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ChromeOS va bientôt fusionner avec Android
ChromeOS va bientôt fusionner avec Android. Le chef du système d’exploitation mobile chez Google Sameer Samat a confirmé la nouvelle à TechRadar, où il a exprimé son désir de tout concentrer sur une unique plateforme. Cette annonce fait suite à plusieurs mois de rumeurs.

Dès novembre 2024, le site AndroidAuthority affirmait que Google cherchait à transformer ChromeOS en Android pour mieux affronter l’iPad. Si Mountain View n’a rien confirmé, elle a annoncé quelque mois plus tard que ChromeOS allait être développé « sur de larges portions de la pile Android » afin de pouvoir déployer des fonctionnalités d'IA à un rythme plus soutenu.
Google a donc bien dans l’idée d’unifier ses plateformes. Par le passé, elle avait déclaré qu’une base commune devrait « simplifier les efforts d'ingénierie » et « aider différents appareils comme les téléphones et les accessoires à mieux fonctionner avec les Chromebooks ». En attendant, la prochaine version d'Android va se rapprocher de ChromeOS avec un nouveau mode bureau lorsque le smartphone est relié à un écran externe, en plus de proposer des fenêtres redimensionnables. Reste à voir quand cette fusion sera effectivement mis en place.
La gamme d'iPhone 17 produite en Inde dès septembre ?

Apple devrait dévoiler l'iPhone 17 la semaine du 8 septembre

Tim Cook doit-il passer la main ?
Le LED Cinema Display fonctionne à merveille avec la Switch 2
J’ai depuis longtemps chez moi un Led Cinema Display, un écran sorti en 2010 qui fonctionne sans souci avec mon MacBook Air M1 grâce à un adaptateur. N’ayant pas de téléviseur, je me suis retrouvé bien embêté à la sortie de la Switch 2 : comment jouer à Mario Kart World sur grand écran ? Heureusement, il est possible de la connecter à ce vieillissant écran en bidouillant un peu.

Le LED Cinema Display dispose d’un câble intégré à port Mini DisplayPort et USB-A 2.0 servant à connecter l’audio, le hub USB et la webcam. J’ai donc commandé un adaptateur pour transformer mon Mini Displayport en Displayport classique, et un câble unidirectionnel pour le relier au port HDMI de la console. Le tout fonctionne normalement, même s’il faut souvent une trentaine de secondes avant que le signal vidéo n’apparaisse. La définition n’est heureusement pas bridée à du 720p, et il n’y a aucun problème d’affichage à signaler une fois passée la lenteur au démarrage.

La console est capable de reconnaître le hub USB-A de l’écran. Le son sort donc des haut-parleurs du LED Cinema Display, et il est même possible d’utiliser le micro (celui de la console reste bien meilleur). La webcam d’origine est également prise en charge, ce qui est un bon point : c’est une des grosses nouveautés de la Switch 2. Sa qualité est très moyenne en 2025, mais pourra dépanner pour une utilisation occasionnelle. On pourra sinon brancher une webcam plus récente grâce au port USB-C de la console.

Une telle bidouille ne sera malheureusement pas possible avec des modèles plus récents. Apple est ensuite passée à la technologie Thunderbolt, qu’il est beaucoup plus difficile de détourner avec des adaptateurs. Un guide a été publié sur Reddit avec quelques pistes pour les bidouilleurs ayant chez eux un Studio Display.
iPhone 17 : la production d’essai démarre en Inde, une étape clé
La production de l’iPhone 17 va bon train. Selon le journal indien The Economic Times, Foxconn a commencé à importer des pièces d'iPhone 17 de la Chine vers l'Inde. Au vu de leur petit volume, celles-ci semblent destinées à une production d'essai. Cela constitue une étape importante avant le lancement de l'appareil, prévu en septembre.

