Aujourd'hui connue pour ses claviers Cherry et surtout pour ses interrupteurs Cherry MX, l'entreprise Cherry a une assez longue histoire derrière elle. Elle avait fait ses débuts aux USA dans les années 50, pour ensuite devenir européenne (allemande, pour être précis) en 2008 suivant une acquisition...
Avec l’essor de l’esport et des plateformes de streaming, la personnalisation PC est devenue un vrai terrain de jeu pour les passionnés. Résultat : le marché des boîtiers explose, passant de 2,31 milliards de dollars en 2024 à près de 4 milliards attendus en 2033, selon Growth Market Reports.
Plus qu’une simple boîte en métal, le boîtier doit aujourd’hui allier refroidissement musclé, compatibilité XXL et look travaillé. C’est dans ce contexte que XPG dégaine son nouveau flagship, le VALOR AIR PRO, accompagné d’une première mondiale pour la marque : sa série de ventirads MAESTRO PLUS.
XPG VALOR AIR PRO : un boîtier spacieux pensé pour les gros setups
Fer de lance de la famille VALOR, le VALOR AIR PRO coche toutes les cases du boîtier moderne :
Support des cartes mères E-ATX,
Accueil des GPU jusqu’à 400 mm,
Radiateur top-mount de 360 mm,
Quatre ventilateurs ARGB 120 mm déjà préinstallés.
Le panneau avant reprend la grille diagonale caractéristique de la gamme AIR pour maximiser le flux d’air, avec la possibilité d’installer jusqu’à 9 ventilateurs (dont trois 140 mm en façade). La dissipation thermique est donc pensée pour encaisser sans broncher les sessions les plus intenses. Ajoutez à cela des filtres magnétiques anti-poussière (haut, bas, côté) et un panneau avant à démontage rapide, et l’entretien devient presque une formalité.
Bref, qu’on soit débutant à la recherche d’un montage simple ou vétéran du watercooling exigeant de la place et de la flexibilité, ce boîtier s’adapte sans compromis et vient remplacer le boîtier XPG STARKER.
MAESTRO PLUS : premier ventirad signé XPG
Si beaucoup ne jurent que par l’AIO, le ventirad reste une valeur sûre : plus simple à monter, facile à entretenir et diablement efficace en silence. Avec sa nouvelle gamme MAESTRO PLUS, XPG entre dans la danse avec quelques atouts en poche :
Un écran digital pour suivre en direct température CPU et taux d’utilisation,
Une compatibilité avec le logiciel XPG PRIME pour des graphiques détaillés,
Un design compact avec ARGB intégré, parfait pour sublimer un setup vitré.
Le tout vise aussi bien les débutants que les builders confirmés, en quête d’un équilibre entre performance thermique et look sobre mais moderne.
Un combo « boîtier + refroidissement » pour tous les gamers
En associant le VALOR AIR PRO et le MAESTRO PLUS, XPG couvre l’essentiel : espace, compatibilité, refroidissement et monitoring en temps réel. De la première config gamer à la tour haut de gamme pensée pour durer, la marque propose un duo cohérent, pensé pour évoluer et refléter le style de chacun.
Ce weekend, j’ai découvert un truc complètement barré qui risque de vous faire repenser tout ce que vous savez sur le e-commerce. Ça s’appelle AnyCrap, et c’est littéralement une boutique en ligne qui vend… rien. Enfin si, elle vend des concepts de produits qui n’existent pas. Et c’est plus que brillant, vous allez voir !
L’idée est simple comme bonjour mais fallait y penser : Vous tapez n’importe quel nom de produit débile qui vous passe par la tête, genre des chaussettes téléportantes ou du café qui rend invisible, et le site vous génère instantanément une fiche produit complète avec description, caractéristiques et même des avis clients. Le tout propulsé par l’IA, évidemment.
Screenshot
Sur la page d’accueil, on vous promet de “trouver vos produits à travers les dimensions parallèles”. Marketing génial ou folie douce ? Les deux mon capitaine. Le slogan “Tomorrow’s products, available today (not actually available)” résume d’ailleurs parfaitement l’esprit de ce site… on est dans l’absurde assumé et ça fait du bien.
Ce qui me fascine, c’est que pendant que
le marché de l’IA dans l’e-commerce atteint 6,63 milliards de dollars
avec des assistants shopping ultra-sérieux, AnyCrap prend complètement le contre-pied. Au lieu d’optimiser les conversions et de tracker chaque pixel, ils ont créé un anti-marketplace où l’objectif n’est pas de vendre mais de faire rêver.
Cette anti-marketplace propose même des catégories comme “Weird Tech Stuff” et “Snacks From Outer Space” où chaque produit généré est unique, avec sa propre mythologie et ses caractéristiques loufoques. Techniquement, on est probablement sur un mix de ChatGPT pour les descriptions et peut-être DALL-E ou Midjourney pour les visuels et ce concept rejoint un peu d’ailleurs ce que propose
Writecream avec son générateur de reviews fictives
, sauf qu’ici c’est tout l’écosystème commercial qui est fictif.
La promesse de “livraison instantanée” de concepts m’a fait aussi marrer. En gros, vous commandez une idée et vous la recevez immédiatement dans votre cerveau. Zéro émission carbone, zéro déchet, 100% satisfaction garantie puisque vous n’avez rien acheté de tangible.
Dans un monde où on nous vend des NFT de singes à des millions et où le metaverse était censé révolutionner le shopping, AnyCrap a au moins le mérite d’être honnête sur sa proposition : on ne vous vend rien, mais on le fait avec classe.
Le site propose même une newsletter pour recevoir des produits fictifs chaque semaine. Maintenant, si on creuse un peu, AnyCrap pose surtout des questions intéressantes sur la nature même du commerce. Qu’est-ce qu’on achète vraiment quand on fait du shopping en ligne ? L’objet ou l’idée de l’objet ? Le produit ou la dopamine liée à l’acte d’achat ? En vendant littéralement du vent, AnyCrap révèle peut-être quelque chose de plus profond sur notre société de consommation…
Et pour les créatifs, c’est une mine d’or. Scénaristes en panne d’inspiration pour un objet magique ? Game designers cherchant des idées d’items ? Publicitaires voulant brainstormer sur des concepts produits ? AnyCrap devient un générateur d’idées déguisé en boutique.
Le plus beau dans tout ça c’est que le site accepte même les paiements (enfin, il y a un bouton pour soutenir le créateur). Donc techniquement, vous pouvez payer pour ne rien acheter…
Bref, c’est super fun ! Allez faire un tour sur
AnyCrap.shop
, inventez le produit le plus débile possible, et savourez l’absurdité. C’est gratuit, et ça va bien vous occuper en ce chouette lundi matin !
Alerte rouge les amis !! Il y a actuellement des extensions VS Code qui volent discrètement des portefeuilles crypto. Et je ne parle pas d’une ou deux extensions pourries, mais d’une véritable campagne orchestrée par un groupe nommé WhiteCobra qui a réussi à placer 24 extensions malveillantes sur le VS Code Marketplace et Open VSX.
