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Comment réduire le bruit de son PC ? Guide complet pour un PC silencieux

Le bruit d’un PC, c’est un peu comme un fond sonore qu’on finit par supporter… Jusqu’au jour où il devient impossible à oublier. Ça commence par un souffle léger, puis un ventilateur qui s’emballe dès qu’un jeu se lance, ou un châssis qui vibre sans raison apparente. À force, on se surprend à tendre l’oreille, à se demander si “c’est normal”, et à rêver d’un silence que seules les machines haut de gamme semblent offrir.

En réalité, obtenir un PC silencieux n’a rien de luxueux ni de compliqué. C’est même souvent une question d’équilibre : mieux gérer le flux d’air, adoucir la manière dont les ventilateurs réagissent, ou remplacer un seul composant qui se comporte comme la diva de la configuration. On peut réduire très nettement le bruit sans dégrader les performances, sans limiter le GPU, et surtout sans transformer la machine en four.

C’est exactement ce que nous allons voir ici : un guide qui explique pourquoi un PC fait du bruit, comment identifier les sources, et surtout comment agir sans se ruiner. L’objectif n’est pas de transformer le PC en machine de studio, mais d’en faire un compagnon discret, capable de respirer correctement sans hurler au moindre pic de charge.

Pourquoi un PC fait-il du bruit ?

Avant de chercher comment réduire le bruit d’un PC, il faut déjà comprendre pourquoi elle fait autant de bruit. Dans un PC, rien n’est là “par hasard” : chaque composant produit une signature sonore qui lui est propre, qu’elle soit mécanique, électrique ou simplement liée à la façon dont l’air circule dans le boîtier.

Réduire le bruit d'un PC 1

Les ventilateurs d’abord !

La plupart du temps, le bruit commence avec les ventilateurs. Ce sont eux qu’on entend en premier, et pour cause : ce sont les seuls éléments en mouvement permanent. On ne parle pas seulement du souffle qu’ils produisent quand ils déplacent de l’air, mais aussi du bruit de leur moteur, de leur roulement, et parfois même d’une petite vibration qui remonte dans tout le châssis.

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Beaucoup de PC deviennent bruyants simplement parce que les ventilateurs tournent trop vite, ou parce qu’ils affrontent une grille trop serrée ou une façade trop fermée. Et quand l’air ne circule pas bien, tout le reste se met à chauffer… donc à accélérer. Un cercle vicieux que n’importe quel boîtier mal ventilé connaît par cœur.

Ventirad ou AIO ?

Le refroidissement du processeur n’est pas en reste. Le ventirad, s’il est trop petit ou mal réglé, peut facilement devenir l’élément le plus audible de la configuration, surtout lors des montées rapides en charge. Les AIO, eux, apportent un autre type de nuisance : la pompe.

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Un ronronnement discret quand elle est bien réglée, beaucoup moins discret sur certains modèles qui tournent en continu à plein régime. Quant aux radiateurs obstrués par la poussière, ils transforment n’importe quel watercooling en soufflerie portative.

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La carte graphique aussi

La carte graphique, elle, joue dans une autre catégorie. Avec plusieurs centaines de watts à dissiper, les ventilateurs du GPU n’ont souvent pas le choix : ils montent vite, haut, et fort. On connaît tous cette montée soudaine en régime quand un jeu passe d’un menu calme à une scène bien chargée.

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À cela s’ajoute parfois un phénomène que beaucoup découvrent à leurs dépens : le coil whine. Ce sifflement électrique n’a rien d’un défaut grave, mais il peut devenir très audible, surtout quand on laisse filer les FPS sans limite.

L’alimentation à surveiller

L’alimentation n’est pas le composant le plus bruyant, mais elle peut le devenir. Tout dépend de sa conception, de son rendement et de la taille de son ventilateur. Une alimentation entrée de gamme avec un petit ventilateur de 120 mm peut très bien rester discrète pendant la bureautique, puis se transformer en sèche-cheveux dès que la configuration réclame un peu de puissance.

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À l’inverse, les modèles semi-passifs restent complètement silencieux tant que la charge reste raisonnable, et c’est souvent là qu’on voit la différence.

Fais-moi vibrer !!

Il y a aussi les vibrations, un ennemi beaucoup plus sournois. Une vis légèrement desserrée, un disque dur mal fixé, un panneau latéral trop fin… et tout le boîtier se met à bourdonnner. Parfois, ce n’est même pas le ventilateur qui fait du bruit, mais la façon dont il transmet sa vibration à la structure.

2000d airflow ventilateur slim patin anti vibrations
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C’est un phénomène qu’on retrouve surtout sur les boîtiers légers ou très ajourés, où un simple changement de vitesse de ventilateur suffit à créer une résonance.

Atchoum !!

Enfin, il faut parler de la poussière. Elle n’est pas bruyante en elle-même, mais elle fait grimper drastiquement les températures. Les ventilateurs compensent aussitôt, et c’est exactement à ce moment que le PC devient plus audible. Beaucoup pensent qu’une machine “vieillit mal”, alors qu’elle a simplement besoin d’un bon nettoyage pour retrouver le calme d’origine.

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En résumé, un PC bruyant n’est jamais le fruit d’un seul élément. C’est souvent une addition de petites choses : un airflow mal pensé, un ventilateur qui tourne trop vite, un GPU qui chauffe un peu trop, une pompe un peu trop présente, une vibration qui se propage, ou simplement de la poussière accumulée au mauvais endroit. Une fois que l’on comprend cette mécanique globale, on réalise que réduire le bruit ne consiste pas à brider les performances, mais à harmoniser l’ensemble. Et c’est ce qu’on va justement faire dans les parties suivantes.

Optimiser la ventilation et les courbes PWM

Une grande partie du bruit d’un PC vient de ventilateurs qui travaillent trop vite… ou plutôt trop vite pour rien. Les courbes PWM appliquées par défaut sont souvent trop prudentes : elles réagissent dès qu’un CPU dépasse 40 °C, ce qui est pourtant parfaitement normal en usage léger. Résultat, les ventilateurs accélèrent inutilement et donnent l’impression que la machine “s’énerve” au moindre clic.

Bien régler le Bios

Pour réduire le bruit d’un PC et aclmer tout ça, il suffit de reprendre la main dans le BIOS. La plupart des cartes mères proposent un menu dédié au contrôle des ventilateurs, généralement sous “Q-Fan”, “Fan Control” ou équivalent. L’interface varie, mais le principe reste toujours le même : une courbe reliant la température du CPU à la vitesse des ventilateurs. En la rendant plus progressive, on évite les montées brusques typiques des réglages par défaut. Tant que le processeur reste dans une plage raisonnable, il n’y a aucune raison de dépasser des vitesses modestes. C’est seulement au-delà de 60 °C, en charge réelle, qu’on laisse les ventilateurs monter plus franchement.

Réduire le bruit d'un PC par le Bios

Deux réglages méritent un œil attentif : le mode PWM (à privilégier si le ventilateur le supporte) et le temps de réaction, parfois appelé “ramp-up time”. Un délai un peu plus long permet d’éviter les variations rapides dues aux petits pics de température. La machine devient plus douce, plus stable, et surtout beaucoup plus silencieuse en usage quotidien.

Calmer la pompe des AIO

Les AIO méritent également un ajustement, notamment du côté de la pompe. On lit souvent qu’il ne faut pas toucher à sa vitesse, mais les modèles modernes supportent très bien une légère réduction au repos. Autour de 60 à 70 %, le débit reste suffisant et on élimine parfois un léger bourdonnement, sans aucune conséquence sur les températures. Il suffit simplement d’éviter de descendre trop bas, là où des bulles pourraient se manifester.

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MSI MAG CORELIQUID A13-360

Le comportement des ventilateurs de boîtier dépend aussi de la qualité du flux d’air. Une façade trop fermée ou un filtre saturé peut les pousser à accélérer même avec une bonne courbe PWM. Une fois l’entrée d’air libérée, ils tournent naturellement moins vite. Avant de toucher aux réglages, un simple nettoyage ou l’ouverture d’une façade trop restrictive peut déjà faire une différence.

Optimiser la ventilation n’a rien de compliqué, mais c’est souvent ce qui transforme immédiatement le ressenti sonore d’une machine. Une courbe mieux pensée, une réaction moins nerveuse, une pompe ajustée… et le PC passe d’un souffle permanent à une ventilation cohérente, parfaitement adaptée à la situation, sans perdre le moindre degré en charge.

Travailler le flux d’air du boîtier (airflow)

Avant tout : une bonne circulation de l’air

Pour réduire le bruit d’un PC, ça ne dépend pas uniquement des ventilateurs, c’est également la façon dont l’air circule à l’intérieur du boîtier. On pense souvent que le bruit vient uniquement de la vitesse de rotation, alors qu’il provient aussi très souvent de l’effort que la ventilation doit fournir pour compenser un flux d’air mal conçu. Quand l’air circule mal, les températures montent, les ventilateurs s’affolent, et le bruit augmente. Améliorer l’airflow, c’est donc la manière la plus simple de réduire le bruit… sans ralentir quoi que ce soit.

CORSAIR Frame 5000D façade
CORSAIR Frame 5000D

Dans un boîtier bien pensé, l’air entre librement par l’avant (ou par le bas) et ressort naturellement par l’arrière ou le haut. Mais dès que quelque chose freine ce mouvement, tout se dégrade. Les façades trop fermées, les filtres obstrués, les cages HDD encore présentes sur certains modèles, ou même un câble mal placé peuvent créer un mur invisible contre lequel les ventilateurs vont lutter. Un ventilateur qui pousse de l’air dans une façade très restrictive fait plus de bruit non pas parce qu’il tourne vite, mais parce qu’il travaille sous pression. C’est exactement la différence entre souffler dans une pièce ouverte et souffler à travers une paille.

Un airflow cohérent repose surtout sur un équilibre entre l’entrée et la sortie d’air. Trop d’air entrant sans suffisamment d’extraction, et la chaleur stagne à l’intérieur. Trop d’extraction avec peu d’entrée, et les ventilateurs aspirent l’air par toutes les petites fentes du boîtier, créant parfois des sifflements discrets mais agaçants. L’idéal n’est pas une formule magique, mais un ensemble cohérent : de l’air frais devant, une extraction efficace derrière et au-dessus, et suffisamment d’espace pour que tout ça circule naturellement sans turbulences.

Bien placer les composants

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MSI GeForce RTX 5070 Ti Ventus 3X PZ

Pour réduire le bruit d’un PC, le placement des composants joue aussi un rôle. Une carte graphique très large collée à une vitre latérale aura forcément plus de mal à respirer. Les ventilateurs du GPU aspirent un air déjà chaud, les températures montent plus vite, et le PCB répond en augmentant la vitesse des ventilateurs. À l’inverse, un boîtier un peu plus large ou une paroi latérale partiellement ajourée peut faire gagner plusieurs degrés et calmer toute la configuration. Le bas du boîtier, souvent sous-estimé, peut aussi accueillir un ou deux ventilateurs d’entrée supplémentaires qui changent totalement la donne, surtout avec les GPU modernes.

L’air chaud doit également avoir un chemin clair vers l’extérieur. Un ventilateur placé trop près d’une grille dense, ou un top obstrué par un radiateur trop épais, peut créer une surpression qui augmente le bruit. Parfois, déplacer un radiateur de 280 mm du haut vers l’avant, ou simplement retirer un filtre magnétique trop restrictif, suffit à faire baisser de plusieurs décibels le niveau sonore global.

Améliorer l’airflow ne demande pas de matériel particulier : c’est souvent une affaire d’agencement et de logique. Ouvrir la façade pour un test rapide, réorganiser quelques câbles, dégager la zone autour de la carte graphique, nettoyer les filtres… tout cela permet déjà de percevoir une différence. Et quand le flux d’air circule correctement, les ventilateurs n’ont plus besoin de forcer : ils tournent moins vite, chauffent moins souvent, et la machine retrouve un calme presque surprenant. C’est l’un des rares réglages où l’on gagne à la fois en silence et en performances thermiques.

Remplacer les ventilateurs bruyants par des modèles plus adaptés

Même avec une bonne courbe PWM et un airflow bien pensé, il arrive qu’un ventilateur reste un peu plus présent que les autres. La plupart des modèles fournis d’origine avec les boîtiers sont aujourd’hui tout à fait corrects mais ils privilégient souvent un équilibre entre coût, efficacité et compatibilité. Ils refroidissent correctement, mais leur signature sonore n’est pas toujours la plus douce. Certains ont un moteur légèrement audible à bas régime, d’autres génèrent un souffle un peu plus sec que des modèles plus haut de gamme. Rien de rédhibitoire, mais suffisamment perceptible pour que l’on ait envie de passer à quelque chose de plus soyeux.

