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Transformer un Raspberry Pi Pico à 4€ en outil de récupération de mots de passe WiFi

Quatre euros, c’est le prix d’un café dans certains endroits, mais c’est aussi le coût d’un Raspberry Pi Pico capable d’extraire tous les mots de passe WiFi stockés sur un ordinateur en moins de 15 secondes.

Hé oui car pendant que les entreprises investissent des millions dans la cybersécurité, un petit projet GitHub nous rappelle que les vulnérabilités les plus dangereuses restent souvent les plus simples.

Ce type d’attaque par injection de touches proposé par ce projet atteint quand même 94,28% de taux de réussite, selon cette étude publiée sur ResearchGate . En gros, vous branchez ce qui ressemble à une clé USB innocente, et en quelques secondes, l’appareil simule un clavier qui tape plus de 1000 mots par minute. Y’a aucune alerte antivirus, aucun avertissement de sécurité… Pour le système, c’est juste un clavier qui tape très, très vite.

Ce projet WiFi-password-stealer d’AleksaMCode transforme donc cette théorie en un outil accessible. Son créateur a en effet développé ce système pendant l’été 2022, initialement pour démontrer les capacités d’un Rubber Ducky à petit prix et aujourd’hui, avec la dernière version de CircuitPython, la configuration ne prend plus que 5 minutes.

Concrètement, l’attaque fonctionne en exploitant la confiance aveugle que nos systèmes accordent aux périphériques USB. Sous Windows, le dispositif utilise PowerShell pour extraire les identifiants WiFi stockés, puis les envoie par email via SMTP. Sous Linux, c’est encore plus direct puisque les mots de passe sont copiés depuis /etc/NetworkManager/system-connections/ directement sur une clé USB. Le script grep avec des expressions régulières positives lookbehind ((?<=ssid=).* et (?<=psk=).*) fait tout le travail d’extraction.

Pour rendre l’appareil plus discret, il suffit de connecter un fil entre les pins GPIO15 et GND et le Pico disparaît alors complètement de l’explorateur de fichiers, ne laissant aucune trace visible de sa présence. Un autre câble entre GPIO5 et GND permet également de basculer entre plusieurs payloads selon la cible. Ces petits détails transforment alors un simple microcontrôleur en outil d’infiltration redoutable.

Le plus inquiétant ? +80% des utilisateurs réutilisent le même mot de passe selon les données collectées lors de ces attaques. Un seul ordinateur compromis peut donc ouvrir les portes de dizaines de comptes. Faut pas oublier que la majorité des gestionnaires de réseaux sous Linux stockent ces informations en clair dans des fichiers .ini, ce qui rend l’extraction hyper simple pour qui a les bonnes permissions.

Face à ces menaces, les défenses existent mais restent sous-utilisées. Désactiver les ports USB sur les machines sensibles reste la protection la plus efficace et les solutions EDR (Endpoint Detection and Response) peuvent aussi détecter les patterns d’injection de touches suspectes… Mais combien d’entreprises les ont vraiment configurées correctement ? Il y a aussi des adaptateurs USB “préservatifs” qui bloquent les données tout en permettant de charger les appareils, mais qui les utilise vraiment ?

Alors, paranoia ou prudence légitime ? En tout cas, la prochaine fois que vous verrez une clé USB abandonnée dans un parking ou qu’un collègue vous demandera de “juste brancher ça deux secondes”, vous y penserez peut-être à deux fois.

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Pourquoi et comment supprimer vos données personnelles d'Internet ?

– Article en partenariat avec Incogni

530 millions d’euros . C’est l’amende que TikTok vient de se prendre dans la tronche pour avoir transféré illégalement des données d’utilisateurs européens vers la Chine. Et vous savez quoi ? C’est juste la partie émergée de l’iceberg. Une étude récente d’Incogni sur 400 apps populaires révèle un truc complètement dingue : les applications étrangères collectent en moyenne 3 fois plus de données personnelles que leurs homologues européennes.

Faites le test maintenant : tapez votre nom complet sur Google. Allez-y, je vous attends…

Alors ? Adresse, numéro de téléphone, historique professionnel, peut-être même des photos que vous pensiez privées ? C’est flippant, non ? Moi, j’ai trouvé mon adresse complète sur 12 sites différents, mon numéro de téléphone sur 8, et même mon salaire estimé sur 3 sites de data brokers. Non, je déconne, c’est pas vrai parce que j’utilise Incogni !!

