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Fondée en 2019 à la suite de la scission de Toshiba Memory, Kioxia s’est rapidement affirmée comme un acteur majeur du stockage NAND, aussi bien dans le domaine grand public que professionnel. Avec la gamme Exceria, la marque propose des SSD M.2 NVMe destinés à répondre aux besoins des utilisateurs en quête de performances et de fiabilité. Le dernier en date, l’Exceria Plus G4, incarne cette volonté de rendre le PCIe 5.0 plus accessible, tout en conservant des caractéristiques techniques ambitieuses.
Ce modèle repose sur le contrôleur Phison PS5031-E31T, déjà adopté par plusieurs concurrents comme le Corsair MP700 Elite, le PNY CS2150, le Crucial P510 ou encore le MSI Spatium M560. Cette puce DRAMless, gravée en 7 nm et exploitant la gestion via Host Memory Buffer (HMB), se distingue par sa capacité à offrir un équilibre intéressant entre hautes vitesses, maîtrise énergétique et températures contenues. Associée à la mémoire BiCS Flash 3D TLC développée par Kioxia, elle permet d’atteindre des débits séquentiels allant jusqu’à 10 000 Mo/s en lecture et 8 200 Mo/s en écriture, des chiffres qui placent ce modèle dans le haut du panier des solutions PCIe 5.0 “efficaces et raisonnables”.
L’Exceria Plus G4 est proposé en deux capacités, dont une version 2 To que nous testons ici. Avec une endurance annoncée de 1 200 TBW, une garantie de cinq ans, et surtout un prix actuel de 172 € sur le marché français, il se positionne comme l’un des SSD PCIe 5.0 les plus abordables du moment. Ce tarif agressif vise clairement à séduire les joueurs, créateurs et utilisateurs avancés qui souhaitent profiter des débits de dernière génération sans franchir le seuil souvent élevé des modèles plus premiums.
Avec cetExceria Plus G4, Kioxia tente donc de concilier accessibilité et performances de pointe. Mais derrière ces promesses séduisantes, qu’en est-il en pratique ? C’est ce que nous allons vérifier dans ce test détaillé.
Caractéristiques techniques du Kioxia Exceria Plus G4 2 To
Contrôleur
Phison PS5031-E31T (PCIe 5.0 x4, NVMe 2.0c)
Mémoire NAND
Kioxia BiCS8, 218 couches, 3D TLC
DRAM
Aucune (DRAMless, Host Memory Buffer)
Format
M.2 2280 simple face
Capacité testée
2 To
Lecture séquentielle max
10 000 Mo/s
Écriture séquentielle max
8 200 Mo/s
Lecture aléatoire max
1,3 M IOPS
Écriture aléatoire max
1,4 M IOPS
Endurance (TBW)
1 To : 600 TB – 2 To : 1 200 TB
Consommation (active)
~5,3 W
MTTF
1,5 million d’heures
Garantie
5 ans
Packaging et contenu
La boîte du KIOXIA EXCERIA PLUS G4 adopte un design sobre avec une façade noire surmontée d’une bande bleue. Elle met en avant la capacité de 2 To, l’interface PCIe 5.0 / NVMe, et un débit séquentiel maximal annoncé de 10 000 Mo/s.
L’arrière confirme le format M.2 2280, la compatibilité NVMe 2.0c, ainsi qu’une garantie de 5 ans ou jusqu’à la fin de la durée de vie utile. La présence de la mémoire BiCS FLASH est rappelée, avec les mentions légales, références produit et certification habituelles.
À l’intérieur, on retrouve le SSD au format M.2 2280, protégé dans un sachet plastique dans une coque cartonnée. Contrairement à d’autres modèles PCIe 5.0 livrés avec un dissipateur massif, Kioxia se contente d’une étiquette thermique renforcée, intégrant une fine bande cuivrée pour améliorer la dissipation. Un guide rapide complète l’ensemble. Pas d’accessoires supplémentaires.
Le Kioxia Exceria Plus G4 en détail
Ce SSD adopte un PCB simple face, où l’on retrouve le contrôleur Phison PS5031-E31T associé à deux packages NAND BiCS8 de 1 To chacun.
