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AirDrop entre Android et iPhone : Google l'active sans l'accord d'Apple !

C’est une surprise de taille dans la guerre des écosystèmes mobiles. Google vient d’officialiser la compatibilité de son système Quick Share avec le protocole AirDrop d'Apple. Dès aujourd'hui sur la gamme Pixel 10, il est possible d’échanger des fichiers nativement avec un iPhone, un iPad ou un Mac, sans passer par une application tierce.
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Black Friday Mac : CyberGhost en méga promo (−83 % + 4 mois offerts), plus pour longtemps

Une réduction qui tombe à pic pour l'écosystème Apple

Le Black Friday débarque avec son lot d'offres éphémères, et CyberGhost ne fait pas exception. La promesse ? Une réduction de 83 % accompagnée de quatre mois supplémentaires offerts, ramenant l'abonnement à 2,43 € TTC par mois. Une proposition qui mérite qu'on s'y attarde, surtout pour ceux qui jonglent entre leur MacBook, leur iMac et leur iPhone sans vraiment se poser la question de leur empreinte numérique.

Safari et la confidentialité : les limites du navigateur d'Apple

On ne va pas se mentir : Safari reste un excellent navigateur, mais sa politique de confidentialité ne fait pas de miracles face aux traqueurs publicitaires, aux géolocalisations sauvages et aux regards indiscrets des fournisseurs d'accès. C'est là que CyberGhost intervient, en chiffrant l'intégralité du trafic internet avant même qu'il ne quitte votre machine. Le principe est simple : vos données transitent par un tunnel sécurisé, rendant toute interception ou surveillance quasiment impossible.

11 000 serveurs pour une couverture planétaire

L'infrastructure de CyberGhost impressionne par son ampleur. Avec 11 000 serveurs disséminés dans plus de cent pays, le service offre une latitude géographique rarement égalée. Cette constellation de points de connexion permet non seulement de contourner les restrictions territoriales imposées par certaines plateformes de streaming, mais aussi de maintenir des vitesses de connexion stables, même aux heures de pointe. Parce qu'un VPN qui ralentit votre navigation au point de vous faire regretter l'époque du modem 56k, ça n'a aucun intérêt.

Une intégration native sur tous les appareils Mac

La compatibilité s'étend naturellement à tout l'écosystème Apple. Que vous travailliez sur un MacBook Air dans un café parisien, que vous regardiez une série sur votre iMac ou que vous consultiez vos mails depuis votre iPhone, CyberGhost s'adapte sans friction. L'application native macOS se fond dans l'interface d'Apple, évitant ces expériences bancales qu'on rencontre parfois avec des logiciels mal portés.

La validation par les pairs : 14 800 avis sur Trustpilot

Les 14 800 avis sur Trustpilot, avec une note moyenne de 4,7 sur 5, témoignent d'une satisfaction généralisée. On y trouve évidemment quelques mécontents, c'est la loi du genre, mais la tendance générale penche vers la fiabilité et la réactivité du support client. Ces retours d'expérience constituent un baromètre bien plus honnête que n'importe quel argumentaire marketing.

Le Black Friday et son cortège d'urgence commerciale

Le Black Friday engendre toujours cette même frénésie consumériste, mélange d'aubaines réelles et de promotions artificiellement gonflées. Dans le cas de CyberGhost, la réduction de 83 % transforme un service premium en abonnement accessible, sans rogner sur les fonctionnalités essentielles. Les quatre mois offerts rallongent encore la durée de couverture, diluant le coût mensuel jusqu'à atteindre ce tarif de 2,43 € TTC.

Un engagement sur la durée à anticiper

Cette tarification reste conditionnée à un engagement sur la durée. Autant le savoir d'emblée : ce genre d'offre implique généralement un abonnement de deux ans. Pour certains, c'est un engagement confortable qui garantit une tranquillité d'esprit prolongée. Pour d'autres, c'est une contrainte. À chacun de mesurer son appétence pour ce type de formule.

Le timing compte. Le Black Friday fonctionne sur l'urgence, cette sensation diffuse qu'il faut saisir l'opportunité avant qu'elle ne s'évapore. CyberGhost ne déroge pas à cette règle. L'offre disparaîtra probablement dès que la période promotionnelle prendra fin, laissant place aux tarifs habituels. Alors oui, il y a une part de stratégie commerciale dans tout ça, mais c'est précisément le jeu du Black Friday. Pour les possesseurs de Mac soucieux de leur vie privée en ligne, cette proposition mérite considération !

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Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Il y a quelques semaines, Apple retardait la sortie d'une série Apple TV avec Jessica Chastain, The Savant. La série devait sortir fin septembre, mais se trouve toujours dans les limbes du service d'Apple. Cette semaine, c'est une autre série Apple TV qui disparaît : The Hunt (Traqués en français). La série française avait été annoncée fin septembre pour une sortie début décembre, mais elle a totalement disparu des radars.

Une image encore en ligne. Image Apple.

