La course à la mémoire pour l’IA s’accélère : JEDEC s’apprête à boucler JESD328, un standard de modules LPDDR5/5X au format SOCAMM2 pensé pour les serveurs. Objectif affiché : un format compact, modulaire et économe en énergie pour soutenir des charges d’entraînement et d’inférence toujours plus lourdes.
SOCAMM2 avec LPDDR5X en module
D’après les premières informations, le futur JESD328 SOCAMM2 définira un module LPDDR5/5X à faible profil (Small Outline CAMM2) adapté aux châssis denses des data centers. Le format vise la pleine vitesse LPDDR5X, avec des configurations jusqu’à 9,6 Gb/s par pin quand l’intégrité du signal le permet. Il faut dire que la LPDDR reste une arme de choix pour réduire consommation et besoins en refroidissement, un point critique quand les clusters IA grimpent en puissance.
JEDEC insiste aussi sur la maintenabilité : SOCAMM2 intègrerait un dispositif SPD pour l’identification du module et de la télémétrie, assorti de filières de qualification visant des cibles de fiabilité « enterprise ». On remarque une convergence avec les attentes des exploitants, à savoir plus de contrôle sur l’inventaire et l’état des barrettes, sans sacrifier la compacité.
En filigrane, le calendrier reste à confirmer, mais l’écosystème serveur pousse fort. Par rapport aux DIMM DDR5 traditionnels, l’approche LPDDR5X/SOCAMM2 promet des gains nets en efficacité énergétique, tout en acceptant un compromis sur la latence brute. Face aux alternatives haut de gamme comme la HBM, SOCAMM2 pourrait jouer la carte du rapport performance/watt et de la capacité par nœud, un cran en dessous en bande passante mais bien plus accessible et modulaire.
LPDDR5X front and back facing right on black background
Les membres du JEDEC participent activement à l’élaboration des normes qui définiront les modules de nouvelle génération.
Mian Quddus, président du board JEDEC et du comité JC-45.
On n’est pas étonné : la standardisation devient un passage obligé pour industrialiser l’IA en data center et contenir les coûts d’exploitation.
Ce que cela change sur le terrain
Concrètement, pour les intégrateurs et opérateurs de serveurs IA, SOCAMM2 pourrait offrir une voie standard à des configurations à grande capacité, avec un design mécanique optimisé pour les cartes mères denses. Côté disponibilité, il faudra surveiller les premiers OEM une fois la norme publiée.
Pour la majorité des lecteurs de Pause Hardware, joueurs et monteurs PC inclus, l’impact sera indirect à court terme car ce format vise les racks, pas le desktop. Mais la maturité de la LPDDR5X en module pourrait inspirer des plateformes compactes et créatives (workstations basse conso, edge AI), à suivre.
Selon JEDEC, SOCAMM2 doit « fournir une plateforme mémoire modulaire, basse consommation et à haut débit » pour CPU serveurs IA et compute accéléré. Reste à voir la cadence d’adoption chez les fabricants de cartes et d’OS pour tirer parti de la télémétrie SPD et des profils de fiabilité annoncés.
Un nouveau candidat pour les amateurs de frags nerveux et de butin à gogo se précise : Second Sun vise clairement les fans d’old-school shooters et d’ARPG, tout en promettant une boucle simple et efficace. Selon l’éditeur, le FPS sortira sur PC (Steam) le 5 novembre 2025 avec un lancement à -15 % (comptez une réduction équivalente en euros, à confirmer suivant la région).
Un FPS qui mélange les genres sans complexe
D’après Iceberg Interactive et le studio Grey Wolf Entertainment, Second Sun mise sur un cocktail loot-and-shoot, progression RPG et touches d’open world.
Les repères de la carte seraient fixes, mais les donjons sont générés de façon procédurale à chaque nouvelle partie, de quoi renouveler les runs. Le cœur du gameplay repose sur le mouvement et l’action rapide, un choix qui n’étonnera pas ceux qui suivent le retour en grâce des shooters à l’ancienne.
La promesse est claire : « Kill. Loot. Upgrade. » résume la présentation officielle. Le jeu revendique un univers où magie et armes cohabitent, avec une progression orientée équipement et montée en puissance. On remarque aussi une communication volontairement elliptique sur l’ampleur de l’open world et la profondeur scénaristique, des points qu’il faudra surveiller de près au lancement.
Ce que cela change pour les joueurs PC
Pour le public PC, l’intérêt est double : un FPS au rythme soutenu et des donjons procéduraux pour varier les runs. Si le mix ARPG tient ses promesses, on pourrait tenir un titre idéal pour des sessions courtes comme pour du theorycrafting d’équipement.
À noter, la fenêtre de sortie fixée au 5 novembre 2025 sur Steam, avec une ristourne de lancement de 15 % (prix non précisé encore).
Iceberg Interactive et Grey Wolf appellent à « rester à l’écoute » avant la bataille, avec un ton quasi prophétique autour de l’univers du jeu. « As the second sun dims and the shadows rise », écrivent-ils, histoire de planter l’ambiance. Reste à voir si la mobilité et le loot s’imbriquent réellement comme annoncé, sans sacrifier la lisibilité ni l’équilibrage.
Meta AI enregistre un bond spectaculaire : l’arrivée du flux vidéo « Vibes » semble propulser l’app à 2,7 millions d’utilisateurs actifs quotidiens et environ 300 000 installations par jour, d’après Similarweb.
Usage en forte hausse après l’arrivée de Vibes
Le timing intrigue. Lancé fin septembre, Vibes injecte des vidéos courtes générées par IA dans l’app mobile de Meta. Dans les quatre semaines suivantes, les actifs quotidiens iOS/Android seraient passés d’environ 775 000 à 2,7 millions. Les téléchargements quotidiens, eux, grimperaient de moins de 200 000 à 300 000. Un an plus tôt jour pour jour, on parlait d’à peine 4 000 téléchargements journaliers.
Similarweb ne détecte pas de corrélation nette côté recherche ou publicité payante. Il est possible que des campagnes internes Facebook/Instagram aient joué, mais ce levier n’apparaît pas dans leur modèle. S’ajoute un facteur d’environnement : l’exposition médiatique de Sora, l’outil vidéo d’OpenAI, aurait pu inciter des curieux à tester l’alternative de Meta ou à comparer les expériences, d’autant que Sora reste en accès restreint.
La dynamique ne se voit pas partout. Au 17 octobre, Similarweb observe une hausse globale de 15,58 % des actifs quotidiens pour l’app Meta AI, tandis que ChatGPT, Grok et Perplexity reculeraient respectivement de 3,51 %, 7,35 % et 2,29 % sur la même période. « daily active users jumped to 2.7 million as of October 17 », résume Similarweb.
On remarque enfin que Vibes capitalise sur des formats familiers façon short video, mais appliqués au contenu généré par IA. Rien d’étonnant à ce que la courbe d’adoption s’en ressentisse : l’expérience est immédiatement consommable sur mobile, sans barrière matérielle, là où la génération vidéo locale reste coûteuse en GPU côté PC.
Face à Sora, l’app de Meta profite d’un accès libre là où l’outil d’OpenAI demeure réservé sur invitation. Pour les utilisateurs, cette traction pourrait accélérer l’arrivée d’outils IA vidéo sur desktop, mais la création locale exigera toujours des GPU costauds et une optimisation logicielle. À court terme, l’intérêt est surtout côté consultation et expérimentation rapide, pas encore sur la production avancée sur PC.
Google pousse l’accélération GPU dans le cloud un cran plus loin : les nouvelles VMs Google Cloud G4, équipées de la RTX PRO 6000 Blackwell (édition serveur), sont désormais disponibles. De quoi viser autant l’IA générative que le rendu 3D et la simulation industrielle.
Google Cloud G4 : Un socle unique pour IA, rendu et simulation
Au cœur de ces instances, on retrouve l’architecture Blackwell et un combo taillé pour les charges mixtes : Tensors de 5e génération (prise en charge du FP4 pour maximiser les perfs d’inférence avec une empreinte mémoire réduite) et RT Cores de 4e génération (ray tracing temps réel annoncé plus de deux fois plus rapide que la gen précédente). Les Google Cloud G4 peuvent monter jusqu’à huit RTX PRO 6000 avec 768 Go de GDDR7 au total, appuyées par du stockage local et réseau à haut débit.
RTX PRO 6000 Blackwell
Google met en avant l’intégration native aux briques maison du « AI Hypercomputer » : GKE pour orchestrer le conteneur, Vertex AI pour MLOps, et Dataproc pour accélérer Spark/Hadoop. Côté applicatifs, on retrouve les classiques du design/ingénierie (Autodesk AutoCAD, Blender, Dassault SolidWorks) en plus des stacks NVIDIA.
Exemple d’usage cité par NVIDIA : WPP exploiterait Omniverse sur G4 pour générer des environnements 3D publicitaires photo-réalistes à l’échelle, tandis qu’Altair accélérerait ses workflows de simulation et CFD via Altair One. « Ce puissant ensemble crée une plateforme multi‑workloads », affirme NVIDIA/Google Cloud.
Omniverse et Isaac Sim: cap sur la “physical AI”
Autre brique clé : Omniverse et Isaac Sim arrivent en images VM prêtes à l’emploi sur la Marketplace Google Cloud.
