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Steam Deck 2 : Valve attend une architecture bien plus solide avant d’appuyer sur Start

Un Steam Deck 2 maintenant ? Pas tant que la marche technologique n’est pas véritablement franchie. C’est le message martelé par Valve. La firme refuse catégoriquement une révision tiède ou un simple rafraîchissement matériel. Pour sortir un nouveau modèle, il faudra un vrai bond d’architecture, pas une montée en puissance incrémentale.

Valve refuse l’itératif : pas de Deck 2 sans rupture technologique

Dans un entretien accordé à IGN, Pierre-Loup Griffais, responsable du système Deck, a été limpide. Valve n’envisage pas un gain de 20 ou 50 %. L’équipe rejette tout ce qui ressemble à une mise à jour mineure. Le prochain Steam Deck devra offrir un équilibre différent, avec plus que des FPS en plus pour une autonomie similaire.

Cette exigence paraît sévère, surtout quand on rappelle que le Steam Deck est aujourd’hui la machine portable la moins performante du marché. Pourtant, Valve maintient sa ligne : mieux vaut attendre la bonne architecture que forcer un cycle qui apporterait peu.

AMD vise l’endurance, pas la force brute

AMD, le fournisseur du SoC du Deck, suit la même logique. Les tendances actuelles, entre upscaling et génération d’images, mettent la priorité sur l’efficacité électrique plutôt que la puissance brute. Le Steam Deck s’appuie sur un APU AMD mêlant un CPU Zen 2 à 4 cœurs/8 threads et un GPU RDNA2 à 8 CU (ray tracing support), le tout associé à 16 Go de LPDDR5 et une enveloppe de 10 à 15 W, une base désormais limitée pour les accélérations IA modernes.

steam deck oled white

Les performances observées avec l’implémentation non officielle de FSR 4 montrent d’ailleurs les limites des architectures plus anciennes, et expliquent pourquoi AMD évite de la généraliser. Reste la possibilité d’un SoC « Redstone », mais aucun élément concret n’a émergé.

Le faux espoir du Ryzen Z2 : trop modeste pour un Deck 2

En janvier, l’annonce des Ryzen Z2 avait fait monter les spéculations. Beaucoup y voyaient le candidat naturel pour une seconde génération du Deck. Mais Griffais a vite calmé le jeu : le Z2 ne ferait qu’offrir un petit progrès face à la plateforme actuelle.

Plusieurs tests l’ont confirmé : le GPU RDNA2 du Deck reste compétitif face à certains iGPU RDNA3 et RDNA3.5 lorsque l’optimisation est solide. Un argument de plus pour Valve, qui refuse d’introduire une fragmentation inutile entre deux générations trop proches.

RDNA5 comme horizon, mais aucune sortie imminente

Selon les signaux actuels, le Steam Deck 2 ne deviendra réalité qu’avec une architecture réellement ambitieuse, probablement AMD RDNA5. Ce choix implique un calendrier long, peut-être plusieurs années. AMD et Valve ne semblent pas vouloir s’engager trop tôt dans une transition coûteuse sans gain majeur.

Le parallèle avec Nintendo est éclairant. La Switch 2 n’a retenu ni Blackwell ni Ada, pourtant plus modernes, mais un SoC Ampere. Malgré ce choix, les ventes annoncées dépasseraient déjà les dix millions d’unités. L’enseignement est simple : un écosystème maîtrisé et une bonne autonomie comptent davantage qu’un saut de puissance brut.

Lire aussi : Steam Deck 2 : date de sortie, prix et caractéristiques techniques

Source : VideoCardz

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Le piratage sur Amazon Fire TV Stick, c'est terminé !

Amazon vient d’annoncer qu’ils bloquaient désormais les applications de piratage sur leurs Fire TV Stick (lien affilié) et cela sur tous les appareils. Les nouveau, les anciens, peu importe… Ainsi, si une app est identifiée comme distribuant du contenu illégal, elle dégage ! Même si vous l’avez sideloadée.

Ce grand ménage a commencé en France et en Allemagne, et s’étendra au monde entier dans les prochains mois. Sniiff… Ça sent la fin d’une époque.

