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Borderlands 4 performance sur console portable : test complet Steam Deck et ROG Ally X

Bref

Selon TechPowerUp, Borderlands 4 tourne convenablement sur l’ASUS ROG Ally X avec environ 40 FPS grâce à l’upscaling, mais il est injouable sur Steam Deck, où les performances s’effondrent sous les 10 FPS. Les joueurs sur la console de Valve devront passer par le streaming local ou GeForce Now.

Borderlands 4, sorti en septembre 2025, marque le grand retour du looter shooter culte. Basé sur l’Unreal Engine 5 et ses technologies comme Lumen et Nanite, il promet une expérience plus vaste et plus fluide que jamais.

Le benchmark GPU Desktop de Borderlands 4 par révèle toutefois des exigences matérielles très élevées. À 1080p Ultra sans upscaling, une RTX 4070 Ti est nécessaire pour maintenir 60 FPS. En 1440p, seules les RTX 4090 et 5090 tiennent la cadence, tandis qu’en 4K, aucun GPU actuel ne dépasse ce seuil. Le jeu consomme jusqu’à 14 Go de VRAM en 4K, excluant de fait toutes les cartes 8 Go à paramètres élevés. Upscaling (DLSS, FSR, XeSS) et frame generation deviennent donc indispensables pour un confort de jeu optimal.

Mais qu’en est-il sur consoles portables ? Selon TechPowerUp, nous avons un contraste marqué entre l’ASUS ROG Ally X et le Steam Deck.

steam deck rog ally x test devices
Source : TechPowerUp

Gameplay et nouveautés

Le test de TechPowerUp souligne que le gameplay reste solide : gunfights nerveux, loot infini et mécaniques enrichies par le grappin et le planeur. Les quatre héros jouables se distinguent vraiment, et même en solo, Borderlands 4 conserve tout son intérêt. Le grand gagnant de cette suite ? L’antagoniste, jugé nettement plus réussi que les très critiqués jumeaux de Borderlands 3.

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Performances graphiques et Unreal Engine 5

Selon TechPowerUp, Borderlands 4 profite d’un rendu cartoon poussé par l’UE5. Toutefois, cette exigence graphique le place parmi les titres les plus gourmands du moment.

  • Lumen apporte un éclairage dynamique mais souffre d’artefacts à basse qualité.
  • Le niveau de détail (LOD) et la végétation restent solides même en réglages bas.
  • L’upscaling (FSR, XeSS, DLSS) devient incontournable pour éviter les chutes sous 30 FPS.
Borderlands 4 Handheld Performance Review Performance TechPowerUp
Steam Deck LCD vs ASUS ROG Ally: comparatif de performances

Test sur ASUS ROG Ally X

Sur ROG Ally X, TechPowerUp note que le jeu atteint en moyenne 40-45 FPS avec des réglages optimisés. L’écran 7 pouces et le style cartoon compensent bien la baisse de résolution. Résultat : une expérience fluide et agréable, parfaitement adaptée à la machine d’ASUS.

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Test sur Steam Deck

À l’inverse, la console de Valve ne suit pas. Selon TechPowerUp, le Steam Deck affiche parfois moins de 10 FPS, rendant Borderlands 4 injouable.

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Même la génération d’images ne suffit pas à compenser. Deux seules alternatives existent :

  1. Streaming local via un PC de jeu
  2. Cloud gaming avec GeForce Now

Sans cela, impossible de profiter de Borderlands 4 sur Deck.

Expérience manette et confort de jeu

Le jeu est pensé pour la manette. TechPowerUp conseille d’ajuster les zones mortes des sticks et la sensibilité pour retrouver une précision optimale. Une fois configuré, le gunplay reste jouissif et dynamique.

Verdict

En conclusion, selon TechPowerUp, Borderlands 4 est un excellent looter shooter, fun et massif. Mais sur console portable, une seule recommandation s’impose : oubliez le Steam Deck . En attendant que les nouvelles machines dotées de Ryzen Z2 Extreme pointent le bout de leur nez, mieux vaut privilégier l’ASUS ROG Ally X (ou tout autre équivalent basé sur le Ryzen Z1 Extreme). Les fans de la saga y trouveront une expérience riche, stable et fidèle à l’esprit Borderlands.

Lire aussi : [Test] ROG Ally X : une console portable pour les joueurs exigeants

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Logitech PRO X SUPERLIGHT 2c : une souris gaming sans fil de 51 g avec capteur HERO 2

Bref

Logitech a présenté la PRO X SUPERLIGHT 2c le 19 septembre 2025, une souris gaming sans fil de seulement 51 g. Compacte mais puissante, elle embarque le capteur HERO 2 (100–44 000 DPI), un polling rate de 8000 Hz, une autonomie de 95 heures et se décline en noir, blanc et rose, au prix de 179.99 EUR.

La gamme Superlight de Logitech s’enrichit d’un nouveau modèle avec la PRO X SUPERLIGHT 2c, officialisée le 19 septembre 2025 lors de l’événement Fun Play Day. Inspirée de la PRO X2 SUPERLIGHT 2, cette déclinaison plus compacte mise sur un design allégé et un tarif légèrement inférieur pour séduire les joueurs compétitifs à la recherche d’une souris rapide et précise.

Logitech PRO X SUPERLIGHT 2c : Un design réduit à l’essentiel

La PRO X SUPERLIGHT 2c se distingue par ses dimensions de 118,4 x 61,2 x 38,6 mm et un poids plume de 51 g, soit l’une des plus légères du marché. Logitech a repensé les boutons et la coque avec des matériaux ultralégers, sans sacrifier la rigidité ni le confort.

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Logitech PRO X SUPERLIGHT 2c

Performances techniques

  • Capteur HERO 2 avec sensibilité réglable de 100 à 44 000 DPI
  • Polling rate 8000 Hz grâce à la technologie LIGHTSPEED, pour une réactivité digne du filaire
  • Accélération maximale de 88G, idéale pour les FPS nerveux
  • Vitesse IPS de 888, garantissant une précision constante lors des balayages rapides
  • Autonomie jusqu’à 95 heures, pour des sessions prolongées sans recharge
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Comme la PRO X2 SUPERLIGHT, elle adopte la technologie Power of 8, conçue pour optimiser la transmission sans fil et réduire les pertes de signal.

Trois coloris et un prix piquant

La PRO X SUPERLIGHT 2c est proposée en noir, blanc et rose. Son tarif officiel est fixé à 179,99 € (soit environ 159,99 $ aux États-Unis).

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Logitech PRO X SUPERLIGHT 2c bundle

Ce positionnement la place clairement dans le haut de gamme, non pas sur le critère du prix, mais grâce à son capteur HERO 2 et à son autonomie conçue pour répondre aux besoins des joueurs compétitifs.

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Logitech PRO X SUPERLIGHT 2c – Trois coloris

Conclusion

La PRO X SUPERLIGHT 2c n’est ni la souris la plus légère ni la plus abordable, mais elle mise sur une combinaison unique d’endurance, de précision et de stabilité sans fil. Face à des concurrentes comme la Corsair Sabre V2 Pro Ultralight, plus légère et vendue 70 € moins cher, Logitech doit avancer des arguments solides pour convaincre les joueurs que son surcoût se justifie réellement.

Voir aussi : Les meilleures Souris Sans Fil pour FPS en 2025

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ASUS dévoile un prototype de port PCIe x16 capable de délivrer 250W à la carte graphique !