C’est l’histoire de Zak Cole, un développeur Ethereum qui bosse dans la crypto depuis plus de 10 ans. Le mec avait une sécurité béton, jamais perdu un seul wei aux mains des hackers. Mais même les plus prudents peuvent tomber dans le piège. Zack a installé une extension qui s’appelait contractshark.solidity-lang sur Cursor. Pour rappel, Cursor est un éditeur de code basé sur VS Code qui utilise le même système d’extensions. L’extension avait tout pour plaire : 54 000 téléchargements, une icône qui faisait pro, une description détaillée. Le piège parfait.
En quelques minutes, l’extension a lu son fichier .env, chopé sa clé privée et l’a envoyée sur un serveur pirate. Son portefeuille a ensuite été vidé. Heureusement pour lui, il utilisait des hot wallets séparés pour les tests avec seulement quelques centaines de dollars dedans mais d’autres n’ont pas eu cette chance. WhiteCobra serait responsable d’un vol de 500 000 dollars via une extension malveillante pour Cursor.
Le truc vraiment vicieux avec WhiteCobra, c’est leur niveau d’organisation. Ils ont toute une infrastructure sophistiquée et des techniques pour faire grimper artificiellement le nombre de téléchargements de leurs extensions malveillantes. Et d’après les informations disponibles, leur méthode est assez efficace puisque l’extension contient du code malveillant qui télécharge ensuite un payload supplémentaire, avec des versions spécifiques pour Windows, macOS ARM et macOS Intel.
Sur Windows, le malware installé est LummaStealer, spécialisé dans le vol de portefeuilles crypto, d’extensions web, de mots de passe stockés dans les navigateurs et même de données d’applications de messagerie. Sur macOS, c’est un binaire malveillant qui s’exécute localement.
Ce qui rend ces attaques dangereuses, c’est surtout la vitesse à laquelle WhiteCobra peut rebondir. Ils sont capables de déployer rapidement de nouvelles campagnes après qu’une extension malveillante ait été supprimée. Ils changent les noms, les descriptions, créent de nouveaux comptes développeurs et c’est reparti.
Le problème de fond, c’est que ni Microsoft ni Open VSX n’ont de mécanismes de vérification vraiment efficaces. Microsoft fait bien passer un antivirus sur les extensions, mais ça ne détecte pas ce genre de comportement malveillant sophistiqué. Open VSX, qui est actuellement utilisé par Cursor et Windsurf, héberge toujours ces extensions malveillantes malgré les signalements.
Alors comment se protéger ? Déjà, méfiez-vous des extensions avec des noms qui ressemblent à des projets connus mais avec une petite variation (c’est du typosquatting). Vérifiez aussi toujours qu’il y a un repository GitHub lié et actif. Regardez les reviews avec attention, car les fausses sont souvent génériques et postées en masse sur une courte période.
Suite à cette attaque, Zak Cole a complètement revu sa façon de bosser après s’être fait avoir. Il utilise maintenant des machines virtuelles isolées, des hardware wallets exclusivement, et des coffres-forts chiffrés pour ses secrets. Il a aussi créé une whitelist d’extensions et évite d’installer de nouveaux outils à la va-vite.
Bref, si vous êtes développeur, faites un audit immédiat de vos extensions installées. Changez vos clés. Et surtout, arrêtez de stocker des informations sensibles dans des fichiers .env en clair. Utilisez des gestionnaires de secrets ou au minimum du chiffrement.
En tout cas, cette campagne WhiteCobra n’est pas terminée. Ils continuent d’uploader de nouvelles extensions malveillantes pour remplacer celles qui sont supprimées… c’est un vrai jeu du chat et de la souris permanent entre eux et les équipes de sécurité. En attendant que Microsoft et Open VSX mettent en place de vraies mesures de sécurité, c’est donc à nous de rester vigilants.
Vous saviez qu’en ce moment, les
attaques sur la supply chain
faisaient des ravages ? En effet, les attaquants exploitent régulièrement la possibilité de modifier des tags existants pour injecter du code malveillant dans les pipelines CI/CD.
Mais heureusement, GitHub a enfin sorti LA fonctionnalité qui peut empêcher ce carnage : les Immutable Releases et je pense que c’est le genre de truc que tous les développeurs devraient activer illico sur leurs repos. Je vais vous expliquer pourquoi.
En fait, une fois que vous publiez une release avec cette option activée, plus personne ne peut toucher ni aux assets ni au tag associé. C’est comme si vous mettiez votre release dans un coffre-fort dont vous jetez la clé. Même vous, en tant que mainteneur, vous ne pouvez plus modifier les binaires ou déplacer le tag vers un autre commit.
D’après la documentation officielle
, chaque release immuable génère automatiquement une attestation cryptographique. Cette attestation contient le SHA du commit, le tag et la liste des assets. Vos utilisateurs peuvent vérifier l’intégrité de ce qu’ils téléchargent en s’assurant que cela correspond exactement à ce que vous avez publié.
Pour activer cette option merveilleuse, c’est dans les settings de votre repo ou de votre organisation. Une fois activé, toutes les nouvelles releases deviennent alors automatiquement immuables. Les anciennes releases restent toutefois modifiables (pour éviter de casser vos workflows existants), mais bon, c’est mieux de migrer progressivement.
Attention quand même, il y a quelques pièges à éviter. Premièrement, vous ne pouvez plus ajouter d’assets après publication. Donc si votre CI upload les binaires après avoir créé la release, il faut inverser : Créez d’abord une draft release, uploadez les assets, puis publiez. Deuxièmement, si vous supprimez une release immuable, vous ne pourrez JAMAIS réutiliser le même tag. C’est définitif.
Pour les projets qui utilisent des tags de version majeure style v1 qu’ils mettent à jour régulièrement (coucou GitHub Actions), pas de panique. Vous pouvez continuer à utiliser cette pratique pour les tags qui ne sont pas associés à des releases. L’immuabilité ne s’applique qu’aux releases publiées, pas aux tags simples.
Les équipes de sécurité recommandent
d’ailleurs d’activer cette fonctionnalité sur tous les repos qui publient du code versionné. C’est particulièrement critique pour les bibliothèques open source, les GitHub Actions, et tout ce qui est consommé par d’autres projets. En gros, si votre code finit dans la supply chain de quelqu’un d’autre, vous leur devez cette protection.
Le truc cool aussi, c’est que ça protège contre les erreurs humaines. Combien de fois j’ai vu des mainteneurs qui écrasaient accidentellement une release avec la mauvaise version ? Ou qui supprimaient un asset critique par erreur ? Avec les Immutable Releases, ces accidents appartiennent au passé.
Pour les entreprises, c’est un argument de vente en or. Ça permet de garantir à vos clients que vos releases ne peuvent pas être altérées après publication, c’est un niveau de confiance supplémentaire surtout dans des secteurs régulés où la traçabilité est cruciale.
Bref, GitHub est en train de déployer progressivement cette fonctionnalité en public preview. Pour l’instant, il faut l’activer manuellement pour chaque repo, mais ils travaillent sur une API pour permettre l’activation en masse. D’ici là, prenez donc 2 minutes pour l’activer sur vos projets critiques.
