Razer n’en est pas à son coup d’essai sur le terrain du mobile gaming, et avec cette Kishi V3 Pro, la marque affine encore sa formule. Fini les gadgets limités à quelques jeux ou plateformes : ici, on parle d’une vraie manette, pensée pour ceux qui veulent retrouver leurs sensations console sur un téléphone, une tablette ou même un PC. Et autant le dire tout de suite : le pari est ambitieux, mais les arguments sont là.
Sous le plastique, la Kishi V3 Proaligne du matos qui parle aux joueurs pointilleux. Joysticks TMR haute précision avec capuchons interchangeables, retours haptiques nouvelle génération via Sensa HD, boutons arrière qui cliquent comme une souris gaming… Rien de gadget ici : chaque détail vise à maximiser la réactivité et le confort. Le design, plus massif, est assumé : on n’est plus dans le tout-compact, mais dans l’ergonomique assumé, avec une vraie prise en main.
Côté compatibilité, c’est open bar : Android, PC, mini-tablettes jusqu’à 8 pouces, le tout en mode plug-and-play ou via des apps comme Razer Nexus pour customiser les contrôles. Et pour ceux qui streament depuis leur console ou depuis le cloud (GeForce Now, Xbox Cloud Gaming, PS Remote Play…), tout est prévu. La manette ne fait pas que suivre : elle s’intègre dans un écosystème de jeu nomade complet.
Quelques bonus viennent arrondir les angles comme les 3 mois d’Apple Arcade offerts histoire de découvrir ou redécouvrir un catalogue bien fourni. Rien d’essentiel, mais ça montre que Razer soigne aussi les à-côtés.
Proposée à 164,99 €, la Kishi V3 Pro vise clairement les joueurs exigeants. Reste à voir si cette promesse de performance mobile tient sur la durée et face à la concurrence. Spoiler : on l’a testée sous toutes les coutures.
Unboxing
L’emballage de la Razer Kishi V3 Pro reprend le style habituel de la marque : un fond blanc épuré en façade, dominé par une large photo du produit fixé à une tablette et accompagné des logos Android, iPhone et iPad pour marquer la compatibilité. Les éléments clés, tels que la connectique USB-C et l’intégration au launcher Razer Nexus, sont mis en avant directement sur la boîte.
À l’arrière, le ton se veut plus explicatif : visuels techniques, liste de caractéristiques phares (sticks TMR avec capuchons interchangeables, boutons arrière à clic mécanique, compatibilité avec des téléphones jusqu’à 8″, connexion directe en USB-C). On retrouve aussi une traduction multilingue des fonctions, confirmant une distribution pensée pour un marché global.
À l’intérieur, on trouve la manette, deux capuchons de sticks interchangeables (un concave et un convexe), deux jeux de patins en caoutchouc pour adapter la taille aux différents smartphones, ainsi que la documentation. Pas d’étui fourni, un manque notable pour un produit orienté mobilité.
Spécifications techniques
Compatibilité
Android 14+, iOS 18+, smartphones et tablettes USB-C (jusqu’à 8″ pour Pro, 13″ pour XL)
Connexion
USB-C avec charge passthrough et prise casque 3,5 mm
Cette troisième génération abandonne le format compact de la première Kishi au profit d’un gabarit proche des manettes Xbox.
Les poignées sont épaisses et ergonomiques, avec une surface arrière texturée. Le RGB présent sur le Kishi Ultra disparaît, laissant place à un design plus sobre. La construction inspire confiance avec un plastique mat de qualité.
La Kishi V3 Pro offre la recharge via USB-C passthrough et une prise jack 3,5 mm, toujours bienvenue quand on joue sérieusement.
En revanche, cette taille imposante réduit la portabilité. La manette ne se replie pas et son transport nécessite un sac ou un étui tiers.
Côté compatibilité, la V3 Pro accueille sans problème les smartphones avec coque, jusqu’à 16 mm d’épaisseur, un vrai progrès par rapport aux modèles précédents. Pour y parvenir, Razer fournit trois paires de coussinets en caoutchouc interchangeables. Les coussinets A, préinstallés, sont conçus pour les iPhone. Les coussinets B conviennent aux tablettes. Les coussinets C sont destinés aux appareils Android.
Sticks et boutons de la Kishi V3 Pro : précision et contrôle total
La Kishi V3 Pro mise sur des sticks TMR de grande taille, conçus pour offrir une précision supérieure aux modèles à effet Hall classiques. Leur particularité : une technologie anti-dérive pour une durabilité accrue et une visée toujours nette, même après de longues sessions de jeu. Pour adapter l’expérience à chaque style, deux capuchons interchangeables permettent d’opter soit pour plus de vitesse, soit pour une meilleure précision.
Mais Razer ne s’arrête pas là. La manette intègre également quatre boutons supplémentaires qui changent la donne : deux boutons arrière à clic mécanique, directement inspirés des meilleures souris gaming de la marque, et deux boutons-poussoirs pensés pour une prise en main en griffe.
Résultat : une réactivité immédiate et un contrôle accru, idéal pour les joueurs compétitifs qui cherchent à surpasser leurs adversaires sur mobile ou en cloud gaming.
Fonctionnalités et logiciel
Les nouveautés majeures résident dans l’intégration des sticks TMR, plus précis que les capteurs Hall traditionnels et résistants au drift. Leurs capuchons interchangeables permettent une personnalisation basique.
Les boutons mécaniques mecha-tactiles offrent un clic franc, tandis que les gâchettes Hall Effect sont fluides et réactives. Deux bumpers supplémentaires et deux boutons arrière viennent enrichir la configuration.
La manette bénéficie aussi des vibrations Razer Sensa HD Haptics, efficaces mais limitées pour l’instant à Android. Le logiciel Razer Nexus, gratuit et simple d’utilisation, complète l’expérience : il permet de configurer les boutons, d’activer le mode “Virtual Controller” pour les jeux tactiles, ou encore de lancer du streaming depuis un PC.
