Les premiers MacBook Air M4 de 15,3'' lancés sur le Refurb Store

Apple a présenté lors de la dernière WWDC Liquid Glass, sa nouvelle interface qui fait la part belle à la transparence et aux effets de lumière. Bien qu’elle n'arrivera qu’en septembre, la nouveauté a été décortiquée pendant une partie de la conférence d’ouverture et est accessible en bêta pour les développeurs. On a donc une bonne idée de ce à quoi cela va ressembler.
L’accueil a été mitigé. Certains y voient un renouveau bienvenu pour une interface qui n’avait pas autant évolué depuis iOS 7, tandis que d’autres critiquent un rendu assez brouillon. L’aspect technique est très impressionnant avec des effets sophistiqués, mais cette démonstration de force peut se faire au détriment de la lisibilité.
« C’est un peu de la merde, mais il y a de l’idée » : l’avis partagé des designers sur Liquid Glass
Si ces premiers pas n’ont pas conquis tout le monde, Apple a encore le temps de corriger le tir sur la période de bêta d’iOS 26. De nombreux aspects sont à peaufiner, mais la base technique reste intéressante. Il faudra de toute façon s’y habituer, Liquid Glass allant infuser dans tous les systèmes, d’iOS à tvOS en passant par watchOS.
Et vous, que pensez-vous de Liquid Glass ?
Ce sont les versions 15" du MacBook Air M4 qui arrivent les premières sur le refurb en France. Tous les Mac à base de processeurs issus du M4 étaient proposés en reconditionné par Apple jusque là, sauf son portable le plus populaire. Cette première salve comprend les modèles suivants :
Ce sont à chaque fois les configurations de base sans option. On conseillera naturellement les 512 Go plutôt que les 256 Go.
Les prix sont compétitifs comparés au neuf en dépit de bonnes réductions qui sont devenues permanentes. Le 15" en 16/256 Go est actuellement en promo à 1 349 €, le 16/512 Go est descendu à 1 571 € et le 24/512 Go s'obtient à 1 801 € s'il est en stock.
MacBook Air M4 : la chute des prix se poursuit encore sur ce nouvel incontournable
Guide d’achat : quel MacBook acheter en ce début 2025 ?
La police du Leicestershire, comté dans lequel le festival rock Download Festival se déroulait du 10 au 14 juin, a posté un drôle de conseil sur Facebook : elle recommandait aux festivaliers de mettre leur montre connectée en mode avion ou de désactiver les appels d'urgence. La raison est assez triviale : les mouvements de foules et les fameux pogos sont parfois détectés comme des accidents par les appareils. La police anglaise indique qu'elle a reçu jusqu'à 700 appels indésirables au 9991 les années précédentes. Ces appels empêchent la police de faire son travail correctement, étant donné que les agents doivent a minima tenter de contacter la personne qui a effectué l'appel par erreur, et qu'elle ne va pas nécessairement répondre pendant un concert et un pogo endiablé.
La détection d'accidents est apparue avec les iPhone 14 et les Apple Watch Series 8 et Ultra. En 2025, il est donc probable qu'une partie significative des utilisateurs d'Apple Watch possède un modèle compatible. De même, malgré le fait que la police ne l'indique pas, certains smartphones sont aussi probablement à l'origine des appels. Dans tous les cas, il faut donc se méfier si vous êtes un peu trop violent dans vos mouvements pendant un concert…
Et pas le 0118 999 881 999 119 725 3. ↩︎
Le comportement de l'action qui marque comme lu des messages a évolué dans Mail sur macOS Tahoe et iOS 26. Dans les réglages Présentation de Mail, un choix d'options a été ajouté en bas de la fenêtre.
Le nouvel intitulé, Comportement de « Marquer comme lu », propose trois possibilités :
Cela permettra d'adapter plus finement ce changement de statut d'un message en fonction de sa manière personnelle de parcourir et traiter ses courriels.
Synology continue d'étendre sa gamme 2025 avec encore un nouveau modèle, le DS725+. Il remplace le DS723+ sans grosses modifications, nous allons le voir. La principale est la même que pour tous les autres modèles de la gamme 2025 : il impose des disques durs Synology. Vous ne pourrez donc pas installer n'importe quel disque dur neuf ni récupérer d'anciens modèles. Les disques durs Synology, qui sont des modèles remarqués, sont vendus à un prix du même ordre que les références équivalentes1 de Western Digital, Seagate ou Toshiba.
Une fois ce point polémique évoqué, regardons ce que ce DS725+ amène. C'est un NAS deux baies qui intègre aussi deux emplacements pour des SSD M.2 NVMe (en barrette). La partie purement matérielle ne bouge pas : Synology reste sur un AMD Ryzen R1600. C'est une puce datée (l'architecture Zen date de 2017) mais qui reste plus performante que beaucoup de processeurs ARM et que certains Celeron, même avec seulement deux cœurs. Le premier changement vient de la mémoire vive : on passe de 2 Go de DDR4 ECC à 4 Go en standard, avec toujours la possibilité de passer à 32 Go.
La partie réseau passe de 2x 1 Gb/s à une prise 2,5 Gb/s et une prise 1 Gb/s, ce qui est un peu pingre en 2025. Le module optionnel qui permet de passer à 10 Gb/s, lui, n'est visiblement plus compatible. Si la prise USB-A (5 Gb/s) reste bien présente, le connecteur d'extension eSATA du précédent modèle laisse la place à une prise USB-C propriétaire, destinée à relier une baie d'extension maison.
