A l’issue de pourparlers ce jeudi en Arabie saoudite, l’Ukraine a soutenu une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie. Les dirigeants de l’Union européenne et Emmanuel Macron se sont félicités d’une « évolution positive ».
Le président américain a riposté à l’annonce par la province canadienne de l’Ontario d’une surtaxe sur les exportations d’électricité vers trois Etats américains. Les deux parties ont finalement rétropédalé.
Hostile aux monnaies électroniques lors de son premier mandat, le président américain met désormais son pouvoir au service de la cryptospéculation. Pour sa fortune et celle de son clan.
Plus de 1 300 personnes, dont trois quarts de civils, essentiellement alaouites, sont mortes en Syrie depuis le 6 mars, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Ces violences, les plus meurtrières depuis la prise du pouvoir par une coalition dirigée par des islamistes, le 8 décembre, ont opposé les fidèles de l’ancien dictateur Bachar al-Assad et les forces militaires du nouveau régime islamiste. Témoignage d’un rescapé.
A l’heure des grands bouleversements géopolitiques en jeu depuis la réélection de Donald Trump, ce documentaire de notre collaborateur Pierre Haski, résonne particulièrement dans l’actualité internationale. Ce soir à 21h sur Arte.
Dans son rapport publié mardi, l’Agence française de sécurité informatique (Anssi) enregistre une hausse des opérations de déstabilisation qui touchent plusieurs entités publiques et privées françaises.
Après des mois de tractations, l’Union européenne a dévoilé mardi ses propositions pour accélérer les expulsions d’étrangers en situation irrégulière. Un projet contesté au sein des Vingt-Sept qui doit encore être approuvé par le Parlement européen et les Etats membres de l’UE.
En l’espace de quelques jours, le pays a été le théâtre d’évènements majeurs qui pourraient avoir une incidence considérable sur son avenir politique, trois mois après la chute du dictateur Bachar al-Assad.
Quelques heures après une attaque massive de drones visant notamment la région de Moscou, l’Ukraine et les Etats-Unis ont entamé des discussions ce mardi en Arabie saoudite.
Le nom de ce mouvement qui avait éclaté en 2020 à la suite de la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué par un policier blanc, avait été inscrit en lettres jaunes sur le bitume dans une rue située non loin de la Maison-Blanche.
En début d’année, Donald Trump a mis un coup de projecteur sur le Groenland où Qupanuk Olsen, LA grande influenceuse du pays aux contenus volontairement apolitiques, a fini par s’engager aux côtés de Narelaq, parti indépendantiste populiste.
L’ancien dirigeant a été interpellé mardi en application d’un mandat de la Cour pénale internationale. Des dizaines de milliers d’hommes, pour la plupart pauvres, auraient été tués dans le cadre de sa guerre meurtrière contre les stupéfiants, souvent sans qu’il soit prouvé qu’ils étaient liés à la drogue, selon des organisations de défense des droits humains.
Si l’Ukraine et la Russie envoient quotidiennement des dizaines de drones vers leurs territoires respectifs, la capitale russe est rarement touchée. L’attaque intervient quelques heures avant des discussions entre Ukrainiens et Américains en Arabie saoudite.
Les Groenlandais votent ce mardi lors de législatives dont l’un des enjeux est de déterminer à quel moment rompre les amarres avec le Danemark, sans tomber dans l’escarcelle de Donald Trump qui multiplie les propos menaçants.
Recevant son homologue moldave Maia Sandu à l’Elysée, le président s’est engagé à renforcer leur coopération pour « accroître la résilience de la Moldavie vis-à-vis des ingérences étrangères ». Il avait déjà mis en garde contre la « menace russe » qui « touche » l’Europe.
Dénonçant la « complaisance » des autorités judiciaires françaises, restées muettes en dépit d’une première plainte le 24 mai, l’Institut ouïgour d’Europe en a déposé une nouvelle contre X, assurant que « les intimidations » chinoises continuent.
Israël a coupé le courant à Gaza, privant d’électricité la station de dessalement d’eau de Deir el-Balah qui produit de l’eau douce pour 600 000 personnes.
