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Menace russe: le chef de l'état-major français affirme que l'armée française devait être "prête à un choc dans trois, quatre ans"

L'armée française doit être "prête à un choc dans trois, quatre ans" face à la Russie, qui "peut être tentée de poursuivre la guerre sur notre continent", a affirmé mercredi 22 octobre le chef d'état-major des Armées français, le général Fabien Mandon, pour justifier "l'effort de réarmemement" du pays.

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Avoirs russes gelés: "N'ayez pas peur", l'appel de Volodymyr Zelensky à l'Europe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson tiennent une conférence de presse ce mercredi 22 octobre à Linköping en Suède, à la veille d'un sommet à Bruxelles où les dirigeants de l'Union européenne doivent discuter de la possibilité de mobiliser les avoirs russes gelés afin d'accorder à l'Ukraine un prêt de 140 milliards d'euros. 

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Le prix Sakharov décerné par l'UE à deux journalistes emprisonnés en Biélorussie et en Géorgie

La présidente du Parlement européen Roberta Metsola a annoncé le lauréat du prix Sakharov pour la liberté de pensée, mercredi 22 octobre à Strasbourg. Trois candidatures étaient en lice: les journalistes polono-bélarusse Andrzej Poczobut et géorgienne Mzia Amaghlobeli, des organisations humanitaires et de journalistes opérant en Palestine et les étudiants serbes, dont le mouvement de protestation bouscule le pays depuis un an.

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Volodymyr Zelensky

Né le 25 janvier 1978 à Kryvyï Rig, une ville industrielle ukrainienne au cœur d'une région majoritairement russophone, Volodymyr Zelensky a succédé à Petro Porochenko et est devenu président de l'Ukraine le 20 mai 2019. Avant de se lancer en politique, il s'était forgé une belle carrière dans la comédie - en Ukraine, comme en Russie d'ailleurs. À partir de 2015, il interprète dans Le Serviteur du peuple, une série à succès, un professeur d'histoire honnête mais naïf qui devient par hasard président de l'Ukraine. La fiction rattrape donc la réalité avec son élection en 2019 par des Ukrainiens fatigués de leur classe politique corrompue et de leur président milliardaire, Petro Porochenko. Si Volodymyr Zelesnky n'a pas su répondre aux attentes de ses électeurs au début de son mandat, la guerre a tout changé. Quelques semaines avant l'invasion russe du 24 février 2022, sa présidence semblait en perte de vitesse, l'ancien comédien peinant à tenir ses promesses électorales dans un pays rongé par la pauvreté et la corruption. Facile alors pour ses rivaux de dire que le costume présidentiel est trop grand pour un amuseur public. Et aux Occidentaux de se désoler que le nouveau dirigeant ukrainien se montre incapable de réformer le pays. Quand, à l'aube du 24 février 2022, Vladimir Poutine lance l'invasion de l'Ukraine, Moscou est convaincu que l'offensive sera courte, que le faible pouvoir ukrainien s'écroulera. Kiev, Kharkiv, Lviv, Dnipro, Odessa: toutes les grandes villes ukrainiennes sont frappées, l'armée russe se dirige vers la capitale ukrainienne. Volodymyr Zelensky marque les esprits, apparaissant dans une vidéo filmée devant les bâtiments de l'administration présidentielle, en plein centre de Kiev, flanqué de ses conseillers. Depuis, Volodymyr Zelensky et son armée ont infligé des humiliations surprises à Vladimir Poutine: en avril 2022, le Kremlin renonce à Kiev, en septembre il perd la région de Kharkiv puis en novembre Kherson, capitale de la région éponyme. Faisant de lui son homme de l'année, le quotidien britannique Financial Times n'hésite pas à le comparer à Winston Churchill, chef de guerre britannique face aux nazis. Lui-même présente régulièrement son pays comme un rempart face à l'impérialisme russe, en défenseur des valeurs démocratiques, comme en juin, lorsqu'il dit devant les députés tchèques que Moscou vise "un vaste territoire de Varsovie à Sofia, de Prague à Tallinn".

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Ralentissement des échanges internationaux : "L'effet négatif sur l'économie américaine de la hausse des droits de douane se fait attendre", lance Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC

La Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale a organisé ce mercredi 22 octobre une table ronde, sur le retour du protectionnisme et la contestation du libre-échange dans le commerce international, avec la participation notamment de Pascal Lamy, coordinateur du réseau de l’Institut Jacques Delors, vice-président du Forum pour la paix de Paris, ancien commissaire européen chargé du commerce et directeur général de l’Organisation mondiale du commerce entre 2005 et 2013, et Jean-Marc Siroen, professeur émérite en Sciences économiques à l’Université de Paris-Dauphine.

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