Les rumeurs autour de la prochaine génération de GPU Radeon RDNA5 se sont accélérées ces derniers jours, évoquant un possible basculement de la production vers Samsung Foundry en 2 nm ou 4 nm. Une hypothèse rapidement réfutée par plusieurs leakers bien connus du secteur, à commencer par Kepler_L2, qui parle sans détour de « non-sens ». Selon lui, les puces RDNA5 seraient déjà « taped out » en N3P chez TSMC, avec une fenêtre de lancement désormais repoussée au milieu de l’année 2027.
Samsung Foundry écarté, TSMC N3P privilégié
À l’origine de la rumeur, une interprétation large de discussions industrielles suggérant qu’AMD pourrait confier certaines puces avancées à Samsung Electronics Foundry, en 2 nm ou en 4 nm. Une perspective jugée peu crédible pour les GPU haut de gamme par plusieurs observateurs. Kepler_L2 affirme au contraire que les GPU RDNA5 sont déjà engagés sur le procédé N3P de TSMC, une étape incompatible avec un changement de fondeur à ce stade.
Cette lecture est partagée par d’autres intervenants, qui rappellent qu’un « tape-out » verrouille une grande partie des choix technologiques, en particulier le nœud de gravure. En clair, si RDNA5 est bien déjà passé par cette étape en N3P, un détour par Samsung Foundry relèverait davantage de la spéculation que d’une réalité industrielle.
Un calendrier qui glisse vers mi-2027
Interrogé sur le timing, Kepler_L2 évoque désormais une sortie au milieu de l’année 2027. Un délai cohérent avec un tape-out récent sur un procédé aussi avancé que le N3P, et surtout avec le silence prolongé d’AMD sur sa feuille de route Radeon.
Contrairement à la gamme EPYC, où AMD communique plusieurs générations à l’avance et a déjà confirmé des premiers wafers en 2 nm, la division GPU gaming reste extrêmement discrète. Les documents publics parlent de « GPU de nouvelle génération » orientés IA et ray tracing, sans jamais mentionner explicitement RDNA5 ni avancer de calendrier précis.
Ce contraste alimente l’idée que Radeon n’est pas pressé. Un lancement en 2026 aurait impliqué une montée en volume dans un contexte de tensions sur la mémoire et de coûts de production élevés, un scénario qui a déjà posé problème à AMD par le passé.
Ces briques technologiques sont généralement perçues comme transversales, destinées à irriguer à la fois les GPU desktop et les futurs SoC console. L’hypothèse dominante reste donc celle d’une convergence partielle entre RDNA5 côté PC et la prochaine génération de consoles, ce qui renforcerait encore l’idée d’un calendrier étalé.
GFX13, dies ATx et HDMI 2.2 : un terrain dominé par les fuites
Faute de communication officielle, les discussions autour de RDNA5 restent largement alimentées par les leakers. Le nom de famille interne « GFX13 » revient régulièrement, accompagné de plusieurs dies supposés, identifiés comme AT0, AT2, AT3 et AT4. Les fuites évoquent des configurations de Compute Units et de sous-systèmes mémoire variables, sans qu’aucune fiche technique crédible n’ait encore émergé.
Le support du HDMI 2.2 est également cité à plusieurs reprises, mais là encore, rien ne permet de distinguer ce qui relève de la feuille de route réelle et ce qui tient de l’anticipation. AMD a d’ailleurs montré sa prudence récemment en retirant toute mention de RDNA4 de sa présentation CES 2025, laissant peu d’espoir d’annonces concrètes sur RDNA5 au CES 2026.
Un silence qui en dit long
Pris dans son ensemble, ce silence prolongé pourrait simplement traduire un objectif clair : viser mi-2027 plutôt que forcer un lancement en 2026 sous contraintes. Entre la montée en puissance des charges IA, la complexité croissante du ray tracing et les réalités économiques du moment, AMD semble privilégier le temps long.
Si l’on en croit ces éléments, RDNA5 serait moins une réponse immédiate à la concurrence qu’une génération pensée pour durer, quitte à laisser le terrain médiatique aux rumeurs pendant encore de longs mois. Une stratégie qui n’a rien d’inhabituel pour AMD, mais qui confirme que la prochaine grande étape Radeon ne se jouera pas avant plusieurs trimestres.
Sapphire Technology officialise PhantomLink, une approche ciblée du cable management GPU destinée aux configurations haut de gamme, sans remettre en cause la compatibilité avec les plateformes existantes. Plutôt que d’adopter une conception à connecteurs entièrement déportés, le constructeur propose une solution intermédiaire combinant une carte mère X870E de conception classique et une carte graphique RX 9070 XT capable de recevoir son alimentation via un connecteur dédié sur le PCB.
Au cœur de PhantomLink se trouve le connecteur GC-HPWR, issu du standard BTF 2.5, qui permet à la carte graphique de s’alimenter directement depuis la carte mère. Ce principe ne supprime pas l’usage du 12V-2×6, mais en déplace l’implantation. Le câble d’alimentation est désormais branché sur la carte mère, qui redistribue ensuite l’énergie au GPU via le PCB, libérant ainsi la face avant de la configuration de tout câble apparent.
Pour rappel, cette approche du GC-HPWR a été initialement introduite et popularisée par ASUS dans le cadre de ses plateformes BTF. Avec PhantomLink, Sapphire reprend ce principe de routage d’alimentation GPU, sans adopter pour autant une architecture back-connect complète, privilégiant une intégration plus souple et progressive.
PhantomLink et le standard BTF 2.5
Le concept PhantomLink repose sur le standard BTF 2.5 et son connecteur GC-HPWR, mais il ne supprime pas l’utilisation du 12V-2×6. Le principe consiste à brancher le câble d’alimentation directement sur la carte mère, qui redistribue ensuite l’énergie à la carte graphique via le connecteur GC-HPWR. L’objectif est avant tout esthétique, en libérant la face avant de la configuration de tout câble visible, tout en conservant une implantation plus propre et plus intégrée.
Cette approche ne fait toutefois que déplacer la problématique liée au 12V-2×6, sans l’éliminer. La fragilité potentielle du connecteur et les risques thermiques associés ne disparaissent pas, mais sont désormais transférés du GPU vers la carte mère, puisque l’alimentation transite par le PCB de cette dernière avant d’atteindre la carte graphique.
PhantomLink conserve néanmoins une approche ouverte et modulaire. Les cartes graphiques compatibles disposent d’un connecteur GC-HPWR amovible, leur permettant de fonctionner aussi bien sur une carte mère BTF que sur une plateforme classique utilisant un branchement 12V-2×6 direct. Une compatibilité croisée qui évite tout verrouillage et laisse à l’utilisateur le choix de son architecture.
Carte mère NITRO+ X870EA PhantomLink
La NITRO+ X870EA PhantomLink marque l’entrée de Sapphire sur le segment des cartes mères X870E. Au format ATX, elle adopte une conception haut de gamme avec une alimentation 16+2+1 phases reposant sur des DrMOS de 90 A, annoncée pour encaisser plus de 250 W de charge processeur.
La prise en charge de la mémoire DDR5 s’étend jusqu’à 8400 MT/s et au-delà en overclocking via quatre emplacements DIMM. L’extension est assurée par trois ports PCIe pleine longueur, accompagnés de quatre emplacements M.2, dont deux compatibles PCIe 5.0.
La connectivité réseau est assurée par un contrôleur Ethernet 5 GbE et du Wi-Fi 7, tandis que l’IO arrière intègre deux ports USB4. En façade, un connecteur USB-C 20 Gb/s est également présent. Sapphire met aussi l’accent sur la praticité avec un afficheur de diagnostic et des boutons de contrôle intégrés. La carte mère conserve toutefois une implantation classique de ses connecteurs, et ne s’inscrit pas dans une architecture back-connect.
Son rôle dans l’écosystème PhantomLink se limite au routage de l’alimentation GPU via le GC-HPWR, sans refonte globale de la disposition des connecteurs. Deux variantes sont prévues, une version classique au coloris titane et une Polar Edition à la finition plus claire, pensée pour les configurations blanches.
Carte graphique NITRO+ RX 9070 XT PhantomLink
En parallèle, Sapphire dévoile la première carte graphique AMD compatible BTF 2.5. La NITRO+ RX 9070 XT PhantomLink adopte un système d’alimentation hybride. Son connecteur PhantomLink peut être utilisé avec une carte mère compatible, mais il reste entièrement démontable afin de permettre l’utilisation d’un câble d’alimentation classique sur une plateforme standard.
La carte repose sur un système de refroidissement à trois ventilateurs et six caloducs. Le GPU est en contact avec un pad thermique à changement de phase Honeywell PTM7950, un choix de plus en plus fréquent sur les modèles haut de gamme.
La fréquence boost annoncée atteint 3060 MHz. Le backplate bénéficie d’un système de fixation magnétique pour un démontage rapide, tandis que les ventilateurs peuvent être retirés individuellement via un mécanisme à contact direct.
Là encore, deux déclinaisons sont prévues, une version sombre et une Polar Edition blanche, parfaitement assortie à la carte mère X870EA PhantomLink.
Une approche plateforme plutôt qu’un simple concept
Avec PhantomLink, Sapphire ne cherche pas à reproduire une approche back-connect complète, mais à cibler un point précis du cable management : l’alimentation de la carte graphique. En combinant une carte mère X870E de conception classique et une RX 9070 XT capable de recevoir son alimentation via le GC-HPWR, le constructeur propose une solution intermédiaire qui améliore la lisibilité du montage sans imposer une refonte totale de la plateforme.
Cette approche ne marque donc pas une adoption pleine et entière du BTF, mais une intégration partielle et pragmatique de l’un de ses principes clés. Le 12V-2×6 reste bien présent, avec ses contraintes connues, simplement déplacées vers la carte mère. PhantomLink n’élimine pas le problème, il en modifie l’emplacement et les implications, ce qui mérite d’être pris en compte par les utilisateurs les plus exigeants.
Pour une première incursion sur le marché des cartes mères, Sapphire s’appuie néanmoins sur une base technique visiblement éprouvée. Le choix du GC-HPWR, la cohérence du routage et la maturité globale de la plateforme suggèrent un recours à un écosystème industriel déjà bien établi. PhantomLink s’affirme ainsi moins comme une rupture que comme une tentative mesurée de transposer, côté AMD, une approche déjà explorée par ASUS, en laissant à l’utilisateur la liberté d’adopter ou non ce compromis.
Ryzen 9 9950X3D2 en vue : le présumé double 3D V-Cache d’AMD apparaît sur Geekbench et PassMark, avec 16 cœurs et un boost qui grimpe jusqu’à 5,622 GHz selon les pages repérées. Au programme : une quantité de cache L3 jamais vue sur le segment grand public.
Ryzen 9 9950X3D2 : double 3D V-Cache, 16 cœurs, 192 Mo de L3
Selon ces entrées, le Ryzen 9 9950X3D2 embarque 16 cœurs et inaugurerait deux piles 3D V-Cache Gen2, une par CCD. Ce serait le premier processeur AMD livré avec du 3D V-Cache sur les deux chiplets, portant le total de cache L3 à 192 Mo (2 × 32 Mo + 2 × 64 Mo). Les pages listent un max boost à 5,622 GHz, et l’une d’elles mentionne une carte mère Galax B850M associée à 96 Go de DDR5 à 4800 MT/s sur deux modules.
Le listing PassMark évoque pour sa part un boost à 5,7 GHz et un TDP de 170 W. Un précédent bruit de couloir parlait de 200 W pour ce modèle, ce qui en ferait le plus élevé de la famille Ryzen 9000. Soit PassMark expose une donnée erronée, soit AMD aurait ajusté la fiche technique.
D’après la source, l’annonce conjointe des Ryzen 9000X3D serait toujours envisagée au CES 2026. Le 9850X3D apparaît déjà dans certaines listes de distribution, contrairement au 9950X3D2, encore absent. « il y a bien un 9950X3D2 avec 16 cœurs et 5,622 GHz de boost » précise la fuite.
Spécifications repérées et zones d’ombre
Les deux entrées datent d’aujourd’hui. Elles laissent penser qu’AMD aurait envoyé des échantillons de test, ou que des partenaires cartes mères évaluent déjà les puces. Aucun tarif ni date de commercialisation finale pour le 9950X3D2 à ce stade. L’annonce au CES 2026 reste plausible, mais elle n’est pas confirmée par AMD.