D’après les informations partagées, les entreprises pourraient bâtir des jumeaux numériques (OpenUSD, Cosmos, Blueprints) pour optimiser usines et produits, et accélérer le développement robotique en simulant, entraînant et validant des agents dans des environnements physiques virtuels avant déploiement. On remarque que cette offre vise directement l’industrie, l’auto et la logistique.
Ce que ça change pour les équipes IA/3D
Pour les data/ML engineers, ces G4 semblent adaptées à l’inférence multimodale et aux agents IA (Nemotron, Blueprints, NIM pour l’inférence sécurisée). Pour les chercheurs HPC, NVIDIA évoque jusqu’à 6,8× de débit en génomique par rapport à la génération précédente, à prendre comme ordre d’idée.
Et pour les studios/designers, RTX Virtual Workstation transforme les G4 en stations distantes haute performance accessibles depuis n’importe quel device. Il faut dire que l’unification Blackwell du cloud Google (des A4/A4X pour l’entrainement massif jusqu’aux G4 pour l’inférence et le visuel) simplifie les pipelines bout‑à‑bout.
Et le tarif ?
Pas d’indication de tarif public à ce stade (non précisé). Attendez-vous tout de même à une facturation premium sur des profils 8×GPU, avec des coûts variables selon région et stockage. Pour les PME comme pour les grands comptes, l’intérêt réside surtout dans la flexibilité: scaler vite, standardiser les stacks, et éviter l’investissement upfront en stations locales très haut de gamme.
Une fuite révèle que le BIOS AGESA 1.2.7.0 ajoute la compatibilité des APUs AMD Krackan Point à la plateforme AM5. Ces puces Zen 5, connues sous le nom de Ryzen 9000G, pourraient débarquer au quatrième trimestre 2025, offrant jusqu’à 8 cœurs et un iGPU RDNA 3.5. AMD étendrait ainsi la génération Zen 5 aux PC de bureau grand public.
Krackan Point : les APUs Zen 5 s’invitent sur AM5
Jusqu’à présent, les APUs Ryzen 8000G basés sur l’architecture Zen 4 (Phoenix) dominaient le segment desktop. Mais face aux modèles Strix Point sous Zen 5, déjà lancés sur mobile, ils accusent le coup. Le passage à Krackan Point, une série dérivée des Ryzen AI 300 sortis au premier trimestre 2025, devrait combler cet écart technologique.
Selon un tableau mis à jour par le leaker HXL, le BIOS ComboAM5PI 1.2.7.0 reconnaît désormais un nouveau microcode « 00B60Fxx », directement associé aux puces Krackan Point 1 et 2. Autrement dit, le support AM5 serait prêt côté firmware.
Des Ryzen 9000G attendus au quatrième trimestre 2025
AMD n’a pas encore officialisé ces modèles, mais tout indique une annonce imminente. Les Ryzen 9000G (ou 10000G selon certaines sources) adopteraient une configuration jusqu’à 8 cœurs / 16 threads Zen 5, épaulée par un iGPU RDNA 3.5. Avec un TDP plus élevé que leurs homologues mobiles, ces puces devraient offrir des performances CPU et GPU supérieures ! Une évolution bienvenue pour les configurations sans carte graphique dédiée.
Une étape clé avant Zen 6
Cette transition vers les APUs Zen 5 desktop permettrait à AMD de consolider sa plateforme AM5 avant le lancement prévu de Zen 6 en 2026, sur cette même plateforme. Après le succès des Ryzen AI 300 sur portables, l’arrivée des Krackan Point sur bureau comblerait enfin le retard face aux solutions intégrées d’Intel Meteor Lake et Arrow Lake.
Conclusion
L’apparition du microcode Krackan Point dans le BIOS AGESA 1.2.7.0 confirme ce que beaucoup attendaient : AMD s’apprête à amener Zen 5 sur desktop via la série Ryzen 9000G. Si le calendrier de sortie Q4 2025 se confirme, les joueurs comme les créateurs de contenu disposeront enfin d’une APU moderne et compétitive sans carte graphique dédiée.
Un deepfake de Chuck Schumer relayé par le compte officiel des Républicains du Sénat remet la modération de X sur la sellette, en pleine crise budgétaire américaine.
Un deepfake politisé qui interroge les règles de X
Vendredi, le compte X du National Republican Senatorial Committee a publié une vidéo synthétique de Schumer le faisant répéter « every day gets better for us ». La phrase existe bel et bien, mais elle est sortie de son contexte: dans l’article original de Punchbowl News, le chef de la minorité démocrate évoquait la stratégie des Démocrates autour de la santé durant le shutdown, tout en rejetant la tactique de menaces et d’« enfumage » prête aux Républicains.
Le shutdown dure depuis 16 jours, sur fond d’impasse entre Démocrates et Républicains concernant le financement de l’État fédéral. Les Démocrates veulent maintenir des crédits d’impôt pour rendre l’assurance santé plus abordable, annuler des coupes dans Medicaid héritées de l’ère Trump et protéger les agences fédérales de santé.
Selon sa politique, X interdit de « partager de manière trompeuse des médias synthétiques ou manipulés susceptibles de causer un préjudice », notamment s’ils induisent en erreur sur des sujets d’intérêt public. Les mesures prévues vont du retrait au déclassement en passant par des avertissements. Or, au moment d’écrire ces lignes, la vidéo n’a ni été retirée ni étiquetée, même si un filigrane mentionne son origine IA.
Ce n’est pas un cas isolé : fin 2024, Elon Musk avait lui-même relayé un clip manipulé visant Kamala Harris, relançant le débat sur la désinformation électorale. Plus récemment, Donald Trump a partagé sur Truth Social des deepfakes de Schumer et d’Hakeem Jeffries au sujet de l’immigration et de la fraude électorale.
l’IA est là pour rester. Adaptez-vous et gagnez, ou accrochez-vous à vos perles et perdez.
A repliqué la directrice de la communication du NRSC, Joanna Rodriguez
Un patchwork légal encore inégal
Jusqu’à 28 États américains ont adopté des lois encadrant les deepfakes politiques, souvent autour des périodes de campagne. La Californie, le Minnesota et le Texas interdisent explicitement les contenus visant à influencer le vote, tromper les électeurs ou nuire aux candidats. La plupart tolèrent toutefois ces contenus en cas de divulgation claire. Reste la zone grise des plateformes, libres d’appliquer – ou pas – leurs propres garde-fous.
Dans ce contexte, la vidéo de Schumer agit comme un test grandeur nature pour X: entre liberté d’expression, transparence sur l’IA générative et risques de confusion du public, la ligne est plus fine que jamais.
Un PC de salon qui tient dans la main et promet du jeu en 1440p : ZOTAC dévoile le MAGNUS EN275060TC, un barebone de 2,65 litres qui embarque une carte graphique desktop GeForce RTX 5060 Ti et un processeur Intel Arrow Lake Core Ultra 7 255HX.
La partie processeur n’est pas remplaçable, point à garder en tête pour la durée de vie, mais ZOTAC laisse la main sur la mémoire et le stockage.
Côté RAM, on peut installer jusqu’à 96 Go en DDR5-6400 CSO-DIMM ou DDR5-5600 SO-DIMM. Pour les jeux et la création, deux slots M.2 acceptent des SSD PCIe 4.0 x4 ou SATA, de quoi mixer vitesse et capacité. L’approche se veut plus « desktop » que certains mini PC en LPDDR5X soudée, avec l’avantage d’une vraie évolutivité mémoire/stockage.
Prix du ZOTAC MAGNUS EN275060TC
Proposé en version barebone ou préconfigurée avec Windows (16 Go/1 To), le bundle d’origine paraît un peu chiche pour les joueurs exigeants. Les premières listes en boutique évoquent un tarif au-dessus de 1 700 € et une disponibilité « bientôt ». Positionné face aux ASUS ROG NUC 2025, souvent plus onéreux, le ZOTAC mise sur un format ultra-compact et une carte graphique desktop pour séduire.
ZOTAC cite aussi un usage « d’IA locale » : comprenez que le GPU peut accélérer l’inférence en local pour des modèles compatibles, en plus du jeu et de la création.
Vous trouviez la ROG Xbox Ally trop chère ? Ce n’est pas Microsoft qui a gonflé l’étiquette, mais bien ASUS, selon Sarah Bond. Le constructeur taïwanais aurait fixé lui-même les tarifs des deux modèles, malgré la présence du badge Xbox sur la machine.
ASUS aux commandes du prix, Xbox confirme une prochaine console AMD
Le positionnement tarifaire de la ROG Xbox Ally a suscité de nombreuses réactions, notamment parce qu’il dépasse celui d’une Xbox Series X. Sous sa coque compacte, la console portable reprend pourtant un ensemble écran et batterie similaire à celui de l’Ally X. Interrogée par Variety, la présidente de Xbox, Sarah Bond, a clarifié la situation : ASUS a déterminé le prix public de la version standard (599,99 €) comme de la version haut de gamme Ally X (899,99 €), Microsoft s’appuyant sur l’expertise d’ASUS dans le domaine des PC de jeu portables sous Windows.