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Corsair iCUE LINK RX120 MAX RGB

Changer un ventilateur ne sert pas seulement à gagner quelques décibels, mais aussi à améliorer la qualité du son qu’il émet. Certains modèles poussent l’air avec efficacité, mais produisent un souffle dur, parfois accompagné d’un très léger cliquetis mécanique qu’on finit par remarquer à force de travailler à côté du PC. À l’inverse, un ventilateur mieux conçu produit un bruit plus rond, plus discret, et surtout plus constant. On les entend, bien sûr, mais ils se fondent dans l’ambiance sans attirer l’attention.

Un ventilateur de qualité n’offre pas seulement un meilleur confort auditif : il travaille mieux. À vitesse égale, il déplace plus d’air et génère moins de turbulences, ce qui permet de réduire légèrement les RPM sans perdre en performance. On obtient alors un ensemble gagnant : un système plus silencieux, mieux refroidi et plus stable. La différence se ressent immédiatement, surtout dans les boîtiers bien ventilés.

La clé, c’est d’utiliser le bon ventilateur au bon endroit. Un radiateur d’AIO apprécie des modèles à forte pression statique, capables de pousser l’air à travers les ailettes. Une façade mesh, au contraire, se marie très bien avec un ventilateur orienté débit d’air, plus ouvert et plus fluide. En choisissant un design adapté à chaque zone du boîtier, on évite de forcer inutilement et on améliore la cohérence globale de la ventilation.

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Noctua NF-A14x25 G2

Le type de roulement joue aussi un rôle majeur dans le silence sur le long terme. Les ventilateurs équipés de paliers FDB ou HDB gardent leur douceur pendant des années, là où les roulements plus simples ont tendance à devenir audibles avec le temps. Investir dans de bons ventilateurs n’est donc pas seulement une question de confort immédiat, mais aussi de durabilité.

Remplacer deux ou trois ventilateurs peut sembler anodin, mais c’est l’une des améliorations les plus rentables pour réduire le bruit d’un PC. Cela évite d’avoir à changer de boîtier, de ventirad ou d’AIO, et offre un résultat immédiat. Une fois les nouveaux modèles installés, la machine respire mieux, se montre plus stable et retrouve ce silence qu’on pensait réservé aux configurations haut de gamme.

Carte graphique : réduire le bruit d’un PC sans perdre de FPS

La carte graphique est souvent l’élément le plus bruyant d’un PC moderne. Pas parce qu’elle serait mal conçue, mais parce qu’elle concentre énormément de chaleur sur une petite surface et doit réagir rapidement pour la garder sous contrôle. Les ventilateurs des GPU sont plus petits que ceux des boîtiers ou des ventirads, ils tournent plus vite, et leur signature sonore est naturellement plus aiguë. L’objectif n’est donc pas de les faire taire, mais de maîtriser leur comportement pour éviter qu’ils ne montent inutilement en régime.

La première chose à comprendre, c’est que les ventilateurs de GPU réagissent souvent à des variations de température très courtes. Un chargement de texture, un pic de calcul ou un changement de scène peut faire monter la température de quelques degrés, puis la faire redescendre aussitôt. Par défaut, la courbe de ventilation des cartes graphiques est assez agressive : elle considère immédiatement ces petits pics comme un signal d’urgence et accélère les ventilateurs, même si la charge réelle ne suit pas. La solution est simple : adoucir la courbe. Les outils comme MSI Afterburner ou le logiciel du constructeur permettent de ralentir légèrement la montée en vitesse, ce qui suffit déjà à rendre le GPU nettement plus discret en jeu.

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ASRock Radeon RX 9070 XT Monster Hunter Wilds Edition

L’autre outil souvent sous-estimé, c’est l’undervolt. Contrairement à une idée reçue, undervolter un GPU ne réduit pas ses performances. Au contraire, cela permet généralement à la carte de maintenir des fréquences stables sans avoir à dépasser un seuil de tension inutilement élevé. Et comme elle chauffe moins, ses ventilateurs ont moins besoin de réagir. C’est l’une des optimisations les plus efficaces pour réduire le bruit sans perdre un seul FPS, surtout sur les cartes haut de gamme. Quelques minutes de réglage suffisent à gagner plusieurs degrés, et donc plusieurs décibels.

Le flux d’air autour de la carte graphique joue lui aussi un rôle important. Un GPU collé à une vitre ou installé dans un boîtier très compact aura tendance à aspirer de l’air déjà chaud et à rester dans une boucle de refroidissement moins efficace. À l’inverse, un boîtier plus large, une paroi latérale ajourée ou simplement un ventilateur bien positionné en bas peuvent changer totalement la donne. Quand la carte respire mieux, elle chauffe moins et si elle chauffe moins, elle fait moins de bruit. C’est aussi simple que ça.

Certains modes intégrés par les constructeurs peuvent aussi faire des merveilles. Les modes “Quiet” proposés par ASUS, MSI, Gigabyte ou d’autres limitent légèrement la vitesse des ventilateurs en charge modérée sans toucher aux performances. Ils sont souvent sous-utilisés alors qu’ils améliorent nettement le confort en jeu. La plupart des cartes modernes permettent également d’activer le mode “0 dB” au repos, ce qui supprime totalement le bruit du GPU sur le bureau.

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MSI GeForce RTX 5060 Ti 16 Go Gaming Trio OC

Il ne faut pas non plus négliger les limites de FPS. Une carte qui calcule 300 images par seconde, alors que l’écran n’en affiche que 144, travaille inutilement. Elle chauffe pour rien, consomme pour rien, et fait tourner ses ventilateurs plus vite que nécessaire. Limiter les FPS en jeu ou activer une synchronisation adaptée (G-Sync, FreeSync, V-Sync) suffit souvent à calmer instantanément la ventilation. Cela ne réduit pas la sensation de fluidité, mais soulage énormément le GPU.

Réduire le bruit d’une carte graphique ne demande donc pas de compromis sur les performances. C’est une affaire d’équilibre : une courbe bien réglée, un undervolt léger, un flux d’air cohérent et quelques ajustements logiciels permettent de transformer entièrement le comportement sonore du GPU. Et une fois qu’on a goûté à une carte graphique qui reste stable et silencieuse en pleine session de jeu, on comprend vite pourquoi ces réglages font toute la différence.

Alimentation : semi-passif, rendement et bruit global

On parle rarement de l’alimentation quand on cherche à réduire le bruit d’un PC. C’est un composant discret, souvent invisible, qui se fait oublier tant qu’il fonctionne correctement. Pourtant, son impact sur le niveau sonore est bien réel. Selon son rendement, son système de ventilation et la manière dont elle gère la charge, une alimentation peut être totalement inaudible… ou devenir l’un des éléments les plus présents dans une configuration.

Les alimentations modernes ont toutefois un avantage majeur : la plupart adoptent un mode semi-passif. Tant que la charge reste faible (bureautique, navigation, streaming) le ventilateur reste à l’arrêt. Pas de souffle, pas de vibration, pas de bruit parasite. C’est l’un des bénéfices les plus concrets de l’évolution du marché : même des modèles milieu de gamme proposent aujourd’hui un silence total au repos. Le ventilateur ne s’active que lorsque la charge devient significative ou que la température interne dépasse un seuil défini. Pour un utilisateur classique, cela signifie que l’alimentation ne s’entend quasiment jamais dans les usages du quotidien.

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be quiet! Dark Power 14 1000W

Le rendement joue également un rôle important. Une alimentation certifiée 80 Plus Gold ou Platinum chauffe moins à puissance équivalente. Moins de chaleur, c’est moins de besoin de ventilation, donc moins de bruit. Une alimentation de bonne qualité consomme également moins d’énergie pour fournir la même puissance au système, ce qui contribue à stabiliser sa température interne. À l’inverse, un modèle d’entrée de gamme peut chauffer davantage et faire tourner son ventilateur plus souvent, ce qui devient audible lors des sessions de jeu ou des charges prolongées.

La qualité du ventilateur intégré à l’alimentation elle-même est un autre facteur déterminant. Certains constructeurs utilisent des modèles très basiques, avec un roulement qui peut devenir audible avec le temps. D’autres misent sur des ventilateurs FDB ou HDB silencieux et durables, capables de rester discrets même lorsqu’ils tournent. La différence ne se perçoit pas toujours au début, mais elle devient évidente après quelques années : une alimentation de meilleure qualité garde son calme, là où une autre commencera à émettre un souffle rauque ou un petit bourdonnement.

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Corsair RM850x SHIFT

L’emplacement de l’alimentation dans le boîtier influence aussi son comportement sonore. Placée en bas, elle bénéficie souvent d’un air plus frais et peut rester passive plus longtemps. Placée dans un compartiment séparé, elle est isolée du reste du flux d’air, ce qui réduit les turbulences autour d’elle. Certains boîtiers mal ventilés peuvent en revanche faire chauffer inutilement l’alimentation, la poussant à activer son ventilateur plus tôt que prévu.

Une alimentation silencieuse ne fait pas gagner de FPS, ne refroidit pas un CPU, et n’améliore pas directement les performances. Mais elle participe à l’équilibre global du système. C’est un composant que l’on n’entend jamais lorsqu’il est bien choisi, et trop souvent lorsqu’il ne l’est pas. Dans une configuration optimisée pour le silence, une bonne alimentation est un pilier invisible : elle fonctionne, elle alimente, elle refroidit… et elle se tait.

Vibrations, résonances et qualité du boîtier

Le bruit d’un PC ne vient pas toujours de ce qu’on croit. On a tendance à incriminer un ventilateur trop rapide ou un composant qui chauffe, mais une bonne partie du bruit ressenti vient en réalité des vibrations. Une légère résonance, une paroi qui vibre, un support mal fixé… et c’est tout le comportement sonore de la machine qui change. Parfois, ce n’est pas le ventilateur qui est bruyant, mais le boîtier qui amplifie sa moindre vibration.

Les boîtiers modernes se sont nettement améliorés sur ce point. Les panneaux se verrouillent mieux, les châssis sont plus rigides, et les matériaux vibrent moins facilement. Mais, même dans un bon boîtier, une simple vis un peu lâche ou un disque dur mal calé peut générer un bourdonnement très audible, surtout sur un bureau qui agit comme une caisse de résonance. L’effet est souvent trompeur : on pense entendre un ventilateur qui s’emballe, alors qu’il s’agit juste d’une vibration qui se propage à la structure.

Vérifier les ventilateurs, la carte graphique et l’alimentation

Les ventilateurs eux-mêmes peuvent générer de petites vibrations, même lorsqu’ils tournent lentement. Un rotor légèrement déséquilibré, une pale un peu trop rigide, ou un roulement qui prend de l’âge peut créer une micro-vibration qui se transmet directement au boîtier. Si le panneau latéral est fin ou que le support de ventilateur est trop fin, la vibration est amplifiée et devient beaucoup plus perceptible. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains ventilateurs semblent plus bruyants dans un boîtier d’entrée de gamme que dans un châssis premium : ce n’est pas le ventilateur qui change, mais son environnement.

La carte graphique peut elle aussi provoquer des résonances. Une backplate trop mince, un système de maintien qui exerce une pression mal répartie, ou simplement le poids du radiateur qui fait vibrer doucement le PCB peuvent générer un ronronnement très caractéristique. Là encore, le bruit semble venir du ventilateur, mais c’est souvent une vibration structurelle. Un support GPU ou un renfort bien placé peut éliminer totalement ce bourdonnement.

L’alimentation, bien qu’en bas du boîtier, peut transmettre ses vibrations à la cage ou au plateau. Certains modèles utilisent des patins en caoutchouc pour absorber ces vibrations, d’autres se reposent sur la rigidité du châssis. Une alimentation posée directement sur une tôle fine peut faire vibrer toute la partie inférieure du boîtier, surtout lorsque son ventilateur démarre momentanément.

Que faire ?

La solution est rarement complexe. Resserrer deux ou trois vis, repositionner le panneau latéral, ajouter une fine bande de mousse ou de caoutchouc à un point de contact suffit souvent à faire disparaître un bruit qui semblait insoluble. Mettre le PC sur un tapis épais ou sur un support isolant permet aussi de réduire les résonances transmises au bureau. Et lorsque le boîtier lui-même manque de rigidité, il ne faut pas hésiter à renforcer discrètement certaines zones sensibles ou simplement choisir un châssis mieux construit lors d’un futur upgrade.