Aperçu au Computex 2025, le MAGCurve 360 Ultra ARGB Sync de Thermaltake arrive avec un objectif clair.. Mettre l’accent sur l’affichage autant que sur le refroidissement, avec un écran AMOLED incurvé de 6,67 pouces et des ventilateurs capables de grimper à 2500 RPM.
Thermaltake MAGCurve 360 Ultra ARGB Sync : AIO 360 mm à écran AMOLED incurvé
Thermaltake lance un AIO qui transforme le watercooling en espace d’affichage utile. Le MAGCurve 360 Ultra ARGB Sync intègre un écran AMOLED incurvé 6,67 pouces en 2240 x 1080, capable d’afficher la télémétrie système en temps réel, l’heure, la météo locale, des vidéos et des visuels dynamiques. La marque propose des éditions Black et Snow pour s’intégrer à des configurations axées esthétique et performances.
Autre particularité, la fonction AI Forge intégrée au logiciel TT RGB PLUS 3.0 génère des fonds personnalisés à partir de simples consignes textuelles, éditables puis combinables avec les infos système. D’après Thermaltake, « l’AI Forge permet de créer des visuels personnels sans outils additionnels ».
Contrôle via TT RGB PLUS 3.0 et app mobile TT PlayLink
Le logiciel TT RGB PLUS 3.0 modernise l’interface et autorise le chargement d’images et de vidéos, l’ajustement de la disposition des informations, la gestion des couleurs et même des affichages en split screen pour montrer des contenus différents de chaque côté de la dalle AMOLED incurvé. Pour aller plus vite, l’app TT PlayLink sur smartphone permet l’envoi instantané de médias depuis la galerie, ainsi que le streaming direct de la caméra et de la vidéo vers l’écran du bloc pompe.
Côté refroidissement, trois TOUGHFAN EX 120 ARGB Sync accompagnent le radiateur de 360 mm. Leur Swappable Fan Blade Design autorise le passage de pales standard à pales inversées pour modifier le sens du flux d’air sans casser l’uniformité lumineuse, utile pour harmoniser entrées et sorties d’air. Les ventilateurs montent jusqu’à 2500 RPM, avec une pression statique et un débit élevés annoncés, tout en conservant un bruit maîtrisé.
L’installation vise la propreté grâce aux connexions magnétiques MagForce 2.0 des TOUGHFAN EX ARGB Sync : pads de contact agrandis, chaînage simplifié et moins de câbles qui traînent. Le circuit de refroidissement combine un radiateur slim de 27 mm et une chambre en cuivre épaissie à 20 mm, une pompe de qualité et une base en cuivre pour améliorer la circulation et le transfert thermique.
Le tout est annoncé pour supporter jusqu’à 365 W TDP, pensé pour des charges soutenues sur des configurations hautes performances.
En bref : écran AMOLED 2240 x 1080, création de visuels via AI Forge, contrôle fin avec TT RGB PLUS 3.0, upload instantané via TT PlayLink, trois TOUGHFAN EX 120 ARGB Sync jusqu’à 2500 RPM, connexions magnétiques MagForce 2.0, radiateur 27 mm et chambre cuivre 20 mm, pompe et base en cuivre, prise en charge jusqu’à 365 W TDP.
Avis de la rédaction
Avec le MAGCurve 360 Ultra ARGB Sync, Thermaltake ne signe pas une première absolue, mais propose l’une des implémentations les plus abouties à ce jour d’un AIO orienté affichage immersif. Avant lui, TRYX avait déjà ouvert la voie avec les PANORAMA et PANORAMA SE, tandis qu’ASUS a officialisé le concept avec le ROG Ryuo IV SLC 360 ARGB et son écran AMOLED incurvé de grande diagonale.
La différence se joue ici dans l’exécution. Thermaltake pousse plus loin l’exploitation logicielle de la courbure, la gestion des contenus dynamiques et l’intégration entre affichage, refroidissement et écosystème logiciel. Le MAGCurve s’inscrit ainsi dans une nouvelle génération d’AIO où le bloc pompe devient un véritable espace d’interaction visuelle, au-delà du simple monitoring.
Reste désormais à juger si cette montée en gamme sur l’affichage s’accompagne de performances thermiques et acoustiques à la hauteur des ambitions annoncées, un point clé pour transformer l’effet vitrine en véritable valeur ajoutée sur le long terme.
BitLocker accéléré arrive enfin sur Windows 11, et les petits blocs 4K s’envolent : jusqu’à 2,3 fois plus rapide et plus de 70 % de CPU en moins selon les premiers tests.
BitLocker accéléré : Microsoft bascule le chiffrement vers le silicium
Révélée à Ignite 2025 en novembre, l’implémentation hardware-accelerated BitLocker est désormais disponible dans Windows 11 version 25H2 et Windows Server 2025 via la mise à jour de septembre. Microsoft déporte le traitement AES-XTS-256 vers un moteur de cryptographie à fonction fixe intégré au SoC, avec des clés « enveloppées matériel » pour réduire l’exposition aux attaques en mémoire. La première vague vise les plateformes Intel vPro équipées des futurs Core Ultra Series 3 « Panther Lake », avec un élargissement prévu à d’autres fournisseurs.
Le contraste avec l’ancien BitLocker logiciel est net. Passer de l’absence de chiffrement à BitLocker logiciel sous Windows 11 faisait grimper le nombre moyen de cycles par I/O d’environ 400 000 à 1,9 million, soit une hausse de 375 %, entraînant des chutes marquées des performances de stockage. Avec l’accélération matérielle, Microsoft promet un déblocage des goulots d’étranglement les plus sensibles aux accès aléatoires.
Gains mesurés : 2,3x en RND4K Q32T1, +40 % en lecture simple file
Les séquentiels restent proches entre solutions logicielle et matérielle, mais le différentiel explose sur les accès aléatoires 4K. En RND4K Q32T1 lecture/écriture, l’accélération matérielle affiche un facteur 2,3. En lecture aléatoire simple file, le gain tourne autour de 40 %, et en écriture simple file, environ 2,1 fois plus rapide. Résultat tangible sur le multitâche moderne, précisément là où l’implémentation 100 % logicielle subissait les plus gros ralentissements. D’après Microsoft, certains workloads doublent le débit de stockage tout en réduisant l’usage CPU de plus de 70 %.
Le transfert du chiffrement AES-XTS-256 vers un accélérateur dédié, conjugué à l’emballage matériel des clés, constitue la bascule attendue par les parcs Windows 11. « Les accès aléatoires 4K bénéficient le plus de l’accélération » selon les données partagées, un signal fort pour les PC professionnels vPro qui migreront vers Panther Lake.
NuPhy Node 100 débarque en format 1800 avec pavé numérique complet, design rétro assumé et deux versions, low-profile et full-hauteur. À partir de 109,99 dollars, le positionnement semble agressif.
NuPhy Node 100 : format 1800, Touch Bar et RGB sous contrôle
Après le Node 75 inspiré du Braun T3, NuPhy transpose ce langage industriel sur un layout 1800 compact avec pavé numérique, tout en conservant la zone tactile sur la tranche supérieure droite, façon Touch Bar, et les LED indicatrices en matrice de points sur la gauche.
Le châssis en plastique et le montage gasket sur PCB aident à contenir le tarif à 109,99 dollars, avec trois coloris proposés : Ink Grey, Lunar White et Light Pink. D’après NuPhy, « l’autonomie peut atteindre 1 000 heures » sans rétroéclairage, grâce à des batteries de 3 000 mAh (low-profile) et 4 000 mAh (full-height). Avec l’éclairage RGB par touche activé, comptez environ 100 heures.
La connectivité couvre le 2,4 GHz, le Bluetooth et l’USB-C. Les deux versions reçoivent des keycaps PBT : nSA avec légendes en dye-sub pour la low-profile, mSA en double-shot pour la full-height. Trois angles de frappe sont disponibles via des pieds à deux crans : 6°, 9° et 12°. Hauteur frontale contenue : 13,8 mm en low-profile, 18,9 mm en full-height.
Switches, personnalisation et fichiers 3D
Le modèle low-profile adopte les Low-Profile Nano de NuPhy, dérivés des Gateron Low-Profile 3.0, avec un choix linéaire, silencieux ou tactile léger sur les deux hauteurs de châssis. La sélection reste limitée pour l’instant. Le Node 100 est entièrement reconfigurable via l’interface web de NuPhy et s’appuie sur le firmware NuPhyIO.
Le layout 1800 respecte les habitudes des adeptes de la saisie chiffrée, notamment grâce à la touche zéro pleine taille du pavé numérique, tout en réduisant l’empreinte horizontale en compactant la zone navigation.
NuPhy publie aussi des modèles et fichiers de référence pour l’impression 3D. On trouve un porte-stylo, une bar tray, un support de téléphone, un support compatible LEGO, un display dock, un cap mount et un card rest, avec la possibilité de créer ses propres accessoires.
Confusion tenace autour du 12V-2×6 : neuf marques interrogées par Tech Overwrite livrent des réponses opposées, sans ligne claire côté NVIDIA.
12V-2×6 : câble natif ou adaptateur, les avis s’entrechoquent
Tech Overwrite a contacté 11 entreprises pour trancher entre câble natif d’alimentation et adaptateur multi 8 broches livré avec les cartes 12VHPWR et 12V-2×6. Neuf ont répondu, et les positions se répartissent en trois blocs : utiliser l’adaptateur fourni, privilégier le câble natif quand il existe, ou considérer que les deux conviennent.
ASUS, MSI et GIGABYTE recommandent de rester sur l’adaptateur inclus avec le GPU. SilverStone et ZOTAC préfèrent le câble natif du bloc d’alimentation lorsque disponible. SAPPHIRE, Thermaltake, Gainward et Palit estiment que les deux approches fonctionnent. D’après Tech Overwrite, « les réponses étaient partagées », signe d’un flou persistant pour l’utilisateur final.
Ce brouillage n’aide pas, d’autant qu’il semblerait que NVIDIA n’ait toujours pas fourni de consignes unifiées. En compilant les rapports de fonte touchant les RTX 40 et RTX 50, les mêmes facteurs reviennent : montages non supportés comme le daisy chain ou les leads scindés, adaptateurs coudés de piètre qualité (les premiers modèles CableMod sont souvent cités), et boîtiers trop exigus qui imposent des courbures serrées au niveau du connecteur.
Câble 12V-2×6 versus adaptateur GPU
L’insertion incorrecte a été abondamment documentée ; elle n’est probablement plus le point majeur. Pourtant, de nombreux témoignages jurent d’un branchement complet, parfois « avec un clic audible », et l’échec survient quand même. Les adaptateurs MSI à embout jaune brûlés continuent aussi d’apparaître, parfois quotidiennement sur Reddit. Avec autant de variables, le câble d’alimentation GPU devrait être à l’épreuve du débat et des erreurs : il devrait simplement fonctionner.
Sécurité : des fonctions avancées encore trop haut de gamme
Le suivi par rail ou les indicateurs de charge déséquilibrée restent cantonnés à des modèles coûteux comme les ROG Astral et Matrix, même si de simples LED de sécurité se démocratisent enfin. Reste à voir si les futures alimentations généraliseront ces garde-fous pour réduire les risques liés aux 12VHPWR et 12V-2×6.
Le bruit d’un PC, c’est un peu comme un fond sonore qu’on finit par supporter… Jusqu’au jour où il devient impossible à oublier. Ça commence par un souffle léger, puis un ventilateur qui s’emballe dès qu’un jeu se lance, ou un châssis qui vibre sans raison apparente. À force, on se surprend à tendre l’oreille, à se demander si “c’est normal”, et à rêver d’un silence que seules les machines haut de gamme semblent offrir.
En réalité, obtenir un PC silencieux n’a rien de luxueux ni de compliqué. C’est même souvent une question d’équilibre : mieux gérer le flux d’air, adoucir la manière dont les ventilateurs réagissent, ou remplacer un seul composant qui se comporte comme la diva de la configuration. On peut réduire très nettement le bruit sans dégrader les performances, sans limiter le GPU, et surtout sans transformer la machine en four.