Le communiqué de presse de lancement de la série avec Benoît Magimel et Mélanie Laurent renvoie sur une erreur 404, la page de la série indique qu'elle n'est plus disponible, la page officielle n'est plus en ligne et la bande-annonce a été supprimée de YouTube. Vous l'avez compris, Apple a traqué ( ) toutes les informations sur cette série pour les faire disparaître, à quelques semaines de la sortie.

Traqués. Image Apple.

Pour le moment, il n'y a aucune raison évoquée pour cette disparition. Dans le cas de The Savant, c'était nettement plus explicite : la série devait montrer Jessica Chastain luttant contre des terroristes d'extrême droite, et le contexte — l'assassinant l'influenceur d'extrême droite Charlie Kirk — ne s'y prêtait visiblement pas. Pour The Hunt, la raison est plus nébuleuse. Mais ce n'est visiblement pas une sortie retardée, tant toutes les informations sur la série ont été supprimées, façon 1984.

Apple retarde la sortie de The Savant, une série où Jessica Chastain tente d

Apple retarde la sortie de The Savant, une série où Jessica Chastain tente d'empêcher un attentat terroriste d'extrême droite

Le synopsis selon Allociné, comme Apple a supprimé toutes les informations.

Franck et ses amis passent leurs weekends à chasser ensemble. Ils se retrouvent un jour face à un groupe de chasseurs qui les prend pour cible sans raisons apparentes. L’un d’entre eux est touché. Franck et ses amis répliquent puis réussissent à s’échapper de justesse. Ils décident de garder l'incident secret, et Franck tente de reprendre une vie normale aux côtés de sa femme Krystel. Mais très vite, le groupe se sent observé, et pire, traqué par ces hommes qui semblent prêts à tout pour se venger...

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Fnac : 10 € offerts tous les 100 € d’achat pour les adhérents, y compris sur les produits Apple

À l’occasion du Black Friday, la Fnac fait une offre très intéressante pour ses adhérents : 10 € sont offerts pour tous les 100 € d’achat. Ce crédit bonus est valable y compris sur les achats de produits Apple et cumulable avec les promotions en cours. La cagnotte amassée doit être ensuite utilisée dans les 30 jours, sinon elle est perdue. L’offre est valable jusqu’à samedi soir.

La carte Fnac+ coûte 4,99 € la première année, puis 14,99 €/an. Outre cette offre spéciale, elle donne droit à la livraison express gratuite et des remises tout le long de l’année.

En ce moment, la Fnac fait des réductions sur plusieurs produits Apple :

Les retours sont prolongés jusqu’au 15 janvier, ce qui permet de renvoyer les achats de Noël qui ne conviendraient pas.

Par ailleurs, sur Rakuten, le MacBook Pro M5 de base vendu par Darty à 1 799 € bénéficie d’une petite remise immédiate de 30 € et surtout de 161 € sur la cagnotte ClubR.

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2026 : la feuille de route d’Apple pour le Mac (et elle est chargée)

Il y a encore quelques années, de nombreux utilisateurs reprochaient à Apple l’absence de véritable roadmap. C’était d’ailleurs l’un des arguments souvent avancés pour expliquer les difficultés du Mac à s’imposer dans le monde de l’entreprise.

Aujourd’hui, entre les rumeurs persistantes et l’évolution désormais assez lisible des puces Apple Silicon, on dispose d’une vision relativement claire des plans d’Apple à 12–18 mois. Et tout indique que 2026 pourrait être un très bon cru pour le Mac.

Voici à quoi devrait ressembler l’année 2026 pour la gamme, qui s’annonce particulièrement dynamique dès ses premiers mois

Début 2026 : MacBook Air et tous les MacBook Pro passent au M5

La transition vers le M5 a commencé le mois dernier avec le MacBook Pro 15” d’entrée de gamme. En toute logique, le MacBook Air devrait à son tour adopter cette nouvelle puce en début d’année prochaine.

Sur le papier, cette évolution promet un gain de performances notable, toujours dans un design aussi soigné. Reste toutefois une question : le MacBook Air, dépourvu de ventilateur, parviendra-t-il à exploiter pleinement une puce réputée plus exigeante thermiquement que ses prédécesseurs ?

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Apple pourrait également intégrer les mêmes améliorations de SSD que celles introduites sur le MacBook Pro M5. Des améliorations que l’on devrait en tout cas retrouver sur l’ensemble des MacBook Pro de la gamme attendus, eux aussi, début 2026.

Quand on observe les gains apportés par le MacBook Pro M5 standard, on imagine sans peine ce que pourraient donner les futures versions équipées de puces M5 Pro et M5 Max. Officiellement présentée comme un simple speed bump, cette génération pourrait néanmoins marquer un vrai bond en avant sur certains usages, notamment du côté de l’intelligence artificielle et des performances graphiques.

Le MacBook low-cost en début d’année également

Comment Apple va-t-elle appeler son fameux MacBook équipé d’un processeur d’iPhone ? Même si cette dénomination est moins dans l’air du temps, elle pourrait l’appeler MacBook Air SE. Ce serait un formidable clin d’œil au Mac iconique sorti à la fin des années 80.

