Alors que la plupart des villes syriennes célébraient le premier anniversaire de la chute du régime de Bachar al-Assad, le 8 décembre, Raqqa offrait un tout autre visage. Dans cette ville du nord-est de la Syrie gérée par les forces kurdes, tout rassemblement a été interdit. Pour nos Observateurs, les autorités ont peur d’être contestées dans les rues.
Donald Trump avait annoncé, en octobre dernier, que Tony Blair ferait partie du "Comité de la paix" en charge de superviser le gouvernement transitoire du territoire palestinien prévu par Washington. L'ancien Premier ministre britannique a finalement été écarté de la liste des candidats sous la pression de plusieurs pays arabes en raison de son soutien à l'invasion de l'Irak en 2003.
Malgré le cessez-le-feu signé en octobre 2025, de nombreux Gazaouis ne peuvent toujours pas retourner sur leurs terres. C'est le cas de notre Observateur Amro Abu Rabee, agriculteur, toujours déplacé à Deir al-Balah. Sa ferme est située de l'autre côté de la ligne jaune, zone toujours occupée par Israël.
La deuxième phase de l'accord de trêve dans la bande de Gaza ne pourra pas commencer tant qu'Israël poursuivra ses "violations" du cessez-le-feu avec le Hamas entré en vigueur le 10 octobre, a déclaré mardi un responsable du mouvement islamiste palestinien.
Un an après la chute du dictateur syrien Bachar al-Assad, plus de 110 000 Syriens sont toujours portés disparus, dont plusieurs milliers d'enfants. Ont-ils été tués ? Adoptés illégalement ? Leur destin reste inconnu. Mais des témoignages et documents officiels révèlent qu'un certain nombre d’entre eux ont été placés de force dans des orphelinats avant de se volatiliser. Reportage de Jenna Le Bras.
En 2025, 67 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice ou en raison de leur métier à travers le monde, selon le bilan annuel de Reporters sans frontières publié mardi. Près de la moitié d'entre eux sont morts dans la bande de Gaza, "sous le feu des forces armées israéliennes", accusées par l'ONG d'être "le pire ennemi des journalistes".
Il y a un an chutait la dynastie Assad en Syrie, après une offensive éclaire des combattants du groupe Hayat Tahrir al Cham (HTC). Nous nous souvenons de l'émotion et l'immense espoir des Syriens à l'époque, après plus de 50 ans de dictature. Mais où en est cette nouvelle Syrie aujourd'hui, un an après ? Parlons-en avec Arthur Sarradin, journaliste, Anthony Samrani, co-rédacteur en chef de L'Orient-Le Jour et Dana Alboz, correspondante de France 24 à Damas.
Il y a un an jour pour jour, Bachar al-Assad quittait précipitamment la Syrie à bord d'un avion russe. Depuis, le pays tente de se reconstruire après plus d'une décennie de guerre civile. Homs, berceau de la révolution syrienne, est désormais au cœur des tensions confessionnelles. Les attaques visant des habitants alaouites et les règlements de comptes se multiplient, malgré les promesses de stabilité des nouvelles autorités. Les habitants que nous avons rencontrés racontent un quotidien dominé par la peur et l’impunité.
À Damas, des centaines de Syriens ont célébré lundi le premier anniversaire de la chute de Bachar al-Assad, un tournant historique pour un pays encore marqué par des années de guerre civile. Le président syrien Ahmed al-Charaa a exhorté son peuple à s'unir pour rebâtir une "Syrie forte".
À la Une de la presse, ce lundi 8 décembre, le premier anniversaire de la chute du dictateur syrien Bachar al-Assad. Des inquiétudes sur le sort de l’audiovisuel public en Lituanie. Des fuites au Louvre et un vol dans un musée de Sao Paulo, au Brésil. Et le concours de Super mamie 2026 en France.
