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23 failles dans AirPlay : votre Mac, vos enceintes et votre voiture sont en danger
Le pont Philips Hue améliore sa sécurité… ce qui peut bloquer certains outils
La dernière mise à jour du pont Philips Hue, qui permet de contrôler les lampes et accessoires de la marque, améliore la sécurité. Un des changements concerne les certificats employés pour le chiffrement des transmissions entre le pont Hue et les services dans le cloud ou les accessoires, comme les caméras : Signify (la société derrière la gamme Philips Hue) abandonne les certificats auto-signés.

Tentons de faire simple1 : le certificat est la clé publique dans le cas d'une liaison de type HTTPS (sécurisée et chiffrée). Habituellement, le certificat est émis par une autorité de certification, un tiers de confiance qui va permettre à votre navigateur (par exemple) de vérifier que le certificat est bien valide. S'il ne peut pas être vérifié de cette manière, il est considéré comme invalide. Dans le cas des certificats auto-signés, c'est assez simple : il n'y a pas de vérifications et n'importe qui peut usurper l'identité de l'émetteur et donc éventuellement déchiffrer une liaison chiffrée, ce qui enlève tout l'intérêt du chiffrement.
Dans le cas du pont Hue, le passage d'un certificat auto-signé à un certificat validé par une autorité de certification améliore donc la sécurité, spécialement si vous utilisez les services dans le cloud. Elle améliore aussi la compatibilité avec certains outils, qui n'acceptent pas nécessairement les certificats auto-signés (c'est le cas de certains appels aux API avec l'app Raccourcis d'Apple). Mais ce changement amène aussi quelques problèmes avec des outils tiers : Bosch a par exemple dû mettre à jour son écosystème Smart Home pour prendre en charge le nouveau certificat. Ce changement touche aussi potentiellement d'autres solutions qui se connectent au pont Hue, donc si vous avez des problèmes de connexion avec vos lampes, c'est le moment de le vérifier. La mise à jour 19171060010 du pont Hue a en effet commencé à être déployée le 22 mai 2025, mais la mise en place est étalée dans le temps pour ceux qui effectuent des mises à jour automatiques.
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Les puristes nous pardonneront les raccourcis. ↩︎
Microsoft Office 2021 à vie sur Mac à prix cassé : une aubaine à ne pas rater
Vous avez un Mac mais les équivalents Apple de Word ou Excel vous laissent de marbre ? Plutôt que de payer un abonnement, cette offre vous propose une licence Microsoft Office à vie pour une bouchée de pain, Et ce n’est pas une arnaque.

Nombreux sont ceux qui, après avoir grandi avec Microsoft Office, se retrouvent un peu perdus devant Pages, Numbers ou Keynote. Entre la nostalgie de Word et la puissance d’Excel, la suite d’Apple a beau avoir ses adeptes, elle ne fait pas toujours l’unanimité. Bonne nouvelle : il est aujourd’hui possible d’installer Microsoft Office 2021 Home & Business pour Mac de façon permanente, pour un prix ridiculement bas.
Une licence Office complète, pour la vie, à 79,79 €
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iPhone 17 : Apple prépare un chargeur MagSafe plus puissant

En plus des drones, Amazon teste la livraison par des humanoïdes
Un jour viendra peut-être où l'on devra dire à Amazon si son livreur a correctement apporté un colis sauf que le livreur en question sera un robot. Parmi les différents aspects de son activité où le remplacement des individus est envisagé, ou déjà en marche, la livraison chez les clients est l'un des plus complexes. Il y a la solution des drones — mais elle n'est pas adaptée aux zones trop urbaines — et il y a celle de confier la tâche à un humanoïde sur jambes.
D'après The Information, Amazon développe du logiciel destiné à ces robots qui apporteraient les colis aux clients. Les robots eux-mêmes seraient conçus et fabriqués par des partenaires, Amazon s'occupant d'abord de leur intelligence artificielle. Une zone de test en intérieur, de la taille d'un grand café, a été installée à San Francisco. Cet « humanoïde park » s'apparente à une course d'obstacles pour tester ces robots dans des conditions plus proches de la réalité. Inévitablement, il faudra un jour les envoyer sur le terrain pour les confronter à des imprévus et des scénarios plus variés et plus complexes.

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Tel qu'il est envisagé, ce projet verrait un robot sortir d'un véhicule de livraison pour aller apporter son colis. Amazon aurait installé l'un de ses fourgons électriques — ceux conçus sur mesure par Rivian — dans cet espace de test.

