Une WWDC 2025 plutôt modeste en annonces ?

Selon les sources bien informées de Bloomberg, Perplexity et Samsung seraient sur le point de conclure un accord afin d’intégrer les services du premier dans les téléphones du second.
Les deux entreprises se seraient rencontrées récemment pour signer un accord en Corée du Sud, permettant à Samsung d’intégrer en profondeur les services d’IA de Perplexity dans sa gamme Galaxy, dans un premier temps en préinstallant l’app dans tous les prochains appareils Samsung, ainsi que dans le navigateur maison du constructeur sud-coréen, mais aussi prochainement d’améliorer l’efficacité de l’assistant vocal Bixby avec les technologies de Perplexity AI.
De plus, Samsung aurait une importance capitale dans la prochaine levée de fonds de la start-up, qui projette de récolter 500 millions de dollars d’investissements, portant sa valeur à 14 milliards de dollars.
Le partenariat pourrait devenir encore plus conséquent à l’avenir, les deux entreprises étant en discussions pour créer des OS et autres apps où les services de Perplexity seraient profondément imbriqués.
Si Apple a engagé des discussions de son côté avec Perplexity AI, cet accord entre la start-up et son rival sud-coréen aura-t-il des répercussions sur un possible partenariat ? Aucune des parties n’a souhaité répondre aux questions du journal, que ce soit pour confirmer l’accord Perplexity-Samsung, ou sur la suite des discussions entre Apple et Perplexity.
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C’est une première : Mark Gurman s’est risqué dans sa liste de diffusion dominicale à prédire le nom de la prochaine version de macOS. D’après le journaliste de Bloomberg, ce sera « macOS Tahoe », le nom d’un grand lac bien connu à la frontière entre la Californie et le Nevada. Un lieu magnifique, qui ferait d’excellents fonds d’écran au passage, qui serait aussi particulièrement apprécié des employés d’Apple si on le croit.
Il note ainsi à propos de ce choix que ce serait un lieu de villégiature privilégié pour de nombreux employés de Cupertino et même une zone où l’on trouverait de nombreuses maisons secondaires qui appartiennent à du personnel Apple. Mark Gurman ajoute que le lac est connu pour les reflets qui se projettent sur l’eau bleue, ce qui collerait bien avec l’idée d’un nouveau design inspiré par visionOS… qui est une de ses rumeurs précédentes.
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Il complète son argumentaire en suggérant que les noms choisis par Apple peuvent donner un sens de l’importance d’une mise à jour de macOS. Le lac Tahoe serait un lieu suffisamment célèbre pour souligner un gros changement dans le système d’exploitation des Mac, comme l’était Yosemite en 2014, précédent changement d’interface significatif. Il ajoute en guise d’exemple Big Sur pour la transition vers Apple Silicon, même si cela semble moins révélateur.
Est-ce que le journaliste de Bloomberg a vraiment une source fiable au sein de la division marketing de Cupertino ? On le saura dans une semaine tout juste, mais ce serait en tout cas une nouveauté. Jusque-là, les noms publics de macOS étant choisis par un tout petit groupe au sein de Cupertino, ils étaient une vraie surprise chaque année, ce qui permettait à Craig Federighi de faire une blague ou deux sur les balades californiennes de l’équipe marketing.
Instagram pourrait s'étaler sur l'écran d'un iPad dans le courant de cette année estime Mark Gurman chez Bloomberg. Le journaliste rapporte que cette adaptation de l'iPad est activement testée chez Meta et que son développement avance. On ne sera plus obligé de lancer la version iPhone sur sa tablette et d'étirer l'affichage.
Cela corrobore une précédente rumeur d'avril dernier du bien renseigné The Information. Ce dernier rapprochait la décision de Meta de consacrer enfin des ressources à ce projet de la concurrence exercée par YouTube et TikTok sur Instagram. Il y a quelques jours un vieux serpent de mer est sorti de l'eau, avec la version iPad de WhatsApp. Après Instagram, Meta pourrait décider de mettre Threads sur iPad — son concurrent de X — mais il n'y a pas eu de rumeurs à ce sujet.
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La WWDC 2025 approche, et avec elle les nouvelles annonces d’Apple. S’il y a une chose de certaine, c’est qu’Apple aura appris de ses erreurs de l’année dernière, et fera tout pour ne pas les reproduire. Et s’il y a une chose qui ne change pas, c’est la faculté de certains journalistes à percer à jour les plans diaboliques de la pomme... À ce petit jeu, Mark Gurman semble être l’espion le plus efficace... à moins que Tim « Blofeld » Cook ait brouillé les cartes ? En attendant, plongeons dans les fichiers secrets découverts par notre agent très spécial !
Alors que le fantôme de la WWDC 2024 rôde encore dans les têtes des ingénieurs Apple, l’édition 2025 promet de ne pas annoncer de nouveautés que la pomme n’est pas certaine de sortir dans les mois suivants. De fait, très peu d’annonces devraient être liées à Apple Intelligence. Pari risqué ? Apple joue en effet un jeu dangereux, à sembler faire du surplace pendant un an jusqu’à la WWDC 2026 dans le domaine de l’intelligence artificielle, quand ses concurrents avancent de plus en plus vite.