Les nouveautés restent donc assez maigres, en résumé : on gagne une prise à 2,5 Gb/s et 2 Go de RAM, mais on perd la possibilité de mettre n'importe quel disque dur. Au niveau du prix, la marque n'a encore rien annoncé, mais il devrait être dans la même gamme que le DS723+, c'est-à-dire entre 500 et 600 €.
DS925+ : le premier NAS Synology avec des restrictions sur les disques durs est en vente
Dans un NAS deux baies, il peut être tentant de mettre des disques durs d'entrée de gamme en RAID1, vendus moins cher. Les contraintes physiques sont moins importantes dans ce cas que dans un modèle avec plus de baies. ↩︎
Apple vient de mettre en ligne un nouveau court-métrage visant à vanter les qualités vidéo de l’iPhone 16 Pro. Intitulée Big Man, celle-ci met en vedette le rappeur anglais Stormzy. Il y incarne un musicien fatigué croisant la route de deux ados, le trio s’engageant dans un voyage l’inspirant à créer de nouveaux morceaux. La vidéo est disponible sur YouTube et dure une vingtaine de minutes.
Le court-métrage a été réalisé par Aneil Karia, que l’on connaît pour le thriller Surge sorti en 2020. Comme de tradition, une vidéo des coulisses a également été mise en ligne. Apple en profite pour faire la retape des dernières nouveautés de son smartphone en matière de vidéo, comme la 4K à 120 i/s, « mix audio » permettant de mettre l’accent sur la voix des personnages ou encore le nouveau bouton de commande de l’appareil photo.
Un mini-site dédié à été mis en ligne pour l’occasion, mais uniquement en anglais. Apple n’en est pas à son coup d’essai avec ce genre de court-métrage, ayant récemment fait appel à Kore-eda ou encore Spike Jonze pour une publicité avec Pedro Pascal.
Johny Srouji, chef du matériel à Cupertino, veut utiliser les IA génératives pour accélérer le développement du design des puces Apple Silicon. La déclaration a été faite à l’occasion d’un discours de remise de prix décerné par un groupe de recherche sur les semi-conducteurs. « Les IA génératives ont un fort potentiel pour effectuer plus de travail de conception en moins de temps, ce qui peut représenter un énorme gain de productivité », a déclaré le vice-président d’Apple.
Johny Srouji a également évoqué le rôle des sociétés de CAO électronique (Conception assistée par ordinateur pour l'électronique) comme Cadence ou Synopsys, des partenaires indispensables d'Apple pour gérer son processus de développement de puces. Il estime qu’elles jouent « un rôle essentiel dans la gestion de la complexité de la conception des puces ». Les deux se seraient lancées dans une course contre la montre pour intégrer l’IA à leur circuit de développement : le commentaire n’est donc pas anodin.
Ces déclarations tombent alors qu’Apple est accusée d’être à la traîne dans le domaine de l’intelligence artificielle. Là où OpenAI ou Google mettent régulièrement l’accent sur les fonctions d’IA génératives, Apple a dû se faire discrète suite au loupé du nouveau Siri, repoussé à on ne sait quand. Un tel commentaire sert à montrer qu’Apple envisage tous les aspects de ces outils à la mode, que ce soit pour le grand public comme en coulisse.
Sur un autre sujet, le chef du matériel a également donné un indice sur sa stratégie de développement : parier gros. C’est ce qu’il a fait lors de la transition d’Intel vers l’architecture Apple Silicon, sans plan de repli en cas de loupé. « Le passage du Mac à Apple Silicon était un pari énorme pour nous. Il n'y avait pas de plan de secours, pas de plan pour diviser la gamme, alors nous nous sommes lancés à fond, y compris dans un effort logiciel monumental », a-t-il ajouté.
À partir de l’année prochaine, il sera sûrement possible d’utiliser son forfait mobile sans surcoût dans un pays supplémentaire. La Commission européenne propose effectivement d’intégrer l’Ukraine dans la zone d’itinérance de l’Union européenne à partir de janvier 2026.
« Nous voulons que les citoyens ukrainiens puissent rester en contact avec leurs proches dans l'ensemble de l'UE, ainsi que dans leur pays d'origine. C'est pourquoi nous proposons que l'Ukraine rejoigne notre zone d'itinérance. Une fois de plus, nous réaffirmons notre détermination sans faille à soutenir l'Ukraine et ses citoyens », a déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission.
Concrètement, si cette proposition est approuvée par le Conseil européen — il y a toutes les chances qu’elle le soit —, les Ukrainiens qui voyagent dans l’Union européenne ne paieront pas de frais d'itinérance supplémentaires sur leur forfait mobile. Même chose dans le sens inverse : les voyageurs de l'UE qui se rendent en Ukraine n’auront pas de surcoût, que ce soit pour naviguer sur internet, passer des appels téléphoniques ou envoyer des SMS.
Cette annonce fait suite aux efforts déployés par Kiev pour aligner sa législation sur les règles de roaming de la communauté des 27. L’Ukraine devrait ainsi devenir le premier pays tiers à intégrer la zone d’itinérance de l’UE. Dans les faits, les Ukrainiens bénéficient déjà de frais réduits, voire inexistants, grâce à des accords provisoires conclus après l’invasion russe, mais cette intégration pérenniserait officiellement cet avantage.
