Plus d'un millier de personnes, parmi lesquelles l'eurodéputée Rima Hassan, ont accueilli dimanche à Tunis la flottille partie de Barcelone avec à son bord des militants et de l'aide humanitaire pour Gaza. La flottille partira mercredi 10 septembre, avec l'objectif "d'ouvrir un corridor humanitaire et de mettre fin au génocide en cours du peuple palestinien", selon les organisateurs.
Au moins cinq personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées lundi, dans une attaque à l'arme à feu à Jérusalem-Est. Cette attaque est l'une des plus meurtrières dans la ville depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.
Israël a accusé lundi l'Espagne de mener une "campagne antisémite", après l'annonce par le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, d'une série de mesures destinées à mettre fin à ce qu'il a qualifié de "génocide à Gaza". Madrid a rejeté dans la foulée des "accusations fausses et calomnieuses" et rappelé son ambassadrice à Tel-Aviv.
Dans un entretien accordé à France 24, le président du Parti démocratique du Kurdistan, Massoud Barzani, revient sur la situation des minorités kurdes en Syrie, ainsi que sur le désarmement annoncé du PKK en Turquie, et sur le retrait d'Irak des troupes de la coalition dirigée par les Etats-Unis, prévu en fin d'année.
Deux Palestiniens ont ouvert le feu lundi sur une station de bus à Jérusalem-Est, tuant six personnes. Les deux assaillants ont été abattus, selon la police.
Donald Trump a écrit dimanche : "Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d'accepter également. Ceci est mon dernier avertissement." Washington aurait communiqué une nouvelle proposition au Hamas, comme "une relance des pourparlers", estime le correspondant de France 24 à Washington, Matthieu Mabin. "Le Hamas se dit prêt à négocier, selon nos sources ua département américain."
Le président américain Donald Trump a lancé dimanche un "dernier avertissement" au Hamas, exhortant le groupe islamiste à accepter un accord pour libérer les otages encore détenus dans la bande de Gaza. De son côté, le Hamas s'est dit disposé à reprendre "immédiatement" les négociations.
L’armée israélienne a bombardé, dimanche, la tour Al-Rouya à Gaza-ville, détruisant l’immeuble et tuant une personne, selon la Défense civile de la bande de Gaza. Cette frappe survient alors que Benjamin Netanyahu a annoncé l’extension des opérations militaires dans la ville.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré, dimanche, que la reconnaissance d’un État palestinien pousserait Israël à adopter des actions unilatérales. Cette mise en garde survient alors que plusieurs pays occidentaux, dont la France, ont annoncé leur intention de reconnaître la Palestine d’ici fin septembre à l’ONU.
En Israël, les manifestations se multiplient pour réclamer la libération des otages et dénoncer la stratégie du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Malgré une contestation croissante au sein de l'opinion publique, les opérations militaires à Gaza continuent. Les précisions de Noga Tarnopolsky, correspondante de France 24 à Jérusalem.
L'armée israélienne a frappé vendredi 6 septembre une tour d'immeuble dans la ville de Gaza, qu'Israël menace d'une offensive militaire majeure. Selon Rami Abou Jammous, journaliste indépendant à Gaza-ville, la peur grandit chez les habitants. "J'habite à 500-600 mètres de la tour touchée et on sait que ça va bientôt être notre tour. On prépare nos valises, mais on ne sait pas où aller. Tous nos souvenirs peuvent disparaître en trois secondes", témoigne-t-il sur notre antenne.
Des manifestations ont eu lieu à Tel-Aviv et à Jérusalem, samedi soir, pour demander la libération des otages et la fin de la guerre à Gaza. Alors que l'armée israélienne a ciblé, samedi, une nouvelle tour d'immeuble à Gaza-ville et appelé les habitants de Gaza à évacuer.
