Aryeh Deri, chef du parti ultraorthodoxe Shass, est une figure centrale de la vie politique israélienne depuis 40 ans. Opposé à l'obligation de service militaire pour les Haredim, ce fin stratège au parcours sulfureux conditionne désormais son soutien à Benjamin Netanyahu. Son éventuel retrait de la coalition provoquerait des élections anticipées. Portrait.
Benjamin Netanyahu s'est entretenu par téléphone vendredi avec le pape Léon XIV au lendemain d'un tir meurtrier de l'armée israélienne contre l'église de la Sainte-Famille de Gaza. Le souverain pontife a rappelé au Premier ministre israélien la nécessité de préserver les lieux de culte.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux mardi et mercredi montreraient des membres des forces syriennes humilier des individus druzes, notamment en leur coupant la moustache de force, durant l’intervention de l’armée syrienne dans la ville de Soueïda et ses environs.
De nouveaux affrontements opposent, vendredi, des combattants tribaux, proches des autorités syriennes, aux groupes druzes aux abords de la ville de Soueïda, dans le sud de la Syrie, où des violences communautaires ont fait près de 600 morts en quelques jours.
La guerre en Ukraine perdure, l'armée israélienne multiplie ses fronts au-delà de Gaza, et d'autres conflits se déclarent ou se poursuivent çà et là, en RD Congo, au Soudan, en Inde et au Pakistan... Tout cela sous les yeux d'institutions internationales impuissantes, et de dessinateurs de presse espérant bientôt dessiner plus de colombes que de bombes.
Après plus d’une décennie d’exil en Suède, une famille syrienne, les Tameem, part retrouver son pays natal. Nos reporters l'ont accompagnée sur les traces de ce passé douloureux.
Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'alourdit à 594 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des combattants bédouins syriens ont lancé jeudi une nouvelle offensive contre des combattants druzes dans la province de Soueïda. La présidence syrienne les accuse de violer le cessez-le-feu.
Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'alourdit à 594 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des combattants bédouins syriens ont lancé jeudi une nouvelle offensive contre des combattants druzes dans la province de Soueïda. La présidence syrienne les accuse de violer le cessez-le-feu.
En Syrie, les Druzes ont récupéré la gestion de la sécurité à Soueïda, la ville où les violences ont fait des centaines de morts depuis dimanche. Dernier épisode d'un cycle de violence qui dure depuis dimanche dernier. En cinq jours, plus de 500 personnes ont été tuées dans les affrontements.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, 63 personnes sont mortes dans l'incendie d'un centre commercial dans l'est de l'Irak. Les familles cherchent encore leurs proches. De leur côté, les autorités ont ordonné une enquête pour déterminer les causes du sinistre.
Une frappe sur la seule église catholique latine de la bande de Gaza a fait trois morts, jeudi, selon la Défense civile de l'enclave palestinienne. La France, qui détient la protection historique du lieu de culte de la Sainte-Famille, considère ce bombardement comme "inadmissible". De son côté, Benjamin Netanyahu a reconnu une "erreur" auprès de Donald Trump, selon la Maison Blanche.
En Syrie, l’histoire s’est accélérée ces derniers jours, entre affrontements intercommunautaires à Soueïda qui ont fait plus de 370 morts selon l’OSDH, déploiement de l’armée syrienne, retour au calme intimé par le président de transition, bombardements israéliens...
Protestant contre la levée de l'exemption de service militaire pour les étudiants juifs ultra-orthodoxes, le parti Shass a annoncé, mercredi, quitter ses postes gouvernementaux, bien qu'il reste pour l'heure au sein de la coalition gouvernementale. Une annonce qui fragilise davantage la majorité parlementaire de Benjamin Netanyahu, au lendemain du départ d'une première formation religieuse, l'UTJ.
A la Une de la presse, ce jeudi 17 juillet, les frappes israéliennes, hier, à Damas. L’Etat hébreu assure vouloir défendre la minorité druze de la région de Soueïda, dans le sud de la Syrie. Israël qui poursuit, dans le même temps, la guerre à Gaza, et se découvre des espions sur son propre territoire. Les expulsions massives d’Afghans par l’Iran. Et des nouvelles du Tour de France.
Le président syrien par intérim a annoncé, jeudi, le transfert "à des factions locales et des cheiks" druzes la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida, dans le sud du pays, théâtre de sanglants affrontements communautaires depuis dimanche, "afin d'éviter de sombrer dans une nouvelle guerre de grande ampleur".
L'armée syrienne a commencé mercredi à se retirer de la ville de Soueida, en proie à des violences communautaires qui ont fait plus de 350 morts depuis dimanche. Le ministère de l'Intérieur a fait état d'un "un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires".
Après des combats dans la province de Soueida en Syrie, les forces gouvernementales se sont déployées mais les violences ne sont pas arrêtées pour autant. Elles ont fait en trois jours plus de 300 morts selon une ONG. Israël, soutien traditionnel des druzes, a alors bombardé la région ainsi que des cibles dans la capitale. Mais sur les réseaux sociaux, une vidéo virale affirme que le Premier ministre israélien aurait retiré son soutien aux druzes pour les forcer à négocier avec Damas.
L'armée syrienne a commencé, mercredi, à se retirer de la ville de Soueida, en proie à des violences communautaires qui ont fait plus de 350 morts depuis dimanche. Le ministère de l'Intérieur a fait état d'un "arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires".
Après trois jours de violences et de tirs dans la ville druze de Soueïda, les autorités syriennes annoncent un cessez-le-feu. La situation reste pourtant confuse. Depuis dimanche, plus de 300 personnes ont été tuées selon l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme. Ces heurts ont mis en lumière la difficulté pour le nouveau gouvernement syrien d’asseoir son autorité sur l’ensemble du pays.
Dans un entretien accordé à France 24, le ministre libanais de la Justice, Adel Nassar, appelle au désarmement du Hezbollah, sans lequel "le Liban en tant qu'État ne pourrait pas exister", jugeant "absurde" l'idée de conditionner ce désarmement au retrait israélien. Le ministre affirme également que l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth "détermine aussi l'existence de l'État libanais", et soutient un accord permettant à une partie des Syriens détenus au Liban d'être transférés en Syrie.
Vingt Palestiniens ont été tués mercredi sur un site de distribution d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Selon l'organisation privée soutenue par les États-Unis et Israël, des "agitateurs" ont provoqué un mouvement de foule. La Défense civile de Gaza pointe elle la responsabilité de l'armée israélienne et de la GHF dans la bousculade.
Alors que les violences dans le sud de la Syrie, à Soueïda, ont fait des centaines de morts, Israël a frappé, mercredi, le QG de l'armée syrienne dans la capitale Damas, puis une "cible militaire", située près du palais présidentiel. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a dit espérer une "désescalade" dans les "prochaines heures". De son côté, le ministère syrien de la Défense a annoncé le début du retrait des troupes de Soueïda. Retrouvez le fil de la journée du 16 juillet 2025.
Plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche entre combattants druzes et tribus bédouines, puis l'intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières, a indiqué mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Dans le même temps, Israël mène des frappes contre des cibles du pouvoir à Damas.
Le départ annoncé du parti Judaïsme unifié de la Torah de la coalition gouvernementale de Benjamin Netanyahu ne laisse plus au Premier ministre qu'une courte majorité de 61 sièges sur 120 au Parlement. Cette décision a été vivement critiquée par plusieurs ténors de l'opposition.