Il y a d’abord OpenAI, qui a fait les gros titres avec le rachat le plus symbolique pour Apple : en lâchant 6,5 milliards de dollars, Sam Altman s’est en effet payé le luxe d’embaucher Jony Ive et une bonne poignée d’anciens designers de la pomme, pour les mettre à la tête du département design matériel et logiciel de son entreprise. Mais Google n’est pas en reste, ayant annoncé durant sa dernière conférence une fusion de plus en plus nette de l’intelligence artificielle avec ses logiciels et systèmes d’exploitation, que ce soit sous forme de LLM ou d’outils de création de textes, vidéos et images, promettant sur ce point de rattraper voire dépasser OpenAI. Android devrait grâce à ces nouveautés creuser l’écart au niveau de l’IA avec iOS, ce qui n’est pas forcément une très bonne nouvelle pour Apple, dont l’iPhone reste la pierre angulaire.
Apple de son côté ? Les nouveautés d’Apple Intelligence se compteront sur les doigts d’une main (et il vous restera même encore des doigts à laisser à Jaws) :
Beaucoup d’autres annonces concernant Apple Intelligence ne seraient qu’une sorte de « rebranding », la pomme souhaitant mettre l’accent sur le fait que certaines fonctions de Safari, Photos et d’autres apps sont « optimisées par l’IA ».
Ça ne veut pas dire pour autant qu’Apple se repose sur ses lauriers (il faudrait déjà en avoir dans ce domaine spécifique...). Au contraire, en interne les choses bougent très vite. Ainsi, le modèle d’IA utilisé sur les appareils d’Apple et ouvert aux développeurs utilise environ 3 milliards de paramètres, ce qui paraît peu face aux modèles concurrents, mais les ingénieurs testent à Cupertino d’autres versions plus puissantes, à 7, 33 et même 150 milliards de paramètres.
Cette plus grande version, qui se repose sur le Cloud comme les concurrents, approcherait de la qualité de ChatGPT au niveau des résultats proposés. Cependant, Apple ne la trouve pas assez fiable, effrayée par la possibilité que son IA hallucine ou diverge trop de la culture Apple. En attendant, les employés de Cupertino peuvent tester cette version interne, et même comparer les résultats avec ceux des autres IA grâce à un outil appelé « Playground ».
D’ici 2026 (ou 2027...), Apple prévoit la sortie de plusieurs éléments basés sur l’IA, dont certains étaient attendus pour 2024 avant de se voir repoussés :
Si la pomme pourrait très bien montrer quelques aperçus de ces projets durant la WWDC, il est plus probable qu’elle n’en fera rien, jouant la carte de la prudence suite à la catastrophe de 2024.
S’il est une petite touche de culture interne à l’entreprise attendue par les plus accros à la pomme, c’est bien le nom du futur macOS. Et même sur ce point, Mark Gurman a son idée : continuant sur la lancée de Mavericks, qui a été le premier à prendre un nom en rapport avec les lieux importants de Californie, le nouveau système s’appellerait Tahoe, en référence au Lac Tahoe, grande étendue d’eau à la frontière entre la Californie et le Nevada.
Ce grand lac bleu est bien connu des employés de Cupertino, qui pour certains y ont une résidence secondaire les pieds dans l’eau. Les paysages de ce petit coin de paradis colleraient parfaitement avec le design de la nouvelle interface, présentée en même temps en juin.
Mais le plus gros du renommage cette année, c’est bien le passage de la numérotation habituelle des OS de la pomme à une autre se basant sur l’année. Ainsi, Apple devrait présenter macOS 26, iOS 26, iPadOS 26, visionOS 26, watchOS 26 et tvOS 26. Plusieurs raisons à cela sont avancées par Mark Gurman :
Ainsi la WWDC 2026 devrait ensuite présenter les OS « 27 », et ainsi de suite. Ce changement symbolique rappelle aussi que cette année est une grosse refonte des OS de Cupertino, pour les rendre plus cohérents visuellement et fonctionnellement parlant.
Cependant, ce changement ne devrait pas arriver pour les appareils. Les utilisateurs sont habitués aux versions actuelles, et un souci d’image pourrait se poser pour la gamme : proposer à la vente des appareils qui sont au nom de l’année dernière, voire de l’avant-dernière année ne sonne pas très bien. Qui voudrait un « iPhone 24 » en 2026 ?
Au fil des mois, Mark Gurman a quasiment percé tous les secrets du keynote à venir :
Apple devrait aussi présenter une toute nouvelle app présente à la fois sur macOS, iOS et iPadOS. Se voulant la descendante du Game Center, elle devrait rassembler non seulement les jeux présents sur l’App Store, mais aussi d’autres qui sont extérieurs aux girons d’Apple. Permettant de voir les scores de ses amis et de communiquer avec eux, c’est une nouvelle tentative de Cupertino après l’approche de 2010 qui n’a pas eu un très grand succès. Même si les jeux avancent petit à petit sur les plateformes d’Apple, la firme n’a pas l’ambition de venir lutter contre Sony ou Microsoft dans le domaine.
Si Apple a décidé d’être plus prudente avec ses annonces, la WWDC devrait tout de même montrer des choses intéressantes, une refonte majeure de tous les OS à la fois n’étant pas chose courante. Pour la suite, et les grandes manœuvres sur l’IA et le matériel, il faudra attendre 2026.