On le sait, ASUS est une marque qui s'implique beaucoup dans l'objectif d'alimenter les cartes graphiques directement au niveau de la carte mère. Le souci de base, nous le connaissons tous bien, c'est la limitation induite par le port PCIe x16 de nos cartes mères, celui destiné à accueillir une cart...

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LIAN LI dévoile un écran secondaire 8,8’’ IPS USB avec options de montage polyvalentes

Bref

Le 19 septembre 2025, LIAN LI a annoncé l’Universal Screen US88v1, un écran secondaire de 8,8 pouces IPS, 1920×480 pixels, 60 Hz et 500 nits. Connecté via USB sans monopoliser de sortie GPU, il affiche statistiques système, vidéos ou images personnalisées. Piloté par le logiciel L-Connect 3, il intègre un cadre lumineux ARGB et un support réglable. Proposé en noir ou blanc, il est disponible dès maintenant à 84,99 dollars.

LIAN LI, spécialiste reconnu des boîtiers et accessoires, enrichit sa gamme avec l’Universal Screen US88v1. Contrairement aux écrans secondaires classiques, il se connecte en USB (9-pin interne ou Type-A externe) et ne consomme donc aucun port vidéo du GPU.

Cette approche permet d’afficher des données système, des animations ou des vidéos en toute indépendance, via le logiciel L-Connect 3.

Caractéristiques principales

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  • Écran IPS 8,8’’ en 1920×480 px, rafraîchissement 60 Hz, luminosité 500 nits.
  • Alimentation USB (5V, 3,8 W) avec compatibilité plug-and-play.
  • Cadre ARGB diffusé, synchronisable via L-Connect 3.
  • Fixation polyvalente : ventilateurs 120/140 mm, panneaux de boîtier, surfaces planes avec adhésif.
  • Support réglable : inclinaison, rotation et ajustement en hauteur.
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Un montage flexible adapté aux moddeurs

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Grâce à son support amovible, l’écran peut être fixé derrière un ventilateur, sur un panneau ou sur une surface lisse. L’orientation (verticale, horizontale, inclinée) peut être ajustée pour s’intégrer parfaitement dans une configuration personnalisée.

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Prix et disponibilité

Le LIAN LI 8,8’’ Universal Screen (US88v1) est disponible depuis le 19 septembre 2025 en noir ou blanc, au prix public conseillé de 84,99 dollars.

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Comparaison avec le Corsair Xeneon Edge

Le nouvel écran universel LIAN LI 8,8’’ se positionne face à d’autres solutions d’affichage secondaire, comme le Corsair Xeneon Edge que nous avons déja testé. Les deux produits visent le monitoring système et l’affichage multimédia, mais leur approche diffère.

annonce officielle corsair xeneon edge
  • Format et résolution : le modèle LIAN LI (1920×480, 8,8’’) adopte un format panoramique compact, tandis que le Corsair Xeneon Edge offre une surface plus large (2560×720, 11,8’’ de diagonale environ) en ratio 32:9.
  • Connectivité : l’écran LIAN LI fonctionne uniquement via USB, sans occuper de sortie GPU, alors que le Xeneon Edge exploite HDMI ou USB-C (DP Alt), donc une liaison vidéo classique.
  • Montage : LIAN LI privilégie un système polyvalent (fixation sur ventilateurs 120/140 mm, panneaux, adhésif), pensé pour s’intégrer dans un boîtier. Le Corsair mise sur des supports modulaires (magnétique, monture ¼-20″, compatibilité Elgato Multi-Mount et Corsair FRAME).
  • Logiciel : l’Universal Screen repose sur L-Connect 3 pour la gestion d’animations et de l’ARGB, tandis que le Xeneon Edge s’intègre dans Corsair iCUE pour un contrôle plus avancé sous Windows.
  • Prix : le LIAN LI est proposé à 84,99 $, quand le Corsair Xeneon Edge s’affiche autour de 250 €.

En résumé, le modèle LIAN LI mise sur la simplicité d’installation et un tarif accessible, quand le Corsair Xeneon Edge vise les setups premium avec un écran plus large et une intégration logicielle plus complète.

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[MàJ] 3DHP : le nouveau design de caloducs signé Cooler Master arrive et nous avons des informations avant l'heure

Mise à jour du 19 septembre 2025 : La date de lancement dont nous vous parlions pour les deux premiers ventirads CPU à technologie 3DHP de Cooler Master est maintenant largement dépassée, puisque nous évoquions le 9 septembre suite à la lecture de documents internes que nous avions pu consulter. Mai...

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Silverstone lance le FLP02, un boitier à l'ancienne pour les nostalgiques du beige et des baies 5.25" !

C'est au Computex 2025 que Silverstone avait présenté le SST-FLP02, le second boitier rétro de la marque, après le FLP01 lancé en janvier dernier. Le concept (à l'origine, un poisson d'avril !) est le même, à savoir faire du pied à un public nostalgique des boîtiers d'antan et dans le cas du FLP02,...

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NVIDIA et Intel annoncent une alliance historique pour des CPU x86 intégrant des chiplets GPU RTX

Bref

NVIDIA et Intel scellent un accord stratégique. Intel concevra et fabriquera des processeurs x86 sur mesure pour les plateformes IA de NVIDIA, tout en développant de nouveaux SoC clients intégrant des chiplets GPU RTX. NVIDIA investit 5 milliards de dollars dans le capital d’Intel. Une alliance majeure qui soulève des interrogations sur l’avenir des GPU Intel Arc.

Le 18 septembre 2025, NVIDIA et Intel ont annoncé une collaboration d’une ampleur sans précédent. Intel s’engage à concevoir et produire des CPU x86 personnalisés pour les infrastructures d’intelligence artificielle de NVIDIA. L’accord inclut également le développement de SoC clients intégrant des chiplets GPU RTX, destinés aussi bien aux centres de données qu’aux PC grand public.

NVIDIA consolide cette alliance par un investissement de 5 milliards de dollars en actions Intel, renforçant la dimension stratégique de ce partenariat.

Déclarations des dirigeants

Jensen Huang, PDG de NVIDIA, a qualifié l’accord d’historique :

« Cette collaboration associe étroitement la pile IA et accélérée de NVIDIA aux CPU d’Intel et à l’écosystème x86. Ensemble, nous posons les bases de la prochaine ère du calcul. »

Lip-Bu Tan, PDG d’Intel, a mis en avant les atouts complémentaires des deux entreprises :

« L’architecture x86 constitue la fondation de l’informatique moderne. Nous innovons pour répondre aux charges de travail de demain. »

Excited to team up with my good friend Jensen to jointly develop multiple generations of custom data center and PC products!

Our collaboration brings together the best of @Intel and @nvidia to benefit customers – and shows how vital x86 architecture and NVLink will be in… pic.twitter.com/lnEtmJW73A

— Lip-Bu Tan (@LipBuTan1) September 18, 2025

Quel avenir pour Intel Arc ?

Cette annonce interroge sur la place des GPU Intel Arc. Si Intel concentre ses efforts sur l’intégration de GPU RTX dans ses SoC, l’avenir de sa propre architecture graphique semble compromis.

Quid du N1X et de la stratégie Arm de NVIDIA ?

En parallèle de cette alliance avec Intel, NVIDIA doit aussi composer avec l’avenir incertain de son SoC N1X, conçu avec MediaTek pour pousser Windows sur Arm. Annoncé comme un rival potentiel du Ryzen 7 9800X3D grâce à ses 20 cœurs et des scores Geekbench prometteurs, le projet traverse aujourd’hui une phase délicate.