Le sélectionneur de la Palestine Ehab Abou Jazar vient de réaliser un exploit en qualifiant son équipe pour les quarts de finale de la Coupe arabe à Doha. Une prouesse qui, de son aveu, doit beaucoup à sa mère, qui le motive et l'inspire depuis la tente de réfugiée où elle vit à Gaza.
Un an après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie tente de se reconstruire sur les ruines d’un conflit qui a duré plus de 13 ans. Une transition fragile sous la direction d’Ahmed al-Charaa, ex-chef rebelle devenu président intérimaire. Économie exsangue, institutions embryonnaires, pays morcelé... les défis sont énormes.
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a réaffirmé le soutien de l'Allemagne à Israël dimanche, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem, avant d'entamer une rencontre avec son homologue, Benjamin Netanyahu.
Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche une transition "très bientôt" vers la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza. Le Hamas doit toutefois restituer à Israël un dernier corps d'otage, conformément à la phase un de l'accord, a rappelé le Premier ministre israélien. De son côté, le chef de l'armée israélienne a affirmé en fin de journée que la ligne de démarcation dans Gaza est la "nouvelle frontière".
Les Syriens marquent le premier anniversaire de l'offensive éclair des forces conduites par les islamistes qui ont renversé Assad le 8 décembre 2024, après près de 14 ans de guerre.
Longtemps considérée comme l’un des joyaux archéologiques du Moyen-Orient, Palmyre a subi de lourdes destructions au cours du conflit syrien. Aujourd’hui, alors que certaines zones connaissent un relatif apaisement, la question d’un possible retour des touristes se pose. Les autorités locales affichent leur volonté de restaurer les monuments les plus emblématiques et de relancer l’activité culturelle.
En visite pour la première fois dans l'État hébreu depuis sa prise de fonction, le chancelier allemand a assuré Israël samedi du soutien "immuable" de l'Allemagne. Friedrich Merz doit rencontrer dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu, de plus en plus isolé sur le plan international, pour discuter avec lui des efforts en vue de passer à une deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza.
Pendant plus de cinquante ans, la famille Assad s'est maintenue au pouvoir en perpétrant des crimes de masse. Depuis la chute du régime, le 8 décembre 2024, deux commissions dédiées à la justice transitionnelle ont été mises en place par les nouvelles autorités. Un processus qui s'annonce long et complexe. Entretien.
Le chef du Hamas pour Gaza se dit prêt à remettre ses armes à une future autorité palestinienne à Gaza si l'occupation israélienne cesse. Khalil al-Hayya déclare accepter une force de l’ONU pour superviser un cessez-le-feu, mais refuse toute mission visant à le désarmer.
Le président syrien par intérim Ahmed al-Charaa a mis en garde contre la demande israélienne d'établir une zone démilitarisée au sud de la Syrie. Il estime qu'elle remettrait en cause l'accord de désengagement de 1974 et placerait Damas dans une position "grave et dangereuse".
Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU est arrivée jeudi en Syrie, pour une toute première visite dans ce pays, à quelques jours du premier anniversaire de la chute de l'ex président Bachar al-Assad, a rapporté l'agence Sana.
En vigueur depuis près de deux mois, le cessez-le-feu dans la bande de Gaza ne pourra être considéré comme complet qu'après le retrait total des forces israéliennes, a déclaré samedi le Premier ministre du Qatar, médiateur dans le conflit qui oppose le territoire palestinien occupé et l'État hébreu.
Le président libanais Joseph Aoun a appelé vendredi une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies à faire pression sur Israël pour que le pays respecte le cessez-le-feu signé avec le Hezbollah il y a un an. Des responsables civils libanais et israéliens ont participé mercredi pour la première fois à un comité de surveillance du cessez-le-feu.
Début décembre, le Guinness World Records a refusé d'homologuer un record à une association israélienne, provoquant nombre de critiques en ligne dénonçant un "boycott". Mais selon la société britannique qui gère les records, cette décision est une mesure temporaire prise en raison de la guerre à Gaza, qui s'applique également aux territoires palestiniens.