Nintendo relève la barre pour sa nouvelle génération
Lancée le 5 juin, la Switch 2 a atteint plus de 3,5 millions d’unités en quatre jours, d’après les chiffres actualisés de Nintendo. Le constructeur rehausse désormais son objectif d’expéditions pour l’exercice en cours, de 15 à 19 millions d’unités, porté par une demande soutenue depuis le lancement. Côté jeux, 20,62 millions de logiciels ont déjà trouvé preneur, et la prévision annuelle est ajustée à 48 millions.
Le timing joue en sa faveur : la période des fêtes devrait doper les ventes. Il faut dire que la machine se positionne nettement mieux que les lancements de la Wii U et de la 3DS, Nintendo indiquant que la Switch 2 « suit une trajectoire supérieure aux précédents démarrages ».
La Switch originelle continue, elle, sa longue carrière, totalisant 154,01 millions d’unités à vie. Rien d’étonnant à ce que Nintendo capitalise sur les deux écosystèmes en parallèle.
Technique : NVIDIA Ampere et upscaling IA
Côté matériel, la Switch 2 s’appuie sur un SoC NVIDIA basé sur l’architecture Ampere, associé à 16 Go de LPDDR5 et une sortie jusqu’en 4K sur dock.
C’est la première console Nintendo à exploiter pleinement l’upscaling par IA (auparavant, seule une prise en charge d’AMD FSR était mentionnée). NVIDIA ne détaillant pas ses volumes GeForce, il semblerait que la Switch 2 figure parmi ses appareils les plus populaires lancés cette année.
Reste à voir si l’élan se maintiendra au-delà des fêtes. Pour l’instant, tous les voyants sont au vert pour la nouvelle génération de Nintendo.
Trente-six ports USB sur une seule carte mère : de quoi rester bouche bée. Il faut dire que ce modèle, aperçu sur une plateforme Intel LGA 1151, semble viser des usages très spécifiques plutôt qu’un PC de bureau classique.
Une LGA 1151 bardée d’USB pour des besoins atypiques
D’après les images partagées, l’arrière regorge de connecteurs USB Type-A, probablement pilotés par plusieurs contrôleurs dédiés. Les spéculations vont bon train : phone farms, bancs de tests de masse pour clés et périphériques, voire installations de minage s’appuyant sur des risers USB au lieu de ports PCIe. Rien d’étonnant à ce que cette carte ne s’adresse pas au grand public.
Ce n’est pas une première. On se souvient de l’ASUS H370 Mining Master et ses 20 ports pour risers, ou encore de cartes orientées connectique chez ASRock, comme la Z890 Taichi Aqua et ses 8 ports USB-C. Ici, le palier franchi impressionne : 36 ports au total avec 8 empilements de 4 plus 4 ports supplémentaires, selon les observateurs. Comme le résume la source : « je n’ai jamais vu autant de ports USB sur une seule carte ».
Un design extrême, mais encore un slot pour GPU
Il semblerait que ce modèle conserve de la place pour une carte graphique, ce qui laisse envisager des scénarios hybrides. Le choix de la plateforme LGA 1151 n’a rien de nouveau, en revanche cette déclinaison à 36 ports surprend. Pour des tâches répétitives, comme le formatage en série de clés USB, un tel panneau arrière ferait gagner un temps précieux.
Reste à voir si d’autres fabricants remettront au goût du jour ces cartes « à la chaîne » pour des niches professionnelles. Pour un usage quotidien, le bénéfice est faible, mais pour qui doit brancher et gérer des dizaines de périphériques simultanément, l’idée a du sens.
GeForce 581.80 WHQL : focus jeux du moment et correctifs clés
La nouvelle mouture apporte des optimisations jour 1 pour Call of Duty : Black Ops 7, Anno 117 : Pax Romana et Europa Universalis V. Le gros morceau se trouve côté Black Ops 7 avec l’arrivée du DLSS 4 avec Multi Frame Generation ainsi que NVIDIA Reflex. Il faut dire que le duo FSR/DLSS et la réduction de latence sont devenus incontournables pour les FPS compétitifs.