C’est exactement ce que nous allons voir ici : un guide qui explique pourquoi un PC fait du bruit, comment identifier les sources, et surtout comment agir sans se ruiner. L’objectif n’est pas de transformer le PC en machine de studio, mais d’en faire un compagnon discret, capable de respirer correctement sans hurler au moindre pic de charge.
Pourquoi un PC fait-il du bruit ?
Avant de chercher comment réduire le bruit d’un PC, il faut déjà comprendre pourquoi elle fait autant de bruit. Dans un PC, rien n’est là “par hasard” : chaque composant produit une signature sonore qui lui est propre, qu’elle soit mécanique, électrique ou simplement liée à la façon dont l’air circule dans le boîtier.
Les ventilateurs d’abord !
La plupart du temps, le bruit commence avec les ventilateurs. Ce sont eux qu’on entend en premier, et pour cause : ce sont les seuls éléments en mouvement permanent. On ne parle pas seulement du souffle qu’ils produisent quand ils déplacent de l’air, mais aussi du bruit de leur moteur, de leur roulement, et parfois même d’une petite vibration qui remonte dans tout le châssis.
Beaucoup de PC deviennent bruyants simplement parce que les ventilateurs tournent trop vite, ou parce qu’ils affrontent une grille trop serrée ou une façade trop fermée. Et quand l’air ne circule pas bien, tout le reste se met à chauffer… donc à accélérer. Un cercle vicieux que n’importe quel boîtier mal ventilé connaît par cœur.
Ventirad ou AIO ?
Le refroidissement du processeur n’est pas en reste. Le ventirad, s’il est trop petit ou mal réglé, peut facilement devenir l’élément le plus audible de la configuration, surtout lors des montées rapides en charge. Les AIO, eux, apportent un autre type de nuisance : la pompe.
a115 clearance heatsink ram with fan
Un ronronnement discret quand elle est bien réglée, beaucoup moins discret sur certains modèles qui tournent en continu à plein régime. Quant aux radiateurs obstrués par la poussière, ils transforment n’importe quel watercooling en soufflerie portative.
La carte graphique aussi
La carte graphique, elle, joue dans une autre catégorie. Avec plusieurs centaines de watts à dissiper, les ventilateurs du GPU n’ont souvent pas le choix : ils montent vite, haut, et fort. On connaît tous cette montée soudaine en régime quand un jeu passe d’un menu calme à une scène bien chargée.
À cela s’ajoute parfois un phénomène que beaucoup découvrent à leurs dépens : le coil whine. Ce sifflement électrique n’a rien d’un défaut grave, mais il peut devenir très audible, surtout quand on laisse filer les FPS sans limite.
L’alimentation à surveiller
L’alimentation n’est pas le composant le plus bruyant, mais elle peut le devenir. Tout dépend de sa conception, de son rendement et de la taille de son ventilateur. Une alimentation entrée de gamme avec un petit ventilateur de 120 mm peut très bien rester discrète pendant la bureautique, puis se transformer en sèche-cheveux dès que la configuration réclame un peu de puissance.
À l’inverse, les modèles semi-passifs restent complètement silencieux tant que la charge reste raisonnable, et c’est souvent là qu’on voit la différence.
Fais-moi vibrer !!
Il y a aussi les vibrations, un ennemi beaucoup plus sournois. Une vis légèrement desserrée, un disque dur mal fixé, un panneau latéral trop fin… et tout le boîtier se met à bourdonnner. Parfois, ce n’est même pas le ventilateur qui fait du bruit, mais la façon dont il transmet sa vibration à la structure.
2000d airflow ventilateur slim patin anti vibrations
C’est un phénomène qu’on retrouve surtout sur les boîtiers légers ou très ajourés, où un simple changement de vitesse de ventilateur suffit à créer une résonance.
Atchoum !!
Enfin, il faut parler de la poussière. Elle n’est pas bruyante en elle-même, mais elle fait grimper drastiquement les températures. Les ventilateurs compensent aussitôt, et c’est exactement à ce moment que le PC devient plus audible. Beaucoup pensent qu’une machine “vieillit mal”, alors qu’elle a simplement besoin d’un bon nettoyage pour retrouver le calme d’origine.
En résumé, un PC bruyant n’est jamais le fruit d’un seul élément. C’est souvent une addition de petites choses : un airflow mal pensé, un ventilateur qui tourne trop vite, un GPU qui chauffe un peu trop, une pompe un peu trop présente, une vibration qui se propage, ou simplement de la poussière accumulée au mauvais endroit. Une fois que l’on comprend cette mécanique globale, on réalise que réduire le bruit ne consiste pas à brider les performances, mais à harmoniser l’ensemble. Et c’est ce qu’on va justement faire dans les parties suivantes.
Optimiser la ventilation et les courbes PWM
Une grande partie du bruit d’un PC vient de ventilateurs qui travaillent trop vite… ou plutôt trop vite pour rien. Les courbes PWM appliquées par défaut sont souvent trop prudentes : elles réagissent dès qu’un CPU dépasse 40 °C, ce qui est pourtant parfaitement normal en usage léger. Résultat, les ventilateurs accélèrent inutilement et donnent l’impression que la machine “s’énerve” au moindre clic.
Bien régler le Bios
Pour réduire le bruit d’un PC et aclmer tout ça, il suffit de reprendre la main dans le BIOS. La plupart des cartes mères proposent un menu dédié au contrôle des ventilateurs, généralement sous “Q-Fan”, “Fan Control” ou équivalent. L’interface varie, mais le principe reste toujours le même : une courbe reliant la température du CPU à la vitesse des ventilateurs. En la rendant plus progressive, on évite les montées brusques typiques des réglages par défaut. Tant que le processeur reste dans une plage raisonnable, il n’y a aucune raison de dépasser des vitesses modestes. C’est seulement au-delà de 60 °C, en charge réelle, qu’on laisse les ventilateurs monter plus franchement.
Deux réglages méritent un œil attentif : le mode PWM (à privilégier si le ventilateur le supporte) et le temps de réaction, parfois appelé “ramp-up time”. Un délai un peu plus long permet d’éviter les variations rapides dues aux petits pics de température. La machine devient plus douce, plus stable, et surtout beaucoup plus silencieuse en usage quotidien.
Calmer la pompe des AIO
Les AIO méritent également un ajustement, notamment du côté de la pompe. On lit souvent qu’il ne faut pas toucher à sa vitesse, mais les modèles modernes supportent très bien une légère réduction au repos. Autour de 60 à 70 %, le débit reste suffisant et on élimine parfois un léger bourdonnement, sans aucune conséquence sur les températures. Il suffit simplement d’éviter de descendre trop bas, là où des bulles pourraient se manifester.
Le comportement des ventilateurs de boîtier dépend aussi de la qualité du flux d’air. Une façade trop fermée ou un filtre saturé peut les pousser à accélérer même avec une bonne courbe PWM. Une fois l’entrée d’air libérée, ils tournent naturellement moins vite. Avant de toucher aux réglages, un simple nettoyage ou l’ouverture d’une façade trop restrictive peut déjà faire une différence.
Optimiser la ventilation n’a rien de compliqué, mais c’est souvent ce qui transforme immédiatement le ressenti sonore d’une machine. Une courbe mieux pensée, une réaction moins nerveuse, une pompe ajustée… et le PC passe d’un souffle permanent à une ventilation cohérente, parfaitement adaptée à la situation, sans perdre le moindre degré en charge.
Travailler le flux d’air du boîtier (airflow)
Avant tout : une bonne circulation de l’air
Pour réduire le bruit d’un PC, ça ne dépend pas uniquement des ventilateurs, c’est également la façon dont l’air circule à l’intérieur du boîtier. On pense souvent que le bruit vient uniquement de la vitesse de rotation, alors qu’il provient aussi très souvent de l’effort que la ventilation doit fournir pour compenser un flux d’air mal conçu. Quand l’air circule mal, les températures montent, les ventilateurs s’affolent, et le bruit augmente. Améliorer l’airflow, c’est donc la manière la plus simple de réduire le bruit… sans ralentir quoi que ce soit.
Dans un boîtier bien pensé, l’air entre librement par l’avant (ou par le bas) et ressort naturellement par l’arrière ou le haut. Mais dès que quelque chose freine ce mouvement, tout se dégrade. Les façades trop fermées, les filtres obstrués, les cages HDD encore présentes sur certains modèles, ou même un câble mal placé peuvent créer un mur invisible contre lequel les ventilateurs vont lutter. Un ventilateur qui pousse de l’air dans une façade très restrictive fait plus de bruit non pas parce qu’il tourne vite, mais parce qu’il travaille sous pression. C’est exactement la différence entre souffler dans une pièce ouverte et souffler à travers une paille.
Un airflow cohérent repose surtout sur un équilibre entre l’entrée et la sortie d’air. Trop d’air entrant sans suffisamment d’extraction, et la chaleur stagne à l’intérieur. Trop d’extraction avec peu d’entrée, et les ventilateurs aspirent l’air par toutes les petites fentes du boîtier, créant parfois des sifflements discrets mais agaçants. L’idéal n’est pas une formule magique, mais un ensemble cohérent : de l’air frais devant, une extraction efficace derrière et au-dessus, et suffisamment d’espace pour que tout ça circule naturellement sans turbulences.
Pour réduire le bruit d’un PC, le placement des composants joue aussi un rôle. Une carte graphique très large collée à une vitre latérale aura forcément plus de mal à respirer. Les ventilateurs du GPU aspirent un air déjà chaud, les températures montent plus vite, et le PCB répond en augmentant la vitesse des ventilateurs. À l’inverse, un boîtier un peu plus large ou une paroi latérale partiellement ajourée peut faire gagner plusieurs degrés et calmer toute la configuration. Le bas du boîtier, souvent sous-estimé, peut aussi accueillir un ou deux ventilateurs d’entrée supplémentaires qui changent totalement la donne, surtout avec les GPU modernes.
L’air chaud doit également avoir un chemin clair vers l’extérieur. Un ventilateur placé trop près d’une grille dense, ou un top obstrué par un radiateur trop épais, peut créer une surpression qui augmente le bruit. Parfois, déplacer un radiateur de 280 mm du haut vers l’avant, ou simplement retirer un filtre magnétique trop restrictif, suffit à faire baisser de plusieurs décibels le niveau sonore global.
Améliorer l’airflow ne demande pas de matériel particulier : c’est souvent une affaire d’agencement et de logique. Ouvrir la façade pour un test rapide, réorganiser quelques câbles, dégager la zone autour de la carte graphique, nettoyer les filtres… tout cela permet déjà de percevoir une différence. Et quand le flux d’air circule correctement, les ventilateurs n’ont plus besoin de forcer : ils tournent moins vite, chauffent moins souvent, et la machine retrouve un calme presque surprenant. C’est l’un des rares réglages où l’on gagne à la fois en silence et en performances thermiques.
Remplacer les ventilateurs bruyants par des modèles plus adaptés
Même avec une bonne courbe PWM et un airflow bien pensé, il arrive qu’un ventilateur reste un peu plus présent que les autres. La plupart des modèles fournis d’origine avec les boîtiers sont aujourd’hui tout à fait corrects mais ils privilégient souvent un équilibre entre coût, efficacité et compatibilité. Ils refroidissent correctement, mais leur signature sonore n’est pas toujours la plus douce. Certains ont un moteur légèrement audible à bas régime, d’autres génèrent un souffle un peu plus sec que des modèles plus haut de gamme. Rien de rédhibitoire, mais suffisamment perceptible pour que l’on ait envie de passer à quelque chose de plus soyeux.
Changer un ventilateur ne sert pas seulement à gagner quelques décibels, mais aussi à améliorer la qualité du son qu’il émet. Certains modèles poussent l’air avec efficacité, mais produisent un souffle dur, parfois accompagné d’un très léger cliquetis mécanique qu’on finit par remarquer à force de travailler à côté du PC. À l’inverse, un ventilateur mieux conçu produit un bruit plus rond, plus discret, et surtout plus constant. On les entend, bien sûr, mais ils se fondent dans l’ambiance sans attirer l’attention.
Un ventilateur de qualité n’offre pas seulement un meilleur confort auditif : il travaille mieux. À vitesse égale, il déplace plus d’air et génère moins de turbulences, ce qui permet de réduire légèrement les RPM sans perdre en performance. On obtient alors un ensemble gagnant : un système plus silencieux, mieux refroidi et plus stable. La différence se ressent immédiatement, surtout dans les boîtiers bien ventilés.