Expérience de jeu
En pratique, la Kishi V3 Pro se rapproche plus que jamais d’une manette console. Les sticks TMR se distinguent particulièrement dans les FPS ou les jeux compétitifs, avec une précision et une réactivité supérieures à la moyenne. Les boutons mécaniques apportent une sensation proche des manettes Wolverine de la marque.
Le confort global est excellent, notamment grâce aux poignées élargies. Les boutons arrière se révèlent pratiques pour éviter des mouvements de pouce fatigants. Toutefois, la disposition verticale des sticks et boutons reste perfectible : elle peut causer une gêne sur les longues sessions, un reproche déjà fait aux modèles précédents.
Branchée en USB-C, la manette se montre aussi utilisable sur PC, même si cela reste un usage secondaire. En cloud gaming, l’ensemble convainc : Xcloud, Geforce Now, Remote Play et Steam Link fonctionnent sans accroc, à condition d’avoir une connexion stable.
Conclusion
La Razer Kishi V3 Pro s’impose comme une manette mobile haut de gamme, solide et performante. Elle combine sticks de précision, boutons mécaniques et retour haptique immersif pour offrir une expérience console sur smartphone et tablette. Elle représente une avancée nette face aux premiers modèles Kishi, mais reste proche du Kishi Ultra.
Son principal frein est son prix élevé : 164,99 € pour la Pro et 229,99 € pour la XL, quand des alternatives comme le GameSir G8 Galileo ou le Backbone One proposent une expérience convaincante pour nettement moins cher. Si vous cherchez le meilleur confort et les fonctionnalités les plus avancées, la Kishi V3 Pro est un excellent choix. Pour les autres, attendre une baisse de prix ou se tourner vers la version standard à 99,99 € est sans doute plus raisonnable.
AMD prépare l’annonce officielle de son Ryzen 5 9500F le 16 septembre (selon Wccftech). Mais avant l’heure, le site chinois Expreview a déjà publié le tout premier test complet de cette puce attendue. Positionné comme successeur indirect du 7500F, le Ryzen 5 9500F reprend l’essentiel du Ryzen 5 9600X : 6 cœurs Zen 5 Granite Ridge, 32 Mo de cache L3, mais sans iGPU et avec une fréquence plafonnée à 5,0 GHz.
Le Ryzen 5 9500F sera officiellement lancé le 16 septembre en Chine, où AMD le positionne à 1299 yuans (~187 €). Présenté comme une exclusivité pour ce marché, aucune disponibilité internationale n’est annoncée, mais rien ne semble justifier une telle restriction.
Le précédent Ryzen 5 7500F, d’abord annoncé comme limité à la Chine, avait bien fini par être commercialisé en Europe. Beaucoup d’exclus AMD ou Intel présentées pour l’Asie franchissent finalement nos frontières, et il y a donc fort à parier que le 9500F suivra le même chemin. Pour les plus impatients, les revendeurs asiatiques comme Aliexpress offriront sans doute une porte d’entrée avant une distribution officielle sur nos marchés.
Reste maintenant à voir ce que vaut réellement ce processeur face à ses concurrents directs : c’est tout l’objet du test d’Expreview que nous relayons ici.
Le 9500F est en pratique un 9600X sans RDNA2 et un peu bridé côté fréquence. La base reste la même : 6 cœurs / 12 threads, 65 W de TDP et 88 W de consommation effective par défaut. Il est livré avec un ventirad Wraith, suffisant pour un usage quotidien, mais vite limité en stress test. Face à Intel, il se place contre le i5-14600K/KF, vendu plus cher et nettement plus gourmand.
En activant le PBO, le CPU monte à 5,25 GHz en charge et gagne en moyenne +4,2 % de FPS. L’écart se creuse : +9,3 % en moyenne face au 14600K, preuve qu’AMD reprend la main sur le milieu de gamme 1080p.
Benchmarks Gaming – Ryzen 5 9500F
Marvel’s Avengers
Très Haute
Intel i5-14600K
115
fps
Ryzen 5 9500F
116
fps
9500F (PBO)
116
fps
DOTA 2
Maximum
Intel i5-14600K
161.6
fps
Ryzen 5 9500F
178.4
fps
9500F (PBO)
184.3
fps
PUBG
Très Haute
Intel i5-14600K
163.9
fps
Ryzen 5 9500F
170.5
fps
9500F (PBO)
172.9
fps
Cyberpunk 2077
Ultra
Intel i5-14600K
167.6
fps
Ryzen 5 9500F
164.1
fps
9500F (PBO)
173.9
fps
Forza Horizon 5
Extrême
Intel i5-14600K
200
fps
Ryzen 5 9500F
205
fps
9500F (PBO)
210
fps
Final Fantasy XIV
Maximum
Intel i5-14600K
214.3
fps
Ryzen 5 9500F
228.7
fps
9500F (PBO)
239.5
fps
Shadow of the Tomb Raider
Maximum
Intel i5-14600K
241
fps
Ryzen 5 9500F
243
fps
9500F (PBO)
258
fps
Rainbow Six Siege
Très Haute
Intel i5-14600K
283
fps
Ryzen 5 9500F
318
fps
9500F (PBO)
363
fps
War Thunder
Cinématique
Intel i5-14600K
339.1
fps
Ryzen 5 9500F
382.4
fps
9500F (PBO)
395.3
fps
Counter-Strike 2
Très Haute
Intel i5-14600K
456.7
fps
Ryzen 5 9500F
455
fps
9500F (PBO)
457
fps
Benchmarks applicatifs
Comparé au Ryzen 5 9600X, l’écart reflète surtout la différence de boost:
Mono coeur: 9500F à environ 94 pour cent du 9600X par défaut
Multicoeur: 9500F à environ 98,8 pour cent du 9600X par défaut
Avec PBO: gains de l’ordre de 3,4 pour cent en mono et 4,7 pour cent en multi, de quoi dépasser un 9600X stock en multicoeur
Conclusion intermédiaire: le 9500F perd peu face au 9600X en applicatif, tout en gardant l’essentiel en jeu.
