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Le 28 octobre 2025 restera une date marquante pour Battlefield. À 16h précises, EA et DICE lançaient REDSEC, leur réponse gratuite à l’hégémonie de Warzone. Un « shadow drop » audacieux, sans bêta préalable, directement dans l’arène impitoyable du battle royale. 20 heures plus tard, le constat est sans appel : REDSEC cristallise autant d’espoirs que de frustrations.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En moins de 6 heures, REDSEC atteint les 500 000 joueurs. Les serveurs saturent, les streamers se précipitent sur Fort Lyndon, la communauté s’enflamme. Mais sur Steam, la réalité rattrape rapidement l’euphorie : après 6 heures, le score stagnait à 50% avec 760 avis. 20 heures plus tard, avec 2,201 évaluations, le verdict s’alourdit : seulement 40% d’avis positifs. La note « moyennes » de Steam traduit un accueil mitigé qui se dégrade

Cette division n’est pas anodine. Elle révèle un jeu qui peine à convaincre au-delà de son pitch marketing, malgré des atouts indéniables sur le papier.
Au-delà des considérations purement gameplay, c’est une décision commerciale qui met le feu aux poudres. Les joueurs ayant déboursé 70 euros pour Battlefield 6 découvrent avec stupeur que de nombreux défis du Battle Pass de la Saison 1 sont exclusivement liés à REDSEC. Impossible de progresser pleinement sans toucher au mode gratuit.

« This is not why I bought Battlefield 6 » résume parfaitement le sentiment qui domine les forums. L’idée de forcer des joueurs ayant payé plein tarif vers un mode free-to-play pour débloquer du contenu passe très mal. Cette intégration forcée brouille la frontière entre les deux expériences et génère une frustration légitime chez une base de joueurs qui estimait avoir déjà payé son dû.
Si un reproche revient en boucle dans les premières impressions, c’est celui-ci : REDSEC ressemble trop à Warzone. Le site Insider Gaming ne mâche pas ses mots dans son test publié 20 heures après le lancement : « C’est bon, mais je ne pouvais pas m’empêcher de sentir que je jouais à Warzone. Tout, des tokens Double XP à la structure du battle pass, des missions secondaires aux loadouts, REDSEC pue Call of Duty. »

Cette impression ne se limite pas aux critiques professionnels. Dans le chat Twitch du streamer LVNDMARK, les spectateurs débattent férocement : « this deadass is a warzone copy », « looks like cod wtf ». Les animations de rechargement des plaques d’armure ? Identiques à Warzone. Le système de loadout drops ? Calqué sur le modèle d’Activision. Les caisses au sol, les missions annexes, les mécaniques de seconde chance : tout évoque un jeu qu’on connaît déjà par cœur.
Certes, il n’existe que quelques façons de charger des plaques balistiques dans un porte-plaques, comme le défendent certains joueurs. Mais cette défense technique n’efface pas l’impression globale : REDSEC manque cruellement d’identité propre.
Là où Warzone mise sur la nervosité et la réactivité, REDSEC hérite de la lourdeur caractéristique de Battlefield. Les personnages se déplacent avec une inertie qui évoque davantage le réalisme militaire que l’arcade compétitive. Pour un battle royale en 2025, c’est un handicap majeur.

Cette pesanteur dans les mouvements tue le dynamisme attendu du genre. Quand on passe de Warzone à REDSEC, le contraste est saisissant : on perd en fluidité, en réactivité, en sensation de vitesse. Le sprint tactique de Call of Duty, les glissades, les transitions rapides… tout ce qui fait le sel du genre arcade moderne semble bridé par une volonté de coller au réalisme Battlefield.
Au-delà des choix de game design, REDSEC souffre de bugs bien concrets. DICE a d’ailleurs publié une liste officielle des problèmes identifiés : instabilité réseau provoquant des pertes de paquets et du rubber banding, gadgets qui cassent les Supply Drops, grenades fumigènes coincées en boucle sonore, problèmes d’affichage sur les véhicules.
Le plus gênant ? Le gadget Smoke Cover devient inutilisable en fin de partie, précisément quand il serait le plus stratégique. Sans compter les Upgrade Kits qu’un autre joueur peut vous voler pendant que vous les appliquez sur votre arme.
Ces bugs de lancement ne sont pas rédhibitoires pris individuellement, mais leur accumulation entache l’expérience globale. Difficile de rivaliser avec la polish de Warzone, fruit de cinq années d’itérations continues, quand on lance un produit avec autant d’aspérités techniques.
REDSEC tente pourtant de se démarquer avec son cercle de feu instantanément mortel. Contrairement aux zones de gaz qui infligent des dégâts progressifs, ici, un seul pas dans l’anneau rouge et c’est terminé. Aucune échappatoire, aucune seconde chance, aucune possibilité de traverser en sprint pour un repositionnement risqué.

