Ali Muhammad Abd-Al-Rahman, ancien commandant des milices soudanaises janjawids, a été condamné mardi 9 décembre à vingt ans de prison par la Cour pénale internationale. Il avait été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés au Darfour entre 2003 et 2004.
Par le hasard du tirage au sort de la compétition, le “Pride Match” programmé le 26 juin à Seattle, où des événements en soutien à la communauté LGBTQI sont prévus ce jour-là, opposera les sélections de deux pays où l’homosexualité est réprimée. Ces dernières refusent que la rencontre soit associée à cette cause et en appellent à la Fifa.
Un drapeau LGBT brandi lors d’un match de football, en 2023, dans le stade Lumen Field, de Seattle, où aura lieu la rencontre qui opposera l’Égypte à l’Iran dans le cadre de la prochaine Coupe du monde
Les rebelles de l’AFC-M23 ont intensifié leur offensive dans le Sud-Kivu, s’emparant de plusieurs localités à la frontière avec le Burundi, qui combat aux côtés de la République démocratique du Congo (RDC). Cette avancée du groupe rebelle ravive les craintes d’une extension du conflit aux pays voisins.
Malgré la répression mise en place par le régime de Nicolás Maduro et les craintes d’une intervention militaire des États-Unis, les habitants de Caracas, capitale du Venezuela, habitués aux crises et aux pénuries, ne se laissent pas abattre, raconte ce photojournaliste du “New York Times”.
Le procureur général du Honduras a demandé l’arrestation immédiate de l’ancien président du pays, Juan Orlando Hernández, amnistié par Donald Trump, et le parti au pouvoir demande l’annulation de la présidentielle du 30 novembre 2025, dans laquelle le président des États-Unis s’est immiscé.
Les résultats de la présidentielle du 30 novembre au Honduras affichés sur des écrans dans une salle de presse du Conseil national électoral (CNE), à Tegucigalpa (Honduras), le 8 décembre 2025.
Jeudi 4 décembre, les États-Unis et le Kenya ont signé un accord bilatéral sur la santé prévoyant une aide financière à destination de Nairobi pour lutter contre le sida, le paludisme et la polio. C’est le premier accord de ce type depuis le démantèlement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Mais les interrogations sont nombreuses sur les véritables motivations américaines.
Le président des États-Unis, Donald Trump (à droite), et son homologue kényan, William Ruto, lors de la signature du traité de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Le 8 décembre, les ministres de l’Intérieur des 27 États membres de l’Union européenne ont approuvé de nouvelles règles pour la gestion des demandeurs d’asile, dont la mise en place de “hubs de retour” dans des pays tiers. Pour certains, cette mesure valide l’initiative prise par le gouvernement de Meloni de construire des centres pour migrants en Albanie.
La nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine souligne un changement d’approche de Washington vis-à-vis de l’Afrique, mettant l’accent sur des partenariats ciblés et les relations commerciales. Une feuille de route particulièrement observée par la presse du continent.
De gauche à droite, Paul Kagame, président du Rwanda, Donald Trump, président des États-Unis, et Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, le 4 décembre 2025 à Washington.
Selon le “Financial Times”, c’est l’ancien envoyé spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nikolaï Mladenov, qui sera chargé de superviser l’après-guerre à Gaza. Une immense consécration, estime la presse de Sofia, qui rappelle l’ascension internationale de cet enfant du pays.
Le tirage au sort du prochain Mondial a eu lieu le 5 décembre à Washington en présence de Donald Trump. Quarante-huit équipes réparties en douze poules. N’est-ce pas trop ? se demande ce journaliste suisse qui soupçonne Gianni Infantino, le président de la Fifa, de vouloir gagner des voix sous un faux-semblant humaniste.
C’est la nouvelle coqueluche du président américain : le chef des armées pakistanaises, Asim Munir, est le véritable homme fort du pays. S’il a restauré la place de son pays sur la carte du monde, écrit le “Financial Times”, il peine à réformer un système qui empêche le Pakistan d’évoluer, malgré une jeunesse en ébullition.
La chute historique, le 8 décembre 2024, d’une des plus redoutables dictatures du Moyen-Orient a ouvert le champ des possibles en Syrie, écrit pour “L’Orient-Le Jour” ce journaliste syrien basé à Beyrouth. Dans un texte poignant et très personnel, il estime que la confiance et l’espoir dans un avenir différent sont de retour, même si ce futur reste à dessiner.
Tokyo accuse des avions militaires chinois d’avoir verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais au large de l’île principale d’Okinawa, ce que Pékin nie fermement. Malgré cet incident, le gouvernement japonais chercherait avant tout à apaiser les tensions, rapporte la presse nippone.