Voilà, après les dégâts causés par les attaques de type tag hijacking ces dernières années, ne pas activer les Immutable Releases sur vos repos publics, c’est comme laisser votre porte d’entrée grande ouverte avant de partir en vacances. Vous pouvez le faire, mais ne venez pas pleurer si ça tourne mal.
Près de 600 Go, c’est le poids de la plus grosse fuite de l’histoire du Great Firewall chinois. Il y a quelques jours, un collectif hacktiviste du nom de
Enlace Hacktivista
a balancé sur le net tout le code source, les documents internes, les logs de travail et même les communications privées du système de censure le plus sophistiqué au monde. C’est à ce jour la plus grosse fuite de l’histoire du Great Firewall chinois !
Le Great Firewall est un système qui permet à la Chine de filtrer internet pour toute sa population. Un système tellement efficace qu’il bloque non seulement Google, Facebook ou Twitter, mais qui arrive aussi à détecter et neutraliser les VPN les plus sophistiqués. Et aujoud’hui, tout son fonctionnement interne est accessible à qui veut bien se donner la peine de télécharger un fichier torrent de 571 Go.
Les documents proviennent de deux sources principales : Geedge Networks, une boîte dirigée par Fang Binxing (surnommé le “père du Great Firewall”), et le laboratoire MESA de l’Académie chinoise des sciences. En gros, on a là les architectes principaux de la censure numérique chinoise qui se retrouvent à poil sur internet.
Mais le plus dingue dans cette histoire, c’est pas tant la fuite elle-même. C’est ce qu’elle révèle sur l’export de cette technologie. Les documents montrent que la Chine ne se contente pas de censurer son propre internet, non… elle vend clé en main son système de censure à d’autres pays autoritaires.
Le produit star ? Un truc appelé Tiangou, décrit dans les documents comme une solution tout-en-un pour dictateur pressé : vous branchez, vous configurez, et hop, vous pouvez surveiller et censurer votre population comme en Chine. Le système inclut plusieurs modules aux noms poétiques : le Tiangou Secure Gateway qui bloque les VPN et peut injecter du code malveillant, le Cyber Narrator qui surveille l’activité internet par région, et les systèmes TSG Galaxy et Network Zodiac pour stocker et analyser les données des utilisateurs.
D’après les documents qui ont fuité, le Myanmar a déployé ce système dans 26 centres de données, avec des tableaux de bord capables de monitorer 81 millions de connexions TCP simultanées ! C’est pas rien ! Ce système est d’ailleurs intégré directement dans les points d’échange internet du pays, permettant un filtrage massif et sélectif du trafic.
Le Pakistan n’est pas en reste car d’après les documents, Geedge a installé son infrastructure DPI (Deep Packet Inspection) dans le cadre d’un système plus large appelé WMS 2.0.
Amnesty International
parle d’une surveillance de masse en temps réel sur les réseaux mobiles pakistanais où en gros, chaque SMS, chaque appel, chaque connexion internet peut être intercepté et analysé.
Les documents révèlent aussi que l’Éthiopie et le Kazakhstan ont acquis des licences pour le système Tiangou et apparemment, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Au début, Geedge utilisait des serveurs HP et Dell pour faire tourner son système, mais face aux sanctions occidentales, ils sont passés à du matériel 100% chinois. Le système s’adapte donc, évolue, contourne les obstacles, exactement comme les utilisateurs qu’il est censé bloquer, sauf qu’il a plus de moyens.
Les chercheurs qui analysent actuellement les données étudient le code pour mieux comprendre le système car maintenant que celui-ci est public, les développeurs d’outils de contournement peuvent potentiellement y trouver des faiblesses.
Enlace Hacktivista, le groupe à l’origine de la fuite, n’en est pas à son coup d’essai mais là, ils ont frappé un grand coup et pour ceux qui voudraient jeter un œil aux documents (attention, c’est à vos risques et périls), Enlace Hacktivista a mis le tout à disposition via torrent et téléchargement direct. Les chercheurs recommandent fortement d’utiliser des machines virtuelles isolées ou des environnements sandboxés pour analyser ces fichiers. Pas question de lancer ça sur votre PC principal, on ne sait jamais ce qui peut se cacher dans ces giga octets de code chinois.
Voilà en tout cas, cette technologie de censure et de surveillance est devenu un business global pour contrôler les populations. Merci la Chine ! Et maintenant que le code est dans la nature, on peut s’attendre à ce que d’autres états tentent de créer leurs propres versions du Great Firewall.
Maintenant, est-ce que ça va permettre de mieux contourner la censure ? Est-ce que ça va dissuader certains pays d’acheter cette technologie ? Ou est-ce que la Chine va simplement développer une version 2.0 encore plus sophistiquée ?
Vous attaquez votre lundi matin, tranquillement avec votre petit café… vous ouvrez ChatGPT pour lui demander votre planning de la semaine et là, PAF (façon De Funès ^^), toute votre correspondance Gmail part directement chez un cybercriminel.
Ce serait fou non ? Et bien c’est exactement ce qu’un chercheur vient de démontrer et tout ça à cause d’une simple invitation Google Calendar.
Eito Miyamura, co-fondateur d’EdisonWatch
, a lâché une bombe sur X le 12 septembre et sa démo est terrifiante. En gros, il simule un attaquant qui envoie une invitation Google Calendar vérolée, ensuite vous demandez innocemment à ChatGPT “Qu’est-ce que j’ai de prévu aujourd’hui ?”, et l’IA se transforme en espion qui fouille vos emails et les envoie au pirate. Vous n’avez même pas besoin de voir ou d’accepter l’invitation. Elle est là, dans votre calendrier, comme une bombe à retardement.
Et ça tombe mal niveau comm, car OpenAI vient tout juste d’intégrer le support complet du MCP (Model Context Protocol) dans ChatGPT. Cette technologie permet en effet à l’assistant de se connecter directement à Gmail, Google Calendar, SharePoint, Notion… Pratique pour la productivité, mais catastrophique pour la sécurité.
Cette attaque exploite ce qu’on appelle l’injection de prompt indirecte. Au lieu d’essayer de tromper ChatGPT directement, l’attaquant cache ses instructions malveillantes dans des données que l’IA est autorisée à lire. Dans ce cas précis, le texte d’un événement calendrier… Ensuite ChatGPT lit l’invitation, voit les instructions cachées, et les exécute docilement.
Selon les experts en sécurité
qui se sont penchés sur le problème, le MCP n’a pas été conçu avec la sécurité en priorité. Les risques incluent donc les injections de prompt, les permissions d’outils vulnérables et les outils sosies qui peuvent remplacer silencieusement les outils de confiance.
Sympa, hein ?
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’on voit ce genre d’attaque puisqu’en août, des chercheurs avaient déjà démontré comment
une invitation compromise pouvait manipuler Google Gemini
pour contrôler des appareils domotiques et voler des informations. Le papier s’appelait joliment “Invitation Is All You Need”. Prophétique.