Côté correctifs, NVIDIA annonce des gains de performances pour F1 25 avec DLSS Frame Generation. Plus largement, un bug provoquant un crash au lancement des applications Vulkan sur des configurations à base de Core 2 Duo et Core 2 Quad est résolu. Rien d’étonnant à ce que ce correctif intéresse les configurations plus anciennes encore en service.
Problèmes connus à surveiller
Tout n’est pas parfait. Selon NVIDIA, Counter-Strike 2 peut afficher des textes légèrement déformés si la résolution en jeu est inférieure à la définition native de l’écran. De plus, Like a Dragon : Infinite Wealth pourrait présenter des scintillements lumineux après la mise à jour, sur certaines configurations. Reste à voir si un hotfix suivra rapidement.
Pour rappel, le téléchargement est proposé via le hub habituel. « Version 581.80 WHQL avec optimisations jour zéro et support DLSS 4 », résume la note de version. Les joueurs de Black Ops 7 et les amateurs de stratégie devraient y trouver leur compte.
Un prototype de GeForce GTX 1650 SUPER a refait surface, et il faut dire que la carte intrigue : puce TU116, 1152 cœurs CUDA et surtout une interface PCIe 4.0, une combinaison jamais vue en boutique sur Turing.
Un échantillon TU116 atypique, proche des RTX 2060
D’après les marquages du die, il s’agirait d’un modèle d’ingénierie remontant probablement à 2018. Le PCB évoque les RTX 2060, mais cette déclinaison Turing relève bien de la série GTX 16, dépourvue de Tensor et RT cores. La carte ne porte aucune référence lisible, toutefois tout converge vers une GTX 1650 SUPER précoce : présence d’un GPU TU116 et configuration mémoire en 4 Go, là où les autres 4 Go de la série (GTX 1650 non-SUPER et GTX 1630) reposaient sur TU117.
Ce prototype n’est pas fonctionnel, selon la fuite, mais il afficherait le marquage PG160 SKU 18, quand le modèle commercial de la GTX 1650 SUPER utilisait le PG166 SKU 24. Autre différence notable, et pas des moindres : le support du PCIe 4.0 x16. Toutes les cartes GeForce Turing vendues au détail se limitaient au PCIe 3.0, un détail technique qui change le récit autour des essais internes de Nvidia.
La fiche supposée mentionne aussi 1152 cœurs CUDA, contre 1280 sur la version commerciale. Un ajustement cohérent pour un échantillon, mais qui confirme qu’on parle bien d’une itération intermédiaire. Reste à voir si d’autres traces documenteront la genèse de ce design.
Un design de référence jamais sorti
Cette fuite confirme qu’un design de référence, visuellement proche des RTX 2060, a bel et bien existé en interne. Les cartes TU116 et TU117 ont finalement été proposées uniquement par les partenaires, sans véritable référence publique, hormis quelques rendus. Comme le rappelle la source, « les cartes GeForce Turing vendues au détail étaient limitées au PCIe 3.0 » (VideoCardz), ce qui renforce le caractère singulier de ce prototype.
En 2025, une GTX 1650 SUPER à 4 Go ne ferait plus vraiment sens pour une nouvelle configuration. Mais cette pièce d’ingénierie raconte une autre histoire : celle d’un Turing GTX expérimenté avec du PCIe 4.0, resté dans l’ombre des rayons.
Les pilotes d’IA s’enlisent faute d’infrastructure adaptée : Cisco dégaine Unified Edge, une plateforme qui rapproche calcul, réseau, stockage et sécurité des lieux où naissent les données.
Cisco Unified Edge : rapprocher l’IA du terrain
Annoncée par Cisco, Unified Edge vise les charges d’inférence et d’IA « agentique » directement en magasin, en usine, en agence ou en hôpital. L’équipementier rappelle que la majorité des projets d’IA trébuchent sur l’infra, et que 75 % des données d’entreprise seraient créées et traitées cette année en périphérie. Il faut dire que les agents d’IA transforment le trafic réseau : d’après Cisco, une requête agentique peut générer jusqu’à 25 fois plus de trafic qu’un simple chatbot.