La clé, c’est d’utiliser le bon ventilateur au bon endroit. Un radiateur d’AIO apprécie des modèles à forte pression statique, capables de pousser l’air à travers les ailettes. Une façade mesh, au contraire, se marie très bien avec un ventilateur orienté débit d’air, plus ouvert et plus fluide. En choisissant un design adapté à chaque zone du boîtier, on évite de forcer inutilement et on améliore la cohérence globale de la ventilation.
Le type de roulement joue aussi un rôle majeur dans le silence sur le long terme. Les ventilateurs équipés de paliers FDB ou HDB gardent leur douceur pendant des années, là où les roulements plus simples ont tendance à devenir audibles avec le temps. Investir dans de bons ventilateurs n’est donc pas seulement une question de confort immédiat, mais aussi de durabilité.
Remplacer deux ou trois ventilateurs peut sembler anodin, mais c’est l’une des améliorations les plus rentables pour réduire le bruit d’un PC. Cela évite d’avoir à changer de boîtier, de ventirad ou d’AIO, et offre un résultat immédiat. Une fois les nouveaux modèles installés, la machine respire mieux, se montre plus stable et retrouve ce silence qu’on pensait réservé aux configurations haut de gamme.
Carte graphique : réduire le bruit d’un PC sans perdre de FPS
La carte graphique est souvent l’élément le plus bruyant d’un PC moderne. Pas parce qu’elle serait mal conçue, mais parce qu’elle concentre énormément de chaleur sur une petite surface et doit réagir rapidement pour la garder sous contrôle. Les ventilateurs des GPU sont plus petits que ceux des boîtiers ou des ventirads, ils tournent plus vite, et leur signature sonore est naturellement plus aiguë. L’objectif n’est donc pas de les faire taire, mais de maîtriser leur comportement pour éviter qu’ils ne montent inutilement en régime.
La première chose à comprendre, c’est que les ventilateurs de GPU réagissent souvent à des variations de température très courtes. Un chargement de texture, un pic de calcul ou un changement de scène peut faire monter la température de quelques degrés, puis la faire redescendre aussitôt. Par défaut, la courbe de ventilation des cartes graphiques est assez agressive : elle considère immédiatement ces petits pics comme un signal d’urgence et accélère les ventilateurs, même si la charge réelle ne suit pas. La solution est simple : adoucir la courbe. Les outils comme MSI Afterburner ou le logiciel du constructeur permettent de ralentir légèrement la montée en vitesse, ce qui suffit déjà à rendre le GPU nettement plus discret en jeu.
L’autre outil souvent sous-estimé, c’est l’undervolt. Contrairement à une idée reçue, undervolter un GPU ne réduit pas ses performances. Au contraire, cela permet généralement à la carte de maintenir des fréquences stables sans avoir à dépasser un seuil de tension inutilement élevé. Et comme elle chauffe moins, ses ventilateurs ont moins besoin de réagir. C’est l’une des optimisations les plus efficaces pour réduire le bruit sans perdre un seul FPS, surtout sur les cartes haut de gamme. Quelques minutes de réglage suffisent à gagner plusieurs degrés, et donc plusieurs décibels.
Le flux d’air autour de la carte graphique joue lui aussi un rôle important. Un GPU collé à une vitre ou installé dans un boîtier très compact aura tendance à aspirer de l’air déjà chaud et à rester dans une boucle de refroidissement moins efficace. À l’inverse, un boîtier plus large, une paroi latérale ajourée ou simplement un ventilateur bien positionné en bas peuvent changer totalement la donne. Quand la carte respire mieux, elle chauffe moins et si elle chauffe moins, elle fait moins de bruit. C’est aussi simple que ça.
Certains modes intégrés par les constructeurs peuvent aussi faire des merveilles. Les modes “Quiet” proposés par ASUS, MSI, Gigabyte ou d’autres limitent légèrement la vitesse des ventilateurs en charge modérée sans toucher aux performances. Ils sont souvent sous-utilisés alors qu’ils améliorent nettement le confort en jeu. La plupart des cartes modernes permettent également d’activer le mode “0 dB” au repos, ce qui supprime totalement le bruit du GPU sur le bureau.
Il ne faut pas non plus négliger les limites de FPS. Une carte qui calcule 300 images par seconde, alors que l’écran n’en affiche que 144, travaille inutilement. Elle chauffe pour rien, consomme pour rien, et fait tourner ses ventilateurs plus vite que nécessaire. Limiter les FPS en jeu ou activer une synchronisation adaptée (G-Sync, FreeSync, V-Sync) suffit souvent à calmer instantanément la ventilation. Cela ne réduit pas la sensation de fluidité, mais soulage énormément le GPU.
Réduire le bruit d’une carte graphique ne demande donc pas de compromis sur les performances. C’est une affaire d’équilibre : une courbe bien réglée, un undervolt léger, un flux d’air cohérent et quelques ajustements logiciels permettent de transformer entièrement le comportement sonore du GPU. Et une fois qu’on a goûté à une carte graphique qui reste stable et silencieuse en pleine session de jeu, on comprend vite pourquoi ces réglages font toute la différence.
Alimentation : semi-passif, rendement et bruit global
On parle rarement de l’alimentation quand on cherche à réduire le bruit d’un PC. C’est un composant discret, souvent invisible, qui se fait oublier tant qu’il fonctionne correctement. Pourtant, son impact sur le niveau sonore est bien réel. Selon son rendement, son système de ventilation et la manière dont elle gère la charge, une alimentation peut être totalement inaudible… ou devenir l’un des éléments les plus présents dans une configuration.
Les alimentations modernes ont toutefois un avantage majeur : la plupart adoptent un mode semi-passif. Tant que la charge reste faible (bureautique, navigation, streaming) le ventilateur reste à l’arrêt. Pas de souffle, pas de vibration, pas de bruit parasite. C’est l’un des bénéfices les plus concrets de l’évolution du marché : même des modèles milieu de gamme proposent aujourd’hui un silence total au repos. Le ventilateur ne s’active que lorsque la charge devient significative ou que la température interne dépasse un seuil défini. Pour un utilisateur classique, cela signifie que l’alimentation ne s’entend quasiment jamais dans les usages du quotidien.
Le rendement joue également un rôle important. Une alimentation certifiée 80 Plus Gold ou Platinum chauffe moins à puissance équivalente. Moins de chaleur, c’est moins de besoin de ventilation, donc moins de bruit. Une alimentation de bonne qualité consomme également moins d’énergie pour fournir la même puissance au système, ce qui contribue à stabiliser sa température interne. À l’inverse, un modèle d’entrée de gamme peut chauffer davantage et faire tourner son ventilateur plus souvent, ce qui devient audible lors des sessions de jeu ou des charges prolongées.
La qualité du ventilateur intégré à l’alimentation elle-même est un autre facteur déterminant. Certains constructeurs utilisent des modèles très basiques, avec un roulement qui peut devenir audible avec le temps. D’autres misent sur des ventilateurs FDB ou HDB silencieux et durables, capables de rester discrets même lorsqu’ils tournent. La différence ne se perçoit pas toujours au début, mais elle devient évidente après quelques années : une alimentation de meilleure qualité garde son calme, là où une autre commencera à émettre un souffle rauque ou un petit bourdonnement.
L’emplacement de l’alimentation dans le boîtier influence aussi son comportement sonore. Placée en bas, elle bénéficie souvent d’un air plus frais et peut rester passive plus longtemps. Placée dans un compartiment séparé, elle est isolée du reste du flux d’air, ce qui réduit les turbulences autour d’elle. Certains boîtiers mal ventilés peuvent en revanche faire chauffer inutilement l’alimentation, la poussant à activer son ventilateur plus tôt que prévu.
Une alimentation silencieuse ne fait pas gagner de FPS, ne refroidit pas un CPU, et n’améliore pas directement les performances. Mais elle participe à l’équilibre global du système. C’est un composant que l’on n’entend jamais lorsqu’il est bien choisi, et trop souvent lorsqu’il ne l’est pas. Dans une configuration optimisée pour le silence, une bonne alimentation est un pilier invisible : elle fonctionne, elle alimente, elle refroidit… et elle se tait.
Vibrations, résonances et qualité du boîtier
Le bruit d’un PC ne vient pas toujours de ce qu’on croit. On a tendance à incriminer un ventilateur trop rapide ou un composant qui chauffe, mais une bonne partie du bruit ressenti vient en réalité des vibrations. Une légère résonance, une paroi qui vibre, un support mal fixé… et c’est tout le comportement sonore de la machine qui change. Parfois, ce n’est pas le ventilateur qui est bruyant, mais le boîtier qui amplifie sa moindre vibration.
Les boîtiers modernes se sont nettement améliorés sur ce point. Les panneaux se verrouillent mieux, les châssis sont plus rigides, et les matériaux vibrent moins facilement. Mais, même dans un bon boîtier, une simple vis un peu lâche ou un disque dur mal calé peut générer un bourdonnement très audible, surtout sur un bureau qui agit comme une caisse de résonance. L’effet est souvent trompeur : on pense entendre un ventilateur qui s’emballe, alors qu’il s’agit juste d’une vibration qui se propage à la structure.
Vérifier les ventilateurs, la carte graphique et l’alimentation
Les ventilateurs eux-mêmes peuvent générer de petites vibrations, même lorsqu’ils tournent lentement. Un rotor légèrement déséquilibré, une pale un peu trop rigide, ou un roulement qui prend de l’âge peut créer une micro-vibration qui se transmet directement au boîtier. Si le panneau latéral est fin ou que le support de ventilateur est trop fin, la vibration est amplifiée et devient beaucoup plus perceptible. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains ventilateurs semblent plus bruyants dans un boîtier d’entrée de gamme que dans un châssis premium : ce n’est pas le ventilateur qui change, mais son environnement.
La carte graphique peut elle aussi provoquer des résonances. Une backplate trop mince, un système de maintien qui exerce une pression mal répartie, ou simplement le poids du radiateur qui fait vibrer doucement le PCB peuvent générer un ronronnement très caractéristique. Là encore, le bruit semble venir du ventilateur, mais c’est souvent une vibration structurelle. Un support GPU ou un renfort bien placé peut éliminer totalement ce bourdonnement.
L’alimentation, bien qu’en bas du boîtier, peut transmettre ses vibrations à la cage ou au plateau. Certains modèles utilisent des patins en caoutchouc pour absorber ces vibrations, d’autres se reposent sur la rigidité du châssis. Une alimentation posée directement sur une tôle fine peut faire vibrer toute la partie inférieure du boîtier, surtout lorsque son ventilateur démarre momentanément.
Que faire ?
La solution est rarement complexe. Resserrer deux ou trois vis, repositionner le panneau latéral, ajouter une fine bande de mousse ou de caoutchouc à un point de contact suffit souvent à faire disparaître un bruit qui semblait insoluble. Mettre le PC sur un tapis épais ou sur un support isolant permet aussi de réduire les résonances transmises au bureau. Et lorsque le boîtier lui-même manque de rigidité, il ne faut pas hésiter à renforcer discrètement certaines zones sensibles ou simplement choisir un châssis mieux construit lors d’un futur upgrade.
Les vibrations sont un type de bruit particulier : elles ne sont pas fortes, mais elles s’installent, elles résonnent, et elles deviennent rapidement agaçantes. En les éliminant, on découvre souvent un PC bien plus silencieux que prévu, sans avoir modifié le moindre composant actif. Le silence, parfois, tient juste à une vis de plus.
Poussière, entretien, et pourquoi un PC devient bruyant avec le temps
Le bruit d’un PC n’augmente pas seulement à cause de l’usure. La plupart du temps, c’est la poussière qui s’invite progressivement dans le système et perturbe tout l’équilibre thermique. Elle s’accumule dans les filtres, se glisse dans les pales des ventilateurs, tapisse les radiateurs… et chaque couche ajoutée rend la ventilation moins efficace. La machine n’est pas plus chaude parce qu’elle travaille plus, mais parce que l’air circule moins bien. Alors, les ventilateurs compensent, montent en régime, et le PC devient plus bruyant sans que rien n’ait réellement changé dans l’usage.