Les vibrations sont un type de bruit particulier : elles ne sont pas fortes, mais elles s’installent, elles résonnent, et elles deviennent rapidement agaçantes. En les éliminant, on découvre souvent un PC bien plus silencieux que prévu, sans avoir modifié le moindre composant actif. Le silence, parfois, tient juste à une vis de plus.

Poussière, entretien, et pourquoi un PC devient bruyant avec le temps

Le bruit d’un PC n’augmente pas seulement à cause de l’usure. La plupart du temps, c’est la poussière qui s’invite progressivement dans le système et perturbe tout l’équilibre thermique. Elle s’accumule dans les filtres, se glisse dans les pales des ventilateurs, tapisse les radiateurs… et chaque couche ajoutée rend la ventilation moins efficace. La machine n’est pas plus chaude parce qu’elle travaille plus, mais parce que l’air circule moins bien. Alors, les ventilateurs compensent, montent en régime, et le PC devient plus bruyant sans que rien n’ait réellement changé dans l’usage.

Nettoyer régulièrement les filtres …

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be quiet! Pure Base 501 DX

Les filtres en façade sont souvent les premiers responsables. Ils retiennent la poussière, ce qui est leur rôle, mais il suffit de quelques semaines pour qu’ils deviennent plus restrictifs qu’une façade fermée. La ventilation doit alors aspirer à travers une surface qui laisse passer moins d’air, ce qui provoque des turbulences et augmente mécaniquement le bruit. Un simple nettoyage régulier suffit pourtant à rétablir un flux d’air normal et à faire retomber le niveau sonore.

… les radiateurs …

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ENDORFY Navis F360 ARGB

Les radiateurs, ceux du CPU, du GPU ou de l’AIO, sont encore plus sensibles. Quelques millimètres de poussière coincés entre les ailettes et la capacité de dissipation chute immédiatement. On parle parfois de dix degrés de différence sur les modèles les plus fins et les plus denses. Résultat : la courbe PWM réagit en permanence, même lors d’usages légers. C’est souvent ce qui donne cette impression que “le PC souffle plus qu’avant” alors que rien d’autre n’a changé. Un bon dépoussiérage rend instantanément le comportement de la machine plus calme et plus stable.

… et les ventilateurs.

Les ventilateurs eux-mêmes peuvent se charger de poussière au point de déséquilibrer légèrement leur rotor. Le ventilateur vibre un peu plus, génère un bruit différent, parfois un ronronnement inhabituel. Rien de dramatique, mais c’est le genre de petit changement qui finit par s’accumuler au fil des mois. Un nettoyage simple des pales avec un pinceau antistatique ou de l’air comprimé suffit généralement à leur redonner leur fluidité d’origine.

La poussière peut même se loger dans les endroits les plus inattendus : la grille arrière, la cage d’alimentation, les ports PCI… Là aussi, un entretien léger, mais régulier remet tout à plat. Ce n’est pas une tâche compliquée, juste une habitude à prendre, sans excès : tous les deux ou trois mois selon l’environnement, un petit coup d’air comprimé, un coup de pinceau et un nettoyage des filtres suffisent amplement.

Un PC bien entretenu garde son comportement d’origine beaucoup plus longtemps. Le silence ne tient pas seulement aux composants choisis ou aux réglages appliqués, mais aussi à ces petites attentions qui redonnent au système sa respiration naturelle. Une fois la poussière éliminée, on redécouvre souvent un PC qu’on pensait usé… alors qu’il avait simplement besoin de reprendre un peu d’air frais.

Optimisations logicielles pour réduire le bruit en jeu

On associe rarement les réglages logiciels au bruit d’un PC, mais ils jouent un rôle bien plus important qu’on ne le pense. Une carte graphique ou un processeur peut s’emballer non pas parce qu’ils sont mal refroidis, mais parce qu’ils travaillent plus que nécessaire. En jeu, un simple ajustement logiciel peut faire baisser de plusieurs degrés la température, et donc plusieurs décibels sans jamais toucher aux performances ressenties. Le silence n’est pas toujours une affaire de matériel : c’est souvent une question de charge maîtrisée.

Limiter les FPS

La première optimisation, c’est la limite de FPS. Beaucoup de cartes graphiques calculent deux, trois ou quatre fois plus d’images que ce que l’écran peut afficher. Une scène à 300 FPS sur un écran 144 Hz n’apporte rien, si ce n’est de la chaleur en plus. La carte travaille inutilement, monte en fréquence, chauffe, et ses ventilateurs accélèrent pour compenser. Limiter les FPS à la fréquence de l’écran ou légèrement au-dessus suffit à calmer le GPU sans changer la fluidité ressentie. C’est l’un des réglages les plus efficaces pour réduire instantanément le bruit en jeu.

Les synchronisations d’image jouent elles aussi un rôle clé. G-Sync et FreeSync permettent de stabiliser l’affichage sans forcer la carte graphique à produire des images supplémentaires pour rien. En éliminant les fluctuations brutales, ils réduisent les variations de charge et apaisent le comportement sonore du GPU. Le V-Sync peut être aussi utile, mais son impact change d’un jeu à l’autre et peut ajouter une petite latence que certains ressentiront plus que d’autres. L’objectif n’est pas de brider la carte, mais d’éviter qu’elle alterne entre sous-charge et sur-régime en continu.

Choisir le bon profil d’alimentation Windows et de la carte graphique

Les profils d’alimentation Windows peuvent eux aussi modifier la donne. Passer en mode “Équilibré” plutôt qu’en “Performances élevées” permet au processeur de réduire légèrement sa fréquence en dehors des moments de charge réelle. Cela évite des montées inutiles de température dans les jeux moins gourmands ou dans les scènes calmes. Certains titres ne sollicitent le CPU qu’à 20 ou 30 % : dans ces cas-là, un processeur laissé en mode Performance tournant à plein régime ne sert absolument à rien, si ce n’est à chauffer davantage.

Les cartes graphiques modernes proposent aussi des modes intégrés souvent sous-exploités. Les profils “Silent” ou “Quiet” ajustent automatiquement la courbe des ventilateurs pour privilégier le silence dans les charges modérées, tout en conservant les mêmes performances en pleine charge. Pour beaucoup d’utilisateurs, activer simplement ce mode dans le logiciel du constructeur suffit à réduire perceptiblement le souffle en jeu.

Préférer une qualité visuelle moindre en jeu

Enfin, certains jeux permettent de réduire la charge GPU sans changer la qualité visuelle. Réduire légèrement l’occlusion ambiante, la distance d’affichage ou certains effets volumétriques peut faire baisser la consommation de quelques dizaines de watts. C’est parfois suffisant pour éviter que la carte graphique ne franchisse un seuil thermique qui déclenche une montée de ventilation. On ne sacrifie rien, mais le comportement sonore devient immédiatement plus stable.

Les optimisations logicielles ne remplacent pas un bon airflow ou une courbe PWM bien réglée, mais elles les complètent parfaitement. En contrôlant la charge réelle du CPU et du GPU, elles évitent les surréactions inutiles, limitent les pics thermiques et apaisent la ventilation. Et au final, c’est souvent la combinaison de ces petits ajustements qui transforme une machine « correcte » en une configuration réellement agréable à vivre, même en plein cœur d’une session de jeu.

Exemples de configurations silencieuses

Il n’existe pas une seule configuration silencieuse, mais plusieurs approches selon les besoins. Certaines misent sur un ventirad costaud, d’autres sur un airflow intelligent ou sur une carte graphique bien réglée. L’idée ici n’est pas de donner une liste fermée de composants, mais de montrer comment construire un PC silencieux tout en citant quelques produits que nous avons déjà testés sur PauseHardware.

1. La configuration silencieuse “du quotidien” : le PC qui s’efface

Ce type de configuration vise le confort avant tout. Un bon ventirad comme le be quiet! Pure Rock ou un NH-U12S suffit largement pour maintenir un processeur moderne à des températures très raisonnables, sans jamais avoir besoin de monter dans les tours. Dans un boîtier bien ventilé, un NZXT H7 Flow par exemple, que nous avons déjà passé sur le banc, il devient presque impossible d’entendre la machine en usage léger.

NZXT H7 Flow
NZXT H7 Flow RGB

Deux ventilateurs 140 mm silencieux, un boîtier mesh propre et un CPU au TDP modeste, et la configuration disparaît simplement du paysage sonore. Ce sont des composants simples, éprouvés, et très faciles à conseiller pour une machine qui ne doit pas faire de vague.

2. La configuration gaming silencieuse : la puissance sans la tempête

Pour jouer en silence, il faut surtout maîtriser le comportement du GPU. Les cartes récentes peuvent être très discrètes si on leur donne un environnement adapté. Une RTX 5080 ASUS Astral, par exemple, que nous avons testée, peut devenir étonnamment calme avec un undervolt léger et un boîtier aux entrées d’air généreuses.

ASUS ROG Astral RTX 5080 OC emballage face avant
RTX 5080 ASUS Astral

Un ventirad costaud comme le Dark Rock Pro, ou un AIO bien réglé, garde le processeur stable et évite les à-coups de ventilation. La limitation des FPS et un bon flux d’air suffisent à maintenir les ventilateurs du GPU à un niveau parfaitement acceptable. Le résultat, c’est une configuration qui sait pousser du rayon lumineux sans se transformer en turbine.

3. La configuration performante “silence premium” : quand tout respire à l’unisson

C’est l’approche où tout est dimensionné un cran au-dessus. Un refroidissement massif, par exemple un AIO façon Fractal Lumen ou NZXT Kraken, installé dans un boîtier spacieux comme le Lian Li O11 Vision, offre une marge thermique qui permet à l’ensemble de rester incroyablement stable. Dans ce type de configuration, les ventilateurs haut de gamme prennent une place importante : des modèles comme les be quiet! Silent Wings ou Noctua NF-A sont taillés pour ce rôle.

test bequiet silent wings 4
Silent Wings 4

Avec une alimentation semi-passive haut rendement, le PC reste calme même en pleine charge. C’est le genre de configuration qui montre vraiment qu’on peut avoir un monstre de calcul… qui se comporte pourtant comme une machine de salon lorsqu’on la sollicite.

Checklist finale : votre PC est-il vraiment silencieux ?

Avant de refermer le capot, un petit tour d’horizon permet de s’assurer que tout est cohérent. Voici les points essentiels à vérifier pour qu’un PC reste silencieux longtemps, sans perdre la moindre performance.

Les courbes PWM sont-elles adoucies ?
Le PC ne devrait jamais s’emballer pour un simple pic de température. Une montée progressive garantit une ventilation plus douce et bien plus agréable à vivre.

L’air circule-t-il librement dans le boîtier ?
Entrée d’air dégagée, extraction efficace, façade non obstruée : un bon flux d’air vaut mieux que tous les ventilateurs premium du monde.

Les ventilateurs sont-ils adaptés à leur rôle ?
Pression statique pour radiateurs, débit d’air pour façades mesh, roulements fiables : la bonne pièce au bon endroit fait toute la différence.

Le refroidissement CPU est-il cohérent avec la configuration ?
Un ventirad généreux ou un AIO bien réglé évite les réactions brusques. Une solution surdimensionnée est souvent plus silencieuse qu’une solution “juste ce qu’il faut”.

La carte graphique travaille-t-elle efficacement ?
Limite de FPS, undervolt léger, flux d’air autour du GPU… un GPU qui respire chauffe moins, donc souffle moins.

L’alimentation reste-t-elle discrète ?
Un modèle semi-passif à bon rendement reste inaudible dans la plupart des usages. Si on l’entend, c’est rarement bon signe.

Aucune vibration suspecte ?
Panneaux bien fixés, boîtier stable, ventilateurs équilibrés : une simple vibration peut transformer un PC silencieux en tambour.

La poussière est-elle sous contrôle ?
Filtres, radiateurs, pales : un nettoyage régulier redonne de l’air au système et calme instantanément la ventilation.

Les réglages logiciels ne surchargent-ils pas la machine ?
Limiter les FPS, utiliser G-Sync/FreeSync, éviter les modes “Performances élevées” permanents… tout cela soulage le matériel sans changer l’expérience de jeu.