Unified Edge repose sur une architecture convergée et modulaire : châssis CPU/GPU, alimentation et refroidissement redondants, SD‑WAN performant et designs prévalidés. L’objectif : assurer l’inférence temps réel et évoluer sans « rip‑and‑replace ». La gestion centralisée passe par Cisco Intersight, avec déploiement sans intervention et opérations automatisées à l’échelle. Des intégrations avec Splunk et ThousandEyes apportent de bout en bout de la visibilité.
Côté sécurité, le zéro confiance est appliqué dès le périphérique : fonctions inviolables, télémétrie profonde, politiques cohérentes et configurations sans dérive, le tout avec des traces d’audit pour la conformité. Une approche pensée pour un edge plus exposé, autant physiquement que sur le plan cyber.
Intel Xeon 6 au cœur, usages multisectoriels
Le partenariat avec Intel est mis en avant : selon Cristina Rodriguez (Intel), « le Xeon 6 offre une base flexible et efficace pour des charges à haut débit et faible latence ». Cisco assure avoir co‑conçu la plateforme avec des clients du retail, de la fabrication, des services financiers et de la santé afin de concilier workloads classiques côté CPU et IA exigeante côté GPU. Sur une ligne de production, par exemple, certaines décisions doivent être prises localement et immédiatement, souligne Rockwell Automation.
Verizon insiste sur l’avantage concurrentiel d’une IA au bord dès aujourd’hui, quand WWT y voit un moyen d’étendre une infra cloud et IA sécurisée « là où les données sont générées ». Pour theCUBE Research, « le vrai potentiel de l’IA se libère quand l’inférence se rapproche de la source des données » et Unified Edge simplifie justement cette adoption.
Déploiement et exploitation cherchent la simplicité, mais sans sacrifier l’évolutivité : Cisco promet des blueprints prévalidés, une administration démocratisée à grande échelle et une observabilité de bout en bout. Reste à voir si ces promesses tiendront face aux charges agentiques, bien plus bavardes que les chatbots.
Disponibilité : les plateformes Unified Edge peuvent être commandées dès maintenant et devraient être proposées en disponibilité générale d’ici la fin d’année.
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Avec la série RMx, Corsair s’est taillé depuis près de dix ans une réputation solide dans le domaine des alimentations premium, en combinant silence, fiabilité et rigueur électrique. La gamme a régulièrement évolué pour suivre les nouvelles normes et besoins des configurations modernes.
Après la révision 2021, axée sur la stabilité et l’efficacité, la marque a amorcé en 2023 un virage plus ergonomique avec la RMx SHIFT, première alimentation à proposer des connecteurs modulaires positionnés latéralement, une idée simple mais redoutablement pratique pour le câblage.
Deux ans plus tard, la RM850x SHIFT (2025) prend la relève avec une approche de continuité maîtrisée. Si le design général reste inchangé, Corsair l’adapte aux nouveaux standards ATX 3.1 et PCIe 5.1, tout en intégrant un connecteur 12V-2×6 natif pour les cartes graphiques de dernière génération. Le ventilateur NR140HP à roulement fluide dynamique conserve le mode semi-passif, mais bénéficie désormais d’une molette de réglage manuel permettant d’ajuster le comportement acoustique selon les préférences de l’utilisateur.
Sur le plan technique, la base reste confiée à Channel Well Technology (CWT), avec une topologie LLC demi-pont et conversion DC-DC éprouvée. Les performances annoncées affichent une certification Cybenetics Gold pour le rendement et A+ pour l’acoustique, traduisant un équilibre entre efficacité énergétique et silence de fonctionnement.
Le tarif public conseillé s’établit autour de 169,90 €, soit une légère hausse par rapport à la version 2023 (159 €), justifiée par la compatibilité étendue et les améliorations de confort. La garantie de dix ans reste inchangée, reflet de la confiance de Corsair dans la durabilité de ses blocs RMx.