Les filtres en façade sont souvent les premiers responsables. Ils retiennent la poussière, ce qui est leur rôle, mais il suffit de quelques semaines pour qu’ils deviennent plus restrictifs qu’une façade fermée. La ventilation doit alors aspirer à travers une surface qui laisse passer moins d’air, ce qui provoque des turbulences et augmente mécaniquement le bruit. Un simple nettoyage régulier suffit pourtant à rétablir un flux d’air normal et à faire retomber le niveau sonore.
Les radiateurs, ceux du CPU, du GPU ou de l’AIO, sont encore plus sensibles. Quelques millimètres de poussière coincés entre les ailettes et la capacité de dissipation chute immédiatement. On parle parfois de dix degrés de différence sur les modèles les plus fins et les plus denses. Résultat : la courbe PWM réagit en permanence, même lors d’usages légers. C’est souvent ce qui donne cette impression que “le PC souffle plus qu’avant” alors que rien d’autre n’a changé. Un bon dépoussiérage rend instantanément le comportement de la machine plus calme et plus stable.
… et les ventilateurs.
Les ventilateurs eux-mêmes peuvent se charger de poussière au point de déséquilibrer légèrement leur rotor. Le ventilateur vibre un peu plus, génère un bruit différent, parfois un ronronnement inhabituel. Rien de dramatique, mais c’est le genre de petit changement qui finit par s’accumuler au fil des mois. Un nettoyage simple des pales avec un pinceau antistatique ou de l’air comprimé suffit généralement à leur redonner leur fluidité d’origine.
La poussière peut même se loger dans les endroits les plus inattendus : la grille arrière, la cage d’alimentation, les ports PCI… Là aussi, un entretien léger, mais régulier remet tout à plat. Ce n’est pas une tâche compliquée, juste une habitude à prendre, sans excès : tous les deux ou trois mois selon l’environnement, un petit coup d’air comprimé, un coup de pinceau et un nettoyage des filtres suffisent amplement.
Un PC bien entretenu garde son comportement d’origine beaucoup plus longtemps. Le silence ne tient pas seulement aux composants choisis ou aux réglages appliqués, mais aussi à ces petites attentions qui redonnent au système sa respiration naturelle. Une fois la poussière éliminée, on redécouvre souvent un PC qu’on pensait usé… alors qu’il avait simplement besoin de reprendre un peu d’air frais.
Optimisations logicielles pour réduire le bruit en jeu
On associe rarement les réglages logiciels au bruit d’un PC, mais ils jouent un rôle bien plus important qu’on ne le pense. Une carte graphique ou un processeur peut s’emballer non pas parce qu’ils sont mal refroidis, mais parce qu’ils travaillent plus que nécessaire. En jeu, un simple ajustement logiciel peut faire baisser de plusieurs degrés la température, et donc plusieurs décibels sans jamais toucher aux performances ressenties. Le silence n’est pas toujours une affaire de matériel : c’est souvent une question de charge maîtrisée.
Limiter les FPS
La première optimisation, c’est la limite de FPS. Beaucoup de cartes graphiques calculent deux, trois ou quatre fois plus d’images que ce que l’écran peut afficher. Une scène à 300 FPS sur un écran 144 Hz n’apporte rien, si ce n’est de la chaleur en plus. La carte travaille inutilement, monte en fréquence, chauffe, et ses ventilateurs accélèrent pour compenser. Limiter les FPS à la fréquence de l’écran ou légèrement au-dessus suffit à calmer le GPU sans changer la fluidité ressentie. C’est l’un des réglages les plus efficaces pour réduire instantanément le bruit en jeu.
Les synchronisations d’image jouent elles aussi un rôle clé. G-Sync et FreeSync permettent de stabiliser l’affichage sans forcer la carte graphique à produire des images supplémentaires pour rien. En éliminant les fluctuations brutales, ils réduisent les variations de charge et apaisent le comportement sonore du GPU. Le V-Sync peut être aussi utile, mais son impact change d’un jeu à l’autre et peut ajouter une petite latence que certains ressentiront plus que d’autres. L’objectif n’est pas de brider la carte, mais d’éviter qu’elle alterne entre sous-charge et sur-régime en continu.
Choisir le bon profil d’alimentation Windows et de la carte graphique
Les profils d’alimentation Windows peuvent eux aussi modifier la donne. Passer en mode “Équilibré” plutôt qu’en “Performances élevées” permet au processeur de réduire légèrement sa fréquence en dehors des moments de charge réelle. Cela évite des montées inutiles de température dans les jeux moins gourmands ou dans les scènes calmes. Certains titres ne sollicitent le CPU qu’à 20 ou 30 % : dans ces cas-là, un processeur laissé en mode Performance tournant à plein régime ne sert absolument à rien, si ce n’est à chauffer davantage.
Les cartes graphiques modernes proposent aussi des modes intégrés souvent sous-exploités. Les profils “Silent” ou “Quiet” ajustent automatiquement la courbe des ventilateurs pour privilégier le silence dans les charges modérées, tout en conservant les mêmes performances en pleine charge. Pour beaucoup d’utilisateurs, activer simplement ce mode dans le logiciel du constructeur suffit à réduire perceptiblement le souffle en jeu.
Préférer une qualité visuelle moindre en jeu
Enfin, certains jeux permettent de réduire la charge GPU sans changer la qualité visuelle. Réduire légèrement l’occlusion ambiante, la distance d’affichage ou certains effets volumétriques peut faire baisser la consommation de quelques dizaines de watts. C’est parfois suffisant pour éviter que la carte graphique ne franchisse un seuil thermique qui déclenche une montée de ventilation. On ne sacrifie rien, mais le comportement sonore devient immédiatement plus stable.
Les optimisations logicielles ne remplacent pas un bon airflow ou une courbe PWM bien réglée, mais elles les complètent parfaitement. En contrôlant la charge réelle du CPU et du GPU, elles évitent les surréactions inutiles, limitent les pics thermiques et apaisent la ventilation. Et au final, c’est souvent la combinaison de ces petits ajustements qui transforme une machine « correcte » en une configuration réellement agréable à vivre, même en plein cœur d’une session de jeu.
Exemples de configurations silencieuses
Il n’existe pas une seule configuration silencieuse, mais plusieurs approches selon les besoins. Certaines misent sur un ventirad costaud, d’autres sur un airflow intelligent ou sur une carte graphique bien réglée. L’idée ici n’est pas de donner une liste fermée de composants, mais de montrer comment construire un PC silencieux tout en citant quelques produits que nous avons déjà testés sur PauseHardware.
1. La configuration silencieuse “du quotidien” : le PC qui s’efface
Ce type de configuration vise le confort avant tout. Un bon ventirad comme le be quiet! Pure Rock ou un NH-U12S suffit largement pour maintenir un processeur moderne à des températures très raisonnables, sans jamais avoir besoin de monter dans les tours. Dans un boîtier bien ventilé, un NZXT H7 Flow par exemple, que nous avons déjà passé sur le banc, il devient presque impossible d’entendre la machine en usage léger.
Deux ventilateurs 140 mm silencieux, un boîtier mesh propre et un CPU au TDP modeste, et la configuration disparaît simplement du paysage sonore. Ce sont des composants simples, éprouvés, et très faciles à conseiller pour une machine qui ne doit pas faire de vague.
2. La configuration gaming silencieuse : la puissance sans la tempête
Pour jouer en silence, il faut surtout maîtriser le comportement du GPU. Les cartes récentes peuvent être très discrètes si on leur donne un environnement adapté. Une RTX 5080 ASUS Astral, par exemple, que nous avons testée, peut devenir étonnamment calme avec un undervolt léger et un boîtier aux entrées d’air généreuses.
Un ventirad costaud comme le Dark Rock Pro, ou un AIO bien réglé, garde le processeur stable et évite les à-coups de ventilation. La limitation des FPS et un bon flux d’air suffisent à maintenir les ventilateurs du GPU à un niveau parfaitement acceptable. Le résultat, c’est une configuration qui sait pousser du rayon lumineux sans se transformer en turbine.
3. La configuration performante “silence premium” : quand tout respire à l’unisson
C’est l’approche où tout est dimensionné un cran au-dessus. Un refroidissement massif, par exemple un AIO façon Fractal Lumen ou NZXT Kraken, installé dans un boîtier spacieux comme le Lian Li O11 Vision, offre une marge thermique qui permet à l’ensemble de rester incroyablement stable. Dans ce type de configuration, les ventilateurs haut de gamme prennent une place importante : des modèles comme les be quiet! Silent Wings ou Noctua NF-A sont taillés pour ce rôle.
Avec une alimentation semi-passive haut rendement, le PC reste calme même en pleine charge. C’est le genre de configuration qui montre vraiment qu’on peut avoir un monstre de calcul… qui se comporte pourtant comme une machine de salon lorsqu’on la sollicite.
Checklist finale : votre PC est-il vraiment silencieux ?
Avant de refermer le capot, un petit tour d’horizon permet de s’assurer que tout est cohérent. Voici les points essentiels à vérifier pour qu’un PC reste silencieux longtemps, sans perdre la moindre performance.
Les courbes PWM sont-elles adoucies ? Le PC ne devrait jamais s’emballer pour un simple pic de température. Une montée progressive garantit une ventilation plus douce et bien plus agréable à vivre.
L’air circule-t-il librement dans le boîtier ? Entrée d’air dégagée, extraction efficace, façade non obstruée : un bon flux d’air vaut mieux que tous les ventilateurs premium du monde.
Les ventilateurs sont-ils adaptés à leur rôle ? Pression statique pour radiateurs, débit d’air pour façades mesh, roulements fiables : la bonne pièce au bon endroit fait toute la différence.
Le refroidissement CPU est-il cohérent avec la configuration ? Un ventirad généreux ou un AIO bien réglé évite les réactions brusques. Une solution surdimensionnée est souvent plus silencieuse qu’une solution “juste ce qu’il faut”.
La carte graphique travaille-t-elle efficacement ? Limite de FPS, undervolt léger, flux d’air autour du GPU… un GPU qui respire chauffe moins, donc souffle moins.
L’alimentation reste-t-elle discrète ? Un modèle semi-passif à bon rendement reste inaudible dans la plupart des usages. Si on l’entend, c’est rarement bon signe.
Aucune vibration suspecte ? Panneaux bien fixés, boîtier stable, ventilateurs équilibrés : une simple vibration peut transformer un PC silencieux en tambour.
La poussière est-elle sous contrôle ? Filtres, radiateurs, pales : un nettoyage régulier redonne de l’air au système et calme instantanément la ventilation.
Les réglages logiciels ne surchargent-ils pas la machine ? Limiter les FPS, utiliser G-Sync/FreeSync, éviter les modes “Performances élevées” permanents… tout cela soulage le matériel sans changer l’expérience de jeu.
Conclusion
Rendre un PC silencieux n’a rien d’un luxe ou d’un caprice : c’est simplement redonner à la machine la capacité de travailler sans attirer l’attention. On a souvent tendance à s’attaquer directement aux ventilateurs ou à changer le matériel trop vite, alors que le silence naît d’un ensemble cohérent : une ventilation bien réglée, un flux d’air libre, un refroidissement dimensionné correctement, et quelques bonnes habitudes d’entretien. Rien de magique, simplement une série de petits ajustements qui, ensemble, transforment le comportement d’un PC.
Ce guide le montre bien : on ne cherche pas à brider les performances. Au contraire, on apprend à la machine à respirer intelligemment, à éviter les surréactions, à lisser sa ventilation, à réduire la charge inutile. Le silence ne vient pas d’un seul réglage, mais d’une logique globale. Lorsqu’un PC chauffe moins, il ventile moins. Lorsqu’il ventile moins, il devient naturellement plus discret. Et lorsqu’il devient plus discret, on redécouvre le plaisir d’utiliser une machine qui sait se faire oublier.
Que ce soit pour jouer, travailler ou simplement profiter d’un bureau apaisé, le silence est une question d’équilibre. Pas besoin de matériel hors de prix, pas besoin de bricolages compliqués. Juste un peu de méthode, de cohérence et de curiosité. Une fois appliqués, ces réglages font disparaître ce souffle permanent auquel on s’était presque habitué. Ils laissent place à un PC stable, performant… et étonnamment calme.
Au final, réduire le bruit d’un PC, c’est lui offrir une meilleure longévité, un comportement plus agréable, et surtout un confort d’utilisation que l’on ne soupçonnait pas. Quand on y a goûté, difficile de revenir en arrière. Et si ce guide vous a permis d’atteindre ce petit plaisir silencieux, alors mission accomplie !