C’est Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) qui arrive en tête avec 29 types de données collectées. TikTok les suit de près avec 26 types de données. Et pendant ce temps, Signal se contente de… 3 types de données. Vous ne voyez pas un problème ?

Le pire dans tout ça, c’est que vos infos ne restent pas gentiment stockées dans ces apps. Non, elles sont revendues à des data brokers, ces entreprises de l’ombre qui compilent des profils détaillés sur vous et les vendent au plus offrant. On parle quand même d’un business à 434 milliards de dollars en 2025 . Vos habitudes, vos déplacements, vos achats, tout y passe…

⚠️ Chaque jour que vous attendez, c’est :

  • 10 nouveaux data brokers qui récupèrent vos infos
  • Des milliers de requêtes sur votre profil
  • Votre vie privée vendue au plus offrant

Et le pire c’est que une fois vos données dans la nature, c’est exponentiellement plus dur de les récupérer. C’est comme essayer de remettre du dentifrice dans le tube.

Alors certes, le RGPD nous protège un peu en Europe avec le fameux “droit à l’oubli” . Mais entre nous, qui a le temps d’envoyer des demandes de suppression à des centaines de data brokers ? Surtout que ces parasites recollectent immédiatement vos données dès que vous avez le dos tourné.

La bonne nouvelle ? On peut se défendre !!

D’abord, un petit audit s’impose. Comme je vous le demandais en intro, tapez votre nom ou votre adresse sur Google et notez tous les sites qui affichent vos infos personnelles. Ensuite, direction vos comptes de réseaux sociaux pour tout passer en privé et désactiver la personnalisation publicitaire. Facebook propose même une option pour supprimer définitivement votre compte via Paramètres > Centre des comptes > Détails personnels > Propriété et contrôle du compte.

Pour Google, utilisez leur outil de suppression dédié . Il suffit de collecter les liens problématiques et de suivre les instructions. C’est relativement simple et ça marche plutôt bien pour les résultats de recherche.

Mais le vrai combat, c’est contre les data brokers. En Californie, le DELETE Act qui entre en vigueur en 2026 permettra de soumettre une demande unique de suppression à tous les courtiers enregistrés. Génial pour les Californiens, mais nous en Europe, on fait comment ?

C’est là qu’ Incogni entre en jeu 🛡️

Pour une dizaine d’euros par mois, ils s’occupent de contacter les data brokers à votre place et de faire supprimer vos données. Le service scanne en permanence des centaines de bases de données et envoie automatiquement les demandes de suppression.

Mon expérience personnelle, c’est qu’en 3 années de bons et loyaux services, ils avaient déjà supprimé mes infos de 232 data brokers différents. 232 ! Et moi qui pensais faire attention…

Mon dashboard Incogni après 3 ans : 244 demandes envoyées, 232 suppressions confirmées

Et je ne suis pas le seul convaincu car plus de 100 000 personnes utilisent déjà Incogni en Europe. Et les résultats parlent d’eux-mêmes car en moyenne, 95% des demandes de suppression aboutissent.

L’étude d’Incogni montre aussi un truc flippant : les apps de shopping sont les pires en termes de collecte de données. Aliexpress et Temu aspirent littéralement tout ce qu’ils peuvent et les apps de fitness et de santé mentale ne sont pas mieux, puisqu’elles vendent allègrement vos données les plus intimes.

Pour les vieux comptes que vous n’utilisez plus, pensez aussi à faire le ménage. Checkez par exemple votre gestionnaire de mots de passe et cherchez dans vos emails les mots-clés comme “bienvenue”, “inscription”, “compte créé”. Vous allez halluciner du nombre de services où vous êtes inscrit sans même vous en souvenir.

On peut suivre dans le détail chaque requête

Un dernier conseil, méfiez-vous particulièrement des apps gratuites et encore plus si elles ne sont pas européennes. Cette autre étude montre en effet que 88% des apps américaines et 92% des apps chinoises partagent vos données avec des tiers , contre seulement 54% pour les apps européennes. Si c’est gratuit, c’est vous le produit, comme on dit.

Sachez qu’effacer complètement sa présence en ligne est quasi impossible aujourd’hui mais avec un peu de méthode et les bons outils comme Incogni, on peut drastiquement réduire notre empreinte numérique. Entre les amendes records contre TikTok et Meta, et les nouvelles lois comme le DELETE Act, les choses bougent enfin dans le bon sens.