De violents combats ont eu lieu la semaine dernière entre des soldats pro-Assad et des forces de sécurité du gouvernement. Des combats qui ont débouché sur la mort d’un millier de civils, principalement des Alaouites, une communauté qui représente environ 10 % de la population, explique Thomas Pierret, spécialiste de la Syrie.
Dans une tribune au « Nouvel Obs », l’historien Arnaud Orain, spécialiste de la pensée économique et auteur du « Monde confisqué », revient sur la visite du PDG de l’armateur à Donald Trump. Qu’est-ce qui se jouait profondément dans cette soumission ?
Lors d’un débat au Sénat, le sénateur Horizons a vivement critiqué le président américain, comparé à un « traître », et Elon Musk, un « bouffon sous kétamine ». Des mots durs qui ont fait le buzz en France, mais aussi aux Etats-Unis où plusieurs médias ont salué son discours.
Cette collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord a eu lieu au large des côtes du Yorkshire (nord de l’Angleterre). L’équipage du pétrolier l’a abandonné après plusieurs explosions.
Le FSB dit avoir « découvert des indices selon lesquels ces diplomates effectuaient un travail de subversion et de renseignement qui menace la sécurité de la Fédération de Russie ». Londres dénonce des accusations « malveillantes et infondées ».
Attendu ce lundi à Riyad avant des négociations entre responsables ukrainiens et américains, Volodymyr Zelensky a affirmé que la Russie est la « seule raison pour laquelle la guerre se poursuit. »
Pékin applique à partir de ce lundi 10 mars des droits de douane sur plusieurs produits agricoles américains, en réaction à l’offensive tarifaire lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche. « Une escalade qui était assez prévisible », explique le politologue François Gemenne, membre du Giec, professeur à HEC et président du conseil scientifique de la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Le Canada « ne fera jamais partie des Etats-Unis » a promis dimanche le futur Premier ministre canadien, à la suite de son élection à la tête du Parti libéral, lors d’un discours offensif contre le président américain.
L’université de Columbia était devenue l’épicentre parfois tendu des manifestations contre les bombardements israéliens à Gaza. Elle était depuis dans le viseur de l’administration Trump, qui a annoncé vendredi la « suppression immédiate » de 400 millions de dollars de subventions fédérales à l’université, l’accusant d’inaction face « à des actes antisémites ».
La Russie affirme avoir repris des villages dans sa région de Koursk mais aussi dans une nouvelle région ukrainienne. Ces revers sur le front se produisent alors que l’Ukraine est dans une position diplomatique délicate.
Dans « Au ras du sol », le journal qu’il a tenu à Tel-Aviv durant les six premiers mois de la guerre, l’auteur de romans policiers israélien Dror Mishani livre ses doutes et ses espoirs et nous plonge dans ce pays où il est devenu si difficile, mais si important pour lui, de vivre.
Soupçonné d’avoir bénéficié d’une ingérence russe, le candidat fait face à une longue liste d’accusations entre fausses déclarations sur le financement de sa campagne, organisation d’un groupe fasciste et apologie de crimes de guerre.
En pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, cet ancien banquier central, élu nouveau chef de son parti après la démission de Justin Trudeau, est appelé à devenir le prochain Premier ministre du Canada.
Diptyque réalisé par la grand reporter Solène Chalvon-Fioriti, ces deux documentaires nous plongent dans le quotidien bouleversé des Israéliennes et des Palestiniennes depuis l’attaque du Hamas. Victimes du conflit, elles en sont aussi parfois les actrices. Ce soir à partir de 21h05 sur France 5.
Plusieurs capitales ont réagi aux exactions qui, selon une ONG syrienne, ont fait plus de 800 morts parmi la communauté alaouite. La présidence syrienne a annoncé la formation d’une commission d’enquête « indépendante ».
« On peut appeler ça une triste opportunité, mais c’est une opportunité quand même » pour la recherche française, estime la directrice générale de l’institut Pasteur, Yasmine Belkaid.
Des préparatifs sont notamment en cours « pour créer une autorité d’immigration de grande envergure », se réjouit le ministre des Finances israélien, figure de l’extrême droite.
« Une punition reste une punition. Si je reviens sur l’antenne de RTL, je la valide, donc je reconnais avoir fait une faute », regrette le journaliste.