Si vraiment, Apple veut insister sur le côté low cost (cela ne lui ressemble pas, mais…), elle pourrait l’appeler également le MacBook LC. Là aussi, le clin d’œil serait clair : le LC, ce fameux Macintosh « boîte à pizza » des années 90.

Ce MacBook à bas coût aurait en tout cas un écran d'environ 13 pouces, légèrement plus petit que le MacBook Air de 13,6 pouces.

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

Apple prévoit d'intégrer sa puce A18 Pro dans ce modèle, une puce que l'on a déjà vue dans les modèles iPhone 16 Pro. Cette puce est gravée sur le processus 3 nm de deuxième génération d'Apple, avec 8 Go de RAM et un support pour Apple Intelligence, promettant des performances améliorées.

Ce MacBook d'entrée de gamme sera équipé d'un écran LCD standard, sans technologie mini-LED ni taux de rafraîchissement ProMotion. Il pourrait être disponible dans des couleurs vives, à l'instar de l'iMac, avec des teintes comme l'argent, le bleu, le rose et le jaune. Il ne remplacera pas le MacBook Air, mais viendra compléter la gamme en tant qu'option plus abordable.

Premier semestre 2026 : un nouvel écran ?

Apple n’a pas lancé de nouvel écran depuis le Studio Display en 2022, mais deux nouveaux modèles seraient en développement et prévus pour 2026.

La prochaine génération du Studio Display pourrait conserver la taille d’écran de 27 pouces, mais avec une technologie mini-LED, remplaçant ainsi l’ancien LCD. Cela apporterait des améliorations notables en termes de HDR, de luminosité, de contraste et de rendu des couleurs. Le Studio Display actuel embarque une puce A13, mais la version à venir pourrait adopter la puce A19 Pro, utilisée dans l’iPhone 17 Pro.

Apple préparerait bien un successeur au Studio Display, avec une puce A19 Pro

Apple préparerait bien un successeur au Studio Display, avec une puce A19 Pro

Il semble qu'Apple développe deux écrans, mais il n’est pas encore clair s’il s’agira d’un Studio Display proposé en deux tailles différentes, ou bien d’un Studio Display et d’un successeur plus haut de gamme du Pro Display XDR. Il est aussi possible qu’Apple ait conçu deux modèles distincts, mais qu’un seul soit finalement commercial.

La question est de savoir si Apple présentera ses nouveaux écrans avec les MacBook Pro (donc plutôt en début d’année) ou avec les Mac de bureau (attendus plus tard dans l’année).

Mac mini et Mac Studio M5 aux alentours de la WWDC ?

Selon Mark Gurman, Apple préparerait une vague de mises à jour autour de la mi-2026 pour ses machines de bureau, avec un renouvellement à la fois du Mac mini et du Mac Studio.

Le Mac mini devrait passer aux puces M5 et M5 Pro, sans changement notable du design. Le boîtier introduit avec la génération précédente serait donc conservé, Apple se limitant à une évolution interne, comme souvent sur ce modèle.

Le Mac Studio évoluerait, lui aussi, sur la même période. Apple n’ayant pas décliné de puce M4 Ultra, la gamme sauterait directement cette étape pour proposer un modèle basé sur les puces M5 Max et M5 Ultra.

La gamme M5 pourrait bien avoir son Ultra, pour le Mac Pro et le Mac Studio

La gamme M5 pourrait bien avoir son Ultra, pour le Mac Pro et le Mac Studio

La version Max offrirait des gains significatifs en performances CPU et GPU face à la M5 standard, tandis que la version Ultra viendrait, comme à l’accoutumée, doubler ces capacités.

À ce stade, aucune autre nouveauté matérielle n’est évoquée concernant ces deux machines. Il s’agirait donc avant tout d’une mise à jour interne, sans évolution majeure du design ou du positionnement produit.

Un tout nouveau MacBook Pro à la fin de l’année en guise de one more thing

Alors qu’un rafraîchissement des MacBook Pro M5 Pro et M5 Max est attendu début 2026, Apple préparerait déjà une seconde mise à jour plus ambitieuse. Selon les dernières informations, un MacBook Pro entièrement repensé avec écran OLED serait dans les cartons, embarquant cette fois une puce M6 de nouvelle génération.

Son lancement exact reste flou : fin 2026 ou début 2027. Mais 2026 reste une hypothèse sérieuse. Si cela se confirme, ce serait une année à deux mises à jour du MacBook Pro, un scénario rare, déjà observé une seule fois en 2023.

OLED, tactile, 5G : le futur MacBook Pro M6 s’annonce spectaculaire

OLED, tactile, 5G : le futur MacBook Pro M6 s’annonce spectaculaire

Sur le plan du design, plusieurs évolutions majeures sont évoquées. Le MacBook Pro adopterait une caméra en poinçon, sans encoche, afin de maximiser la surface d’affichage. L’écran serait également tactile, une première sur un Mac, avec une charnière renforcée conçue pour rester stable lorsque l’utilisateur interagit directement avec la dalle.