Grosse mise à jour pour Saracroche, ce bloqueur d’appels de démarchage téléphonique pour iPhone dont nous vous parlions au mois d’avril et qui disposait alors d’une interface très basique. La toute fraîche version 2.0 apporte un gros ravalement de façade pour une app plus attrayante et plus accessible. Une barre d’onglets a fait son apparition, permettant d’accéder aux réglages ou d’obtenir de l’aide.
L’installation est très simple, avec un gros bouton vous proposant de mettre en place le bloqueur depuis les Réglages d’iOS. Ne reste plus qu’à télécharger la liste de numéros indésirables contenant pas moins de 11 500 000 entrées, ce qui peut prendre plusieurs minutes. Ce fichier se base sur une liste de l'Arcep comportant les préfixes réservés à ce type d'appels.
Une rubrique d’aide a été mise en place, indiquant le type de numéro bloqué ou donnant des détails sur le fonctionnement de l’app. Une autre permet de signaler un numéro dans le but d’améliorer la liste de blocage. La démarche se fait pour le moment par e-mail, mais la formulation laisse à penser que ce système sera revu dans une prochaine mise à jour. L’application est toujours gratuite et impose au minimum iOS 16. Son code source est disponible sur GitHub.
Bonne nouvelle pour les utilisateurs de Facebook : la plateforme va bientôt prendre en charge les passkeys sur iOS et iPadOS. Ce remplaçant du mot de passe simplifie grandement la connexion, ne demandant plus qu’une authentification Touch ID / Face ID pour accéder à son compte. La plateforme aura pris son temps : les clefs d’accès sont arrivées sur TikTok en 2023, tandis que WhatsApp les embarque depuis début 2024.
En pratique, il sera possible de créer un passkeys depuis l’espace compte de Meta, rubrique Mots de passe et sécurité. La fonction sera proposée sur iOS « prochainement », et Meta déploiera la prise en charge de Messenger dans les mois à venir. Les clefs d’accès Facebook fonctionneront sur Messenger, et inversement. Tout cela ne sera utilisable que sur les appareils mobiles dans un premier temps, la connexion sur ordinateur continuant de faire appel à un combo identifiant/mot de passe.
Les clés de passe ne sont pas disponibles chez nous pour le moment, mais un pop-up devrait apparaître lorsqu’ils seront déployés. Les clefs d’accès sont enregistrées dans l’app Mots de passe d’iOS et macOS. Cette solution est considérée comme plus sécurisée, car elle nécessite une validation physique : cela évite à l’utilisateur de devoir retenir un mot de passe, sans faire transiter un code potentiellement récupérable par un acteur malveillant.
Bouygues supprime temporairement les frais de mise en service sur son abonnement B&You Pure Fibre, ce qui représente une économie de 48 €. Cette offre qui continue de secouer le marché inclut une connexion internet jusqu’à 8 Gb/s et une box Wi-Fi 7 tribande pour 23,99 €/mois. Autrement dit, en dépit de son tarif accessible, cette formule comprend ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle pour des performances de pointe.
Il n’y a pas de service de téléphonie fixe ni de télévision, mais ce n’est pas forcément un problème en 2025 — pour la TV, des alternatives bon marché existent sur Apple TV. Pour les logements de plus 80 m², l’opérateur propose un répéteur Wi-Fi 7 tribande en option à 3 €/mois. L’abonnement est sans engagement, mais en cas de départ, des frais de résiliation de 69 € sont facturés — frais qui sont parfois pris en charge par le nouveau fournisseur d’accès à internet.
Outre les frais de mise en service offerts, Bouygues Telecom fait une offre groupée très intéressante : en souscrivant à B&You Pure Fibre, on peut obtenir un forfait mobile 5G 200 Go à 0,99 €/mois pendant un an (la SIM coûte 1 €). Passée cette période, le forfait passe à 9,99 €/mois.
Face au succès de B&You Pure Fibre, la concurrence a été obligée de suivre. Sosh propose depuis peu une connexion fibre jusqu’à 2 Gb/s avec une Livebox S (Wi-Fi 7 bibande) à 24,99 €/mois, Free une Freebox Pop S (jusqu’à 5 Gb/s, Wi-Fi 7 bibande) à 23,99 €/mois et SFR RED une formule 1 Gb/s avec Wi-Fi 5 à 19,99 €/mois.
Alors que Bouygues Telecom impose depuis peu des frais de résiliation sur ses forfaits mobiles pour dissuader ses clients de le quitter, un nouvel opérateur contrecarre cette mesure. Lors de la souscription d’un forfait, SFR et RED by SFR remboursent jusqu’à 5 € sur les frais de résiliation facturés par l’ancien opérateur.
Pour en profiter, il faut donc être un nouveau client, souscrire un forfait entre le 17 juin et le 18 août et avoir conservé son numéro de téléphone en effectuant une portabilité. Afin de toucher concrètement le remboursement, il faut remplir un formulaire en ligne dans les 90 jours suivant la souscription (le formulaire ne semble pas encore disponible chez RED) en joignant une copie de la facture de clôture. Le remboursement, qui intervient dans un délai de cinq semaines, prend la forme d’un avoir allant jusqu’à 5 € sur une facture. Ça fait une longue attente pour 5 €, mais enfin, c’est toujours ça de gagné.