Un F-15, modèle d’avion de chasse japonais sur lequel des avions militaires de la marine chinoise ont braqué leur laser, le 22 octobre à Kirishima, dans le sud du Japon.
Moins d’un tiers des Hongkongais inscrits ont exprimé leur vote lors des élections législatives du 7 décembre. Et pour cause : ils ne pouvaient que choisir des candidats avalisés par le Comité électoral comme “patriotes” – c’est-à-dire pro-Pékin. Ce scrutin est le dernier signe en date de l’enterrement de la démocratie à Hong Kong.
Le secrétaire hongkongais chargé des Affaires contitutionnelles (le deuxième à gauche) vide une urne au terme des élections législatives de Hong Kong, le 7 décembre 2025.
Avec la possible restitution du corps du dernier otage israélien dans la bande de Gaza, le plan de paix du président américain pourrait, sous la pression de Washington, entrer dans sa phase deux, qui prévoit notamment le désarmement du Hamas et un retrait israélien. Les signaux envoyés par les deux parties laissent entrevoir des négociations serrées.
Le Cambodge et la Thaïlande s’accusent mutuellement d’avoir relancé les hostilités qui ont, selon un bilan provisoire, déjà fait sept victimes. Des deux côtés de la frontière disputée, les habitants tentent de trouver refuge à l’abri des combats.
Des habitants en train d’évacuer après des affrontements le long de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, dans la province d’Oddar Meanchey, au Cambodge. Photo diffusée par l’Agence Kampuchea Press (AKP), le 8 décembre 2025.
Fin novembre, le navire “Kairos”, transportant du pétrole russe, a été frappé par un drone marin lors d’une attaque revendiquée par l’Ukraine, au large des côtes turques, en mer Noire. Samedi 6 décembre, la Bulgarie a dénoncé le remorquage du pétrolier par un bateau turc dans ses eaux territoriales. Alors que le “Kairos” est toujours à la dérive, les autorités craignent une escalade du conflit ukrainien à leurs frontières, ainsi que des conséquences écologiques.
Donald Trump et ses idéologues exposent leur intention d’intervenir sur le continent européen pour lutter en fait activement contre les gouvernements élus, en soutenant “les partis patriotiques européens”, commente depuis Bruxelles “Le Soir”.
Le billet de banque est orné d’une carte nationale incluant un territoire revendiqué par les deux pays. Au Népal, alors que les principaux partis sont divisés sur de nombreux points, la question frontalière demeure un rare sujet de consensus.
Katmandou a émis un nouveau billet de 100 roupies népalaises sur lequel apparaît une carte du pays qui incorpore la région de Kalapani, actuellement occupée par l’Inde.
Exilé à Madrid depuis 2015, Miguel Henrique Otero dirige le quotidien vénézuélien “El Nacional”, fondé en 1954 par son grand-père, devenu l’un des journaux de référence de l’opposition au régime de Nicolás Maduro. Il revient, pour “Courrier international”, sur les manœuvres des États-Unis visant à faire tomber le régime chaviste, qu’il observe avec optimiste.
En 2018, le quotidien vénézuélien “El Nacional” mettait un terme à sa publication papier. Un femme exhibe ici le dernier numéro paru le 14 décembre 2018 avec ce titre : “‘El Nacional’ est un guerrier et continuera de mener le combat”.
Le 7 décembre, le pays d’Afrique de l’Ouest, réputé pour sa stabilité politique, a manqué de peu de basculer dans la cohorte de pays africains tombés entre les mains de militaires. Dans cet éditorial, “Le Djely” estime que ce coup d’État avorté s’inscrit dans “les dynamiques observées dans la sous-région” ouest-africaine.
À la une des journaux béninois du lundi 8 décembre, le président Patrice Talon déclare que la “situation est complètement sous contrôle”, et que la tentative de coup d’État a échoué.
La photo était belle pour Donald Trump le 4 décembre à la Maison-Blanche. Entouré des présidents congolais et rwandais, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, le président américain s’est posé en faiseur de paix après la signature d’un accord présenté comme “historique”. Pourtant, nuance “Le Pays”, dans l’est de la RDC, il reste beaucoup d’obstacles au retour de la paix. En outre, Washington n’a pas fait mystère de ses propres visées sur les minerais congolais.
Le président américain Donald Trump lors de la cérémonie de signature d’un accord de paix avec le président du Rwanda Paul Kagame (à gauche) et le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi (à droite), à Washington, DC, le 4 décembre 2025.