Vitalik Buterin lui-même a réagi
à cette vulnérabilité. Il explique que compter aveuglément sur un seul système IA est trop fragile et facilement manipulable et je trouve que cette nouvelle exploitation de ChatGPT lui donne raison !
D’ailleurs, même avec les navigateurs IA, vous n’êtes pas tranquille.
D’après cette autre découverte,
vous pouvez littéralement vous faire vider votre compte bancaire en scrollant sur Reddit. En effet, des instructions malveillantes peuvent être cachées dans des commentaires sur des sites que l’attaquant ne contrôle même pas, ce qui peut entrainer votre navigateur IA à faire des choses que vous n’avez pas autorisé.
Bref, cette nouvelle vulnérabilité met en lumière un problème fondamental des LLM : ils ne savent pas faire la différence entre des instructions légitimes et des commandes malveillantes cachées dans du contenu. Car
contrairement aux applications traditionnelles
qui peuvent séparer les instructions développeur des inputs utilisateur, les LLM acceptent tout en langage naturel. Pour rester flexibles, ils doivent pouvoir répondre à des configurations infinies d’instructions et c’est cette flexibilité qui fait leur force… mais qui est également leur talon d’Achille.
Trail of Bits a même démontré une variante encore plus sournoise où
des images spécialement forgées
contiennent des prompts cachés. Invisibles en haute résolution, les instructions malveillantes apparaissent quand l’image est réduite par les algorithmes de prétraitement. L’IA lit alors le message et l’interprète comme une instruction légitime.
Ainsi, quand une IA suit des instructions malveillantes depuis du contenu web, les protections traditionnelles comme la same-origin policy ou CORS deviennent inutiles. L’IA opère avec tous vos privilèges sur toutes vos sessions authentifiées. Accès potentiel à vos comptes bancaires, systèmes d’entreprise, emails privés, stockage cloud… C’est vite le jackpot pour un attaquant.
Alors, comment se protéger ?
Hé bien Google recommande de changer les paramètres de Calendar pour que seules les invitations de contacts connus ou acceptées apparaissent. Cachez aussi les événements refusés et surtout, restez extrêmement prudent avec les intégrations tierces et les autorisations accordées…
Voilà, donc la prochaine fois que ChatGPT vous demandera l’autorisation d’accéder à votre Gmail, réfléchissez-y à deux fois car ça pourrait vous coûter bien plus cher qu’un peu de temps gagné.
Sachez avant toute chose que quasiment jamais nous ne voyons cette interjection venue du passé dans le langage commun. Bien moins fleuri et plus doux, saperlipopette signifie la surprise, l'étonnement. Si vous avez parcouru le store officiel de NVIDIA France (et ça marche pour tous les pays), vous a...
Après ces longues vacances d’été où les enfants ont bien marqué leur présence en mettant des cochonneries un peu partout dans la maison, l’heure est au grand ménage et c’est là que nous pouvons compter, comme toujours, sur la marque Dreame que nous affectionnons beaucoup. Aujourd’hui, c’est l’une de leurs nouveautés qui nous parvient en la présence de l’aspirateur laveur H15S !
Vous le retrouverez hors promotion au prix de 499 €. Cependant, à l’heure où ses lignes sont écrites, il dispose d’une offre de lancement l’affichant à -50 €.
Unboxing
Commençons notre test par notre traditionnelle partie unboxing. On retrouvera sur la face avant une grande photo du Dreame H15S occupe le centre, avec son design sobre et moderne mis en valeur sur un fond clair. Le nom du produit et le logo Dreame apparaissent discrètement, comme une promesse de qualité.
À l’arrière, plusieurs visuels illustrent les usages concrets de l’aspirateur laveur, du parquet brillant aux poils d’animaux disparus. Les points forts, en termes de technologie, sont mis en avant de façon claire et séduisante.
À gauche, on retrouve les caractéristiques techniques essentielles présentées de manière structurée, dans plusieurs langues. C’est la face la plus informative, pensée pour rassurer les acheteurs exigeants. Tandis qu’à droite, le logo Dreame s’affiche en grand, accompagné d’un slogan autour du « smart cleaning ». C’est un rappel identitaire plus qu’un descriptif.
Caractéristiques techniques
Fonctionnalités principales
Nettoyage triple arête, 0 espace oublié
GapFree Bras robotisé AI DescendReach
Nettoyage triple arête Portée à plat à 180°
Jusqu’à 21 000 Pa d’aspiration
Nettoyage automatique à 90 °C par simple pression
Séchage silencieux en 30 min
Contenu
Aspirateur laveur
Manche
Socle de recharge
Brosse de nettoyage
Solution de nettoyage
Brosse rotative de rechange
Filtre de rechange
Manuel d’utilisation
Test
Le Dreame H15S rejoint notre catégorie de test sur les aspirateurs laveurs, et à première vue, on pourrait se dire qu’il s’agit ici d’un aspirateur laveur de plus dans une offre déjà saturée sur un marché toujours plus concurrentiel. Mais à mesure qu’on l’utilise, il dévoile une personnalité technologique qui mérite qu’on s’y attarde un peu.
Le design est somme toute classique pour ce type d’appareil et pourtant, il attire l’œil. On sent que Dreame a compris qu’un aspirateur n’est pas qu’un outil fonctionnel, mais aussi un objet qui vit dans notre maison et que l’on voit. Les lignes sont sobres, modernes, assez élégantes pour qu’on n’ait pas honte de le laisser visible. Ce n’est pas une sculpture contemporaine, soyons honnête, mais il dégage une certaine classe discrète. On a presque envie de l’exhiber comme un signe qu’on prend soin de son intérieur avec style, presque !
Une fois en main, la première chose qui surprend, c’est la fluidité du déplacement. Le H15S glisse littéralement sur le sol, comme s’il était impatient de prouver sa valeur. C’est d’ailleurs très satisfaisant ! Et dès les premiers mètres, on comprend qu’il ne fonctionne pas comme un aspirateur laveur classique. Il est capable d’adapter automatiquement sa puissance en fonction de ce qu’il détecte sous sa brosse. Cela peut paraître anecdotique, mais c’est précisément ce genre de détail qui transforme l’expérience. On n’a plus besoin de réfléchir à choisir le mode « puissance max » pour une tache ou le mode « léger » pour la poussière : l’appareil fait ce travail à notre place. À l’usage, on a vraiment le sentiment que l’aspirateur sait lire le sol.
Et c’est là que se révèle tout le savoir-faire de Dreame. L’H15S est pensé pour s’intégrer dans la vie quotidienne sans alourdir la charge mentale que l’on déteste toutes. On le sort, on le met en route, on l’utilise, et tout se règle quasiment de lui-même. Les miettes qui traînent après un goûter d’enfants, les traces de lait séché sur le carrelage de la cuisine, les poils de chat incrustés dans le tapis du salon, tout disparaît en quelques secondes sans effort particulier. Il est d’ailleurs utilisé plusieurs fois par jour, notamment après chaque repas. On a presque envie de chercher la faille, le moment où il montrerait ses limites, mais il tient tête aux petites catastrophes du quotidien.