Sarah Bond justifie ces montants en évoquant des précommandes « très rapides » pour le modèle le plus cher. Aucun chiffre officiel n’a toutefois été communiqué, et la disponibilité initiale aurait avant tout concerné les médias et influenceurs, laissant planer le doute sur la demande réelle du public.
Côté salon, la dirigeante a profité de l’entretien pour confirmer qu’une nouvelle génération de Xbox est bien en préparation. La machine reposera sur une plateforme AMD, sans que le calendrier ni les caractéristiques techniques ne soient précisés. Une manière de rassurer la communauté après plusieurs mois de rumeurs, tout en laissant Microsoft le soin – espérons-le – de garder cette fois la main sur la politique tarifaire.
Un 16 pouces sous la barre du kilo, prêt à être livré dès ce mois : le Lenovo Lecoo Air 16 frappe fort avec un châssis de 1 cm d’épaisseur, un écran 2.5K 120 Hz et un Core Ultra 5 à prix serré.
Lecoo Air 16 : 1 kg, 2.5K 120 Hz et Core Ultra 5 pour bousculer le segment
Sous sa marque orientée budget, Lenovo aligne le Lecoo Air 16, un ultraportable 16 pouces qui mise sur l’essentiel : un écran 2.5K à 120 Hz et un poids plume d’environ 1 kg. Le tout arrive sur le marché plus vite que son concurrent direct, l’Acer Swift Air 16, annoncé en septembre mais prévu plus tard.
Côté puce, on retrouve l’Intel Core Ultra 5 125H (Meteor Lake) : 14 cœurs (4 P, 8 E et 2 LP) et un iGPU Arc avec 7 Xe (architecture Alchemist). Ce n’est pas un monstre de jeu, mais largement suffisant pour la bureautique, la création légère et l’usage pro. Lenovo vise clairement les pros nomades plutôt que les gamers.
La différence majeure avec l’Acer ? L’écran : ici une dalle IPS au lieu de l’AMOLED d’Acer, pour un tarif plus doux. Annoncé à 5000 RMB (environ 700 €), le pack inclut un châssis 16 pouces d’à peine 1 cm d’épaisseur, de la mémoire LPDDR5 et une batterie de 60 Wh. Le clavier adopte un design façon XPS avec rangées affleurantes et intègre un pavé numérique, discutable pour certains, mais cohérent pour la cible bureautique/entreprise.
En clair, Lenovo cherche à offrir un 16 pouces ultra-léger et réactif sans faire exploser le budget. Si vous pouvez vous passer de l’AMOLED, l’IPS 120 Hz et le tarif agressif rendent ce Lecoo Air 16 particulièrement tentant.
COUGAR continue d’étoffer sa gamme de boîtiers haut de gamme avec le COUGAR FV270 RGB, un modèle moyen tour type aquarium. Après le surprenant Omnyx, la marque propose ici un boîtier à l’esthétique particulière : la façade en verre trempé est courbe et surélevée, permettant ainsi à un ventilateur de 120 mm préinstallé en avant de refroidir plus précisément la carte graphique. Une approche particulière, pensée pour combiner une mise en valeur visuelle des composants et une optimisation du flux d’air dans la zone la plus critique de nos PC actuels.
De plus, pour s’aligner sur la tendance actuelle d’éclairage des systèmes, le FV270 RGB est livré avec trois ventilateurs supplémentaires de 140 mm ARGB préinstallés, visibles à travers la façade et le panneau latéral en verre trempé. L’ensemble donne au boîtier une allure dynamique, tout en promettant un flux d’air mieux réparti entre le GPU et le CPU.
Sous ses airs de prototype, le FV270 RGB a une conception classique : double chambre, passages de câbles bien disposés et compatibilité étendue avec les composants récents. Il peut accueillir en effet des cartes graphiques de grande taille (450 mm maximum), un ventirad jusqu’à 180 mm de hauteur, un radiateur jusqu’à 360 mm et il est compatible avec les cartes mères à connecteurs cachés.
Proposé à environ 200 euros (239,99 sur le site de la marque), ce boîtier vient se mesurer à des références comme le Lian Li O11 Vision, le Fractal North XL ou le Hyte Y70 Touch. COUGAR mise ici sur un design avant-gardiste et fonctionnel et un refroidissement mieux ciblé pour séduire les amateurs de configurations musclées.
Dans ce test, nous verrons si le COUGAR FV270 RGB parvient à justifier son tarif ambitieux par ses performances thermiques et sa qualité d’assemblage, ou s’il s’agit avant tout d’un bel objet pensé pour briller sur un bureau.
Emballage du COUGAR FV270 RGB
L’emballage du COUGAR FV270 RGB nous montre le boîtier sous différents angles. Il met en valeur aussi bien la chambre principale visible grâce aux deux parois en verre trempé, mais également son inclinaison particulière (surélévation de l’avant) permettant une entrée d’air supplémentaire. Nous avons par ailleurs les dimensions de ce boîtier moyen tour (512 x 268 x 530 mm) et la mention : « Through A Glass Brightly ». Elle met en avant la forme originale du boîtier en polyèdre permettant une « vue panoramique intérieure inégalée » et un placement en angle des ventilateurs situés à côté de la carte mère. Une étiquette nous indique que notre exemplaire est de couleur noire (une version blanche est également disponible).
Les petits côtés mentionnent les caractéristiques techniques complètes ainsi que la compatibilité matérielle. Un paragraphe traduit en 10 langues met en avant les caractéristiques principales que nous détaillerons tout au long de ce test. Une étiquette mentionne le poids de l’ensemble à 17,1 kg indiquant que le carton est à manipuler avec précaution.
Unboxing et accessoires
Déballons le COUGAR FV270 RGB ! La marque intègre une boîte en plastique et une boîte cartonnée dans les protections en mousse. Leur accès facile permet de les manipuler dès le début du montage de la configuration.
Ces boîtes comprennent un ensemble de vis, des serre-câbles en plastique, des rondelles en caoutchouc, des pièces de remplacement de fixation des parois. Nous avons aussi un support en acier permettant la fixation d’un riser pour installer la carte graphique à la verticale. Le manuel d’utilisation est présent, il permettra de découvrir le COUGAR FV270 RGB de façon détaillée et d’installer son matériel sans tracas.
Les 17,1 kg n’autorisent pas les premières manipulations à la va-vite ! Le COUGAR FV270 RGB est encadré par deux blocs de mousse et ensaché pour une protection supplémentaire.
Une étiquette est présente sur la paroi latérale gauche indiquant la séquence à suivre pour l’extraction des parois ainsi que la réinstallation. Cette séquence est nécessaire pour enlever les parois en toute sécurité et pour ne pas abîmer les systèmes de fixation.
Caractéristiques techniques du COUGAR FV270 RGB
Dimensions
268 x 530 x 512 (mm)
Ventilateurs inclus
3 x ventilateurs 140 mm 1 x ventilateur 120 mm
Compatibilité des ventilateurs
Haut : 3 x 120 mm, 2 x 140 mm Côté carte mère : 2 x 120 mm, 2 x 140 mm Arrière : 1 x 120 mm, 1 x 140 mm Cache alimentation : 2 x 120 mm, 2 x 140 mm Bas de la façade : 1 x 120 mm
Compatibilité des radiateurs
Haut : 360 mm, 280 mm Côté carte mère : 280 mm Arrière : 1 x 120 mm, 1 x 140 mm Cache alimentation : 240 mm
Emplacements d’extension
7 horizontaux convertibles en verticaux
Carte mère
Mini-ITX / Micro-ATX / ATX / CEB / E-ATX Compatible avec les cartes mères à connecteur inversé : ASUS BTF, MSI Project Zero et Gigabyte Project Stealth
Stockage
4 disques SSD de 2,5 pouces max 2 disques durs 3,5 pouces max
Dégagements
Refroidisseur de processeur : 180 mm GPU : 420 mm avec ventilateurs sur le côté de la carte mère, 330 mm avec ventilateurs et radiateur sur le côté de la carte mère, 450 mm en position verticale Alimentation : 250 mm
E/S avant
1 x Type C Gen 2 2 x USB 3.0 Prise audio pour casque à 4 pôles Bouton RGB
Design extérieur du COUGAR FV270 RGB
Voici le COUGAR FV270 RGB ! La marque sort des sentiers battus et nous propose un boîtier à la conception et au design très particuliers. Selon COUGAR, sa forme polyédrique inspirée d’un prisme et son verre trempé incurvé offre une vue panoramique intérieure idéale sur le système. Le placement innovant des ventilateurs de refroidissement en angle sur le côté de la carte mère modifie la circulation du flux d’air pour se concentrer sur les points chauds critiques (processeur et carte graphique). La surélévation de la façade crée un axe de ventilation supplémentaire, permettant l’admission d’air par le bas.
En arrière, le COUGAR FV270 RGB nous montre moins d’originalité avec une paroi classique. Nous avons :
L’emplacement pour les E/S de la carte mère,
Un emplacement pour ventilateur/radiateur de 120 ou 140 mm réglables verticalement,
Sept emplacements d’extension,
Un emplacement pour alimentation.
Une zone pourvue de nombreuses ouvertures rondes permettant la circulation de l’air.
La paroi latérale droite est en acier.