FAQ : Tout ce qu’il faut savoir pour un PC silencieux
Est-il déconseillé de baisser la vitesse des ventilateurs ?
Non, tant que vous surveillez vos températures. Les composants modernes (CPU et GPU) possèdent des sécurités thermiques : si la température dépasse un seuil critique, ils ralentissent d’eux-mêmes pour éviter tout dommage. L’astuce est de trouver le point d’équilibre où le PC reste sous les 80-85°C en charge sans hurler.
C’est quoi le « Coil Whine » et peut-on le supprimer ?
Le coil whine est un sifflement aigu produit par les vibrations des composants électriques sous forte charge. On ne peut pas le supprimer totalement, mais limiter vos FPS (par exemple à la fréquence de votre écran) ou effectuer un léger undervolt réduit la tension électrique et atténue souvent le bruit de manière spectaculaire.
Un watercooling AIO est-il forcément plus silencieux qu’un ventirad ?
Pas forcément. Un ventirad massif (comme un Noctua ou be quiet!) peut être plus discret qu’un petit AIO. Le watercooling ajoute une source de bruit : la pompe. Pour qu’un AIO soit vraiment silencieux, il faut pouvoir régler la vitesse de sa pompe et utiliser des ventilateurs de haute qualité sur le radiateur.
À quelle fréquence faut-il nettoyer son PC pour qu’il reste discret ?
La poussière est l’ennemi du silence. Un nettoyage rapide des filtres à air tous les 2 ou 3 mois suffit. Pour un dépoussiérage complet à l’air comprimé, une intervention tous les 6 à 12 mois est idéale, surtout si votre boîtier est posé au sol (là où la poussière s’accumule le plus).
Le mode « 0 dB » de ma carte graphique est-il risqué ?
Au contraire, il est vivement recommandé. Ce mode coupe totalement les ventilateurs lorsque vous naviguez sur le web ou faites de la bureautique. Les dissipateurs modernes sont assez gros pour refroidir la carte de manière passive sans aucun risque d’usure prématurée.
Pourquoi mon PC fait-il plus de bruit dans les menus de jeux ?
C’est souvent dû à un nombre d’images par seconde (FPS) délirant (parfois plus de 1000 FPS dans les menus). Le GPU tourne à 100% pour rien, ce qui déclenche la ventilation et parfois du coil whine. Activer la synchronisation verticale (V-Sync) ou un limiteur de FPS règle ce problème instantanément.
Changer de boîtier peut-il vraiment réduire le bruit ?
Oui, énormément. Un boîtier avec une façade en « Mesh » (grillage) laisse passer l’air facilement, permettant aux ventilateurs de tourner moins vite pour le même refroidissement. À l’inverse, un boîtier mal conçu force les ventilateurs à forcer contre des parois pleines, créant des turbulences bruyantes.
Quel est le composant le plus rentable à changer pour le silence ?
Si vous avez un processeur avec le refroidissement d’origine (Intel ou AMD), c’est le premier coupable. Remplacer un ventirad « stock » par un modèle tour à 30-40€ est l’investissement le plus efficace pour transformer immédiatement le confort acoustique de votre PC
GTA Tokyo a vraiment été envisagé. Selon l’ex-directeur technique de Rockstar, Obbe Vermeij, le studio a sérieusement étudié un épisode au Japon, avant de refermer la piste internationale à mesure que la franchise grossissait.
GTA Tokyo, le projet qui a failli exister
D’après une interview récente publiée par GamesHub, Obbe Vermeij indique que Rockstar a considéré une déclinaison baptisée GTA Tokyo durant sa période au studio, entre 1995 et 2009. Le développement aurait été confié à un studio au Japon, chargé de l’histoire et des assets, tandis que le moteur et le code de base auraient été fournis par Rockstar.
Tokyo était la piste la plus avancée. Vermeij cite aussi des réflexions autour de Rio de Janeiro, Moscou et Istanbul. Mais l’éditeur a fini par privilégier les États-Unis, notamment pour la familiarité culturelle et la lisibilité globale de ses décors. À propos de cette frilosité, l’ex-cadre résume : « Quand des milliards de dollars sont en jeu, on refait ce qu’on sait », selon lui.
Pourquoi Rockstar n’a pas quitté l’Amérique
Vermeij estime qu’un GTA international devient de moins en moins probable à mesure que la série grandit. L’enjeu financier pousse à réduire les risques, quitte à revisiter d’anciennes villes plutôt que de sortir des États-Unis. Le prochain épisode, Grand Theft Auto VI, reste d’ailleurs ancré sur le sol américain, sauf nouveau report après celui évoqué pour novembre 2026.
Il semblerait que le pari d’un GTA Tokyo se soit heurté à un calcul simple : la culture US s’impose partout, même en jeu vidéo, et garantit une base commune aux joueurs. Pour Vermeij, il est plus probable de revoir des villes déjà connues que de s’aventurer hors Amérique.
L’architecture Arrow Lake a impressionné par son efficacité, mais a déçu les joueurs à cause d’une latence interne trop élevée. Pour 2026, Intel préparerait une riposte baptisée Core Ultra 200K Plus. Au programme : une révision chirurgicale des interconnexions pour libérer enfin le potentiel des « Tiles ».
Lors du lancement des Core Ultra 200S, un constat a frappé la communauté hardware : malgré des fréquences élevées et une RAM ultra-rapide Cudimm, les performances en jeu stagnaient. Le coupable ? La latence de communication entre la dalle de calcul (Compute Tile) et le contrôleur mémoire situé sur une autre dalle (SoC Tile).
[MAJ 25/12 – 21h30] : Intel passe à l’offensive sur les prix. De nouvelles fuites provenant de VideoCardz via Board Channels confirment qu’Intel ne se contentera pas d’améliorer les performances. La stratégie serait d’offrir « plus pour le même prix » afin de rattraper le retard face à AMD. Le déploiement du silicium plus mature permettrait de corriger les instabilités de jeunesse tout en maintenant les tarifs actuels malgré l’ajout de cœurs E sur certains SKUs.
La fin du goulot d’étranglement « Foveros » ?
Selon les informations qui circulent et notre propre analyse, le gain de performances attendu de la gamme Core Ultra 200K Plus (Refresh) ne reposerait pas uniquement sur une hausse des fréquences, mais surtout sur une optimisation des interconnexions Die-to-Die.
Intel pourrait introduire une révision de sa technologie d’empilement 3D Foveros. En augmentant la bande passante de la « Fabric » (le bus qui relie les dalles entre elles), Intel réduirait le temps de trajet des données. Ce changement, bien que discret, permettrait aux cœurs de recevoir les informations plus rapidement, annulant ainsi le « malus » du design en chiplets par rapport aux anciennes puces monolithiques.
Des gains massifs là où ça faisait mal
Cette amélioration de l’infrastructure interne, couplée à un nouveau microcode plus agressif sur le Ring Bus, permettrait des bonds de performances spectaculaires :
+10% à +15% de performances globales.
Jusqu’à +30% dans les jeux « e-sport » (Valorant, CS2, LoL), extrêmement sensibles aux micro-délais de communication interne.
Intel Core Ultra 200K Plus : Trois nouveaux fleurons en approche
Intel conserve le socket LGA 1851 et la compatibilité avec les cartes mères série 800, mais bousculerait la hiérarchie avec trois modèles « K » optimisés. Le Core Ultra 9 290K Plus proposerait une configuration à 8 P-cores et 16 E-cores, avec des fréquences très élevées et une latence minimale. Le Core Ultra 7 270K Plus passerait lui aussi à 16 cœurs E, contre 12 auparavant, tandis que le Core Ultra 5 250K Plus grimperait à 12 cœurs E au lieu de 8. Ce modèle est particulièrement attendu : les récents passages sur Geekbench du Core Ultra 7 270K Plus montraient déjà un potentiel impressionnant, flirtant avec les performances du 285K actuel.
Les gains en jeu pourraient atteindre 30% grâce à la maturité du silicium et la fin des bugs de firmware. Intel ne se contente plus de ‘pousser’ les fréquences, mais ‘libère’ le design original d’Arrow Lake qui était bridé par des soucis de jeunesse (firmware et interconnexion) au lancement.
Au-delà de la puissance brute, Intel agrandirait légèrement le Die pour muscler le NPU (Neural Processing Unit). L’objectif est clair : dépasser les 40 TOPS pour valider le label « Copilot+ PC » de Microsoft et s’imposer sur le terrain de l’IA locale, tout en corrigeant les erreurs de jeunesse d’Arrow Lake.
Le rendez-vous serait fixé au premier trimestre 2026. Si ces optimisations au niveau des Tiles se confirment, Intel pourrait enfin transformer son essai technologique en un succès total, tant pour les créateurs que pour les gamers les plus exigeants.
FAQ : Tout savoir sur le Core Ultra 200 Plus (Arrow Lake Refresh)
Le Core Ultra 200 Plus règle-t-il enfin les problèmes de performance en jeu ?
Oui, c’est l’objectif principal de ce Refresh. Contrairement à la première génération qui souffrait d’une latence élevée entre ses différentes « Tiles » (dalles de silicium), la série Plus optimiserait l’interconnexion Foveros et le Ring Bus. Ces ajustements matériels visent à réduire les temps d’attente internes, offrant une fluidité bien supérieure dans les titres e-sport et les jeux CPU-vores.
Faudra-t-il changer de carte mère (Socket LGA 1851) ?
Bonne nouvelle : Non. Les nouveaux processeurs Core Ultra 200S Plus sont totalement compatibles avec les cartes mères actuelles équipées du socket LGA 1851 (chipsets Z890, B860). Une simple mise à jour du BIOS suffira pour installer ces nouveaux modèles.
Pourquoi Intel mise-t-il autant sur le NPU dans cette version ?
Le NPU (l’unité dédiée à l’IA) passe à une nouvelle architecture capable de dépasser les 40 TOPS. C’est un point crucial car cela permet enfin aux PC de bureau d’accéder nativement aux fonctionnalités Copilot+ PC de Windows sans dépendre uniquement de la carte graphique. C’est un pari sur l’avenir des logiciels dopés à l’IA.
Quelle est la différence entre le Core Ultra 200S actuel et la version Plus ?
Le changement est double : Architectural : Une révision des bus de données internes pour réduire la latence. Quantitatif : Une augmentation du nombre de cœurs d’efficacité (E-cores) sur les modèles i5 et i7, et des fréquences Turbo revues à la hausse pour dépasser les 5,8 GHz sur le flagship.
Un Support GPU vertical PCIe 5.0 en vue chez Cooler Master : le nouveau kit fait sauter la limite de l’ancienne version PCIe 4.0 ARGB, avec un riser x16 de 165 mm taillé pour les RTX 50 Blackwell et une installation sans outil.
Support GPU vertical PCIe 5.0 : nouveau kit en Chine
Conçu pour le montage vertical dans des boîtiers standards, le kit vise les configurations ATX et mATX, avec compatibilité E-ATX listée sur la fiche technique. Cooler Master promet une approche modulaire : la partie du support se retire pour passer d’ATX à mATX, et l’ensemble se monte sans tournevis. Le câble riser fourni est un modèle PCIe 5.0 x16 de 165 mm, dimension clé pour garder la bande passante des GPU récents.
L’ajustement est soigné : translation latérale jusqu’à 65 mm et déport avant/arrière jusqu’à 30 mm pour centrer la carte face à la vitre ou optimiser la prise d’air. D’après la fiche, la compatibilité couvre des cartes jusqu’à 49 cm de long et des boîtiers offrant au moins quatre slots PCI. Le support accepte des GPU jusqu’à 3 slots d’épaisseur et impose une hauteur de ventirad CPU maximale de 190 mm.
Modulaire, outil‑free, déclinaisons noir et blanc
Cooler Master souligne une installation « sans tournevis requis » et des réglages fins gauche‑droite comme avant‑arrière. Le kit est proposé en noir et en blanc au même tarif. Il est listé sur JD.com à 499 RMB, soit environ 70 € à titre indicatif.
Intel Foveros s’attaque au mur du réticule : Intel affiche un package 12 fois plus grand que les 830 mm², capable de réunir 16 compute dies et 24 modules HBM5. Selon une courte démonstration de sa division Foundry, le groupe agrège ses interconnexions Foveros 3D et EMIB-T et s’appuie sur ses nœuds 18A et 14A pour franchir l’échelle classique des monolithes.