Avec cette révision 2025, Corsair consolide les bases de sa gamme SHIFT : une alimentation moderne, silencieuse et pensée pour durer. Voyons maintenant comment se présente ce modèle dès le déballage, avant d’en analyser la conception interne et les performances mesurées.
Emballage & Contenu
Corsair livre la RM850x SHIFT dans un emballage sobre et robuste, fidèle à l’identité visuelle de la marque. La boîte reprend le duo noir et jaune emblématique, immédiatement reconnaissable dans la gamme d’alimentations du constructeur. En façade, on retrouve les informations essentielles : puissance nominale de 850 W, certification Cybenetics Gold, compatibilité ATX 3.1 et PCIe 5.1, ainsi que la mention des connecteurs latéraux, marque de fabrique de la série SHIFT.
L’arrière de l’emballage est plus technique. Corsair y présente les principales caractéristiques du bloc, les graphiques d’efficacité énergétique et le profil acoustique du ventilateur de 140 mm.
À l’ouverture, la présentation est exemplaire. L’alimentation repose dans une épaisse mousse de protection, entourée d’un film antistatique. À ses côtés, une pochette siglée contient l’ensemble des câbles modulaires, le cordon secteur, la visserie et la documentation. Comme à son habitude, Corsair soigne les détails : chaque élément est rangé avec précision, et la qualité perçue est au niveau attendu pour une alimentation haut de gamme.
Le bundle comprend l’essentiel :
Bloc d’alimentation Corsair RM850x SHIFT
Câble secteur 230 V
Ensemble complet de câbles modulaires Type 5
Serre-câbles et vis de fixation
Documentation
Une présentation soignée, simple et efficace, à l’image de la philosophie de la série RMx SHIFT : faciliter le montage sans superflu.
Design et aperçu extérieur de la RM850x SHIFT
La Corsair RM850x SHIFT adopte un format ATX standard de 150 mm de largeur pour 86 mm de hauteur et 160 mm de profondeur, un gabarit compact qui facilite son intégration dans la majorité des boîtiers actuels. Le châssis en acier noir mat bénéficie d’une texture granuleuse soignée qui limite les traces et renforce la perception de qualité.
En revanche, la tôle paraît légèrement plus fine que sur la HX1200i Shift testée la semaine dernière, un détail sans conséquence structurelle, mais qui confère un sentiment un peu moins premium à la prise en main.
Sur le flanc principal, Corsair opte pour une signature sobre : le marquage RM850x SHIFT apparaît en blanc sur fond noir, encadré par deux formes géométriques discrètes embouties dans la tôle. Cette approche minimaliste traduit la volonté de moderniser la gamme sans rompre avec le design industriel des générations précédentes.
La partie supérieure se distingue par une large grille d’aération en motif “Y”, devenue emblématique sur les blocs de la marque. Elle protège un ventilateur de 140 mm à roulement fluide dynamique (FDB), choisi pour son silence de fonctionnement et sa longévité. Le motif n’est pas qu’esthétique : il favorise une diffusion homogène du flux d’air tout en rigidifiant la structure.
La face arrière, dédiée à l’extraction de l’air chaud, reprend le même maillage “Y” ajouré, associé au connecteur secteur C14 et à un interrupteur principal. On remarque la présence d’une molette de réglage de la vitesse du ventilateur, une nouveauté pour ajuster manuellement le comportement acoustique selon les besoins.
De l’autre côté, la connectique modulaire latérale incarne la philosophie SHIFT : déplacer les ports sur le flanc du bloc pour rendre les branchements accessibles même après installation. L’agencement est clair et logique : les connecteurs CPU, PCIe, SATA et ATX 24 broches sont bien séparés et identifiés. L’ensemble s’appuie sur le format Type 5 MicroFit, compact et ergonomique, avec un connecteur 12V-2×6 natif destiné aux cartes graphiques les plus récentes.
La face inférieure présente un relief linéaire au motif concentrique, apportant une touche graphique subtile sans excès. L’ensemble respire la qualité d’assemblage, avec des ajustements précis et aucune zone de flexion perceptible.