Après TikTok qui prodigue d'incroyablement bon conseils pour maigrir (ou en mourir) ou passer plus de jours à l'hôpital pour les ados, le but maintenant de la Chine est de vous protéger avec des VPN gratuits. Avec la complicité d'Apple via l'App Store.
Ayez confiance. Ayyyyeezzz connfffiiiiaanceeee....
Après tout les VPN vous protègent. Non?!?
C'est le discours ambiant des vendeurs de VPN s'appuyant sur des influvoleurs facilement achetables, alors que des spécialistes en sécurité font le tri et déconseillent absolument l'usage des VPN proposés, offrant plutôt de créer le votre (sur votre Routeur ou avec un Raspberry Pi et Pi VPN utilisant Wireguard). Les vrais spécialistes en sécurité ont moins d'audience ceci dit.
Voilà qu'au lieu d'indiquer à Orange, Free ou autres, ou au gouvernement Français et ses boîtes noires, où vous vous connectez ou ce que vous visitez, ces informations iront directement à une société liée au Parti Communiste Chinois PCC voire au gouvernement Chinois.
Cette même Chine qui interdit absolument tout VPN à sa population...
C'est un immense progrès pour votre sécurité et la protection de votre vie privée!
Une étude a montré que parmi les VPN proposés par Apple (qui est totalement responsable) sur l'App Store pour iOS, de nombreux VPN gratuits sont proposés par des sociétés liée à la Chine et au PCC en utilisant des sociétés-écrans pour masquer ce fait.
Dans les faits et pour moi, Apple est complice puisqu'édictant ses règles et les faisant respecter!
Qu'est prêt à faire Apple pour pouvoir gagner des parts de marché en Chine?!?
S’il est une phrase bien connue d’un italien célèbre, c’est bien celle-ci : « Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser »... et le parrain du jour, justement, c’est Amazon Italie.
Alors que l’iPhone 15 128 Go se vend 869 € chez Apple, et au mieux 719 € chez Amazon France, son pendant italien le propose à 645 €, soit un beau 26 % de réduction !
Pour ce prix, vous aurez le choix entre deux couleurs seulement, bleu ou noir, mais rassurez-vous, Jeff Bezos ne vous demande d’éliminer aucun ennemi, et aucun livreur ne glissera à priori de tête de cheval dans votre lit en même temps qu’il glissera l’iPhone à votre porte...
Attention, comme toute proposition indécente, aucune limite de temps n’a été indiquée, mais elle ne durera pas éternellement... Buon fine settimana a tutti, ragazzi e ragazze.
Depuis quelques années maintenant, le Dock de macOS affiche la liste des dernières applications ouvertes qui ne sont pas présentes de façon permanente dans le Dock. Par défaut, le nombre d'applications est de trois, mais il est possible de modifier cette valeur en ligne de commande. Vous pouvez changer la valeur pour agrandir (ou réduire) cette zone qui se place à droite des autres applications et à gauche de la corbeille.
Premièrement, il est évidemment nécessaire d'activer la fonction. Elle se trouve dans Réglages Système > Bureau et Dock > Afficher les apps suggérées et récentes dans le Dock. Vous trouverez aussi cette option dans les préférences si vous avez une version plus ancienne de macOS, elle est apparue avec macOS Mojave.
Pour modifier le nombre d'applications, il faut lancer le Terminal de macOS (dans Applications > Utilitaires) et taper les deux lignes suivantes. La valeur après -int
(ici 5
) est le nombre d'apps à afficher dans le Dock. Nous vous conseillons d'adapter la valeur à la largeur de votre écran, mais aussi au nombre d'apps que vous avez déjà choisi de garder dans le Dock.
defaults write com.apple.dock show-recent-count -int 5;
killall Dock
Pour revenir à la valeur par défaut, il suffit de taper les deux mêmes commandes en mettant un 3
à la place du 5
.
Un SMS, une excuse banale, et un lien frauduleux. L’arnaque au colis n’a rien de spectaculaire, mais elle fonctionne. Pourquoi ? Parce que vos données personnelles sont déjà dans la nature. C’est là que le vrai problème commence.
« Votre colis n’a pas pu être livré. Merci de programmer une nouvelle tentative ici. »
Ce genre de SMS arrive sans prévenir. Il ne contient ni nom, ni adresse. Mais il tombe parfois au mauvais moment : le jour où vous attendez réellement une livraison. Et c’est ce hasard qui le rend crédible !
L’arnaque repose sur un principe vieux comme le monde : utiliser un contexte plausible pour inciter à cliquer. Mais ce qui a changé, c’est la précision avec laquelle ces attaques sont calibrées. Et cette précision, elle vient d’ailleurs.
Chaque fois que vous laissez vos coordonnées pour une commande, un jeu-concours, un devis, elles peuvent être partagées avec des partenaires. Comprendre : des entreprises spécialisées dans la collecte, le croisement et la revente de données personnelles.
Ces data brokers nourrissent un marché opaque mais parfaitement légal, dans lequel votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone et même vos habitudes d’achat deviennent une marchandise. Ce n’est pas un piratage. C’est un business. Et c’est précisément ce qui rend les arnaques plus convaincantes.
Face à ça, il n’y a pas de solution miracle. Mais il existe une réponse concrète : faire valoir ses droits et demander la suppression de ses données auprès de ces courtiers. Le RGPD, en Europe, vous y autorise.
