Lors du premier sommet des présidents d’Asie centrale avec Donald Trump, Astana a annoncé, le 6 novembre, envisager de rejoindre les Accords d’Abraham, devenant le premier pays non arabe de la région à le faire. Une décision symbolique envisagée à la suite d’une déclaration du locataire de la Maison-Blanche, et qui augure d’un rapprochement diplomatique avec Washington, analyse la presse internationale.
L’intensification des frappes israéliennes ces dernières semaines dans le sud du pays du Cèdre est le signe de l’insatisfaction de l’État hébreu et des États-Unis vis-à-vis des autorités libanaises, qui se sont engagées à désarmer le “parti de Dieu”. Malgré les appels à la négociation du président libanais, une nouvelle guerre est à craindre.
Reçu à la Maison-Blanche vendredi 7 novembre, Viktor Orban espère une exemption sur l’importation de brut de Moscou, après les sanctions prises par Washington. L’objectif, pour le Premier ministre hongrois, est aussi de renforcer les relations économiques et de consolider sa stratégie d’équilibriste entre les États-Unis et la Russie.
Le président américain, Donald Trump, et le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, au sommet sur la fin de la guerre à Gaza à Charm El-Cheikh, en Égypte, le 13 octobre 2025.
Le jeudi 6 novembre, l’armée de l’État hébreu a mené une série d’attaques dans le sud du Liban. Celles-ci font suite à l’envoi par le Hezbollah d’une lettre ouverte aux dirigeants de Beyrouth, où la milice chiite pro-Iran a exprimé son refus de toute “négociation politique” avec Israël.
La vie dans la capitale malienne devient intenable, avec l’explosion des prix du carburant et sa quasi-pénurie. Si le groupe terroriste GSIM n’est pas encore prêt à s’emparer de la ville, la junte militaire commence à faire preuve de fébrilité, et la Russie n’est d’aucun soutien, estime la presse internationale.
Un stand de vente d’essence avec des bouteilles vides en bord de route, à Bamako, au Mali, le 7 octobre 2025. Normalement fixé à un peu plus de 1 euro le litre, le prix du carburant a quintuplé dans certaines zones de la ville.
Le triomphe du nouveau maire de New York et les victoires enregistrées le même jour dans d’autres États par les démocrates, parmi lesquels le soutien à l’État hébreu n’a jamais atteint un niveau aussi bas, devraient inquiéter le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, écrit le quotidien israélien d’opposition “Ha’Aretz”.
Berne a renoncé à suivre l’Union européenne et à mettre en place des mesures punitives à l’encontre des établissements bancaires chinois accusés de contourner les sanctions contre la Russie. D’après la presse nationale, la Confédération suisse n’aurait pas souhaité fâcher Pékin, avec qui elle veut approfondir ses relations commerciales.
Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, au côté du ministre des Affaires étrangères suisse, Ignazio Cassis, le 10 octobre 2025, à Bellinzone, en Suisse.
Au moment où l’étau russe semble se refermer autour de la ville de Pokrovsk, un militaire ukrainien affirme dans une tribune publiée par le quotidien “Gazeta” que Moscou mobilise massivement de force dans les zones occupées du Donbass. Sous forme d’appel, il estime que le choix devient binaire : défendre l’Ukraine maintenant ou servir la Russie.
Cette photographie, diffusée le 24 octobre 2025 et publiée le 4 novembre 2025 par le service de presse de la 24ᵉ brigade mécanisée des forces armées ukrainiennes, montre un soldat d’un bataillon d’infanterie motorisée assis dans un abri sur la ligne de front près de la ville de Tchassiv Yar, dans la région de Donetsk.
Pour la première fois, les présidents des cinq pays d’Asie centrale sont attendus ensemble à Washington, jeudi 6 novembre. Une visite inédite, entourée d’incertitudes, où les intérêts économiques priment, dans un contexte de jeu d’équilibre face à la Russie et à la Chine.
Une précédente réunion au format C5 + 1, réunissant les ministres des Affaires étrangères des cinq États d’Asie centrale et des États-Unis, à Astana, au Kazakhstan, en août 2019.