Conclusion

Rendre un PC silencieux n’a rien d’un luxe ou d’un caprice : c’est simplement redonner à la machine la capacité de travailler sans attirer l’attention. On a souvent tendance à s’attaquer directement aux ventilateurs ou à changer le matériel trop vite, alors que le silence naît d’un ensemble cohérent : une ventilation bien réglée, un flux d’air libre, un refroidissement dimensionné correctement, et quelques bonnes habitudes d’entretien. Rien de magique, simplement une série de petits ajustements qui, ensemble, transforment le comportement d’un PC.

Ce guide le montre bien : on ne cherche pas à brider les performances. Au contraire, on apprend à la machine à respirer intelligemment, à éviter les surréactions, à lisser sa ventilation, à réduire la charge inutile. Le silence ne vient pas d’un seul réglage, mais d’une logique globale. Lorsqu’un PC chauffe moins, il ventile moins. Lorsqu’il ventile moins, il devient naturellement plus discret. Et lorsqu’il devient plus discret, on redécouvre le plaisir d’utiliser une machine qui sait se faire oublier.

Que ce soit pour jouer, travailler ou simplement profiter d’un bureau apaisé, le silence est une question d’équilibre. Pas besoin de matériel hors de prix, pas besoin de bricolages compliqués. Juste un peu de méthode, de cohérence et de curiosité. Une fois appliqués, ces réglages font disparaître ce souffle permanent auquel on s’était presque habitué. Ils laissent place à un PC stable, performant… et étonnamment calme.

Au final, réduire le bruit d’un PC, c’est lui offrir une meilleure longévité, un comportement plus agréable, et surtout un confort d’utilisation que l’on ne soupçonnait pas. Quand on y a goûté, difficile de revenir en arrière. Et si ce guide vous a permis d’atteindre ce petit plaisir silencieux, alors mission accomplie !


FAQ : Tout ce qu’il faut savoir pour un PC silencieux

Est-il déconseillé de baisser la vitesse des ventilateurs ?

Non, tant que vous surveillez vos températures. Les composants modernes (CPU et GPU) possèdent des sécurités thermiques : si la température dépasse un seuil critique, ils ralentissent d’eux-mêmes pour éviter tout dommage. L’astuce est de trouver le point d’équilibre où le PC reste sous les 80-85°C en charge sans hurler.

C’est quoi le « Coil Whine » et peut-on le supprimer ?

Le coil whine est un sifflement aigu produit par les vibrations des composants électriques sous forte charge. On ne peut pas le supprimer totalement, mais limiter vos FPS (par exemple à la fréquence de votre écran) ou effectuer un léger undervolt réduit la tension électrique et atténue souvent le bruit de manière spectaculaire.

Un watercooling AIO est-il forcément plus silencieux qu’un ventirad ?

Pas forcément. Un ventirad massif (comme un Noctua ou be quiet!) peut être plus discret qu’un petit AIO. Le watercooling ajoute une source de bruit : la pompe. Pour qu’un AIO soit vraiment silencieux, il faut pouvoir régler la vitesse de sa pompe et utiliser des ventilateurs de haute qualité sur le radiateur.

À quelle fréquence faut-il nettoyer son PC pour qu’il reste discret ?

La poussière est l’ennemi du silence. Un nettoyage rapide des filtres à air tous les 2 ou 3 mois suffit. Pour un dépoussiérage complet à l’air comprimé, une intervention tous les 6 à 12 mois est idéale, surtout si votre boîtier est posé au sol (là où la poussière s’accumule le plus).

Le mode « 0 dB » de ma carte graphique est-il risqué ?

Au contraire, il est vivement recommandé. Ce mode coupe totalement les ventilateurs lorsque vous naviguez sur le web ou faites de la bureautique. Les dissipateurs modernes sont assez gros pour refroidir la carte de manière passive sans aucun risque d’usure prématurée.

Pourquoi mon PC fait-il plus de bruit dans les menus de jeux ? 

C’est souvent dû à un nombre d’images par seconde (FPS) délirant (parfois plus de 1000 FPS dans les menus). Le GPU tourne à 100% pour rien, ce qui déclenche la ventilation et parfois du coil whine. Activer la synchronisation verticale (V-Sync) ou un limiteur de FPS règle ce problème instantanément.

Changer de boîtier peut-il vraiment réduire le bruit ? 

Oui, énormément. Un boîtier avec une façade en « Mesh » (grillage) laisse passer l’air facilement, permettant aux ventilateurs de tourner moins vite pour le même refroidissement. À l’inverse, un boîtier mal conçu force les ventilateurs à forcer contre des parois pleines, créant des turbulences bruyantes.

Quel est le composant le plus rentable à changer pour le silence ? 

Si vous avez un processeur avec le refroidissement d’origine (Intel ou AMD), c’est le premier coupable. Remplacer un ventirad « stock » par un modèle tour à 30-40€ est l’investissement le plus efficace pour transformer immédiatement le confort acoustique de votre PC

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GTA Tokyo : pourquoi Rockstar a renoncé à l’aventure hors USA selon un ex-directeur

GTA Tokyo a vraiment été envisagé. Selon l’ex-directeur technique de Rockstar, Obbe Vermeij, le studio a sérieusement étudié un épisode au Japon, avant de refermer la piste internationale à mesure que la franchise grossissait.

GTA Tokyo, le projet qui a failli exister

D’après une interview récente publiée par GamesHub, Obbe Vermeij indique que Rockstar a considéré une déclinaison baptisée GTA Tokyo durant sa période au studio, entre 1995 et 2009. Le développement aurait été confié à un studio au Japon, chargé de l’histoire et des assets, tandis que le moteur et le code de base auraient été fournis par Rockstar.

Tokyo était la piste la plus avancée. Vermeij cite aussi des réflexions autour de Rio de Janeiro, Moscou et Istanbul. Mais l’éditeur a fini par privilégier les États-Unis, notamment pour la familiarité culturelle et la lisibilité globale de ses décors. À propos de cette frilosité, l’ex-cadre résume : « Quand des milliards de dollars sont en jeu, on refait ce qu’on sait », selon lui.

Pourquoi Rockstar n’a pas quitté l’Amérique

Vermeij estime qu’un GTA international devient de moins en moins probable à mesure que la série grandit. L’enjeu financier pousse à réduire les risques, quitte à revisiter d’anciennes villes plutôt que de sortir des États-Unis. Le prochain épisode, Grand Theft Auto VI, reste d’ailleurs ancré sur le sol américain, sauf nouveau report après celui évoqué pour novembre 2026.

Il semblerait que le pari d’un GTA Tokyo se soit heurté à un calcul simple : la culture US s’impose partout, même en jeu vidéo, et garantit une base commune aux joueurs. Pour Vermeij, il est plus probable de revoir des villes déjà connues que de s’aventurer hors Amérique.

Source : TechPowerUp

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[MAJ] Intel Core Ultra 200K Plus : Le plan secret pour briser le verrou d’Arrow Lake en 2026 ?

L’architecture Arrow Lake a impressionné par son efficacité, mais a déçu les joueurs à cause d’une latence interne trop élevée. Pour 2026, Intel préparerait une riposte baptisée Core Ultra 200K Plus. Au programme : une révision chirurgicale des interconnexions pour libérer enfin le potentiel des « Tiles ».

Lors du lancement des Core Ultra 200S, un constat a frappé la communauté hardware : malgré des fréquences élevées et une RAM ultra-rapide Cudimm, les performances en jeu stagnaient. Le coupable ? La latence de communication entre la dalle de calcul (Compute Tile) et le contrôleur mémoire situé sur une autre dalle (SoC Tile).

[MAJ 25/12 – 21h30] : Intel passe à l’offensive sur les prix. De nouvelles fuites provenant de VideoCardz via Board Channels confirment qu’Intel ne se contentera pas d’améliorer les performances. La stratégie serait d’offrir « plus pour le même prix » afin de rattraper le retard face à AMD. Le déploiement du silicium plus mature permettrait de corriger les instabilités de jeunesse tout en maintenant les tarifs actuels malgré l’ajout de cœurs E sur certains SKUs.

La fin du goulot d’étranglement « Foveros » ?

Selon les informations qui circulent et notre propre analyse, le gain de performances attendu de la gamme Core Ultra 200K Plus (Refresh) ne reposerait pas uniquement sur une hausse des fréquences, mais surtout sur une optimisation des interconnexions Die-to-Die.

Arrow Lake Ultra 200S Chiplet

Intel pourrait introduire une révision de sa technologie d’empilement 3D Foveros. En augmentant la bande passante de la « Fabric » (le bus qui relie les dalles entre elles), Intel réduirait le temps de trajet des données. Ce changement, bien que discret, permettrait aux cœurs de recevoir les informations plus rapidement, annulant ainsi le « malus » du design en chiplets par rapport aux anciennes puces monolithiques.

Arrow Lake DieShot 3

Des gains massifs là où ça faisait mal

Cette amélioration de l’infrastructure interne, couplée à un nouveau microcode plus agressif sur le Ring Bus, permettrait des bonds de performances spectaculaires :

  • +10% à +15% de performances globales.
  • Jusqu’à +30% dans les jeux « e-sport » (Valorant, CS2, LoL), extrêmement sensibles aux micro-délais de communication interne.

Intel Core Ultra 200K Plus : Trois nouveaux fleurons en approche

Intel conserve le socket LGA 1851 et la compatibilité avec les cartes mères série 800, mais bousculerait la hiérarchie avec trois modèles « K » optimisés. Le Core Ultra 9 290K Plus proposerait une configuration à 8 P-cores et 16 E-cores, avec des fréquences très élevées et une latence minimale. Le Core Ultra 7 270K Plus passerait lui aussi à 16 cœurs E, contre 12 auparavant, tandis que le Core Ultra 5 250K Plus grimperait à 12 cœurs E au lieu de 8. Ce modèle est particulièrement attendu : les récents passages sur Geekbench du Core Ultra 7 270K Plus montraient déjà un potentiel impressionnant, flirtant avec les performances du 285K actuel.

Arrow Lake vs Arrow Lake Refresh
VideoCardz.com Ultra 9 290K Plus🆕 Ultra 9 285K Ultra 7 270K Plus🆕 Ultra 7 265K Ultra 5 250K Plus🆕 Ultra 5 245K
Cœurs (P+E) 8P+16E 8P+16E 8P+16E 8P+12E 6P+12E 6P+8E
TVB 5,8 GHz 5,7 GHz
Turbo Boost Max 5,6 GHz 5,6 GHz 5,5 GHz 5,5 GHz
Turbo P-Core 5,6 GHz 5,5 GHz 5,4 GHz 5,4 GHz 5,3 GHz 5,2 GHz
Turbo E-Core 4,8 GHz 4,6 GHz 4,7 GHz 4,6 GHz 4,7 GHz 4,6 GHz
Base P-Core 3,7 GHz 3,7 GHz 3,7 GHz 3,9 GHz 4,2 GHz 4,2 GHz
Base E-Core 3,2 GHz 3,2 GHz 3,2 GHz 3,3 GHz 3,5 GHz 3,6 GHz
Support mémoire DDR5-7200 DDR5-6400 DDR5-7200 DDR5-6400 DDR5-7200 DDR5-6400
Puissance de base 125 W 125 W 125 W 125 W 125 W 125 W
Puissance turbo max 250 W 250 W 250 W 250 W 159 W 159 W

Lire aussi : Arrow Lake Refresh : Core Ultra 290K/270K/250K Plus en fuite, les specs

Plus qu’un Refresh, une correction matérielle

Les gains en jeu pourraient atteindre 30% grâce à la maturité du silicium et la fin des bugs de firmware. Intel ne se contente plus de ‘pousser’ les fréquences, mais ‘libère’ le design original d’Arrow Lake qui était bridé par des soucis de jeunesse (firmware et interconnexion) au lancement.

Au-delà de la puissance brute, Intel agrandirait légèrement le Die pour muscler le NPU (Neural Processing Unit). L’objectif est clair : dépasser les 40 TOPS pour valider le label « Copilot+ PC » de Microsoft et s’imposer sur le terrain de l’IA locale, tout en corrigeant les erreurs de jeunesse d’Arrow Lake.

Le rendez-vous serait fixé au premier trimestre 2026. Si ces optimisations au niveau des Tiles se confirment, Intel pourrait enfin transformer son essai technologique en un succès total, tant pour les créateurs que pour les gamers les plus exigeants.

Si ce Refresh est présenté comme le chant du cygne du socket LGA-1851, il servira surtout de rampe de lancement technologique avant l’arrivée massive de Nova Lake fin 2026.