Free Mobile est le premier à avoir proposé un remboursement des nouveaux frais de Bouygues, mais c’est plus un coup de comm’ qu’un vrai geste, car sa procédure est d’un autre âge : il faut envoyer le dossier par courrier. La démarche pourrait heureusement être simplifiée prochainement.
Pour l’heure, aucun opérateur n’a imité Bouygues en ajoutant des frais de résiliation sur ses forfaits sans engagement. Mais maintenant que des offres de remboursement se mettent en place, il faudra voir si cela dure.
1 Go jusqu’à l’illimité, les quatre opérateurs alignent les forfaits pour les vacances
Craig Federighi continue de faire la retape d’iPadOS 26, une mise à jour majeure qui apporte un système de fenêtres entièrement revu. Le chef du logiciel d'Apple a papoté avec MacStories dans un long article où il revient sur les différents types d’utilisateurs d’iPad, l’évolution du multitâche ou les raisons de l’absence de macOS sur la tablette.
« Trouver la bonne expérience multitâche pour cet appareil, en tenant compte de tout ce qui le rend unique, était selon moi quelque chose qui méritait d’être envisagé avec soin », déclare Federighi, qui affirme utiliser son iPad « tous les jours, tout le temps ». Il explique que chaque retouche au multitâche est cruciale tant il faut réussir à garder la simplicité et la nature interactive de l’iPad, qui est vu comme la mission n°1 chez Apple. L'entreprise a donc pris son temps pour faire des retouches au fil des ans.
Le chef du logiciel se dit être un grand utilisateur de Stage Manager, arrivé avec iPadOS 16 mais sur lequel Apple a commencé à plancher dès 2009. Plus de 10 ans après et une fois la logique de l’iPad bien établie, Federighi explique que ses équipes ont senti qu’elles pouvaient se permettre d’ajouter des options de fenêtrage visant les utilisateurs avancés de la tablette. Il estime qu’après tant d’années, la base de développeurs avait compris ce qu'est une application iPad et ses différences avec une app Mac et qu'elle n'allait donc pas porter des applications sans ajouts ergonomiques.
Un multitâche plus poussé et disponible plus tôt n’aurait-il pas pu permettre de voir arriver de meilleures apps iPad, en plus grand nombre ? Craig Federighi rappelle que la puissance de la tablette a pendant longtemps été assez limitée par rapport à ce qu’il est possible de faire avec les puces Apple Silicon. La priorité a donc été donnée aux manipulations directes et à l'interactivité, un point « non négociable » pour lui. Cela explique selon lui pourquoi il a fallu attendre tant d’années avant de voir arriver une barre des menus : si celle-ci avait été disponible plus tôt, de nombreux développeurs y auraient logiquement caché des fonctionnalités, les rendant moins accessibles tout en complexifiant l’interface.
Apple a petit à petit réalisé qu’il y avait deux types d’utilisateurs d’iPad : ceux qui s’en servent comme d’une simple tablette avec des apps en plein écran, et les autres, plus avancés, et qu’Apple a mis du temps à reconnaître. Il a alors fallu ménager la chèvre et le chou. Federighi s’amuse d’une petite métaphore en expliquant ne pas vouloir créer une interface faisant office de « Spork » (cuillère-fourchette), soit cherchant à combiner deux bonnes idées pour en faire une mauvaise. Impossible donc, d’envisager une intégration de macOS. « L’objectif d'Apple n'a pas été de faire en sorte que l'iPad remplace complètement les endroits où le Mac est l'outil adéquat pour le travail" », ajoute Federighi.
Il reste cependant assez amusant de voir que l’iPad récupère des éléments du Mac en place depuis des décennies. Le responsable du logiciel estime qu’il aurait été trop simple de juste ré-embarquer la même interface que l’on connait depuis 1984. Apple a donc tenté de tout repenser, du curseur au fenêtrage. « En même temps, il ne faut pas être allergique à l'idée de tirer des leçons du passé », ajoute t-il.
Je pense que l'équilibre auquel nous sommes parvenus consiste à dire : "Écoutez, si la bonne réponse pour l'iPad est cohérente avec un autre appareil, le Mac, alors, bien sûr, utilisons-le. Mais n'allons pas chercher quelque chose sur le Mac par réflexe, juste parce que c'est là".
Une autre raison pour laquelle l’iPad ne fera pas tourner macOS, même s’il estime que la tablette « peut s’inspirer d’éléments du Mac ». Les critiques supposant que personne chez Apple n’utilise l’iPad le laissent perplexe et le déçoivent. Il explique que certains angles morts sont dus au fait qu'il faut maintenir à flot la plateforme pour de nombreux profils d’utilisateurs différents. « Je comprends [les critiques] d'une certaine manière », déclare-t-il, assurant tenir compte des reproches.
Ici aussi, il s’agit d’un numéro d’équilibriste. « Chaque année, il faut faire des choix difficiles pour déterminer les priorités, la manière d'évoluer et le moment opportun pour relever tel ou tel défi, tout en adoptant une vision à long terme ». Nous reviendrons prochainement sur la nouvelle gestion des fenêtres d’iPadOS 26, dont la sortie est prévue à l’automne.
Le NFC Forum, dont fait partie Apple, a annoncé une avancée majeure pour la technologie de communication sans fil de courte portée. La Release 15 va quadrupler la portée du protocole : de 0,5 cm, sa distance de fonctionnement historique, elle va passer à 2 cm. Autrement dit, il ne sera plus nécessaire de rapprocher autant son iPhone de la puce NFC visée pour que la communication opère.