Cinebench R23 – Ryzen 5 9500F vs 9600X
Single Thread
Cinebench R23
Ryzen 5 9500F
2008
pts
Ryzen 5 9500F (PBO)
2079
pts
Ryzen 5 9600X (PBO)
2144
pts
Ryzen 5 9600X
2157
pts
Multi Thread
Cinebench R23
Ryzen 5 9600X (PBO)
16210
pts
Ryzen 5 9500F
16234
pts
Ryzen 5 9500F (PBO)
16992
pts
Ryzen 5 9600X
17418
pts
Comparatif Ryzen 5 9500F vs 9600X
Classroom
Benchmark
Ryzen 5 9500F
55
fps
Ryzen 5 9600X (PBO)
56
fps
Ryzen 5 9500F (PBO)
57.4
fps
Ryzen 5 9600X
58.5
fps
Junkshop
Benchmark
Ryzen 5 9500F
71.7
fps
Ryzen 5 9600X (PBO)
73.1
fps
Ryzen 5 9500F (PBO)
73.7
fps
Ryzen 5 9600X
75.2
fps
Monster
Benchmark
Ryzen 5 9500F
100.4
fps
Ryzen 5 9600X (PBO)
104
fps
Ryzen 5 9500F (PBO)
107.3
fps
Ryzen 5 9600X
109
fps
Consommation et températures
Avec AIO 360 mm
Package par défaut: environ 88 W, température autour de 61 C en charge FPU
Avec PBO: environ 112 W, température autour de 75 C
Fréquences de charge: environ 4,71 GHz stock, 4,92 GHz avec PBO
Le Core i5 14600K grimpe nettement plus haut en charge lourde avec près de 193 W pour environ 86 C, ce qui explique des exigences plus strictes en refroidissement et en alimentation.
Le 9500F est compatible avec toutes les cartes mères AM5, des nouvelles B850 et B840 aux B650 et A620 plus abordables, sans oublier les X870 pour les configurations haut de gamme. Côté longévité, l’AM5 a vocation à durer, avec une perspective d’upgrade vers Zen 6 quand il arrivera. Pour qui veut une plateforme stable DDR5 et PCIe 5.0, AM5 est un choix cohérent.
Le Ryzen 5 9500F coche toutes les cases du CPU gaming abordable en 2025. Très proche d’un 9600X en applicatif, souvent supérieur à un Core i5-14600K en jeu, nettement plus économe et basé sur une plateforme AM5 appelée à durer, il s’impose comme le nouveau champion du rapport performances/prix. Il ne reste plus qu’à espérer qu’AMD confirme rapidement une commercialisation au-delà du marché chinois, afin que les joueurs européens puissent eux aussi en profiter.
Bilan Ryzen 5 9500F
✓
Points forts
Excellentes performances 1080p pour le prix avec un rapport qualité/prix imbattable
Consommation contenue, refroidissement plus simple et factures d’électricité allégées
Plateforme AM5 évolutive, DDR5 et PCIe 5.0 pour préparer l’avenir
Ventirad fourni, suffisant pour une machine bureautique et jeu léger
Points à surveiller
iGPU absent, carte graphique dédiée obligatoire pour toute utilisation
Ventirad d’origine trop juste en stress prolongé, upgrade recommandé
Gains PBO utiles mais à encadrer par un refroidissement correct
Kingston entre enfin dans l’arène du PCIe Gen5 avec une ambition claire : frapper fort d’entrée de jeu. Avec le Fury Renegade G5, la marque annonce des vitesses pouvant atteindre jusqu’à 14 800 Mo/s en lecture et 14 000 Mo/s en écriture, des chiffres qui le placeraient au niveau des meilleures références actuelles. Ce modèle est présenté comme une solution pensée pour le très haut débit, aussi bien pour le gaming que pour la création ou les charges intensives.
Au cœur de ce SSD, on retrouve le contrôleur Silicon Motion SM2508 gravé en 6 nm, que Kingston associe à de la mémoire Kioxia BiCS8 TLC à 218 couches. Selon la marque, ce choix stratégique permettrait non seulement d’assurer de hauts débits, mais aussi une meilleure endurance en charge soutenue.
Le Renegade G5 met également en avant la présence d’un cache DRAM LPDDR4 de 2 Go, destiné à fluidifier les accès mémoire, ainsi qu’un PCB 12 couches censé améliorer la stabilité et limiter les interférences. Kingston insiste aussi sur la compatibilité DirectStorage, un atout marketing tourné vers le jeu nouvelle génération.
Côté consommation et maîtrise thermique, la promesse est également au rendez-vous : malgré des vitesses doublées par rapport à la génération précédente, Kingston avance une consommation contenue, avec un pic mesuré à 9,5 W sur la version 4 To, grâce à un régulateur Buck indépendant et une optimisation de la plateforme.
Proposé aux alentours de232 € pour la version 2 To, le Renegade G5 se situe dans la tranche haute du marché. Mais, dans un contexte où les SSD Gen5 comme le Crucial T710 flirtent déjà avec les 220 €, la question de la compétitivité tarifaire reste ouverte. Kingston devra donc s’appuyer sur ses composants premium et son discours d’efficacité thermique pour justifier son positionnement, après être arrivé plus tard que d’autres sur le segment Gen5.
Disponible en 1 To, 2 To et 4 To, nous avons entre les mains la déclinaison 2 To. Voyons maintenant si les promesses avancées par Kingston tiennent la route face à nos tests pratiques.