La paroi arrière dispose d’encoches permettant une extraction facile des parois latérales et supérieure.
Les sept équerres PCIe peuvent subir une rotation de 90° pour installer la carte graphique à la verticale. La manœuvre est simple puisque ces équerres sont constituées d’un seul bloc. Il suffit de le désolidariser du châssis grâce à de nombreuses vis, d’effectuer la rotation et de le refixer. Attention, cependant, les pas de vis ne sont pas centrés par rapport au bloc d’équerres et celui-ci est légèrement de biais. Cela ne gêne qu’esthétiquement, et l’installation de la carte graphique se fait sans soucis.
De côté, les parois en verre trempé permettent une vue dégagée sur la chambre principale du COUGAR FV270 RGB. Là encore, nous ne pouvons que constater qu’un défaut d’assemblage avec une mauvaise jonction entre les deux parois et une légère ouverture se laisse percevoir. Elle n’entravera en rien le bon fonctionnement du système, mais pourra probablement laisser passer un peu de nuisances sonores à la faveur d’une perte d’air chaud plus importante. Les parois latérales droites sont en acier et pourvues de nombreux trous pour faciliter l’airflow.
Au-dessus, COUGAR a également prévu une zone aérée. La paroi en acier présente de nombreuses ouvertures permettant une bonne circulation de l’air. Cette paroi est amovible et, une fois enlevée, elle libère un filtre. Celui-ci est aimanté et amovible. Il va protéger les composants de la poussière.
Ces composants, 3 ventilateurs de 120 mm ou 2 de 140 mm, ou bien un radiateur de 360 mm maximum, s’installeront sur un emplacement en acier amovible. Celui-ci est fixé au châssis par deux simples vis.
C’est sur cette paroi supérieure que nous trouvons le panneau des boutons et E/S du COUGAR FV270 RGB. Nous avons :
Deux USB-A,
Un USB-C,
Une prise combo casque/micro,
Un bouton de gestion d’éclairage RGB,
Un bouton d’alimentation.
Le COUGAR FV270 RGB mesure 530 mm de hauteur. Le placement de ce panneau sur le dessus du boîtier ne sera pas idéal si le boîtier est placé sur un bureau et obligera l’utilisateur à se lever si besoin.
Enfin, comme pour le COUGAR Omnyx, le FV270 RGB repose sur un important cadre en ABS. Il lui permet de supporter en sécurité le poids du boîtier (17,1 kg). Ce cadre est équipé de patins antidérapants lui assurant en plus une bonne accroche sur le support. Un filtre est également présent pour protéger de la poussière l’alimentation qui sera située juste au-dessus.
Intérieur du COUGAR FV270 RGB
Une des particularités de ce COUGAR FV270 RGB est sa façade surélevée permettant un apport d’air supplémentaire vers la carte graphique. Cet apport d’air se fait grâce à une ouverture située au niveau de la paroi inférieure. Celle-ci sera bien évidemment protégée par un filtre à cadre rigide amovible pour faciliter son entretien.
Le côté droit du COUGAR FV270 RGB est constitué de deux parois en acier. Celle de gauche protège un emplacement pour ventilateur/radiateur et celle de droite protège la chambre secondaire. Ces deux parois sont équipées de filtres souples aimantés afin de limiter l’entrée de la poussière sur les composants.
À gauche, nous avons donc un emplacement pour 2 ventilateurs de 120 mm ou 140 mm, ou bien un radiateur de 280 mm. Le COUGAR FV270 RGB est livré avec deux ventilateurs de 140 mm préinstallés sur un support en acier non amovible. Ils pourront être réglés verticalement pour ajuster le flux d’air.
À côté, et faisant la jonction avec la chambre secondaire, le COUGAR FV270 RGB profite d’un long passe câble taillé dans le châssis. Il permettra le passage des câbles de la chambre secondaire vers le côté droit de la carte mère. Pour organiser au mieux ce passage, le COUGAR FV270 est équipé de trois serre-câbles velcro assez longs pour pouvoir supporter de nombreux câbles.
Dans la chambre secondaire, nous avons un espace conséquent de 40 mm de profondeur pour l’organisation des câbles. Le COUGAR FV270 RGB est équipé d’un support en acier pourvu de nombreux trous et fixé au châssis par une vis à main. Il va pouvoir recevoir deux disques durs 2,5″ ou 3,5 » (ou un combo des deux formats).
Ce support à disques durs cache un HUB préinstallé. Celui-ci peut connecter jusqu’à six ventilateurs 4 pins PWM et six produits ARGB. Ce HUB dispose d’une prise SATA pour son alimentation, d’une prise 4 pins PWM et une prise ARGB à relier à la carte mère. Il est également relié au bouton de gestion d’éclairage situé sur le dessus du COUGAR FV270 RGB.
COUGAR ajoute un autre support à disque dur placé devant le cache alimentation. Ce support est aussi fixé au châssis grâce à une vis à main.
En acier, il pourra recevoir un disque dur 3,5″ ou un disque dur 2,5″.
Et, pour que l’utilisateur ne manque vraiment pas de stockage, le COUGAR FV270 RGB a un espace supplémentaire pour disque 2,5″. Celui-ci pourra s’installer contre le fond du cache alimentation grâce à un système de rondelles en caoutchouc à installer sur le disque. L’espace étant exigu, l’utilisateur aura juste à glisser le disque dans les trous prévus à cet effet.
Enfin, nous avons l’espace réservé à l’alimentation. Celui-ci mesure 330 mm de profondeur, mais COUGAR préconise une alimentation de 250 mm de longueur maximums afin de laisser de la place pour l’organisation des câbles. L’alimentation reposera sur trois patins antivibration.
Et, voici les branchements du COUGAR FV270 RGB. Nous avons :
Une prise USB-C,
Une prise USB-A,
Une prise Audio,
Une prise Front Panel.
Passons dans la chambre principale du COUGAR FV270 RGB. Pour rappel, le boîtier au format généreux mesure 268 x 530 x 512 mm. Il pourra recevoir des cartes mères au format Mini-ITX / Micro-ATX / ATX / CEB / E-ATX et il est compatible avec les cartes mères à connecteur inversé type ASUS BTF, MSI Project Zero et Gigabyte Project Stealth. Les cartes graphiques pourront mesurer 420 mm en position horizontale (ventilateurs sur le côté de la carte mère) ou 330 mm (ventilateurs et radiateur à côté de la carte mère). En position verticale, elle pourra mesurer jusqu’à 450 mm de long. Les ventirads pourront mesurer jusqu’à 180 mm de hauteur.
Le COUGAR FV270 RGB est livré avec un support de carte graphique simple, mais efficace. Il est constitué d’une branche réglable en hauteur grâce à une vis à main. Il est pourvu d’un patin antivibrations pour limiter les nuisances sonores de la carte en fonctionnement.
Ce support est intégré à un cache câbles latéral en acier. Il servira à dissimuler les câbles acheminés vers le côté de la carte mère pour un rendu visuel esthétique. Ce cache câbles pourra être basculé sur le côté pour aider à l’organisation des branchements (pratique en cas de carte mère au format E-ATX).
À gauche de la chambre principale, nous retrouvons un ventilateur de 140 mm préinstallé. Il pourra être remplacé par un ventilateur de 120 mm ou un radiateur de 140 m maximum. Il est placé au-dessus des sept équerres PCIe et d’une zone pourvues de nombreuses ouvertures.
En haut, nous retrouvons l’emplacement pour 3 ventilateurs de 120 mm ou deux de 140 mm, ou bien d’un radiateur de 360 mm.
Enfin, en bas de la chambre principale, sur le cache alimentation, il y a de la place pour installer 2 autres ventilateurs de 120 mm ou deux de 140 mm, ou bien un radiateur de 240 mm. Ce cache alimentation est entièrement ajouré et il est amovible pour faciliter l’installation des composants ou accéder au câblage de l’alimentation. Une étiquette précise la manipulation à effectuer pour une fixation sécurisée du support de ventilateur latéral.
C’est une languette qui se fixe au châssis tout en maintenant ce support.
Le support peut s’enlever facilement.
Et être remplacé par une plateforme rotative RGB conçue pour mettre en valeur vos précieux objets (figurine par exemple, disponible en option à 25 euros).
La connexion se fait par une prise POGO, deux câbles (4 pins PWM et ARGB) étant à connecter ensuite au HUB préinstallé ou à la carte mère.
Ventilateurs
Le COUGAR FV270 RGB est livré avec quatre ventilateurs préinstallés : trois SC140-FB pour la circulation de l’air principale et un FVR120 spécifique à la ventilation de la carte graphique.
Ventilateurs SC140-FB :
Sur son site, la marque répertorie des ventilateurs SC140 ARGB. Ils semblent extérieurement similaires aux ventilateurs préinstallés.
Voici leurs caractéristiques en sachant que le préfixe « -FB » des ventilateurs préinstallés peut entraîner des modifications techniques par rapport aux ventilateurs présents sur le site :
Dimensions
140 x 142 x 25 mm
Vitesse
400 ±200RPM – 1200RPM±10%
Débit d’air
51,91 CMF
Pression
1,14 mm H2O
Bruit
26,8 dB(A)
Connecteurs
PWM 4 broches / ARGB 3 broches
Ventilateur FVR120 :
Pour ce ventilateur préinstallé pour gérer le flux d’air vers la carte graphique, nous n’avons pas d’indications techniques.