Intel Foveros 3D et EMIB-T : 16 dies, 24 HBM5, 12× la taille de réticule
Le schéma retenu superpose des base dies en 18A-PT, dotés d’un backside power delivery pour doper la densité logique et la fiabilité. Ces dies de base intègrent des structures SRAM proches de l’architecture Clearwater Forest et servent de socle à des tuiles de calcul gravées en 14A/14A-E, qui combinent transistors RibbonFET de seconde génération et PowerDirect.
La liaison verticale s’effectue via Foveros Direct 3D et son hybrid bonding à pas ultrafin, tandis que EMIB-T ajoute des TSV pour des liens chiplet à très large bande passante. D’après Intel, l’ensemble supporte toutes les normes HBM, dont HBM4, HBM5 et leurs successeurs.
Nœuds 18A, 18A-P/18A-PT et 14A : cap sur la production et des clients externes
Intel aligne ses procédés 18A, y compris 18A-P et 18A-PT, ainsi que 14A pour la production de masse et l’accueil de clients tiers. La firme évoque des packages semblables à ceux de l’ex-Ponte Vecchio pour ses accélérateurs « Jaguar Shores ». À mesure que ses capacités de packaging s’étendent, il semblerait que des partenaires voient en Intel un concurrent sérieux des CoWoS de TSMC. Dans la vidéo, Intel résume l’ambition : « 12× la taille de réticule, 16 compute dies et 24 HBM5 ».
La feuille de route ne s’arrête pas là. Intel vise, avec Foveros-B et des régulateurs de tension intégrés (IVR), des GPU à 5 000 W d’ici 2027. Un design extrême, mais cohérent avec la montée en puissance des accélérateurs IA et la densification des interconnexions.
Intel 18A refait parler de lui : d’après Reuters, NVIDIA a évalué le procédé mais n’a pas enclenché de production de masse. Le fondeur californien « a récemment testé » le nœud 18A, puis a cessé d’avancer, selon deux sources citées, NVIDIA n’ayant pas répondu aux demandes de commentaire. Rien d’inhabituel pour un client majeur qui compare les alternatives à TSMC avant d’allouer des volumes.
Intel 18A, un nœud surtout interne en attendant 18A-P et 18A-PT
Pour l’heure, Intel 18A sert surtout les produits internes d’Intel. Les variantes 18A-P et 18A-PT visent, elles, des clients externes et doivent rester au catalogue d’Intel Foundry sur le long terme. En parallèle, le nœud 14A prend de l’ampleur en interne chez Intel Foundry, avec un développement actif ciblant 2027. Les partenaires potentiels évaluent déjà si la technologie répondra à leurs besoins, et les premiers retours clients publiés ailleurs décrivent un progrès solide et « véritablement compétitif ».
Partenariat Intel–NVIDIA en 2026, mais pas forcément côté fonderie
À partir de 2026, l’accord noué mi-septembre entre Intel et NVIDIA doit commencer à se matérialiser par l’intégration de GPU RTX au sein de SoC x86 Intel. Il n’est pas clair que cet accord implique des services de fonderie côté NVIDIA : pour l’instant, l’accent est mis sur la livraison produit. Quand Intel publiera le PDK 14A 0.5, on devrait voir remonter davantage d’avis des prospects. Tous les regards se portent sur le lancement du 14A en 2027, aux côtés des variantes 18A-P et 18A-PT pour des applications plus spécialisées.
Call of Duty pourrait enfin débarquer sur Switch 2. Selon Jez Corden (Windows Central), le premier portage serait « presque terminé » et attendu « dans quelques mois », ce qui pointerait vers 2026 pour la console de Nintendo.
Call of Duty sur Switch 2 : un portage en voie d’achèvement
Microsoft martèle depuis des mois sa volonté d’en finir avec les exclusivités, promettant des lancements multiplateformes day one. Dans les faits, rien n’a encore abouti pour Call of Duty. D’après Jez Corden, éditeur chez Windows Central et insider réputé, le premier épisode destiné à la Switch 2 serait toutefois « presque terminé » et prévu « dans quelques mois ». Le calendrier évoqué suggère une sortie en 2026.
Reste une inconnue majeure : la forme que prendra ce Call of Duty sur Switch 2. Aucune mention de la console de Nintendo n’apparaît dans la communication de Call of Duty Black Ops 7, alimentant l’idée qu’il ne s’agirait pas d’un portage 1:1. Les contraintes matérielles et de stockage de la Switch 2 sont régulièrement pointées, même si Ubisoft a montré qu’il était possible d’y faire tourner des AAA de manière convaincante, d’après des démonstrations antérieures.
Il semblerait que le projet Switch 2 pour Call of Duty soit aligné avec de précédentes rumeurs signalant des postes ouverts liés à ce développement. Faute d’annonce officielle, deux pistes demeurent crédibles : une adaptation proche de Black Ops 7, soutenue par des optimisations ciblées, ou une version spécifique, plus légère, pensée pour la console hybride. Dans tous les cas, l’absence de visibilité marketing autour de Switch 2 côté Activision continue d’entretenir le doute.
Cyberpunk 2 refait parler de lui : Igor Sarzyński, directeur créatif, démonte la théorie des ascenseurs utilisés comme écrans de chargement et justifie le passage à Unreal Engine 5.
Cyberpunk 2 : pas de chargement caché dans les ascenseurs
Sur Bluesky, Igor Sarzyński a coupé court aux spéculations autour de Cyberpunk 2077. Selon lui, « les ascenseurs dans Cyberpunk ne sont pas des écrans de chargement habilement dissimulés », une affirmation qu’il appuie en soulignant l’incohérence de l’argument : pourquoi cacher un chargement pour monter vers une petite pièce alors que le jeu permet de traverser toute la ville et d’entrer dans des intérieurs massifs sans aucune coupure ? Il crédite cette fluidité au moteur maison de CD Projekt Red, le REDengine, qu’il qualifie de « miracle ».
Unreal Engine 5 pour la suite, malgré les critiques de performances
Le cadre défend pourtant le choix d’Unreal Engine 5 pour Cyberpunk 2, expliquant : « on veut faire des jeux, pas des moteurs ». D’après les informations publiques, Cyberpunk 2 et The Witcher 4 seront tous deux développés sur UE5, malgré les plaintes récurrentes sur les performances des jeux UE5. Il semblerait que CD Projekt Red privilégie la concentration des ressources sur la production et le design, plutôt que sur l’entretien d’un moteur propriétaire. La phase de préproduction de Cyberpunk 2 aurait été franchie, selon des éléments relayés récemment.
Intel Fab 52 prend l’ascendant aux États‑Unis : plus de 40 000 wafers par mois en 18A, quand TSMC Arizona plafonne à environ 20 000 wafers mensuels sur N5/N4. D’après CNBC, la cadence d’Intel atteint 10 000 wafers par semaine.
Intel Fab 52 : capacité 18A et cadence au plus haut
La visite de CNBC dans l’usine d’Arizona met en lumière une production en 18A, le procédé le plus avancé d’Intel, avec réseau d’alimentation au dos et transistors gate‑all‑around. Selon le reportage, « environ 10 000 wafers par semaine » sortent de Fab 52, soit plus de 40 000 par mois. Intel Foundry revendique aussi une emprise immobilière et une capacité supérieures à celles du campus de TSMC en Arizona.
Face à cela, TSMC Fab 21 Phase 1 en Arizona tourne à environ 20 000 wafers par mois sur N5 et N4 (classe 5 nm). Le fondeur taïwanais prévoit d’étendre Fab 21 et d’introduire des nœuds plus avancés, mais l’essentiel de ces avancées restera concentré à Taïwan, laissant la production américaine avec quelques générations de retard.
Équipements EUV et rendement : une montée en régime pour 2025
Fab 52 intègre au moins un ASML NXE:3800E Low‑NA, doté d’un éclairage amélioré, de nouveaux handlers et de stages plus rapides, pour un débit de 220 wafers/heure. Trois scanners NXE:3600D complètent l’ensemble, chacun à 160 wafers/heure. Au total, les opérations d’Intel en Arizona doivent accueillir au moins 15 scanners EUV.
Intel admet toutefois des rendements inférieurs à ceux de TSMC : à design comparable, moins de silicium exploitable par wafer aujourd’hui. Le prochain processeur « Panther Lake » ouvre la voie sur 18A, avec des yields qui progressent d’environ 7 % par mois. Intel compte principalement réserver 18A à ses propres produits, avec un nombre limité de clients externes pour le moment.
Trois ans après la version initiale, AMD EXPO 1.20 fait son apparition dans les notes de préversion de HWiNFO 8.35 (Build 5890) Beta. L’outil se contente d’indiquer l’ajout de la prise en charge d’AMD EXPO 1.20, sans fournir de précisions supplémentaires.
AMD EXPO 1.20 dans HWiNFO : un changement côté parsing SPD
Le changelog ne cite aucun nouveau document AMD, aucune exigence BIOS carte mère, ni génération de CPU précise. À ce stade, il s’agit d’un ajustement côté logiciel : HWiNFO sait désormais lire et afficher un champ de révision EXPO mis à jour dans les données module DDR5 (SPD). Les profils EXPO intègrent en effet des champs d’identification et de version, et il semblerait qu’une nouvelle révision apparaisse sur certains kits.
Impossible de lier fermement cette évolution à AM5 déjà en service, aux Ryzen 9000X3D, ou à Zen 6. D’après cette seule ligne de changelog, l’hypothèse la plus raisonnable tient à l’arrivée de nouveaux kits mémoire, d’agencements SPD légèrement différents, ou de télémétries additionnelles que HWiNFO doit interpréter correctement. Comme le résume la source : « Added AMD EXPO 1.20 support » (HWiNFO v8.35 Beta).
Révision mineure plutôt que EXPO 2.0
Le fait de voir « 1.20 » et non « 2.0 » plaide pour une évolution mineure d’EXPO 1.0, possiblement l’ajout de champs de télémétrie ou d’identification que les outils doivent parser. Aucune confirmation officielle côté AMD, aucun prérequis BIOS listé : prudence donc, mais le signal est clair pour l’écosystème AM5 et DDR5, où les profils d’overclocking continuent d’évoluer silencieusement.
crans 6K en 3D sans lunettes, cinq modèles axés sur la performance et l’immersion, dont une référence culminant à 1 040 Hz. Une offensive ciblant l’esport, sans oublier les créateurs en quête de définition et de fluidité extrême
Samsung Odyssey 2026 : 6K 3D, 1 040 Hz et trois G8 au programme
Samsung Electronics dévoile son line-up le plus ambitieux à ce jour, mené par le premier Odyssey 3D G9 en 6K, épaulé par un Odyssey G6 capable d’atteindre 1 040 Hz via Dual Mode, et trois Odyssey G8 couvrant 6K, 5K et OLED. « Nous introduisons des expériences d’affichage qui n’étaient pas possibles il y a un an », déclare Hun Lee, vice-président exécutif de la division Visual Display.
Odyssey 3D G9 : premier 6K 3D sans lunettes
Premier écran 6K avec 3D sans lunettes. Le suivi oculaire en temps réel ajuste profondeur et perspective selon la position du regard pour une 3D à couches, sans casque, pensée pour un gameplay fluide. Spécifications clés : 6K, 165 Hz et jusqu’à 330 Hz via Dual Mode, temps de réponse 1 ms GtG. Samsung indique une liste de jeux optimisés avec effets 3D co-développés avec des studios, dont The First Berserker: Khazan, Lies of P: Overture et Stellar Blade, pour accentuer relief, distance et séparation des objets au-delà du 2D.
Odyssey G6 (G60H) 27 pouces
Premier moniteur gaming à 1 040 Hz via Dual Mode, avec un mode natif QHD jusqu’à 600 Hz. Ciblant la lisibilité en mouvement typée esport, il promet suivi des cibles et détails fins à très haute vitesse. Compatible AMD FreeSync Premium et NVIDIA G‑Sync Compatible pour un affichage sans tearing, des couleurs stables et une réactivité accrue.