Ainsi, pendant des années, Amazon a vendu des millions de Fire Stick en sachant parfaitement ce que les gens en faisaient. Ils en ont bien profité les coquins ! Votre collègue qui vous proposait un Fire Stick modifié à 80 balles avec un abonnement IPTV 12 mois inclus et accès à Sky Sports, TNT Sports, et les films encore au cinéma, c’était la baaase et Amazon voyait bien tout ça passer.

Selon une analyse d’Enders , 59% des personnes qui regardent du contenu piraté au Royaume-Uni utilisent un Fire Stick. 59% !! Ça fait environ 4,7 millions d’adultes britanniques qui on streamé illégalement du sport ces six derniers mois. L’architecture même des Fire Stick facilitait le détournement puisque c’était un Android ouvert, avec du sideloading activable en trois clics dans les paramètres, et une excellente compatibilité avec toutes les apps tierces notamment pour l’IPTV.

Amazon avait conçu la streaming machine parfaite !!

Sauf Sky en a eu marre. La chaîne britannique a fait une grosse pression sur Amazon durant des mois et cela a été payant ! Amazon a enfin eu une révélation, une prise de conscience soudaine et miraculeuse sur l’importance de la sécurité et du respect de la propriété intellectuelle. Mais mdrrrr…

Et hop, un petit partenariat avec l’Alliance for Creativity and Entertainment, plus tard (c’est la coalition anti-piratage menée par la Motion Picture Association avec Disney, HBO, Netflix, tous les gros bonnets) et nous y voilà. Leur dernier né, le Fire TV Stick 4K Select (lien affilié) est même le premier appareil tournant sous Vega OS. C’est un système d’exploitation maison basé sur Linux, et pas Android, donc plus moyen d’exécuter les applications Android sideloadées avec ça.

Snif !

Après, les services pirates ne vont pas disparaître puisque certains services IPTV passent déjà aux web apps qui tournent dans le navigateur… mais bon l’âge d’or du Fire TV Stick en tant que box à piratage semble être terminée.

Bref, Amazon ferme le robinet… après avoir biiiien rempli la piscine !

Source

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Xbox Full Screen Experience Tool - Pour libérer le mode console de Windows 11

Faut bien le reconnaitre, Microsoft a créé un super mode gaming dans son Windows 11. Une interface console pure avec un contrôle à la manette nickel, pas trop de consommation de RAM, une autonomie batterie boostée, un démarrage plus rapide et j’en passe !!

Ils ont fait un truc vraiment bien puis, comme d’hab ils l’ont verrouillé et réservé à une petite liste d’appareils certifiés. Bah oui, pourquoi améliorer l’expérience gaming de 100% de leurs clients quand on peut la réserver à seulement 2% d’entre eux ? lool

Heureusement, Xbox Full Screen Experience Tool règle ce problème en un clic. C’est un petit outil GUI développé par 8bit2qubit qui déverrouille le mode Xbox Full Screen Experience caché de Windows 11. Desktop, laptop, consoles portables, peu importe…

Le Xbox Full Screen Experience, c’est donc ce mode gaming officiel de Microsoft pour les consoles portables comme les ROG Ally qui propose une interface plein écran pensée d’abord pour jouer. Une fois qu’il est actif, vous bootez direct sur un dashboard qui ressemble à celui d’une Xbox et vos jeux sont tous là, avec tous vos stores intégrés (Xbox, Steam, GOG, Epic, Battle.net, EA), et bien sûr, vous naviguez à la manette sans jamais toucher un clavier !

C’est le pied ! Surtout que ce mode améliore les performances, réduit la consommation mémoire, et optimise la batterie. Bref, de gros avantages qui feraient du bien à TOUS les PC gaming, mais non, faut une certification obligatoire et tout le tralala… Enfin, jusqu’à maintenant ^^ héhé !

Cet outil permet donc de contourner cette absurdité. Il détecte votre type de machine (desktop, laptop, console portable), vérifie votre build Windows 11, et active les bons flags système. Développé en C# avec .NET 8, il utilise ViVeLib pour manipuler les feature flags de Windows et PhysPanelLib pour gérer les infos d’affichage.