Le lot comporte différents composants, comme l'écran, le verre de protection ou les modules intégrés de la caméra arrière. L’information a été dénichée dans les données du bureau des douanes, qui montre que cela correspond à environ 10 % des composants importés de Chine en juin par Foxconn. Le reste est dédié à la fabrication d’iPhone 14 et 16, qu’Apple s’attend à vendre en grand nombre pendant les fêtes. Les commandes devraient augmenter au mois d’août pour le début de la production de masse avant le lancement en septembre.
Pendant quelques années au second rang, l’Inde est désormais dans les starting-blocks : Apple a prévu de fabriquer l'iPhone 17 en Chine et sur le sous-continent dès le premier jour, et cela simultanément. La Chine avait auparavant la priorité, et avait par exemple commencé avec 6 semaines d’avance à l’époque de l’iPhone 14.
Apple mise beaucoup sur l’Inde pour diversifier ses chaînes de production, dont de nombreux éléments clés se situent en Chine. La période du COVID et les émeutes dans les usines Foxconn ont incité Cupertino à s’implanter ailleurs. Le pari sur l’Inde reste risqué, la relation avec la Chine donnant lieu à certaines tensions. Foxconn aurait rappelé des centaines d’ingénieurs chinois installés dans ses usines indiennes, possiblement à cause de pression du Parti communiste. Un tel revers pourrait se montrer très problématique tant une expertise est nécessaire sur ce type de projet où tout se joue à une fraction de millimètres.
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Le keynote de présentation de l’iPhone 17 aura probablement lieu le 9 ou 10 septembre
Vous pouvez commencer à vous organiser : le grand keynote de rentrée d’Apple aura probablement lieu dans la semaine du 8 septembre. Deux dates ont été avancées par Mark Gurman dans sa dernière infolettre, où il estime que le mardi 9 et le mercredi 10 sont les jours les plus plausibles.

Apple programme traditionnellement sa conférence de rentrée la semaine suivant la fête du Travail américaine, qui tombe cette année le 1er septembre. On arrive donc sur la semaine du 8. Apple évite habituellement les lundis pour ses keynotes et n’en a jamais organisé un vendredi. Le jeudi 11 septembre est une date à éviter pour des raisons évidentes, ce qui nous laisse avec le mardi 9 ou le mercredi 10.
Le lundi 8 semble plus improbable. Sur les dix derniers lancements d'iPhone, cinq ont eu lieu un mardi et trois un mercredi. Un seul keynote de présentation d’iPhone a eu lieu un lundi… celui de l’année dernière. On devrait en savoir plus à la fin de l’été, les invitations étant traditionnellement envoyées une semaine à l’avance.
Le keynote de cette année promet d’être chargé : Apple devrait présenter ses traditionnels iPhone 17 et 17 Pro, en plus d’un nouveau modèle plus fin. On s’attend également à découvrir une Apple Watch Series 11 au côté d’une nouvelle Ultra et d’une révision de la SE. Nous suivrons évidemment tout cela en direct le jour J à 19 heures sur LeKeynote.fr.
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Faute de nouveau Siri, le premier écran connecté d’Apple n’arriverait finalement qu’en 2026
Le projet d’écran connecté dédié à la domotique d’Apple prend du retard. Si les rumeurs ont pendant un temps vu ce nouveau produit arriver au début 2025, rien n’a été présenté en début d’année. Dans sa dernière infolettre, Mark Gurman estime qu’il ne faut plus rien attendre pour 2025 : la sortie devrait se faire courant 2026, en parallèle du nouveau Siri.

Pour rappel, cet écran connecté est vu comme un mélange d’iPad et de HomePod cherchant à concurrencer la gamme Echo d’Amazon. On y trouverait une dalle de 7" avec une caméra, le tout carburant grâce à une puce A18. L’accessoire pourrait servir à contrôler les appareils HomeKit et passer des appels FaceTime. Son interface se situerait à mi-chemin entre le mode « En veille » de l’iPhone et la grille de boutons de l’application Maison.
Une partie des interactions passerait par Siri… ce qui est un problème, tant Apple est bien embêtée avec son assistant vocal. Mark Gurman affirme que le produit a été repoussé suite au retard du nouveau Siri, que l’on attendait sur iOS 18.4. Celui-ci devait pouvoir fouiller dans les données personnelles de l’utilisateur tout en tirant parti des informations affichées à l'écran. Le nouvel appareil est pensé pour être contrôlé principalement par la voix, on comprend qu’Apple n’ait eu d’autre choix que de repousser son matériel.
Les interactions entre l’assistant et le système dépendent d’une nouvelle version des App Intents, qui a elle aussi pris du retard. Selon les rumeurs, cette grosse révision de Siri est attendue pour iOS 26.4, soit aux alentours de mars 2026.
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Il fait chaud, c’est le soir (ou l’avant-soir) du sempiternel feu d’artifice annuel (si toutefois vous n’êtes pas en zone de danger d’incendie)... Alors avant d’aller voir la belle bleue (ou la belle rouge), si on faisait un tour du côté du futur d’Apple avec notre ami Mark Gurman ?