Odyssey G8 : trois variantes se partagent le haut de gamme en 2026
Le G80HS de 32 pouces devient le premier moniteur gaming 6K natif à 165 Hz, avec Dual Mode à 330 Hz en 3K. Le G80HF de 27 pouces propose un 5K plus incisif, natif jusqu’à 180 Hz, et 360 Hz en QHD via Dual Mode. Enfin, le G80SH de 32 pouces adopte une dalle 4K QD‑OLED à 240 Hz, traitement Glare Free, 300 nits, certification VESA DisplayHDR True Black 500, et DisplayPort 2.1 (UHBR20) jusqu’à 80 Gbps pour un flux HDR et VRR sans contrainte.
Les trois G8 supportent AMD FreeSync Premium Pro et NVIDIA G‑Sync Compatible. L’ensemble de la série vise un triple public : espace de travail large pour la création, piqué pour les mondes immersifs, contraste profond pour les scènes cinématographiques.
Samsung domine le segment du 144 Hz et au-delà
D’après IDC, Samsung domine le segment gaming au‑delà de 144 Hz avec 18,8 % de part de revenus. Avec cette gamme, le constructeur compte conserver sa place de numéro 1 pour la septième année consécutive. Le line‑up complet sera présenté au CES 2026 de Las Vegas du 6 au 9 janvier, avec démonstrations sur place.
Switch 2 VRR : Ubisoft évoque une solution technique pour stabiliser l’affichage à 30 images par seconde, une approche appelée à être déployée sur d’autres jeux, d’après les développeurs d’Assassin’s Creed Shadows.
Switch 2 VRR : l’astuce d’Ubisoft se généralise
Ubisoft détaille comment l’Anvil Engine « présente deux fois la même image dans la même période », d’après un entretien technique publié par FRVR avec Nicolas Lopez (architecte rendu), Sebastian Daigneault (lead rendu) et Bruno Champoux (lead moteur). Ce stratagème double le nombre de présentations par période et permet au VRR de fonctionner alors que le rafraîchissement tomberait sous 40 Hz avec un simple 30 FPS.
Confirmée dans Assassin’s Creed Shadows et Star Wars Outlaws, la méthode sert un objectif clair : tenir une cible à 30 FPS tout en activant le VRR. Ubisoft l’a désormais intégrée à l’Anvil Engine et annonce son arrivée dans de futurs titres sur la Nintendo Switch 2. Les équipes disent aussi collaborer avec Nintendo afin d’ouvrir ce support du VRR à bas framerate à d’autres jeux au-delà d’Anvil.
30 FPS, VRR actif et ports plus ambitieux
Selon les développeurs, cette base technique pourrait faciliter l’arrivée rapide d’autres productions Anvil sur Switch 2 avec des optimisations similaires. Le principe reste identique : doubler l’effectif des présentations pour que l’écran interprète un rythme compatible VRR, même si le rendu natif vise 30 FPS. Une citation résume l’approche : « présenter la même image deux fois pour faire croire à un framerate plus élevé » (FRVR).
À court terme, les deux exemples cités, Assassin’s Creed Shadows et Star Wars Outlaws, exploitent déjà ce procédé pour lisser l’expérience. À moyen terme, son intégration au cœur d’Anvil, combinée au travail mené avec Nintendo, devrait élargir le bénéfice à un éventail plus large de jeux Switch 2.
ARK 2 glisse vers 2028. D’après Jeremy Stieglitz, cofondateur de Studio Wildcard, l’objectif a été clarifié lors du Snail Games’ Investor Day et confirmé dans une interview Epic Games Store.
ARK 2 en 2028, cap sur Ascended d’ici fin 2027
Le studio concentre désormais ses efforts sur ARK: Survival Ascended, avec une feuille de route qui s’étire jusqu’au T4 2027. Point d’orgue : Legacy of Santiago, présenté comme un préquel qui servira aussi de banc d’essai pour les mécaniques prévues dans ARK 2, mais en conditions réelles. Stieglitz résume l’intention : « soutenir Ascended plus longtemps, et affiner les fonctionnalités avant qu’elles ne soient verrouillées dans la suite », selon ses propos relayés par Epic Games Store.
Sur Steam, la fiche d’ARK 2 reste prudente avec un statut « à annoncer ». Le jeu demeure attaché au nom de Vin Diesel, mais l’implication exacte de l’acteur est jugée « une question ouverte » par Stieglitz, qui indique que la narration s’adaptera selon sa disponibilité.
Legacy of Santiago comme laboratoire
Studio Wildcard veut prolonger le support d’Ascended, collecter les retours, puis verrouiller progressivement les systèmes pour ARK 2. La stratégie rappelle, selon certains, la longue maturation de projets en alpha publique. Des comparaisons émergent avec Star Citizen et la communication portée par des personnalités, même si, ici, le studio publie des mises à jour régulières tout en déplaçant l’échéance de la suite.
ASUS ROG G1000 sort du bois avec un affichage rotatif « AniMe Holo » et une révélation fixée au 5 janvier à 15 h PST pendant le CES 2026. ASUS évoque que « quelque chose tourne au cœur du G1000 », un indice qui renvoie clairement à un dispositif de LED en rotation de type POV.
ASUS ROG G1000 et AniMe Holo : un affichage POV intégré au boîtier
Le teasing mentionne AniMe Holo, une appellation qui fait écho aux AniMe Matrix et AniMe Vision déjà vues chez ROG sur les cartes mères. Ici, il semblerait que le G1000 embarque un système de LED à persistance rétinienne capable de dessiner des images en rotation, comme les « hologram fans » bien connus. Le principe : des LED très rapides, pilotées avec précision, produisent une image stable pour l’œil humain.
Reste la question de l’intégration. Si cet ensemble prend la place d’une aspiration ou d’une extraction, l’impact sur le flux d’air et la turbulence devra être surveillé. Autre point soulevé par la communauté : la durabilité du mécanisme rotatif et le risque, même faible, d’un détachement accidentel de l’assemblage.
Si ASUS transforme le concept en produit commercial, cette solution pourrait servir d’alternative clé en main aux mods d’écran internes. Les moddeurs utilisent souvent de petits LCD dépouillés et retravaillent le rétroéclairage pour un montage propre. Un affichage POV intégré réduirait nettement le travail et le câblage, tout en restant pilotable via l’écosystème ROG, d’après la proximité de naming avec Armoury Crate.
Calendrier et statut : showpiece ou lancement produit au CES 2026
Le rendez-vous est pris : présentation complète le 5 janvier à 15 h PST. Pour l’instant, impossible de dire s’il s’agit d’une annonce produit ou d’une vitrine technologique. ASUS et le leaker @realVictor_M signent le teasing, mais aucun détail sur les spécifications du boîtier ni sur une éventuelle date de commercialisation.
Gigabyte revoit sa RTX 5070 Ti avec une V2 plus courte et sans mention de gel thermique. La RTX 5070 Ti Windforce OC V2 16G garde un boost à 2497 MHz et 16 Go de GDDR7 à 28 Gbps sur bus 256 bits, mais change subtilement de recette côté refroidissement.
RTX 5070 Ti Windforce V2 : plus compacte, mêmes spécifications clés
Référencée GV-N507TWF3OCV2-16GD, cette V2 adopte un carénage différent et conserve la même épaisseur (50 mm) et la même largeur (126 mm), tout en réduisant nettement la longueur : 261 mm contre 304 mm pour le modèle initial WINDFORCE OC SFF. Le refroidissement met en avant un trio de ventilateurs de 80 mm, huit caloducs composites, une plaque de cuivre et un système de screen cooling.
Point notable, la page produit de la V2 ne mentionne plus le « gel thermique de grade serveur » mis en avant sur le modèle WINDFORCE OC SFF. Il s’agirait de la première carte GeForce RTX 50 de la marque dont la fiche officielle ne cite plus ce gel.
Le gel thermique s’éclipse des fiches : un ajustement discret
Le gel avait alimenté des rapports précoces sur la série RTX 50 : selon Gigabyte, certaines premières séries utilisaient un volume plus élevé, laissant un excès visible, décrit comme cosmétique et ensuite corrigé en production. D’après la mise à jour, il semblerait que le constructeur juge ce composant non indispensable sur tous les modèles ou opte pour une révision différente du système de dissipation. Peu de signalements ont émergé depuis les premiers cas, ce qui ne laisse pas penser à un problème majeur aujourd’hui.
Lenovo Legion 7a prend forme avant le CES 2026, avec un duo CPU de nouvelle génération et une RTX 5060 en plafond graphique. D’après Windows Latest, le constructeur prépare une vague non Pro où le Lenovo Legion 7a, le Legion 5a et le Legion 5i mélangent plateformes AMD et Intel.
Lenovo Legion 7a et 5i : CPU AMD Ryzen AI 400, Intel Core Ultra 300 et RTX 5060
Côté AMD, il serait question des Ryzen AI 9 HX 470 et Ryzen AI 9 465, avec une option plus accessible pour le Legion 5a en Ryzen 7 250 issu de la série Ryzen 200. Windows Latest cite aussi un Ryzen AI 7 445, réservé à des modèles non Legion. Sur l’axe Intel, le Legion 5i apparaît avec un Core Ultra 9 386H, membre de la famille Core Ultra 300 liée à Panther Lake. Les puces AMD ressemblent à un refresh Gorgon Point de Strix Point, ce qui laisserait penser à des évolutions CPU limitées par rapport à la génération précédente.
Écran et mémoire : le Legion 7a s’afficherait en 16 pouces 2560 x 1600 OLED jusqu’à 240 Hz VRR, avec jusqu’à 64 Go de LPDDR5x. Le Legion 5a se contenterait d’un 15,3 pouces 2560 x 1600 OLED à 165 Hz et jusqu’à 32 Go de DDR5-5600. Pour le GPU, les fiches du Legion 7a, du 5a et du 5i convergent vers une RTX 5060 Laptop 8 Go GDDR7, annoncée jusqu’à 115 W plus un boost de 15 W, un positionnement clairement milieu de gamme supérieur.
Accélération IA : le Legion 7a serait doté des modules LA1 + LA4, tandis que les Legion 5a et 5i combineraient LA1 + LA3. Les déclinaisons Legion 5a et LOQ basées sur Ryzen 200 seraient limitées à LA1. Ces blocs IA maison viennent s’ajouter aux NPU intégrés aux processeurs AMD et Intel, sans oublier les capacités IA revendiquées côté RTX 5060. Il reste à clarifier quelles fonctions Windows 11 s’appuieront sur ces accélérateurs par rapport aux outils Lenovo, comme Legion Space. Comme le résume la source, « il est encore flou de savoir ce que Windows 11 utilisera ».
Fiches attendues, calendrier et périmètre
Ces modèles apparaissent comme des versions non Pro, ce qui expliquerait le plafond commun en RTX 5060 sur toute la gamme. Si Lenovo prépare des Legion plus musclés avec des GPU supérieurs, ils pourraient fuiter plus tard ou ne pas figurer dans la première vague du CES 2026.
Après l’histoire du faux dissipateur au format DDR5 dissimulant en réalité un module DDR4, voici un épisode encore plus improbable. Dans un incident de RMA chez Corsair concernant un kit DDR5 de 96 Go, un utilisateur affirme avoir reçu de simples barrettes RGB factices à 35 dollars au lieu d’une véritable mémoire, un couac qui a rapidement enflammé la plateforme.
Corsair RMA: un kit DDR5 Vengeance 96 Go remplacé par des barrettes RGB factices Jacky Tuning
Selon le témoignage, l’une des barrettes du kit de 96 Go a lâché. L’utilisateur a donc lancé un retour SAV. Le colis reçu arrivait avec l’étiquette correcte, mais impossible de faire démarrer le PC: la mémoire ne fonctionnait pas.
Après analyse, il découvre des contacts « aux mauvaises dents », avec seulement quelques pastilles dorées au bord, loin d’un connecteur complet. Les commentaires ont rapidement identifié l’objet: le kit d’éclairage DDR5 de Corsair, conçu pour occuper des slots vides et afficher du RGB, sans mémoire active. Un intervenant a résumé la situation par « nous avons de la RAM à la maison ».
La confusion coûte cher ! Le set RGB vaut environ 40 euros, quand le kit DDR5 96 Go le moins cher chez Corsair s’affiche à partir de 1175.99 €.
Support Corsair et suite du dossier
Le support Corsair a réagi dans le fil et a demandé le numéro de ticket ou de commande. D’après ces échanges, l’affaire pourrait se conclure par l’envoi d’un véritable kit mémoire plutôt qu’un simple set décoratif.