Des questions demeurent sur la manière dont seront conduits ces fourgons. Une hypothèse pourrait être d'avoir un fonctionnement complètement autonome et le robot étant le passager. Amazon dispose déjà avec sa filiale Zoox et ses robotaxis, de compétence dans la conduite autonome. Un autre scénario, probablement plus réaliste dans un premier temps, serait de conserver le chauffeur-livreur humain qui travaillerait de concert avec le robot. Lors de chaque arrêt, l'un et l'autre s'en iraient chacun de leur côté s'occuper de leurs livraisons.

Amazon cogite déjà sur l'utilisation d'humanoïdes dans ses entrepôts. Depuis la fin 2023, Agility Robotics a signé un partenariat pour tester ses bipèdes aux côtés des manutentionnaires humains. Des robots qui sont spécialisés dans le transport et le déplacement de bacs à l'intérieur d'entrepôts. Avec une difficulté supplémentaire, ces lieux n'avaient pas été aménagés à l'origine dans cette optique. Ces robots assurent des tâches hautement répétitives et sans grand intérêt pour les employés.
GXO, un autre spécialiste de la logistique, teste également la présence d'un robot au sein d'un entrepôt pour effectuer des tâches similaires. Ils le font d'une manière un peu gauche et à une vitesse encore bien inférieure à celle d'un humain. Cela donne une idée du chemin à parcourir avant qu'un robot ne vienne sonner à la porte des particuliers, évitant et enjambant divers obstacles.

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Près de 350 imprimantes Canon touchées par une faille dangereuse, c'est le moment de mettre à jour
On l'oublie parfois un peu trop, mais les imprimantes modernes, connectées à Internet en Wi-Fi, peuvent souffrir des mêmes failles que les systèmes d'exploitation de nos appareils. Canon vient de le montrer : une large partie de sa gamme a été touchée par un souci de sécurité récemment. La liste est (très) longue et comprend presque 350 modèles.

Les deux failles identifiées courant mai permettent notamment à un malandrin de récupérer les informations liées aux services LDAP (un protocole employé pour des annuaires d'entreprises) et les identifiants SMTP utilisés pour envoyer des emails depuis l'imprimante. Pour le moment, Canon n'a proposé une mise à jour de firmware que pour environ 130 modèles dans la liste, et vous devriez donc l'effectuer si vous avez un des modèles touchés. Pour les autres, la marque recommande de ne pas exposer l'imprimante sur Internet (oubliez les redirections de ports et les réseaux sans pare-feu) et de modifier les mots de passe par défaut… deux recommandations qui devraient être la base.
Les gammes touchées comprennent des imagePRESS, imageRUNNER et i-SENSYS, des modèles courantes dans les petites entreprises et parfois chez les particuliers qui impriment beaucoup. Les imprimantes touchées sont de tous les types, des multifonctions classiques aux modèles laser.
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Netatmo présente une « nouvelle » station météo, qui prend quelques couleurs
Netatmo a débuté avec sa station météo, lancée en 2012 ce qui ne me rajeunit pas, et le constructeur français a invité la presse pour présenter une « nouvelle génération » de son produit iconique. J’ajoute des guillemets, car la liste des nouveautés matérielles est pour ainsi dire très courte : deux nouveaux coloris, sable et menthe, et… c’est tout. Le design ne change pas, on reste sur ce tube d’aluminium qui a très bien vieilli, il faut le reconnaître, tandis que les capteurs à l’intérieur restent les mêmes, tout comme la compatibilité avec les divers accessoires de la gamme.

Si ce n’est pour les couleurs extérieures, rien n’a changé sur le plan matériel. La Station Météo ORIGINAL, c’est son drôle de nom officiel, reste ainsi coincée au début des années 2010, avec sa prise micro-USB qui sert à alimenter le module principal et une connexion Wi-Fi pas toujours très performante. Je ne sais pas ce que Netatmo reproche à l’USB-C, mais après sa nouvelle caméra d’intérieur, c’est le deuxième produit présenté cette année qui doit encore composer avec le microUSB, une horrible connectique qu’on aimerait pourtant bien voir disparaître. Pas de changement aussi sur la partie connectée, la station est compatible HomeKit, mais pas Matter qui semble décidément boudé par le fabricant.