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Franchement, à un peu moins de 6 € HT / mois avec le code KORBEN55 , c’est moins cher qu’un sandwich. Et entre nous, qu’est-ce qui est le plus important, votre prochain sandwich ou votre vie privée ?

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Quatruel de 4 cartes graphiques autour des 300 € pour jouer en FHD : qui gagne ?

Il y a quelques semaines, Érix le gaulois vous proposait le test de la RTX 5050, avec une quantité folle de cartes graphiques couvrant plusieurs générations, depuis la RX 6600 à la RX 9060 XT, de l'Arc A750 à l'Arc B580, de la RTX 3050 à la RTX 5060 Ti. Les cartes disposant de versions à 8 et 16 Go...

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Mastodon 4.4 : la grosse mise à jour de l’été qu’il ne fallait pas manquer

Un article signé GOODTECH.info

Oups, une évolution majeure du Fediverse est presque passée inaperçue au sein de la rédaction : la sortie de Mastodon 4.4. La mise à jour, publiée en juillet, apporte une série de nouveautés qui changent à la fois l’expérience des […]

L’article Mastodon 4.4 : la grosse mise à jour de l’été qu’il ne fallait pas manquer est apparu en premier sur Goodtech.

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[Test] ASRock Arc B580 Challenger OC : Une alternative efficace aux RTX 5060 et RX 9060 XT ?

Lancée il y a quelques mois, la ASRock Arc B580 Challenger OC fait partie des premières déclinaisons personnalisées du GPU Intel BMG-G21, basé sur l’architecture Xe2 Battlemage. Avec ce modèle, ASRock vise clairement le cœur du segment milieu de gamme, en proposant une carte équipée de 12 Go de mémoire GDDR6 sur bus 192-bit, un refroidissement maison soigné et un léger overclock d’usine.

Positionnée face aux incontournables RTX 4060 et RX 7600, cette Arc B580 Challenger OC mise sur un rapport performances/prix agressif et des fonctionnalités modernes comme le ray tracing matériel ou le support de XeSS 2. Nous avons enfin pu mettre la main sur ce modèle pour un test complet : l’occasion de vérifier si cette version signée ASRock tient ses promesses face à une concurrence qui, sur ce segment tarifaire, manque encore de références vraiment convaincantes.

À 292 € seulement, cette carte pourrait bien représenter le point d’entrée idéal pour se lancer dans le gaming, sans subir les tarifs stratosphériques des modèles NVIDIA ou AMD. Découvrons-la ensemble.

Emballage et contenu

asrock arc b580 challenger oc box 01

ASRock livre sa Arc B580 Challenger OC dans un packaging sobre mais efficace. Sur la face avant, la carte est mise en avant aux côtés des principales fonctionnalités : prise en charge du ray tracing matériel, compatibilité XeSS 2 et moteurs XMX pour l’accélération IA. La mention « OC Edition » rappelle la présence d’un overclock d’usine.

asrock arc b580 challenger oc box 02

À l’arrière, on retrouve un descriptif plus complet, mettant en avant le design à double ventilateur, la backplate métallique, l’indicateur LED intégré et l’utilisation de ventilateurs axiaux optimisés. Les caractéristiques techniques sont clairement listées, avec notamment les 12 Go de mémoire GDDR6 et les quatre sorties vidéo (3 × DisplayPort 2.1 et 1 × HDMI 2.1a).

asrock arc b580 challenger oc box bundle

Le bundle se limite à l’essentiel : un guide d’installation rapide. Pas de câble ni d’accessoires supplémentaires, ASRock reste minimaliste sur cette gamme pour contenir le prix.

Architecture et nouveautés

L’Arc B580 repose sur la nouvelle architecture Xe2 Battlemage, introduite avec le GPU BMG-G21.

intel arc Battlemage BMG G21 01

Elle apporte de nombreuses améliorations face à la génération précédente (Alchemist), que ce soit sur le ray tracing, le moteur de géométrie ou encore la prise en charge de XeSS 2 et ses déclinaisons (Super Resolution, Frame Generation, Low Latency).