Il propose également deux modes d’activation. Le mode recommandé (PhysPanelCS) fonctionne directement et le mode alternatif (PhysPanelDrv) installe un driver kernel léger si le premier ne suffit pas. Notez que sur certaines configs, ce mode nécessite de désactiver temporairement le Secure Boot. Pas parce que c’est dangereux, rassurez-vous mais parce que Microsoft a tellement verrouillé sa propre fonctionnalité qu’il faut un driver kernel juste pour la débloquer.

Voilà, d’après les tests, ce mode Xbox Full Screen Experience libère environ 2 GB de RAM en stoppant des processus Windows inutiles en mode gaming et sur un ordi portable, comme je vous le disais, ça booste l’autonomie. Puis sur un desktop, ça laisse plus de ressources pour vos jeux ! Bref, dans les deux cas, vous êtes gagnants !

Voilà, si ça vous chauffe, c’est à découvrir ici !

Et un grand merci à Lorenper pour le partage !

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P2P Media Loader - Le retour discret de BitTorrent dans votre navigateur

BitTorrent c’était le diable dans les années 2000. Y’a eu des procès, des fermetures de trackers, et une guerre totale contre le piratage . Mais ça reste quand même une belle techno, notamment pour certaines plateformes de streaming un peu niche et solutions d’entreprise qui s’en servent discrètement afin d’économiser des millions en frais de CDN.

Car oui, avec le P2P, c’est vous qui payez la bande passante (en partie) ^^.

P2P Media Loader , c’est son nom est donc une lib JavaScript open source qui utilise WebRTC pour faire du streaming vidéo peer-to-peer directement dans votre browser. Vous regardez une vidéo, votre navigateur se connecte à d’autres viewers et vous échangez des segments vidéo entre vous. En gros, c’est comme BitTorrent, mais en version HTML5.

P2P Media Loader est donc la solution parfait pour réduire les coûts de bande passante des plateformes de streaming. Et tout ça de manière totalement transparente !

Techniquement, ça repose donc sur WebRTC et des trackers (comme BitTorrent) qui permettent aux navigateurs de se trouver entre eux ( y’a une démo ici ). Le projet utilise le protocole de signalisation de WebTorrent, ce qui veut dire que vous pouvez utiliser des trackers publics pour débuter, ou installer votre propre tracker si vous voulez gérer des gros volumes.

Et là, ça devient vraiment intéressant niveau scalabilité car avec un petit VPS à 3,50 €/mois et le tracker wt-tracker , vous pouvez gérer jusqu’à 20 000 viewers en simultané. Et si vous passez sur Aquatic (un tracker écrit en Rust), un serveur dédié 8 cœurs à 10-30€/mois peut tenir une charge de 100 000 viewers en simultané. Et si vous êtes vraiment radin (coucou les Auvergnats), Oracle Cloud offre un tier gratuit avec 4 cœurs ARM et 24 Go de RAM qui peut gérer des pics jusqu’à 100k peers sans rien débourser.

Et pour aller au-delà du million de viewers, il faudra passer sur du sharding (découpage en plusieurs trackers) avec différentes stratégies… Soit par contenu, soit par région géographique, soit par hash… Bref, des techniques classiques de distribution de charge, mais appliquées au P2P.

Le truc cool, je trouve c’est que ça fonctionne aussi bien pour du live que pour de la VOD, et même sur les apps mobiles iOS et Android. D’ailleurs, des projets comme PeerTube l’utilisent déjà pour réduire leurs coûts d’hébergement.

Bref, votre browser devient un mini-CDN en tout discrétion et ça permet aux personnes qui montent des infras de streaming, d’économiser de la thune.

Merci à Letsar pour le partage !

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Valve ressuscite les Steam Machines - Un coup de poker qui pourrait marcher

Vous vous rappelez des Steam Machines ?

Mais siiii, ces mini-PC gaming sous Linux que Valve avait lancés en 2015 et qui ont été un échec total ?

