Le président par intérim syrien Ahmed al-Charaa a déclaré que l'unification de la Syrie après des années de guerre civile ne devrait pas se faire "par la force militaire", selon des propos rapportés dimanche. Il a également accusé Israël d'ingérence dans le sud du pays où des affrontements meurtriers ont eu lieu entre combattants druzes et bédouins sunnites.
L'armée israélienne a annoncé avoir bombardé tôt dimanche un site d'infrastructure énergétique utilisé par les rebelles Houthis au sud de la capitale yéménite, Sanaa. Selon les médias israéliens, la centrale électrique de Haziz était ciblée.
Des manifestations ont débuté dimanche en Israël pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages, tandis que l'armée israélienne se prépare à envahir la ville de Gaza. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi en dénonçant une mobilisation qui "renforce le Hamas".
L'organisme dépendant du ministère de la Défense israélien et en charge des affaires civiles dans les territoires palestiniens (Cogat) a annoncé que "des tentes et autres équipements d'abri seront fournis à compter de demain dimanche dans le cadre des préparatifs de Tsahal pour déplacer la population des zones de combat vers le sud de la bande de Gaza pour leur protection".
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a posté sur X une vidéo le montrant intimider l'ex-leader du Fatah Marwan Barghouti dans sa cellule. L'Autorité palestinienne a immédiatement dénoncé une "provocation sans précédent" face à celui que ses partisans surnomment "le Mandela palestinien", condamné à perpétuité en 2004.
Le dirigeant du Hezbollah, Naïm Qassem, a assuré vendredi que son mouvement était prêt à se battre pour garder ses armes, accusant le gouvernement libanais de vouloir "livrer" le pays à Israël en poussant au désarmement de la milice chiite. Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a réagi, qualifiant d'"inacceptables" les "menaces de guerre civile" brandies par le chef du Hezbollah.
Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances d'extrême droite, a approuvé dans la nuit de mercredi à jeudi les plans d'une colonie qui séparerait Jérusalem-Est de la Cisjordanie occupée. Une décision qui, selon son bureau, enterrerait l'idée d'un État palestinien.
En Syrie, les violences commises en mars par les forces gouvernementales contre la minorité alaouite sont considérées comme "généralisées et systématiques". D'après une commission de l'ONU chargée de l'enquête, elles pouvaient, dans certains cas, constituer des "crimes de guerre".
Dans une lettre, une centaine d'ONG dénoncent, jeudi, une nouvelle législation israélienne les empêchant d'intervenir à Gaza. Soixante demandes d'aide ont été rejetées pour le seul mois de juillet. C'est le cas si les autorités israéliennes estiment qu'une ONG nie le caractère démocratique d'Israël ou "promeut des campagnes de délégitimation" contre le pays.
Le chef de l'armée israélienne a approuvé le nouveau plan des opérations militaires "à venir à Gaza", selon un communiqué publié mercredi. Depuis deux semaines, des tensions étaient apparues au grand jour entre le chef d'état-major et le gouvernement de Benjamin Netanyahu à propos de la suite des opérations militaires dans l'enclave.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz a rappelé à l'ordre mardi le chef de l'armée à propos de nominations de hauts gradés, sur fond de tensions entre l'armée et l'exécutif avant une nouvelle offensive militaire annoncée dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien entend prendre le contrôle de la ville de Gaza, un projet qui inquiète une partie de la société israélienne, qui craint pour ses otages et ses soldats. Pourquoi Benjamin Netanyahu veut-il désormais concentrer ses forces sur cette ville ? Décryptage avec Hasni Abidi, politologue, spécialiste du Moyen-Orient.
50°C à Bagdad ! Depuis lundi, l’Irak subit des températures records et une canicule qui risque de durer alors qu’une panne géante d’électricité frappe le pays
Les bombardements israéliens se poursuivent, mardi, sur la bande de Gaza tandis qu'une délégation du Hamas est arrivée au Caire pour discuter avec les médiateurs égyptiens.
Dans les montagnes du Dhofar, dans le sud d'Oman, des hommes en habits traditionnels font vibrer les mots du jibbali, un dialecte ancestral. Plus ancien que l'arabe, il se décline en poèmes et chansons. Face au risque d'extinction, ses défenseurs redoublent d'efforts pour assurer sa survie et la transmettre aux jeunes générations.
Les températures record, atteignant 50 °C à Bagdad et dans plusieurs provinces, et une hausse de la demande ont provoqué une panne massive en Irak lundi après-midi, le réseau perdant plus de 6 000 mégawatts, rapportent les autorités. Le courant est rétabli de manière progressive.
Union européenne, ONU, Reporters sans frontières... Les condamnations se sont succédé, lundi, après l'assassinat revendiqué par l'armée israélienne à Gaza de six journalistes palestiniens, dont cinq employés de la chaîne Al Jazeera, à Gaza.
Le plan d'Israël prévoyant une expansion de son opération militaire dans la bande de Gaza constitue pour le président français "un désastre annoncé". Emmanuel Macron a donc réclamé lundi la création d'une "mission de stabilisation qui permettra de sécuriser la bande de Gaza, protéger les populations civiles et apporter son soutien à une gouvernance palestinienne".
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a condamné "le meurtre par l'armée israélienne de six journalistes palestiniens" dans la bande de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi, dans un communiqué publié sur le réseau social X
Les cinq hommes sont Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa. Un journaliste pigiste, Mohammed Al-Khaldi, qui collaborait occasionnellement avec des médias locaux, a également été tué dans l'attaque israélienne, selon le directeur de l'hôpital.
Le nouveau plan de l'armée israélienne pour conquérir la ville de Gaza "ne vise pas à occuper Gaza", mais Israël "n'a pas d'autre choix pour terminer le travail" et il est le "meilleur moyen de terminer la guerre", a affirmé dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Dans le même temps, l'extrême-droite, partie-prenante de la coalition gouvernementale a clamé son désaccord.
Al Jazeera a annoncé que cinq de ses journalistes, dont un correspondant très connu de ses téléspectateurs, avaient été tués dimanche dans une frappe israélienne sur leur tente à Gaza. L'armée israélienne a confirmé avoir ciblé Anas al-Sharif, qu'elle a qualifié de "terroriste" qui "se faisait passer pour un journaliste".
Lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, le sous-secrétaire général de l'ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre des projets qui risquent de déclencher "une nouvelle calamité" aux graves conséquences régionales. Chronique d'Antoine Mariotti.