Le châssis serait revu pour devenir plus fin et plus léger, tout en conservant un clavier et un trackpad traditionnels. L’écran tactile viendrait compléter l’interface existante, sans la remplacer.

Côté composants, la puce M6 pourrait être gravée en 2 nanomètres par TSMC, promettant d’importants gains en performances et en efficacité énergétique, avec à la clé une autonomie en nette hausse sans sacrifier la puissance.

Enfin, ce MacBook Pro OLED pourrait marquer une autre première dans l’histoire du Mac : l’arrivée de la connectivité 5G. Apple intégrerait pour l’occasion son futur modem maison, le C2, compatible mmWave et sub-6 GHz.

Encore une année sans Mac Pro ?

Si vous avez bien suivi : deux machines manquent à l’appel : l’iMac et le Mac Pro. Concernant le premier, il devrait a priori bien adopter le processeur M5. Le timing reste cependant très incertain. Concernant le Mac Pro, les perspectives sont clairement moins folichonnes. D’après les dernières rumeurs, Apple pourrait tout simplement en avoir fini avec sa station de travail.

Apple semble avoir tourné la page du Mac Pro

Apple semble avoir tourné la page du Mac Pro

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Île-de-France : Navigo Annuel et Imagine R sur smartphone au printemps, avant enfin l’arrivée de la carte bancaire ?

Île-de-France Mobilités avait rassemblé la presse hier, jeudi 20 novembre 2025, à l’occasion du lancement officiel de nouveaux terminaux de paiement dans les bus de la région. Pour les usagers particuliers, il est maintenant possible d’acheter un ticket à l’unité en utilisant une carte bancaire sans contact ou son iPhone ou Apple Watch grâce à Apple Pay. Le ticket est alors vendu plus cher (2,5 €) qu’en l’achetant en amont sur un passe Navigo ou son smartphone (2 €) et il ne peut pas servir pour une correspondance. Reste que c’est la première fois que l’on peut emprunter les transports en commun franciliens uniquement avec une carte de paiement et sans acheter de titre de transport.

Un terminal de paiement dans un bus parisien. Image @LFrancivigo@x, via Numerama.

Est-ce une initiative appelée à être généralisée à tous les modes de transports en commun de la capitale ? Rien n’est tranché encore, mais Île-de-France Mobilités a confirmé à nos confrères de Numerama que des réflexions étaient en cours et qu’une décision allait être prise d’ici le mois d’avril 2026. Comme dans de nombreuses autres villes françaises (Lyon, Bordeaux, Toulouse…) et surtout comme à Londres qui montre l’exemple depuis 13 ans, la régie des transports pourrait adopter le standard Open Payment. Cela permettrait alors de voyager avec une carte bancaire physique ou bien sa variante virtuelle stockée dans un smartphone, sans avoir à acheter un ticket au préalable.

Pour rappel, le principe est simple : en entrant sur le réseau de transports en commun, on s’enregistre grâce à une empreinte bancaire liée à sa carte de paiement. À chaque correspondance, on utilise la même carte et les éventuels coûts associés sont ajoutés à sa note virtuelle, jusqu’à atteindre un plafond quotidien. En fin de journée, la somme nécessaire est prélevée, soit le plafond en question, soit moins si on a peu voyagé. Du point de vue des utilisateurs, c’est vraiment très simple, mais c’est du côté de l’organisme en charge des transports que cela peut coincer.

De fait, si la région Île-de-France adoptait le système, il faudrait remplacer tous les portiques pour leur ajouter un lecteur de carte bancaire. Même en partant de l’hypothèse que l’on pourrait supprimer les portiques de sortie grâce à la bascule sur le ticket unique1, le projet coûterait tout de même plus de cent millions d’euros et ce serait un chantier immense, le plus gros pour IDFM puisqu’il impliquerait une refonte totale du système de gestion des tickets.

Le système actuel repose sur la puce NFC des smartphones et permet même d’acheter des tickets depuis l’app Cartes d’iOS. Impressionnant, mais pas forcément plus simple à comprendre qu’un paiement direct avec Apple Pay. Image iGeneration.

C’est probablement le frein principal et Valérie Pécresse semblait moins enthousiaste que ses propres équipes à ce sujet, si l’on en croit les propos rapportés par Numerama. La région voudrait s’assurer que cela apporterait un vrai gain aux usagers, en particulier ceux qui n’habitent pas sur place et qui sont souvent perdus avec le système actuel. Pour l’avoir tout juste expérimenté moi-même, je confirme que c’est une horreur incompréhensible, alors j’espère de tout cœur que l’on aura à terme la simplicité de l’Open Payment dans la capitale.

L’implémentation actuelle enfin complète au printemps 2026

En attendant, Île-de-France Mobilités en a aussi profité pour annoncer que le système actuel va enfin être complété au printemps 2026. Le Navigo sur mobile, qui présente surtout l’avantage de ne pas avoir nécessité de changement matériel sur le réseau, ne gérait toujours pas les abonnements annuels et les cartes Imagine R des étudiants. Ce devrait finalement être le cas dans quelques mois et les abonnés devraient alors pouvoir ajouter une copie virtuelle de leur carte en plastique dans leur téléphone ou sur leur montre connectée.