Les nouveaux standards en difficulté : Netatmo boude Matter et Nanoleaf ne veut plus de Thread
Netatmo met quand même en avant deux nouveautés pour ce modèle, avec le suivi du pollen dans l’air et le niveau d’ensoleillement et UV. Ces informations seront visibles dans l’app Netatmo Weather, aux côtés des autres données déjà proposées pour l’extérieur. C’est une excellente idée de proposer ainsi un aperçu plus complet de la situation et de permettre aux personnes qui souffrent d’allergies de mieux gérer leur environnement. Ces données ne sont toutefois pas collectées par de nouveaux capteurs intégrés la station météo, elles sont fournies par des tiers et simplement affichées dans l’app.

Ce n’est pas une critique en soi, il n’existe pas de capteurs de pollen ou UV suffisamment compacts, fiables et bon marché pour les intégrer à un tel produit. Néanmoins, le fabricant les réserve à la station « ORIGINAL », le modèle précédent en sera privé, un choix justifié par le coût de ces données, que Netatmo doit acheter à ses partenaires. À ce sujet, il faut quand même saluer le fait que la station météo fonctionne toujours sans aucun abonnement et offre un accès complet à son historique, y compris sur plusieurs années. Je peux en témoigner avec mon exemplaire, qui affiche toutes les statistiques collectées depuis 2020.
La Station Météo ORIGINAL sera en vente à partir du 10 juin pour 170 €, d’abord uniquement en couleur sable, la menthe viendra plus tard. Dans le kit de base, on trouvera comme toujours le module intérieur principal qui se connecte en Wi-Fi au réseau local ainsi que le module extérieur qui communique avec le premier via un réseau sans-fil propriétaire. Tout l’écosystème de la station reste compatible et sans changement de prix, ni nouveautés matérielles. Netatmo commercialisera des modules intérieurs accordés aux deux nouveaux coloris dans le courant du mois de juillet, mais rien n’empêche d’utiliser l’actuel en gris, la seule différence étant encore une fois le design1. Le pluviomètre et l’anémomètre maison restent compatibles.

Netatmo a décidé de conserver à la vente la première génération de sa station météo, mais à un prix théorique réduit : 150 €… ce qui est déjà son prix en pratique (voire moins en promo). Sachant que l’on trouve aisément des informations sur l’UV (dans l’app Météo d’Apple) et le pollen (il y a des dizaines d’apps sur l’App Store), c’est probablement la meilleure option si vous n’êtes pas déjà équipé, sauf si votre intérieur exige de la couleur, naturellement. Le cas échéant, vous pourrez mettre à jour votre matériel et le fabricant a prévu un processus de transfert pour toutes les données, un bon point.
Des promotions de lancement sont prévues, par exemple l’anémomètre Netatmo devrait être à moitié prix sur Amazon à condition de l’acheter avec la nouvelle station.
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Il sera même possible d’utiliser les nouveaux modules d’intérieur colorés avec l’ancienne station grise, c’est l’avantage de ne proposer aucune évolution matérielle. ↩︎
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Sony va lancer un stick arcade pour PlayStation 5, une catégorie oubliée par Apple
Après une manette hors de prix pour les joueurs (la DualSense Edge) et une manette pour les joueurs en situation de handicap, Sony a annoncé un nouveau modèle dans sa gamme : le projet Defiant. Il s'agit cette fois d'un stick arcade destiné aux PlayStation 5 mais aussi aux PC.
Ce stick arcade comprend un stick analogique qui peut être restreint par un cadre, ce qui nécessite quelques explications. Sur une manette classique, la zone où se trouve le stick est circulaire et il y a donc une infinité de positions possible autour de ce cercle. Les trois cadres prévus, eux, permettent de garder le cercle, d'employer un carré — soit quatre positions — ou un octogone (huit positions), en forçant le stick dans une des positions prédéfinies. Un choix qui permet à certains de mieux effectuer les coups spéciaux : si vous déplacez le stick vers le haut, il se calera bien dans la position haute. Le stick intègre les boutons PlayStation avec des interrupteurs mécaniques et le trackpad déjà vu sur les manettes.

La connexion du stick arcade ne s'effectue a priori pas en Bluetooth (Sony ne le précise pas), mais soit avec une connexion filaire (en USB-C), soit avec une liaison PlayStation Link. Déjà vue sur quelques accessoires audio, elle permet une liaison avec une latence faible, avec un récepteur USB.
Où sont les sticks arcade Apple ?
Avec un peu de chance, Apple ajoutera la prise en charge du stick arcade dans ses systèmes d'exploitation en 2026, l'année où il devrait sortir. En effet, Apple prend en charge ce genre de périphériques explicitement depuis 2023 (macOS Sonoma et iOS 17) mais il n'existe pas à notre connaissance de sticks arcade compatibles directement avec les appareils Apple sur le marché.