L’E31T est gravé en 7 nm et constitue le premier contrôleur PCIe 5.0 grand public en mode DRAMless. Il utilise la mémoire système via la technologie Host Memory Buffer pour remplacer la DRAM dédiée. Ses quatre canaux NAND fonctionnent à 3600 MT/s, ce qui permet d’atteindre les vitesses annoncées.
La mémoire BiCS8 de Kioxia, issue de la 8e génération de NAND 3D, intègre 218 couches avec une densité de 1 Tb par die en TLC. La technologie CMOS Direct Bonded to Array permet d’améliorer la densité et la vitesse, atteignant jusqu’à 3,2 GT/s. Cette avancée assure un meilleur rendement et une meilleure fiabilité à long terme.
La conception DRAMless se traduit par une consommation contenue (5,3 W en charge), un point intéressant pour les PC portables et systèmes compacts compatibles. L’endurance est annoncée à 1 200 TBW pour la version 2 To, avec une garantie de 5 ans.
Logiciel SSD Utility
Kioxia fournit le logiciel SSD Utility, destiné à surveiller et gérer le disque. Il regroupe plusieurs fonctions : affichage des informations SMART, suivi de la température et de l’état du SSD, mise à jour du firmware, clonage et effacement sécurisé. L’interface est claire et simple, et constitue un complément utile pour assurer la longévité du support.
Configuration de test et protocole
Pour tester notre SSD PCIe 5.0 Exceria Plus G4 2 To de Kioxia, nous avons utilisé une plateforme haut de gamme composée d’un processeur AMD Ryzen 9 9950X3D installé sur une carte mère ASUS ROG Crosshair X870E APEX, accompagnée de 32 Go de mémoire DDR5-7600 en dual channel. Cette configuration AM5 récente permet d’exploiter pleinement les performances du SSD en tirant parti de l’interface PCIe 5.0.
Protocole de test SSD 2025
Afin d’évaluer les performances d’un SSD de manière fiable sans multiplier les scénarios redondants, nous avons retenu une méthodologie concentrée sur les points les plus pertinents.
PCMark 10 Storage – Full System Drive Benchmark permet de mesurer les performances en usage réel (démarrage de Windows, applications, jeux). Nous présentons le score global, la bande passante moyenne et le temps d’accès.
CrystalDiskMark 8 fournit les vitesses séquentielles maximales ainsi que les performances en accès 4K, représentatives d’un usage système.
ATTO Disk Benchmark illustre l’évolution des débits selon la taille des blocs, utile pour comprendre le comportement du SSD dans différents contextes.
AIDA64 Linear Write met en évidence le fonctionnement du cache SLC, en montrant la vitesse d’écriture soutenue et sa chute éventuelle une fois le cache saturé.
Enfin, nous surveillons les températures en charge prolongée afin de détecter un éventuel throttling thermique.
Ce protocole combine ainsi tests synthétiques, scénarios réalistes et mesures thermiques, offrant une vision claire et complète des performances du SSD, sans tomber dans la complexité excessive de certaines batteries de tests.
CrystalDiskInfo
Avant de lancer les tests, nous avons vérifié l’état du Kioxia Exceria Plus G4 2 To avec CrystalDiskInfo. Le SSD affiche une santé à 100 %.
Il tire pleinement parti du standard PCIe 5.0 x4 et du protocole NVMe 2.0, assurant des performances optimales pour cette génération.
PCMark 10 Storage – Full System Drive Benchmark
Les résultats des benchmarks synthétiques peuvent être difficiles à relier aux performances du monde réel. De ce fait, nous avons fait appel à la suite PCMARK 10. C’est un outil complet pour tester tout type de SSD.
PCMark 10 comprend un ensemble de quatre bancs d’essai de stockage qui utilise des données réelles. Des applications populaires et de tâches courantes sont utilisées afin de tester les performances des disques.
PCMark 10 Storage benchmark
Objectif
Full System Drive Benchmark
Un test complet pour les disques modernes
Quick System Drive Benchmark
Un test plus court avec des charges de travail plus légères pour les disques plus petits
Data Drive Benchmark
Un test pour les lecteurs de données et les dispositifs de stockage externes.