FAQ : Tout savoir sur le Core Ultra 200 Plus (Arrow Lake Refresh)

Le Core Ultra 200 Plus règle-t-il enfin les problèmes de performance en jeu ?

Oui, c’est l’objectif principal de ce Refresh. Contrairement à la première génération qui souffrait d’une latence élevée entre ses différentes « Tiles » (dalles de silicium), la série Plus optimiserait l’interconnexion Foveros et le Ring Bus. Ces ajustements matériels visent à réduire les temps d’attente internes, offrant une fluidité bien supérieure dans les titres e-sport et les jeux CPU-vores.

Faudra-t-il changer de carte mère (Socket LGA 1851) ?

Bonne nouvelle : Non. Les nouveaux processeurs Core Ultra 200S Plus sont totalement compatibles avec les cartes mères actuelles équipées du socket LGA 1851 (chipsets Z890, B860). Une simple mise à jour du BIOS suffira pour installer ces nouveaux modèles.

Pourquoi Intel mise-t-il autant sur le NPU dans cette version ?

Le NPU (l’unité dédiée à l’IA) passe à une nouvelle architecture capable de dépasser les 40 TOPS. C’est un point crucial car cela permet enfin aux PC de bureau d’accéder nativement aux fonctionnalités Copilot+ PC de Windows sans dépendre uniquement de la carte graphique. C’est un pari sur l’avenir des logiciels dopés à l’IA.

Quelle est la différence entre le Core Ultra 200S actuel et la version Plus ?

Le changement est double :
Architectural : Une révision des bus de données internes pour réduire la latence.
Quantitatif : Une augmentation du nombre de cœurs d’efficacité (E-cores) sur les modèles i5 et i7, et des fréquences Turbo revues à la hausse pour dépasser les 5,8 GHz sur le flagship.

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Support GPU vertical PCIe 5.0 Cooler Master : kit modulable et câble 165 mm

Un Support GPU vertical PCIe 5.0 en vue chez Cooler Master : le nouveau kit fait sauter la limite de l’ancienne version PCIe 4.0 ARGB, avec un riser x16 de 165 mm taillé pour les RTX 50 Blackwell et une installation sans outil.

Support GPU vertical PCIe 5.0 : nouveau kit en Chine

Conçu pour le montage vertical dans des boîtiers standards, le kit vise les configurations ATX et mATX, avec compatibilité E-ATX listée sur la fiche technique. Cooler Master promet une approche modulaire : la partie du support se retire pour passer d’ATX à mATX, et l’ensemble se monte sans tournevis. Le câble riser fourni est un modèle PCIe 5.0 x16 de 165 mm, dimension clé pour garder la bande passante des GPU récents.

Support GPU vertical Cooler Master PCIe 5.0 modulable avec câble 165 mm, vue latérale du kit d'installation fixé à un boîtier

L’ajustement est soigné : translation latérale jusqu’à 65 mm et déport avant/arrière jusqu’à 30 mm pour centrer la carte face à la vitre ou optimiser la prise d’air. D’après la fiche, la compatibilité couvre des cartes jusqu’à 49 cm de long et des boîtiers offrant au moins quatre slots PCI. Le support accepte des GPU jusqu’à 3 slots d’épaisseur et impose une hauteur de ventirad CPU maximale de 190 mm.

Modulaire, outil‑free, déclinaisons noir et blanc

Support GPU vertical Cooler Master PCIe 5.0 modulable avec câble 165 mm fixé à une carte graphique, vue rapprochée du design

Cooler Master souligne une installation « sans tournevis requis » et des réglages fins gauche‑droite comme avant‑arrière. Le kit est proposé en noir et en blanc au même tarif. Il est listé sur JD.com à 499 RMB, soit environ 70 € à titre indicatif.

Source : VideoCardz

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Intel Foveros 3D et EMIB-T : jusqu’à 16 dies et 24 HBM5 dans un seul package

Intel Foveros s’attaque au mur du réticule : Intel affiche un package 12 fois plus grand que les 830 mm², capable de réunir 16 compute dies et 24 modules HBM5. Selon une courte démonstration de sa division Foundry, le groupe agrège ses interconnexions Foveros 3D et EMIB-T et s’appuie sur ses nœuds 18A et 14A pour franchir l’échelle classique des monolithes.

Intel Foveros 3D et EMIB-T : 16 dies, 24 HBM5, 12× la taille de réticule

Le schéma retenu superpose des base dies en 18A-PT, dotés d’un backside power delivery pour doper la densité logique et la fiabilité. Ces dies de base intègrent des structures SRAM proches de l’architecture Clearwater Forest et servent de socle à des tuiles de calcul gravées en 14A/14A-E, qui combinent transistors RibbonFET de seconde génération et PowerDirect.

Schéma Intel Foveros 3D et EMIB-T montrant empaquetage multi-dies, 16 dies possibles et 24 HBM5 intégrés

La liaison verticale s’effectue via Foveros Direct 3D et son hybrid bonding à pas ultrafin, tandis que EMIB-T ajoute des TSV pour des liens chiplet à très large bande passante. D’après Intel, l’ensemble supporte toutes les normes HBM, dont HBM4, HBM5 et leurs successeurs.

Nœuds 18A, 18A-P/18A-PT et 14A : cap sur la production et des clients externes

Schéma Intel Foveros 3D et EMIB-T montrant 16 dies et 24 HBM5 dans un seul package, interconnexion die-to-die, empilement 3D, architecture chiplet

Intel aligne ses procédés 18A, y compris 18A-P et 18A-PT, ainsi que 14A pour la production de masse et l’accueil de clients tiers. La firme évoque des packages semblables à ceux de l’ex-Ponte Vecchio pour ses accélérateurs « Jaguar Shores ». À mesure que ses capacités de packaging s’étendent, il semblerait que des partenaires voient en Intel un concurrent sérieux des CoWoS de TSMC. Dans la vidéo, Intel résume l’ambition : « 12× la taille de réticule, 16 compute dies et 24 HBM5 ».

Schéma Intel Foveros 3D et EMIB-T montrant empilement de dies, interconnexions EMIB et 24 modules HBM5 dans un package

La feuille de route ne s’arrête pas là. Intel vise, avec Foveros-B et des régulateurs de tension intégrés (IVR), des GPU à 5 000 W d’ici 2027. Un design extrême, mais cohérent avec la montée en puissance des accélérateurs IA et la densification des interconnexions.

Source : TechPowerUp

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Intel 18A : NVIDIA a testé le nœud mais n’a pas retenu Intel Foundry

Intel 18A refait parler de lui : d’après Reuters, NVIDIA a évalué le procédé mais n’a pas enclenché de production de masse. Le fondeur californien « a récemment testé » le nœud 18A, puis a cessé d’avancer, selon deux sources citées, NVIDIA n’ayant pas répondu aux demandes de commentaire. Rien d’inhabituel pour un client majeur qui compare les alternatives à TSMC avant d’allouer des volumes.

Intel 18A, un nœud surtout interne en attendant 18A-P et 18A-PT

Pour l’heure, Intel 18A sert surtout les produits internes d’Intel. Les variantes 18A-P et 18A-PT visent, elles, des clients externes et doivent rester au catalogue d’Intel Foundry sur le long terme. En parallèle, le nœud 14A prend de l’ampleur en interne chez Intel Foundry, avec un développement actif ciblant 2027. Les partenaires potentiels évaluent déjà si la technologie répondra à leurs besoins, et les premiers retours clients publiés ailleurs décrivent un progrès solide et « véritablement compétitif ».

intel 18a

Partenariat Intel–NVIDIA en 2026, mais pas forcément côté fonderie

À partir de 2026, l’accord noué mi-septembre entre Intel et NVIDIA doit commencer à se matérialiser par l’intégration de GPU RTX au sein de SoC x86 Intel. Il n’est pas clair que cet accord implique des services de fonderie côté NVIDIA : pour l’instant, l’accent est mis sur la livraison produit. Quand Intel publiera le PDK 14A 0.5, on devrait voir remonter davantage d’avis des prospects. Tous les regards se portent sur le lancement du 14A en 2027, aux côtés des variantes 18A-P et 18A-PT pour des applications plus spécialisées.

Source : TechPowerUp

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Call of Duty arrivera sur Nintendo Switch 2 dans les prochains mois

Call of Duty pourrait enfin débarquer sur Switch 2. Selon Jez Corden (Windows Central), le premier portage serait « presque terminé » et attendu « dans quelques mois », ce qui pointerait vers 2026 pour la console de Nintendo.

Call of Duty sur Switch 2 : un portage en voie d’achèvement

Microsoft martèle depuis des mois sa volonté d’en finir avec les exclusivités, promettant des lancements multiplateformes day one. Dans les faits, rien n’a encore abouti pour Call of Duty. D’après Jez Corden, éditeur chez Windows Central et insider réputé, le premier épisode destiné à la Switch 2 serait toutefois « presque terminé » et prévu « dans quelques mois ». Le calendrier évoqué suggère une sortie en 2026.

Call of Duty black ops 7 zombies 02

Reste une inconnue majeure : la forme que prendra ce Call of Duty sur Switch 2. Aucune mention de la console de Nintendo n’apparaît dans la communication de Call of Duty Black Ops 7, alimentant l’idée qu’il ne s’agirait pas d’un portage 1:1. Les contraintes matérielles et de stockage de la Switch 2 sont régulièrement pointées, même si Ubisoft a montré qu’il était possible d’y faire tourner des AAA de manière convaincante, d’après des démonstrations antérieures.

Lire aussi : Switch 2 VRR Assassin’s Creed Shadows : l’astuce d’Ubisoft arrive à d’autres jeux très bientôt

Black Ops 7 ou variante optimisée ?

Il semblerait que le projet Switch 2 pour Call of Duty soit aligné avec de précédentes rumeurs signalant des postes ouverts liés à ce développement. Faute d’annonce officielle, deux pistes demeurent crédibles : une adaptation proche de Black Ops 7, soutenue par des optimisations ciblées, ou une version spécifique, plus légère, pensée pour la console hybride. Dans tous les cas, l’absence de visibilité marketing autour de Switch 2 côté Activision continue d’entretenir le doute.

Source : TechPowerUp

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Cyberpunk 2 : le directeur créatif démonte le mythe des ascenseurs et défend l’UE5

Cyberpunk 2 refait parler de lui : Igor Sarzyński, directeur créatif, démonte la théorie des ascenseurs utilisés comme écrans de chargement et justifie le passage à Unreal Engine 5.

Cyberpunk 2 : pas de chargement caché dans les ascenseurs

Sur Bluesky, Igor Sarzyński a coupé court aux spéculations autour de Cyberpunk 2077. Selon lui, « les ascenseurs dans Cyberpunk ne sont pas des écrans de chargement habilement dissimulés », une affirmation qu’il appuie en soulignant l’incohérence de l’argument : pourquoi cacher un chargement pour monter vers une petite pièce alors que le jeu permet de traverser toute la ville et d’entrer dans des intérieurs massifs sans aucune coupure ? Il crédite cette fluidité au moteur maison de CD Projekt Red, le REDengine, qu’il qualifie de « miracle ».

Unreal Engine 5 pour la suite, malgré les critiques de performances

Le cadre défend pourtant le choix d’Unreal Engine 5 pour Cyberpunk 2, expliquant : « on veut faire des jeux, pas des moteurs ». D’après les informations publiques, Cyberpunk 2 et The Witcher 4 seront tous deux développés sur UE5, malgré les plaintes récurrentes sur les performances des jeux UE5. Il semblerait que CD Projekt Red privilégie la concentration des ressources sur la production et le design, plutôt que sur l’entretien d’un moteur propriétaire. La phase de préproduction de Cyberpunk 2 aurait été franchie, selon des éléments relayés récemment.

Source : Igor Sarzyński

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Intel Fab 52 dépasse TSMC Arizona : plus de 40 000 wafers par mois en 18A

Intel Fab 52 prend l’ascendant aux États‑Unis : plus de 40 000 wafers par mois en 18A, quand TSMC Arizona plafonne à environ 20 000 wafers mensuels sur N5/N4. D’après CNBC, la cadence d’Intel atteint 10 000 wafers par semaine.