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Apple rétrogradée : les marchés doutent avant la WWDC
Lors de cette WWDC, Apple va devoir rassurer son monde, notamment sur le front de l’intelligence artificielle. Elle devra convaincre les développeurs d’utiliser ses technologies. L’une des grandes annonces de la WWDC serait que ces derniers puissent tirer profit d’Apple Intelligence dans leurs apps. C’est la suite logique, mais encore faut-il que ses technologies soient à la hauteur de ce que fait la concurrence.

Kernel Panic : que nous réserve la WWDC 2025 ?
Beaucoup se questionnent quant à la capacité d’Apple à relever le défi de l’intelligence artificielle générative. C’est vrai chez les utilisateurs, pour qui Apple Intelligence n’a sans doute pas changé leur quotidien. Mais c’est également aussi vrai pour les investisseurs qui commencent à regarder le dossier Apple avec circonspection.
Entre la prise de conscience tardive d’Apple de s’attaquer à ce sujet et les déboires de Siri, les analystes commencent à se poser des questions. Ces derniers avaient initialement favorablement accueilli Apple Intelligence. Ils voyaient dans cette technologie un moyen pour Apple d’enclencher un nouveau cycle de croissance entre renouvellement de matériel et vente additionnelle de services.

Un an plus tard, le constat est amer. Apple est des sept géants de la tech aux US, celui qui connait le moins bon parcours boursier depuis le début de l’année. L’action a perdu plus de 16% depuis le 1er janvier. Même Tesla (-12 %) parvient à faire mieux, tandis que Microsoft et Nvidia sont dans le vert ! L’action Apple a particulièrement souffert de la guerre commerciale au printemps, mais ce qui inquiète les investisseurs, c’est l’absence de catalyseurs à court terme qui permettraient de remettre le titre sur une meilleure trajectoire.
Forts de ce constat, les analystes de Needham & Company ont revu leur position sur le dossier passant d’achat à neutre. Ils estiment que l’action avec un ratio cours/bénéfice supérieur à 26 est trop valorisée et estiment qu’il serait intéressant de se repositionner sur le dossier si le titre de l’action se négocie dans une fourchette comprise entre 170 $ et 180 $. Hier, AAPL a fini la séance à 202,82 $.
Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille
L’autre source d’inquiétude pour Needham & Company, ce sont les services. Apple fait face à toujours plus de menaces réglementaires qui pourraient lui couter cher. L’accord avec Alphabet qui lui permet de placer son moteur de recherche par défaut dans Safari est notamment cité. Il rapporte, rappelons-le, chaque année plus de 20 milliards de dollars à Apple. Vous ajoutez à cela la guerre commerciale de Donald Trump qui devrait apporter de nouveaux rebondissements et les difficultés récurrentes d’Apple en Chine… Tout cela fait que l’optimisme n’est pas de mise. De ce fait, Needham & Company ne voit pas comment l’iPhone 17 pourrait inverser la tendance.
La stratégie d’Apple est simple : faire le dos rond en attendant des jours meilleurs. L’année prochaine, Apple fêtera son cinquantième anniversaire et prévoit à cette occasion de lancer de nouveaux produits qui pourraient lui permettre de repartir de l’avant. L’iPhone pliable et les lunettes connectées auront un grand rôle à jouer !

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Le site officiel de Swift a droit à un tout nouveau design plus moderne, juste avant la WWDC

Le site officiel de Swift a droit à un tout nouveau design de sa page d’accueil, juste à temps pour la WWDC 2025. Le langage de développement open-source conçu au sein d’Apple et principalement géré par ses employés affichait jusque-là un style très proche de celui de Cupertino depuis iOS 7, assez simple, plat et utilitaire, pour ne pas dire un poil aride. La nouvelle version n’a rien à voir, avec une couleur qui infuse toute la page (orange comme le logo de Swift en mode clair, bleu en mode sombre) et un style beaucoup plus riche et dans l’air du temps.
N’y voyez pas nécessairement une allusion à la nouvelle interface qui nous attend à l’automne et qui sera présentée lundi prochain, c’est un design pensé avant tout pour être plus accrocheur, en particulier pour les nouveaux-venus. Dans le blog officiel du projet — resté d’ailleurs à l’ancien thème plus sobre tout comme la documentation — on apprend que l’objectif était de rendre Swift plus accessible, avec des exemples qui doivent souligner ses points forts. Des pages ont aussi été créées pour mettre en avant ses avantages dans plusieurs domaines, dont celui des serveurs.