Drive Performance Consistency Test
Un test extrêmement exigeant pour les utilisateurs experts
Le benchmark Full System Drive contient 23 tests, avec 3 passes pour chaque test. Il faut généralement une heure pour l’exécuter. La quantité de données écrites sur le disque pendant le test est de 204 GO en moyenne.
PCMark 10 Full System Drive Benchmark : Liste des tests
Le score final est exprimé en nombre de points et fait ressortir deux valeurs essentielles :
La valeur moyenne de la bande passante calculée pour les 23 tests,
Le temps d’accès moyen en µs calculé pour les 23 tests.
L’objectif de ce benchmark est de mettre en évidence les différences de performances réelles entre les technologies de stockage à travers 23 tests réels, comprenant des actions quotidiennes ainsi que des scénarios spécifiques tels que le lancement d’un jeu jusqu’au menu principal, l’utilisation de la suite Adobe dans différents contextes, et la copie de fichiers de natures diverses.
PCMark 10 Storage – Score Global
Sous PCMark 10 Full System Drive, le Kioxia Exceria Plus G4 2 To affiche un score global de 3623 points. Un résultat surprenant puisque ce modèle partage la même base technique que le Corsair MP700 Elite, mais se retrouve nettement derrière ce dernier (5013 points). Plus étonnant encore, certains SSD PCIe 4.0 parviennent à faire mieux, comme le Kingston Fury Renegade Heatsink (3641 points) ou même le Teracle T450 (3650 points).
Nous avons multiplié les vérifications en relançant les tests, en formatant le SSD et même en changeant de machine : le résultat reste inchangé. Cela montre une certaine limite dans la gestion pratique des accès, malgré des spécifications brutes de haut niveau.
PCMark 10 Storage – bande passante (mb/s)
Sur l’indicateur bande passante PCMark 10, le Kioxia Exceria Plus G4 2 To se place une nouvelle fois en retrait. Avec 564 MB/s, il est très loin des meilleurs SSD PCIe 5.0 qui dépassent allègrement les 900 à 1 000 MB/s (comme le Crucial T705 ou le Corsair MP700 Pro).
Le constat est similaire à celui du score global : malgré une base technique commune avec le MP700 Elite, le G4 peine à exprimer tout son potentiel dans ce test pratique. Il se retrouve au niveau de SSD PCIe 4.0, comme le Corsair MP600 Pro XT ou le MP600 Elite, et ne parvient pas à prendre l’avantage attendu grâce à l’interface PCIe 5.0.
PCMark 10 Storage -Temps d’accès ( µs )
Sur la mesure des temps d’accès (latences), le Kioxia Exceria Plus G4 2 To se situe à 45 µs, un résultat correct mais qui ne lui permet pas de se démarquer. Les meilleurs SSD PCIe 5.0 comme le Crucial T705 ou le Corsair MP700 Pro descendent à 25–27 µs, soit quasiment deux fois plus rapides en réactivité.
Le G4 se retrouve dans la moyenne, comparable à des modèles PCIe 4.0 comme le WD Black SN770M ou le Teracle T450. Là encore, l’écart avec son cousin Corsair MP700 Elite est notable, confirmant une orientation plus conservatrice en termes d’optimisation firmware et de gestion des files d’attente.
En résumé, si les latences ne sont pas mauvaises, elles traduisent un positionnement plus modeste que ce que laisse espérer sa fiche technique PCIe 5.0.
ATTO Disk Benchmark
Sous ATTO Disk Benchmark, le Kioxia Exceria Plus G4 2 To atteint des débits séquentiels de 9,7 Go/s en lecture et 8,3 Go/s en écriture, parfaitement conformes aux spécifications annoncées. La montée en charge est rapide : dès 128K, le SSD dépasse déjà les 8 Go/s, et les performances se stabilisent au maximum à partir de 1 Mo.
Sur les petits blocs (512 B à 32K), on observe une progression régulière avec des vitesses déjà solides pour un modèle DRAMless, preuve que l’optimisation firmware est efficace.