Problème : cela implique de contacter des centaines d’entreprises, une par une, souvent à l’étranger, souvent récalcitrantes. C’est ici qu’intervient ce service automatisé, qui effectue ces démarches à votre place.
L’idée est simple : une fois inscrit, vous signez un mandat. Le service se charge ensuite d’envoyer les demandes de suppression à une longue liste de brokers, de suivre leurs réponses, et de vous tenir informé de l’avancement dans un tableau de bord clair. Moins vos données traînent dans ces fichiers, moins elles risquent de tomber entre de mauvaises mains.
Ce type d’outil ne prétend pas vous rendre invisible. Mais il réduit la surface d’exposition. Il coupe les sources. Il agit en profondeur, là où les antivirus et les bloqueurs de pub ne peuvent rien. Et c’est ce qui le rend utile face à des menaces modernes, diffuses, mais bien réelles.
De plus, l’interface permet de suivre l’efficacité en temps réel : combien de demandes envoyées, combien traitées, combien acceptées. C’est transparent, et ça vous redonne un minimum de contrôle.
Vous ne pouvez pas empêcher l’arrivée des SMS malveillants. Mais vous pouvez éviter de leur fournir, sans le vouloir, tout ce qu’il leur faut pour fonctionner. Voici les prix d'Incogni, sans frais cachés, et désormais pensés pour l’Europe :
Vous êtes peut-être passé à côté : depuis quelques mois, MacGeneration propose un tout nouveau moteur de recherche. Le changement est lié à la refonte de nos sites effectuée pendant l’été 2024 : alors qu’ils tournaient jusque-là sur une base de Drupal, le gestionnaire de contenus historique de l’entreprise, nous sommes passés sur un site basé sur une solution créée en interne. Puisque le moteur de recherche dépendait lui aussi de Drupal, il lui fallait un successeur, que vous pouvez découvrir sur nos trois sites ou bien sur celui du Club iGen.
Peu importe le site que vous utilisez pour effectuer votre recherche, les résultats seront identiques partout. C’est en effet la plus grosse différence apportée par la nouveauté : la recherche propose désormais des résultats indifféremment piochés sur MacGeneration, iGeneration ou WatchGeneration. Vous n’avez pas besoin de sélectionner un site au préalable, il vous suffit de saisir une demande dans le champ de texte et les résultats s’afficheront instantanément. C’est l’un des autres avantages de cette base plus moderne, il n’est plus nécessaire d’attendre pour voir des résultats une fois sur la page dédiée.
Pour les plus curieux, nous utilisions auparavant Solr, un moteur de recherche créé par la Fondation Apache et l’un des plus utilisés. C’est un outil très puissant, parfaitement intégré à Drupal que nous utilisons depuis bien des années, ce qui en faisait un choix logique. Nos développeurs sont repartis sur des bases plus modernes pour les nouveaux sites, avec des API créées grâce au framework NestJS et une interface qui repose sur Nuxt.JS. Pour l’accompagner, ils ont choisi le moteur de recherche Meillisearch, qui a été créé en France, qui est open-source, pensé pour des recherches instantanées et plus facile à prendre en main, ce qui est essentiel pour une petite équipe comme la nôtre.
Si vous voulez en savoir plus sur la partie technique, Cédric et Robin ont levé le voile sur quelques aspects de ces nouveaux sites dans un épisode de Kernel Panic publié à l’automne.
Kernel Panic : on fait le point sur le nouveau design des sites de MacG !
Ce nouveau moteur de recherche est accessible sur nos sites web ainsi que dans la future app du Club iGen, actuellement en bêta-test auprès de quelques lecteurs abonnés au club (si vous voulez participer, tout se fait depuis le Discord du Club iGen). L’app iGeneration actuellement sur l’App Store exploite toujours le moteur de recherche précédent et nous n’avons pas prévu de la faire évoluer, elle repose sur notre ancienne infrastructure et sera remplacée à terme par une nouvelle app.
Pour utiliser la recherche, cliquez sur l’icône de loupe affichée en haut à droite de nos différents sites. Vous pouvez aussi enregistrer la page de recherche à vos favoris, par exemple https://www.macg.co/search
ou bien https://clubigen.fr/search
si vous êtes abonné au club. Saisissez les termes de votre recherche, validez avec la touche ↩︎
si vous n’êtes pas déjà sur la page dédiée et vous verrez les articles qui correspondent à la demande. Quelques fonctions supplémentaires sont proposées pour trier les résultats par pertinence (défaut) ou par date de publication. Un autre champ permet de restreindre les résultats à une année précise, si vous le souhaitez.
Nous avons plusieurs idées pour améliorer encore cette recherche, à commencer par un système de filtres bien plus développés. On parle de facettes dans le milieu et vous pouvez avoir une idée de ce qu’il s’agit sur un gros site de commerce, comme Amazon. Le principe est d’avoir d’autres critères avancés pour filtrer les résultats et limiter la liste aux seuls tests, à une catégorie précise, à un site donné ou même à un seul auteur.
Si vous utilisez un lanceur sur votre Mac, vous pouvez lancer une recherche sur nos sites par ce biais. L’URL à configurer est très simple : https://www.macg.co/search?q=
suivie des termes à chercher. Par exemple, pour une recherche sur Steve Jobs, l’URL sera https://www.macg.co/search?q=Steve+Jobs
et en l’ouvrant dans le navigateur de votre choix, vous verrez les résultats correspondants.