L’autonomie fait partie des bonnes surprises. La batterie permet d’aller jusqu’à 50 minutes de nettoyage, ce qui, dans les faits, correspond à la possibilité de faire sans stress tout un appartement ou une maison de taille moyenne. Il n’est pas rare de voir des aspirateurs sans fil s’essouffler bien plus vite, obligeant à scinder le ménage en plusieurs sessions. Ici, pas de frustration : on sait qu’on a de la marge. Dreame annonce une couverture de trois cents mètres carrés, et même si c’est une estimation théorique, elle reflète bien la tranquillité qu’on ressent en l’utilisant. À voir maintenant l’épuisement de la batterie dans le temps.
L’expérience utilisateur est également enrichie par un écran LED et par des messages vocaux. C’est le genre de fonction qu’on pourrait juger superflue au premier abord, mais qui finit par devenir très agréable. L’écran donne des indications claires sur l’état de la batterie, le mode utilisé ou l’entretien nécessaire. La voix, elle, accompagne l’utilisateur comme un petit guide personnel. On pourrait s’en passer, certes cela relève plus du gadget qu’autre chose, mais on se surprend vite à apprécier cette fonctionnalité.
Un autre point qui distingue le H15S est la personnalisation qu’il permet. On peut décider de la puissance d’aspiration, du débit d’eau ou encore de la façon dont il sèche le sol. Ce n’est pas forcément une fonction que tout le monde utilisera au quotidien, car l’automatisation suffit souvent, mais avoir ce niveau de contrôle donne une impression de produit haut de gamme, qui s’adapte à nos envies plutôt que l’inverse.
Évidemment, il faut replacer ce modèle dans la gamme Dreame. Le H15S n’est pas le plus luxueux de la série. Le H15 Pro et le H15 Pro Heat, par exemple, proposent des fonctionnalités plus poussées, comme l’eau chauffée pour un lavage encore plus efficace ou un bras articulé qui descend le rouleau au ras des plinthes pour n’oublier aucune poussière. Le H15S, lui, se contente de l’essentiel. Mais ce n’est pas une faiblesse pour autant, il est plus abordable. C’est précisément ce qui le rend intéressant : il offre une expérience fluide, efficace et agréable, sans surcharger l’utilisateur de fonctions parfois trop gadget. C’est un appareil qui se concentre sur l’essentiel, et qui le fait très bien, pour un prix plus accessible que ses aînés.
À l’usage, ce qui marque le plus, c’est à quel point l’appareil simplifie la corvée du ménage. On ne se demande plus si on va avoir le temps ou l’énergie de passer l’aspirateur laveur, on le fait simplement parce que ça devient rapide et presque agréable. Il n’y a pas de moment où l’on peste contre une batterie qui se vide trop vite, où l’on s’agace d’un mode mal adapté ou d’une interface obscure. Le H15S disparaît derrière sa fonction, et il laisse à chaque fois un sol impeccable. C’est exactement ce qu’on attend d’un bon appareil ménager : qu’il se fasse oublier dans l’acte même de son utilisation.
Après plusieurs jours de test, on finit par comprendre la véritable force de ce Dreame H15S : il ne cherche pas à impressionner avec des chiffres ou des démonstrations spectaculaires. On sait qu’en le sortant, le résultat sera au rendez-vous, sans prise de tête, sans compromis. Il va à l’essentiel.
Conclusion
En conclusion, le Dreame H15S est un aspirateur laveur performant, bien que milieu de gamme. C’est un compagnon domestique pratique qui vous aidera au quotidien. Il réussit à allier puissance, autonomie et simplicité. Il ne sera peut-être pas celui qui séduira les amateurs de technologies extrêmes ou de fonctions futuristes, mais pour la grande majorité des foyers, il représente sans doute un compromis idéal : un appareil fiable, efficace, élégant et avec une belle autonomie.
Pour rappel, vous le retrouverez hors promotion au prix de 499 €. Cependant, à l’heure où ses lignes sont écrites, il dispose d’une offre de lancement l’affichant à -50 €.
En septembre 2025, NVIDIA a retiré les RTX 5090 et 5080 Founders Edition de ses boutiques en ligne en France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Quelques semaines après des baisses de prix officielles et le lancement du programme « Verified Priority Access » pour la RTX 5090, cette disparition intrigue. Habituellement, les cartes restaient listées comme « en rupture », mais cette fois, elles ont purement disparu des fiches produit. NVIDIA assure néanmoins que la production continue et parle de stocks limités.
Introduction
En France comme en Allemagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les GeForce RTX 5090 et 5080 Founders Edition ont tout simplement disparu des boutiques en ligne de NVIDIA. Fini la mention « rupture de stock », les cartes produit elles-mêmes ont été effacées. Un changement radical, survenu après plusieurs baisses de prix et le lancement du programme d’accès prioritaire pour la RTX 5090, qui soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses.
Une disparition remarquée dans plusieurs pays
En France, la RTX 5090 et la 5080 FE n’apparaissent plus sur le store officiel, comme en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. La seule Founders Edition encore visible reste la RTX 5070 à 589,00 €. Jusqu’ici, NVIDIA se contentait de marquer ses cartes comme « indisponibles », mais jamais de les effacer totalement de son catalogue en ligne.
Des prix ajustés juste avant la disparition
Ce retrait intervient quelques semaines après un ajustement des prix MSRP : la RTX 5090 est passée de 2 329 € à 2 099 €, la 5080 de 1 169 € à 1 059 €, et la 5070 affiche désormais 589 €. Des corrections tarifaires qui semblaient préparer le terrain à une relance de stock, et non à une disparition.
Le rôle du programme « Verified Priority Access »
En parallèle, NVIDIA a étendu en Europe son programme Verified Priority Access, permettant à certains joueurs sélectionnés d’acheter une RTX 5090 FE au prix public conseillé. L’initiative visait justement à garantir une meilleure disponibilité face à la demande. Voir les cartes disparaître des fiches produit quelques jours plus tard rend l’opération encore plus mystérieuse.
NVIDIA temporise mais entretient le flou
Face à l’emballement, NVIDIA a clarifié la situation dans un échange avec Wccftech :
« Les GeForce RTX 50 Founders Edition sont toujours en production. Ce sont des produits limités qui peuvent régulièrement être en rupture sur notre site et revenir dès que le stock est réapprovisionné. »
Un discours rassurant, mais qui n’explique pas pourquoi les cartes ont été totalement retirées de la boutique, au lieu de simplement apparaître comme « indisponibles », comme c’est l’usage. En vrai l’effacement complet des fiches produit reste inhabituel et entretient le doute sur la stratégie réelle de la marque vis-à-vis de ses modèles FE.
Conclusion
La disparition des RTX 5090 et 5080 Founders Edition des boutiques NVIDIA, en France comme à l’international, alimente inévitablement les rumeurs d’un arrêt anticipé. Beaucoup y voient un signe avant-coureur de l’arrivée des modèles RTX 50 Super, déjà évoqués pour décembre 2025, le CES 2026 ou même dès octobre. Une certitude : cette manœuvre ne calmera pas la spéculation, elle ne fera que l’attiser.