Analyse ATTO – Comparaison des SSD PCIe
Écriture
En écriture, le Kioxia Exceria Plus G4 suit un profil très proche du MP700 Elite, avec une montée régulière et un plateau autour de 8,2 Go/s dès 128K. On note cependant que le G4 se montre un peu plus réactif sur les petits blocs, prenant l’avantage à 4K, 8K et 16K. Le T705, grâce à sa DRAM, s’envole beaucoup plus tôt et dépasse les 11 Go/s, tandis que le T500 (PCIe 4.0) reste limité à environ 6,4 Go/s. Ces performances reflètent avant tout le fonctionnement en pSLC cache : une fois celui-ci saturé, les vitesses réelles chutent.
Lecture
En lecture, le G4 et le MP700 Elite progressent de manière similaire, avec une montée un peu lente au départ mais des débits qui atteignent rapidement 9,7 Go/s à partir de 2 Mo. Le G4 prend régulièrement un petit avantage sur les blocs intermédiaires (8K, 32K, 256K). Face à eux, le T705 montre l’apport évident de la DRAM, franchissant 5,6 Go/s dès 64K pour culminer à 13 Go/s, tandis que le T500 garde une bonne réactivité sur les très petits blocs mais plafonne ensuite. Là encore, ces résultats sont ceux du cache pseudo-SLC, et ne traduisent pas forcément les vitesses soutenues hors cache.
En résumé, ATTO montre bien la hiérarchie attendue :
Les SSD PCIe 5 DRAMless (G4 et MP700 Elite) offrent des débits séquentiels solides mais bridés autour de 8–10 Go/s.
Le SSD PCIe 5 avec DRAM (T705 PRO) domine largement, surtout sur les blocs moyens et grands.
Le PCIe 4 haut de gamme (T500) reste compétitif, mais ne joue pas dans la même cour.
Test d’écriture soutenue (AIDA64 Linear Write)
La courbe AIDA64 montre un comportement typique des SSD modernes. Au début, le G4 écrit à pleine vitesse (≈7,7 Go/s) grâce au cache pSLC. Vers 30 % de remplissage, ce cache arrive à saturation : le contrôleur doit en même temps accueillir de nouvelles données et vider les anciennes vers la NAND TLC.
Résultat : la vitesse devient instable, avec une courbe en dents de scie. Une fois le cache épuisé, les débits se stabilisent sur la vitesse native de la TLC (≈1,3 Go/s).
3DMark Storage
Sous 3DMark Storage, le Kioxia Exceria Plus G4 2 To obtient un score global de 3692 points, avec une bande passante moyenne de 624 MB/s et un temps d’accès de 48 µs. Dans le détail, on relève 1055 MB/s sur Battlefield V, 758 MB/s sur Call of Duty: Black Ops 4 et 476 MB/s sur Overwatch. Les vitesses chutent logiquement sur les opérations lourdes comme l’enregistrement (263 MB/s) ou l’installation (329 MB/s), mais restent correctes pour un modèle DRAMless.
Ces performances restent dans le plancher bas du PCIe 5.0, et sont déjà atteignables par des SSD PCIe 4 haut de gamme comme le Crucial T500 ou le Kingston KC3000.
CrystalDiskMark 8
À vide, le G4 atteint des valeurs conformes aux promesses du PCIe 5.0 DRAMless : 10,3 Go/s en lecture séquentielle et 8,7 Go/s en écriture séquentielle.
Les résultats aléatoires sont logiquement plus modestes, avec 5186 MB/s en lecture 4K Q32T16 et 2287 MB/s en écriture, tandis que le 4K Q1T1 plafonne à 86/276 MB/s, ce qui reflète l’absence de DRAM.
Ces scores montrent le meilleur visage du SSD, celui d’un modèle PCIe 5.0 capable de dépasser la barre symbolique des 10 Go/s en lecture. Mais, comme on l’a vu dans les tests soutenus (AIDA64, PCMark, 3DMark), ces performances dépendent fortement du cache pSLC et ne traduisent pas la réalité dès que les écritures dépassent plusieurs centaines de G
IOPS : un écart marqué côté écriture
Lors de nos tests, le Kioxia Exceria Plus G4 2 To a atteint 1,26M IOPS en lecture aléatoire 4K Q32T16 et ~558k IOPS en écriture, là où la fiche technique annonce jusqu’à 1,3M en lecture et 1,4M en écriture. L’écart se situe donc surtout du côté de l’écriture. Ce décalage avait déjà été constaté sur d’autres modèles comme le Corsair MP700 Elite, et il peut s’expliquer par des différences de méthodologie entre les mesures constructeurs (scénario optimal, meilleur run) et celles reproduites en conditions de test classiques. En pratique, ces résultats restent parfaitement cohérents pour un SSD PCIe 5.0 DRAMless.