Ce changement permettra « des connexions qui s’établiront plus tôt et qui demanderont un alignement moins précis, ce qui rendra la NFC plus rapide, plus fiable et plus simple d’utilisation », fait valoir le consortium. Plusieurs usages devraient en profiter : le chargement sans fil (une nouvelle capacité de la NFC encore inexploitée), les clés numériques (déjà prises en charge par Apple et quelques fabricants de serrures), les wearables… et les paiements.
Le NFC Forum indique en effet que les smartphones utilisés comme des terminaux de paiement, à l’image de Tap to Pay sur iPhone, pourront profiter de cette portée accrue. Cela sous-entend que les paiements en Apple Pay pourraient eux-mêmes évoluer dans ce sens.
Mais la Pomme va-t-elle vraiment profiter de cela pour élargir la portée d’Apple Pay ? D’un côté, les règlements sans contact pourraient devenir plus rapides, puisqu’il ne serait plus nécessaire de rapprocher autant son iPhone du terminal de paiement (TPE). Mais de l’autre, cela pourrait soulever des questions de sécurité ou d’intentionnalité : avec une portée à 2 cm au lieu de 0,5 cm, le geste vers le TPE serait potentiellement moins délibéré, même si Apple Pay a cet énorme avantage par rapport aux cartes bancaires de demander une validation avec Face ID ou Touch ID.
Pour l’heure, on ne sait pas quels sont les plans d’Apple avec cette Release 15 ni si les appareils existants pourront en bénéficier grâce à une simple mise à jour logicielle. Dans tous les cas, ce n’est pas pour tout de suite, car le processus de certification débutera l’automne prochain.
John Gruber a confirmé qu’Apple avait décliné son invitation à son traditionnel Talk Show en marge de la WWDC 2025 en raison de son billet de blog cinglant sur Siri. Les dirigeants d’Apple « n’ont pas été contents » de sa publication et l’ont trouvé injuste, a indiqué le célèbre blogueur américain au micro du podcast Channels with Peter Kafka.
Bien qu’il n’ait pas pu interviewer Craig Federighi et d’autres cadres comme il le faisait chaque année depuis 2015, John Gruber estime qu’il est sorti grandi de cette friction inédite avec Apple :
Je ne veux pas manquer d’humilité, mais je pense que le fait qu’ils aient décidé de ne pas participer à mon émission cette année est un gros succès pour moi et une énorme perte pour eux. […] Je pense que cela affirme mon indépendance. Et au bout du compte c’est surtout eux qui en ressortent dévalorisé.
En mars dernier, peu de temps après l’annonce du retard du Siri plus personnel promis à la WWDC 2024, le créateur de Daring Fireball avait publié un billet de blog rageur dans lequel il accusait notamment Apple d’avoir présenté des fonctionnalités qui n’étaient pas réellement opérationnelles à l’époque. Depuis, Craig Federighi et Greg Joswiak ont démenti ce reproche, tout en étant bien forcés de reconnaitre que le développement des nouveautés ne s’était pas passé comme prévu.
Le nouveau Siri présenté l'année dernière n'était pas un vaporware, Apple justifie son retard
S’ils n’ont pas participé à l’émission de John Gruber, les dirigeants d’Apple ont comme d’habitude accordé des interviews à d’autres médias durant la WWDC 2025. Quant au blogueur, il a reçu à la place deux journalistes, Joanna Stern du Wall Street Journal et Nilay Patel de The Verge.
Si certains ont les yeux rivés sur leur Switch 2 depuis la sortie de la console il y a deux semaines, d’autres bidouillent encore la première génération. C’est le cas de @Patrosi73, qui s’est amusé à faire tourner iOS sur la machine de Nintendo. Il confie avoir passé 2 jours à créer ce qui est selon lui « l’iPhone le plus lent du monde ».
Le résultat est intrigant, mais pas réellement utilisable. Le système prend plus de 20 minutes à démarrer et ne permet l'ouverture d'aucune application (elles se bloquent toutes). Rien n’est stable, et les kernel panic sont légions. La prouesse reste intéressante tant iOS est réputé pour être difficile à faire tourner sur autre chose que du matériel Apple. La puce Tegra X1 de la Switch n’est plus toute jeune étant donné qu’elle a été présentée il y a quasiment 10 ans.
Sous le capot, une version complète d’iOS tourne via QEMU, un logiciel d’émulation et de virtualisation open source. La partie technique se base sur QEMUAppleSilicon, un projet visant à rendre émulables les appareils à puce Apple Silicon sur QEMU. Plus d’informations sont disponibles sur une page GitHub, où l’on peut lire que seul l’iPhone 11 est fonctionnel.
En mars dernier nous vous avions parlé d'une tribune de John Gruber très critique vis à vis d'Apple et de ses promesses non tenues sur Siri et Apple Intelligence.
Apple (sans grande surprise) a très mal pris ces critiques qu'elle pense infondées (sic...). Alors que Gruber avait droit à une interview d'un cadre dirigeant de la société après la WWDC et cela depuis 2015, il s'est vu opposer une fin de non recevoir de la part d'Apple cette année.