Intel Fab 52 : capacité 18A et cadence au plus haut

La visite de CNBC dans l’usine d’Arizona met en lumière une production en 18A, le procédé le plus avancé d’Intel, avec réseau d’alimentation au dos et transistors gate‑all‑around. Selon le reportage, « environ 10 000 wafers par semaine » sortent de Fab 52, soit plus de 40 000 par mois. Intel Foundry revendique aussi une emprise immobilière et une capacité supérieures à celles du campus de TSMC en Arizona.

intel 18a fab 52 depasse tsmc

Face à cela, TSMC Fab 21 Phase 1 en Arizona tourne à environ 20 000 wafers par mois sur N5 et N4 (classe 5 nm). Le fondeur taïwanais prévoit d’étendre Fab 21 et d’introduire des nœuds plus avancés, mais l’essentiel de ces avancées restera concentré à Taïwan, laissant la production américaine avec quelques générations de retard.

Lire aussi : Intel 18A : les rendements progressent de 7 % par mois, Panther Lake sur la bonne rampe

Équipements EUV et rendement : une montée en régime pour 2025

Fab 52 intègre au moins un ASML NXE:3800E Low‑NA, doté d’un éclairage amélioré, de nouveaux handlers et de stages plus rapides, pour un débit de 220 wafers/heure. Trois scanners NXE:3600D complètent l’ensemble, chacun à 160 wafers/heure. Au total, les opérations d’Intel en Arizona doivent accueillir au moins 15 scanners EUV.

Intel admet toutefois des rendements inférieurs à ceux de TSMC : à design comparable, moins de silicium exploitable par wafer aujourd’hui. Le prochain processeur « Panther Lake » ouvre la voie sur 18A, avec des yields qui progressent d’environ 7 % par mois. Intel compte principalement réserver 18A à ses propres produits, avec un nombre limité de clients externes pour le moment.

Source : TechPowerUp via CNBC

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AMD EXPO 1.20 détecté dans HWiNFO 8.35 Beta, vers des profils mémoire DDR5 actualisés

Trois ans après la version initiale, AMD EXPO 1.20 fait son apparition dans les notes de préversion de HWiNFO 8.35 (Build 5890) Beta. L’outil se contente d’indiquer l’ajout de la prise en charge d’AMD EXPO 1.20, sans fournir de précisions supplémentaires.

AMD EXPO 1.20 dans HWiNFO : un changement côté parsing SPD

Le changelog ne cite aucun nouveau document AMD, aucune exigence BIOS carte mère, ni génération de CPU précise. À ce stade, il s’agit d’un ajustement côté logiciel : HWiNFO sait désormais lire et afficher un champ de révision EXPO mis à jour dans les données module DDR5 (SPD). Les profils EXPO intègrent en effet des champs d’identification et de version, et il semblerait qu’une nouvelle révision apparaisse sur certains kits.

hwinfo expo 1 20

Impossible de lier fermement cette évolution à AM5 déjà en service, aux Ryzen 9000X3D, ou à Zen 6. D’après cette seule ligne de changelog, l’hypothèse la plus raisonnable tient à l’arrivée de nouveaux kits mémoire, d’agencements SPD légèrement différents, ou de télémétries additionnelles que HWiNFO doit interpréter correctement. Comme le résume la source : « Added AMD EXPO 1.20 support » (HWiNFO v8.35 Beta).

Révision mineure plutôt que EXPO 2.0

Le fait de voir « 1.20 » et non « 2.0 » plaide pour une évolution mineure d’EXPO 1.0, possiblement l’ajout de champs de télémétrie ou d’identification que les outils doivent parser. Aucune confirmation officielle côté AMD, aucun prérequis BIOS listé : prudence donc, mais le signal est clair pour l’écosystème AM5 et DDR5, où les profils d’overclocking continuent d’évoluer silencieusement.

Source : VideoCardz

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Samsung 2026 : moniteurs Odyssey 6K 3D et 1 040 Hz pour les joueurs

crans 6K en 3D sans lunettes, cinq modèles axés sur la performance et l’immersion, dont une référence culminant à 1 040 Hz. Une offensive ciblant l’esport, sans oublier les créateurs en quête de définition et de fluidité extrême

Samsung Odyssey 2026 : 6K 3D, 1 040 Hz et trois G8 au programme

Samsung Electronics dévoile son line-up le plus ambitieux à ce jour, mené par le premier Odyssey 3D G9 en 6K, épaulé par un Odyssey G6 capable d’atteindre 1 040 Hz via Dual Mode, et trois Odyssey G8 couvrant 6K, 5K et OLED. « Nous introduisons des expériences d’affichage qui n’étaient pas possibles il y a un an », déclare Hun Lee, vice-président exécutif de la division Visual Display.

Odyssey 3D G9 : premier 6K 3D sans lunettes

Premier écran 6K avec 3D sans lunettes. Le suivi oculaire en temps réel ajuste profondeur et perspective selon la position du regard pour une 3D à couches, sans casque, pensée pour un gameplay fluide. Spécifications clés : 6K, 165 Hz et jusqu’à 330 Hz via Dual Mode, temps de réponse 1 ms GtG. Samsung indique une liste de jeux optimisés avec effets 3D co-développés avec des studios, dont The First Berserker: Khazan, Lies of P: Overture et Stellar Blade, pour accentuer relief, distance et séparation des objets au-delà du 2D.

Moniteur Samsung Odyssey 2026 6K 3D 1 040 Hz écran gaming HDR mini‑LED design incurvé ports DisplayPort HDMI

Odyssey G6 (G60H) 27 pouces

Premier moniteur gaming à 1 040 Hz via Dual Mode, avec un mode natif QHD jusqu’à 600 Hz. Ciblant la lisibilité en mouvement typée esport, il promet suivi des cibles et détails fins à très haute vitesse. Compatible AMD FreeSync Premium et NVIDIA G‑Sync Compatible pour un affichage sans tearing, des couleurs stables et une réactivité accrue.

Moniteur Samsung Odyssey 2026 écran 6K 3D incurvé 1 040 Hz HDR gaming design pied réglable connectique DisplayPort HDMI

Odyssey G8 : trois variantes se partagent le haut de gamme en 2026

Le G80HS de 32 pouces devient le premier moniteur gaming 6K natif à 165 Hz, avec Dual Mode à 330 Hz en 3K. Le G80HF de 27 pouces propose un 5K plus incisif, natif jusqu’à 180 Hz, et 360 Hz en QHD via Dual Mode. Enfin, le G80SH de 32 pouces adopte une dalle 4K QD‑OLED à 240 Hz, traitement Glare Free, 300 nits, certification VESA DisplayHDR True Black 500, et DisplayPort 2.1 (UHBR20) jusqu’à 80 Gbps pour un flux HDR et VRR sans contrainte.

Moniteur Samsung Odyssey 2026 6K 3D 1 040 Hz écran gaming HDR design incurvé connectique DisplayPort HDMI
Moniteur Samsung Odyssey 2026 6K 3D HDR 1 040 Hz dalle gaming incurvée ports HDMI DisplayPort VRR G-Sync FreeSync
Moniteur Samsung Odyssey 2026 6K 3D 1 040 Hz dalle gaming incurvée HDR DisplayPort HDMI

Les trois G8 supportent AMD FreeSync Premium Pro et NVIDIA G‑Sync Compatible. L’ensemble de la série vise un triple public : espace de travail large pour la création, piqué pour les mondes immersifs, contraste profond pour les scènes cinématographiques.

Samsung domine le segment du 144 Hz et au-delà

D’après IDC, Samsung domine le segment gaming au‑delà de 144 Hz avec 18,8 % de part de revenus. Avec cette gamme, le constructeur compte conserver sa place de numéro 1 pour la septième année consécutive. Le line‑up complet sera présenté au CES 2026 de Las Vegas du 6 au 9 janvier, avec démonstrations sur place.

Source : Samsung

A lire : LG 32U990A : le premier écran 6K Thunderbolt 5, révolution ou gadget coûteux ?

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Switch 2 VRR Assassin’s Creed Shadows : l’astuce d’Ubisoft arrive à d’autres jeux très bientôt

Switch 2 VRR : Ubisoft évoque une solution technique pour stabiliser l’affichage à 30 images par seconde, une approche appelée à être déployée sur d’autres jeux, d’après les développeurs d’Assassin’s Creed Shadows.

Switch 2 VRR : l’astuce d’Ubisoft se généralise

Ubisoft détaille comment l’Anvil Engine « présente deux fois la même image dans la même période », d’après un entretien technique publié par FRVR avec Nicolas Lopez (architecte rendu), Sebastian Daigneault (lead rendu) et Bruno Champoux (lead moteur). Ce stratagème double le nombre de présentations par période et permet au VRR de fonctionner alors que le rafraîchissement tomberait sous 40 Hz avec un simple 30 FPS.

Capture de Switch 2 affichant VRR activé sur écran OLED, rendu image et latence réduite, textures nettes, HDMI 2.1/VRR

Confirmée dans Assassin’s Creed Shadows et Star Wars Outlaws, la méthode sert un objectif clair : tenir une cible à 30 FPS tout en activant le VRR. Ubisoft l’a désormais intégrée à l’Anvil Engine et annonce son arrivée dans de futurs titres sur la Nintendo Switch 2. Les équipes disent aussi collaborer avec Nintendo afin d’ouvrir ce support du VRR à bas framerate à d’autres jeux au-delà d’Anvil.

30 FPS, VRR actif et ports plus ambitieux

Selon les développeurs, cette base technique pourrait faciliter l’arrivée rapide d’autres productions Anvil sur Switch 2 avec des optimisations similaires. Le principe reste identique : doubler l’effectif des présentations pour que l’écran interprète un rythme compatible VRR, même si le rendu natif vise 30 FPS. Une citation résume l’approche : « présenter la même image deux fois pour faire croire à un framerate plus élevé » (FRVR).

À court terme, les deux exemples cités, Assassin’s Creed Shadows et Star Wars Outlaws, exploitent déjà ce procédé pour lisser l’expérience. À moyen terme, son intégration au cœur d’Anvil, combinée au travail mené avec Nintendo, devrait élargir le bénéfice à un éventail plus large de jeux Switch 2.

Source : TechPowerUp

Lire aussi : Assassin’s Creed Shadows arrive sur Switch 2 le 2 décembre avec cross-save et mise à jour d’automne

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ARK 2 repoussé à 2028 : feuille de route Ascended jusqu’au T4 2027

ARK 2 glisse vers 2028. D’après Jeremy Stieglitz, cofondateur de Studio Wildcard, l’objectif a été clarifié lors du Snail Games’ Investor Day et confirmé dans une interview Epic Games Store.

ARK 2 en 2028, cap sur Ascended d’ici fin 2027

Le studio concentre désormais ses efforts sur ARK: Survival Ascended, avec une feuille de route qui s’étire jusqu’au T4 2027. Point d’orgue : Legacy of Santiago, présenté comme un préquel qui servira aussi de banc d’essai pour les mécaniques prévues dans ARK 2, mais en conditions réelles. Stieglitz résume l’intention : « soutenir Ascended plus longtemps, et affiner les fonctionnalités avant qu’elles ne soient verrouillées dans la suite », selon ses propos relayés par Epic Games Store.

Feuille de route ARK 2 Ascended indiquant timelines jusqu’au T4 2027

Sur Steam, la fiche d’ARK 2 reste prudente avec un statut « à annoncer ». Le jeu demeure attaché au nom de Vin Diesel, mais l’implication exacte de l’acteur est jugée « une question ouverte » par Stieglitz, qui indique que la narration s’adaptera selon sa disponibilité.

Legacy of Santiago comme laboratoire

Studio Wildcard veut prolonger le support d’Ascended, collecter les retours, puis verrouiller progressivement les systèmes pour ARK 2. La stratégie rappelle, selon certains, la longue maturation de projets en alpha publique. Des comparaisons émergent avec Star Citizen et la communication portée par des personnalités, même si, ici, le studio publie des mises à jour régulières tout en déplaçant l’échéance de la suite.

Source : store.epicgames.com

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ASUS ROG G1000 : un boîtier avec affichage LED « AniMe Holo » rotatif attendu au CES 2026

ASUS ROG G1000 sort du bois avec un affichage rotatif « AniMe Holo » et une révélation fixée au 5 janvier à 15 h PST pendant le CES 2026. ASUS évoque que « quelque chose tourne au cœur du G1000 », un indice qui renvoie clairement à un dispositif de LED en rotation de type POV.

ASUS ROG G1000 et AniMe Holo : un affichage POV intégré au boîtier

Le teasing mentionne AniMe Holo, une appellation qui fait écho aux AniMe Matrix et AniMe Vision déjà vues chez ROG sur les cartes mères. Ici, il semblerait que le G1000 embarque un système de LED à persistance rétinienne capable de dessiner des images en rotation, comme les « hologram fans » bien connus. Le principe : des LED très rapides, pilotées avec précision, produisent une image stable pour l’œil humain.