SemiAccurate rapportait que des blocages techniques retarderaient sa mise en production, initialement prévue pour 2026. Si le partenariat x86 avec Intel semble une valeur sûre, l’ambition Arm de NVIDIA reste donc en suspens.

Conférence conjointe et replay disponible

Le 18 septembre 2025, Jensen Huang (NVIDIA) et Lip-Bu Tan (Intel) ont détaillé cette collaboration lors d’une conférence de presse en ligne.

Les dirigeants ont insisté sur la complémentarité entre l’architecture CUDA et GPU RTX de NVIDIA et l’écosystème x86 d’Intel. Ils ont confirmé l’objectif de développer plusieurs générations de processeurs pour les centres de données et les PC grand public, sans toutefois avancer de calendrier précis. Le replay est disponible sur le site d’Intel.

Le webcast est disponible en replay sur le site officiel d’Intel, permettant de revoir les interventions des deux dirigeants.

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Xbox Mode sur Windows 11 : activé sur les consoles portables avant la ROG Xbox Ally

Bref

Le Xbox Mode de Windows 11, annoncé par Microsoft pour accompagner la ROG Xbox Ally, est déjà utilisable sur d’autres consoles portables. Grâce à la build 25H2 et quelques modifications système, des bidouilleuses ont activé ce mode sur la ROG Ally 2023 et la MSI Claw. Il permet un démarrage direct dans l’app Xbox, réduit la consommation mémoire d’environ 2 Go et propose une interface plus proche d’une console, bien qu’encore instable.


Microsoft voulait réserver le Xbox Mode de Windows 11 à sa future console portable phare, la ROG Xbox Ally. Mais la communauté a pris de l’avance. À quelques semaines du lancement, ce mode a déjà été débloqué sur d’autres modèles, transformant leur expérience Windows en un environnement beaucoup plus proche d’une console.

Qu’apporte le Xbox Mode ?

Ce mode repense Windows 11 pour les consoles portables en :

  • désactivant Explorer et les processus secondaires,
  • réduisant la consommation mémoire d’environ 2 Go,
  • lançant directement l’application Xbox.

Un gain utile sur des machines dotées de 16 Go de RAM seulement, comme celles basées sur les APU Ryzen Z2 non-Extreme, où la mémoire est partagée avec le GPU.

Activé grâce à Windows 11 25H2

La version 25H2 Release Preview de Windows 11 a permis aux passionnées d’activer le Xbox Mode via des ajustements du registre et des options Velocity. Résultat : la ROG Ally X 2023 et la MSI Claw peuvent démarrer directement sur une interface console-like avec accès au Game Pass, mais aussi aux jeux Steam, Battle.net ou Epic Games Store.

Microsoft’s new Xbox mode on Windows has leaked for any handheld. Windows enthusiasts have found a way to get the new Xbox full-screen experience running on Windows 11. Guide here: https://t.co/KvXqjQMr6A pic.twitter.com/w7iEbAtLAP

— Tom Warren (@tomwarren) September 17, 2025

Une interface pensée console

Le Xbox Mode introduit :

  • une navigation tactile simplifiée,
  • un Task View adapté aux portables,
  • une barre de navigation proche de l’ergonomie Xbox.
handheld rog xbox ally x Home

Un retour vers le bureau Windows reste possible, mais Microsoft recommande l’usage d’un écran tactile ou de périphériques externes pour ce mode hybride.

Attention aux bidouilleuses

Les guides partagés sur Reddit insistent : une erreur de manipulation peut provoquer des crashs ou nécessiter une réinstallation complète de Windows. En attendant une sortie officielle, ce mode reste donc réservé aux utilisatrices avancées.

Conclusion

Avec le Xbox Mode, Microsoft franchit une étape vers l’unification de l’expérience console et PC sur Windows 11. Mais l’enthousiasme de la communauté a pris de vitesse la marque : avant même l’arrivée de la ROG Xbox Ally, ce mode est déjà entre les mains des joueuses curieuses.

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AMD FSR Redstone : une technologie d’upscaling ouverte aux GPU concurrents

Bref

Présenté au Computex 2025, FSR Redstone marque une évolution majeure pour AMD : cette technologie d’upscaling et de génération d’images n’exige pas de cœurs IA propriétaires et pourrait fonctionner sur des GPU concurrents. Grâce au framework ML2CODE, les modèles d’IA sont convertis en shaders compute optimisés, compatibles avec DirectX et Vulkan. Le lancement est attendu avec les GPU AMD Next Gen RDNA5.

Alors que NVIDIA verrouille son DLSS sur ses Tensor Cores, AMD prend une direction radicalement différente. Avec FSR Redstone, dévoilé au Computex 2025, la firme mise sur une solution universelle, qui pourrait fonctionner sur des cartes graphiques non-Radeon. Une stratégie qui pourrait bouleverser l’équilibre entre DLSS, XeSS et FSR dans les années à venir.

Une conception sans dépendance au matériel IA

Chris Hall, Senior Director of Software Development chez AMD, a confirmé que Redstone s’appuie sur ML2CODE, un projet de recherche au sein de ROCm. Ce framework convertit les modèles IA pré-entraînés en shaders compute optimisés, exploitables par toute carte graphique compatible DirectX ou Vulkan, indépendamment de la présence de cœurs spécialisés.

FSR REDSTONE

« Le cœur de rendu neuronal de FSR Redstone peut aussi tourner sur des GPU d’autres constructeurs », explique Chris Hall dans un entretien accordé à 4Gamer.

Des fonctionnalités comparables à DLSS 4

Redstone intègre un ensemble complet :

  • Neural Radiance Caching
  • Ray Regeneration assisté par IA
  • Super Resolution
  • Frame Generation

Un package qui rappelle fortement DLSS 4, mais avec une différence de taille : l’absence de dépendance à une architecture propriétaire, ouvrant la voie à une adoption plus large.

Compatibilité et lancement prévu

AMD précise travailler à la prise en charge du nouveau DirectX Cooperative Vector, mais considère pour l’instant l’intégration en compute shader comme la voie la plus simple pour les développeurs. Le lancement commercial est prévu avec les futures cartes AMD RDNA5 attendues pour 2026, sans confirmation officielle pour une rétrocompatibilité RDNA4 et RDNA3.

Conclusion

En choisissant de rendre FSR Redstone indépendant de tout matériel IA propriétaire, AMD mise sur l’ouverture et la flexibilité. Si les développeurs suivent, cette approche pourrait transformer FSR en véritable standard cross-GPU, là où NVIDIA continue de verrouiller DLSS sur sa propre architecture. La fin 2025 sera décisive avec l’arrivée de la nouvelle géneration.

Lire aussi : AMD FSR 4 : fuite INT8 active le support sur Radeon RX 7000, RDNA 2 et RTX 30

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Ryzen Z2 Extreme : retards, prix élevés et confusion pour les premières consoles

Bref

Les premiers modèles équipés du Ryzen Z2 Extreme souffrent d’un lancement chaotique en septembre 2025. Lenovo Legion Go 2 est jugé trop cher et repoussé à octobre, le MSI Claw A8 reste limité à l’Asie et l’Europe, et l’ASUS ROG Xbox Ally n’a toujours ni prix ni précommande confirmée. Entre retards, flou marketing et tarifs élevés, les joueurs doutent de la réussite de cette nouvelle génération de consoles Windows.