Emballage et contenu
Le Kingston Fury Renegade G5 est livré dans une boîte compacte aux couleurs de la gamme Fury, mélangeant rouge, noir et blanc. La façade met immédiatement en avant la capacité de 2 To, l’interface PCIe 5.0 NVMe, et surtout les vitesses séquentielles maximales annoncées : jusqu’à 14 700 Mo/s en lecture. Une photo du SSD occupe la partie centrale, confirmant son format M.2 2280.
L’arrière de l’emballage regroupe les informations légales, les logos de certification et la garantie. On y trouve également une ouverture laissant apparaître l’étiquette du produit et son numéro de série. Kingston rappelle ici la garantie de cinq ans, ainsi que la nécessité d’un environnement compatible PCIe 5.0 pour exploiter tout le potentiel du SSD.
À l’intérieur, le contenu est réduit au strict minimum : le SSD protégé dans une coque plastique, accompagné d’un guide de démarrage rapide.
Spécifications Kingston Fury Renegade G5
Caractéristiques
Détails
Format
M.2 2280
Interface
PCIe 5.0 x4, NVMe 2.0
Capacités
1 To, 2 To, 4 To
Contrôleur
Silicon Motion SM2508
NAND
3D TLC (BiCS8, 218 couches)
Cache DRAM
Oui (LPDDR4)
DirectStorage
Pris en charge
Débits séquentiels (lecture/écriture)
1 To : 14 200 / 11 000 Mo/s 2 To : 14 700 / 14 000 Mo/s 4 To : 14 800 / 14 000 Mo/s
IOPS aléatoires 4K (lecture/écriture)
1 To : 2 200 000 / 2 150 000 2–4 To : 2 200 000 / 2 200 000
Endurance (TBW)
1 To : 1000 TBW 2 To : 2000 TBW 4 To : 4000 TBW
Consommation
1 To : 0,27 W (idle) / 6,6 W max 2 To : 0,27 W (idle) / 7,0 W max 4 To : 0,27 W (idle) / 9,5 W max
Températures
Fonctionnement : 0–70 °C Stockage : -40–85 °C
Dimensions
80 × 22 × 2,3 mm
Poids
1 To : 7,3 g 2–4 To : 7,7 g
MTBF
2 000 000 heures
Garantie
5 ans (limitée)
Le Kingston Fury Renegade G5 en détail
Le Kingston Fury Renegade G5 adopte le format M.2 2280 classique, avec un PCB simple face. La marque n’intègre pas de dissipateur massif, mais une fine étiquette métallique pensée pour jouer un rôle minimal dans la dissipation.
En pratique, il faudra donc compter sur les solutions de refroidissement proposées par les cartes mères Gen5 pour contenir les températures, surtout en charge prolongée.
Kingston Fury Renegade G5 2 To : SM2508, BiCS8 et cache DRAM
Sous ce format compact, on retrouve le contrôleur Silicon Motion SM2508, gravé en 6 nm par TSMC, accompagné de 2 Go de DRAM LPDDR4-4266 Micron pour accélérer la gestion des tables de mapping.
Silicon Motion SM2508
La mémoire flash est assurée par de la Kioxia BiCS8 3D TLC, avec ses 218 couches, une architecture Charge Trap et une efficacité verticale proche de 91 %.
Associée aux huit canaux NAND du SM2508 cadencés à 3600 MT/s, cette combinaison permet à Kingston d’annoncer jusqu’à 14 700 Mo/s en lecture séquentielle et 14 000 Mo/s en écriture pour cette version 2 To.
Kingston met également en avant une endurance de 2000 TBW, doublée par rapport à des SSD PCIe 5.0 DRAMless comme l’Exceria Plus G4. La présence d’un cache pSLC dynamique assure des vitesses élevées tant qu’il n’est pas saturé, garantissant une excellente fluidité en usage courant, qu’il s’agisse de gaming ou de productivité.
Logiciel et gestion
Comme souvent chez Kingston, le Renegade G5 s’accompagne du logiciel Kingston SSD Manager, qui permet de consulter les informations SMART, de vérifier la température, l’état de santé du SSD et de mettre à jour le firmware.
En complément, Kingston fournit Acronis True Image dans une version dédiée, offrant un an de licence gratuite. Ce logiciel permet de cloner son disque, de sauvegarder ses partitions ou encore de créer un support bootable. C’est un ajout pratique, notamment pour les utilisateurs qui souhaitent migrer facilement leur système vers le nouveau SSD.
Configuration de test et protocole
Pour tester ce Kingston Fury Renegade G5 2 To, nous avons utilisé la même plateforme haut de gamme que pour les autres SSD PCIe 5.0 :
Processeur : AMD Ryzen 9 9950X3D
Carte mère : ASUS ROG Crosshair X870E APEX
Mémoire : 32 Go DDR5-7600 (dual channel)
Protocole 2025
Afin d’évaluer les performances d’un SSD de manière fiable sans multiplier les scénarios redondants, nous avons retenu une méthodologie concentrée sur les points les plus pertinents.
PCMark 10 Storage – Full System Drive Benchmark permet de mesurer les performances en usage réel (démarrage de Windows, applications, jeux). Nous présentons le score global, la bande passante moyenne et le temps d’accès.
CrystalDiskMark 8 fournit les vitesses séquentielles maximales ainsi que les performances en accès 4K, représentatives d’un usage système.
ATTO Disk Benchmark illustre l’évolution des débits selon la taille des blocs, utile pour comprendre le comportement du SSD dans différents contextes.
AIDA64 Linear Write met en évidence le fonctionnement du cache SLC, en montrant la vitesse d’écriture soutenue et sa chute éventuelle une fois le cache saturé.