Gestion des températures
Kioxia livre son Exceria Plus G4 sans véritable dissipateur, mais avec une fine feuille comprenant une bande de cuivre. Pour évaluer son comportement sous charge via CrystalDiskMark 8, nous avons étudié trois scénarios :
Le premier, très improbable, correspond à un SSD installé dans un PC dépourvu de ventilation, une situation qui n’existe pas en pratique.
Le second le place sans dissipateur, mais avec un flux d’air dirigé, comme celui généré par des ventilateurs en façade de boîtier.
Enfin, le troisième est le plus réaliste : l’utilisation d’un dissipateur avec ventilation, puisque toutes les cartes mères proposant un port PCIe 5.0 sont aujourd’hui livrées avec un heatsink dédié. Ce n’est un secret pour personne, un SSD Gen5 dégage beaucoup de chaleur.
SSD KIOXIA-EXCERIA PLUS G4 PCIe 5.0 – 2 To
Analyse comparative des performances selon les conditions de refroidissement
Vitesse de transfert (Mb/s)
Température (°C)
Performance vs Théorique (%)
Comparaison Lecture/Écriture
-39°C
Réduction température (Read)
+67.9%
Gain performance (Write)
10356
Vitesse max (Mb/s)
41°C
Temp. optimale
Conditions de test
Configuration 1: Sans dissipateur thermique, sans ventilation dirigée
Configuration 2: Sans heatsink, avec ventilation boîtier
Configuration 3: Avec heatsink et ventilation boîtier
Les résultats obtenus sont logiques. Sans refroidissement, le SSD grimpe à 80 °C en lecture et n’atteint pas sa vitesse théorique de 10 000 Mo/s. En écriture, il atteint 75 °C et réduit volontairement ses performances pour se protéger, tombant à 5235 Mo/s au lieu des 8200 Mo/s attendus.
Avec une simple ventilation, les températures restent élevées mais le disque ne subit plus de throttling et dépasse même ses valeurs théoriques. Enfin, dans le scénario réaliste d’un PC moderne ventilé et équipé d’un dissipateur Gen5, le SSD reste parfaitement stable, plafonne à 42 °C en écriture et dépasse ses spécifications sans difficulté.
Conclusion : notre avis sur le Kioxia Exceria Plus G4 2 To
[Test] Kioxia Exceria Plus G4 2 To : SSD PCIe 5.0 DRAMless rapide et abordable
Conclusion
Le Kioxia Exceria Plus G4 2 To incarne une approche pragmatique du PCIe 5.0 : proposer un SSD rapide, fiable et accessible, sans basculer dans le haut de gamme onéreux. Avec son contrôleur Phison E31T et la mémoire NAND BiCS8 maison, il s’inscrit dans la continuité des modèles DRAMless optimisés via le Host Memory Buffer (HMB), offrant des vitesses séquentielles conformes aux spécifications annoncées.
Exploité à vide, il atteint jusqu’à 10 300 Mo/s en lecture et 8 700 Mo/s en écriture, des valeurs qui le placent dans le haut du panier pour les SSD DRAMless. Toutefois, nos tests montrent que ces performances reposent sur le cache pSLC : une fois saturé, les débits chutent vers 1,3 Go/s en TLC. En usage réel, il reste fluide pour le gaming et les tâches courantes, mais ne rivalise pas avec les modèles équipés de DRAM comme le Crucial T705 ou le MP700 PRO SE.
En pratique, le G4 se positionne dans le plancher bas du PCIe 5.0, avec des scores PCMark 10 et 3DMark comparables à certains SSD PCIe 4 haut de gamme comme le Crucial T500 ou le Kingston KC3000. Son comportement en petits blocs est toutefois légèrement meilleur que celui du Corsair MP700 Elite, ce qui lui permet de se distinguer au sein de sa catégorie.