AMD avait promis une nouvelle génération de PC portables de jeu sous Windows grâce au Ryzen Z2 et sa déclinaison Extreme. Mais la réalité est moins enthousiasmante : retards, communication brouillonne et prix gonflés ternissent un lancement qui devait marquer une rupture avec Intel. Lenovo, MSI et ASUS sont déjà confrontés à la frustration des premiers acheteurs.

amd ryzen ai z2 extreme

Lenovo Legion Go 2 : un lancement trop cher et repoussé

Dévoilé parmi les premiers, la Legion Go 2 a ouvert ses précommandes en septembre. Problème, les expéditions glissent déjà de mi-septembre à fin octobre, sans explication claire. L’AMA de Lenovo sur Reddit n’a pas rassuré : pas de support officiel SteamOS et des promesses vagues sur les mises à jour pilotes. Le prix, supérieur à celui de ses concurrents, alimente encore la grogne, même si Lenovo assume cibler les « passionnés prêts à investir ».

Lenovo Legion Go 2 Handheld Gaming AMD Ryzen Z2 Extreme 1 scaled

MSI Claw A8 : une sortie partielle et confuse

Le Claw A8 illustre parfaitement la stratégie à géométrie variable de MSI. Le produit est lancé en Asie et en Europe, mais reste absent des États-Unis. La marque communique davantage sur de futurs firmwares que sur une vraie disponibilité mondiale. Avec un tarif équivalent au modèle Lunar Lake de l’an passé, encore difficile à trouver, l’impression laissée est celle d’un lancement précipité, réservé à quelques marchés seulement.

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ASUS ROG Xbox Ally : aucune clarté sur le prix

Prévu pour le 16 octobre, le ROG Xbox Ally X intrigue par son absence totale d’informations officielles sur le prix et les précommandes. Des fuites évoquent une grille comprise entre 600 et 900 dollars selon les versions, mais rien n’est confirmé. Des listings de revendeurs ont brièvement circulé avant d’être retirés, augmentant encore la frustration.

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Un démarrage raté pour le Ryzen Z2 Extreme

Pris ensemble, ces trois lancements laissent une impression mitigée. AMD tient ses promesses sur le papier : processeur Zen 5c 8 cœurs/16 threads, GPU Radeon 890M, jusqu’à 32 Go de LPDDR5X et écrans jusqu’à 144 Hz. Mais la réalité commerciale se résume pour l’instant à des reports, des prix élevés et un manque de transparence. Un terrain idéal pour Intel, qui aurait pu profiter de l’occasion avec Lunar Lake, si seulement ses propres solutions portables étaient réellement disponibles.

Tableau comparatif Ryzen Z2 Extreme Handhelds

ModèleProcesseurGPURAMÉcranBatteriePrixDisponibilité
MSI Claw A8Ryzen Z2 Extreme 8C/16TRadeon 890M (16 CU RDNA3.5)24 Go LPDDR5X-80008″ FHD+ 120 Hz80 Wh999 €Asie, Europe (août)
Lenovo Legion Go 2Ryzen Z2 Extreme 8C/16TRadeon 890M (16 CU RDNA3.5)32 Go LPDDR5X-80008,8″ OLED 144 Hz74 Wh1349 €Septembre-novembre
ASUS ROG Xbox AllyRyzen AI Z2 Extreme 8C/16TRadeon 890M (16 CU RDNA3.5)24 Go LPDDR5X-80007″ IPS 120 Hz80 WhTBC (~1000€)17 octobre

Conclusion

Les consoles Ryzen Z2 Extreme arrivent au compte-gouttes, dans un climat de méfiance et de prix discutables. AMD dispose d’une base technique solide, mais les constructeurs peinent à transformer l’essai. Si la situation ne s’améliore pas rapidement, cette génération pourrait rester une occasion manquée face à une concurrence encore timide mais opportuniste.

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Le Ryzen 5 9500F est lancé, testé, et finalement bien disponible dans le monde entier !

AMD a finalement officialisé ses deux premiers processeurs Granite Ridge dépourvus de GPU intégré : les Ryzen 5 9500 F et Ryzen 7 9700F. Pour ce qui est des caractéristiques des nouveaux venus, aucune réelle surprise puisque ce sont bien celles que nous vous avions communiquées au début du mois :Pou...

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Test – La montre connectée HUAWEI WATCH GT 6 Pro

Une nouvelle version, la HUAWEI WATCH GT 6 Pro, qui fait la part belle aux cyclistes !

Nous avons eu l’opportunité, après avoir testé l’année dernière, le modèle HUAWEI WATCH GT 5, de réceptionner au sein de la rédaction, la nouvelle HUAWEI WATCH GT 6 Pro. Cela va faire quasiment un an, jour pour jour, que nous portons au poignet la WATCH GT 5 et nous en sommes toujours aussi satisfait. La seule sécurité que nous avons prise, est la pose d’un verre de protection sur l’écran afin d’éviter toutes catastrophes durant nos activités sportives. C’est donc aujourd’hui, officiellement, que HUAWEI dévoile sa nouvelle gamme de montres connectées sportives de la série « GT 6 ». Alors que la génération précédente, la HUAWEI WATCH GT 6 Pro faisait la part belle au trail et au golf, cette nouvelle génération est axée sur le vélo, que vous soyez un amateur ou un sportif confirmé. Nous avons réceptionné notre exemplaire de la WATCH GT 6 Pro ce mercredi, ce qui est, bien entendu trop juste pour vous proposer un test complet. Cette première partie sera donc principalement consacrée à sa présentation, ses caractéristiques techniques ainsi qu’au logiciel HUAWEI Santé. Nous reviendrons, dans quelques semaines, avec des impressions d’utilisation sur une période plus longue.

Un tout grand merci à HUAWEI France de nous offrir l’opportunité de vous présenter et de tester cette nouvelle série, avec comme exemplaire, la HUAWEI WATCH GT 6 Pro en édition Titane.

Que contient la boite ?

Esthétiquement, au niveau du packaging, on se retrouve sur une boite quasiment identique à celle que nous avions reçue pour la HUAWEI WATCH GT 5. Cette nouvelle montre connectée Huawei Watch GT 6 Pro est livrée dans un coffret noir, avec sur la face avant l’inscription dorée « HUAWEI WATCH GT 6 Pro » ainsi que le logo HUAWEIi dans la partie supérieure droite. L’utilisation du doré sur un fond noir lui assimile directement le produit à un niveau premium. Sur l’arrière de la boite, un QR Code vous permettra de télécharger directement l’application « Santé » disponible pour iPhone et Android. Sur la face inférieure, nous retrouvons la référence de notre modèle, HUAWEI WATCH GT 6 Pro 46 mm ainsi que la version, ici, Titanium.

L’ouverture se fait par le dessus et permet de découvrir directement le cadran de la montre. Celui-ci est protégé par un film plastique. Celui-ci semble avoir déjà été précédemment enlevé, ce qui explique les bulles d’air présentes.

La montre connectée Huawei GT 6 Pro La montre connectée Huawei GT 6 Pro La montre connectée Huawei GT 6 Pro

Le prix annoncé de notre modèle du jour est de 489 euros, il s’agit de la finition la plus haut de gamme actuellement disponible, avant peut-être, l’arrivée d’une GT 6 Pro Ultimate ? Les autres finitions de la GT 6 Pro débuteront à 379 euros. En ce qui concerne les HUAWEI WATCH GT 6, le prix d’appel est de 249 euros.