La page d’installation a elle aussi été redessinée et le travail va continuer progressivement sur toutes les autres sections. Le projet étant ouvert, Apple invite les développeurs à faire part de leurs retours, directement sur les forums officiels ou bien de manière plus formelle sur GitHub, où le code source du site est également stocké. Au passage, le site reste basé sur Jekyll, un générateur de sites web en Ruby. À quand la transition vers Swift ?
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Canon déploie un correctif après la découverte de failles critiques sur ses imprimantes
Google Chrome reçoit une mise à jour de sécurité urgente
Google distribue une mise à jour de sécurité pour Chrome après la découverte d'une faille qui s'est par ailleurs relevée être exploitée. Les mises à jour de sécurité pour Chrome et ses semblables se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Dans un bulletin, Google dit avoir identifié une faille dans son moteur JavaScript V8 et l'avoir bouchée dès le lendemain. Cette urgence a été dictée par la mise à profit de ce bug par des acteurs tiers.

Google n'en dit pas beaucoup plus, au-delà d'une description succincte. Il est de coutume d'attendre que suffisamment d'utilisateurs aient mis à jour leur navigateur pour détailler plus avant la faille et la manière dont elle a été utilisée. La mise à jour contenant le correctif est numérotée 137.0.7151.68/.69 sur Windows et macOS et 137.0.7151.68 sur Linux.
Vous pouvez vérifier votre version de Chrome en allant dans le menu "Chrome" puis "À propos de Chrome". Cela forcera la récupération de cette révision si vous avez quelques versions de retard.
La version iOS de Chrome a reçu deux mises à jour depuis la sortie de ce correctif côté Mac/PC mais aucune ne fait référence à ce problème.
Les AirPods actuels gagneraient encore de nouvelles fonctions grâce à iOS 26
Alors que tout le monde se prépare pour le keynote de lundi, toute l’attention est portée sur les différents OS de la pomme, que ce soit pour les téléphones portables ou les ordinateurs. Cependant, il est bien possible que Cupertino nous réserve quelques surprises pour les AirPods, comme le rapporte 9to5Mac.

De nouveaux gestes de la tête
Depuis l’année dernière, les AirPods Pro 2 et les AirPods 4 reconnaissent les mouvements de tête, pour accepter ou refuser un appel ou interagir avec une annonce de Siri. Le prochain firmware disponible avec iOS 26 pourrait ajouter de nouveaux gestes, dont l’ajustement de la fonction de Détection des conversations.
Une détection de l’endormissement
Mais ce n’est pas tout : pour ceux qui s’endorment avec leurs écouteurs dans les oreilles, Apple aurait dans ses tiroirs une fonction qui détecte l’assoupissement du porteur, permettant la mise en pause automatique du contenu écouté ou regardé. La fonction pourrait nécessiter une Apple Watch, la montre ayant déjà un système de monitoring du sommeil.
Une télécommande pour la fonction photo de l’iPhone
Concernant la prise de vue avec l’iPhone, Apple pourrait intégrer le déclencheur dans les écouteurs, permettant de prendre des photos à distance.
Une amélioration de la gestion du micro
Cupertino en profiterait pour intégrer dans les AirPods ce qui existe déjà dans l’iPhone 16, permettant à l’IA d’améliorer la capture de son, diminuant les bruits ambiants pour mettre en avant les voix. Les AirPods pourraient bénéficier du même type de fonction, leur permettant de se monter au niveau des micros utilisés par les créateurs de contenus.
Une fonction de partage améliorée
Enfin, Apple simplifierait la connexion de plusieurs écouteurs sur le même iPad, pour rendre plus rapide l’utilisation d’un seul iPad par plusieurs élèves durant une utilisation en classe. On ne sait cependant pas si cette fonction sera liée à celle d’un iPad formaté pour un usage dans le domaine éducationnel.
Quoiqu’il en soit, il semble qu’Apple ait décidé de continuer sur sa lancée initiée l’année dernière, proposant de nouvelles capacités à des AirPods et AirPods Pro toujours plus versatiles. On ne va pas s’en plaindre !
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Guerre commerciale : Apple Intelligence au point mort en Chine
Les remous de la guerre commerciale engagée par le président des États-Unis d’Amérique n’en finissent plus, et Apple est loin d’être épargnée, surtout depuis les derniers échanges entre Tim Cook et Donald Trump.