3DMark Storage pour les scénarios gaming. Il évalue des usages concrets comme le chargement des jeux, la sauvegarde des progrès, l’installation des fichiers de jeu et l’enregistrement de flux vidéo de gameplay.
Enfin, nous surveillons les températures en charge prolongée afin de détecter un éventuel throttling thermique.
Ce protocole combine ainsi tests synthétiques, scénarios réalistes et mesures thermiques, offrant une vision claire et complète des performances du SSD, sans tomber dans la complexité excessive de certaines batteries de tests.
CrystalDiskInfo
Avant de lancer les tests, nous avons vérifié l’état du Kingston Fury Renegade G5 2 To avec CrystalDiskInfo. Le SSD affiche une santé à 100 %.
Il tire pleinement parti du standard PCIe 5.0 x4 et du protocole NVMe 2.0, assurant des performances optimales pour cette génération.
PCMark 10 Storage – Full System Drive Benchmark
Les résultats des benchmarks synthétiques peuvent être difficiles à relier aux performances du monde réel. De ce fait, nous avons fait appel à la suite PCMARK 10. C’est un outil complet pour tester tout type de SSD.
Le benchmark Full System Drive contient 23 tests, avec 3 passes pour chaque test. Il faut généralement une heure pour l’exécuter. La quantité de données écrites sur le disque pendant le test est de 204 GO en moyenne.
PCMark 10 Full System Drive Benchmark : Liste des tests
Le score final est exprimé en nombre de points et fait ressortir deux valeurs essentielles :
La valeur moyenne de la bande passante calculée pour les 23 tests,
Le temps d’accès moyen en µs calculé pour les 23 tests.
L’objectif de ce benchmark est de mettre en évidence les différences de performances réelles entre les technologies de stockage à travers 23 tests réels, comprenant des actions quotidiennes ainsi que des scénarios spécifiques tels que le lancement d’un jeu jusqu’au menu principal, l’utilisation de la suite Adobe dans différents contextes, et la copie de fichiers de natures diverses.
PCMark 10 Storage – Score Global
Sur le papier, le Fury Renegade G5 promet beaucoup avec son contrôleur Silicon Motion SM2508 et la NAND BiCS8 de dernière génération. Pourtant, les résultats sous PCMark 10 rappellent que la fiche technique ne fait pas tout. Avec un score global de 4614 points, le SSD se positionne derrière la majorité des modèles PCIe 5.0 concurrents, et vient même flirter avec certains bons PCIe 4.0 comme le Crucial T500.
PCMark 10 Storage – bande passante (mb/s)
La bande passante moyenne confirme cette tendance : 710 MB/s, quand les meilleurs Gen5 dépassent sans peine la barre des 900 à 1000 MB/s.
PCMark 10 Storage -Temps d’accès ( µs )
Le seul domaine où le G5 s’en sort honorablement, c’est la latence, mesurée à 35 µs. C’est correct et comparable à un MP700 Elite, mais on reste loin de la réactivité des ténors du segment, comme le Crucial T705.
ATTO Disk Benchmark
Sur ce test, le G5 affiche rapidement des débits impressionnants, dépassant les 12 Go/s en écriture et atteignant près de 14 Go/s en lecture, des valeurs conformes à ses ambitions haut de gamme.
Cette première photographie permet déjà d’identifier la manière dont le contrôleur Silicon Motion SM2508 gère le passage des petits aux gros blocs, un point clé pour différencier ce modèle de ses concurrents directs.
Analyse ATTO – Comparaison des SSD PCIe
Écriture
En écriture, le Kingston Fury Renegade G5 démarre au coude-à-coude avec le Crucial T705 jusqu’à 128K, avant de prendre un net ascendant pour se stabiliser autour de 12,3 Go/s, quand le T705 plafonne à 11,6 Go/s. Face à lui, le Kioxia Exceria G4 reste solidement campé autour de 8,2 Go/s, ce qui est honorable pour un modèle DRAMless mais montre la différence de catégorie.
Le Crucial T500 (PCIe 4.0), lui, plafonne dès 6,4 Go/s et illustre bien le saut de génération entre Gen4 et Gen5.
Lecture
En lecture, le G5 confirme son orientation haut de gamme : il franchit 13 Go/s dès 512K, là où le T705 se maintient légèrement en dessous. Cette marge souligne la combinaison du contrôleur SM2508 et de la DRAM dédiée.
À l’inverse, le G4 reste bloqué autour de 9,7 Go/s, et le T500 autour de 6,6 Go/s. La hiérarchie est donc claire : le G5 domine le segment, mais face au T705, l’écart reste plus symbolique que pratique.
Test d’écriture soutenue (AIDA64 Linear Write)
Le test d’écriture soutenue sous AIDA64 illustre parfaitement le comportement du Renegade G5. Le SSD démarre fort, maintenant des vitesses proches de 9 Go/s grâce à son large cache pSLC.
Mais une fois ce cache saturé, la courbe se déstabilise rapidement, alternant entre des pointes hautes et des chutes franches, parfois jusqu’à 2 Go/s. Cette phase en dents de scie traduit le travail du contrôleur : vider le cache vers la NAND TLC tout en continuant à accueillir de nouvelles écritures.
3DMark Storage
Sous 3DMark Storage, le Kingston Fury Renegade G5 2 To montre un profil équilibré, mais contrasté : les vitesses de chargement de jeux sont très solides, dépassant largement les 1600 Mo/s sur Battlefield V et 1200 Mo/s sur Call of Duty: Black Ops 4, ce qui garantit des temps d’accès rapides en pratique. Sur Overwatch, le résultat est plus modeste (635 Mo/s), mais reste dans une bonne moyenne.
Là où le SSD accuse un léger retrait, c’est sur les opérations d’écriture prolongées : l’enregistrement et l’installation de jeux plafonnent entre 270 et 370 Mo/s, confirmant que le cache SLC joue un rôle déterminant et qu’une fois saturée, la NAND TLC native limite les débits.