Le régime a lancé une vaste opération armée, après une attaque sanglante de fidèles d’Assad contre des forces de sécurité dans la ville de Jablé dans la nuit de jeudi à vendredi, selon les autorités. Mais rapidement, des exactions contre des civils alaouites ont été dénoncées.
Les ministres des Affaires étrangères français, allemand, britannique et italien saluent le plan de reconstruction de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.
En Syrie, les tensions sont vives entre les fidèles de Bachar al-Assad, renversé en décembre, et le nouveau pouvoir, issu d’une coalition de groupes rebelles islamistes.
En étant la première femme jugée pour « aide à l’avortement » depuis sa quasi-interdiction en Pologne en 2021, Justyna Wydrzynska est devenue un symbole de la lutte pour le droit des femmes dans son pays. Son procès en appel relance les débats sur sa condamnation et ravive l’espoir des jeunes militantes pro-IVG.
La reconstruction économique et politique de la Syrie se poursuit, alors que le pays est toujours divisé par près de quatorze années de guerre civile. En quête de stabilité, le nouveau pouvoir, qui a renversé le dictateur Bachar al-Assad en décembre, montre des gages d’ouverture aux minorités et à la communauté internationale, explique Wassim Nasr, spécialiste des mouvements djihadistes.
Donald Trump assure qu’il existe deux façons de mettre un terme au développement par l’Iran de l’arme nucléaire, « militairement ou par un accord ». « Je préfererais conclure un accord », assure-t-il.
Des milliers de chercheurs français ont manifesté en soutien aux scientifiques américains. Outre-Atlantique, une véritable chape de silence semble s’être abattue sur ceux qui n’ont pas été licenciés.
A l’heure du divorce transatlantique, le débat est lancé : faut-il mettre la dissuasion nucléaire française au service de l’Europe ? La prise de conscience de la nécessité d’une autonomie stratégique est désormais là.
Un mois après le retour du républicain à la Maison-Blanche, la seconde administration Trump se révèle bien plus idéologique, impériale et agressive que la première, réveillant à l’intérieur le souvenir de la « chasse aux sorcières » des années 1950 et ébranlant à l’extérieur la relation avec les alliés européens.
Avec le retour de Trump à la Maison-Blanche, les Européens doivent-ils craindre un « Yalta du XXIᵉ siècle » ? Le président américain pourrait être tenté de négocier directement le sort de Kiev avec Poutine.
Le tourbillon de menaces, de déclarations brutales et de décisions unilatérales qui marque son retour à la Maison-Blanche confirme que le 47ᵉ président des Etats-Unis n’est pas un adepte du concept d’« influence douce ». Mais miser sur la seule coercition, tant militaire qu’économique, pour s’imposer au monde, n’est-ce pas se tirer une balle dans le pied ?
En proposant le transfert de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza dans d’autres pays, Donald Trump montre qu’il veut revenir à l’époque où la loi du plus fort était la norme. Le nouveau président des Etats-Unis est d’autant plus dangereux qu’il donne le « la » à tous ceux qui, à travers le monde, partagent sa vision.
Reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, détention de Boualem Sansal, refus d’accueillir l’influenceur algérien expulsé… Entre les deux Etats, la multiplication des tensions et des points de désaccords éloignent la perspective d’une réconciliation.
Derrière cette question d’allure triviale, récemment posée par un journaliste de la BCC au nouvel homme fort de Damas, Ahmed al-Charaa, se cache le statut de la religion dans la future Constitution du pays.
Abou Mohammed al-Joulani, le fondateur du groupe islamiste HTC, tombeur de Bachar Al-Assad, dit avoir rompu les liens avec Al-Qaida et vouloir uniquement « protéger la révolution syrienne ». Mais personne ne peut encore dire quelles sont vraiment ses intentions.
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté par les autorités algériennes le 16 novembre, serait visé par le régime pour avoir déclaré que la frontière Maroc-Algérie avait été déplacée par les colons français.
Le futur locataire de la Maison-Blanche, qui a régulièrement dénoncé les montants débloqués par Washington pour soutenir Kiev depuis 2022, a martelé durant la campagne présidentielle américaine qu’il parviendrait à mettre un terme au conflit « en vingt-quatre heures ». A quel prix ?