‘Clearance checking’ Dégagement des composants
Le COUGAR FV270 RGB offre un dégagement optimal pour l’installation des différents composants :
Longueur maximale de la carte graphique : position horizontale 420 mm (ventilateurs uniquement côté M/B), 330 mm (Radiateur avec ventilateurs côté M/B), position verticale 450 mm,
Hauteur maximale du ventirad CPU : 180 mm,
Longueur maximale de l’alimentation : 250 mm.
En ce qui concerne l’installation de radiateurs, voici les possibilités et les limitations :
Radiateur en haut : 360 mm avec un espace dédié de 60 mm avant d’entrer en contact avec la carte mère,
Radiateur sur le côté de la carte mère : 280 mm
Radiateur en arrière : 140 mm
Radiateur sur le cache alimentation : 240 mm
Montage dans le COUGAR FV270 RGB
Le montage de notre configuration de test dans le COUGAR FV270 RGB n’a pas posé de problème particulier. Les serre-câbles velcro sont judicieusement posés (pas devant les branchements de notre carte mère BTF comme peuvent le faire certains constructeurs), l’espace réservé à l’alimentation et à ses câbles est amplement suffisant. La profondeur de 40 mm permet de fermer la paroi latérale sans interférer avec les coudes des câbles des branchements arrière de la carte mère.
De par sa surélévation en façade, le COUGAR FV270 RGB arrive à mieux mettre en avant notre configuration. Elle l’expose au lieu de simplement l’afficher. Elle crée un mouvement dynamique ! Notre configuration est dans les starting-blocks.
Les parois en verre trempé sont légèrement teintées, mais laissent passer un maximum de détails. La jonction entre les deux parois n’est pas parfaite, elle laisse une petite gêne visuelle.
Le COUGAR FV270 RGB fait son show
Les quatre ventilateurs préinstallés profitent d’un éclairage ARGB. Celui-ci est vif sans être agressif et pourra être (partiellement) géré par un bouton situé sur le panneau des E/S du boîtier (un appui d’une seconde passe l’éclairage en mode défaut, trois secondes et l’éclairage est géré par la carte mère, six secondes et l’éclairage est éteint).
Méthodologie de Test et Résultats pour le COUGAR FV270 RGB
Pour faire notre test, nous avons donc équipé le COUGAR FV270 RGB de la configuration suivante :
ASUS Z790-BTF WiFi
Intel Core i9-12900K
16 Go DDR5 CORSAIR Dominator Platinum 2 x 16 Go @6200MHz
ASUS TUF GAMING RX 9070OC
Cooler Master MWE Gold V2 1050W
CORSAIR Nautilus 360 RS ARGB
SABRENT ROCKET NVMe PCIe M.2 2280 256 Go
Trois ventilateurs CORSAIR RS 120 (deux en aspiration et un en extraction).
Protocole de Test
Nous avons ensuite mis en place ce protocole, à savoir :
La configuration citée ci-avant (boîtier fermé),
Burn CPU : OCCT sur l’ensemble des threads sous Cpu Linpak 2019 pendant 30 min,
Burn GPU : Fire Strike Stress Test (3DMark) avec 20 passes pour chauffer la carte graphique,
CrystalDiskMark 8.0.0 pour mesurer la température du SSD en charge,
Rise of the Tomb Raider : 30 minutes de jeu,
La carte graphique toujours en mode auto,
Meterk MK09 placé à 50 cm du boîtier pour mesurer le niveau sonore,
Les mesures sont réalisées en 2 situations : au repos et en charge.
Températures dans le COUGAR FV270 RGB
Suite aux différents tests réalisés, les résultats obtenus sont donc les suivants :
Avec une température ambiante de 19 °C et les ventilateurs réglés en mode automatique, le COUGAR FV270 RGB montre un comportement thermique maîtrisé. Le Intel Core i9-12900K reste à 25 °C au repos, une valeur logique compte tenu de la ventilation généreuse du châssis. Lors d’une charge soutenue sous OCCT, le processeur grimpe à 86 °C sur les P-Cores et 75 °C sur les E-Cores. Le résultat reste conforme aux attentes pour cette puce exigeante, surtout dans un boîtier majoritairement vitré. En jeu, la température se stabilise à 61 °C, ce qui témoigne d’une bonne circulation de l’air autour du socket.
Côté carte graphique, la ASUS TUF GAMING RX 9070 OC profite clairement du ventilateur avant avancé. Grâce à cette conception atypique, elle se contente de 29 °C au repos en mode semi-passif. Après 20 passes de Firestrike, la carte atteint 54 °C, un score très correct pour une configuration haut de gamme. En usage réel, dans Rise of the Tomb Raider, elle ne dépasse pas 43 °C après 30 minutes de jeu. Une belle preuve de l’efficacité du flux d’air dirigé vers la zone GPU, souvent la plus chaude du boîtier.
Le SSD, souvent oublié dans les bilans thermiques, reste lui aussi parfaitement au frais : 26 °C au repos et seulement 33 °C après un passage complet sous CrystalDiskMark.
Globalement, le COUGAR FV270 RGB tire bien parti de sa conception inhabituelle. La présence d’un ventilateur en avant du châssis n’est pas qu’un effet de style. Elle permet une meilleure alimentation en air frais de la carte graphique, tout en maintenant des températures homogènes dans le reste du système.
Niveaux sonores du COUGAR FV270 RGB
PS : Ces résultats peuvent varier selon la configuration.
Pour les mesures acoustiques, notre Meterk MK09 a été positionné à 50 cm du boîtier, dans une pièce à vivre calme. Au repos, avec la ventilation réglée en mode automatique, le COUGAR FV270 RGB affiche un niveau sonore de 35,9 dB(A). Une valeur modérée qui se fait facilement oublier dans un environnement domestique classique.
En jeu, la ventilation s’anime davantage et le niveau grimpe à 46,3 dB(A). Le souffle devient alors perceptible, sans toutefois se transformer en gêne sonore. On reste dans une tonalité plutôt douce, sans sifflement aigu ni vibration notable.
À pleine charge, ventilateurs lancés à 100 % (12 V), le boîtier atteint 54,3 dB(A). Ce niveau, logiquement plus élevé, reste cohérent avec la configuration interne et le nombre de ventilateurs installés. Le flux d’air est alors à son maximum, mais sans effet “turbine” désagréable.
Dans l’ensemble, le COUGAR FV270 RGB se montre raisonnablement bruyant : il privilégie un refroidissement efficace sans sacrifier complètement le confort auditif. Un équilibre correct pour un boîtier orienté performance et mise en valeur visuelle.
Notre verdict sur le COUGAR FV270 RGB
[Test] COUGAR FV270 RGB : une vitrine futuriste pensée pour respirer
Conclusion
Avec le COUGAR FV270 RGB, la marque continue de bousculer les codes du design PC (comme nous l'avions vu avec le COUGAR Omnyx). Ce boîtier au look futuriste, presque conceptuel, ne se contente pas d’exposer les composants derrière ses larges surfaces vitrées : il les met véritablement en scène. La façade courbée et surélevée, associée au ventilateur avant avancé, apporte une vraie originalité visuelle tout en ayant un intérêt fonctionnel bien réel sur le plan thermique.
Côté conception, COUGAR reste fidèle à sa philosophie : un châssis bien pensé, des passages de câbles propres, un espace arrière généreux de 40 mm et une compatibilité complète avec les standards actuels, y compris les cartes mères à connecteurs cachés. Le montage se fait sans mauvaise surprise, malgré le poids conséquent et les parois parfois perfectibles dans leur ajustement.
Sur le plan des performances, le FV270 RGB s’en sort très honorablement. Les températures restent bien contenues, que ce soit pour le processeur ou la carte graphique, notamment grâce à cette approche de ventilation “orientée GPU et CPU”. Le bruit, lui, reste contenu la plupart du temps, même si la montée en régime à pleine charge rappellera que le flux d’air a un prix acoustique.
Proposé autour de 200 € (prix constaté le plus bas), le COUGAR FV270 RGB s’adresse clairement à un public de passionnés cherchant un boîtier à la fois spectaculaire et performant. Il ne séduira pas ceux qui préfèrent la sobriété d’un Fractal ou d’un be quiet!, mais il plaira sans doute aux utilisateurs qui veulent un boîtier aussi expressif que leur configuration. C'est une réussite pour COUGAR, qui confirme son goût pour l’innovation sans sacrifier les fondamentaux.
Qualité / Finition
8.4
Design
9.6
Agencement interne
9
Flux d'air
9.4
Cable management
9
Capacité watercooling
8.9
Prix
8.2
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Un design original et sophistiqué
Un flux d'air efficace grâce à des ventilateurs réorientés
Un ventilateur dédié à la carte graphique
Une idée originale de plateforme d'exposition
Quatre ventilateurs préinstallés
Un HUB pour six ventilateurs préinstallé
Compatibilité avec les cartes mères à connecteurs cachés
Points faibles
Des problèmes d'ajustements dans la conception (support équerres PCIe et jonction parois vitrées)
Dans le Golfe, l’IA sort des slides et s’attaque aux chantiers : 1001 AI veut orchestrer en temps réel aéroports, ports et BTP avec un OS décisionnel taillé pour le terrain.