En revanche, le test de déplacement de jeu impressionne avec plus de 4600 Mo/s, illustrant parfaitement la capacité du Renegade G5 à manipuler de gros fichiers de manière très efficace.
En résumé, ce benchmark traduit une expérience utilisateur où le SSD excelle dans les scénarios de lecture et de transfert, mais reste plus conventionnel sur les écritures lourdes et répétées.
CrystalDiskMark 8
Sous CrystalDiskMark 8, le Renegade G5 affiche des chiffres spectaculaires qui le placent en tête du tableau.
Écriture
En écriture, les performances sont tout aussi impressionnantes avec 13,7 Go/s en séquentiel (SEQ1M Q8T1) et plus de 14 Go/s sur 128K Q32T1, dépassant la barre symbolique des 14 Go/s et s’installant comme l’un des SSD PCIe 5.0 les plus rapides testés. En aléatoire, le G5 grimpe à 7,5 Go/s en 4K Q32T16, tandis que le 4K Q1T1 se limite à 263 Mo/s, un résultat convenable mais qui reste en retrait des meilleures valeurs obtenues par des modèles très optimisés sur les petites files d’attente.
Lecture
En lecture séquentielle, le Kingston Fury Renegade G5 atteint 14,7 Go/s (SEQ1M Q8T1) et 14,6 Go/s (128K Q32T1), des résultats qui le placent tout en haut du classement et même légèrement devant le Crucial T705. En aléatoire, il affiche 8,3 Go/s en 4K Q32T16, confirmant un excellent niveau sur les charges parallèles. La seule faiblesse se trouve en 4K Q1T1, avec 90 Mo/s, une valeur modeste mais typique de ce type de test, où la latence prend le dessus.
IOPS
En IOPS, le G5 monte jusqu’à 2M en lecture et 1,8M en écriture, légèrement en dessous des 2,5M/2M promis sur la fiche technique, mais toujours dans le haut du panier des SSD grand public.
Gestion des températures
Kingston livre son Fury Renegade G5 avec un simple autocollant métallique destiné à répartir un minimum la chaleur, mais insuffisant en charge soutenue. Nous avons donc testé son comportement dans trois scénarios :
Le premier, très improbable, correspond à un SSD installé dans un PC dépourvu de ventilation, une situation qui n’existe pas en pratique.
Le second le place sans dissipateur, mais avec un flux d’air dirigé, comme celui généré par des ventilateurs en façade de boîtier.
Enfin, le troisième est le plus réaliste : l’utilisation d’un dissipateur avec ventilation, puisque toutes les cartes mères proposant un port PCIe 5.0 sont aujourd’hui livrées avec un heatsink dédié. Ce n’est un secret pour personne, un SSD Gen5 dégage beaucoup de chaleur.
Les résultats mettent en avant une différence clé par rapport aux contrôleurs Phison. Sans dissipateur, le Renegade G5 monte à 71 °C en lecture et 86 °C en écriture, mais conserve des débits élevés, autour de 14,4 Go/s et 13,1 Go/s. Là où des SSD concurrents throttlent immédiatement en séquentiel dès qu’ils dépassent 70–75 °C, le contrôleur Silicon Motion SM2508 du G5 gère la température de façon plus souple, retardant l’entrée en mode dégradé. Avec un simple flux d’air, la température se stabilise mieux et les vitesses grimpent encore, atteignant 14,5 Go/s en lecture et 13,9 Go/s en écriture.
Kingston FURY Renegade G5 PCIe 5.0 – 2 To
Analyse comparative des performances selon les conditions de refroidissement
Vitesse de transfert (Mb/s)
Température (°C)
Performance vs Théorique (%)
Comparaison Lecture/Écriture
-31°C
Réduction température (Read)
+29.4%
Gain performance (Write)
14735
Vitesse max (Mb/s)
40°C
Temp. optimale
Conditions de test
Configuration 1: Sans dissipateur thermique, sans ventilation dirigée
Configuration 2: Sans heatsink, avec ventilation boîtier
Configuration 3: Avec heatsink et ventilation boîtier
C’est toutefois avec un dissipateur et une bonne ventilation que le SSD s’exprime pleinement : à 40 °C, il délivre 14,7 Go/s en lecture et 14,0 Go/s en écriture, dépassant même les chiffres annoncés par Kingston. On note au passage que l’écriture bénéficie davantage du refroidissement que la lecture (+7,2 % contre +2,2 %), signe d’une sensibilité accrue sur cette phase.
En clair, le Renegade G5 démontre une gestion thermique supérieure : il tient des débits élevés même sans dissipateur, ce qui le distingue des modèles concurrents à base de Phison. Mais il ne faut pas s’y tromper : dès que la charge dépasse les simples lectures et écritures séquentielles comme IOPS 4K, workloads mixtes, écritures soutenues, le throttling apparaîtra inévitablement. Le dissipateur reste donc indispensable pour exploiter pleinement ce SSD dans la durée.
Conclusion : notre avis sur le Kingston Fury Renegade G5 2 To
[Test] Kingston Fury Renegade G5 2 To : des vitesses incroyables et un cache géant
Conclusion
Avec le Fury Renegade G5, Kingston réussit son entrée dans le PCIe 5.0 haut de gamme. Propulsé par le contrôleur Silicon Motion SM2508 et la NAND BiCS8 218 couches, ce modèle ne se contente pas de suivre la concurrence : il s’impose comme l’un des rares SSD capables d’atteindre 14 Go/s réels en écriture séquentielle, que ce soit sous CrystalDiskMark ou ATTO. Passé le cap des 512 KB, il prend même l’avantage sur le Crucial T705, se stabilisant autour de 12,3 à 14 Go/s quand la référence de Crucial plafonne plus bas.
