Des images satellite montrent les trois installations nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, en Iran, avant et après les frappes aériennes américaines.
Si le silence de la Syrie après l’agression israélienne contre l’Iran et les frappes américaines traduit un changement de la diplomatie de Damas après la chute de Bachar Al-Assad, les pays arabes condamnent pour la plupart la fuite en avant belliqueuse de l’Etat hébreu.
Depuis une semaine, une partie de la droite et de l’extrême droite mobilise tous les arguments imaginables pour justifier la guerre contre l’Iran. Prenons-les aux mots.
Les Américains, le Moyen-Orient et l’Europe risquent fort de payer cher la décision inconsidérée de bombarder trois des principaux sites nucléaires iraniens prise par le président des Etats-Unis, qui n’a vraisemblablement aucune idée de la suite des opérations, estime l’ancien rédacteur en chef d’« Alternatives économiques ».
La République islamique a menacé de s’en prendre aux bases militaires américaines au Moyen-Orient, affirmant que les Etats-Unis n’y « avaient plus leur place ». Présentes dans six pays de la région, les forces américaines sont nombreuses et multiples.
Seuls les Etats-Unis disposent d’une bombe assez puissante pour atteindre le site nucléaire iranien de Fordo, profondément enterré, que l’armée israélienne souhaite détruire.
Les Etats-Unis ont mené des frappes dimanche sur plusieurs sites nucléaires iraniens, utilisant pour la première fois des bombes anti-bunker GBU-57. Le chef d’état-major américain Dan Caine a livré un récit détaillé de l’opération.
« Les Etats-Unis ne sont pas en guerre avec l’Iran », assure le vice-président J. D. Vance, tandis que le ministre de la Défense estime le programme nucléaire iranien « dévasté ».
Pour le chercheur Bertrand Badie, les frappes américaines déclenchées par Donald Trump sur les sites nucléaires pourraient offrir des cartes de négociations à l’Iran.
Le président américain, qui s’est longtemps présenté comme un faiseur de paix, a procédé à un revirement de sa propre doctrine et de celle de Washington face à Téhéran. Les deux Etats ont toujours nourri des relations très tendues.
Le président des Etats-Unis Donald Trump a affirmé ce dimanche que l’armée américaine avait « totalement » détruit les capacités d’enrichissement iraniennes, au dixième jour de la guerre entre la République islamique et Israël.
L’Allemagne et la Grande-Bretagne appellent l’Iran à négocier, l’Arabie saoudite affiche sa « grande préoccupation » et le Congrès américain est divisé, même chez les républicains.
Les Etats-Unis de Donald Trump ont bombardé les trois sites nucléaires iraniens, des frappes « très réussies » selon le président américain, qui menace l’Iran d’attaques plus importantes s’ils ne « font pas la paix ».
Les frappes se poursuivent au neuvième jour de la guerre entre l’Iran et Israël, ce dernier affirmant avoir repoussé d’au moins deux ans « la possibilité » pour Téhéran « d’avoir la bombe nucléaire ».
La grande anthropologue américaine Anna Tsing, autrice du « Champignon de la fin du monde », était de passage à Paris pour son nouveau livre. L’occasion de parler avec elle du président américain, mais aussi de saumons, de moustiques et d’histoires.
Plus d’une semaine après le début de la guerre entre l’Iran et Israël, Donald Trump a critiqué le rôle des Européens, après une rencontre à Genève entre ministres des Affaires étrangères européens et iranien.
Six mois après son retour à la Maison-Blanche, les chercheuses et les chercheurs travaillent à déchiffrer le mouvement MAGA. Rendons hommage à leur ténacité.
Une semaine après le début de la guerre entre Israël et la République islamique, l’Iran et des pays européens ont discuté vendredi à Genève du programme nucléaire iranien. L’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont notamment exhorté le pays à « poursuivre leurs discussions avec les Etats-Unis ».
Alors que la communauté internationale craint un embrasement dans la guerre entre Israël et l’Iran, notre journaliste François Reynaert décrypte comment ce nouveau conflit bouleverse les alliances dans la région.
Le débat pourrait avoir lieu mercredi prochain à l’Assemblée nationale. Emmanuel Macron veut également réunir les chefs des partis politiques pour échanger sur ce conflit mais aussi sur Gaza et l’Ukraine.