Selon AppleInsider, les vagues vont jusqu’à toucher le déploiement d’Apple Intelligence en Chine : alors que Cupertino travaille depuis plusieurs mois avec Alibaba pour la version dédiée à l’empire du milieu, le projet s’est vu bloqué par l’administration chinoise.
En effet, le PCC goûte très peu les tensions entre le pays et les USA, et aurait demandé au Cyberspace Administration of China de ne pas valider le partenariat entre les deux firmes, empêchant ainsi la pomme de proposer Apple Intelligence.
Cette dernière mésaventure n’est pas pour aider Apple, qui a déjà des difficultés à revenir dans la course avec les constructeurs locaux, et dont l’action est la seule pour le moment à ne pas s’être rétablie depuis les mouvements du début d’année.
Si Donald Trump utilise autant qu’il peut le levier des taxes dans l’optique de faire fuir les entreprises de Chine, espérant les voir revenir aux USA, la Chine ne manque pas d’arguments en retour. En plus de bloquer Apple en ne validant pas son IA, elle a mis en place un blocus concernant les terres rares et autres éléments nécessaires à l’industrie de la tech, interdisant leur exportation sans licence officielle accordée par le gouvernement.
Apple se retrouve prise au piège dans une guerre commerciale où elle risque d’y laisser des plumes, bien plus que ses concurrents qui sont majoritairement des éditeurs de logiciels et services. Même si les réserves d’Apple sont très confortables, il ne faudrait pas que la situation s’éternise.
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Le Powerwall de Tesla arrive bientôt en France, dans un marché déjà bien concurrentiel
Depuis quelque temps, la technologie des batteries « de maison » se fait de plus en plus abordable, avec des constructeurs de plus en plus nombreux. Tesla devrait bientôt rejoindre ces rangs, la société ayant commencé à recruter de potentiels installateurs agréés par un formulaire sur son site.
Come join our network of Certified Installers in France https://t.co/DoPX2KAzN4 pic.twitter.com/ibI2sKeqL2
— Tesla Energy (@teslaenergy) June 2, 2025
Si la marque aura mis dix ans (!) avant de venir proposer ses services en France, ses concurrents ne l’ont pas attendue : de nombreuses alternatives existent, comme Anker et sa gamme de batteries Solix, composée d’éléments modulaires permettant une capacité allant de 2,7 kWh jusqu’à 16,1 kWh, commençant à 1 499 €.
Beem Energy, longtemps connu pour ses panneaux solaires, propose aussi sa solution, avec une capacité allant de 6,6 kWh à 13,4 kWh, à partir de 5 390 €.
D’autres acteurs sont disponibles, allant de Huawei à SolaX, de grands constructeurs jusqu’à de petites entreprises obscures. De son côté, Tesla compte arriver non seulement sur le marché grand public avec une batterie de 13,5 kWh, mais aussi pour les grands comptes, ayant commencé l’installation d’un « MegaPack » à Cernay-lès-Reims, pouvant stocker 480 MWh, en partenariat avec TagEnergy. La marque sera présente au salon VivaTech, afin de présenter à la fois le Powerwall, mais aussi ses solutions de MegaPack.
À 7 000 € environ hors frais d’installation, le constructeur n’arrive pas le premier, et n’est pas forcément le plus compétitif... sans compter que son image a bien changé dans l’esprit des consommateurs. Arrivera-t-il à tirer son épingle du jeu ?

La maison au soleil : nos articles pour tout savoir sur les kits solaires
Facebook et Instagram suivaient les internautes à leur insu sous Android, mais pas sous iOS
Des chercheurs viennent de montrer que des applications Meta (Facebook et Instagram) étaient capables de suivre la navigation des internautes sous Android, en passant par une méthode interdite par Google, mais fonctionnelle. En théorie, les applications Android (et iOS, nous le verrons) ne peuvent pas accéder aux données du navigateur, les systèmes d'exploitation mobiles séparant normalement totalement les applications. Mais la solution mise en place en septembre 2024 par Meta — et coupée le lendemain de la médiatisation du problème, évidemment une coïncidence — et dès 2017 par Yandex permet de contourner les limites du bac à sable.