En lecture, le G5 reste tout aussi impressionnant, franchissant les 13–14 Go/s avec une constance remarquable. Le différentiel avec le T705 se joue surtout sur les petits blocs, où la DRAM optimisée de Crucial garde une avance en réactivité. Mais sur le séquentiel pur, le Kingston s’impose clairement comme une valeur sûre. Face au Kioxia Exceria Plus G4 DRAMless, la hiérarchie est encore plus tranchée : le G5 illustre le bond qu’apporte la DRAM et un contrôleur plus sophistiqué.
Cependant, les tests plus orientés « usage réel » (PCMark 10, 3DMark Storage) rappellent que la fiche technique ne fait pas tout. Sur la réactivité en petits fichiers ou les workloads mixtes, le G5 reste solide mais ne surclasse les meilleurs Gen5 et se rapproche parfois des très bons Gen4 comme le Crucial T500. C’est une nuance importante : ce SSD est avant tout une bête de séquentiel et d’endurance cache, pas forcément le champion de la latence.
Proposé autour de 232 € en version 2 To avec 2000 TBW d’endurance, le Fury Renegade G5 reste une référence. Plus cher que certains concurrents, il justifie son tarif par ses vitesses séquentielles record, son cache surdimensionné et sa tolérance thermique exemplaire. Pour ceux qui veulent exploiter le Gen5 à son plein potentiel sans viser les charges professionnelles extrêmes, c’est un choix sûr — et il mérite largement notre award “Choix de l’équipe”.
Performances
8.5
Maîtrise énergétique / thermique
9
Prix
8.5
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Vitesses séquentielles record (jusqu’à 14,7 Go/s)
Cache pSLC massif (>600 Go), idéal pour les gros transferts
Présence de DRAM (2 Go LPDDR4) pour une meilleure réactivité
Gestion thermique plus souple que les contrôleurs Phison
Endurance élevée (2000 TBW) et garantie 5 ans
Points faibles
Prix supérieur à certains concurrents Gen5
Moins impressionnant dans les usages quotidiens que dans les benchmarks séquentiels
Suite de notre dossier majeur sur les apps à avoir pour réussir sa rentrée scolaire. Au programme cette fois-ci, du tableau périodique, du calendrier, de la prise de notes ou encore de la liste de tâches.
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Le Support de Windows 10 arrive à sa fin le mois prochain.
Vous êtes nombreux à vouloir tenter l'aventure et passer à Windows 10 LTSC suite à ma vidéo permettant de migrer sans perte de données vers cette version entreprise.
Je vous propose une astuce dont je vous avais déjà parlé par le passé pour augmenter la période durant laquelle vous pouvez revenir en arrière.
Oui, elle était de 30 jours il y a quelques années, entre temps Microsoft a décidé de la diminuer à 10 jours seulement !
Il suffit d'effectuer une manip très simple juste après votre migration afin d'augmenter le délai de récupération de 10 à 30 jours. :yahoo:
Vous allez le voir, c'est facile et rapide, un mois ce n'est vraiment pas trop pour tester une nouvelle version.
Outil permettant d'effectuer près d'une cinquantaine d'opérations sur les fichiers PDF : division, fusion, conversion, réorganisation, ajout d'images, rotation, compression...
Logiciel gratuit pour surveiller en temps réel la température du processeur de votre ordinateur, son taux d'utilisation, sa cadence d'horloge, sa consommation d'énergie...
En ce moment, NordVPN est très généreux avec ses nouveaux clients en appliquant une remise de -73 % sur ses abonnements 2 ans. En bonus, il vous fait profiter de 3 mois offerts et d'une carte cadeau Amazon.
En mars dernier, nous évoquions déjà les soucis de surchauffe des VRAM sur la série Radeon RX 9000. Ce n’était pas un simple buzz de forums, mais bel et bien une réalité technique. Les constructeurs eux-mêmes en ont pris conscience, et XFX vient d’apporter sa réponse avec la Radeon RX 9060 XT V3.
Cette nouvelle révision abandonne les puces SK Hynix pour des modules mémoire GDDR6 signés Samsung. Résultat : des températures en chute libre, avec près de 10°C de moins en charge. Un gain loin d’être anecdotique sur une carte connue pour ses appétits thermiques.
Une mémoire plus stable à faible ventilation
L’écart de température constaté surprend. Dans certains rapports passés, la GDDR6 de Samsung apparaissait même légèrement plus chaude que celle de SK Hynix. Pourtant, sur la RX 9060 XT V3, c’est tout l’inverse. À 1461 RPM seulement, les ventilateurs maintiennent la mémoire Samsung à 77°C. La version SK Hynix, elle, monte à 87°C malgré une vitesse de ventilation supérieure à 1814 RPM.
Des bénéfices concrets : silence et sobriété
La baisse de température ne s’accompagne pas seulement d’un refroidissement plus efficace. Elle réduit aussi la consommation énergétique. Lors d’un test FurMark en 4K, la RX 9060 XT V3 plafonne à 183W, quand l’ancienne édition en SK Hynix montait à 207W. Moins de watts, moins de chaleur, moins de bruit, et surtout des fréquences mémoire stables plus longtemps. L’utilisateur y gagne sur tous les plans : performances constantes et confort d’utilisation amélioré.
La RX 9060 XT V3 déjà disponible à la vente
XFX commercialise déjà cette nouvelle déclinaison sur les principales plateformes e-commerce chinoises comme JD.com en Chine. Pour l’identifier facilement, il suffit de repérer le suffixe « V3 » accolé au nom du modèle.
Conclusion
Avec cette transition de SK Hynix vers Samsung, la Radeon RX 9060 XT V3 offre un package bien plus séduisant : températures contenues, consommation réduite et performances mieux tenues dans le temps. Une mise à jour qui confirme l’importance du choix de la mémoire dans la conception des GPU modernes.