La montre connectée Huawei GT 6 Pro La montre connectée Huawei GT 6 Pro La montre connectée Huawei GT 6 Pro

Lorsque la montre est ôtée de son écrin, on aperçoit de part et d’autre de la boite, deux zones de rangement. La première dissimule le support de recharge sans fil avec son câble ainsi que quatre maillons supplémentaires pour le bracelet. Dans l’autre partie, vous retrouverez un guide de démarrage rapide, les informations de sécurité et la carte de garantie.

La montre connectée Huawei GT 6 Pro La montre connectée Huawei GT 6 Pro La montre connectée Huawei GT 6 Pro

Le chargeur est « aimanté » et restera donc facilement en place lors de la charge. En effet, avec cette version Titanium, impossible de poser le bracelet de votre montre à plat, c’est donc nécessaire et bien utile.

 

Ergonomie et design :

Débutons l’inspection de cette nouvelle Huawei WATCH GT 6 Pro. Notre exemplaire est un modèle de 46 mm qui dispose d’un écran tactile couleur AMOLED vibrant de 1,47 pouce, offrant une augmentation de 5,5 % face à la génération précédente. Afin d’y parvenir, HUAWEI a réduit l’espace entre l’écran et le bord extérieur du cadran. L’écran en verre saphir affiche 466 x 466 pixels, soit une résolution de 326 pp. Le cadran sculpté dans un alliage de titane de qualité aérospatiale bénéficie de bordures octogonales toute en finesse. On retrouve également, une bordure rouge et bleue, signe distinctif de cette série WATCH GT Pro Titane. La finition est tout simplement irréprochable et donne directement une impression haute gamme à ce modèle. Rappelons que le bracelet est lui entièrement en titane et dispose d’un fermoir papillon.

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On retrouve deux boutons physiques sur la partie droite du cadran. Le premier est une couronne rotative à retour haptique cliquable et le second, un bouton poussoir plat qui vous donne accès directement aux programmes de sport. La coque arrière en céramique dispose de nombreux capteurs IMU à 9 axes (accélérométrie, gyroscope, capteur géomagnétique, capteur optique de fréquence cardiaque et capteur de lumière ambiante) et dispose de trois ouvertures afin d’évacuer l’eau via la fonction drainage. Elle dispose aussi du capteur TrueSeen, la technologie de surveillance de la fréquence cardiaque, que Huawei utilise dans ses montres intelligentes.

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La version HUAWEI WATCH GT 6 Pro sera disponible avec trois bracelets différents. Notre exemplaire en Titane représente le haut de gamme actuel et sera, bien entendu, le plus lourd sur la balance, avec un poids total de 96,2 grammes. Le bracelet d’origine en Titane dispose de 18 maillons. Il s’agit surement d’une taille standard de tour de poignet évalué par HUAWEI. Comme vous avez pu le découvrir dans l’unboxing, HUAWEI fournit en plus quatre maillons si vous désirez augmenter la longueur du bracelet. Sachez que nous avons reçu également un bracelet noir fluoroélastomère, identique à celui qui équipe la HUAWEI WATCH GT 6 Pro Black. L’ajout ou le retrait d’un maillon, voir le remplacement du bracelet, sont relativement facile à réaliser et ne demande aucune connaissance particulière.

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Cette Huawei WATCH GT 6 Pro embarque un micro et un haut-parleur pour les appels téléphoniques, comme c’était déjà le cas sur la génération précédente.
En ce qui concerne la partie technique, elle bénéficie du système d’exploitation Harmony OS 6.0 et des applications disponibles sur HUAWEI Appgallery. Elle dispose d’une batterie qui voit son autonomie s’améliorer, puisque HUAWEI annonce une autonomie de 21 jours pour une utilisation « légère », de 14 jours pour une utilisation « normale » et 40 heures en mode sport. Elle bénéficie d’un indice de résistance à l’eau IP69 et peut être utilisée jusqu’à une profondeur de 40 mètres. Elle dispose également d’une connectivité Bluetooth ainsi qu’une compatibilité Android et iOS.

 

Deux séries et onze modèles :

HUAWEI ne fait pas les choses à moitié et propose, comme l’année dernière, deux modèles distincts. Vous retrouverez ainsi la série « WATCH GT 6 Pro » qui dispose de trois modèles différents. Ceux-ci se distinguent pas un cadre de 46 mm et sont proposés en trois finitions différentes : Siver, Brown et Black. Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, les différences se marquent au niveau du contour du cadran ainsi que du bracelet. Par rapport à la génération précédente, HUAWEI a donc ajouté le modèle Brown à son catalogue.

La série des HUAWEI GT6

La seconde série est la « WATCH GT 6 ». Elle se distingue par deux tailles de cadrans, soit le 46 mm soit le 41 mm, qui conviendra mieux à la gente féminine. On retrouve trois finitions différentes pour les cadrans de 46 mm et cinq, pour les cadrans de 41 mm. Comme pour les modèles « Pro », les différences se situent au niveau du contour de cadran ainsi qu’au style et à la matière du bracelet.

La série des HUAWEI GT6

Comme vous vous en doutez, les prix seront également différents ainsi que les caractéristiques techniques. Par exemple, l’autonomie maximale des modèles de 46 mm est de 21 jours, contre 14 pour les 41 mm. C’est assez logique, la taille de la batterie est plus réduite sur les modèles de 41 mm. C’est d’ailleurs l’un des points importants mis en avant par HUAWEI, l’autonomie ultra-longue. En ce qui concerne les tarifs, HUAWEI annonce un prix de départ à 249 euros pour la GT 6 et allant jusqu’à 489 euros, pour notre modèle du jour, la WATCH GT 6 Pro en finition Titanium.

L’autonomie de la batterie :

Voici les points mis en avant pas HUAWEI pour notre exemplaire du jour. Tout d’abord l’autonomie annoncée pour 21 jours pour une utilisation « légère », de 14 jours pour une utilisation « normale » et 40 heures en mode sport. Nous serons bien entendu attentif à ces données, mais vu que nous avons réceptionné la montre ce mercredi, nous ne sommes pas encore parvenus à un cycle complet, mais on vous en parle à la page suivante. Huawei a travaillé sur la conception d’une nouvelle batterie à haute teneur en silicium (+10 %) et de forme spéciale, ce qui augmente la densité de la batterie de 37 % et l’utilisation de l’espace de 26 %. Toutes ces modifications se traduisent par une augmentation de 65 % de la capacité par rapport à la génération précédente.

 

La précision du GPS :

La série HUAWEI WATCH GT 6 bénéficie d’un nouveau système de positionnement HUAWEI Sunflower, qui garantit un suivi précis, et passe d’un GNSS double bande de 5 à 6 systèmes apportant une précision améliorée de 20 %. Le système de positionnement GPS quadri-bande intégré, permet de suivre vos entraînements en plein air, par exemple en vélo, en analysant votre vitesse et vos itinéraires à avec une précision inégalée peu importe l’endroit où vous vous trouvez.

 

Le cyclisme, pour chaque parcours à vélo :

HUAWEI a mis le paquet pour les amateurs de deux roues avec cette série « WATCH GT 6 ». Les montres connectées WATCH GT 6 permettent de mesurer la puissance virtuelle du cycliste, sans besoin d’un capteur de puissance supplémentaire. Elle sera calculée calculée en fonction de votre vitesse en temps réel, de la pente, de votre poids ainsi que du poids de votre vélo. En ce qui concerne le coefficient de résistance au vent, HUAWEI a réalisé de nombreux tests, et il a été déterminé, en collaboration avec un laboratoire de soufflerie renommé en Chine, afin de garantir une précision parfaite dans les calculs de puissance virtuelle. Vous n’aurez donc pas besoin d’outils supplémentaires pour vos relevés, il vous suffira d’appuyer sur votre HUAWEI WATCH GT 6 pour débloquer instantanément un entraînement cycliste de niveau professionnel.