Le fonctionnement est assez simple dans l'absolu : les applications qui ont accès à Internet peuvent écouter sur l'adresse IP locale (127.0.0.1) et du code JavaScript intégré dans de nombreuses pages permet ensuite d'effectuer un lien entre l'identifiant publicitaire de l'appareil (qu'une app peut obtenir) et les données de navigation d'un utilisateur dans un navigateur, deux informations qui sont normalement totalement séparées. Sur un smartphone Android sur lequel l'app Facebook ou l'app Instagram étaient installées, il était donc possible pour Meta de suivre la navigation de l'internaute, même en navigation privée et sans que la personne soit connectée à un service Meta (ou Yandex) dans le navigateur.
Les chercheurs qui ont remarqué cette méthode ont publié des explications techniques sur le fonctionnement exact du problème, avec notamment une liste de sites web qui contiennent le code JavaScript en question. Ils expliquent par ailleurs que cette solution permet aussi de faire fuiter l'historique de navigation, même si la navigation privée est activée. Ils montrent que les navigateurs basés sur Chromium sont touchés, mais que des corrections en cours de déploiement devraient empêcher la mise en place de ce type de suivi. Plus spécifiquement, Chrome ou Edge sont touchés, mais Brave bloque cette possibilité depuis 2022. Firefox, lui, est vulnérable à la méthode de Yandex, mais pas à celle de Meta.
Qu'en est-il d'iOS ?
Pour ce qui est d'iOS, les chercheurs expliquent qu'ils n'ont pas mis en évidence de cas d'abus de ce type (contrairement à Android, donc). Mais il insiste aussi sur le fait que cette méthode de suivi est a priori techniquement possible sous iOS avec les navigateurs basés sur WebKit, même si les contraintes sur l'exécution des applications en arrière-plan sous iOS rendent la mise en place compliquée. Ils indiquent aussi que la méthode pourrait fonctionner sur les systèmes d'exploitation de bureau (Windows, macOS, etc.) et ceux des Smart TV, mais qu'ils n’ont pas encore fait assez de recherches sur ces plateformes.
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Apple a porté le moteur graphique Godot pour le Vision Pro
Dans le monde des jeux vidéo, de nombreux développeurs ne sont pas capables — ou ne souhaitent pas — concevoir leur propre moteur graphique, la partie qui va prendre en charge l'affichage. Dans beaucoup de projets modernes, ce sont des moteurs comme Unreal Engine 5, Unity ou id Tech 7 qui sont employés, mais il en existe d'autres. Un des plus connus, Godot, est maintenant compatible avec le Vision Pro d'Apple.

Godot est gratuit, open source et la version 4.5 Dev 5 prend maintenant en charge le casque d'Apple. Le point intéressant, mis en avant dans le post de présentation, est que la personne qui a ajouté ce support est Ricardo Sanchez-Saez, qui travaille chez Apple. Si Godot n'est pas le moteur le plus utilisé, il reste tout de même assez couramment employé dans les jeux, et les développeurs du moteur listent une partie de ceux-ci. Cette nouveauté devrait donc aider à porter des jeux pour le casque d'Apple.
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Qu'attendre d'iOS 26 ? (et si on faisait le point...)
LongPlay ajoute son propre serveur MCP, pour contrôler sa collection musicale avec une IA
Longplay est un excellent lecteur d’albums sur iOS qui prépare discrètement une version pour le Mac depuis plusieurs années. L’app est d’ores et déjà en vente pendant la phase de bêta et elle reçoit régulièrement des mises à jour, la preuve avec la version 0.8 qui vient de sortir. Elle ajoute une fonctionnalité qui reste une rareté, même si elle va sans doute devenir courante dans les années à venir : un serveur MCP. Grâce à lui, on peut contrôler l’app et son contenu depuis une intelligence artificielle générative, en utilisant des requêtes en langage naturel.


MCP est un protocole inventé par Anthropic, le créateur de Claude, pour connecter les grands modèles de langage qui servent de base aux IA génératives à des outils ou des services externes. Il permet ici à Longplay à la fois de remonter son contenu, à savoir tous les albums dans votre collection ainsi que les statistiques de lecture, et il permet en échange à l’IA de contrôle l’app, par exemple pour lancer la lecture d’un album ou créer une liste de lecture. Pour le dire autrement, ce serveur permet d’automatiser l’app en langage naturel, sans demander de connaissances préalables en développement ni même en automatisation avec un outil comme Raccourcis.
Concrètement, il faut activer MCP dans les réglages de Longplay (onglet Intégrations), puis ajouter le serveur à une IA qui comprend le protocole. Le plus simple est d’utiliser Claude Desktop1 même si ce n’est pas la seule option. J’ai aussi testé l’intégration des serveurs MCP dans le lanceur Raycast et cela fonctionne, même si les résultats ne sont pas toujours aussi bons. Dans un cas comme dans l’autre, la qualité du modèle est essentielle pour que la requête soit bien comprise et correctement adaptée aux commandes prévues par le développeur de l’app.