Le groupe PCDIY! sur Facebook a mis en effet le doigt sur ce qui semble être le vrai coupable, et ce n’est ni Windows ni les contrôleurs Phison en eux-mêmes. C’est bien plus vicieux que ça puisque des firmwares de développement pré-release se sont retrouvés sur des SSD vendus dans le commerce. En gros, ce sont des versions beta de firmware qu’on utilise normalement uniquement en labo pour les tests.
Rose Lee, l’admin du
groupe PCDIY!
, explique que ces firmwares de dev n’ont jamais été prévus pour la production. Normalement, tous les fabricants de SSD qui utilisent des contrôleurs Phison reçoivent leurs produits avec le firmware officiel, testé et validé mais visiblement, quelques unités avec du firmware de pré-production se sont glissées dans la nature.
Les ingénieurs de Phison ont donc réussi à reproduire le problème dans leurs labos une fois qu’ils ont su quoi chercher. Ça explique pourquoi leurs 4500 heures de tests initiaux n’avaient rien donné… ils testaient avec des produits retail normaux, pas avec ces firmwares de développement qui n’auraient jamais dû sortir des usines.
Ce qui se passe concrètement, c’est que la mise à jour Windows 11 KB5063878 déclenche quelque chose dans ces firmwares beta qui fait planter le SSD. Et comme les firmwares officiels n’ont pas ce problème, c’était impossible de reproduire le bug avec des disques achetés normalement en magasin.
Donc si vous avez acheté votre SSD dans un circuit de distribution classique, vous n’êtes normalement pas concerné puisque les firmwares officiels ont été “thoroughly tested and verified” comme dit l’article, et ne présentent pas ces anomalies qu’on trouve dans ces versions de test réservées aux ingénieurs.
Par contre, si vous faites partie des malchanceux qui ont eu des problèmes, la solution est simple : mettez à jour le firmware de votre SSD. Mais attention, faites une sauvegarde complète avant, car on ne sait jamais
Phison en a profité pour clarifier un autre point concernant le ralentissement des disques que certains ont observé. D’après eux, ça n’a rien à voir avec ce bug, mais c’est juste le cache SLC qui sature quand on fait de gros transferts de données. Dans ce cas, un Secure Erase résout normalement le problème (un simple formatage Windows ne suffit pas).
Des firmwares de test qui se retrouvent dans la nature, une mise à jour Windows qui les fait bugger, des semaines d’enquête pour rien parce qu’on cherchait au mauvais endroit… Cette histoire est complètement dingue quand on y pense.
Bref, je pense qu’on peut dire merci au groupe PCDIY! pour avoir résolu ce mystère qui rendait tout le monde fou !
Voilà un sujet qu'on avait un peu oublié ! Au mois de juin 2025, une petite polémique ou en tout cas un point d'interrogation apparaissait concernant les Radeon RX 9070 XT après qu'un gros comparatif de 22 cartes différentes ait mis en évidence le fait que les 10 dernières du classement sous 3DMark...
On l’attendait, il a été leaké, et il est désormais officiel : le Ryzen 5 9500F rejoint la gamme Ryzen 9000. Même recette que le 7500F, mais en version Zen 5 gravée en 4 nm, avec 6 cœurs, 12 threads et un boost à 5 GHz. Sur le papier, tout est réuni pour en faire le nouveau chouchou des configs gaming abordables.
Sauf qu’AMD a décidé de jouer les distributeurs sélectifs : le 9500F sera vendu uniquement en Chine (pour l’instant) selon UNIKO’s Hardware. Une décision qui a de quoi agacer les joueurs du reste du monde, surtout ceux qui attendaient un refresh solide en milieu de gamme.
Des perfs en jeu qui donnent envie
Les chiffres fournis par AMD parlent d’eux-mêmes : +7 à +24 % de performances par rapport au 7500F en 1080p. Dans des jeux compétitifs comme PUBG ou Valorant, l’avance grimpe même à +15 %.
Bref, un CPU parfait pour les configs e-sport… à condition de vivre à Pékin plutôt qu’à Paris.
Caractéristiques principales du Ryzen 5 9500F :
6 cœurs / 12 threads Zen 5
3,8 GHz de base, 5 GHz en boost
65 W de TDP
6 Mo de cache L2 + 32 Mo de cache L3
Un prix canon… mais bloqué derrière la Grande Muraille
Proposé à 1 299 RMB (≈ 5 500 TWD), le Ryzen 5 9500F coche toutes les cases du processeur gamer au rapport perf/prix imbattable. Si on transpose ce tarif en Europe, en tenant compte du taux de change (~0,12 €) et de la TVA standard (~20 %), on arriverait à environ 187 € TTC. Autrement dit, un placement quasi idéal pour le milieu de gamme gaming.
Mais tant que cette exclusivité restera cantonnée à la Chine, les joueurs européens et américains devront se rabattre sur les 9600 ou patienter en espérant qu’AMD élargisse la distribution. Et franchement, AMD n’a aucun intérêt à se fermer des portes : vu le carton du 7500F, il serait étonnant que son successeur reste enfermé dans le “pays du dragon”.
Conclusion
Le Ryzen 5 9500F avait tout pour devenir le nouveau best-seller des configs gaming équilibrées. Mais AMD a choisi de le garder pour la Chine, transformant ce CPU en produit frustrant plus qu’en véritable alternative mondiale.
En clair : un processeur qu’on aurait aimé tester dans nos machines, mais qu’on devra se contenter de regarder à distance. Merci AMD.
Les NVIDIA GeForce RTX 50 Laptop à architecture Blackwell sont désormais disponibles un peu partout dans des ordinateurs portables, mais les prix sont pour l'heure sensiblement plus élevés que les laptops "2024" équipés de leur côté de GeForce RTX 40 Laptop. De quoi occasionner éventuellement des di...