Ces abonnés étaient très nombreux, puisque les deux offres sont les plus avantageuses pour tous ceux qui prennent les transports en commun tous les jours. Jusque-là, ces usagers devaient continuer de valider avec la carte Navigo en plastique et la version mobile ne gérait que les titres pour les usagers occasionnels ainsi que les abonnements mensuels. On savait que les options annuelles devaient arriver en 2026, on ne savait pas quand exactement. L’attente ne devrait plus être trop longue…


  1. On peut désormais acheter un ticket à 2,5 € pour les métros et RER qui couvre toutes les zones. Le ticket à 2 € destiné aux bus et tramways est facturé 2 € et de la même manière, il est valable partout. Les portiques de sortie étaient indispensables pour savoir quelles zones vous empruntiez et facturer en fonction de ce critère, mais tout cela n’est plus d’actualité pour les tickets individuels. Ça reste nécessaire pour les abonnements Navigo qui se font toujours sur la base des zones, peut-être que cela changera toutefois à terme.  ↩︎

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Accessibilité et iPhone : Apple dévoile une poignée ergonomique, en édition limitée

Apple poursuit ses initiatives en faveur de l’accessibilité avec un nouvel accessoire… et cette fois, il ne s’agit pas d’un produit de luxe ou d’un concept artistique hors de prix. La firme vient en effet de présenter une poignée ergonomique pour iPhone, conçue en partenariat avec l’artiste et designer californienne Bailey Hikawa.
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Intel mise tout sur le 14A et précise son pacte avec NVIDIA

John Pitzer, VP chez Intel, a profité d'une conférence financière pour détailler l'avancée du futur procédé de gravure 14A. Il a surtout clarifié la logistique de l'accord avec NVIDIA : si l'alliance n'est pas nouvelle, on sait désormais exactement comment les puces communes seront fabriquées et vendues.
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AirDrop : Apple va-t-il fermer la porte à Android ?

Google a surpris son monde hier en ouvrant une passerelle permettant de partager facilement des fichiers entre un iPhone et un Pixel 10. Concrètement, une mise à jour logicielle rend interopérables AirDrop et son équivalent sur Android, Quick Share.

Les Pixel 10 de Google partagent des données avec les iPhone via AirDrop

Les Pixel 10 de Google partagent des données avec les iPhone via AirDrop

Le silence d’Apple…

Passé l’effet de surprise, une question s’est rapidement imposée : comment une telle passerelle a-t-elle pu être mise en place sur le plan technique ? D’autant que si Google a multiplié les prises de parole à ce sujet, Cupertino, de son côté, brille par son silence.

De quoi alimenter un scénario qui a vite circulé sur les réseaux : et si Google avait développé cette fonctionnalité sans l’accord d’Apple ? Interrogé par Android Authority, le groupe a réagi via un communiqué :

Nous avons accompli cela grâce à notre propre implémentation. Celle-ci a été minutieusement examinée et validée par nos équipes internes en charge de la confidentialité et de la sécurité, et nous avons également fait appel à une société tierce spécialisée en sécurité pour tester la solution par des tests d’intrusion.

Autrement dit, Google a développé cette solution de son côté. Apple a-t-il été consulté d’une manière ou d’une autre ? Difficile à dire. Derrière cette initiative, on retrouve en tout cas une volonté claire : rapprocher les utilisateurs des deux plateformes et s’attaquer au fameux « syndrome de la bulle verte », qui irrite une partie du public. Voici ce qu’un porte-parole de Google a déclaré peu après le lancement de cette fonctionnalité :

Notre objectif est d’offrir à nos utilisateurs une expérience de partage de fichiers simple et sécurisée, quelle que soit la personne avec laquelle ils communiquent. Comme pour le RCS et les alertes de traqueurs inconnus, nous accueillons toujours favorablement les opportunités de collaboration afin de résoudre les problèmes d’interopérabilité entre iOS et Android

Que va faire Apple ?

Comme nous l’expliquions récemment, les relations entre Apple et Google sont complexes. Les deux sociétés savent parfois travailler main dans la main, comme on l’a vu avec l’intégration du RCS dans Messages, la détection des traqueurs inconnus ou encore la simplification du transfert de cartes SIM entre smartphones. À l’inverse, sur certains terrains, elles se rendent coup pour coup.

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Manifestement, cette affaire « AirDrop » relève plutôt de la seconde catégorie. Jusqu’ici, Cupertino n’a jamais vu d’un très bon œil les initiatives visant à créer des passerelles non officielles entre iPhone et Android, surtout lorsqu’elles empiètent sur ses services maison. L’épisode Beeper en est un bon exemple.