Un OS d’orchestration pour réduire les frictions des infrastructures critiques
Créée il y a deux mois par Bilal Abu-Ghazaleh (ex-Scale AI), 1001 AI boucle une levée de 9 M$ menée par CIV, General Catalyst et Lux Capital, avec des business angels comme Chris Ré, Amjad Masad ou encore Amira Sajwani. Objectif : déployer un OS natif IA capable d’aspirer les données des logiciels existants, modéliser les flux opérationnels et émettre des directives en temps réel pour réduire retards et surcoûts.
La promesse est directe : dans les aéroports, ports, chantiers et l’oil & gas, plus de 10 milliards de dollars d’inefficiences seraient compressibles rien qu’entre EAU, Arabie saoudite et Qatar. 1001 AI veut automatiser l’orchestration de tâches aujourd’hui manuelles (réaffectation d’équipes, reroutage de véhicules, ajustements de planning) et fournir des gains cumulés à l’échelle d’un hub ou d’un méga-projet.
Portée par l’appétit d’investissement régional (G42, centres nationaux d’IA, budgets souverains), la startup cible des environnements physiques sous-digitalisés où la boucle perception–décision–action reste morcelée. Le premier produit est attendu d’ici fin d’année, avec des discussions en cours auprès de grands aéroports et majors de la construction du Golfe.
De Scale AI aux chantiers du Golfe
Né en Jordanie, passé par Hive AI puis Scale AI (où il a piloté les opérations GenAI et la montée en charge du réseau d’annotation), Abu-Ghazaleh a lancé 1001 AI après un changement de cap chez Scale. L’équipe s’immerge plusieurs semaines chez les clients en co-développement pour calibrer l’orchestrateur aux contraintes terrain. Les fonds serviront à accélérer les déploiements pilotes (aviation, logistique, infrastructures) et à recruter en ingénierie, opérations et go-to-market entre Dubaï et Londres.
Feuille de route
Un premier déploiement client dans la construction avant fin d’année, puis devenir la couche d’orchestration de référence dans le Golfe sur cinq ans, avant ouverture globale. Pour les investisseurs, le MENA représente un terrain idéal où l’IA « physique » peut livrer un ROI rapide et mesurable.
Longsys bouscule le SSD compact avec un mSSD en packaging intégré (SiP) sans PCB, annoncé comme le premier du genre et taillé pour le PCIe 4.0 x4.
Un mSSD sans PCB, plus fiable et prêt pour 7,4 Go/s
Exit l’assemblage traditionnel : contrôleur, NAND, PMIC et passifs sont rassemblés au niveau wafer dans un seul package. En supprimant près de 1 000 points de soudure, Longsys annonce une fiabilité en hausse (défauts ≤ 100 DPPM vs ≤ 1 000 DPPM) et une production simplifiée, avec moins d’étapes SMT/reflow, des coûts en baisse de plus de 10 % et un bilan énergétique allégé.
Malgré un format de 20 × 30 × 2,0 mm pour 2,2 g, les specs sont celles d’un SSD NVMe moderne : jusqu’à 7 400 Mo/s en lecture, 6 500 Mo/s en écriture et jusqu’à 1 000K / 820K IOPS en 4K. Côté thermique, un cadre aluminium, un pad en graphène et une silicone thermique assurent la dissipation.
Le mSSD accepte des NAND TLC et QLC, de 512 Go à 4 To. Particularité pratique : un dissipateur modulaire à clip permet la conversion en M.2 2230, 2242 ou 2280, de quoi viser des PC ultraportables, consoles portables et mini-PC sans sacrifier les débits.
Longsys indique une montée en cadence vers la production de masse et affirme avoir déposé des brevets internationaux liés à cette intégration chip-level.
Jouer à Battlefield 6 sur un écran de 2,1 pouces ? Oui, et c’est parfaitement possible : un moddeur a fait tourner le FPS d’EA sur l’afficheur intégré d’un AIO MSI, traitée par Windows comme un véritable second moniteur.
Un mini-écran qui se comporte comme un vrai moniteur
Le refroidisseur en question ressemble au MSI MPG CoreLiquid P13, doté d’une dalle IPS carrée de 2,1 pouces en 480×480. Sous le capot, rien de magique : l’écran fonctionne comme un affichage USB standard. Résultat, on peut dupliquer ou étendre le bureau et y lancer n’importe quelle appli, y compris un jeu. Pas besoin de software exotique, l’OS le voit comme un moniteur classique.
On ne va pas parler de latence, de gamut ou de fréquence de rafraîchissement : l’intérêt n’est pas la performance, mais la preuve que ces afficheurs ne servent pas qu’aux GIF et statistiques CPU. MSI Center propose d’ailleurs une option dédiée pour activer l’écran de l’AIO comme sortie secondaire, confirmant que l’image n’est pas une simple boucle vidéo.
Est-ce jouable au quotidien ? Pas vraiment. Sur 2,1 pouces, on pense plutôt à Snake ou à un roguelike ultra lisible. En dépannage, si l’écran principal lâche, ce mini-afficheur peut dépanner pour un changement de réglages, un monitoring ou un alt-tab salvateur.
GPT-5 a-t-il vraiment fait des miracles en maths ? L’annonce triomphale d’OpenAI s’est transformée en controverse lorsque des chercheurs et figures du secteur ont pointé une confusion majeure entre découvertes inédites et références déjà publiées.
Un emballement vite douché
Tout est parti d’un message effacé depuis, attribué à un vice‑président d’OpenAI, affirmant que GPT-5 avait trouvé des solutions à 10 problèmes d’Erdős et avancé sur 11 autres. Problème : Thomas Bloom, mathématicien et mainteneur d’un site listant ces conjectures, a précisé que les entrées marquées « ouvertes » signifiaient seulement qu’il n’avait pas connaissance d’une solution, pas qu’il n’en existait aucune dans la littérature.
En clair, GPT-5 n’a pas « résolu » des conjectures inédites : il a retrouvé des solutions déjà publiées, passées sous le radar du site de Bloom. L’aveu est venu ensuite d’un chercheur d’OpenAI, qui a reconnu que « seules des solutions présentes dans la littérature ont été trouvées », tout en défendant la difficulté réelle de la recherche bibliographique.
La réaction du milieu ne s’est pas fait attendre : Demis Hassabis a parlé d’un épisode « gênant », tandis que Yann LeCun a ironisé sur l’excès d’enthousiasme entourant l’annonce. Au-delà du bad buzz, l’affaire rappelle une réalité technique : fouiller efficacement des décennies de publications est utile, mais cela ne vaut pas validation de percées mathématiques. La nuance entre « retrouver » et « démontrer » reste essentielle, surtout quand on parle de conjectures historiques.
Pour la recherche, l’apport potentiel des IA comme GPT-5 à la veille bibliographique est réel. Mais pour la crédibilité, la communication doit distinguer agrégation de connaissances et production de nouvelles preuves. Une vigilance indispensable, notamment dans des domaines où la validation par pairs fait loi.
Axiomtek lance l’IMB701, une ATX de classe serveur taillée pour l’IA et le HPC : socket LGA4677 pour Xeon Scalable 4e/5e génération (jusqu’à 350 W), 8 slots DDR5 ECC et cinq PCIe x16 Gen5 pour les GPU et cartes d’accélération.
IMB701 : de la bande passante et de la gestion à distance
Côté architecture, l’IMB701 empile huit emplacements DDR5-5200 R-DIMM ECC pour atteindre jusqu’à 512 Go, et cinq PCIe x16 Gen5 pour multiplier les GPU/ASIC selon les besoins en vision, AOI ou LLM. Le stockage s’appuie sur M.2 Key M NVMe et interfaces MCIO pour des débits soutenus, complétés par le SATA avec RAID 0/1/5/10.
Axiomtek IMB701
La connectivité vise l’essentiel : USB 3.2, double LAN GbE, VGA, COM, TPM 2.0 et support d’un dongle USB interne. Pour l’exploitation, l’IMB701 mise sur IPMI 2.0 via OpenBMC afin de surveiller et administrer à distance, réduisant les arrêts et simplifiant le déploiement en environnements industriels.
Pour qui, pour quoi ?
AI vision, calcul intensif, imagerie et médical : la plateforme vise les charges parallélisées et l’analyse temps réel avec une évolutivité claire (multi-GPU, ECC, gestion out-of-band). Disponible dès maintenant via le réseau Axiomtek.
Partenaire du projet NVIDIA DGX Spark, GIGABYTE se mobilise enfin pour apporter la puissance du calcul IA sur votre bureau. L’AI TOP ATOM a été annoncé le 15 octobre avec la plateforme NVIDIA Grace Blackwell GB10, une pile logicielle IA préinstallée et un format compact conçu pour le prototypage rapide, le fine-tuning et l’inférence locale. GIGABYTE rejoint ainsi les autres constructeurs du secteur.
AI TOP ATOM : de la R&D IA au bureau, sans salle serveur
Au cœur de la machine, 128 Go de mémoire unifiée et jusqu’à 4 To de SSD pour ingérer des jeux de données et des modèles volumineux. Côté perfs, GIGABYTE annonce jusqu’à 1 petaFLOP en FP4 et la prise en charge de LLM jusqu’à 200 milliards de paramètres en local.