🎯

Pour éviter de répéter ici tous les détails techniques, nous vous invitons à consulter notre article dédié au lancement de l’Arc B580, où nous revenons en profondeur sur l’architecture Xe2 Battlemage et ses nouveautés :

ASRock

Caractéristiques de l’ASRock Arc B580 Challenger 12GB OC

Carte graphique Intel Arc B-Series — Gaming 1440p

🔥 Processeur Graphique

GPU
Intel Arc B580 B-Series
Fréquence GPU
2740 MHz OC
Compute Units
20
Intel XMX Engines
160 AI/RT
Bus Standard
PCIe 4.0 x8

💾 Mémoire

VRAM
GDDR6 12 Go 12GB
Fréquence mémoire
19 Gbps
Bus mémoire
192-bit

🖥 Affichage & APIs

DirectX
12 Ultimate
OpenGL
4.6
Résolution max.
7680 × 4320 8K
HDCP
Oui
Multi-affichage
4 écrans max.

🔌 Connecteurs

Sorties vidéo
1× DisplayPort 2.1 (UHBR13.5) 2× DisplayPort 2.1 (UHBR10) 1× HDMI 2.1a
Alimentation
1× connecteur 8-pin
PSU recommandé
650W

📐 Dimensions & Accessoires

Dimensions
249 × 132 × 41 mm 2-slot
Poids
720 g
Accessoires
Guide d’installation rapide

La B580 Challenger 12GB OC en détail

ASRock Arc B580 Challenger OC vue de face

La ASRock Arc B580 Challenger OC adopte un design compact avec un PCB raccourci et un système de refroidissement à deux ventilateurs.

test asrock arc b580 challenger oc 04

Le design reste discret, dominé par un carénage noir rehaussé de touches blanches et brillantes sur la partie inférieure, ainsi que d’une bande rétroéclairée en haut du ventilateur de gauche qui vient compléter l’esthétique.

ASRock Arc B580 Challenger OC effet RGB

La carte occupe deux slots et affiche des dimensions de 249 × 132 × 41 mm pour un poids de 720 g, ce qui la rend relativement facile à intégrer dans la plupart des configurations.

ASRock Arc B580 Challenger OC vue sur backplate

À l’arrière, on retrouve une backplate métallique qui assure à la fois la rigidité et une meilleure dissipation thermique. ASRock a prévu une ouverture au niveau du PCB pour favoriser la circulation de l’air, un détail bienvenu sur une carte orientée efficacité.

asrock arc b580 challenger vue sur sorties vidéos : trois sorties DisplayPort 2.1 et un port HDMI 2.1a

Côté connectique, la Challenger OC offre trois sorties DisplayPort 2.1 et un port HDMI 2.1a. L’un des DisplayPort supporte le mode UHBR13.5, capable de monter jusqu’à 4K à 360 Hz, tandis que les deux autres se limitent à UHBR10 (4K à 240 Hz). La compatibilité avec les dernières normes d’encodage et de décodage est complète, avec notamment l’AV1 en 8, 10 et même 12 bits, aussi bien en lecture qu’en enregistrement.

asrock arc b580 challenger vue sur le connecteur 8 broches

Pour l’alimentation, un unique connecteur 8 broches suffit, épaulé par le slot PCIe. La consommation maximale annoncée est de 225 W, ce qui place cette carte dans la lignée des autres modèles milieu de gamme.

Configuration de test

test asrock arc b580 challenger oc config

Pour nos tests, nous avons opté pour la config suivante :

test asrock arc b580 challenger oc gpu z

Driver 32.0.101.7028Windows 11 64

Tests de performances en jeu : Rastérisation

ASRock Arc B580 Challenger OC – Rastérisation

4K / 1440p / 1080p — Tri dynamique par FPS

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Du mouvement au conseil d’administration de la Fintech Open Source Foundation (FINOS)

Un article signé GOODTECH.info

La Fintech Open Source Foundation (FINOS), branche des services financiers de la Linux Foundation, a annoncé un renouvellement important de sa gouvernance. Bhupesh Vora, de RBC Marchés des capitaux, devient président du conseil d’administration, tandis que Sitija Sarkar, de BlackRock, […]

L’article Du mouvement au conseil d’administration de la Fintech Open Source Foundation (FINOS) est apparu en premier sur Goodtech.

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GMP grille deux Ryzen 9 9950X : soupçons sur Zen 5 et les instructions MULX

Quand le calcul haute précision devient trop chaud à gérer… Le 29 août, l’équipe derrière la librairie open source GMP (GNU Multiple Precision Arithmetic Library) a publié une alerte peu commune : deux processeurs AMD Ryzen 9 9950X ont littéralement rendu l’âme lors de tests internes intensifs.