Sa relation de très bonne entente est donc terminée, tout du moins pour le moment. Il s'en félicite car à ses yeux c'est une preuve d'indépendance. On verra dans les prochains mois s'il a encore des annonces exclusives à nous faire. Si ce n'est pas le cas, on saura au moins que ces fuites étaient orchestrées par Apple pour le brosser dans le sens du poil.
Quand on travaille avec d’autres, tout devient plus simple quand tout le monde utilise les mêmes outils. Si vous souhaitez fluidifier vos collaborations, même à l’international, mieux vaut miser sur l’une des suites bureautiques les plus populaires au monde : Microsoft Office, sur votre Mac.
Habituellement, cela implique de s’abonner à Microsoft 365, un service facturé au minimum 100 € par an. L’alternative plus économique ? Opter pour une version à vie des mêmes applications sur Godeal24.
Offrez à votre Mac une vraie montée en gamme pour seulement 79,79 € (au lieu de 249 €) avec cette licence Microsoft Office Home & Business 2021 pour Mac.
La suite inclut Word, pour rédiger documents, rapports et contenus soignés, Excel pour gérer vos données et vos finances, PowerPoint pour créer des présentations professionnelles, et Outlook pour centraliser e-mails, calendrier et contacts.
Le tout est optimisé pour macOS et compatible Retina. Toutes les langues sont prises en charge, avec service client gratuit.
Si vous utilisez beaucoup le cloud ou les fonctionnalités assistées par intelligence artificielle, Microsoft Office 2024 est peut-être votre meilleure option. Cette version inclut Word, Excel, PowerPoint et OneNote, avec les toutes dernières mises à jour, notamment des fonctions dopées à l’IA. Word bénéficie de la rédaction intelligente, Excel propose de nouvelles formules et une gestion dynamique des données. Même PowerPoint a été amélioré pour l’enregistrement des présentations.
Si vos besoins sont simples – écrire, envoyer des mails, gérer un budget, faire une présentation – vous pouvez aussi vous tourner vers Office 2019. Les utilisateurs auront Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote (parce qu’on ne peut pas se passer de ces outils iconiques !). Une option idéale pour les étudiants, freelances ou TPE qui n’ont pas besoin de synchronisation cloud ou de la dernière version.
Une belle opportunité de passer à Windows 11 à prix cassé, surtout que la fin du support de Windows 10 est prévue pour octobre 2025.
Contact : service@godeal24.com
Mise à jour 19/06 — Les prix continuent de baisser régulièrement sur certains modèles, notamment sur le 13” entrée de gamme qui commence à se rapprocher des 1000 € ! Sur d’autres configurations, les prix sont stables, mais on a le choix de la couleur !
Les modèles 13" :
Les modèles 15” :
Que ce soit dans sa version 13" ou dans celle de 15", le MacBook Air M4 est un ordinateur portable que l’on recommande les yeux fermés au plus grand nombre. Il a tout pour lui : il est léger, il a une excellente autonomie, il est puissant… Le fait qu’il embarque 16 Go de RAM par défaut facilite d’autant plus le choix. Seuls les 256 Go de stockage de base peuvent être gênants, sauf si on a l'habitude de travailler et stocker en ligne ou sur des supports externes. Les différences entre le 13" et le 15" portent uniquement sur la taille de l'écran et l'encombrement. Le second n'est pas plus puissant ou mieux équipé que le premier, même leur autonomie est identique.
Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?
Mise à jour les 24 et 25 mai : quelques modèles ou coloris ont vu leur prix glisser encore un peu plus. Il peut y avoir 10 % de réduction au total.
Les modèles 13" :
Les modèles 15” :
Que ce soit dans sa version 13" ou dans celle de 15", le MacBook Air M4 est un ordinateur portable que l’on recommande les yeux fermés au plus grand nombre. Il a tout pour lui : il est léger, il a une excellente autonomie, il est puissant… Le fait qu’il embarque 16 Go de RAM par défaut facilite d’autant plus le choix. Seuls les 256 Go de stockage de base peuvent être gênants, sauf si on a l'habitude de travailler et stocker en ligne ou sur des supports externes. Les différences entre le 13" et le 15" portent uniquement sur la taille de l'écran et l'encombrement. Le second n'est pas plus puissant ou mieux équipé que le premier, même leur autonomie est identique.
Mise à jour les 21 et 23 mai : Amazon a procédé à de nouveaux ajustements (dans le sens d'une baisse de prix) et des références sont revenues en stock à de bons prix.
Les modèles 13" :
Les modèles 15” :
Mise à jour le 14 mai — Amazon est toujours aussi agressif sur les prix. Petit récap des promotions sur les MacBook Air M4.
Les modèles 13” :
On a beaucoup insisté dessus, mais pour un achat très long terme, privilégiez le modèle avec 512 Go de SSD. Le modèle noir, par ailleurs, est très élégant, mais est un aimant pour les empreintes de doigts.
Les modèles 15” :
Mise à jour le 12 mai : une configuration solide a baissé encore de prix, celle du MacBook Air M4 en 15" avec 24 Go de RAM et 512 Go de SSD. Le coloris Lumière stellaire coûte 1 801 €, c'est presque 200 € de moins que l'Apple Store (-198 €) pour cette version avec son plus grand écran. Les 512 Go de stockage sont une bonne moyenne et les 24 Go de RAM offrent une capacité très confortable sur cette gamme, c'est mieux que les versions de base des MacBook Pro (16 Go).