Besoin de plus gros modèles ? Deux unités peuvent être reliées via le NIC intégré NVIDIA ConnectX-7 pour monter jusqu’à 405 milliards de paramètres. Le tout dans un châssis compact qui vise une intégration discrète dans un bureau ou un labo, sans infrastructure datacenter.
L’AI TOP ATOM s’appuie sur la NVIDIA AI software stack (outils, frameworks, bibliothèques) et s’intègre à l’utilitaire maison AI TOP Utility pour piloter le fine-tuning, l’inférence et le déploiement sur LLM, LMM et workloads ML modernes. Objectif : une mise en route rapide et un flux de travail unifié, de l’expérimentation à la production.
Pour qui ?
Développeurs, chercheurs, étudiants et institutions y trouveront une solution locale, potentiellement plus économe en énergie, pour accélérer leurs projets d’IA tout en conservant les données sur site. Reste à choisir parmi les nombreuses variantes, notamment chez MSI, ASUS, HP, Acer ou Dell.
Gros couac dans la mise à jour d’octobre de Windows 11 25H2 : le patch KB5066835 met hors-jeu le Windows Recovery Environment en rendant clavier et souris inopérants, ce qui bloque toute tentative de dépannage.
WinRE inutilisable avec Windows 11 25H2 : symptômes et impact
WinRE, l’outil de secours intégré à Windows pour réparer un système qui ne démarre plus, se retrouve neutralisé : impossible de sélectionner un menu ou de lancer un outil de réparation sans entrée clavier/souris. Bonne nouvelle tout de même, les périphériques USB restent fonctionnels une fois Windows démarré. Microsoft reconnaît le problème et promet un correctif « dans les prochains jours » via les canaux habituels.
Ce raté s’ajoute aux soucis récents (localhost cassé, MCT en panne, obligation de compte en ligne) et alimente la liste des bugs de la branche 25H2. En attendant le patch, évitez d’ouvrir WinRE et assurez des sauvegardes à jour. Le suivi officiel des anomalies 25H2 est disponible sur le site de Microsoft.
MSI muscle le mini-ITX avec sa MPG X870I Edge Ti Evo : une carte AM5 blanche qui vise les petits PC ultra-rapides, mémoire DDR5-10000, réseau 5 GbE + Wi‑Fi 7 et stockage en PCIe 5.0 à la clé.
Une mini-ITX dédiée aux Ryzen 9000, blindée pour la vitesse
Conçue pour les Ryzen série 9000, la MPG X870I Edge Ti Evo s’appuie sur un PCB 12 couches de grade serveur et un VRM 8+2+1 à 110 A pour tenir les fréquences élevées dans un châssis compact. Côté mémoire, MSI annonce des profils au-delà de la DDR5-10000 avec les CPU compatibles.
Le slot PCIe x16 passe en 5.0, tout comme un premier M.2 x4 via une carte fille superposée au port graphique, qui ajoute aussi deux en-têtes supplémentaires.
Une seconde carte fille, à droite des barrettes, accueille le module 5in 1 XPANDER : deux SATA III, un header USB-C 20 Gb/s avec PD 27 W, un double header USB-A 5 Gb/s et un autre M.2 en PCIe 4.0 x4. Un troisième slot M.2 PCIe 4.0 x4 prend place au dos de la carte pour maximiser la capacité sans encombrer le dessus.
Le réseau est confié à un contrôleur Realtek RTL8126 en 5 GbE et à un module Wi‑Fi 7 avec Bluetooth 5.4. L’I/O arrière assure : deux USB-C 40 Gb/s, un USB-C 10 Gb/s, cinq USB-A 10 Gb/s, HDMI 2.1, RJ45 5 GbE, deux jacks audio plus S/PDIF et les connecteurs d’antenne. Côté pratique, on retrouve l’esprit EZ DIY de MSI avec fixation M.2 sans outil, EZ Antenna et équerre I/O préinstallée.
MSI complète à son tour le segment Mini-ITX AM5 avec l’arrivée de la MPG X870I Edge Ti Evo, rejoignant ainsi les deux autres références déjà présentes sur le marché : l’ASUS ROG Strix X870-I Gaming WIFI, proposée à partir de 393,36 €, et la GIGABYTE X870I AORUS Pro ICE, affichée dès 293,89 €.
Cette nouvelle carte vient donc fermer la boucle du trio Mini-ITX sur chipset X870, chaque constructeur ayant désormais son modèle compact pour Ryzen 9000. Reste à connaître le positionnement tarifaire de la MSI, qui déterminera si elle vise le haut de gamme comme l’ASUS ou un segment plus équilibré à l’image de la GIGABYTE.
Un PC format livre de poche qui promet 1 PFLOPS d’IA sur le bureau : l’ASUS Ascent GX10 est arrivé le 15 octobre 2025, comme de nombreuses déclinaisons partenaires du NVIDIA DGX Spark, pour démocratiser le développement IA local, sans data qui fuit vers le cloud.
Ascent GX10 : l’IA lourde sur un bureau minuscule
ASUS confirme la disponibilité de son Ascent GX10, un mini-ordinateur dédié aux chargés de projets IA, chercheurs et data scientists. Basé sur la plateforme NVIDIA DGX Spark, le GX10 reprend la philosophie de cette station IA compacte développée par NVIDIA : offrir la puissance d’un supercalculateur d’inférence dans un format de bureau.
Au cœur, la NVIDIA GB10 Grace Blackwell Superchip réunit un CPU Grace 20 cœurs et un GPU Blackwell, annoncée jusqu’à 1 PFLOPS pour l’inférence et le fine-tuning. Le tout s’appuie sur la pile logicielle NVIDIA AI pour enchaîner prototypage, ajustement de modèles et déploiement en vision, robotique ou VLM.
Le GX10 cible les modèles massifs grâce à 128 Go de mémoire unifiée, avec la promesse de travailler en local jusqu’à des modèles de 200 milliards de paramètres. Côté format, c’est ultra-compact (150 × 150 × 51 mm), pensé pour s’intégrer à n’importe quel setup sans sacrifier la puissance.
La machine est aussi pensée pour évoluer : deux unités peuvent être agrégées via réseau haut débit ConnectX-7 pour doubler la perf à 2 PFLOPS et porter la mémoire unifiée à 256 Go. Le stockage est modulable selon les cas d’usage : SSD M.2 2242 NVMe PCIe 4.0 x4 de 1 To pour les premières expérimentations, 2 To pour projets parallèles, et un modèle 4 To en PCIe 5.0 x4 pour les workflows lourds multiprojets.
ASUS promet un châssis optimisé thermiquement pour des charges soutenues : sept paliers de contrôle ventilateurs, ailettes larges, cinq caloducs et deux ventilateurs 140 × 80 mm aspirant par des ouïes discrètes sous le boîtier. L’objectif est clair : performance stable et silencieuse en continu.
Une base commune, plusieurs visages
Le GX10 n’est pas seul à reposer sur cette architecture : plusieurs constructeurs ont annoncé leur propre déclinaison du NVIDIA DGX Spark, tous centrés sur le même Superchip GB10 et la pile NVIDIA AI. À côté d’ASUS, on retrouve HP avec la ZGX Nano AI Station G1n, Dell avec la Pro Max GB10, Acer avec sa Veriton GN100 AI Mini Workstation, MSI avec l’EdgeXpert MS-C931, ainsi que GIGABYTE avec son AI TOP ATO.
Lenovo, déjà listé comme partenaire DGX Spark mais dont les modèles n’ont pas encore été dévoilés.
Sécurité des données et scénarios cibles
Le GX10 mise sur l’exécution locale pour garder les données sensibles en interne, avec une entrée de gamme plus accessible que les stations et serveurs IA traditionnels. Il vise les développeurs qui ont besoin d’un environnement complet, du prototype au déploiement, sans dépendre des GPU cloud.
Disponibilité et Prix
Proposé à 3 499 € TTC, l’ASUS Ascent GX10-GG0003BN KI Supercomputer sera disponible à partir du 3 novembre 2025. Ce modèle embarque la puce NVIDIA GB10 Grace Blackwell Superchip, offrant jusqu’à 1 PFLOPS de puissance IA et 128 Go de mémoire unifiée, avec la connectivité NVLink-C2C et le réseau ConnectX-7 pour le chaînage de deux unités.
Le x86 n’a pas dit son dernier mot : Intel et AMD annoncent une salve d’améliorations concrètes pour doper les perfs vectorielles/matrices et muscler la sécurité, avec des nouveautés qui visent autant les applis que les OS et hyperviseurs.
FRED, AVX10/AMX et ChkTag : le trio qui remet le x86 en tête
L’x86 Ecosystem Advisory Group, créé par Intel et AMD, commence à livrer du concret. D’abord avec FRED (Flexible Return and Event Delivery), un modèle d’interruptions modernisé et standardisé qui réduit la latence et améliore la fiabilité système. Objectif : rendre le chemin des événements plus prévisible et plus rapide, du firmware jusqu’aux applications.