Votre HUAWEI GT 6 Pro sera également capable de détecter automatiquement une activité de cyclisme et ainsi de débuter l’enregistrement : chaque effort compte ! Votre smartphone deviendra ainsi automatiquement une application dédiée. De même, lorsque vous serez arrêter à un feu rouge, les relevés seront mis en pause jusqu’au redémarrage. HUAWEI se préoccupe aussi de votre sécurité en dotant le WATCH GT 6 Pro d’une fonction de détection des chutes. En cas de chute soudaine, la montre déclenche instantanément une alerte SOS pour vous permettre d’obtenir rapidement de l’aide si vous avez préalablement encodé un numéro de téléphone d’une ou de plusieurs personnes de contact via l’application HUAWEI Sante.

 

Gestion de votre santé :

Cette WATCH GT 6 Pro bénéficie du nouveau système TruSense , qui incorpore notamment une mesure HRV (variabilité de la fréquence cardiaque), une fonctionnalité très demandée par les amateurs de sport et qui permet une évaluation en temps réel de l’état d’entraînement afin d’améliorer l’efficacité de la récupération. On retrouve aussi un système d’évaluations émotionnelles basé sur une détection, toutes les 10 minutes, des émotions et du stress. On retrouve aussi une surveillance de l’arythmie cardiaque par analyse des ondes de pouls. Bien entendu, ces mesures sont ici à titre informatif et ne doivent pas être évaluées que par un médecin.

Première étape : la recharge

Avant de débuter le test, nous avons pris le temps de charger la montre totalement par l’intermédiaire du chargeur fourni dans le bundle de cette HUAWEI WATCH GT 6 Pro. Pour ce faire, il vous suffit de le connecter sur un port USB, dans notre cas, directement sur notre ordinateur portable, et de venir poser la montre sur le socle. Celle-ci est alors « aimantée » afin de rester en place. Celle-ci s’illumine afin de vous indiquer le niveau de charge et la première impression est toujours la même : « Waouh, la qualité de l’écran ! ».

Le chargeur est conçu d’une seule pièce et il est donc impossible de séparer le câble de la base de recharge. Même si certains utilisateurs trouvent cela dommage, notamment pour le ranger lors d’un voyage, cela évite, à notre sens, d’égarer trop facilement la base de recharge. Notez qu’aucun embout de chargement n’est livré avec la WATCH GT 6 Pro, comme sur l’ensemble de la gamme.

Maintenant, que notre montre est pleinement chargée, il est temps d’installer l’application maison « Huawei Santé », enfin, non. Pourquoi non ? Tout simplement parce qu’elle est déjà installée sur notre smartphone puisque nous utilisons une WATCH GT 5 depuis presque un an. Nous avons du, pour des raisons de NDA, installer une version bêta fournie par HUAWEI afin de réaliser nos tests.

 

L’application HUAWEI Santé :

Pour rappel, le QR Code est disponible à l’arrière de la boite de votre montre HUAWEI. C’est assez facile, après avoir scanné le QR Code, vous télécharger le fichier et vous l’exécutez afin d’installer l’application sur votre smartphone. Comme pour la majorité des objets connectés que vous utilisez, vous devrez passer par la case « création d’un compte » HUAWEI si vous n’en possédez pas encore. L’installation s’est déroulée sans aucune difficulté. Nous avons du ajouter notre nouvelle montre, la recherche se fait automatiquement et notre montre WATCH GT 6 Pro est identifiée en quelques secondes.

Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro

Bonne nouvelle puisque nos deux montres sont bien identifiées. Nous pouvons ainsi passé de l’une à l’autre, en choisissant laquelle connecter, mais surtout, les informations sont partagées. Si je change de montre, par exemple, pour faire du sport, elle se synchronise et le nombre de pas, de calories, etc sont directement transférés d’une montre à l’autre !

Lors de l’appareillage entre la montre et votre smartphone, le logiciel vous demandera à plusieurs reprises des autorisations, comme par exemple, celle d’autoriser et de gérer des appels téléphoniques. L’application va aussi nous proposer de télécharger un nouveau pack de langues d’entrainement ainsi que d’autoriser les mises à jour lorsque celles-ci sont disponibles. Nous ne pouvons que vous conseiller de garder votre montre à jour. Il n’aura pas fallu longtemps pour que l’application nous propose de mettre à jour le firmware de notre montre.

Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro Application HUAWEI Santé pour la WATCH GT 6 Pro

On retrouve cinq sections différentes, disponibles en bas de l’écran. Vous aurez ainsi accès à santé, exercice, découvrir, appareil et moi. Comme vous pouvez le constater, dans la dernière section et vous devrez vous identifier avec votre compte HUAWEI.
Enfin, si c’est la première fois que vous installez l’application, vous pourrez bénéficier, gratuitement, d’une période de trois mois au mode VIP vous offrant ainsi l’opportunité d’essayer les entrainements dirigés, le Stay Fit Plan, des fonds d’écran, des musiques pour dormir ainsi que des exercices respiratoires.

Comme nous vous l’avons signalé en début d’article, au moment de publier ce premier article sur la montre connectée sportive HUAWEI WATCH GT 6 Pro, nous l’avons au poignet depuis seulement 36 heures, ce qui est malheureusement trop court pour vous faire un retour complet. Maintenant, une grande majorité des fonctions que nous utilisions sur notre WATCH GT 5 sont toujours présentes.

 

La prise en main :

Un petit mot sur mes premières heures avec cette HUAWEI WATCH GT 6 Pro au poignet. Comme vous l’avez vu, aucun souci pour ajouter une seconde montre à l’application Santé de HUAWEI. Nous apprécions fortement la possibilité de switcher de l’une à l’autre avec une synchronisation immédiate. Ce qui est un peu plus déroutant, c’est le bracelet qui équipe notre exemplaire. Lorsque l’on passe d’un bracelet à fermeture « traditionnel » à un modèle doté d’un fermoir papillon, c’est un peu perturbant. Les premières heures, j’ai retiré un maillon, rajouté le maillon, etc, sans vraiment trouver le bon compromis entre trop serré ou légèrement flottant. Personnellement, je pense que ce qui m’a aussi perturbé, au départ, c’est le poids de cette version titane face à ma WATCH GT 5. Finalement, on s’y habitue assez rapidement.

L’écran AMOLED est toujours aussi bluffant et la qualité semble avoir encore augmenté d’un cran, en tout cas, face au modèle WATCH GT 5. La puce implantée fait parfaitement le travail puisqu’à aucun moment, nous n’avons connu de ralentissement ou de latence. Nous naviguons dans les différents menus avec une facilité déconcertante, avec l’avantage, d’être déjà habitué aux différents menus.

Le lancement officiel est donc ce jour et vous pourrez retrouver l’ensemble de la gamme des montres connectées sportives directement sur le shop HUAWEI, mais également sur Amazon. L’arrivée chez les revendeurs tiers est prévue pour le 29/09.

Un tout grand merci à HUAWEI France de nous offrir l’opportunité de vous présenter et de tester cette nouvelle série, avec comme exemplaire, la HUAWEI WATCH GT 6 Pro en édition Titane. Rendez-vous d’ici deux petites semaines, afin que nous puissions vous faire un retour sur l’autonomie, sur les relevés durant nos séances de sport ainsi que lors d’une sortie vélo.