Côté prix, c’est son argument majeur : proposé à 172 €, soit à peine 22 € de plus qu’un Crucial T500, il reste le moins cher de sa catégorie avec contrôleur Phison E31T. Il coûte environ 30 € de moins que le Corsair MP700 Elite 2 To et 35–40 € de moins que le PNY CS2150 ou le MSI Spatium M560. C’est quasiment le seul SSD PCIe 5.0 de 2 To à passer largement sous la barre des 180 € actuellement, un atout indéniable pour démocratiser le Gen5.
Le Kioxia Exceria Plus G4 2 To est donc une solution équilibrée : rapide tant que l’on reste dans la zone de cache, stable et endurant, tout en affichant un tarif agressif. Nous le recommandons pour les joueurs, créateurs et utilisateurs exigeants qui veulent profiter du PCIe 5.0 sans exploser leur budget. Pour des besoins professionnels intensifs en écriture, mieux vaut toutefois se tourner vers un modèle PCIe 5.0 avec DRAM. Kioxia signe ici un SSD pertinent, qui a toute sa place dans un marché en pleine transition vers le Gen5.
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Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Les versions de Windows se succèdent et on peut pas dire que les gestionnaires de fichiers aient vraiment évolué.
Microsoft a tenté une (r)évolution avec son Windows 11, mais non seulement je n'ai pas été convaincu, mais en plus je le trouve moins pratique au quotidien.
Après, je suis prêt à reconnaitre que je suis trop habitué à Windows 10 et que j'ai du mal à évoluer...
Bref, le programme que je vous propose aujourd'hui permet de changer les choses.
Voici le descriptif de l'éditeur :
C'est un gestionnaire de fichiers moderne qui aide les utilisateurs à organiser leurs fichiers et dossiers. Notre mission est de créer le meilleur gestionnaire de fichiers pour Windows, et nous sommes fiers de le développer ouvertement afin que chacun puisse participer. Les retours des utilisateurs nous aident à définir les fonctionnalités sur lesquelles nous travaillons, et les rapports de bugs sur GitHub contribuent à améliorer la fiabilité. Conçu et maintenu par la communauté open source, Files offre des expériences multitâches robustes, des balises de fichiers, des intégrations poussées et une conception intuitive.
J'ai déjà testé ce logiciel en... 2021.
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En ce moment, tout le monde s’extasie sur le grand retour des blogs et j’ai vraiment envie de leur dire : “Mais hé je ne suis jamais parti bande de nazes !”
Faut dire que j’étais déjà là avant que le mot “blog” existe, quand on appelait ça des sites perso et qu’on codait notre HTML à la main dans Notepad (je suis un menteur, j’utilisais Dreamweaver). Et voilà, je suis toujours là, 28 ans plus tard (oui j’ai lancé mon premier site perso en 1997), pendant que les plateformes et les médias naissent et meurent autour de moi comme des petites fleurs délicates.
Le truc, c’est que je suis un peu maudit dans cette histoire. Ni vraiment blog, ni vraiment média. Je suis comme un ornithorynque du web, une cyber-anomalie qui perturbe vos envies de classifications. J’suis pas assez institutionnel pour bénéficier des avantages fiscaux de la presse et j’suis trop imposant pour être un simple blog perso. Alors je suis quoi au final ? Bah je pense que je suis ce que j’ai toujours été… Un webmaster quoi… Un mec avec son site web sur lequel il met ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut. En totale liberté !
Et c’est exactement ça que les gens redécouvrent aujourd’hui. La liberté. Cette putain de liberté qu’on a perdue en allant tous s’entasser dans les jardins clos de Facebook, Twitter et autres conneries. Alors maintenant que X est devenu un champ de bataille toxique et que Blusky est en train de suivre le même chemin, je vois de plus en plus de monde réaliser enfin ce qu’on a sacrifié.