NVIDIA assure que la production continue, mais entre baisses de prix, programme d’accès prioritaire et disparition pure et simple des fiches produit, le doute s’installe. Les joueurs attendent désormais de voir si un vrai réassort viendra confirmer ou infirmer le discours officiel.
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En septembre 2025, AMD a lancé une campagne choc autour de ses Ryzen 9000X3D, promettant des performances allant jusqu’à 1000 FPS dans des titres compétitifs comme CS2 ou LoL. Portés par le 3D V-Cache, les processeurs Ryzen 9 9950X3D et 9800X3D sont présentés comme les armes ultimes de l’eSport. Mais sans moniteurs 1000 Hz disponibles, ce chiffre relève davantage du slogan marketing que d’une réalité exploitable.
« 1000 FPS ». Trois chiffres massifs que l’on retrouve placardés sur les visuels promotionnels des Ryzen 9000X3D. Avec ce slogan, AMD frappe fort et mise sur l’impact émotionnel plutôt que sur un bénéfice concret pour le joueur. Derrière cette annonce se cache le 3D V-Cache, sa technologie phare, mais aussi une stratégie marketing qui dépasse largement la faisabilité technique.
1000 FPS en eSport : promesse ou provocation marketing ?
Selon AMD, des titres compétitifs comme Counter-Strike 2, Rainbow Six Siege ou Left 4 Dead peuvent franchir la barre des 1000 FPS avec un Ryzen 9 9950X3D ou un Ryzen 7 9800X3D. La présentation cite aussi PUBG, Apex Legends, DOTA 2 et League of Legends, mais seuls les modèles X3D atteindraient ce seuil symbolique. Le message est clair : ces processeurs seraient taillés pour les joueurs pros qui traquent chaque milliseconde.
Quand AMD associe ses CPU à NVIDIA… et à ses propres GPU
Plus étonnant, AMD ne se contente pas de s’autocongratuler. Les RTX 5080 et 5090D de Nvidia apparaissent aussi dans les comparatifs, et ce sont elles qui franchissent la barre des 1000 fps. La RX 9070 XT d’AMD n’y parvient que sur deux titres. En filigrane, le message est limpide : dans l’e-sport, le processeur peut peser davantage que la carte graphique, à condition d’être épaulé par un GPU surpuissant.
Le 3D V-Cache transformé en arme publicitaire
Ce n’est pas la première fois qu’AMD utilise son 3D V-Cache comme argument marketing, mais rarement avec autant de théâtralité. La mise en avant des modèles Ryzen 9 9950X3D et 7 9800X3D illustre la volonté de pousser les CPU X3D comme incontournables pour les compétiteurs. Pourtant, les données de la diapositive restent opaques : aucune précision sur les conditions exactes de test, si ce n’est la mention d’un affichage en 1080p et d’un rafraîchissement plafonné à 540 Hz.
Un chiffre hors de portée des écrans actuels
Le problème est évident : il n’existe aucun moniteur 1000 Hz sur le marché. Les modèles eSport les plus avancés culminent à 720 Hz… et uniquement en 720p comme le ROG PG27AQWP-W. Même les écrans 480 Hz restent rares et coûteux. Résultat, AMD vend une promesse qui, à ce jour, ne peut pas être expérimentée, même par les joueurs les mieux équipés.
ROG PG27AQWP-W
1000 FPS : l’exemple parfait du marketing plus fort que la réalité
Avec cette campagne, AMD illustre à merveille la course au chiffre choc. En réalité, afficher 1000 FPS ne change rien pour 99,9 % des joueurs, mais permet d’ancrer l’idée que ses Ryzen 9000X3D sont « plus rapides » que tout le reste. Une stratégie qui joue davantage sur la perception que sur un usage concret.
Conclusion
Les Ryzen 9000X3D s’imposent comme des processeurs performants, mais AMD a choisi d’en faire des produits-slogans avec son chiffre des 1000 FPS. Derrière cette communication percutante se cache une vérité simple : sans GPU et écran capables de suivre, cette promesse reste hors de portée. Reste à savoir si les joueurs mordront à l’hameçon ou s’ils verront surtout une opération marketing habile mais déconnectée de la réalité.
Dévoilé au CES 2025, le MSI FORGE GK600 TKL WIRELESS vient compléter la gamme de claviers mécaniques sans fil de la marque avec un modèle plus compact et accessible. Conçu au format tenkeyless (TKL), il met en avant la simplicité et la polyvalence, tout en conservant des choix techniques intéressants pour son positionnement tarifaire.
Le FORGE GK600 TKL s’appuie sur une construction interne multicouche intégrant mousse IXPE, mousse PU et joint en silicone, afin d’atténuer les résonances et d’offrir une frappe plus feutrée. Il adopte des switches linéaires TTC personnalisés, avec une course de 4,0 mm, destinés à fournir une frappe fluide et silencieuse. MSI a également intégré un écran de 1,06’’ placé en haut à droite, qui affiche les informations essentielles : mode de connexion, verrouillage majuscule, ou profil RGB actif.
Pour l’alimentation, le clavier embarque une batterie de 4000 mAh, annoncée pour environ vingt jours d’utilisation après six heures de charge complète. La connectivité reste polyvalente avec trois modes : USB-C, sans-fil 2,4 GHz et Bluetooth, ce dernier permettant de gérer jusqu’à trois appareils en parallèle.
Disponible en coloris Sky et Violet, le GK600 mise aussi sur un design différenciant pour se démarquer. Proposé à seulement 84,99 €, il ambitionne d’offrir un rapport fonctionnalités/prix particulièrement compétitif dans la catégorie des claviers sans fil compacts.
C’est d’ailleurs la version Violet que nous allons examiner aujourd’hui. Maintenant que les bases sont posées, partons à la découverte de ce clavier TKL sans fil pour voir ce qu’il cache sous le capot.
Le FORGE GK600 TKL WIRELESS est livré dans une boîte compacte, fidèle à la charte MSI. La face avant met en avant le clavier en coloris Violet avec son rétroéclairage RGB, accompagné du logo de la marque et de la mention “LED”.
Le design reste sobre, avec une présentation claire du produit. Au dos, MSI liste les principales caractéristiques : switches linéaires TTC, structure interne multicouche pour l’insonorisation, écran de 1,06’’, connectivité polyvalente et autonomie prolongée.
À l’intérieur, le clavier est bien protégé par des mousses latérales et une coque plastique.
Le bundle fourni est relativement simple mais cohérent avec la gamme : on retrouve un câble USB-C tressé blanc, un extracteur pour keycaps et switches, quelques switches de rechange, ainsi qu’une documentation succincte.
Pas de repose-poignet ni d’accessoires supplémentaires ici, ce qui reflète la volonté de maintenir le produit sur un positionnement tarifaire agressif. Le strict nécessaire est présent pour exploiter le clavier dès la sortie de boîte, sans superflu.
Design & Construction : nos impressions
Le passage au format TKL change immédiatement la donne. Avec ses 348 x 140 x 45 mm pour 943 grammes, le FORGE GK600 libère considérablement l’espace sur le bureau tout en conservant l’essentiel : les touches principales, les flèches directionnelles et la rangée de fonctions. Pour les joueurs qui n’utilisent jamais le pavé numérique ou ceux qui cherchent à optimiser leur espace, ce choix de format a toute sa logique.