L’armée israélienne incite les habitants de la ville de Gaza à évacuer vers de prétendues "vastes zones vides" du sud de l’enclave. Nombre de ces zones – où de nouvelles tentes sont apparues ces derniers jours – sont pourtant déjà largement occupées ou se situent dans un périmètre jugé dangereux par l’armée. Sur place, nos Observateurs racontent la difficulté à trouver un endroit où s'installer.
Des influenceurs pro-israéliens affirment que l’aide humanitaire s’entasse et pourrit au point de passage de Kerem Shalom parce que les ONG et l’ONU ne la livrent pas. Une version contestée par les organisations internationales.
Jusqu’où ira la guerre à Gaza ? Alors que les trois-quarts du territoire palestinien sont aujourd’hui contrôlés par Israël, Benjamin Netanyahou se dit déterminé à aller "jusqu'au bout". La libération des otages, elle, semble encore plus complexe à imaginer. Alors que les États-Unis n’ont pas renoncé à leur plan de faire de Gaza la "Riviera du Proche-Orient", quel sort sera réservé aux plus de deux millions de Gazaouis aujourd’hui menacés par la famine ?
À l'issue d'une réunion du gouvernement, le ministre libanais de l'Information a indiqué vendredi que l'armée libanaise allait commencer à mettre en œuvre le plan de désarmement du Hezbollah. Les détails de ce plan resteront "secrets".
L'armée israélienne a frappé, vendredi dans la ville de Gaza, une tour d'immeuble, qui s'est écroulée comme un château de cartes. De son côté, le Hamas a diffusé une vidéo montrant deux otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023.
Les troupes israéliennes contrôlent désormais 40 % de la ville de Gaza, a indiqué jeudi soir le porte-parole de l'armée israélienne, Effie Defrin, et ce alors que l'État hébreu n'a jamais annoncé publiquement le début de l'offensive pour s'emparer de cette ville
De la nourriture non livrée en plein Gaza ? Depuis fin juillet, des influenceurs invités par l'armée israélienne filment le checkpoint de Kerem Shalom dans Gaza qu'ils montrent rempli d'aide humanitaire non livrée, pour soutenir qu'Israël n'est pas responsable de la famine. Des affirmations rejetées par toutes les ONGs interrogées, qui décrivent la difficulté et la dangerosité à livrer de l'aide actuellement, par ailleurs toujours insuffisante.
Au moins 21.000 enfants vivent avec un handicap causé par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023, soit plus de la moitié de l'ensemble des enfants blessés, a indiqué le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH), organe des Nations unies. Au total, quelque 40.500 enfants ont souffert de "blessures provoquées par la guerre" en près de deux ans, a précisé ce comité composé d'experts qui se réunit deux fois par an à Genève.
Partout en Egypte, des cliniques proposant aux couples de choisir le sexe de leur futur enfant ont pignon sur rue. Avoir au moins un garçon est considéré comme indispensable pour de nombreux Égyptiens, dans les villages en particulier. Si cette pratique est strictement interdite partout en Europe, en Egypte un flou juridique subsiste qui permet sa pratique. Les cliniques de FIV profitent de ce vide législatif pour faire leur publicité à destination des Égyptiens. Reportage de Mathilde Delvigne.
Alors que la Défense civile de Gaza a fait état mercredi de 62 morts, Israël a affirmé s'attendre à ce qu'un million de Palestiniens fuient Gaza-ville en raison de l'opération militaire prévue par son armée. Dans la soirée à Jérusalem, des manifestants sont redescendus dans la rue à l'appel des familles d'otages.
Israël intensifie mardi 2 septembre ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d'une offensive annoncée sur la ville de Gaza, après près de deux années de guerre contre le Hamas.
Alors qu'Israël accélère ses préparatifs en vue d'"opérations de combat étendues" pour prendre la ville de Gaza, le président français Emmanuel Macron a mis en garde mardi l'État hébreu contre toute "offensive" ou "tentative d’annexion" de territoires, affirmant que cela n’arrêterait pas le mouvement de reconnaissance de l’État palestinien.