Voici comment configurer notre moteur de recherche dans les principaux lanceurs actuellement disponibles sur le Mac.
Alfred
Dans les réglages internes d’Alfred, ouvrez la section Features puis Web Search et ajoutez un élément. Dans le champ principal en haut, copiez/collez l’URL https://www.macg.co/search?q={query}
, puis remplissez le titre de votre choix (si vous intégrez à nouveau la commande query
, le lanceur affichera votre recherche dans le titre) et le mot-clé à utiliser pour activer la recherche depuis le lanceur.
Puisque l’app permet d’utiliser n’importe quelle image pour illustrer la recherche web, vous pouvez télécharger l’icône de l’app comme je l’ai fait sur mon exemple.
Raycast
Dans Raycast, il faudra créer un Quicklink avec la commande Create Quicklink. Saisissez le nom que vous voulez, puis cette URL dans le champ suivant : https://www.macg.co/search?q={argument name="Terme à rechercher"}
. Vous pourrez ensuite choisir un navigateur web et éventuellement modifier l’icône, sachant que l’app reprend le favicon par défaut.
LaunchBar
Si vous utilisez LaunchBar, affichez son index en passant par la barre des menus ou le raccourci ⌥⌘I
, puis cliquez sur My Search Templates dans la barre latérale et ajoutez un élément. L’app ne demande qu’un nom et l’URL, à remplir comme ceci : https://www.macg.co/search?q=*
. Ce modèle de recherche devrait alors être indexé et suggéré automatiquement par l’app lorsque vous saisissez le nom.
QuickSilver
Ce lanceur historique permet lui aussi de créer des recherches personnalisées sur le web, même si c’est un petit peu plus compliqué. Ouvrez ses réglages, puis dans Catalog, vérifiez si vous avez déjà une liste de recherches dans la section Custom. Si ce n’est pas le cas, cliquez sur le petit + en bas de la fenêtre et choisissez l’option Web Search List. Sélectionnez ensuite la liste créée, puis cliquez sur le ⓘ en bas à droite, ou utilisez le raccourci clavier ⌘I
.
Dans le tiroir délicieusement rétro qui s’ouvre, cliquez sur le bouton + en bas, saisissez un nom et cette URL : https://www.macg.co/search?q=***
. Pour que la recherche s’affiche bien, il faudra au préalable effectuer une nouvelle indexation en cliquant sur la flèche en bas à gauche de la fenêtre principale ou avec le raccourci ⌘R
.
Pour terminer cette présentation, notre moteur de recherche respecte le protocole OpenSearch, qui est utilisé par la majorité des navigateurs web, dont Safari, Chrome et Firefox. Il permet de définir comment fonctionne la recherche sur un site web et les navigateurs peuvent ensuite l’exploiter directement depuis leur barre d’URL. Le fonctionnement diffère toutefois selon les apps.
Avec Safari, c’est très simple : par défaut, dès que lors que vous visitez un site web compatible, il sera automatiquement ajouté à la liste des moteurs de recherche connus. Dans la barre d’URL, il faut alors saisir le nom de domaine, un espace et la requête pour effectuer une recherche, par exemple « igen.fr iPhone 16 ». Safari devrait proposer en premier dans sa liste notre moteur, il ne reste plus qu’à le sélectionner pour effectuer la recherche. Vous pouvez gérer la fonctionnalité et notamment la liste de sites connus dans les réglages du navigateur, dans l’onglet Recherche puis le bouton Gérer les sites web…. On peut aussi désactiver entièrement la fonctionnalité, si on le souhaite.
Du côté de Chrome, les sites avec moteur de recherche OpenSearch sont aussi indexés automatiquement, mais il faut les activer à la main. Cela se fait dans les réglages du navigateur, en bas de la section dédiée aux moteurs de recherche (lien direct). Une fois activé, le raccourci peut être utilisé depuis la barre de recherche de l’app et on peut même modifier la manière de l’appeler, sachant que c’est le nom de domaine par défaut.
Firefox est le plus complexe des trois, puisque s’il identifie bien les moteurs de recherche intégrés aux sites, il n’en fait rien par défaut. Il faut faire un clic secondaire (clic droit) sur l’URL d’un site et s’il propose une recherche qui respecte le standard, le menu contextuel proposera de l’ajouter. Il n’y a aucun moyen de le savoir à l’avance, vous devrez tester sur chaque site pour savoir s’il est compatible. Le fonctionnement est aussi différent des deux autres une fois l’ajout effectué : il faut saisir une requête dans la barre d’URL et cliquer sur l’icône du site que l’on veut utiliser tout en bas de la liste de suggestions.
Nombre d’entre nous s’appuient depuis plusieurs années sur les systèmes GPS pour trouver le meilleur itinéraire, et encore plus sur les services de Google comme Waze ou Google Maps pour éviter les bouchons, les travaux et autres désagréments routiers. Leur usage est devenu tellement commun qu’un pépin sur leurs serveurs peut vite virer au cauchemar... comme ce jeudi en Allemagne.
C’est le Morgenpost qui rapporte l’enfer qu’ont vécu les conducteurs allemands, au premier jour du pont de l’Ascension, férié aussi chez nos voisins. Au moment d’ouvrir Google Maps pour commencer leur voyage, stupeur : la plupart des autoroutes étaient marquées comme fermées par l’app, invitant les utilisateurs à employer des chemins alternatifs pour éviter les barrières.
