Union européenne, ONU, Reporters sans frontières... Les condamnations se sont succédé, lundi, après l'assassinat revendiqué par l'armée israélienne à Gaza de six journalistes palestiniens, dont cinq employés de la chaîne Al Jazeera, à Gaza.
Les températures record, atteignant 50 °C à Bagdad et dans plusieurs provinces, et une hausse de la demande ont provoqué une panne massive en Irak lundi après-midi, le réseau perdant plus de 6 000 mégawatts, rapportent les autorités. Le courant est rétabli de manière progressive.
Le plan d'Israël prévoyant une expansion de son opération militaire dans la bande de Gaza constitue pour le président français "un désastre annoncé". Emmanuel Macron a donc réclamé lundi la création d'une "mission de stabilisation qui permettra de sécuriser la bande de Gaza, protéger les populations civiles et apporter son soutien à une gouvernance palestinienne".
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a condamné "le meurtre par l'armée israélienne de six journalistes palestiniens" dans la bande de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi, dans un communiqué publié sur le réseau social X
Les cinq hommes sont Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa. Un journaliste pigiste, Mohammed Al-Khaldi, qui collaborait occasionnellement avec des médias locaux, a également été tué dans l'attaque israélienne, selon le directeur de l'hôpital.
Le nouveau plan de l'armée israélienne pour conquérir la ville de Gaza "ne vise pas à occuper Gaza", mais Israël "n'a pas d'autre choix pour terminer le travail" et il est le "meilleur moyen de terminer la guerre", a affirmé dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Dans le même temps, l'extrême-droite, partie-prenante de la coalition gouvernementale a clamé son désaccord.
Al Jazeera a annoncé que cinq de ses journalistes, dont un correspondant très connu de ses téléspectateurs, avaient été tués dimanche dans une frappe israélienne sur leur tente à Gaza. L'armée israélienne a confirmé avoir ciblé Anas al-Sharif, qu'elle a qualifié de "terroriste" qui "se faisait passer pour un journaliste".
Lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, le sous-secrétaire général de l'ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre des projets qui risquent de déclencher "une nouvelle calamité" aux graves conséquences régionales. Chronique d'Antoine Mariotti.
L'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé lundi "avec force et colère l'assassinat revendiqué" par l'armée israélienne d'un journaliste de la chaîne Al Jazeera dans la bande de Gaza. Louise Alluin Bichet, directrice des projets à RSF, est notre invitée.
Le ministère syrien de l'Intérieur a promis, lundi, de retrouver et traduire en justice les auteurs d'une exécution dans un hôpital à Soueïda, lors de violences en juillet. Une vidéo semblant l'attribuer à des forces gouvernementales avait été diffusée.
Selon le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, au moins 242 journalistes ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre dans l'enclave palestinienne. Les funérailles des cinq employés de la chaîne qatarie Al Jazeera, tués dans la nuit par une attaque israélienne, se sont déroulées dans la matinée. Par ailleurs, une nouvelle flottille chargée d'aide humanitaire pour les Gazaouis devrait prendre la mer depuis plusieurs ports méditerranéens. Voici le fil du 11 août 2025.
L'Australie va reconnaître l'État de Palestine à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, a annoncé, lundi, le Premier ministre, Anthony Albanese. Le pays emboîte le pas à d'autres États comme la France et le Canada.
Un directeur général adjoint de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est attendu lundi à Téhéran. Ce sera la première visite d'un haut responsable de l'AIEA depuis que l'Iran a suspendu sa coopération avec l'agence le mois dernier, après la guerre de douze jours avec Israël. Aucune inspection, ni visite des sites nucléaires visés par les frappes, n'est prévue, rappelle le correspondant de France 24 à Téhéran, Siavosh Ghazi. "On attend de cette visite un cadre de coopération."
Face à la pression internationale et aux critiques du monde entier, Benjamin Netanyahu défend son plan de conquête de la ville de Gaza. Il affirme que son objectif n'est pas de "détruire" Gaza, mais de la "libérer". Seule concession accordée : l'entrée de davantage d'aides humanitaires via des couloirs protégés. Mais ces distributions et les largages sont décriés par les ONG.
L'armée israélienne a déclaré avoir abattu, dimanche, dans la bande de Gaza, le journaliste Anas al-Sharif, l'accusant d'être à la tête d'une cellule du Hamas, tandis que la chaîne Al Jazeera, pour laquelle il travaillait, a rapporté que quatre autres journalistes ont également été tués dans la même frappe.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tenu, dimanche après-midi, une conférence de presse au cours de laquelle il a défendu son plan de conquête de la ville de Gaza. Les condamnations internationales se multiplient concernant la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne.
Des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté, samedi, dans les rues de Tel-Aviv pour demander la fin de la guerre dans la bande Gaza et dénoncer le plan d'Israël pour le contrôle de l'enclave palestinienne.
Une vingtaine de pays arabes et musulmans ont condamné samedi le plan israélien de prise de contrôle de la ville de Gaza, y voyant une "dangereuse escalade". Dans une déclaration commune, ces pays, dont l'Egypte, l'Arabie saoudite et la Turquie, accusent ce plan, approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi par le gouvernement israélien, de constituer "une violation flagrante du droit international et une tentative de consolider l'occupation illégale et imposer un fait accompli". Récit de Romain Michelot et Nicolas Chamontin.
Les autorités syriennes ont affirmé qu'elles ne se déplaceraient pas à Paris pour assister aux pourparlers sur l'intégration de l'administration kurde semi-autonome de Syrie au sein de l'État. Leur volonté est que les discussions futures aient lieu à Damas, "seul lieu légitime et national pour un dialogue entre Syriens".
L'armée israélienne se prépare, sous les critiques internationales, à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le but de "vaincre" le Hamas et assurer la libération des otages. Après 22 mois de guerre, plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d'une "famine généralisée", selon l'ONU. Précisions de Rami Abou Jammous, journaliste indépendant à Gaza.
Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un projet visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, quelques heures après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé son intention d'occuper militairement la totalité de l'enclave palestinienne. Cette annonce a aussitôt valu à Israël une nouvelle salve de condamnations internationales, alors que la stratégie de Benjamin Netanyahu à l'égard de Gaza faisait déjà l'objet de vives critiques, aussi bien dans son pays qu'à l'étranger. Sujet France 2.
L'armée israélienne se prépare samedi, sous les critiques internationales, à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le but de "vaincre" le Hamas et assurer la libération des otages. Récit d'Alexandra Quarini.