Mise à jour le 10 mai : en ce qui concerne les MacBook Air M4 13”, les prix sont toujours au plus bas.
Pour les modèles 15”, on trouve encore de belles remises :
Mise à jour le 8 mai : le prix du MacBook Air continue de s'effriter sur des configurations. C'est à chaque fois quelques euros qui sont ôtés mais l'écart se creuse avec le prix officiel de l'Apple Store sur ce portable dans sa dernière génération (mars 2025).
Mise à jour le 6 mai — À mesure que les jours passent, le MacBook Air M4 voit son prix perdre quelques euros. Le modèle 16 Go / 512 Go de SSD (celui que l’on recommande vraiment) est proposé à 1317 € en noir et à 1 318 € en lumière stellaire.
La même configuration en 15” connait également des baisses de prix. Le modèle gris est proposé à 1 571 €, soit une remise de 178 € sur son prix normal. Le modèle lumière interstellaire est également proposé au même prix.
Mise à jour le 2 mai : À chaque jour sa réduction de quelques euros. Amazon a de nouveau baissé ses prix sur deux configurations de MacBook Air M4. Pas de grand chose mais ce sont les derniers en date :
Mise à jour le 1er mai : À chaque jour sa réduction. Amazon a de nouveau baissé de 10 à 25 € ses prix sur plusieurs MacBook Air M4. Voici les nouveaux tarifs :
Mise à jour le 30 avril : Amazon a raboté encore un peu les prix, de pas grand chose mais cela fait de nouveaux seuils pour quelques configurations.
Article original publié le 28 avril : Lancés il y a moins de deux mois, les MacBook Air M4 voient déjà leur prix diminuer petit à petit sur Amazon. La version 13" de base en coloris minuit est en ce moment à 1 082 €, soit le tarif le plus bas à ce jour. Chez Apple, ce modèle est vendu 1 199 €.
Si les 256 Go de stockage par défaut sont trop faibles pour vous, l’unité avec 512 Go est en promotion à 1 353 € en minuit et en lumière stellaire, au lieu de 1 449 €. Et si ce sont les 16 Go de mémoire qui vous posent problème, la configuration avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage est à 1 586 € en couleur grise (- 113 €).
Vous pouvez aussi faire des économies sur le grand MacBook Air M4 de 15". La version de base est disponible sur Amazon à partir de 1 399 € (- 100 €). Avec le double de stockage, comptez 1 629 € (- 120 €). Et avec le double de stockage et 24 Go de RAM, vous pouvez vous en sortir pour 1 871 € (- 128 €).
Alors que beaucoup l’attendent, ne serait-ce que pour savoir comment Apple va concurrencer les autres fabricants de smartphones dans le domaine, il semble que l’iPhone pliable entrera en production d’ici la fin de l’année.
Apple Foldable iPhone Updates:
— 郭明錤 (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) June 18, 2025
1. Assembly supplier Foxconn is expected to officially kick off the project in late 3Q25 or early 4Q25. As of now, many component specifications (including the hinge, which has drawn considerable market attention) have yet to be finalized.
2. The… https://t.co/KsGu49JXkP
C’est Ming-Chi Kuo qui s’y colle, comme souvent, pour rapporter des nouvelles en provenance directe des usines de Foxconn. Selon le fuiteur, les premiers essais d’assemblage devraient commencer à la fin du troisième trimestre de cette année, avec de premiers essais de série avant la fin de l’année.
iPhone pliable : Samsung fournirait l’écran de ce futur téléphone sans Face ID
Si tout n’est pas encore finalisé, il semble que ce soit le cas pour les spécifications de l’écran, qui devrait être produit par Samsung Display, qui prévoit une production de 7 à 8 millions d’unités pour les débuts de la production. Au total, les rumeurs indiquent qu’Apple envisage de vendre entre 15 et 20 millions de sa première génération de smartphone pliable, sur une période de 2 à 3 ans.
iPhone pliable : le prix combiné d'un iPad Pro et d'un iPhone Pro ?
Étant donné que la production en masse devrait commencer au deuxième trimestre 2026, les chiffres indiquent qu’il est fort probable que le tarif de l’appareil soit élevé, 15 à 20 millions d’unités sur 2-3 ans représentant à peine la moitié de ce qu’Apple vend d’iPhone Pro/Pro Max en une seule année.
Bien entendu, tant que la production réelle n’est pas lancée, certains détails peuvent encore changer, même si le principal semble déjà acté.
Dans sa quête d’être toujours plus sévère avec ceux qui auraient l’idée d’utiliser des mods et autres hacks, Nintendo serait-elle allée trop loin ? Plusieurs utilisateurs rapportent en effet que suite à l’utilisation d’une cartouche « MiG », leur Switch 2 flambant neuve a été réduite à l’état de presse-papier.
C’est BGR qui rapporte ces cas, amenant tous à la même conclusion : l’erreur 2124-4508, indiquant que « L’utilisation des services en ligne par cette console est actuellement restreinte par Nintendo ». La console ne peut alors plus se connecter au Nintendo Store, ni sauvegarder une partie en ligne, ou encore jouer à plusieurs.
Nintendo confirme un record de ventes pour la Switch 2
Pire, si l’utilisateur tente de restaurer la console, celle-ci ne pourra alors même plus accéder à un quelconque jeu, y compris hors ligne. La console devient alors un magnifique presse-papier design à plus de 400 €.