Beaucoup ont obtempéré, se retrouvant sur des axes secondaires totalement surchargés, quand d’autres voulant vérifier par eux-mêmes... se sont rendus compte que les autoroutes étaient bel et bien praticables !
Les services de police et autres unités de gestion du trafic ont eu bien du mal à gérer le flux, que ce soit au niveau des voitures sur les routes comme pour les appels des automobilistes perturbés et incrédules.
Google, de son côté, n’a donné aucune raison pour cette erreur de fonctionnement au niveau d’un pays entier, mais a indiqué avoir ouvert une enquête pour comprendre les raisons de ce bug. Il est d’autant plus vicieux que le service n’était pas en panne purement et simplement, mais diffusait des informations totalement fausses. Quoi qu’il en soit, ce dysfonctionnement montre à quel point nous nous reposons sur ces services, sans même nous en rendre compte, les croyant parfois infaillibles et prenant leur parole pour vérité absolue.
Alors qu’hier nous parlions de l’écran du prochain iPhone 17, qui devrait se rapprocher de celui de l’iPhone 17 Pro (voire être la même pièce, étant donné les caractéristiques identiques d’un appareil à l’autre), voici que Jeff Pu, analyste bien connu de GF Securities, donne quelques détails sur le reste des caractéristiques que devrait avoir le nouveau modèle, comme le rapporte MacRumors.
Si l’écran promet d’offrir les mêmes performances que l’iPhone 17 Pro, le reste des caractéristiques permettront tout de même au haut de gamme de rester à distance du produit d’appel : l’iPhone 17 devrait se contenter comme l’iPhone 16 d’un SoC A18 agrémenté de 8 Go de RAM, quand l’iPhone 17 Air aura droit à un A19, et les iPhone 17 Pro et Pro Max seront équipés d’un A19 Pro. Le Air et le Pro devraient utiliser une plus confortable quantité de 12 Go de RAM, ce qui devrait aider Apple Intelligence ou d’autres LLM à se sentir moins gênés aux entournures.
La caméra frontale, elle, devrait passer à 24 Megapixels, quand l’iPhone 16 se contente de 12 Megapixels. À l’arrière, l’iPhone 17 Air devrait être le moins-disant, avec une seule caméra 48 Megapixels, suivi par l’iPhone 17 et ses deux caméras grand-angle et ultra grand-angle de 48 Megapixels chacune, et bien entendu tout en haut de l’échelle l’iPhone 17 Pro/Pro Max, avec trois caméras, grand-angle, ultra grand-angle et téléobjectif (3,5-7X) de 48 Megapixels chacune. Ce dernier devrait être le seul de la gamme à pouvoir filmer en 8K.
Étant donné les capacités de l’A18 dans les tâches quotidiennes, l’iPhone 17 devrait être un appareil de choix pour nombre de personnes, tant que la finesse absolue ou les possibilités photographiques ne sont pas une priorité. De quoi en faire le best-seller, ou ces deux caractéristiques sont prioritaires pour vous ?
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L’une des critiques les plus entendues à propos de l’App Store d’Apple est souvent le fait qu’elle semble soit trop stricte pour certains (coucou Spotify et Epic), soit trop laxiste pour d’autres, comme les utilisateurs tombant sur des contrefaçons, des arnaques, ou des copies payantes destinées à faire de l’argent sur une app d’origine gratuite. Mais pour mettre tout le monde d’accord, comme chaque année, Apple publie le bulletin de transparence de l’App Store.
L’App Store en 2024 a compté 1 961 596 apps en tout genre, soit 91 477 de plus que l’année dernière, réparties dans 175 pays autour du globe. Sur la totalité de l’année 2024, Apple a passé en revue 7,77 millions d’apps, et en a rejeté 1,9 millions. Pourquoi une telle différence entre le nombre d’apps présentes, le nombre de rejetées et le nombre de revues ? Tout simplement parce qu’une app peut être (et est souvent) présentée de nombreuses fois avant d’être validée.
Le refus d’une app peut avoir de nombreux motifs, mais contrairement à ce que pourrait paraître évident à première vue, ce n’est pas pour des raisons légales que sont rejetées la plupart :
Une fois rejetée, une app peut être représentée, auquel cas elle repassera sous la loupe d’Apple. Parmi les apps finalement approuvées cette année, 295 109 avaient été rejetées au moins une fois. Dans l’autre sens, 82 509 apps auparavant présentes sur l’App Store ont été supprimées. Ce sont les catégories Utilitaires et Jeux qui sont les deux plus touchées par ce ménage.