Test – La montre connectée HUAWEI WATCH GT 6 Pro a lire sur Vonguru.

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Quand le dodo s'éveille...

Quand j’étais petit, y’avait une émission à la télé avec un dodo qui présentait. Je ne me souviens de rien d’autre mais j’étais fan de cet animal. C’était vraiment mon préféré quand j’étais enfant, alors quand j’ai découvert qu’il avait disparu depuis bien avant ma naissance, j’étais triste et j’ai vécu ça comme un vrai deuil.

Je crois que c’est à ce moment là que j’ai pris conscience que l’humain détruisait la nature, et à chaque fois que j’apprends qu’une espèce animale a totalement été rayée de la planète, ça me brise le cœur exactement de la même manière.

Alors imaginez ma surprise quand je suis tombé sur l’annonce de Colossal Biosciences qui vient de faire une percée majeure pour ressusciter ce gros “pigeon” disparu de l’île Maurice en 1681.

Y’a quelques jours, cette boîte de biotechnologie texane a annoncé qu’elle avait réussi à cultiver des cellules germinales primordiales (PGC pour les intimes) de pigeon commun. Ça ne vous dit rien ? Normal, mais c’est pourtant l’étape cruciale qui manquait pour pouvoir bricoler génétiquement les oiseaux.

Jusqu’ici, on savait seulement faire ça avec les poules et les oies mais le pigeon, c’est une grande étape ! Car il devient maintenant “possible” de prendre le pigeon de Nicobar (le cousin vivant le plus proche du dodo), de modifier ses gènes pour lui redonner les caractéristiques du dodo, et hop, on va pouvoir faire naître des “quasi-dodos” via des poules porteuses à qui on a injecté des cellules modifiées.

Pigeon de Nicobar

Beth Shapiro, la directrice scientifique de Colossal, explique que cette percée était l’étape bloquante . Ils ont testé plus de 300 recettes différentes avant de trouver la bonne combinaison de facteurs de croissance qui permettent aux cellules germinales de pigeon de survivre 60 jours en culture.

Mais alors, est ce qu’on va vraiment revoir des dodos se balader ? Pas si vite !! Je suis en expert en film Jurassic Park et ma grande expérience me permet d’affirmer tout d’abord, ce ne seront pas de “vrais” dodos mais des hybrides génétiquement modifiés qui leur ressembleront. Donc ce ne sera pas le même animal… Il n’aura pas forcement la même robustesse ni les mêmes instincts… On ne pourra donc rien apprendre du Dodo en l’observant.

Ensuite, le processus complet prendra encore 5 à 7 ans selon Ben Lamm, le CEO de Colossal. Et surtout, il faut faire deux générations… C’est à dire d’abord créer les parents modifiés séparément, puis les faire se reproduire pour obtenir un oiseau avec toutes les modifications.

En plus de ça, Colossal vient aussi d’annoncer 120 millions de dollars de financement supplémentaire , ce qui porte leur levée totale à 555 millions depuis 2021. Car ils ne font pas que le Dodo… Ils ont pour objectif de ressusciter aussi les mammouths laineux, les tigres de Tasmanie , loups terribles … C’est le catalogue de la dé-extinction, version XXL.

Évidemment, vous vous en doutez, ça fait débat. Les critiques disent qu’on ne peut pas vraiment “ressusciter” une espèce éteinte, mais juste créer un animal génétiquement modifié qui y ressemble. Scott MacDougall-Shackleton de l’Université Western Ontario rappelle aussi que les animaux, c’est bien plus qu’un simple assemblage de gènes. Le développement embryonnaire, les interactions avec l’environnement, tout ça ne peut pas être reproduit à l’identique.

Mais bon, même si ce ne sera jamais le dodo de mon émission télé d’enfance, l’idée qu’on puisse un jour voir un gros oiseau pataud qui lui ressemble se balader dans un parc, ça reste assez dingue. Et puis les techniques développées par Colossal pourraient servir à sauver des espèces d’oiseaux en voie de disparition, ce qui serait déjà pas mal.

Bref, dans quelques années, on aura peut-être des simili-dodos qui se promèneront en liberté dans nos jardins. En tout cas, si vous en croisez un jour, pensez à m’envoyer une photo… le petit Korben qui regardait son dodo préféré à la télé, vous remerciera !

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L'Australie veut créer une mer artificielle en plein milieu du continent

Vous savez ce qui manque à l’Australie ?

Non, c’est pas de la sauce au poivre pour manger avec leurs steaks de kangourou… Non, ce qui leur manque vraiment c’est plus d’eau !

Hé oui, sur ce continent-île de 25 millions d’habitants, cerné par trois océans, les habitants trouvent qu’il n’a pas assez d’eau, ce qui est vrai surtout au centre du pays. Du coup, ils ont un projet complètement dingue : créer une mer artificielle en plein milieu du désert. 200 milliards de dollars pour faire revenir leur ex d’il y a 140 millions d’années.

Hé oui car il y a 140 millions d’années, l’outback australien était recouvert par la mer Eromanga, une mer intérieure bien tranquille. Puis la nature a fait son truc, la mer s’est barrée, et hop, désert aride à perte de vue. Sauf que les Australiens ont remarqué un détail intéressant… leur arrière-pays est situé 15 mètres plus bas que le niveau de la côte. En gros, c’est comme une baignoire géante qui n’attend qu’à être remplie.

Aperçu de la taille de la mer Eromanga

Les Hollandais depuis des siècles, volent de la terre à la mer avec leurs polders, vivant courageusement sous le niveau de l’eau et les Australiens, eux, veulent faire exactement l’inverse c’est à dire voler de la mer à la terre. C’est le polder inversé, version XXL avec supplément koala.

Le plan est donc techniquement simple mais financièrement délirant. Un pipeline de 600 kilomètres pour pomper l’eau de l’océan et la balancer dans le désert. Le tout alimenté par des panneaux solaires tout le long du parcours, parce que l’Australie, c’est le pays où le soleil tape le plus fort au monde. Et d’après les ingénieurs qui ont pondu ce truc, une fois le lac formé, ça augmenterait les précipitations locales et transformerait le climat de toute la région.

Le hic c’est qu’après l’introduction de l’eau de mer, les terres seraient complètement salinisées. Adieu l’agriculture, bonjour les villes côtières en plein désert. C’est donc mort pour y faire pousser des tomates.

Et ce délire n’est pas nouveau car dans les années 1930, un ingénieur du nom de John Bradfield (celui qui a conçu le Sydney Harbour Bridge) avait déjà proposé le Bradfield Scheme, un projet similaire pour détourner les rivières du nord vers l’intérieur. Le projet n’a jamais vu le jour, et les études récentes montrent que même si c’était techniquement faisable, économiquement c’était du suicide.

Mais avec le changement climatique qui transforme l’outback en four géant, le projet revient sur la table. Car les températures grimpent très fort, la survie devient de plus en plus difficile, et soudain, claquer 200 milliards pour créer une mer artificielle ne semble plus si fou. Enfin si, c’est toujours complètement fou, mais c’est le genre de folie qui commence à avoir du sens quand votre pays brûle six mois par an.

Ce projet serait donc un genre Tamagotchi géologique qui consiste à créer un écosystème artificiel qu’il faudra nourrir en permanence avec de l’eau de mer pompée à 600 bornes, car sinon, c’est une mer entière qui risque de s’évaporer si on arrête de la nourrir. Et on se retrouverait avec une nouvelle mer morte…

Les Australiens sont donc encore en train de débattre pour savoir si c’est une bonne idée ou pas. D’un côté, ça pourrait créer de nouvelles opportunités économiques, du transport maritime intérieur, et potentiellement changer le climat local. Mais de l’autre, 200 milliards de dollars, c’est beaucoup de dollarydoos pour un projet qui pourrait transformer leur désert en marais salé géant.