Beeper Mini a trouvé comment amener iMessage à Android, sans failles de sécurité

Beeper Mini a trouvé comment amener iMessage à Android, sans failles de sécurité

En rétro-ingénierant iMessage et ses mécanismes de chiffrement, l’application était parvenue à faire apparaître des bulles bleues sur Android. Une prouesse technique, mais qu’Apple avait rapidement neutralisée en bloquant l’accès à ses serveurs.

Beeper voulait centraliser toutes les messageries

Le cas de Google est toutefois d’une autre ampleur. D’abord par son poids : on ne parle pas d’une start-up, mais de l’un des géants du secteur. Ensuite par la méthode : l’annonce est publique, le déploiement déjà amorcé, et la fonctionnalité présentée comme officielle, avec un volet sécurité mis en avant.

Pourquoi le cas Google n’est pas celui de Beeper

Surtout, le contexte a changé. AirDrop est aujourd’hui dans le viseur de la Commission européenne, qui souhaite voir émerger de la concurrence sur iOS. L’objectif affiché de Bruxelles est clair : renforcer l’interopérabilité entre plateformes.

Dans ce cadre, une réaction brutale de la part d’Apple lui donnerait du grain à moudre. À l’inverse, tolérer — même tacitement — cette « porte dérobée » offrirait à la firme un argument politique à faire valoir. Une sorte de partie de billard à plusieurs bandes, à haut risque.

Entre les pressions réglementaires croissantes, notamment en Europe, et les débats récurrents autour de l’ouverture de son écosystème, un blocage frontal de cette interopérabilité pourrait aujourd’hui coûter plus cher à Apple qu’un simple laisser-faire. Reste à voir si Cupertino choisira de temporiser… ou de replonger dans un bras de fer.

En lançant ce projet, Google savait très probablement que le terrain était miné. Et sur ce terrain-là, le coup est plutôt bien joué.

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MLX sous macOS 26.2 va accélérer les IA de type LLM génératif sur M5 ?

Je l'ai vu passer partout, voilà les explications techniques (en anglais).

En bref, non, pas pour un usage en chatbot, car si le M5 va 25% plus vite que le M4, l'accélération énorme (jusqu'à 4 fois plus rapide) promise n'est que pour l'ingestion des Tokens du Prompt (l'entrée donc), pas pour le traitement subséquent.

Avec mon prompt maintenant célèbre "Que faire un week-end de vacances à Limoges?" il n'y aura aucune accélération visible, hors les meilleures perfs du M5 face au M4, grâce à sa meilleure bande-passante mémoire. Mais pas nécessairement un meilleur week-end !

Donc en général, non, MLX sous macOS 26.2 n'accélèrera pas grand chose...

En ce moment, profitez du Black Friday et soutenez MacBidouille

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F1 : Apple en pourparlers pour acquérir les droits de diffusion mondiaux ?

Apple et la Formule Un semble être une histoire d’amour appelée à durer, tant les deux partenaires semblent heureux de leur alliance. Entre Apple qui a fait un carton avec le film « F1 », plus gros score de la firme pour sa filiale Apple TV (sans le « + »), et les déclarations du patron de Liberty Media (qui détient les droits de la compétition), rien ne semble pouvoir ternir l’idylle. Pour le plus grand bonheur des fans ?

Romain Grosjean, sur Lotus F1 E21, au GP de Suzuka 2013. Image Greg Onizuka.

Toujours est-il que durant une interview donnée à CNBC, le CEO de Liberty Media Derek Chang a donné quelques bribes d’informations concernant la suite du partenariat avec Apple. Il semble dans un premier temps que celui-ci soit amené à changer la façon dont la F1 soit diffusée, afin de ne plus limiter les pics d’audience aux seules courses du dimanche après-midi :

En parallèle du film F1, nous avons finalisé un accord avec Apple sur les droits médias américains. Aujourd’hui, la façon dont nous percevons le paysage médiatique a changé, surtout en termes d’audience, parce que la technologie permet de nouvelles choses. Il ne s’agit plus uniquement de ce qui se passe durant une fenêtre de diffusion d’une heure et demie le dimanche lors d’un Grand Prix, mais d’une présence constante, d’être toujours actif, toujours visible. Je pense qu’Apple, avec ses capacités technologiques, va vraiment enrichir le produit et donc le contenu, toute l’expérience qui contribuera à renforcer la marque ainsi que la notoriété de la discipline. 

Apple a déjà commencé à bouger sur ce point, en amenant la F1 dans son app Apple Sports, qui intègre désormais tous les résultats de la saison en cours, y compris en direct durant les Grands Prix. Cette intégration a donné l’occasion à Apple d’étendre la portée de son app ailleurs qu’au continent américain, la proposant désormais dans la majorité de l’Europe.

L’arrivée d’Apple comme diffuseur a eu l’effet d’une bombe, et la F1 compte bien exploiter le partenariat au maximum

L’arrivée d’Apple comme diffuseur a eu l’effet d’une bombe, et la F1 compte bien exploiter le partenariat au maximum

Mais le patron de Liberty Media a aussi parlé du bout des lèvres d’une possibilité qui intéressera nombre de fans de ce sport en France et dans le reste de l’Europe : même si les mots ont été particulièrement bien choisis, il ouvre la porte à une extension du contrat d’exclusivité de diffusion d’Apple, actuellement pour les USA, à d’autres régions du monde, et pourquoi pas au monde entier.