Si certaines font les gros titres suite à une demande de suppression du gouvernement (coucou TikTok qui reste sur le fil aux USA), la plupart le sont pour non respect des guidelines de l’App Store :
Vient bien entendu la catégorie qui fait toujours grincer des dents, les apps supprimées sur demande gouvernementale. Et Apple, comme chaque année, a donné le classement du nombre d’apps supprimées par pays :
Pour toute app rejetée, quelle qu’en soit la raison, le développeur a le droit de faire appel de la décision, et 26 224 développeurs ont choisi de le faire. Apple donne la liste des 10 pays où le plus d’appels ont été lancés :
Parmi tous ces appels, seuls 421 ont été suivis d’un retour de l’app sur l’App Store. Voici les 10 pays où ces apps ont été les plus nombreuses à revenir :
Alors que l’App Store compte un peu moins de 2 millions d’apps, il y a bien plus de développeurs : 51 766 243 sont enregistrés sur les serveurs d’Apple, soit 9 547 074 de plus que l’année dernière. 146 747 comptes ont été clôturés, dont la majeure partie pour fraude. 8 132 de ces clôtures ont vu passer un appel, appels qui ont mené à 225 restaurations d’accès.
Du côté des clients, 128 961 839 de comptes ont été supprimés, et la vigilance d’Apple ainsi que les remontées de transaction suspecte ont permis d’éviter 2 023 389 488 $ de fraude.
Plus de 800 millions de visites sont enregistrées chaque semaine sur l’App Store, pour télécharger plus de 839 millions d’apps, après plus de 440 millions de recherches.
L’App Store reste un des plus gros succès d’Apple, et l’une de ses plus belles sources de revenus, même si les législations des différents pays s’attaquent de plus en plus à ce gros gâteau. En attendant, cette boutique en ligne fêtera ses 20 ans quelques mois après ceux de l’iPhone, et Apple espère bien encore 20 ans de plus sur le même chemin !
Depuis une bonne vingtaine d'années maintenant, la mémoire flash de type NAND a pris l'ascendant dans le monde du stockage. Elle permet des performances élevées avec un temps d'accès faible, ce qui était le point faible des disques durs mécaniques. Pour autant, la mémoire vive (RAM) garde l'ascendant sur ce point et de nombreuses technologies tentent donc de s'insérer entre la flash NAND et la RAM. La dernière en date porte le nom de XL-Flash.
La mémoire vive classique a un temps d'accès qui est de l'ordre de la dizaine de nanosecondes (un milliardième de seconde), quand la mémoire flash classique est habituellement aux alentours de la centaine de microsecondes1. La XL-Flash, elle, se place entre les deux avec une valeur de l'ordre de la dizaine de microsecondes. Les chiffres donnés par Tom's Hardware sont éloquents : 13 microsecondes en lecture (50 à 100 avec de la NAND) et 4 microsecondes en écriture (200 à 400 avec la mémoire flash). Les chiffres de cette technologie portée par Kioxia (issue de Toshiba) sont du même ordre que ceux de la mémoire Optane d'Intel. Lancée il y a quelques années sous le nom 3D XPoint, elle a été abandonnée en 2022, au grand dam de ses (rares) utilisateurs. En effet, les SSD de la gamme Optane combinent d'excellentes performances pour les accès aléatoires avec une durée de vie élevée et des gains parfaitement visibles dans de nombreux usages.
Le SSD vu au Computex provient de chez InnoGrit et il offre d'excellentes performances, au-delà de sa latence : 14 Go/s en lecture et 12 Go/s en écriture. Reste à voir si la société arrivera à corriger les deux défauts qui ont plombé Optane en son temps : le prix et la consommation. En effet, les SSD Optane étaient (très) onéreux par rapport à de la mémoire flash, avec une consommation assez élevée. Les modèles rapides étaient par exemple disponibles uniquement sur des cartes d'extension avec un dissipateur imposant. Les images montrées par nos confrères montrent au moins que deux autres défauts ont été corrigés. Les SSD Optane étaient en effet très rapides sur les accès mais moins efficaces que certains SSD classiques sur les débits en écriture, et la capacité était limitée. Les modèles montrés sont rapides (12 Go/s) et offrent jusqu'à 3,2 To de capacité, même si le nombre de puces (256) semble élevé.
Reste à voir si l'industrie suivra, et c'est généralement le problème des nouvelles technologies de ce type. Il faut en effet arriver à atteindre un prix compétitif tout en gardant suffisamment d'avantages pour faire migrer les utilisateurs. Dans le cas de la mémoire flash NAND, c'est un processus qui a pris quelques années : les premiers usages grands publics datent de la fin des années 90 (avec les cartes mémoire), les premiers SSD réellement capables de remplacer les disques durs sont sortis vers 2008 et la transition des HDD vers les SSD a ensuite pris une dizaine d'années.
Les disques durs ont un temps d'accès de l'ordre de 10 millisecondes. ↩︎
Les chercheurs de chez GreyNoise viennent de documenter une attaque d'ampleur, qui cible des routeurs de la marque Asus (RT-AC3100, RT-AC3200, RT-AX55). Le malware, qui touche selon eux environ 9 000 appareils dans le monde, est particulièrement résistant et survit par exemple à une mise à jour de firmware.
L'attaque a été détectée par les outils de la société, qui reposent sur de l'IA. Ensuite, mi-mars 2025, les développeurs de GreyNoise ont pris le relais pour comprendre le fonctionnement du malware. Selon eux, il sert dans ce que l'on appelle un botnet, c'est-à-dire un réseau d'appareils compromis. Les malandrins peuvent les utiliser pour des attaques de type DDOS (déni de service), par exemple.