En cause ? Des boucles d’instructions MULX très spécifiques qui semblent faire grimper la consommation électrique bien au-delà des limites prévues. Résultat : deux CPU grillés, des marques de brûlure visibles, et une enquête conjointe avec AMD désormais en cours.

MULX en folie : quand les maths poussent le CPU dans ses retranchements

Pour rappel, GMP est une librairie utilisée dans des contextes scientifiques ou cryptographiques, là où les calculs doivent être d’une précision chirurgicale. C’est dans ce cadre que les développeurs ont effectué des tests sur le Ryzen 9 9950X, basé sur l’architecture Zen 5. À deux reprises, des charges extrêmes utilisant l’instruction MULX (Multiplication Unsigned Extended) ont mené à la surchauffe et à la destruction physique du processeur.

GMP grille deux Ryzen 9 9950X 01
Ryzen 9 9950X grillé sous tests GMP (source)

GMP soupçonne une faille du côté de la gestion de l’alimentation : si les protections énergétiques internes du CPU venaient à céder, les composants pourraient dépasser leur seuil thermique et s’endommager de manière irréversible.

Des preuves à l’appui et une précision importante

Pour appuyer leur déclaration, les ingénieurs de GMP ont publié des photos montrant clairement les zones brûlées au dos des processeurs, ainsi que la décoloration du système de refroidissement, visiblement mis à rude épreuve. Ils précisent également que les tests n’ont pas été menés sur une carte mère ASRock, écartant d’emblée un lien avec des incidents similaires rapportés par certains utilisateurs de cette marque.

Configuration des systèmes de test

GMP grille deux Ryzen 9950X — soupçons sur Zen 5 et les instructions MULX

Système 1 Centré
OS
GNU/Linux Ubuntu
C.M.
Asus Prime B650M-K
BIOS 3057 [19/11/2024]
CPU
AMD Zen5 X16 4300MHz
Ryzen 9950X
RAM
32768 Mo DDR5-4800 ECC
Samsung M324R4GA3BB0-CQK × 2
SSD
NVMe M.2 250 Go
Samsung 980 Pro
BOÎT.
Fractal Design Core 1100
+ ventilateurs additionnels
ALIM.
Corsair SF450
REFR.
Noctua NH-U9S
montage centré
Système 2 Offset
OS
GNU/Linux Gentoo
noyau 6.12.31
C.M.
Asus Prime B650M-A WIFI II
BIOS 3278 [16/08/2025]
CPU
AMD Zen5 X16 4300MHz
Ryzen 9950X
RAM
49152 Mo DDR5-5600 ECC
Kingston KSM56E46BD8KM-48HM × 2
SSD
NVMe M.2 250 Go
Samsung 980 Pro
BOÎT.
Fractal Design Core 1100
+ ventilateurs additionnels
ALIM.
Corsair RM650
REFR.
Noctua NH-U9S
montage décentré (côté chaud)

AMD prend les choses en main

Heureusement, AMD n’a pas tardé à réagir. Le constructeur a remplacé les processeurs endommagés et travaille désormais main dans la main avec GMP pour déterminer les causes exactes de ces incidents. L’affaire est sérieuse : si une simple instruction logicielle peut mener à un tel niveau de dégât matériel, cela soulève des questions critiques sur la robustesse du contrôle thermique dans l’architecture Zen 5.

Conclusion

Pour l’instant, aucun autre cas similaire n’a été officiellement recensé en dehors des tests GMP. Mais l’incident met en lumière les risques potentiels que peuvent représenter certaines charges extrêmes pour les CPU modernes, même haut de gamme. Si vous utilisez intensivement GMP ou d’autres outils de calcul haute précision sur une plateforme Zen 5, gardez un œil sur vos températures… et vos assurances matérielles.

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RTX 5080 Super 24 Go : entre tarif revu à la baisse et performances qui douchent les espoirs

La RTX 5080 Super fait parler d’elle avec des rumeurs contradictoires. La bonne nouvelle ? Son prix pourrait chuter à 1 179 euros, soit 150 euros de moins que prévu – exactement le tarif de lancement de la RTX 5080 actuelle.