Don’t Wanna Fight
Comme nous en parlions dans l’article consacré à son départ, Jeff Williams, COO d’Apple, prendra sa retraite officielle à la fin du mois, et devrait quitter la totalité de ses fonctions d’ici à la fin de l’année.
Pour beaucoup, cette annonce est l’occasion rêvée de remettre en question la position que tient Tim Cook depuis 2011, soit 15 ans l’année prochaine. Mais ce scénario est-il crédible, au moins à court terme ?
Si le départ de Tim Cook arrivera tôt ou tard (personne n’est éternel en ce bas monde), qu’il intervienne rapidement n’apparaît pas réaliste aux yeux de Mark Gurman. Pour étayer ses propos, il avance plusieurs raisons qui somme toute, paraissent relativement logiques.

Dans un premier temps, il suffit de faire un bref panorama de l’équipe dirigeante actuelle : à part John Ternus, la quasi totalité des dirigeants d’Apple sont tous dans la soixantaine, et nombreux sont présents depuis des années à Cupertino, certains depuis plus longtemps que Tim Cook lui-même. Une bonne moitié des directeurs sous Tim Cook devraient annoncer leur départ dans la paire d’années à venir, ou juste légèrement plus : Greg Joswiak, 61 dont presque 40 chez Apple, Phil Schiller, 65 ans dont 38 ans à Cupertino, Lisa Jackson, Eddy Cue, et même Johnny Srouji, à 61 ans, n’est pas loin de la retraite lui non plus.
Le CFO (Chief Financial Officer) d’Apple, Luca Maestri, est en transition pour laisser sa place à Kevan Parekh. Jeff Williams, COO, laisse donc sa place à Sabih Khan, qui n’est pas beaucoup plus jeune que Tim Cook lui-même. Dan Riccio, qui s’est occupé de nombre de produits matériels jusqu’au Vision Pro, est parti l’année dernière. Le moment est donc parfait pour faire une grosse mise à jour des dirigeants Apple, sûrement la plus grosse vue depuis l’ère Cook. Mais le Calife lui-même ? Même pas un Iznogoud qui traîne ?
Hold On
Et bien... non. Si sur le court terme, tout le monde pourra citer qu’Apple est l’une des actions qui s’en est le moins bien tiré des « Magnificents Seven » de la bourse américaine, que le virage de l’IA est en passe de se transformer en sortie de route, que la gamme est vieillissante, le Board a encore pleine confiance en Tim Cook.
Certes, Apple a perdu de sa superbe ces derniers mois voire paire d’années, mais depuis 2011, les actions Apple ont augmenté de 1 500 %, et Tim Cook a fait de cette pomme toute fraîche un gigantesque morceau dépassant les 3 000 milliards de dollars de valeur. Pour tout ça, Art Levinson, Chairman de la firme, est d’une grande reconnaissance envers Tim Cook, et sa confiance en lui est inébranlable.

