Pour Sandrine Bayle, directrice d’un magasin Auchan dans les Hauts-de-Seine, l’événement reste incontournable. En 2024, il lui a permis d’écouler 88 % de son stock.
La CGT réclame un certain nombre de mesures salariales, notamment l’alignement sur le smic du premier échelon de la grille des salaires, ainsi qu’une baisse de la TVA, de 20 % à 5,5 %, sur les factures d’énergie.
Dans une tribune au « Monde », l’économiste Anne-Laure Delatte alerte sur l’incapacité des stratégies gouvernementales actuelles à relever les défis économiques. Des solutions existent pourtant, à condition d’investir notamment sur la croissance future.
Dans une note de la Fondation Jean Jaurès, Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo analysent la nouvelle géographie sociale issue de l’accroissement des inégalités de patrimoine depuis des décennies. Dans la capitale, l’accumulation des richesses « atteint des proportions inégalées ».
Quoi qu’en disent les Cassandres, la France n’est pas près d’être mise sous tutelle : l’équilibre de ses paiements courants et la forte épargne de ses ménages la protègent de ce risque, explique Pascal Riché, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Le premier ministre, Francois Bayrou, présente la réforme de l’administration territoriale de l’Etat aux préfets de région et de département et aux secrétaires généraux des ministères, à Chartres, le 8 juillet 2025.
A l’approche des deux journées de mobilisation annoncées contre les projets d’économies budgétaires du gouvernement, le 10 et le 18 septembre par l’intersyndicale, tour d’horizon des positions dans les syndicats des transports.
Deux des penseurs les plus influents ont échangé sur les inégalités et leurs conséquences sur la montée des partis nationalistes. Un dialogue riche et éclairant à lire dans « Ce que l’égalité veut dire », paru au Seuil.
« Ce que l’égalité veut dire », de Thomas Piketty et Michael J. Sandel (Seuil, 144 pages, 16,50 euros).
La ministre du travail continue de recevoir patronat et syndicats dans le cadre des pistes dévoilées en juillet pour redresser les finances publiques, malgré la très probable chute du gouvernement rendant hypothétique l’ouverture de plusieurs chantiers annoncés.
Depuis les annonces de la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, au mois de juillet, le calme n’est revenu ni dans les directions des entreprises ni du côté des salariés. Pourrait-on traverser ce chaos sans sombrer dans le pessimisme et revoir, enfin, le ciel au bout du tunnel, s’interroge Anne Rodier dans sa chronique.
Le contexte politico-économique maussade contribue à un rééquilibrage des relations entre candidats et entreprises, à la faveur de ces dernières. Dans de nombreux secteurs d’activité, les cadres sont contraints de revoir leurs prétentions à la baisse.
De jeunes femmes sans emploi, lors d’une visite de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, organisée par EDF et l’agence nationale pour l’emploi France Travail, afin d’augmenter le nombre de femmes travaillant dans le secteur nucléaire, le 12 février 2025.
La date qui s’est imposée sur les réseaux sociaux pour un mouvement de blocage – un mercredi – pose la question du recours à la grève, alors que la conflictualité en entreprise est particulièrement faible ces dernières années.
La survie n’est pas une entreprise solitaire, explique le chercheur Hunter Jones dans une tribune au « Monde ». Il s’agit, à ses yeux, de revaloriser l’entraide collective et les tissus de solidarité locaux, seuls garants de notre résilience en temps de crise.
A bénéfice égal, les petites et moyennes entreprises acquittent 50 % d’impôt de plus que les grandes sociétés, selon une étude de l’Insee publiée mardi 2 septembre. L’écart s’est accru ces dernières années.
Depuis cet été, des groupes de « gilets jaunes » souhaitent instaurer un rapport de force avec le gouvernement en visant le système bancaire. Une action originale aux chances de succès très limitées.
D’anciens gilets jaunes se sont rassemblés pour déployer une banderole appellant à la mobilisation le 10 septembre prochain, à Angers, le 23 août 2025.
L’ensemble des programmes reprendra normalement à minuit, entre lundi 1ᵉʳ et mardi 2 septembre. Loin d’avoir obtenu satisfaction sur l’ensemble de ses revendications, l’intersyndicale estime que le mouvement a pu relancer le dialogue social dans l’entreprise.
Les deux autres principales organisations des agents de l’Etat, Force ouvrière et la CFDT, se concentrent sur l’appel à la grève lancée par une intersyndicale le 18 septembre.
Le gouvernement a durci le ton récemment en direction des entreprises, mais les jeunes travailleurs restent très concernés par les accidents du travail, constate, dans une tribune au « Monde », le porte-parole de l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante, François Desriaux.
La crise politique qui s’ouvre, avec la probable chute du gouvernement et les incertitudes qui l’accompagnent, risque d’inciter les Français à épargner davantage et de fragiliser l’économie, alors que les faillites ont déjà atteint un chiffre record.
Cinq économistes membres d’Attac et de la Fondation Copernic dénoncent, dans une tribune au « Monde », le bêtisier de François Bayrou sur la dette publique, mais reconnaissent néanmoins la menace que les marchés financiers font peser sur celle-ci.
Les plus modestes sont les premières victimes de la pollution de l’air, qui provoque, en France, 40 000 décès évitables par an, rappelle l’économiste Lutz Sager dans une tribune au « Monde ».
Quelles que soient les erreurs commises par François Bayrou dans sa méthode, les partis politiques et les partenaires sociaux doivent se ressaisir et ne pas céder à la tentation de défendre coûte que coûte leurs intérêts.
Les huit confédérations syndicales françaises étaient réunies vendredi matin au siège de la CFDT. Elles restent en revanche divisées sur le soutien au mouvement du 10 septembre.