Après si vous avez 200 milliards à claquer, peut-être commencer par quelque chose de plus simple, genre des usines de dessalement. Mais bon, c’est sûr, ça fait moins rêver qu’une mer artificielle, on est d’accord.

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Seelen - Transformez complétement le look de votre Windows

Si comme moi vous avez déjà bavé devant un setup i3 sous Linux mais que vous êtes coincé sous Windows “pour le boulot” (lol), j’ai une excellente nouvelle pour vous. Seelen débarque et va transformer votre Windows 10/11 en véritable environnement de bureau customisable à moooort.

Concrètement, Seelen c’est un overlay qui vient se greffer sur Windows sans toucher au système. Tout est codé en Rust et TypeScript, avec Tauri qui fait le lien entre les deux et le résultat c’est un truc léger qui ne bouffe pas 2 Go de RAM comme Electron.

Avec Seelen, vos fenêtres s’organisent automatiquement en tuiles, façon i3 ou dwm, comme ça, plus besoin de passer 10 minutes à redimensionner vos fenêtres à la souris comme un furieux. Un raccourci clavier et hop, tout se range proprement. C’est ce qu’on peut avoir de plus proche d’un environnement de bureau custom sous Windows.

Et l’installation est hyper facile. Ça se fait soit par le Microsoft Store (option que je vous recommande), soit via Winget avec un petit winget install Seelen.SeelenUI, soit en téléchargeant le .exe sur GitHub. Attention quand même, ça nécessite WebView2 et Microsoft Edge pour fonctionner correctement.

Et les fonctionnalités sont plutôt sympas. Vous avez un launcher façon Rofi pour lancer vos apps rapidement, des contrôles média intégrés pour gérer Spotify sans ouvrir la fenêtre, et surtout une personnalisation poussée avec thèmes, des widgets et des layouts. Le projet supporte même +70 langues, donc votre grand-mère pourra l’utiliser en breton si elle veut.

Après c’est pas parfait non plus. Par exemple, les previews des fenêtres mettent parfois 2 secondes à charger, et certaines apps (celles avec des fenêtres flottantes custom) refusent de se faire tiler correctement. Mais c’est déjà impressionnant.

Voilà, donc si vous en avez marre de l’interface figée de Windows et que vous voulez retrouver la flexibilité visuelle de Linux et pouvoir exprimer le plein potentiel de votre mauvais goût, sans changer d’OS, Seelen vaut vraiment le coup . C’est gratuit, open-source, et ça ne casse rien dans votre système…. Au pire, si ça vous plaît pas, vous le désinstallez et Windows redevient comme avant.

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Vous voulez énerver votre service informatique ?

A l’époque où je bossais encore pour de vrai dans une entreprise normale et que je n’étais pas encore super-blogueur-professionnel, PhishyURL est le genre de truc qui ne m’aurait pas forcement fait beaucoup rire… Mais le temps est passé et je me dis que si votre équipe informatique vous casse un peu les pieds, c’est peut être le moment de prendre votre (gentille) revanche en leur faisant un petit poisson d’avril en plein mois de septembre.

Hé oui car PhishyURL est un générateur d’URLs qui n’a pour seul but que de foutre les jetons à votre équipe informatique. L’idée c’est que vous entrez une URL parfaitement légitime, disons celle de la page d’accueil de votre boîte, et l’outil vous sort un lien qui ressemble à ce que Satan lui-même enverrait par mail après une nuit de beuverie avec des hackers russes.

Et au menu des thèmes disponibles, on trouve tout ce qui fait transpirer un responsable sécu : crypto douteuse, finance louche, phishing assumé, shopping suspect, casino en ligne, rencontres hot et même du contenu adulte. De quoi transformer n’importe quel lien vers les photos de vacances de mamie en quelque chose qui ressemble à une invitation directe vers les enfers numériques.

Une fois votre super URL générée, vous l’envoyez par mail à un collègue et le rythme cardiaque de quelques personnes va s’accélérer…

JE SAIS C’EST MAL ! Mais c’est drôle quand même ! Ça peut même servir pour faire vos épreuves de phishing et faire ensuite la morale à Michel de la compta qui clique sur tout ce qui peut lui permettre de voir des boobs.

Voilà, amusez-vous bien mais n’abusez pas des bonnes choses…

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Arrival Radar - 128 pixels pour découvrir le contrôle aérien

Si vous avez déjà joué avec des simulateurs de contrôle aérien, vous savez à quel point ça peut vite devenir un super casse-tête… Des écrans remplis d’informations, des interfaces complexes, des dizaines de paramètres à gérer… Et puis, il y a Arrival Radar , un petit jeu de simulation qui tient dans un carré de 128x128 pixels et qui vous fait comprendre l’essence même du métier d’aiguilleur du ciel en quelques minutes.

Ce jeu, créé par xkqr, c’est tout le contraire de ce qu’on pourrait attendre d’un simulateur moderne. Y’a pas de graphismes photoréalistes, pas d’interface bourré de boutons, pas de tuto de 45 minutes. Non, y’a juste l’essentiel, la base de la base à savoir faire atterrir des avions en évitant qu’ils se rentrent dedans.

Arrival Radar tourne sur PICO-8 , cette fameuse “console fantasy” qui imite volontairement les limitations techniques des années 80. En gros si vous ne connaissaient pas, PICO-8 c’est un petit univers clos où les développeurs s’imposent des contraintes drastiques telles qu’une palette de 16 couleurs, une résolution de 128x128 pixels, une mémoire limitée…etc

Mais alors comment on joue à Arrival Radar ? Hé bien comme je vous le disais, votre boulot, c’est de guider les avions qui arrivent vers leur approche finale. Et comme vous ne pouvez pas donner de cap ou d’altitude aux pilotes, à la place, vous assignez chaque avion à une route d’arrivée standard.

Les commandes tiennent en quelques touches : les flèches gauche/droite pour sélectionner un avion, haut/bas pour choisir sa route d’arrivée, X pour confirmer l’instruction et Z pour ajuster le point d’entrée sur cette route. Vous pouvez même accélérer le temps en maintenant X enfoncé. C’est tout. Pas de menus cachés, pas de raccourcis clavier chelou à mémoriser. Le développeur a passé seulement quelques heures à créer ce simulateur, mais pourtant il capture parfaitement l’essence du métier.

Et l’interface vous montre des lignes grises qui projettent la trajectoire de chaque avion pour la minute suivante,c e qui en fait un peu votre boule de cristal pour anticiper les croisements dangereux. Le jeu recommande de maintenir au moins 30 secondes d’écart entre les appareils, et croyez-moi, ça paraît simple dit comme ça, mais quand vous avez 6 avions qui convergent vers le même aéroport… C’est chaud, de fou.

Bref, Arrival Radar c’est de la créativité contrariée, qui permet de se concentrer sur l’essentiel : le gameplay pur. Pas de surcharges graphiques pour masquer un game design bancal, pas d’effets spéciaux pour compenser un manque d’inspiration… Juste une idée brute, mise en forme avec les moyens du bord.

Et vous verrez comme les bonnes bornes d’arcade des années 80, Arrival Radar s’apprend en 30 secondes mais demande des heures pour être maîtrisé…

A vous de jouer maintenant !

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