D’ailleurs ce même Art Levinson devrait bientôt laisser sa place. Ne serait-ce pas le moment parfait pour que Tim Cook laisse la sienne ? Oui mais... non. En fait, la plus grande probabilité serait que Tim Cook prenne, comme Satya Nadella chez Microsoft, la place de Chairman ET de CEO, assumant la double casquette au moins un moment.
Surtout qu’au final, s’il devait partir rapidement (que ce soit pour empêchement ou soucis de santé), Apple serait dans un imbroglio bien embêtant : Tim Cook n’a aucun successeur officiellement désigné, que ce soit publiquement ou en interne. Le COO est tout frais et n’a pas l’expérience nécessaire, et de nombreux autres sont proches de la retraite et n’ont pas la motivation nécessaire à devenir Calife à la place du Calife.
Le plus en vue pour la place, John Ternus, est actuellement Senior Vice President Hardware Engineering. Il a certes la « bouteille » nécessaire pour prendre la place, après 20 ans chez Apple, mais est totalement orienté produit. C’est certes un avantage énorme dans une entreprise où nombre d’actionnaires appellent à une direction plus orientée produit que ne l’est l’actuelle, mais il n’a pas l’expérience des autres pans de l’entreprise. Il devra donc, s’il prend la place de Tim Cook, s'aider fortement des conseils du COO et du CFO.
Folie finale, Apple pourrait racheter une start-up de l’IA et mettre son CEO à la place de Tim Cook. Ce serait un mouvement fort marquant mais... non, les probabilités que ça arrive sont quasi inexistantes. Le sourcing d’un CEO en externe ne fait pas partie de la culture d’entreprise d’Apple, et historiquement, le moment où Steve Jobs a mis le doigt dans cet engrenage a entraîné la chute d’Apple. Ça a de quoi refroidir les envies.
Over My Head
Plus près de nous, et plus sûr, vient le remaniement de nombre d’équipes qui étaient sous la direction de Jeff Williams. Si les choses paraissent simples, c’est un jeu où de nombreuses pièces vont devoir bouger :
- l’équipe de design doit maintenant être directement sous la coupe de Tim Cook. Mais ce n’est pas si simple, de nombreux responsables étant dirigés par Jeff Williams. Ainsi, il est fort probable que le duo actuel représenté par Alan Dye (VP Human Interface) et Molly Anderson (VP Industrial Design) soit renforcé, et fassent l’interface entre Tim Cook et les équipes.
- le développement de l’Apple Watch et du matériel dédié à la santé était dit sous la coupe de Jeff Williams. En réalité, cela fait trois ans que John Ternus supervise l’ensemble. Ça ne devrait pas trop bouger.
- l’équipe watchOS, et logiciel de santé, dirigée par Evan Doll, vont passer sous la supervision de Craig Federighi.
- l’équipe Fitness+ dirigée par Jay Blahnik va rejoindre les autres services comme TV+, Music ou iCloud.
- l’AppleCare dirigée par Farrel Farhoudi passera sous la coupe du nouveau COO, Sabih Khan.
- l’équipe s’occupant de l’approvisionnement et des discussions industrielles avec la Chine, précédemment dirigée en duo par Tim Cook et Jeff Williams, devrait se retrouver sous le nouveau duo formé par Tim Cook et Sabih Khan.
Be Mine
Un autre changement est arrivé, mais qu’Apple n’a sûrement pas vu venir pour le coup : la perte de son responsable de l’équipe Foundation Models d’Apple Intelligence. Ruoming Pang, arrivé en 2021 après avoir passé 15 ans chez Alphabet dans l’équipe de Google Brain, était le chef d’orchestre d’Apple Intelligence juste sous John Giannandrea, gérant une équipe de 100 développeurs dédiés à l’IA d’Apple.


Meta a dégainé 200 millions de dollars pour débaucher le chef des modèles d’IA d’Apple
Et celui-ci est finalement parti chez... Meta. Pour ce faire, Mark Zuckerberg a employé les grands moyens : Ruoming Pang s’est vu offrir un contrat évalué à 200 millions de dollars ! Même avec ses milliards, Apple n’a pas su faire de contre-offre, et il est probable aussi que Ruoming Pang soit parti pour se sentir moins limité, moins bridé par les visions d’Apple interdisant par exemple l’emploi des données personnelles des clients pour faire évoluer l’IA. Un principe que n’a pas Meta.
Sound & Color
En parlant de dirigeants, et donc de décisions, un mouvement étrange pour Apple mais plutôt logique finalement se trame dans les différentes bêtas d’iOS 26 : alors que la première, fidèle à la présentation effectuée durant la WWDC 2025, misait à fond sur de très forts effets de transparence, petit à petit ces effets sont diminués, adoucis.