Something is spinning at the heart of the G1000. Do you dare to look inside?
Join us live on Jan 5 (3PM PST) for the full reveal.#DareToInnovate #ROGCES2026 #ROGG1000 pic.twitter.com/LJ1kBYeKzO

— ROG Global (@ASUS_ROG) December 22, 2025

Reste la question de l’intégration. Si cet ensemble prend la place d’une aspiration ou d’une extraction, l’impact sur le flux d’air et la turbulence devra être surveillé. Autre point soulevé par la communauté : la durabilité du mécanisme rotatif et le risque, même faible, d’un détachement accidentel de l’assemblage.

Boîtier ASUS ROG G1000 avec affichage LED AniMe Holo rotatif sur la façade, angles et câblage visibles

Si ASUS transforme le concept en produit commercial, cette solution pourrait servir d’alternative clé en main aux mods d’écran internes. Les moddeurs utilisent souvent de petits LCD dépouillés et retravaillent le rétroéclairage pour un montage propre. Un affichage POV intégré réduirait nettement le travail et le câblage, tout en restant pilotable via l’écosystème ROG, d’après la proximité de naming avec Armoury Crate.

Calendrier et statut : showpiece ou lancement produit au CES 2026

Le rendez-vous est pris : présentation complète le 5 janvier à 15 h PST. Pour l’instant, impossible de dire s’il s’agit d’une annonce produit ou d’une vitrine technologique. ASUS et le leaker @realVictor_M signent le teasing, mais aucun détail sur les spécifications du boîtier ni sur une éventuelle date de commercialisation.

Source : VideoCardz

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RTX 5070 Ti Windforce V2 : Gigabyte retire le gel thermique et raccourcit la carte

Gigabyte revoit sa RTX 5070 Ti avec une V2 plus courte et sans mention de gel thermique. La RTX 5070 Ti Windforce OC V2 16G garde un boost à 2497 MHz et 16 Go de GDDR7 à 28 Gbps sur bus 256 bits, mais change subtilement de recette côté refroidissement.

RTX 5070 Ti Windforce V2 : plus compacte, mêmes spécifications clés

Référencée GV-N507TWF3OCV2-16GD, cette V2 adopte un carénage différent et conserve la même épaisseur (50 mm) et la même largeur (126 mm), tout en réduisant nettement la longueur : 261 mm contre 304 mm pour le modèle initial WINDFORCE OC SFF. Le refroidissement met en avant un trio de ventilateurs de 80 mm, huit caloducs composites, une plaque de cuivre et un système de screen cooling.

Vue de face de la carte graphique Gigabyte GeForce RTX 5070 Ti Windforce V2
Vue rapprochée de la Gigabyte GeForce RTX 5070 Ti Windforce V1

Point notable, la page produit de la V2 ne mentionne plus le « gel thermique de grade serveur » mis en avant sur le modèle WINDFORCE OC SFF. Il s’agirait de la première carte GeForce RTX 50 de la marque dont la fiche officielle ne cite plus ce gel.

Carte graphique Gigabyte GeForce RTX 5070 Ti Windforce V2 OC vue backplate design court
Carte graphique Gigabyte GeForce RTX 5070 Ti Windforce V1 vue sur backplate

Le gel thermique s’éclipse des fiches : un ajustement discret

Le gel avait alimenté des rapports précoces sur la série RTX 50 : selon Gigabyte, certaines premières séries utilisaient un volume plus élevé, laissant un excès visible, décrit comme cosmétique et ensuite corrigé en production. D’après la mise à jour, il semblerait que le constructeur juge ce composant non indispensable sur tous les modèles ou opte pour une révision différente du système de dissipation. Peu de signalements ont émergé depuis les premiers cas, ce qui ne laisse pas penser à un problème majeur aujourd’hui.

Source : VideoCardz

Lire aussi [Dossier] Nvidia GeForce RTX 5070 Ti : Performances équilibrées pour 2025

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Lenovo Legion 7a et 5i : Ryzen AI 9 HX 470, Core Ultra 9 386H et RTX 5060 annoncés pour le CES 2026

Lenovo Legion 7a prend forme avant le CES 2026, avec un duo CPU de nouvelle génération et une RTX 5060 en plafond graphique. D’après Windows Latest, le constructeur prépare une vague non Pro où le Lenovo Legion 7a, le Legion 5a et le Legion 5i mélangent plateformes AMD et Intel.

Lenovo Legion 7a et 5i : CPU AMD Ryzen AI 400, Intel Core Ultra 300 et RTX 5060

Côté AMD, il serait question des Ryzen AI 9 HX 470 et Ryzen AI 9 465, avec une option plus accessible pour le Legion 5a en Ryzen 7 250 issu de la série Ryzen 200. Windows Latest cite aussi un Ryzen AI 7 445, réservé à des modèles non Legion. Sur l’axe Intel, le Legion 5i apparaît avec un Core Ultra 9 386H, membre de la famille Core Ultra 300 liée à Panther Lake. Les puces AMD ressemblent à un refresh Gorgon Point de Strix Point, ce qui laisserait penser à des évolutions CPU limitées par rapport à la génération précédente.

Lenovo Legion 7a intel core ultra 300

Écran et mémoire : le Legion 7a s’afficherait en 16 pouces 2560 x 1600 OLED jusqu’à 240 Hz VRR, avec jusqu’à 64 Go de LPDDR5x. Le Legion 5a se contenterait d’un 15,3 pouces 2560 x 1600 OLED à 165 Hz et jusqu’à 32 Go de DDR5-5600. Pour le GPU, les fiches du Legion 7a, du 5a et du 5i convergent vers une RTX 5060 Laptop 8 Go GDDR7, annoncée jusqu’à 115 W plus un boost de 15 W, un positionnement clairement milieu de gamme supérieur.

Accélération IA : le Legion 7a serait doté des modules LA1 + LA4, tandis que les Legion 5a et 5i combineraient LA1 + LA3. Les déclinaisons Legion 5a et LOQ basées sur Ryzen 200 seraient limitées à LA1. Ces blocs IA maison viennent s’ajouter aux NPU intégrés aux processeurs AMD et Intel, sans oublier les capacités IA revendiquées côté RTX 5060. Il reste à clarifier quelles fonctions Windows 11 s’appuieront sur ces accélérateurs par rapport aux outils Lenovo, comme Legion Space. Comme le résume la source, « il est encore flou de savoir ce que Windows 11 utilisera ».

Fiches attendues, calendrier et périmètre

Ces modèles apparaissent comme des versions non Pro, ce qui expliquerait le plafond commun en RTX 5060 sur toute la gamme. Si Lenovo prépare des Legion plus musclés avec des GPU supérieurs, ils pourraient fuiter plus tard ou ne pas figurer dans la première vague du CES 2026.

Source : VideoCardz

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Corsair RMA: un kit DDR5 96 Go remplacé par de faux modules RGB à 35 dollars

Après l’histoire du faux dissipateur au format DDR5 dissimulant en réalité un module DDR4, voici un épisode encore plus improbable. Dans un incident de RMA chez Corsair concernant un kit DDR5 de 96 Go, un utilisateur affirme avoir reçu de simples barrettes RGB factices à 35 dollars au lieu d’une véritable mémoire, un couac qui a rapidement enflammé la plateforme.

Corsair RMA: un kit DDR5 Vengeance 96 Go remplacé par des barrettes RGB factices Jacky Tuning

Selon le témoignage, l’une des barrettes du kit de 96 Go a lâché. L’utilisateur a donc lancé un retour SAV. Le colis reçu arrivait avec l’étiquette correcte, mais impossible de faire démarrer le PC: la mémoire ne fonctionnait pas.

Photographie d’un kit RAM DDR5 Corsair 96 Go remplacé par modules RGB factices blancs et multicolores, montrant l’erreur de R

Après analyse, il découvre des contacts « aux mauvaises dents », avec seulement quelques pastilles dorées au bord, loin d’un connecteur complet. Les commentaires ont rapidement identifié l’objet: le kit d’éclairage DDR5 de Corsair, conçu pour occuper des slots vides et afficher du RGB, sans mémoire active. Un intervenant a résumé la situation par « nous avons de la RAM à la maison ».

Photographie de modules RAM DDR5 factices RGB fournis lors d'un RMA Corsair, montrant des dissipateurs et éclairage RGB non f

La confusion coûte cher ! Le set RGB vaut environ 40 euros, quand le kit DDR5 96 Go le moins cher chez Corsair s’affiche à partir de 1175.99 €.

vengeance rgb ddr5 96 go prix

Support Corsair et suite du dossier

Le support Corsair a réagi dans le fil et a demandé le numéro de ticket ou de commande. D’après ces échanges, l’affaire pourrait se conclure par l’envoi d’un véritable kit mémoire plutôt qu’un simple set décoratif.

Source : VideoCardz

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AQIRYS NOVA : souris gaming sans fil 8K, capteur 30 000 DPI et 56 g

AQIRYS NOVA débarque avec un argument tranchant : un polling rate à 8000 Hz sur une souris sans fil, épaulée par un capteur PixArt 3950 à 30 000 DPI et un poids plume de 56 g.

AQIRYS NOVA : précision 8K et capteur PixArt 3950

Conçue pour l’e-sport et le jeu compétitif, la NOVA s’articule autour de trois piliers annoncés par la marque : précision absolue, ergonomie ultralégère et connectivité polyvalente. Au cœur, le capteur optique PixArt 3950 offre 30 000 DPI, un suivi jusqu’à 750 IPS et une accélération de 50G.

Souris gaming sans fil AQIRYS NOVA 56 g capteur 30 000 DPI 8K design ambidextre RGB connexion sans fil haute performance

Le taux d’interrogation grimpe à 8000 Hz via le récepteur dédié, avec une réponse de 1 ms. D’après AQIRYS, il s’agit d’un outil pensé pour les micro-ajustements et les flicks où « chaque milliseconde compte ».

Ergonomie de 56 g, switchs Huano et molette TTC

Souris gaming AQIRYS NOVA sans fil 8K capteur 30 000 DPI 56 g design ambidextre RGB câble USB-C
AQIRYS NOVA souris gaming sans fil 56 g capteur 30 000 DPI 8K design ambidextre RGB bouton programmable

Le châssis droitier symétrique de 56 g vise à limiter la fatigue sur les longues sessions. Les clics s’appuient sur des switchs mécaniques Huano Red Dot donnés pour 80 millions d’activations, avec un retour net. La molette adopte un encodeur TTC Silver aux crans bien définis, utile pour les changements d’arme ou les bunny hops. La coque utilise des matériaux résistants à la transpiration et de larges patins PTFE assurent une glisse basse friction.

Côté personnalisation et robustesse, on trouve une mémoire embarquée et un PCB résistant aux éclaboussures, pour conserver les réglages et jouer sans crainte en LAN.

AQIRYS NOVA souris gaming sans fil 56 g capteur 30 000 DPI design léger RGB et boutons programmables
AQIRYS NOVA souris gaming sans fil 56 g capteur 30 000 DPI 8K RGB faible latence ergonomique

Triple connectivité au programme : 2,4 GHz à très faible latence via le récepteur 8K fourni, Bluetooth 5.3 et USB filaire. La batterie de 300 mAh annonce jusqu’à 46 heures de jeu en continu. La souris est disponible immédiatement chez les partenaires agréés au prix public conseillé de 69,99 € (TTC) ou 67,99 $ hors taxes, soit environ 62 à 64 € hors taxes selon le taux de change.

Source : TechPowerUp

A lire : Mad Catz M.M.O. 7+ : la souris MMO sans fil ultime pour un contrôle total

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Indie Game Awards : Expedition 33 perd ses prix pour usage d’IA générative

Indie Game Awards : la sanction est tombée. Clair Obscur : Expedition 33 perd son titre de jeu de l’année et son trophée de premier jeu pour usage d’IA générative, malgré une confirmation initiale contraire de Sandfall Interactive.

Indie Game Awards retire deux prix à Clair Obscur : Expedition 33

Le comité de nomination des Indie Game Awards a officiellement retiré à Clair Obscur : Expedition 33 ses distinctions de Game of the Year 2025 et Debut Game après l’aveu du studio Sandfall Interactive d’avoir eu recours à des outils d’IA générative durant la production. Selon l’organisation, le jeu avait été soumis avec l’assurance qu’aucune IA n’avait été utilisée.