Mais côté performances, c’est plus mitigé. Malgré 24 Go de GDDR7 prometteurs, le GPU conserverait la même architecture que la RTX 5080 standard avec ses 10 752 cœurs CUDA déjà à pleine capacité. Résultat : les gains de performance risquent d’être limités. Quant à la sortie, le flou persiste entre une fin 2025 et le CES 2026.

Un premier round dès juin : 24 Go mais un GPU déjà au maximum

Dès cet été, nous pointions le risque d’une « Super » qui n’apporterait qu’un surcroît de mémoire sans réelle avancée technique (notre analyse détaillée). Avec ses 10 752 cœurs CUDA déjà exploités à plein régime, la RTX 5080 Super risquait alors de manquer de substance face à la 5090.

geforce rtx 5080 super 24 go Hero

Août : calendrier divisé entre fin 2025 et CES 2026

Le mois d’août a ensuite apporté son lot de contradictions. Certains leakers annonçaient une sortie anticipée dès le quatrième trimestre 2025, mais d’autres, comme BenchLife, tempéraient en évoquant un lancement repoussé à janvier 2026, lors du CES de Las Vegas (voir notre mise à jour).

Septembre 2025 : 24 Go confirmés et prix en baisse

Les fuites de septembre s’accordent désormais sur un détail majeur : la VRAM passerait bien à 24 Go de GDDR7 cadencée à 32 Gbps. Le TGP grimperait à 415 W, soit +55 W, mais le GPU resterait identique, avec ses 10 752 cœurs CUDA. La vraie surprise viendrait du prix : autour de 999 $, un repositionnement qui redonne de l’attrait à cette carte malgré des performances brutes proches de la RTX 5080.

Tableau comparatif mis à jour

RTX 50 Specifications

Comparatif des cartes graphiques haut de gamme

RTX 5090
CUDA Cores
21 760
VRAM
32 Go GDDR7
Vitesse mémoire
32 Gbps
Bus
512-bit
TGP
575 W
Prix MSRP
2 099 €
RTX 5080 Super Rumeur
CUDA Cores
10 752
VRAM
24 Go GDDR7
Vitesse mémoire
32 Gbps
Bus
256-bit
TGP
415 W
Prix MSRP
1179 €
RTX 5080
CUDA Cores
10 752
VRAM
16 Go GDDR7
Vitesse mémoire
30 Gbps
Bus
256-bit
TGP
360 W
Prix MSRP
1059 €

La mise à jour des MSRP RTX 50 effectuée en août, abaissant la RTX 5080 à 1 059 euros après un lancement à 1 179 euros, semble s’inscrire dans une démarche préparatoire : placer la RTX 5080 Super au tarif initial de la 5080 tout en rendant cette dernière plus abordable, afin de préserver la hiérarchie et d’éviter la concurrence interne à la gamme.

GeForce RTX 50 — Suivi des tarifs (FR)

Mise au point : évolution des prix conseillés et observés

Mars 2025 (FR)
Août 2025 (FR)
RTX 5090
Mars
2 239 €
Août
2 099 €
RTX 5080
Mars
1 129 €
Août
1 059 €
RTX 5070 Ti
Mars
884 €
Août
884 €
RTX 5070
Mars
629 €
Août
589 €
RTX 5060 Ti 16 Go
Mars
Non commercialisée
Août
449 €
RTX 5060 Ti 8 Go
Mars
Non commercialisée
Août
399 €
RTX 5060
Mars
Non commercialisée
Août
319 €
RTX 5050
Mars
Non commercialisée
Août
259 €

Les valeurs mises en avant correspondent aux tarifs observés en août 2025. La mention « Non commercialisée » indique une absence de disponibilité en mars 2025.

NVIDIA joue-t-elle la montre jusqu’au CES 2026 ?

Le calendrier demeure le grand mystère. Sortie discrète fin 2025 ? Annonce fracassante au CES 2026 ? NVIDIA semble elle-même hésiter, multipliant les signaux contradictoires auprès des leakers.

Cette incertitude pourrait révéler une stratégie plus large : temporiser en attendant la réaction d’AMD avec ses Radeon RDNA 5, ou simplement ménager ses stocks de RTX 5080 classiques. Dans tous les cas, la RTX 5080 Super ressemble de plus en plus à une carte de transition qu’à une véritable révolution. Et si finalement, le vrai « Super » n’était que commercial ?

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