Il semble en effet qu’Apple ait décidé d’avoir une oreille attentive auprès des différentes remontées vues sur les réseaux sociaux. Et depuis l’arrivée de la bêta 1, les critiques sont quasi unanimes : la transparence, c’est bien, mais utilisée à outrance, elle rend le reste de l’interface illisible, empêchant de lire certains textes, et peut être fatigante à la longue.
Cependant, certains aimeraient garder cette transparence, et avoir le choix. Après tout, Apple l’a déjà fait avec Safari pour iOS 15, laissant le choix de plusieurs interfaces. La même chose peut être dite des icônes, dont plusieurs versions sont maintenant disponibles. Pourquoi ne pas laisser le choix de plus ou moins de transparence grâce à une simple réglette ?
Always Alright
Des mouvements, il va y en avoir. Que ce soit en interne, avec de nombreux départs en retraite à venir, comme à l’extérieur, avec une économie mondiale à l’équilibre très instable et des innovations qu’il ne faut pas rater sous peine de partir à la trappe. Mais pour le moment, Apple continue son petit bonhomme de chemin, imperturbable. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
- Dis Siri, mets-moi Alabama Shakes.
- Désolé, Greg, mais aucun séisme n’est à déclarer dans cet État.
- T’es à trembler de peur... je vais t’en faire voir moi, des sons et des couleurs !
Les CPU de nos Mac : M1 la claque à Intel
En bleu le prix, en vert les performances CPU multithread sous Geekbench 6, et en gris le rapport performance/prix.
Les prix sont dans la monnaie d'origine, le US Dollars. Pour éviter les variations monétaires.
Tout est dit, en même temps tout n'est pas dit, car un Mac ou un PC ça n'est pas juste une CPU, c'est un ensemble intégré à la fois d'unités de traitements comme la GPU ou la NPU, le contrôleur de stockage Flash/SSD, et bien sûr le matériel visible, l'écran, les haut-parleurs, les microphones, les entrées/sorties, etc.
C'est ce qui fait une immense différence par exemple entre un MacBook Air 15" M4 et un MacBook Pro 14" M4, proches en prix, et qui peut faire aller vers l'un ou l'autre.
On est fin 2020 et Apple sort le MacBook Air M1.
Le MacBook Air Intel est lent si pas cacochyme, et le M1 va le transformer en cœur de gamme de Mac portables.
Le M1 a totalement redéfini le rapport performance CPU multithread/prix d'un Mac!
La barre grise (ou noire) montre à quel point ça a été un immense changement.
Intel qui avait sauvé Apple depuis 2005, et à qui tous ceux qui aiment les Mac devraient tirer un coup de chapeau, avec une collaboration incroyablement positive sur les Mac, dont la création du MacBook Air (je vous en reparlerais), est largué en 2020!
Je vous reparlerais d'Intel prochainement, mais quand celui-ci coulait en douceur, le M1 et pire encore les M1 Pro et M1 Max lui ont donné un coup qui a durablement affecté et le moral et la valeur de la société.
Apple aurait pu sortir un MacBook Air A12z puis un Mac mini A12z, qui auraient déjà creusés l'écart avec ce que Intel proposait de mieux dans ces formats et prix, pour faire une transition en douceur, amener après le M1, le M1 Pro puis le M1 Max.
Apple a choisi de frapper un grand coup, pour marquer la supériorité des Apple Silicon ARM sur les CPU Intel!
D'un coup, l'entrée-de-gamme des MacBook, le MacBook Air M1, est devenu le MacBook avec la CPU la plus puissante et de loin!
Pour une fraction du prix d'un MacBook Pro 16" Core i9, il exécute même certains programmes x86 plus vite que lui...
Le Mac mini M1 n'est pas le plus puissant coté CPU des Mac de bureau, mais il bat tous les Mac mini Intel et tous les iMac en dehors de l'iMac Pro et du Mac Pro.
En 2024 le m4 de base enfoncera le clou: le Mac mini de base 4 ans plus tard est plus rapide que tous les Mac Intel sous Geekbench 6 multithread...
Une erreur stratégique, car si elle a bien établie les SoC Apple ARM comme extrêmement performants, nombre de clients renouvelant leurs MacBook Pro ou iMac se sont aperçus que le MacBook Air M1 et le Mac mini M1 étaient des options tout à fait excellentes, et surtout avec un tarif extrêmement attractif.
Ça a fait baissé le panier d'achat, le prix moyen des Mac vendus et donc les marges!
Aujourd'hui ma moitié utilise encore son MacBook Air M1 qui a 4 ans, 16 Go/512 Go évidemment, et ce Mac est probablement un de ceux qui m'a le plus impressionné et qui continue à m'impressionner!
Un changement radical. Et totalement réussi, notamment grâce à Rosetta 2.
Apple envisagerait le rachat de Mistral AI

Tim Cook devrait rester à la tête d'Apple encore plusieurs années

Données personnelles : pourquoi vous ne savez plus qui sait tout de vous
On s’est habitués à tout céder pour quelques clics : notre nom, notre e-mail, notre numéro de téléphone… Et un jour, un SMS tombe au mauvais moment, trop bien rédigé, trop réaliste. Le problème n’est pas le message. Le problème, c’est tout ce qui l’a rendu possible.

Vous vous souvenez de tous les sites sur lesquels vous avez saisi votre adresse complète ces cinq dernières années ? Non ? C’est normal. Et pourtant, ces données sont quelque part. Pas dans une base unique, mais dans des centaines de fichiers différents, vendus, échangés, analysés. La plupart du temps, de façon parfaitement légale.
C’est ce qu’on appelle l’économie de la donnée. Elle repose sur un principe simple : tout ce que vous entrez, à un moment ou un autre, pourra être monétisé. En toile de fond, des acteurs qu’on appelle data brokers récupèrent vos informations, les croisent avec d’autres, et les revendent à qui veut. Ils n’ont jamais eu affaire à vous. Et pourtant, ils vous connaissent.
Ces données nourrissent bien plus que de la publicité
Longtemps, on s’est dit : “ce n’est pas grave, ça sert juste à me cibler pour des pubs”. Mais ce monde-là a changé. Vos données ne servent plus uniquement à vous proposer une promotion sur des baskets. Elles peuvent rendre une arnaque crédible. Donner du contexte à un SMS frauduleux. Ou même permettre à un faux conseiller bancaire de vous appeler par votre vrai nom et de deviner votre dernière transaction.

