La divulgation accidentelle des données de 19 000 Afghans ayant aidé les forces britanniques plonge une partie des personnes concernées et leurs familles dans l’angoisse des représailles de la part des Taliban. Car si certaines ont été discrètement évacuées par le Royaume-Uni depuis l'année dernière, les autres dénoncent un sentiment d'abandon.

L'État du Manipur, dans le nord-est de l'Inde, est en proie à des violences ethniques et religieuses entre les communautés Meitei et Kuki depuis deux ans. Plus de 200 personnes ont été tuées et plus de 60 000 ont été déplacées. Malgré la loi martiale et le déploiement massif des forces de sécurité, de nouveaux affrontements continuent de hanter la région.

En Inde, le crash du Boeing d'Air India, qui a fait 260 morts le 12 juin, suscite de nombreuses interrogations. Les premières données de l'enquête préliminaires ont été publiées, mais pour l'heure, elles laissent place à plusieurs hypothèses sans permettre de savoir exactement quelle est la cause du drame.  

Suzanne Duroy, notre correspondante à Taipei, décrypte la situation.

À Taïwan, d’anciens proches du président sont accusés d’avoir transmis des informations sensibles à la Chine.

Philippe Julienne, expert de justice en aéronautique près de la cours d’appel d’Amiens et fondateur d’Airflex Ingénierie, est notre invité.

Les interrupteurs d'alimentation en carburant des moteurs d'un Boeing d'Air India qui s'est écrasé peu après le décollage le 12 juin, tuant 260 personnes, se sont mis en position "arrêt" juste avant l'impact, selon un rapport d'enquête préliminaire publié ce samedi.

Un rapport d'enquête préliminaire, publié vendredi, indique que l'alimentation en carburant des moteurs de l'avion Air India, qui s'est écrasé mi-juin en Inde, a été "coupée" peu de temps après le décollage.

Le 18 juin, un village autochtone a été démantelé par la police et les gardes forestiers de la réserve de Nargarahole, dans le sud-ouest de l’Inde. Motif : la présence du peuple Jenu Kuruba nuirait aux tigres, un animal pourtant vénéré par ce peuple. Plusieurs familles s’étaient réinstallées en mai sur la terre dont leurs ancêtres avaient été chassés. 

Après avoir échangé avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, en marge d'une réunion de l'Asean en Malaisie, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio a qualifié cette rencontre de "très constructive et positive". Pékin a adopté le même ton détendu, signe d'un apaisement des tensions entre les États-Unis et la Chine.

La prix Nobel de la paix iranienne, Narges Mohammadi, dit avoir été "directement et indirectement menacée d'élimination physique" par les autorités de Téhéran, a indiqué vendredi le comité Nobel qui s'est entretenu avec elle par téléphone.

En Indonésie, des entreprises comme Recoolit proposent de capturer les gaz de refroidissement des climatiseurs afin de lutter contre le changement climatique. Pour les détruire, la société les place à haute température dans un four ou un incinérateur.

La guérilla kurde du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan en guerre contre le gouvernement turc depuis quatre décennies, clôt à partir de vendredi un chapitre historique en procédant en Irak à un premier dépôt d'armes.

Le jeune Franco-Allemand de 18 ans porté disparu, depuis le 16 juin en Iran, a été arrêté "pour avoir commis un délit", annonce dans le quotidien Le Monde le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araqchi. Le ministère français des Affaires étrangères dit être en contact avec sa famille.

Il y a 40 ans aujourd'hui, le Rainbow Warrior, navire de Greenpeace, était saboté par les services secrets français à l'aide d'une bombe dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande faisant un mort à bord. La décision avait été prise au plus haut sommet de l'État pour empêcher Greenpeace de perturber les essais nucléaires en cours en Polynésie. Des essais qui ont fait beaucoup de victimes. Une commission d'enquête de l'Assemblée nationale vient de se pencher à nouveau sur le sujet. Reportage de David Gilberg, Chloé Bach Chaouch et Jonathan Walsh.

Yoon Suk-yeol, ancien président de Corée du Sud, destitué en avril pour avoir imposé la loi martiale et déployé l'armée au Parlement, a été replacé en détention jeudi, de peur qu'il puisse détruire des preuves.

La Cour pénale internationale a émis mardi des mandats d'arrêt à l'encontre du chef suprême taliban Hibatullah Akhundzada et du président de la Cour suprême Abdul Hakim Haqqani en Afghanistan pour persécution des femmes. Pour les Taliban, "ces annonces absurdes n'affecteront en rien l'engagement ferme en faveur de la charia". 

Le dalaï-lama, guide spirituel tibétain, vient de célébrer ses 90 ans, à l’issue d’une semaine de célébration sur les contreforts de l’Himalaya indien, où il vit en exil depuis soixante ans et la répression d’un soulèvement manqué à Lhassa, au Tibet. Forcément, la question de l’après se pose. Le dalaï-lama a assuré que son successeur viendrait du monde libre, dans la droite ligne de la tradition tibétaine. Mais la Chine entend avoir son mot à dire pour la désignation du successeur du 14ème dalaï-lama, considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin.

Au Kirghizstan, un nouveau matériau de construction a fait son apparition : les déchets de riz y sont recyclés en parpaings servant à construire à faible prix des maisons naturellement isolées. Une alternative écologique au ciment, dont la production est responsable d’environ 8 % des émissions mondiales.

Près de 450 000 Afghans ont quitté l'Iran pour retourner dans leur pays d'origine depuis le début du mois de juin, a annoncé lundi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), au lendemain d'une date butoir fixée par Téhéran pour le départ des Afghans sans papiers. 

Elle avait servi à ses invités une spécialité culinaire anglaise... aux champignons vénéneux. Une quinquagénaire australienne a été reconnue coupable lundi d'un triple meurtre dans une affaire qui a captivé les médias. Sa peine sera prononcée à une date ultérieure.

Le dalaï-lama a célébré ses 90 ans, dimanche, à travers une prière pour la paix. Cette célébration a conclu une semaine d'événements dans les contreforts de l'Himalaya indien, où il vit en exil. Le chef spirituel tibétain a dû faire face à une question sensible : celle de sa succession, alors que Pékin réclame un droit de regard sur le processus.