Enfin, le côté intérieur accueille une étiquette présentant l’ensemble des spécifications électriques.
Corsair parvient ici à combiner un design technique, cohérent et fonctionnel, avec une approche esthétique discrète mais soignée. La RM850x SHIFT conserve ainsi l’esprit de la gamme tout en affirmant sa maturité visuelle.
Câblage et modularité
La RM850x SHIFT repose sur une conception entièrement modulaire, fidèle à l’approche de la gamme. Tous les faisceaux utilisent la connectique Type-5 MicroFit, plus compacte et mieux organisée que les générations précédentes. Le positionnement latéral des ports reste la signature de la série SHIFT : il simplifie les branchements, améliore la visibilité et facilite la maintenance sans avoir à démonter l’alimentation une fois installée.
Les câbles fournis sont gainés dans un PVC embossé noir d’une remarquable souplesse, accompagnés de peignes bas-profil qui permettent de maintenir un alignement net.
Le kit comprend :
Un câble ATX 24 broches de 610 mm,
Deux EPS 4+4 pour le CPU de 650 mm,
Deux PCIe 6+2,
Un 12V-2×6 natif (600 W) conforme aux normes ATX 3.1 et PCIe 5.1,
Ainsi qu’un second faisceau 12V-2×6 vers 2×8 broches pour les cartes graphiques dépourvues de connecteur nouvelle génération.
Trois câbles SATA à trois têtes
Un câble Molex 4 broches
Le câble 12V-2×6 adopte un embout coudé à 90 ° côté alimentation, conçu pour s’adapter à la disposition latérale propre à la série SHIFT. Ce choix permet de libérer l’espace entre le flanc du bloc et la paroi du boîtier, tout en préservant une orientation propre des faisceaux.
De l’autre côté, le connecteur gris bicolore sert de repère visuel pour confirmer une insertion correcte, limitant ainsi tout risque d’incident.
Toutefois, son rayon de courbure réduit interpelle : la flexion est plus prononcée qu’à l’accoutumée, ce qui pourra soulever des interrogations selon la distance disponible autour de la trappe d’accès. Corsair précise néanmoins que le design du câble a été validé pour résister à cette contrainte mécanique, sans impact sur la fiabilité du connecteur.
Pour le reste, les faisceaux SATA à trois têtes et le câble Molex 4 broches conservent des longueurs équilibrées, suffisantes pour alimenter disques, ventilateurs ou accessoires sans excédent inutile. La flexibilité générale et la logique d’agencement des ports facilitent grandement la gestion du câblage : tout est accessible, clair et pensé pour un montage ordonné dans les châssis à double compartiment.
Conception interne et architecture
La RM850x SHIFT partage sa base technique avec les autres modèles de la gamme, produite par Channel Well Technology (CWT), partenaire historique de Corsair. Sous son carter sobre,se cache une conception repose sur une structure demi-pont LLC avec conversion DC-DC, un schéma éprouvé qui allie efficacité, stabilité et fiabilité à long terme.
Étages primaires : conversion et correction de puissance
Le courant secteur pénètre d’abord par la section EMI/EMC (1 et 2), où un ensemble de filtres et de condensateurs X et Y élimine les interférences électromagnétiques. Cette barrière garantit la conformité avec les normes internationales et protège les autres composants de parasites électriques.
Vient ensuite le pont de diodes (3), chargé de redresser le courant alternatif 230 V en courant continu, avant qu’un thermistor et un relais de dérivation (4) ne limitent le courant d’appel au démarrage. Ce dispositif évite les pointes de tension susceptibles d’endommager les composants sensibles lors de la mise sous tension.
Le bloc passe alors par l’étage de correction active du facteur de puissance (PFC). Le gros tore de cuivre (5) visible au centre de la carte agit comme une bobine de lissage, associé à un ensemble de MOSFETs et de diodes rapides (7) chargés de lisser et réguler le flux d’énergie. Résultat : un facteur de puissance supérieur à 0,98, qui optimise l’efficacité globale et réduit la perte d’énergie dissipée sous forme de chaleur.