J’ai ainsi essayé d’utiliser un modèle tournant en local pour contrôler Longplay sans passer par des serveurs, mais je n’ai pas réussi. Avec llama3.1:8b sur mon Mac Studio de première génération, j’ai eu des réponses génériques sur les artistes ou des suggestions à côté de la plaque, jamais un contrôle de l’app comme je l’attendais. C’est peut-être en partie la faute de Raycast toutefois, une autre app pourrait y parvenir. Sur le papier, Sonnet 4 de Claude ou Ray-1 basé sur GPT-4o n’ont rien de spécifique, le problème vient plutôt de la liaison entre toutes ces briques.
Ce domaine du contrôle des apps par les IA est d’ailleurs encore balbutiant et appelé à s’améliorer dans les prochaines années. On sent qu’on est au tout début d’une toute nouvelle manière de contrôler son ordinateur et de plus en plus d’apps devraient proposer cette possibilité à l’avenir, que ce soit avec MCP ou une autre solution.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs
Longplay nécessite macOS 15 et l’app peut être essayée gratuitement depuis le lien proposé à cette adresse, même s’il faut payer environ 17 € pour une licence qui débloque la lecture de musique. Son interface n’est pas traduite en français, ce qui n’empêche pas de poser une question dans cette langue à l’IA, elle se chargera de traduire les demandes pour que l’app les comprenne.
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Un bouton permet normalement d’ajouter l’app à la liste de serveurs MCP, il n’a toutefois pas fonctionné pour moi. Alors vous trouverez le contenu de mon fichier
claude_desktop_config.json
sur notre serveur Gitlab. ↩︎
Pornhub, Redtube et YouPorn baisent le rideau en France
Comme prévu, trois importants sites pornos viennent de bloquer l’accès à leur contenu en France. Depuis cet après-midi, Pornhub, Redtube et YouPorn n’affichent plus qu’un message dénonçant la législation française qui impose une vérification de l’âge de leurs visiteurs.

« En suspendant l’accès à notre site en France, nous prenons position : nous refusons de compromettre votre vie privée avec des mesures qui, paradoxalement, échouent à protéger efficacement les mineurs », écrit le groupe Aylo sur ses trois sites, en exploitant sans gêne l’image de Marianne dans sa communication.
Dès hier, la ministre déléguée chargée du numérique avait rejeté les accusations de l’éditeur. « Le référentiel de l’Arcom garantit la vie privée avec le double anonymat. […] D'autres l'ont fait. Si Aylo préfère sortir de France que d'appliquer notre loi, libre à eux », avait déclaré Clara Chappaz sur X. Selon l’autorité de régulation, cinq autres sites pornos ont mis en place une solution de vérification de l’âge.
En suspendant lui-même l’accès à ses vidéos salaces, le groupe Aylo anticipe en fait une nouvelle mesure permettant à l’Arcom de le mettre en demeure pour non-respect de la loi. C’est en effet à partir du 6 juin que l’autorité française pourra épingler les sites pour adultes qui ne contrôlent pas l’âge de leurs visiteurs, y compris s’ils sont hébergés dans un autre pays de l’Union européenne. L’étape suivante est le blocage par les fournisseurs d’accès à internet, et ce sans décision de justice.
D’après nos constatations, utiliser des DNS1 alternatifs, comme ceux de Cloudflare ou Mullvad, ne rouvre pas les portes de Pornhub, Redtube et YouPorn. Même chose avec le Relais privé intégré aux appareils Apple : comme ce service de confidentialité affiche le pays d’origine aux sites visités, les trois sites restent fermés.
En revanche, il ne nous a pas fallu longtemps pour vérifier qu’un VPN configuré sur un serveur à l'étranger (Proton VPN en l'occurrence, mais ça marche bien sûr avec d'autres) permettait de contourner le blocage. On vous épargne les images, vous pouvez nous croire sur parole.
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Le système qui fait la correspondance entre un nom de domaine et une adresse IP. Les DNS alternatifs sont ceux qui ne sont pas opérés par les fournisseurs d'accès à internet. ↩︎