Je pense qu’Apple sera très actif. Nous sommes en pourparlers avec eux sur de nombreux sujets. C’est encore très tôt, mais nous considérons qu’il s’agit d’un partenariat fort qui pourrait aboutir à d’autres collaborations ailleurs. Rien de spécifique pour le moment, mais c’est en discussion. 

Cependant, si la porte est ouverte, rien n’est encore gagné, y compris et surtout en France : dans l’Hexagone, les droits de diffusion de la F1 sont une exclusivité réservée par Canal+ jusqu’à la saison 2029 incluse, et il est fort peu probable que le groupe de Vincent Bolloré laisse s’échapper ceux-ci sans demander une grosse compensation en cas de rupture.

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Black Friday : Parallels casse les prix avec plus de 50 % de rabais

Parallels Desktop dégaine une fois de plus une grosse opération Black Friday sur son site officiel, et cette année l'offre est à la fois claire, généreuse et vraiment tentante pour qui veut faire tourner Windows sur Mac. La promotion, valable jusqu’au 30 novembre 2025 inclus, affiche un rabais de 50  % à 72 % sur les abonnements annuels Standard et Pro, ainsi que sur l’achat unique (uniquement pour l’édition standard). Autrement dit, c’est la meilleure occasion de l’année pour basculer sur cette solution de virtualisation sans se ruiner, d’autant plus qu’il s’agit de la promo officielle, directement accessible sans validation de coupon ou inscription complexe : c’est sur parallels.com que ça se passe, point barre.

Les offres Black Friday de Parallels sont généralement généreuses, 2025 ne fait pas exception. Capture MacGeneration.

Le principe de l’offre ne s’encombre d’aucune subtilité : que vous optiez pour la version Standard (suffisante pour la majorité des besoins, y compris l’utilisation de Windows 11 sur Apple Silicon avec des ressources graphiques raisonnables) ou la version Pro (plus musclée, pensée pour les développeurs, la gestion avancée de machines virtuelles et les accès réseau pro), le tarif fond littéralement d’au moins la moitié. Sur la grille officielle française, on tombe donc à 53,99  € pour la mise à niveau Standard en licence perpétuelle, là où il atteint habituellement les 189 € pour une nouvelle licence. Pour la version Pro, on passe de 119,99  € à 45,49  € pour renouveler un abonnement d’un an. Aucun code à saisir — on clique, on paie, on télécharge.

Pour les nouveaux arrivants, les prix sont tout aussi intéressants : la version Standard est à 49,99 € en abonnement un an (pas de remise sur l’achat unique cette fois), et la version Pro à 59,99 €, toujours pour un an, contre 99,99 € et 119,99 € respectivement en temps normal.

Rien de planqué dans les petites lignes : pas de version « boîte » ni de remise chez les revendeurs sur cette offre-là, tout passe en direct. Dernier point, les étudiants sont parfois mieux lotis avec une offre dédiée, mais la promo Black Friday reste la plus accessible du moment, sans justificatif ni aiguillage vers une boutique partenaire.

Windows 11 sur un Mac Apple Silicon : le grand test avec Parallels Desktop

Windows 11 sur un Mac Apple Silicon : le grand test avec Parallels Desktop

Pour virtualiser Windows, Linux ou tout environnement x86/ARM sur Mac, difficile de faire plus direct et économique que cette promo Black Friday. C’est sur le site officiel, c’est ouvert à toutes et tous, et c’est jusqu’au 30 novembre — ensuite, il faudra attendre l’an prochain pour espérer une telle remise.

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Un partenariat entre Apple et le Real Madrid

Il y a un peu plus d'un an, Florentino Pérez exprimait son souhait de pouvoir regarder un match du Real Madrid avec l'Apple Vision Pro. Cette semaine, le président du club le plus titré d'Europe a reçu Eddy Cue au stade Bernabéu pour officialiser un accord avec Apple, rapporte GQ. On apprend...

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Elon Musk tient Grok à disposition pour aider Siri

« Je suis partant », a répondu Elon Musk à un utilisateur suggérant à xAI de mettre Grok 4.1 à disposition d'Apple pour aider à régler les retards de Siri. Cette déclaration survient alors que xAI attaque Apple et OpenAI en justice pour pratiques anticoncurrentielles, le milliardaire...

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L'iPad Air M3 lancé sur le Refurb Store à partir de 569 €

Plus de huit mois après sa sortie, Apple a finalement lancé son iPad Air M3 en version reconditionnée sur le Refurb Store où le modèle 11 pouces est proposé à partir de 569 € au lieu de 669 € et le modèle 13 pouces à partir de 739 € au lieu de 869 €, soit 15% de remise. Les produits...