Image du jeu Expedition 33 sur PC montrant interface HUD, textures et rendu graphique affectés par polémique IA générative

Une interview ressortie le jour de la cérémonie 2025 a mis en évidence l’emploi d’art généré par IA pendant le développement, avec des assets IA expédiés par erreur au lancement puis corrigés par patch.

Le comité rappelle sa ligne stricte : « les Indie Game Awards ont une position ferme sur l’usage de l’IA générative », et tout projet contrevenant est disqualifié. En conséquence, les prix passent aux suivants du classement.

Lire aussi : Clair Obscur: Expedition 33, les configurations requises

Nouveaux lauréats : Sorry We’re Closed et Blue Prince

Le trophée Debut Game revient à Sorry We’re Closed, un survival horror narratif mêlant exploration en vue de dessus et séquences de tir arcade en vue subjective. Le Game of the Year 2025 couronne Blue Prince, présenté comme un roguelite d’« aventure puzzle stratégique ». Les équipes à la mode games et Dogubomb ont été notifiées et invitées à enregistrer des discours d’acceptation, attendus début 2026, la première ayant eu lieu juste avant la trêve des fêtes.

Clair Obscur : Expedition 33 conserve ses récompenses glanées aux The Game Awards 2025. Elles restent toutefois contestées dans la communauté en raison du budget du projet et de la taille de l’équipe, des critères qui, d’après certains, interrogent son statut « indé ».

Source : TechPowerUp

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Linux 6.19 booste les vieilles GPU AMD avec AMDGPU et jusqu’à +40 %

Linux 6.19 change la donne pour les vieilles cartes AMD : le noyau bascule par défaut les GPU GCN 1.0 et 1.1 sur le pilote AMDGPU, et les tests de Phoronix montrent des gains qui dépassent souvent 40 % selon les jeux.

Linux 6.19 : AMDGPU par défaut pour les GCN 1.0/1.1

Jusqu’ici, ces puces basculaient sur le pilote Radeon. Avec Linux 6.19, elles adoptent AMDGPU par défaut. Valve a piloté l’effort, ses ingénieurs ayant ajouté des fonctions modernes et stabilisé le support nécessaire pour activer ce changement dans le noyau. D’après Phoronix, l’impact est net : « la hausse de performances dépasse souvent 40 % » selon les scénarios testés.

Carte GPU AMD ancienne sur PCB, pilote AMDGPU sous Linux 6.19, optimisation performances jusqu'à +40 % pour GPU legacy

Parmi les cartes concernées, on retrouve des modèles emblématiques comme la famille Southern Islands et des GPU comparables à l’AMD R9 390X. Phoronix a évalué la nouvelle configuration sur une Radeon HD 7900 3 Go issue de la génération Southern Island, une carte vieille de 13 ans, et le pilote AMDGPU y a systématiquement dépassé l’ancien pilote Radeon.

Benchmarks, RADV et compatibilité Proton

Les plus gros gains proviennent des tests OpenGL GravityMark 1.87, tandis que les benchmarks Unigine progressent aussi de façon notable. Au‑delà du pur framerate, l’accès à des briques récentes change la donne : l’activation du pilote Mesa RADV pour Vulkan, entre autres, ouvre la porte à davantage de jeux via Proton. Résultat, certaines productions auparavant injouables deviennent compatibles, et d’autres profitent d’un meilleur niveau de performance.

Source : TechPowerUp

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Fausse Corsair Vengeance DDR5 : un module DDR4 caché sous le dissipateur

Fausse Corsair Vengeance DDR5 repérée : un dissipateur façon DDR5 cachait en réalité un module DDR4, d’après un acheteur Reddit. Le focus : éviter la casse et repérer l’arnaque avant d’insérer le module.

Fausse Corsair Vengeance DDR5 : comment identifier l’arnaque

Un acheteur, « Leading-Growth-8361 », affirme avoir reçu une barrette vendue comme Corsair Vengeance DDR5 avec une coque mal ajustée et un format qui ne s’alignait pas comme de la DDR5. Une fois ouverte, le PCB interne ressemblait à de la DDR4. Uniko’s Hardware rappelle le test le plus simple : vérifier l’encoche sur les contacts dorés. Sur DDR4 et DDR5, elle n’est pas au même endroit. Si l’encoche ne correspond pas au slot DDR5, stop net, ne forcez pas l’insertion.

fausse ddr5 vendue scam

Le post Reddit évoque aussi des indices de PCB : rangée de petits MLCC ou résistances près des contacts, espaces plus larges autour des puces DRAM, typiques d’anciens routages DDR4. Utile pour lever un doute, mais pas un verdict absolu : les révisions de cartes peuvent déplacer ces composants et les dissipateurs masquent les repères les plus visibles.

Vérifications essentielles et retour d’expérience

Pour éviter de se faire piéger : acheter chez des revendeurs autorisés, contrôler l’encoche avant l’installation, puis confirmer l’identité en logiciel après démarrage via les données SPD (capacité, fréquence, part number) dans CPU-Z ou HWiNFO. Si un détail ne colle pas à l’annonce, mieux vaut engager un retour plutôt que chercher une panne imaginaire.

Selon l’acheteur, Amazon a accepté le retour avec remboursement. Malgré une hausse récente d’environ 100 dollars du tarif affiché, le vendeur aurait accepté d’honorer le prix initial plus bas pour le remplacement. « Regardez l’encoche avant d’insérer la barrette » résume Uniko’s Hardware.

Source : reddit

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Steam Deck OLED : Valve arrête définitivement le modèle LCD 256 Go, stocks épuisés

Plus de Steam Deck LCD 256 Go chez Valve : le constructeur recentre sa gamme sur le Steam Deck OLED, avec poursuite des modèles 512 Go et 1 To. L’information est apparue sur la version anglophone du site, mais n’a pas encore été répercutée sur la page française.

Steam Deck OLED : Valve retire le LCD 256 Go

Valve confirme la fin de production du Steam Deck LCD 256 Go. « Nous ne produisons plus le Steam Deck LCD 256 Go : une fois épuisé, il ne sera plus disponible », indique la société. Le site officiel anglais affiche déjà une rupture de stock, obligeant les joueurs à scruter les revendeurs tiers pour les dernières unités au prix public de 399 dollars.

Steam Deck OLED face avant écran OLED contrôleurs intégrés Docking portable matériel Valve 256 Go LCD discontinu
Steam Deck OLED comparaison des modèles

La gamme continue avec les versions OLED 512 Go et 1 To, vendues plus cher mais mieux dotées : dalle OLED avec HDR, rafraîchissement à 90 Hz, autonomie améliorée et stockage supérieur. L’écart de prix entre LCD 256 Go et OLED 512 Go atteignait 150 Euros, plaçant l’OLED à 569 euros.

Pénurie de NAND et simplification industrielle

D’après les informations disponibles, l’arrêt du 256 Go s’inscrirait dans une stratégie de rationalisation des lignes de production alors que Valve prépare de nouveaux produits comme Steam Machine, Steam Frame et Steam Controller. Il semblerait aussi que la pénurie mondiale de mémoire NAND pèse sur l’allocation des composants : les puces seraient priorisées vers les Steam Deck OLED 512 Go et 1 To, ainsi que vers le lancement de Steam Machine prévu en 2026. Dans un contexte d’offre limitée, privilégier les références à meilleures marges reste compréhensible.

Reste une inconnue : la réaction du public face à un ticket d’entrée relevé alors que de nouveaux acteurs se bousculent sur le segment des consoles portables. Pour l’heure, le Steam Deck OLED s’impose comme la voie officielle chez Valve, tandis que le LCD 256 Go vit ses derniers stocks chez les distributeurs anglophones et, vraisemblablement, bientôt européens.

Source : TechPowerUp

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ROG Matrix RTX 5090 : connecteur 12V‑2×6 décalé bloque le branchement chez un acheteur

Un acheteur de la ROG Matrix RTX 5090 vendiue à 4400 €, a signalé une difficulté de branchement liée au connecteur d’alimentation 12V-2×6.

L’information a émergé alors qu’un revendeur suédois évoquait début décembre, sans détails officiels, une suspension temporaire des expéditions pour un motif de contrôle qualité.

ROG Matrix RTX 5090 : un connecteur 12V‑2×6 décalé sur un exemplaire

Présentée comme une édition 30e anniversaire produite à seulement 1 000 exemplaires, la ROG Matrix Platinum GeForce RTX 5090 se positionne clairement sur le segment ultra haut de gamme. Sur Reddit, l’utilisateur Adrenaline424 décrit un connecteur 12V-2×6 positionné très près du carénage, donnant l’impression d’un décalage vers la droite et laissant une marge insuffisante pour certains câbles.

Vue de la carte ASUS ROG Matrix RTX 5090 montrant le connecteur d'alimentation 12V 2×6 décalé empêchant le branchement du câb

Dans les faits, le connecteur ne semblerait pas hors spécifications. Il apparaît plutôt légèrement excentré, tout en restant dans les tolérances d’un connecteur 12V-2×6 standard.

asus rog matrix 5090 connecteur decale 01

Le blocage interviendrait principalement avec des prises dont les bords sont élargis, surmoulés ou simplement non standard. Dans ces cas précis, le carénage de la carte vient gêner l’insertion complète, pourtant indispensable avec ce type de connecteur, où le moindre obstacle empêche l’emboîtement correct.

asus rog matrix 5090 connecteur decale

Ce point est d’autant plus sensible que la carte propose un mode d’alimentation hybride. ASUS annonce jusqu’à 800 W via la combinaison du GC-HPWR sur carte mère BTF compatible et d’un câble 12V-2×6 classique. Si ce dernier ne peut pas être branché correctement, cette configuration devient inopérante, limitant de fait l’un des arguments techniques du modèle.

Un cas isolé, ASUS remplacerait la carte

À ce stade, il s’agirait d’un cas isolé. Aucun lien officiel n’a été établi entre ce témoignage et la pause d’expédition mentionnée par le revendeur. Selon les échanges relayés, ASUS aurait pris en charge la situation et procédé à un remplacement de la carte concernée.

Pour les rares acquéreurs de cette RTX 5090 très exclusive, il reste recommandé de vérifier soigneusement l’alignement du connecteur et le dégagement réel du câble avant installation, en particulier avec des câbles dotés de connecteurs enrobés ou à tolérances larges. Le design retenu par ASUS n’est pas fondamentalement erroné, mais il illustre les limites d’une intégration très serrée face à la diversité réelle des connecteurs 12V-2×6 présents sur le marché.

Source : VideoCardz

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Cooking Simulator 2 repousse sa sortie au 31 mars 2026, prologue en février

Cooking Simulator 2 change de calendrier : la sortie bascule au 31 mars 2026, avec un prologue jouable en amont. Selon l’équipe, « il ne suffit plus de faire un bon jeu », d’où ce délai pour viser une expérience plus mémorable dès le premier service.

Cooking Simulator 2 : sortie décalée au 31 mars 2026

Capture d'écran Cooking Simulator 2 montrant interface HUD, textures cuisines, éclairage réaliste et rendu GPU

Le studio explique avoir pris cette décision après une longue phase de QA externe, de playtests et de sessions de focus menée depuis novembre. Les retours de la communauté ont déclenché des discussions internes et orienté les priorités. Objectif affiché : prendre le temps de peaufiner les systèmes clés plutôt que d’accélérer la livraison.

Capture écran haute résolution jeu Cooking Simulator 2 affichant HUD, textures 3D, éclairage PBR et rendu GPU pour PC

Parmi les chantiers cités : des améliorations de confort pour rendre le travail en cuisine plus fluide et plus lisible, l’optimisation du système de blueprints nouvelle génération permettant d’enregistrer et de partager des recettes pas à pas, le développement de Cooking Sense pour matérialiser visuellement des sensations comme le goût et l’odeur, ainsi qu’un comportement des clients plus varié et crédible.

Feuille de route avant la sortie

Les prochains mois incluront des tests réseau élargis, un Prologue jouable pendant le Steam Next Fest de février 2026, et des activités communautaires supplémentaires autour de ce prologue. Chaque élément de cette liste bénéficierait directement des retours des joueurs collectés depuis novembre.

Capture d'écran jeu Cooking Simulator 2 affichant interface HUD, rendu 3D, textures haute résolution et éclairage dynamique sur PC

L’équipe remercie la communauté pour sa patience et indique façonner le jeu avec les joueurs. Le rendez-vous est donc fixé au 31 mars 2026 pour l’ouverture officielle des cuisines.

Source : TechPowerUp

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