Ce qui attire l’œil d’emblée, c’est ce coloris Violet plus subtil qu’il n’y paraît. Plutôt qu’un mauve uniforme, MSI a opté pour un dégradé allant du blanc vers différentes nuances de violet, créant une personnalité affirmée sans basculer dans l’excentricité. Ce parti pris chromatique tranche avec la sobriété habituelle des claviers gaming et assume pleinement une touche d’originalité.
La construction repose sur un châssis plastique blanc à finition lisse, avec angles arrondis et bords chanfreinés. Les raccords sont globalement propres pour ce segment tarifaire. On note néanmoins une légère déformation (de type flèche) sur le bord avant, mais qui reste dans les standards acceptables d’un clavier à moins de 90 €.
Le dessous concentre plusieurs éléments fonctionnels. En plus des quatre patins antidérapants et des pieds réglables pour adapter l’inclinaison, on retrouve un logement dédié au dongle 2,4 GHz ainsi que deux interrupteurs physiques permettant de basculer entre Windows et macOS et entre les modes de connexion.
Le port USB-C prend place juste au dessus de l’étiquette, servant aussi bien à la recharge qu’à l’utilisation en mode filaire.
MSI a prévu un chemin de câble pour un acheminement soigné, à gauche comme à droite. Une idée bienvenue pour garder un bureau propre.
Au final, le FORGE GK600 TKL Wireless assume parfaitement son positionnement : un clavier gaming abordable qui combine originalité et fonctionnalités pratiques, sans chercher à donner l’illusion d’un produit premium.
Éléments fonctionnels
Le GK600 ne dispose pas de molette multifonction ni de touches médias dédiées, mais il se distingue par un écran de 1,06 pouce intégré en haut à droite. Loin d’être un simple gadget, cet écran affiche en temps réel plusieurs informations utiles et prend en charge, via des raccourcis clavier, des fonctions généralement confiées à des commandes physiques : gestion de la lecture multimédia, réglages de l’éclairage ou encore accès à certains paramètres système.
MSI mise ainsi sur une approche épurée, cohérente avec le format TKL, où l’écran et les combinaisons de touches se substituent aux commandes physiques pour offrir une ergonomie fonctionnelle moderne et bien pensée.
Une connectivité polyvalente
Le GK600 mise sur une approche tri-mode, offrant trois solutions selon les besoins. En filaire, le port USB-C assure à la fois la recharge et l’utilisation classique avec une latence nulle. En sans-fil, deux options s’ajoutent : la connexion 2,4 GHz via le récepteur USB fourni, idéale pour le jeu grâce à sa réactivité, et le Bluetooth, qui permet d’appairer jusqu’à trois appareils simultanément et de basculer rapidement entre eux par simple raccourci clavier.
Le clavier prend en charge aussi bien Windows que macOS, avec un commutateur dédié qui facilite l’adaptation à l’un ou l’autre environnement. Une polyvalence qui le rend aussi à l’aise sur PC fixe que sur ordinateur portable, tablette ou smartphone, tout en permettant de passer d’un appareil à l’autre sans contrainte.
Ergonomie du GK600
Le GK600 adopte un format TKL (Tenkeyless) qui libère de l’espace sur le bureau tout en rapprochant la souris, réduisant ainsi la tension au niveau des épaules. Avec son poids d’environ 1 kg et ses quatre patins antidérapants, il offre une excellente stabilité en usage intensif.
À plat, le clavier affiche 2,2 cm de hauteur à l’avant et 3,7 cm à l’arrière (mesures prises jusqu’au plateau des touches). Les pieds arrière rétractables permettent deux niveaux d’inclinaison supplémentaires : 4,2 cm en position intermédiaire et 4,9 cm en position maximale.
Si ces options offrent une certaine flexibilité, il faut rappeler qu’une pente trop marquée augmente la dorsiflexion des poignets. Pour une frappe prolongée, la position la plus basse reste la plus neutre d’un point de vue ergonomique.
L’espacement des touches de 8,5 mm assure une saisie fluide et limite les erreurs, tandis que les switches mécaniques linéaires offrent une frappe souple et régulière, idéale pour les longues sessions si la force d’activation reste modérée. On note en revanche l’absence de repose-poignet fourni, ce qui pourrait être utile au vu de la hauteur relativement importante du clavier.
Enfin, la présence d’interrupteurs et du port USB à l’arrière relève davantage de l’ergonomie fonctionnelle que posturale : leur placement discret est esthétique, mais oblige à manipuler le clavier pour recharger ou basculer de mode, ce qui peut devenir contraignant à l’usage.
Isolation et insonorisation
MSI a doté le GK600 TKL WIRELESS d’une conception interne à plusieurs couches visant à réduire les nuisances sonores et améliorer la qualité de frappe. L’intérieur du clavier intègre successivement une mousse IXPE, une mousse PU, des inserts de silicone et une switch foam positionnée entre la platine et le PCB. Un gasket en silicone assure en plus un montage souple de la platine, réduisant la transmission des vibrations au châssis.
Dans l’usage, ces choix permettent effectivement de contenir le bruit par rapport à un clavier mécanique classique dépourvu de traitement acoustique. Les résonances métalliques sont limitées et les échos réduits, offrant une frappe globalement plus mate et feutrée.
Cependant, le résultat n’atteint pas le niveau de maîtrise du MSI Strike Pro Wireless, équipé de switches Silent et d’une isolation encore plus poussée. Ici, le son reste plus prononcé et surtout moins homogène selon la taille des touches. Les grandes barres comme la barre d’espace ou la touche Entrée produisent un retour plus marqué et légèrement creux, tandis que les petites touches gardent un profil sonore plus contenu.
On reste donc sur une insonorisation correcte et appréciable à ce niveau de prix, mais qui ne rivalise pas avec les modèles spécifiquement conçus pour le silence.
Touches et switches
Les keycaps sont en PBT dye-sub (sublimation thermique), un choix pertinent à ce niveau de prix. Ce matériau assure une bonne résistance à l’usure et conserve sa texture mate au fil du temps, contrairement à l’ABS qui tend à briller après quelques mois. La sublimation garantit en outre des inscriptions durables, impossibles à effacer.
En contrepartie, les caractères des touches ne sont pas translucides : le rétroéclairage RGB se diffuse donc par les bords plutôt que par les légendes, donnant un rendu plus discret mais moins spectaculaire que sur des claviers dotés de keycaps double-shot.
Sous ses touches, le GK600 TKL WIRELESS repose sur des switches mécaniques linéaires TTC pré-lubrifiés. Ils offrent une frappe fluide et continue, sans point tactile ni clic sonore, ce qui les rend polyvalents pour le jeu comme pour la saisie. La course annoncée est de 4,0 mm, classique pour ce type de profil. MSI ne communique en revanche pas de référence précise pour ces switches, un choix qui peut laisser sur leur faim les utilisateurs les plus exigeants.