La libération du couple français après trois ans de détention pourrait ouvrir la voie à une normalisation des relations entre la France et l’Iran, estiment certains proches du dossier. Mais, selon certains médias iraniens, ce dénouement ne changera pas l’équation en profondeur.
Les frappes de drones ukrainiens se multiplient sur le territoire russe, visant notamment des infrastructures énergétiques. En réponse, Vladimir Poutine a approuvé mardi 4 novembre une loi permettant de solliciter des réservistes pour la défense de ces sites stratégiques.
Les médias russes font état d’une multiplication des attaques de drones ukrainiens contre les infrastructures énergétiques du pays (image d’illustration).
Depuis plusieurs jours, des drones sont signalés autour de sites sensibles en Belgique. Plusieurs bases militaires sont concernées, dont une qui abrite des armes nucléaires américaines. Mardi 4 novembre, l’aéroport de Zaventem a dû interrompre son trafic à deux reprises, entraînant des annulations en cascade.
Le dernier rapport sur l’élargissement de l’Union, présenté mardi 4 novembre à Bruxelles, ne mâche pas ses mots sur l’absence de progrès des voisins balkaniques de la Bulgarie, déplore la presse de Sofia. Avec deux exceptions : le Monténégro et l’Albanie.
Alors que l’armée américaine multiplie les opérations dans les Caraïbes, le pouvoir chaviste s’emploie à réprimer encore davantage les voix dissidentes, qu’elles soient sur le sol national ou en exil. Entre application de délation et déchéance de nationalité, le gouvernement de Nicolás Maduro multiplie les initiatives.
Un partisan du président vénézuélien, Nicolás Maduro, porte un tee-shirt lors d’un rassemblement contre le déploiement militaire américain dans les Caraïbes, à Caracas, le 30 octobre 2025.
À la une de son édition hebdomadaire, “The Guardian” revient sur le virage inattendu du président américain, Donald Trump, qui a annulé le sommet bilatéral prévu à Budapest avec son homologue russe et a imposé des sanctions contre le secteur pétrolier après l’échec des négociations sur la guerre en Ukraine. Le journal britannique s’interroge sur l’efficacité réelle de ces sanctions économiques.
Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, professeur agrégé d’histoire-géographie, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne avec votre programme. Cette semaine, nous nous intéressons à la stratégie chinoise pour accroître sa puissance mondiale, notamment grâce à la construction de ports commerciaux à l’étranger.
Après plus de trois ans de détention, les deux derniers otages français en Iran ont été sortis de prison et sont entre les mains des autorités françaises à Téhéran. Le couple de professeurs accusé d’espionnage avait été lourdement condamné en octobre.
Vice-président durant les deux mandats du président républicain George W. Bush de 2001 à 2009, Dick Cheney a été l’architecte de la grande guerre contre le terrorisme qui a mené les États-Unis à intervenir en Afghanistan et en Irak après les attentats du 11 septembre 2001. La presse américaine se remémore ce “stratège de l’ombre” et ses paradoxes.
Dans le Sahel, et particulièrement au Mali, le groupe affilié à Al-Qaida a déployé une stratégie redoutablement efficace de contrôle et de blocus des principaux axes routiers et commerciaux. Les objectifs sont multiples, détaille “ISS Africa” : contrôle des populations, discrédit des armées nationales et asphyxie de l’économie.
Les ministres des Affaires étrangères de nombreux pays musulmans ont répondu à l’invitation de la Turquie, qui a aussi l’oreille de Washington, pour se pencher lundi 3 novembre sur l’avenir de l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas, mis à mal la semaine précédente.
Hôte de la réunion du 3 novembre 2025 sur Gaza, Hakan Fidan, le ministre des Affaires étrangères turc, est aussi l’ancien chef des renseignements et un successeur potentiel au président Recep Tayyip Erdogan.
Deux anciens présidents, des ministres et des personnalités de premier plan comptent demander la libération de Nicolas Sarkozy, en souvenir de son rôle et de celui de son ex-épouse Cécilia dans la libération des infirmières bulgares des geôles de Mouammar Kadhafi, en juillet 2007, rapporte le quotidien “24 Tchassa”.