C’est ce qu’on voit dans les nouvelles vagues d’arnaques, notamment celles liées aux colis non livrés. Le message est sobre, bien formulé. Et tombe parfois au bon moment. Ce n’est pas un hasard : c’est une conséquence.
Incogni : ne plus laisser vos infos entre toutes les mains
Incogni est un service qui s’attaque au problème à la racine. Il ne protège pas contre les arnaques. Il empêche qu’on puisse vous en envoyer avec autant de précision.
Concrètement, il s’appuie sur la législation (RGPD en Europe, CCPA aux États-Unis) pour contacter des centaines de data brokers et exiger, en votre nom, la suppression de vos données. Vous n’avez rien à faire : après avoir signé un mandat numérique, Incogni gère tout — l’envoi, le suivi, les relances, la preuve de suppression. Et vous voyez tout dans un tableau de bord limpide.

Un processus discret, mais des effets visibles
Les premiers résultats apparaissent rapidement : dès la première semaine, des dizaines de demandes sont lancées. Puis viennent les réponses : des suppressions, des confirmations. Moins de spam. Moins d’e-mails douteux. Et à terme, moins de risques que vos infos alimentent un fichier revendu à des cybercriminels.
Ce n’est pas un antivirus. Ce n’est pas un VPN. C’est un troisième pilier de votre sécurité en ligne : la réduction proactive de votre exposition. Et c’est sans doute l’élément le plus négligé par le grand public !
Tarifs Incogni en 2025
- Formule individuelle mensuelle : 14,48 €
- Formule individuelle annuelle : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
- Formule Famille mensuelle : 30,98 €
- Formule Famille annuelle : 185,88 € (soit 15,49 €/mois)
- Formule Unlimited annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)
Comment l’iPhone a changé le journalisme de terrain chez M6
Samedi Sécurité : Google Gemini s'immisce partout dans les smartphone Android
Google veut imposer ses IA Gemini partout, à commencer par les smartphone Android dont il contrôle l'OS.
Depuis quelques jours des utilisateurs d'Android ont reçu un email les informant de l'intégration de Google Gemini sur leur smartphone avec accès aux informations d'autres Apps, en leur indiquant qu'ils peuvent désactiver ces fonctionnalités et surtout la capture de données mais sans indiquer comment!
L'idée est que Gemini accède à vos données dans de nombreuses Apps comme Phone, Message, WhatsApp, etc.
Dans le cas de WhatsApp, une messagerie plus ou moins chiffrée, ça expose évidemment vos échanges à Google, et dans tous les cas Gemini garde au moins ces informations 72 heures.
Désactiver l'App Gemini ne bloque pas ce comportement, dixit Google!
Ça ressemble un peu à ce que OpenAI voudrait faire sur les iPhone avec ChatGPT, quitte à attaquer Apple pour obtenir de la justice le droit de s'infiltrer partout et tout le temps dans un iPhone.
La désactivation semble possible mais complexe et aléatoire, le package étant bien caché!
Entre dérives, intégration dans les Tesla et nouvelle version, la semaine agitée de Grok et xAI
Depuis une petite semaine, l’actualité autour de Grok, l’intelligence artificielle de xAI, est... mouvementée. Entre « améliorations », gros dérapages, intégration dans les Tesla et promesses de correctifs, le parcours n’est pas un long fleuve tranquille, tant s’en faut. Petit retour sur les événements, et sur la suite.
We have improved @Grok significantly.
— Elon Musk (@elonmusk) July 4, 2025
You should notice a difference when you ask Grok questions.
Des promesses « d’améliorations »
Depuis maintenant plusieurs semaines, nombre d’utilisateurs proches des pensées d’Elon Musk reprochaient à Grok d’avoir été « manipulé par la doctrine de gauche ». En réponse, Elon Musk a indiqué travailler dessus, puis, le jour de la fête nationale américaine, a finalement indiqué avoir fini les retouches, affirmant que « Vous devriez noter une différence maintenant quand vous posez des questions à Grok ».
Et quelles différences... entre clins d’œil déplacés à des memes racistes ou révisionnistes, invitations à le surnommer « MechaHitler », ou encore une référence à Hitler pour gérer différents problèmes de société, la différence est certes visible par rapport à l’ancienne version, mais n’est pas tellement celle attendue.
— Jenny Cohn (@jennycohn.bsky.social) 8 juillet 2025 à 21:35
En France aussi, l’IA a répondu à certains posts sur X par des messages pour le moins subversifs, appelant à désobéir aux consignes de sécurité demandant aux Marseillais de se confiner durant l’incendie, citant Alain Soral ou Dieudonné comme références, ou tenant des propos discriminatoires et ouvertement racistes.