L’un des atouts majeurs du GK600 est sa compatibilité hot-swap : il est possible de remplacer les switches à tout moment, sans soudure, avec des modèles tiers à 5 broches. Cela permet non seulement de personnaliser très facilement son expérience de frappe (changer la sensation, le son ou la réactivité selon ses préférences), mais aussi de prolonger la durée de vie du clavier en cas d’usure ou de switch défectueux.
Cette combinaison de keycaps robustes en PBT, de switches linéaires corrects et surtout de flexibilité hot-swap positionne le GK600 comme un clavier polyvalent et durable, bien adapté à ceux qui aiment personnaliser leur périphérique.
MSI Forge GK600 TKL en pratique
Dès les premières frappes, le Forge GK600 TKL impose une signature sonore profonde et feutrée. Les switches linéaires pré-lubrifiés, à tige semi-box et ressort de poids moyen, travaillent de concert avec un montage sur joints et un empilement de cinq couches d’amortissement interne pour lisser chaque contact. Le rendu est agréable, sans réverbérations ni pings parasites, avec peu de caractère claquant. Les grandes touches stabilisées conservent une tenue correcte grâce à des stabilisateurs montés sur plaque, eux aussi pré-lubrifiés, qui limitent efficacement le rattle.
En saisie prolongée, la sensation reste souple et contrôlée. Le PCB monté sur gasket apporte un petit coussin à l’atterrissage des touches, ce qui réduit les micro-chocs au fil des heures. Les keycaps en PBT dye-sub offrent une texture légèrement granuleuse agréable et une bonne résistance au lustrage. À noter cependant que les légendes ne sont pas translucides. Le rétroéclairage gagne en uniformité, mais la lecture des caractères dans une pièce sombre en pâtit un peu.
En jeu, le comportement est franc et sans détour. Pas de rapid trigger ni d’actuation réglable ici, mais une base solide et réactive qui se branche et fonctionne sans réglages complexes. La frappe reste consistante, la signature sonore maîtrisée évite de saturer l’environnement, et le format TKL libère de l’espace pour la souris tout en conservant la rangée de fonctions et les flèches.
Côté connectivité, le trio 2,4 GHz, Bluetooth et USB-C couvre l’essentiel des scénarios. Le mode sans fil 2,4 GHz se montre stable et réactif, avec un réveil rapide après la veille. En Bluetooth, la connexion à trois appareils permet de basculer d’un poste à l’autre via des raccourcis. Les commutateurs physiques pour choisir l’OS et la liaison active se trouvent sous le châssis. Ce placement reste discret mais moins pratique si l’on change souvent de profil. Le dessous embarque aussi un logement pour le dongle et des pieds à deux positions, de quoi ajuster l’angle de frappe à la volée.
Avec sa batterie de 4000 mAh, le GK600 TKL Wireless revendique jusqu’à vingt jours d’endurance sans rétroéclairage, une valeur qui reflète surtout un usage modéré en Bluetooth. En conditions réelles, et plus particulièrement en mode 2,4 GHz, l’activation du rétroéclairage change la donne : à 60 % de luminosité, l’autonomie s’établit autour de 35 heures en continu, soit quatre à cinq jours d’utilisation classique (6 à 8 heures par jour). La recharge complète demande environ six heures via USB 3, avec la possibilité d’utiliser le clavier pendant le cycle.
Un écran de 1,06 pouce pour remplacer le logiciel.
Comme évoqué plus haut, le petit écran de 1,06 pouce placé en haut à droite joue un rôle central. Il permet de gérer directement l’éclairage et plusieurs fonctions rapides sans passer par un logiciel.
Une fois l’animation de démarrage terminée, l’afficheur propose une interface claire : un dragon geek s’affiche en guise d’accueil, accompagné d’indicateurs numériques pour le niveau de batterie, le mode OS (Windows/macOS), le type de connexion actif (USB, Bluetooth ou 2,4 GHz) ainsi que les voyants habituels (MAJ, WinLock).
La navigation se fait simplement : la touche Fn (représentée par le dragon) sert de déclencheur, puis les flèches gauche/droite permettent de parcourir les menus. Pour valider, il suffit d’appuyer sur Fn + Entrée. Trois pages structurent les réglages :
Page 1 : un menu Éclairage avec une vingtaine d’effets disponibles, complété par un sous-menu dédié aux couleurs (en mode unicolore ou RGB complet).
Page 2 : réglage de la luminosité du rétroéclairage et de la vitesse des effets.
Page 3 : contrôle du volume audio, présenté sous la forme d’une molette virtuelle.
Petit bémol : après un réglage, l’écran ne revient pas automatiquement sur cette la récapitulative, ce qui aurait offert un flux d’utilisation plus naturel.
Conclusion
[Test] MSI FORGE GK600 TKL Wireless : Un clavier à 85 € époustouflant
Conclusion
Avec le FORGE GK600 TKL WIRELESS, MSI réussit à proposer un clavier mécanique sans fil au format compact qui se distingue par son design original, son écran intégré de 1,06’’, et une construction interne multicouche rarement vue dans cette gamme de prix. Le choix de keycaps en PBT dye-sub est pertinent pour la durabilité, et la compatibilité hot-swap ajoute une vraie dimension de personnalisation.
En pratique, le clavier offre une frappe fluide et feutrée, avec un bruit contenu grâce à l’empilement de mousses et au montage sur gasket. Toutefois, le rendu sonore reste légèrement hétérogène, notamment sur les grandes touches stabilisées. Autre limite : les switches TTC linéaires, corrects pour une utilisation polyvalente, mais qui manquent de référence claire et n’apporteront pas le caractère recherché par les amateurs de switches haut de gamme.
L’autonomie, la connectivité tri-mode (USB-C, 2,4 GHz, Bluetooth) et la compatibilité multi-OS renforcent l’aspect polyvalent du GK600. L’absence de repose-poignet ou de touches médias physiques peut décevoir certains, mais l’écran compense largement avec ses menus intuitifs, tout en rappelant l’esprit compact du format TKL.
Il n’était pas possible de conclure ce test sans évoquer le Cooler Master MK770, tant les similitudes entre les deux modèles sont nombreuses : format compact, triple connectivité, batterie de 4000 mAh et positionnement orienté gaming polyvalent. Mais la comparaison révèle aussi des choix de conception bien différents. Proposé actuellement autour de 120 €, le MK770 mise sur des switches Kailh Box V2, réputés et bien documentés, qui offrent une frappe plus homogène et calibrée que les switches TTC du GK600. En revanche, Cooler Master conserve des keycaps en ABS gravés laser, moins durables que les keycaps en PBT dye-sub retenus par MSI. Le MK770 s’appuie aussi sur l’écosystème MasterPlus+, un logiciel complet pour la personnalisation, là où MSI privilégie une approche autonome avec son écran embarqué.
Au final, proposé à 84,99 €, le GK600 TKL Wireless affiche un rapport fonctionnalités/prix difficile à battre et s’impose comme une option sérieuse pour ceux qui recherchent un clavier mécanique sans fil compact, polyvalent et silencieux, sans se ruiner. Pour nous, c’est un "Coup de Coeur" sans appel.