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Après l’iPhone Pocket, Apple sort un accessoire d’accessibilité pour l’iPhone en partenariat avec une designer industrielle

Après l’iPhone Pocket par Issey Miyake, descendant monégasque de l’iPod socks, Apple semble décidée à ne pas s’arrêter en si bon chemin dans les collaborations avec des artistes et designers reconnus, même si cette fois-ci un petit vernis d’utilité publique vient couvrir la folie créatrice.

Même s’il est étrange, l’outil peut être utile. Mais pourquoi diable en édition limitée ? Capture MacGeneration.

C’est ainsi qu’Apple est venue trouver Bailey Hikawa, artiste en design industriel passée par le California College of the Arts pour créer un appendice à utiliser avec le MagSafe, permettant aux personnes ayant un usage réduit des membres supérieurs de mieux pouvoir prendre en main leur iPhone.

Aperçu de l’iPhone Pocket : ou quand Apple vous fait les poches

Aperçu de l’iPhone Pocket : ou quand Apple vous fait les poches

Pour ça, l’artiste a écouté les demandes de nombreux utilisateurs d’iPhone ayant des problèmes d’arthrite, de tendinites, ou d’autres soucis affectant leur capacité à tenir leur appareil en main. Au final, le design retenu ressemble à une forme triangulaire avec des creux permettant d’y coller les doigts, complétée par un trou central où l’utilisateur glissera le pouce ou le majeur.

Objet design oblige, les couleurs choisies sont peu discrètes et sélectionnées par la créatrice : l’objet est ainsi disponible en couleur « chartreuse », ou en une matière recyclée faite de particules de plastique. Il est disponible sur l’Apple Store américain uniquement, sans informations supplémentaires sur une possible disponibilité mondiale, au tarif de 69,95 dollars, quelle que soit la couleur choisie.

L’artiste est connue pour faire des coques pour iPhone des plus étranges... Instagram, @baileyhikawa.

Maintenant vient la question qui fâche : que ce soit le tarif, tout comme la présentation de l’accessoire orientée vers l’utilité pour les personnes à mobilité réduite, font penser à une bonne action d’Apple, d’autant plus que l’outil est indiqué comme célébrant les 40 ans d’Apple dans le domaine de l’accessibilité. Jusqu’ici, rien à redire. Mais pourquoi diable en faire un accessoire en édition limitée ? Voilà qui gâche un peu le message véhiculé par le reste de la description.

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Les Pixel 10 de Google partagent des données avec les iPhone via AirDrop

Si vous avez déjà essayé de partager des données entre un smartphone Android et un iPhone, vous connaissez le problème : AirDrop est réservé aux appareils pommés, Quick Share (l'équivalent Android) ne fonctionne pas avec les iPhone et le partage en Bluetooth n'a jamais été activé sur les iPhone. Mais Google a une solution : une mise à jour des Pixel 10 permet de partager des données entre Quick Share et AirDrop.

La vidéo de présentation de Google.

Google n'indique pas si la fonction nécessite une mise à jour d'Android ou de l'app elle-même, mais elle est visiblement réservée aux Pixel 10. Un post explique que tout a été sécurisé pour éviter les problèmes, avec les protections d'Android d'un côté et celle d'iOS de l'autre. Une des raisons vient de l'usage du langage Rust, qui permet une protection de la mémoire bien plus efficace que celle d'autres langages, comme le C ou le Java qui sont plus permissifs et amènent plus d'erreurs. Google explique que tout a été testé par des experts en sécurité, mais il y a tout de même un petit bémol pratique : par défaut, AirDrop n'acceptera pas les données envoyées depuis un smartphone Android.

En effet, la fonction repose sur un mode précis d'AirDrop, celui qui permet de recevoir des données de n'importe qui. Il a longtemps été possible de rester dans ce mode en permanence, mais il est limité à 10 minutes depuis iOS 16.2.

Il faudra passer sur « Tout le monde pendant 10 minutes » pour recevoir des données, dans Réglages > Général > AirDrop.
iOS 16.2 : Apple limite le partage AirDrop à 10 minutes dans le monde entier, pas uniquement en Chine

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Du côté d'iOS, il faut donc explicitement passer dans ce mode de réception pour que la nouvelle technologie de Google fonctionne, ce qui n'est pas une contrainte trop importante. Google fait par ailleurs un appel du pied à Apple pour permettre la mise en place de cette compatibilité avec le mode « Contacts uniquement », qui est le comportement par défaut d'AirDrop.

Mise à jour à 22 h 27 — La fonction est dès à présent disponible, comme nous avons pu le vérifier avec un Pixel 10 Pro et plusieurs appareils Apple (iPhone, iPad et Mac). Comme indiqué par Google, il faut passer AirDrop en mode « Tout le monde pendant 10 minutes » pour que l'iPhone apparaisse dans le menu Quick Share du smartphone Android.

Image iGeneration

Le partage fonctionne dans les deux sens : on peut envoyer un fichier du Pixel vers l'iPhone, et vice versa. Chaque transfert doit être approuvé manuellement.

Vidéo iGeneration
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