Dans l’affolement qui a suivi ces propos totalement débridés et inconscients, la direction de xAI a décidé de débrancher le chatbot mercredi 9 juillet, le temps de voir ce qui a dérapé et de corriger les erreurs. Dans le même temps, l’entreprise a fait un grand nettoyage dans les posts envoyés depuis la mise à jour par l’IA sur le réseau X, et par la même occasion, la directrice de X a remis sa démission, sans préciser les raisons de celle-ci.
Au niveau international, les réactions ne se sont pas fait attendre non plus : la Turquie a été la première à réagir, suite à certains messages jugés insultants envers le président Recep Tayip Erdogan, Grok l’ayant comparé à un serpent. L’IA de xAI a ainsi été partiellement bloquée au niveau national. Aux USA, c’est l’ADL (l’Anti-Defamation League), connue pour surveiller particulièrement les propos antisémites pouvant être tenus et relayés sur internet, qui a répondu au Time qualifiant ces propos de « dangereux et irresponsables ».
En France et en Union européenne, une enquête a été lancée sur ces dérives de l’IA de xAI, notamment sur des propos révisionnistes où Grok indique être « sceptique » sur la réalité de l’Holocauste, affirmant qu’il n’y avait pas de « preuves primaires » et que « les chiffres peuvent être manipulés pour des récits politiques ». Suite à cela, Thomas Regnier, porte-parole de la Commission sur le numérique, a rappelé que X étant une grande plate-forme, elle était soumise au DSA, et pouvait être sévèrement sanctionnée :
Grok est intégré à X, qui est déjà désignée comme une très grande plateforme en ligne dans le cadre de la DSA, X a l’obligation d’évaluer les risques qu’elle pose. [...] Nous prenons cela au sérieux et nous veillerons à ce que la DSA soit respectée. Je peux confirmer que nous sommes en contact avec les autorités nationales et la société X elle-même.
Cette couche se rajoute aux autres enquêtes en cours sur le réseau social ouvertes en Europe. En France plus précisément, des détails révélés par Le Monde sur des accusations « d’altération du fonctionnement » et « extraction frauduleuse de données » d’un système informatique « en bande organisée » se resserrent de plus en plus sur Elon Musk. Cette enquête menée par le parquet de Paris depuis février porte sur de possibles opérations d’ingérence politique en Europe, X étant suspecté d’avoir modifié ses algorithmes pour mettre en avant des thématiques favorables à l’extrême droite, ainsi que les candidats d’Alternativ für Deutschland et assimilés en Union européenne. Le parquet de Paris a cette semaine décidé de confier la suite de l’enquête à la Gendarmerie Nationale.
Entre la France et la Commission européenne, X et Elon Musk risquent gros, l’amende maximale possible en UE portant sur 6 % du chiffre d’affaires mondial de X, et pouvant englober dans ce montant les autres sociétés d’Elon Musk s’il s’avérait commanditaire.