Côté performances, la standardisation d’AVX10 et des extensions matrices (AMX/ACE) généralise l’accélération des calculs vectoriels en 512 bits et la multiplication de matrices. Les développeurs disposent ainsi d’un socle commun pour exploiter des unités larges et des tuiles matrices, sans dépendre d’implémentations fragmentées.
La pièce maîtresse, c’est ChkTag, une extension de « memory tagging » pour le x86. En associant de petits tags au contenu mémoire et en les vérifiant en matériel, ChkTag aide à attraper les débordements de tampon et use-after-free. Les compilateurs peuvent cibler précisément les zones critiques, limitant la surcharge par rapport aux protections purement logicielles. Atout clé : des binaires activés ChkTag restent exécutables sur d’anciens CPU dépourvus de la fonctionnalité, ce qui simplifie le déploiement.
Intel a d’ailleurs tiré un trait sur x86S, son projet visant à couper les modes 16/32 bits pour simplifier l’ISA. Place à une approche plus pragmatique : préserver la compatibilité tout en poussant de nouvelles briques de performance et de défense, en complément des shadow stacks et des mécanismes de confidential computing. La spécification complète de ChkTag est attendue d’ici la fin de l’année.
Ce qu’il faut retenir
FRED : interruptions modernisées pour latence réduite et fiabilité accrue.
AVX10/AMX : accélération vectorielle 512 bits et matrices normalisée, plus simple à exploiter.
ChkTag : protection mémoire matérielle ciblable, compatible avec l’existant, pensée pour apps, noyaux, hyperviseurs et firmware.
Le premier IBM Quantum System Two d’Europe débarque à Saint-Sébastien : le Pays basque se dote d’un ordinateur quantique Heron 156 qubits et vise clairement le statut de hub de référence en calcul quantique.
Un jalon pour l’écosystème quantique basque
Inauguré au sein du centre IBM–Euskadi sur le campus de l’Ikerbasque Foundation, ce System Two est seulement le second déployé hors des États‑Unis. Au cœur de la machine, un processeur IBM Quantum Heron de 156 qubits, parmi les plus performants d’IBM à ce jour, pensé pour être scalable et capable d’intégrer plusieurs processeurs à terme.
Objectif affiché : exécuter des algorithmes « utility‑scale » qui dépassent le brute‑force classique. Côté usages, les priorités sont claires : matériaux avancés, optimisation de procédés industriels, simulation biomédicale et amélioration d’algorithmes d’IA.
Le centre devient la pierre angulaire de BasQ – l’initiative quantique portée par le gouvernement basque – et s’inscrit dans la stratégie IKUR 2030 pour transformer ces avancées en applications concrètes dans l’énergie, la biomed et l’IA.
Mise en oeuvre d’IBM Quantum System Two
La collaboration IBM–BasQ a déjà produit des résultats en science des matériaux et physique des hautes énergies, et l’accès local à ce System Two doit accélérer la R&D, l’attraction de talents et la création de formations dédiées.
Au‑delà de l’infrastructure, la feuille de route vise la constitution d’un écosystème complet : recherche de haut niveau, partenariats industrie‑académie et montée en compétences des ingénieurs quantiques de demain.
HP muscle sa collaboration avec Riot Games au Worlds 2025 et sort deux produits taillés pour les fans de League of Legends : un OMEN 16 en édition limitée et un moniteur OMEN 25 calibré pour l’esport. Design LoL assumé et specs de tournoi au programme.
OMEN 16 LoL édition limitée
L’OMEN 16 League of Legends Limited Edition mise sur des clins d’œil soignés (marquage QWER/DF, accents HEXTECH dorés, police exclusive) et un hardware solide : jusqu’au Core i7-14650HX, une GeForce RTX 5070 Laptop, 32 Go de DDR5-5600.
L’écran 16:10 grimpe jusqu’au QHD 240 Hz pour un rendu net et fluide en compétitif. Le refroidissement est revu (gap de ventilateur élargi, caloduc additionnel, acoustique plus douce) et l’OMEN Gaming Hub propose l’optimisation OMEN AI pour ajuster puissance et thermals en un clic. Objectif : performances stables sans perdre l’ADN LoL.
OMEN 25 Gaming Monitor : l’écran officiel des Riot Global Esports
Côté affichage, l’OMEN 25, choisi comme écran officiel des événements esports mondiaux de Riot (avec l’OMEN 35L Stealth côté desktop), coche les attentes pro : 360 Hz, 1 ms GTG, compatibilité NVIDIA G-SYNC pour limiter le tearing, calibration usine, pied robuste avec crochet casque. Pensé pour la scène, prêt pour le setup perso.
Marre de choisir entre précision, couleur et budget serré ? Le BenQ PD2770U veut casser ce dilemme avec un 27 pouces 4K calibré en usine, pensé pour les petits studios et les équipes créatives.
Un 27” 4K qui vise la cohérence couleur de bout en bout
BenQ promet une colorimétrie de niveau studio avec une couverture de 99% Adobe RGB, 99% DCI-P3 et 100% Rec.709, le tout soutenu par la techno AQCOLOR. Les labels Pantone Validated, Pantone SkinTone et Calman Verified viennent sécuriser la concordance écran/impression/web/vidéo. L’idée est simple : sortir des rendus homogènes sans itérations inutiles.
Côté calibration, le BenQ PD2770U mise sur une auto-calibration avec Light-Adaptive Calibration et un planning intégré pour rester juste dans le temps selon l’éclairage du studio. En environnement multi-postes, son port RJ45 et l’outil DMS local permettent une gestion centralisée des profils et réglages pour tout aligner en quelques clics.
Des outils pour aller vite
Le panneau Nano Matte limite les reflets, tandis que le pare-lumière magnétique améliore la constance visuelle. Le logiciel Display Pilot 2 ajoute l’ICCsync, des bureaux divisés et des raccourcis personnalisables. Le Hotkey Puck G3 sans fil donne un accès tactile immédiat aux entrées, modes couleur et luminosité. De quoi rester focus sur la créa, pas sur les menus.
En bref, le BenQ PD2770U condense une vraie approche pro à un tarif annoncé comme accessible : couverture large des espaces couleur, calibration intégrée et synchronisable, et ergonomie logicielle maligne pour un travail cohérent, poste après poste.
Le Wi‑Fi 8 arrive pour de vrai : Broadcom dégaine la première famille de puces pensée pour l’edge “AI‑first”, du gateway à l’AP pro jusqu’aux smartphones. Au menu : latence en chute, fiabilité renforcée et télémetrie matérielle pour des réseaux qui s’auto‑optimisent.
Ce que Broadcom met sur la table
Après TP-LINK; voici que Broadcom débarque avec son offre xwifi 8 Le line-up couvre tout le spectre. Côté accès résidentiel, le BCM6718 embarque un radio 4 flux, un moteur de télémétrie matériel (BroadStream) pour l’entraînement/inférence AI et un planificateur de paquets axé QoE.
Broadcom annonce aussi des modes éco avec jusqu’à 30 % d’efficacité énergétique en plus, une pré‑distorsion numérique de 3e génération (-25 % de pic de puissance) et une conformité IEEE 802.11bn/Wi‑Fi 8.
Pour l’entreprise, les BCM43840 (4 flux) et BCM43820 (2 flux dédiés scan/analytics) reprennent la télémetrie AI, ajoutent du positionnement avancé et visent une gestion fine des environnements denses. Objectif : garder un débit prévisible et une latence minimale même avec des dizaines d’objets connectés.
Côté clients, le BCM43109 vise smartphones, PC, tablettes et auto : 2 flux jusqu’à 320 MHz, ELR pour la portée, NPCA pour réduire la latence, LDPC amélioré pour étendre la zone gigabit. Le combo intègre Bluetooth 6.0 haut débit et 802.15.4 (Thread 1.4, Zigbee Pro), plus des fonctions de sensing et ranging sécurisé.
Au-delà de la vitesse brute, Broadcom pousse l’Ultra High Reliability (UHR) avec coordination inter‑AP (Co‑SR, Co‑BF) pour réduire les collisions et orienter finement les faisceaux, évitement de congestion (DSO, NPCA, DBE) pour coller à la demande en temps réel, extensions de portée (ELR, dRu) et roaming soigné. En clair : un débit plus stable et une latence prévisible dans les environnements compliqués.
Un Wi‑Fi qui voit, mesure et s’adapte
La grosse nouveauté, c’est l’intelligence embarquée. La télémetrie matérielle remonte en temps réel l’état radio, le comportement des devices et le contexte RF. Exploitable pour la QoE, la sécurité/anomalies et la maintenance prédictive, elle ouvre la porte à des services AI côté edge ou cloud sans alourdir le CPU des routeurs.
Broadcom promet aussi un passage à l’échelle accéléré : l’IP Wi‑Fi 8 est licenciable aux constructeurs IoT, auto et mobiles. De quoi bâtir rapidement un écosystème complet où points d’accès et clients parlent le même langage “AI‑aware”.
Côté dispo, les puces échantillonnent déjà auprès de partenaires et l’IP est ouverte au licensing. Pour les intégrateurs comme pour les FAI, la promesse est claire : du Wi‑Fi 8 calibré pour la latence ultra‑basse, une gestion multi‑appareils musclée et une efficience énergétique revue à la hausse.