Cette mécanique radicale divise. Les puristes y voient un choix audacieux qui force une approche tactique plus rigoureuse. Les détracteurs pointent une punition excessive qui limite les options stratégiques. Après 20 heures, le verdict reste en suspens : innovation intéressante ou contrainte frustrante ?
Ironiquement, ce n’est pas le mode Battle Royale principal qui suscite le plus d’intérêt, mais Gauntlet. Ce format en 32 joueurs propose des rounds de 5 minutes en élimination directe, avec des objectifs variables à chaque manche. Une formule qui rappelle davantage l’intensité d’Escape from Tarkov que le format classique du battle royale.

Ce mode structuré et frénétique pourrait bien être la vraie carte à jouer de REDSEC. Moins ambitieux que de concurrencer frontalement Warzone, mais potentiellement plus malin : créer une niche spécifique plutôt que de se perdre dans un océan de clones.
Malgré les critiques, REDSEC trouve ses supporters. Sur les forums Xboxygen, un joueur témoigne : « Beau travail. Ça reste du Battle Royal mais pas mal moins chaotique que Warzone. À ma première game on a fini deuxième. La map semble bien faite. »
GamesRadar adopte une ligne éditoriale plus positive : « Je suis soulagé de dire que le battle royale d’EA reste fidèle à Battlefield au lieu de trop copier Warzone ou Fortnite. » La destruction tactique signature de la franchise est bien présente, le système de classes apporte une profondeur stratégique, et Fort Lyndon impressionne par sa taille et sa diversité.
La carte californienne de REDSEC mélange plages, banlieues résidentielles et installations militaires secrètes à travers 9 points d’intérêt majeurs et 16 secondaires. Une variété environnementale qui contraste avec certaines maps plus monotones de la concurrence.
Impossible d’évoquer REDSEC sans mentionner Firestorm, le battle royale raté de Battlefield V en 2019. Lancé avec fracas, il avait attiré un million de joueurs avant de s’effondrer faute de support continu. Abandonné quelques mois après son lancement, Firestorm reste le symbole de l’incapacité d’EA à maintenir un battle royale dans la durée.

REDSEC porte ce fardeau. Chaque bug, chaque jour sans patch, chaque silence de DICE ravive cette peur légitime : et si l’histoire se répétait ? Le free-to-play est censé garantir un investissement long terme, mais les promesses d’EA pèsent peu face aux précédents.
Car voilà le véritable problème de REDSEC : il affronte un mastodonte qui a cinq années d’avance. Warzone ne s’est pas construit en un jour. Depuis mars 2020, Activision a peaufiné chaque mécanique, ajusté chaque vitesse de déplacement, équilibré des centaines d’armes, banni plus de 136 000 tricheurs en mode classé, créé et supprimé des cartes, écouté et réagi aux retours communautaires.

Cette expérience accumulée se ressent dans chaque détail. Les transitions entre les animations, le sound design des armes, le feedback des impacts, la fluidité des menus : tout ce polish invisible qui fait qu’un jeu est agréable à jouer. REDSEC ne peut pas combler ce fossé en 20 heures.
Après une journée d’existence, REDSEC se trouve dans une position inconfortable. Techniquement solide mais pas irréprochable, ambitieux dans son pitch mais timide dans son exécution, gratuit mais intrusif pour ceux qui ont payé Battlefield 6.
Les 50% de reviews positives sur Steam ne sont ni un triomphe ni un désastre. Ce sont le reflet d’un jeu qui divise, qui ne convainc pas pleinement mais ne déçoit pas totalement non plus. Un entre-deux dangereux pour un genre où il faut trancher : soit on devient incontournable, soit on disparaît.
Les prochaines semaines seront décisives. REDSEC doit rapidement corriger ses bugs, équilibrer ses mécaniques, et surtout prouver qu’il ne finira pas comme Firestorm. Le potentiel existe, la communauté est là, mais la confiance reste à gagner.
Pour l’instant, REDSEC est un battle royale correct qui arrive dans un écosystème saturé, face à des mastodontes installés. Est-ce suffisant ? Les 500 000 joueurs du premier jour semblent croire que oui. Mais dans six mois, combien resteront ? C’est la vraie question qui hante EA depuis que les serveurs de Firestorm ont fermé.
À vous de jouer maintenant ! Vous avez testé REDSEC ces dernières heures ? Dites-nous tout en commentaires : êtes-vous dans le camp des 50% satisfaits ou des 50% déçus ? Le cercle mortel instantané vous semble génial ou frustrant ? Vous êtes retourné sur Warzone ou vous donnez sa chance à REDSEC ? Partagez votre feedback, on lit et on répond à tous vos avis.