Cette virtuose du târ et du setâr, deux instruments à cordes traditionnels iraniens, installée en France depuis dix-huit ans, s’inquiète pour sa famille qui vit sous les attaques israéliennes en Iran.
Une réunion se tient à Genève ce vendredi entre des ministres européens et l’Iran pour avancer vers une solution diplomatique après une semaine de conflit alors que le président américain maintient l’ambiguïté sur une éventuelle intervention directe.
Plusieurs dizaines de personnes meurent toujours chaque jour à Gaza depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran, en particulier lors de distributions humanitaires. « La probabilité de famine grandit » dans l’enclave, a noté l’ONU en début de semaine.
Ami intime du président américain, cet ancien magnat de l’immobilier a été propulsé au coeur de l’équipe Trump comme émissaire spécial pour le Moyen-Orient. C’est lui qui dirigeait les pourparlers avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien… jusqu’à l’attaque israélienne.
Suspendu de ses fonctions, le policier est poursuivi pour « homicide par imprudence » après avoir serré le cou d’une personne dans une rue de Madrid, décédée dans la foulée.
Depuis le début de l’attaque israélienne en Iran, le 47ᵉ président des Etats-Unis entretient le doute sur son éventuelle participation au conflit. Une prérogative qui revient, selon la Constitution américaine, au Congrès.
Pilonné et infiltré par Israël, affaibli à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières, le régime des mollahs fait face à la plus sérieuse menace depuis 1979.
Le fossé se creuse entre l’Occident et les peuples du Sud. Ce n’est plus un écart : c’est un abîme. Pour une majorité croissante dans le monde arabe, en Afrique, en Asie, l’Occident a perdu toute crédibilité morale.
Agé de 86 ans, l’ayatollah Khamenei occupe la fonction politique et religieuse la plus élevée en Iran, celle de guide suprême de la révolution islamique. Il a pris la suite de Khomeini en 1989.
Le militant communiste libanais condamné en 1987 pour « complicité d’assassinats » saura le 17 juillet, par une décision de la cour d’appel de Paris, s’il est remis en liberté après quarante années en prison.
Après de nouvelles frappes entre Téhéran et Tel-Aviv, l’hôpital Soroka de Beersheva, dans le sud d’Israël, a annoncé avoir été touché, provoquant l’indignation du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Les réactions diplomatiques et politiques occidentales à la guerre lancée par Israël contre l’Iran révèlent la persistance de l’idéologie néoconservatrice.
Le ministre de l’Intérieur a lancé mercredi et jeudi une opération nationale de contrôle contre l’immigration illégale. Yann Manzi, cofondateur d’Utopia 56, déplore la « stigmatisation d’une population, en la pointant du doigt ».
Lors d’un conseil de défense et de sécurité nationale à l’Elysée, Emmanuel Macron a demandé au ministère des Affaires étrangères de « faciliter le départ » des Français qui veulent quitter les deux pays en guerre. Plusieurs pays européens, dont l’Allemagne et l’Italie, ont rapatrié ce mercredi des centaines de leurs ressortissants.
Le duel de Tel-Aviv avec Téhéran avait lieu par procuration, le voilà qui éclate au grand jour en un conflit brûlant. L’Etat hébreu peut-il faire tomber le régime des mollahs et avec quelles conséquences ?
Le démocrate Brad Lander était venu au tribunal aider un migrant menacé d’expulsion quand il a été arrêté et menotté par la police fédérale de l’immigration.
Pour l’historien Alain Ruscio, les observateurs de la vie politique française qui ont cru discerner dans le discours de Bruno Retailleau à l’égard de l’Algérie une nouveauté se sont lourdement trompés. Le locataire de la Place Beauvau se situe dans la droite ligne d’une tradition française toujours vivace : le refus obstiné, contre le cours de l’histoire, de l’indépendance d’un Etat algérien au sud de la Méditerranée.
Après des mois de tension avec l’Iran, l’Etat hébreu a lancé dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin une opération d’ampleur contre le régime des mollahs, ciblant des infrastructures nucléaires, des bases de missiles ainsi que la chaîne de commandement militaire. Retrouvez notre dossier spécial sur ce nouveau front dans l’inextricable conflit au Moyen-Orient.