Deux condensateurs électrolytiques japonais de 400 V / 105 °C (6) assurent la stabilisation de la tension redressée avant la conversion haute fréquence. Ces condensateurs constituent le réservoir principal du bloc, capables d’absorber les variations instantanées sans altérer la stabilité du +12 V.
La conversion proprement dite repose sur un ensemble de MOSFETs LLC (8) piloté par un contrôleur spécialisé (16). Ce circuit, appelé convertisseur résonant, ajuste la fréquence de découpage pour minimiser les pertes de commutation. C’est en grande partie ce design qui permet à la RM850x SHIFT d’atteindre un rendement Cybenetics Gold supérieur à 93 %.
Étages secondaires : régulation et distribution
Sur la partie basse, on trouve le transformateur principal (12), cœur du système, chargé d’abaisser et d’isoler la tension. Sa proximité avec les radiateurs noirs verticaux assure une dissipation thermique efficace. À sa sortie, plusieurs MOSFETs de redressement synchrone (17) remplacent les diodes classiques, offrant un meilleur rendement et moins de chauffe.
Les condensateurs de filtrage (13) et les inductances de sortie (14) se chargent ensuite de nettoyer le signal pour supprimer les résidus d’ondulation. Ce traitement explique les résultats mesurés par Cybenetics : moins de 23 mV de ripple sur le +12 V, une performance exemplaire pour un bloc Gold.
Les régulateurs DC-DC (15) assurent la dérivation des tensions secondaires +5 V et +3,3 V à partir du rail principal +12 V. Cette architecture est aujourd’hui la norme sur les alimentations de qualité, car elle garantit une stabilité indépendante des variations de charge entre rails.
Le transformateur 5VSB (9) et ses condensateurs de sortie dédiés (10) alimentent le mode veille du PC. Ce circuit reste actif même lorsque le système est éteint, fournissant une tension stable et efficace pour les fonctionnalités de veille moderne.
Enfin, la connectique modulaire (11) est directement soudée sur un PCB secondaire placé à 90°, relié par un plan de cuivre renforcé. Cette disposition, typique de la série SHIFT, permet aux câbles d’être branchés latéralement sans torsion, améliorant à la fois la circulation d’air et la gestion du câblage.
Un microcontrôleur dédié gère la communication, la régulation fine des tensions et l’ensemble des protections, à savoir :
OVP / UVP (surtension et sous-tension)
OCP (protection contre les surintensités)
OPP (protection contre la surcharge)
OTP (surveillance thermique)
SCP (court-circuit)
Refroidissement
Le refroidissement est confié à un ventilateur de 140 mm à roulement fluide dynamique (FDB). Ce modèle combine discrétion et durabilité, tout en profitant du mode Zero RPM, qui maintient le silence total jusqu’à environ 40 % de charge. La RM850x SHIFT dispose également d’une molette de réglage manuel en façade arrière, permettant d’ajuster la courbe du ventilateur selon la préférence de l’utilisateur, un ajout rare à ce niveau de gamme.
La plage de fonctionnement annoncée s’étend jusqu’à 50 °C en charge continue, un indicateur solide de robustesse thermique. Corsair livre ici une conception à la fois fiable et moderne, reposant sur des composants triés et une topologie optimisée pour le rendement comme pour le silence.
Efficacité et acoustique de la RM850x SHIFT
Certifiée Cybenetics Gold pour son rendement et A+ pour son acoustique, la Corsair RM850x SHIFT affiche des performances particulièrement équilibrées pour une alimentation 850 W. Les mesures réalisées sous 230 V confirment un haut niveau d’efficacité, tout en conservant un fonctionnement remarquablement discret, fidèle à la philosophie de la série SHIFT.
Sur le plan énergétique, le rendement s’établit à 89 % à 10 % de charge, atteint 90,2 % à 20 %, puis culmine à 93,7 % autour de 50 %, avant de se stabiliser à 91,3 % à pleine puissance. La courbe est régulière et traduit une conception maîtrisée, optimisée pour les régimes de charge usuels. À très basse charge (entre 20 et 80 W), le bloc conserve un rendement compris entre 77 % et 89 %, confirmant l’efficacité du design LLC et de la conversion DC-DC jusque dans les scénarios légers.