Et le
ooh.directory
l’a bien compris. Il s’agit d’un annuaire web qui recense au moment où j’écris ces lignes, 2351 blogs actifs sur tous les sujets possibles. Son créateur l’a lancé pour prouver que “nobody blogs anymore” est une connerie monumentale. Car des blogs personnels, il y en a des tonnes. Par exemple, des gens comme Anil Dash avec son “
blog about making culture
”,
Aaron Parecki
qui a co-fondé l’IndieWebCamp, ou Andy Baio avec
Waxy.org
que j’aime beaucoup. Tous ces gens qui continuent à écrire, à partager, à créer sur LEUR petite parcelle de web.
Alors pourquoi c’est mieux d’avoir son site que d’être sur X ou Bluesky ? C’est simple. Sur votre blog, vous êtes chez vous. Pas d’algo qui décide si votre contenu mérite d’être vu. Pas de modération aléatoire qui vous suspend parce que vous avez dit “merde”. Pas de limite à 280 ou même 300 caractères. Si vous voulez écrire 35000 mots sur l’histoire des cartes graphiques, let’s go pépito ! Et si vous voulez partager votre recette de cookies de Noël entre 2 posts sur Rust, c’est tout à fait possible !
Puis c’est pas le même public. Sur les blogs, c’est un public de gens qui viennent vous lire pour le plaisir, pour apprendre des choses, se marrer ou juste confronter leurs points de vue, et pousser la réflexion sur certains sujets. Sur les plateformes de micro blogging comme X ou Bluesky, c’est pas la même ambiance. Là-bas c’est majoritairement n’importe qui, qui dit n’importe quoi en 2 secondes chrono, condamnant, critiquant, détruisant, jugeant, sans même lire au delà du titre, le texte que vous avez pris le temps de rédiger avec tout votre cœur.
L’
IndieWeb
dont je vous ai parlé il y a peu porte d’ailleurs ce message depuis 15 ans maintenant. Leur principe c’est d’être propriétaire de votre domaine, de publier d’abord sur votre propre site (ce qu’on appelle
POSSE
), et d’être propriétaire de votre contenu. Ce n’est donc pas juste du blogging, c’est une philosophie, une résistance contre la
corporatisation du web
.
Sur les réseaux sociaux, vous construisez votre maison sur le terrain de quelqu’un d’autre et un jour, le propriétaire décidera de changer les règles, de monétiser votre contenu, de favoriser certains contenus au détriment du votre, ou carrément de fermer votre boutique. Et voilà, des années de contenu, de connexions, de communauté qui disparaissent. Ça s’est vu avec Google+, avec Vine, et ça se verra encore. Les Youtubeurs, vous connaissez aussi très bien ça.
Mon site à moi a survécu à Friendster, MySpace, Digg (qui revient bientôt d’ailleurs), StumbleUpon, Google Reader (RIP), et il survivra probablement à X et Bluesky (oui, je sais c’est décentralisé, mais je ne pense pas que vous ayez pris le temps de l’héberger chez vous… Donc vous squattez encore la prairie de quelqu’un d’autre qui a probablement un
sacré complexe de dieu).
Voilà, je trouve que ce qui est génial avec cette renaissance des blogs, c’est qu’elle s’accompagne d’outils modernes. Le RSS n’est pas mort (malgré ce que Google a essayé de faire), les webmentions permettent des interactions entre sites, les générateurs de sites statiques comme celui que j’utilise rendent la publication super simple. Et des initiatives comme ooh.directory facilitent carrément la découverte de nouveaux blogs.
Bref, avoir votre propre espace sur le Net, pensez-y ! C’est quelque de chose de très agréable, je vous assure. C’est ça la vraie liberté du web, celle de publier ce qu’on veut, quand on veut, sans filtre, sans intermédiaire, sans bullshit (coucou les clones en cravate de LinkedIn)
Et puis si vous cherchez de l’inspiration, allez faire un tour sur
ooh.directory
. Vous y trouverez des centaines de blogs actifs, des gens passionnés qui écrivent sur tout et n’importe quoi. C’est ça, le vrai web. Pas les threads toxiques de X, pas les algorithmes opaques de Meta… mais les vraies gens qui partagent leurs passions sur leurs propres espaces.
Et un grand merci à Lilian de m’avoir envoyé ce lien !