faire revenir tout le monde autour de la table des négociations ».
Au soir du cinquième jour de conflit entre les deux ennemis jurés du Moyen-Orient, les autorités de chaque pays dénombrent au moins 224 morts en Iran et 24 en Israël.
Ralliés au bien-fondé de l’opération israélienne contre l’Iran mais toujours embarrassés par le carnage à Gaza, les Européens ne savent plus sur quel pied danser avec le gouvernement Netanyahou. Au risque de l’insignifiance diplomatique.
Ce n’est pas le moment, entend-on, de reconnaître officiellement l’Etat de Palestine. Posons la question : ça fait combien de décennies que ce n’est pas le moment ?
Entre improvisation et stratégie communicationnelle, le président américain multiple manque de respect, blagues et insultes envers ses homologues du monde entier.
Pour faire pression sur Israël et ses alliés occidentaux, la République islamique n’exclut pas de fermer le détroit d’Ormuz. Situé entre l’Iran et le sultanat d’Oman, ce point de passage est stratégique pour le transport pétrolier mondial
Pour la sociologue franco-iranienne Azadeh Kian, l’offensive de l’Etat hébreu contre la République islamique ne va qu’affaiblir davantage un pays et une société civile déjà opprimés par son propre régime.
Depuis le lancement de l’offensive de l’Etat hébreu dans la nuit de jeudi à vendredi, on compte au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés en Iran et 24 morts côté israélien. Interviewé par la chaîne de télévision américaine ABC, Benyamin Netanyahou a annoncé que tuer l’ayatollah Ali Khamenei « mettra fin au conflit ».
Emmanuel Macron a annoncé en avril dernier vouloir reconnaître l’Etat de Palestine. Mais pourquoi la France ne l’a-t-elle pas encore fait alors que près de 150 pays reconnaissent déjà l’Etat palestinien ? François Reynaert, alias Oncle Obs, propose des clés pour comprendre cette décision.
Plus de 175 drones ont été tirés par la Russie sur l’Ukraine dans la nuit de lundi à mardi. Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne a regretté l’absence de « réaction adéquate » du « monde civilisé ».
En lançant une attaque d’une ampleur inédite contre l’Iran, Israël ouvre le septième front d’une guerre inextricable au Moyen-Orient. Le Premier ministre de l’Etat hébreu veut annihiler le programme nucléaire de Téhéran et s’attaquer au régime des mollahs, son principal ennemi depuis 1979.
L’armée israélienne a notamment attaqué ce lundi la radio-télévision d’Etat iranienne (Irib), qui a brièvement interrompu sa diffusion en direct. De l’autre côté, dans le nord de l’Etat hébreu, les sirènes d’alerte antiaériennes retentissent de nouveau ce soir. L’Iran a promis de continuer à frapper Israël jusqu’à l’arrêt des attaques.
Plusieurs stands d’industriels israéliens de l’armement au Salon aéronautique du Bourget ont vu leur accès condamné ce lundi sur décision du gouvernement français, provoquant la colère d’Israël.
Vendredi 13 juin, quelques heures seulement après les premières frappes de l’Etat hébreu sur le territoire de la République islamique, des membres des sociétés civiles israélienne et palestinienne se sont retrouvés à Paris.
Après l’arraisonnement par Israël du voilier « Madleen » contenant de l’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza, deux membres français de l’équipage – dont le journaliste de Blast Yanis Mhamdi – et un Néerlandais étaient toujours retenus dans les geôles israéliennes.
L’accord de 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, actant la levée des sanctions en échange du gel du programme nucléaire, avait suscité un vent d’espoir. Mais, trois ans plus tard, Donald Trump imposait le retrait unilatéral des Etats-Unis de ce « deal ». Une décision qui a déclenché une suite calamiteuse d’événements jusqu’à l’attaque israélienne déclenchée dans la nuit du 12 au 13 juin.
L’agence des Nations unies apporte santé, éducation, aide alimentaire ainsi qu’un statut juridique aux réfugiés palestiniens depuis des décennies. Eliminer cet organisme de l’ONU n’élimine pas les Palestiniens mais contribue à effacer la trace de l’origine du « problème » : la Nakba.
Affaiblissement du Hezbollah et de son parrain iranien, chute de Bachar al-Assad dans la Syrie voisine, mise en place d’un exécutif comptant des personnalités incontestables… Les récents bouleversements ont débloqué la situation dans un pays qui était dans l’impasse. Les défis sont colossaux et le contexte géopolitique régional reste explosif, mais une nouvelle ère semble s’être ouverte.
Comprenant que Xi Jinping ne lui céderait rien, le président américain a multiplié les exemptions aux surtaxes douanières qu’il a imposées à Pékin, laissant ainsi le dirigeant chinois marquer des points dans son duel d’influence avec Washington.
Le conflit dans le territoire palestinien, où Israël a repris ses opérations dévastatrices et bloque l’entrée de l’aide humanitaire, est le symbole d’un nouveau paradigme, celui des rapports de force comme moyen de changer la réalité. Une régression qui menace de devenir la norme et de plonger la planète entière dans un chaos durable.
Reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, détention de Boualem Sansal, refus d’accueillir l’influenceur algérien expulsé… Entre les deux Etats, la multiplication des tensions et des points de désaccords éloignent la perspective d’une réconciliation.