La consommation à vide reste particulièrement faible : 0,082 W mesurés, soit dix fois moins que la limite imposée par la directive ErP Lot 6. Le rail de veille 5VSB affiche pour sa part un rendement d’environ 86 % à 1 A, témoignant d’un étage secondaire soigné et d’une gestion d’énergie en veille efficace.
Côté acoustique, la RM850x SHIFT s’appuie sur un ventilateur NR140 de 140 mm à roulement fluide dynamique (FDB). Celui-ci demeure totalement à l’arrêt jusqu’à environ 340 W, garantissant un silence absolu en usage courant. La montée en régime est progressive : 7 dB(A) vers 400–500 W, 12 dB(A) autour de 680 W, et seulement 25,9 dB(A) à pleine charge. Ces résultats confirment une excellente maîtrise thermique et justifient pleinement la note A+ attribuée par Cybenetics.
Les mesures électriques soulignent une régulation exemplaire : la tension du rail +12 V varie de moins de 1 % entre 10 et 100 % de charge. Les ondulations (ripple) restent très basses, limitées à 22,5 mV sur le +12 V, 11,1 mV sur le +5 V, et 10,4 mV sur le +3,3 V : des valeurs nettement inférieures aux seuils ATX (120 / 50 / 50 mV).
Le hold-up time, mesuré à 21 ms, dépasse la recommandation minimale de 16 ms, garantissant la stabilité en cas de microcoupure, tandis que le signal PWR_OK, parfaitement calibré, assure un démarrage net et sans délai excessif.
Dans son ensemble, la RM850x SHIFT conjugue silence, rendement et régulation avec une rigueur rarement observée dans cette gamme de puissance. Si ses performances flirtent avec les seuils du Platinum, sa certification Gold et sa discrétion acoustique A+ la positionnent comme une référence fiable et silencieuse du segment haut de gamme.
Conclusion
[Test] Corsair RM850x SHIFT (2025) : une évolution mesurée mais toujours exemplaire
Conclusion
Avec cette RM850x SHIFT (2025), Corsair perfectionne un concept déjà bien éprouvé. L’idée des connecteurs latéraux, introduite avec la première génération SHIFT, reste une réussite claire sur le plan ergonomique, surtout dans les châssis modernes à double compartiment.
Cette version 2025 affine la formule sans la bouleverser : un nouveau connecteur 12V-2×6 natif, une compatibilité ATX 3.1 et PCIe 5.1 complète, une gestion acoustique revue, et une finition globalement toujours sérieuse.
Sur le plan électrique, la RM850x SHIFT délivre des performances convaincantes. La régulation reste exemplaire, le ripple contenu, et le rendement conforme à la certification Cybenetics Gold. Le comportement thermique est maîtrisé, et la gestion semi-passive se montre bien calibrée. Le ventilateur NR140HP assure un équilibre satisfaisant entre silence et dissipation, bien que le châssis, un peu plus léger que celui de la HX1200i SHIFT, trahisse une différence de standing entre les deux gammes.
Proposée autour de 170 €, cette RM850x SHIFT se positionne comme une alimentation fiable, silencieuse et parfaitement adaptée aux configurations actuelles. Elle n’a pas la rigueur industrielle d’un modèle HXi, mais elle en reprend une grande partie des qualités dans un format plus accessible. En somme, une évolution mesurée, cohérente et pertinente, sans fausse note majeure.
Qualité / Finition
8
Performances
8.3
Nuisances Sonores
9.5
Prix
8
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Conception latérale toujours aussi pratique pour le câblage
Très bon équilibre entre rendement et silence
Certification Cybenetics Gold et A+
Ventilateur FDB discret et molette de réglage manuel utile
Câbles Type-5 souples et bien finis
Garantie 10 ans
Points faibles
Châssis un peu plus fin, moins rigide que sur la HX1200i
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