La cartouche « MiG » ne concerne pas que des vilains pirates, certains comme Scattered Brain l’utilisant pour le côté pratique de n’avoir qu’une seule cartouche à transporter plutôt que plusieurs dizaines, mais au vu des risques encourus, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Appeler le service client Nintendo ne sera d’aucun secours, celui-ci se bornant à rappeler que les conditions d’utilisation de la console et des services en ligne interdisent les cartouches non officielles et les hacks en tout genre.
Nintendo ayant la main (très) lourde en ce moment sur ce genre d’usages, nous ne saurions trop vous recommander de ne pas tenter le diable, ou à vos risques et périls, et en gardant à l’esprit que vous pourrez très bien vous retrouver avec une jolie brique toute neuve.
Depuis quelques semaines, Tim Cook et par la même occasion Apple ne sont plus tellement dans les petits papiers du président des États-Unis d’Amérique, Cook ayant osé refuser de participer à un voyage officiel en compagnie de Donald Trump. Apple ne semblant en plus pas vouloir revenir aux USA pour assembler ses iPhone, le locataire de la Maison Blanche a donc pris en grippe le patron de la pomme.
En refusant un voyage officiel, Tim Cook s’est mis en froid avec Donald Trump
Cependant, un levier pourrait apparaître pour calmer les tensions entre les deux hommes, et par là même aider Apple à retrouver les bonnes grâces du président US : l’achat de Gold Cards, les fameuses « cartes vertes pour millionnaires » créées par Donald Trump pour attirer les investisseurs.
Avec celle-ci, et après s’être délesté de 5 millions de dollars auprès de l’administration US, le porteur obtient les mêmes droits que la célèbre « carte verte », donnant le statut de résident permanent. Le dirigeant US ayant fortement limité les voies d’accès à la Green Card, que ce soit pour les demandeurs individuels par le renforcement des lois sur l’immigration ou pour les entreprises, en contrôlant drastiquement les raisons invoquées et en rallongeant les délais, la « Gold Card », renommée par certains (et par le site officiel lui-même) « Trump Card » devient un moyen intéressant pour faire venir des personnes amenées à occuper des postes importants.
As I mentioned earlier, Apple could try to calm Trump's emotions in order to temporarily shift his focus from the iPhone tariffs. It looks like they’ve figured out how.
— 郭明錤 (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) June 18, 2025
Trump: Apple Is Going to Buy a Lot of Trump Gold Cardshttps://t.co/BpYwyzdkAW https://t.co/dRkjlbYhzB
C’est ainsi que par le biais de Newsmax, Ming-Chi Kuo voit la confirmation de ce qu’il pressentait, le président US affirmant qu’Apple allait commander un nombre conséquent de ces cartes à 5 millions de dollars l’unité afin de faire entrer des ingénieurs et autres investisseurs importants sans avoir à passer par les longues étapes nécessaires à l’obtention du visa permanent.
Bien entendu, si Donald Trump a lancé cette information au vol durant un trajet avec Air Force One, Apple n’a pas confirmé cette information et ne la confirmera probablement jamais, les affaires internes ne sortant pas du cercle bien fermé de l’Apple Park.
LG n’est plus à présenter en tant que constructeur de TV, d’autant plus quand il s’agit d'un écran OLED : à part Lucky Goldstar (et oui, pour ceux qui ont acheté un appareil bas de gamme GoldStar il y a une trentaine d’années, c’était les débuts de LG... comme quoi, on peut commencer petit et très peu qualitatif et devenir une marque reconnue avec le temps), Samsung Display ou TCL CSOT, point de salut. Tous les autres « constructeurs » de téléviseurs OLED se fournissent chez ces trois-là, y compris des célébrités comme Sony.
Reste que la technologie OLED étant arrivée à maturité, il faut bien trouver quelque chose pour justifier un tarif élevé et donner envie de changer... et pourquoi pas une TV transparente ? Ce n’est pas la première fois que la chose aura été tentée, Xiaomi ayant déjà commercialisé un modèle il y a plusieurs années, mais un souci se posait jusqu’alors : c’est bien gentil, mais comment avoir une qualité d’image correcte quand on veut « regarder la télé », plutôt que d’avoir un faux aquarium de luxe ?
LG a trouvé la solution, en intégrant dans la structure du téléviseur un fond en tissu qui monte à la demande pour donner un fond physique à l’image, et ainsi voir le JT du soir sans être dérangé par madame qui passe derrière l’écran. Cependant, le mode transparent ne manque pas de charme non plus, donnant un effet de profondeur inédit aux images qui s’y adaptent (les éternels feux d’artifice ou aquariums sont parfaits pour ça).
L’écran semble être alimenté comme par magie, seul dans son cadre, toute l’électronique se trouvant dans un boîtier noir (le « Zero Connect ») pas plus gros qu’un Mac Studio dans le bas du meuble de l’appareil, ouvert aux quatre vents pour donner l’impression d’un écran suspendu par les quatre fins pieds métalliques.
Il est alimentable en images 4K jusqu’à 120 Hz, et gère le Nvidia G-Sync et l’AMD FreeSync Premium, si vous osez jouer dessus, au risque de provoquer un ghosting assez gênant sur votre belle dalle OLED de 77" transparente... comme votre compte après achat. Car en toute... transparence, finissons par le tarif de la magie translucide du LG OLED Signature T : 49 999 €.