Hé bien j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Valve remet le couvert ! Peut-être que cette fois, le marché est mature ? Qui sait ? En effet, hier, la boîte a annoncé 3 nouveaux produits hardware pour début 2026 : La Steam Machine (un mini PC gaming), le Steam Frame (un casque VR), et le Steam Controller (une nouvelle version de leur manette). Bref, tout ce qui avait foiré la première fois, sauf que cette fois, ils ont dix ans d’expérience en plus, donc j’ai bon espoir !

Cette nouvelle Steam Machine , c’est donc un cube de 16 cm de côté qui tourne sous SteamOS avec dedans un CPU AMD Zen 4 de 6 cœurs, un GPU semi-custom AMD RDNA3, 16GB de DDR5 + 8GB de VRAM GDDR6, et un SSD de 512GB ou 2TB selon les versions. Retenez juste que c’est 6 fois plus puissant que le Steam Deck et c’est capable de faire tourner des jeux en 4K à 60 fps avec l’aide d’ AMD FSR .

Voilà, encore une fois, pas besoin de Windows , tout fonctionne nativement sous Linux grâce à Proton. Y’a qu’à brancher ça sur votre TV, vous allumez, ça marche.

Alors pourquoi est ce que Valve retente le coup aujourd’hui ?

Hé bien parce que le monde a changé les amis ! Souvenez vous qu’en 2013, jouer sous Linux c’était une grosse blague… Proton n’existait pas, SteamOS était pourri, et les constructeurs tiers qui fabriquaient les Steam Machines livraient des machines chères et mal optimisées. Mais maintenant, le Steam Deck a prouvé que SteamOS fonctionnait très bien, que Proton faisait tourner 80% du catalogue Steam sans aucun souci, et que les gens acceptaient enfin de jouer sur autre chose que Windows. Et la grosse différence aussi c’est que Valve contrôle maintenant toute la chaîne, du hardware, à l’OS en passant par la distribution des jeux.

L’autre nouveauté c’est le Steam Frame . C’est leur casque VR standalone équipé d’un Snapdragon 8 Gen 3, de SteamOS, d’un écran LCD 2160x2160 par œil, un FOV de 110° (c’est le champs visuel), un taux de rafraichissement de allant de 72 à 144Hz, 16GB de RAM, et un stockage de 256GB ou 1TB selon les versions.

Et surtout, le casque fait du foveated streaming. Je ne connaissais pas avant aujourd’hui mais en gros, c’est une techno qui optimise la qualité d’image là où vous regardez, ce qui permet de réduire les besoins en bande passante par 10x. Et surtout, plus besoin d’un PC relié au casque. Vous streamez directement depuis votre Steam Machine ou votre PC via un adaptateur USB wireless 6GHz Wi-Fi 6E. Ou alors vous jouez directement sur le casque mode autonome.

Puis le Steam Controller revient aussi en version 2.0 avec des sticks magnétiques TMR (Tunneling Magnetoresistance), des trackpads, du gyro, des boutons grip, et 35 heures d’autonomie. Et il est compatible avec tout : PC, Steam Deck, Steam Machine, Steam Frame (mais pas Xbox d’après ce que j’ai vu).

Et comme SteamOS est un fork d’Arch Linux avec une approche “image immuable”, ça veut dire que vous pouvez installer ce que vous voulez dessus (distrobox, environnement de dev, émulateurs), et transformer votre Steam Machine en station de travail ou en serveur multimédia sans tout casser. Bref, ce serait potentiellement une console ouverte et si le prix est OK (il n’a pas encore été annoncé mais à vue de nez, je dirais dans les 600-800 balles), ça risque de faire un carton car les gens vont pouvoir jouer ET bidouiller avec !

Par exemple installer RetroArch pour l’émulation, monter un serveur Plex, coder dessus avec VS Code…etc. A mon sens, ça ne cible pas le grand public, mais plutôt les 20 à 30% de joueurs PC qui savent utiliser un ordi ^^.

Voilà, ces 3 produits sortiront au printemps 2026 donc vous pouvez commencer à préparer votre tirelire.

Source

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