X, la commission européenne pourrait infliger une amende portant sur toutes les propriétés de Musk
Une intégration de Grok dans les Tesla dès cet été
Il faut dire que les sociétés d’Elon Musk ont une certaine tendance à avoir des liens de plus en plus forts : dernière nouvelle concernant un rapprochement de ses firmes, l’arrivée prochaine de Grok dans toutes les Tesla munies des puces Ryzen, soit toutes celles produites depuis 2021 (ou 2022 pour les Model 3).
Grok is coming to Tesla vehicles very soon. Next week at the latest.
— Elon Musk (@elonmusk) July 10, 2025
L’intégration de Grok devrait permettre d’avoir un système de commandes vocales bien plus performant que l’actuel (les utilisateurs fréquents de celles-ci pour répondre aux messages pousseront un ouf de soulagement...), permettant de converser de manière « naturelle » avec son véhicule. Le chatbot devrait aussi permettre de maintenir une conversation sur le long terme, et ainsi de discuter avec lui. Il devrait aussi permettre de « mettre en pause » une conversation, et de pouvoir la reprendre plus tard.
Grok 4, l’arme de xAI face à OpenAI et Google AI...
xAI a annoncé l’arrivée de la version 4, qui devrait selon Elon Musk être « l’IA la plus intelligente du monde » :
Grok 4 est à un point où il ne se trompe pratiquement jamais aux questions mathématiques et physiques, à moins qu’elles ne soient habilement contradictoires.
Introducing Grok 4, the world's most powerful AI model. Watch the livestream now: https://t.co/59iDX5s2ck
— xAI (@xai) July 10, 2025
Si le fait d’annoncer une nouvelle version durant une telle controverse peut paraître étrange, il semble que la date ait été retenue largement à l’avance et n’ait rien à voir avec les faits récents. Grok 4 se décline en trois versions :
- Grok 4, version généraliste destinée au grand public.
- Grok 4 Heavy, version multi-agent capable de créer des études en comparant diverses réponses glanées sur le net.
- Grok 4 Code, conçue tout particulièrement pour épauler les développeurs, et ayant clairement Claude en ligne de mire.
xAI explique que son nouveau Grok 4 est capable de gérer 130 000 token simultanément, et est « plus rapide, plus précise et moins biaisée » (sic) que les versions précédentes. Avec sa grandiloquence habituelle, Elon Musk prédit de grandes découvertes grâce à Grok 4 :
Je m’attends à ce que Grok découvre de nouvelles technologies réellement utiles d’ici l’année prochaine au plus tard, peut-être même d’ici la fin de cette année.
Reste que selon les tests effectués par xAI, Grok 4 reprend l’avantage face à tous ses concurrents, et l’entreprise en profite pour faire monter les enchères : l’accès à cette nouveauté dans sa version complète a fait passer l’abonnement à SuperGrok Heavy de 200 $ par mois à 300 $.

... mais dangereusement biaisée, elle aussi ?
Selon les déclarations de xAI et d’Elon Musk, l’utilisateur peut donc s’attendre à une « super IA », exceptionnellement capable, et dont la neutralité a été confirmée et particulièrement vérifiée étant donné les récents soucis. Il semblerait cependant que le rêve soit loin de la réalité, et que Grok 4 pourrait s’avérer au moins aussi biaisé que le Grok réduit au silence, même si sa réponse sera bien diluée dans un message moins choquant.
Here's a complete unedited video of asking Grok for its views on the Israel/Palestine situation.
— Jeremy Howard (@jeremyphoward) July 10, 2025
It first searches twitter for what Elon thinks. Then it searches the web for Elon's views. Finally it adds some non-Elon bits at the end.
ZA
54 of 64 citations are about Elon. pic.twitter.com/6Mr33LByrm
En effet, la découverte effectuée par le chercheur Jeremy Howard, et relayée par MacRumors, n’est pas des plus agréables : sur des sujets sensibles comme les questions sur le conflit Israël-Palestine, l’immigration aux USA ou autres grandes actualités clivantes, Grok 4 prend ses sources en priorité... sur le compte X de Musk.
Voilà qui peut poser quelques soucis de neutralité, d’autant plus que le chercheur précise qu’il a aussi tenté des recherches en demandant explicitement au chatbot de prendre les sources les plus diverses possibles pour sa réponse. Dans tous les cas, Grok 4 va en premier et en priorité rechercher les pensées de son propriétaire sur le sujet avant toute autre recherche, et seulement ensuite va voir ailleurs s’il existe d’autres réponses possibles. Au total, sur 64 liens utilisés par Grok pour répondre aux questions tests de Jeremy Howard, 54 provenaient de Musk.
Le biais pourrait cependant ne pas être volontaire, les guidelines du LLM ne faisant aucune mention d’une priorité pour les réponses de Musk. Le développeur Simon Willison suggère une autre possibilité, que d’une façon ou d’une autre, l’IA « sachant » qu’elle appartient à xAI et donc à Elon Musk, elle se réfère aux pensées de son propriétaire en priorité pour ne pas commettre d’impairs face à la communication de l’entreprise.
Quoiqu’il en soit, cela laisse quelques doutes sur la réalité d’une IA « recherchant au maximum la vérité » comme le prétend Elon Musk...
Le sujet étant particulièrement propice aux dérives dans les commentaires, ceux-ci resteront ouverts une heure à la suite de la publication, et seront surveillés de près. Merci de votre compréhension, et bon week-end à tous.