L'analyse technique est intéressante, car le malware s'incruste littéralement dans le système du routeur. La première partie de l'attaque consiste à se connecter à distance sur un routeur de la marque, avec des mécanismes d'attaques en force brute (ce qui consiste à tester toutes les possibilités) et l'usage d'une astuce pour éviter la double authentification. Une fois l'accès obtenu, le malware active un accès SSH et coupe l'enregistrement des journaux dans le routeur, pour se cacher. L'accès SSH lui-même est parfaitement légitime, car il est activé grâce à une faille dans les routeurs Asus. Une fois l'accès ouvert, il est persistant et le malware peut être effacé.
Si Asus a depuis corrigé les failles employées par le malware, la mise à jour de firmware n'a pas d'impact sur les appareils déjà compromis. En effet, l'accès SSH ouvert est considéré comme légitime et la clé stockée dans une zone qui n'est pas effacée lors d'une mise à jour de firmware (NVRAM), ce qui est logique : effacer cette mémoire remettrait tous les paramètres à zéro. Le seul moyen de se débarrasser du malware consiste donc à effectuer une remise à zéro totale en effaçant les paramètres, avant d'effectuer la mise à jour.
Dans tous les cas, l'attaque est très élaborée et (surtout) très persistante : l'obligation de remettre à zéro totalement les routeurs est un problème dans certains cas. Et elle est aussi difficile à détecter, étant donné que le malware lui-même disparaît. Il est tout de même possible de vérifier l'accès à certaines adresses, données par GreyNoise.
Pagi (9,99 €) est un éditeur de texte destiné à (presque) tous les appareils Apple, du Mac à l’iPhone en passant par l’iPad. Comme iA Writer, il efface presque toute son interface pour proposer une expérience d’écriture très pure. Sa fenêtre perd même la barre d’outils habituelle sur le Mac, pour n’afficher que le texte, avec un gros curseur coloré et une barre en bas qui se remplit au fur et à mesure où vous écrivez. Associée à un compteur de mots également affiché en bas par défaut, l’app ambitionne en effet de vous inciter à écrire régulièrement, ce qui est en effet reconnu comme une excellente manière d’améliorer son talent dans le domaine.
Créée en Allemagne par un seul développeur, Pagi n’ambitionne pas de remplacer un éditeur Markdown complet comme l’est devenu iA Writer, même si les premières versions de cette dernière sont une inspiration manifeste pour Pagi. On retrouve ici quelques idées phares de son concurrent, à l’image du gros curseur coloré ou encore du mode de concentration qui met en avant la phrase en cours par défaut. En revanche, cette app se concentre sur le texte brut et ne propose aucun raccourci pour insérer des balises en Markdown ou formater le texte d’une manière ou d’une autre. On ne trouvera rien pour ajouter des listes, tableaux ou des titres, même si rien n’interdit d’en créer à la main, et il ne faut pas non plus compter sur un aperçu de ces éléments.
La promesse est vraiment plus simple : une interface minimaliste et soignée pour écrire un nombre de mots que vous déterminez dans les réglages, et c’est tout. « Pagi » signifie matin en indonésien et elle est optimisée pour écrire à ce moment-là, même si ses thèmes tout doux sont aussi idéaux pour la nuit. Trois polices sont incluses, on peut ajuster la taille du texte et il y a huit thèmes par défaut avec la possibilité d’en créer un soi-même. Les fichiers peuvent désormais être synchronisés par le biais d’iCloud entre les appareils, c’est l’une des nouveautés de la version 2.0 qui vient de sortir, même si la fonctionnalité reste optionnelle.
Pagi est une app assez particulière qui ne conviendra pas à tout le monde, d’autant moins sur les iPhone et iPad où, par défaut, elle reproduit le fonctionnement d’un journal personnel avec un seul fichier créé chaque jour. On peut toujours ouvrir un autre document via l’app Fichiers et ainsi l’utiliser pour aller au-delà de ce fichier quotidien, même si son fonctionnement est encore plus tourné vers l’écriture de quelques mots tous les jours. La version macOS ressemble plus à un éditeur de texte standard, qui pourra créer et ouvrir n’importe quel fichier .txt
ou .md
.
L’app peut être téléchargée gratuitement pour la tester, mais un achat in-app unique de 9,99 € est nécessaire pour l’utiliser sur la durée. Son interface est à peu près traduite en français, même si je recommanderais la version en anglais pour que ce soit plus clair. iOS 17 ou macOS 14 sont nécessaires au minimum pour l’installer.
macOS 26 qui sortira vers cet automne, et succèdera donc à macOS 15 Sequoia, pourrait ne supporter que ces Mac Intel: MacBook pro 2019, Mac Pro 2019 et iMac 2020.
Évidemment tous les Mac ARM resteront supportés depuis la famille M1.
Voilà les Mac qui pourraient ne pas être supportés par la nouvelle mouture de macOS, à savoir: iMac Pro 2017, MacBook Pro 2018, Mac mini 2018 et MacBook Air Intel 2020.
Ces Mac continueront à recevoir des mises-à-jours de sécurité sous macOS 15 Sequoia pendant 2 ans.
Cette rumeur semble d'autant plus crédible que les premières versions de tests de macOS 16 macOS 26 ne supportent effectivement que les Mac Intel listés, et bien sûr tous les Mac Apple Silicon sur base ARM.
Apple pourrait abandonner tout support de Mac Intel dans la version macOS 28 de 2027, le dernier Mac Intel supporté devant être le Mac Pro 2019 vendu par Apple jusqu'en 2023.