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Enfin disponible sur l'iPhone, le RCS explose en France

La norme RCS (pour Rich Communication Services) est en train de s’imposer comme le nouveau standard de messagerie mobile en France. Selon les derniers chiffres publiés par l’AF2M -Association Française pour le développement des services et usages Multimédias Multi-opérateurs-, 60 % du parc de smartphones français est désormais compatible avec cette technologie, marquant une accélération spectacula
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Refurb : l’Apple TV 4K est de retour à 139 €

L’Apple TV 4K de la dernière génération est revenue dans l'offre de produits reconditionnés d’Apple. On ne l'avait pas vue depuis le tout début décembre. Le modèle 64 Go est vendu 139 € et celui de 128 Go est à 159 €.

Il s’agit à chaque fois d’une réduction de 30 € sur le neuf. Cela reste intéressant, car l’Apple TV est assez peu en promotion et elle ne descend pas à ce niveau. Sa présence sur le refurb est tout aussi aléatoire.

Apple TV 4K de 3e génération (2022). Image iGeneration.

En plus d’avoir le double de stockage, le modèle à 159 € dispose d'un port Ethernet et d’une compatibilité avec la technologie Thread. Si votre connexion Wi-Fi n’est pas terrible ou que vous avez des objets connectés récents, il faut aller vers ce modèle.

L’Apple TV 4K de 3e génération (sortie en 2022) est dotée d’une puce A15, d’une sortie HDMI 2.1 et du Wi-Fi 6. Elle est accompagnée par la télécommande USB-C en métal qui a remplacé le modèle Lightning plus fin, avec une surface en verre.

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Une étiquette énergie et des règles d’écoconception bientôt obligatoires pour les smartphones

À partir du 20 juin, une nouvelle étiquette devra accompagner tous les smartphones et toutes les tablettes vendues dans l’Union européenne. Décidé dans le cadre du Pacte vert, un règlement européen va imposer un étiquetage énergétique similaire à celui déjà en place pour les appareils électroménagers. Les objectifs : aider les consommateurs à faire un choix éclairé et pousser les industriels à développer des appareils plus économes et durables.

L’étiquette, qui devra figurer dans les pubs et tout le matériel promotionnel technique, comprendra les infos suivantes :

  • I : un QR code renvoyant vers la documentation du produit
  • II : la marque commerciale
  • III : la référence du modèle
  • IV : l’échelle des classes d’efficacité énergétique
  • V : la classe d’efficacité énergétique du smartphone
  • VI : l’endurance de la batterie par cycle, en heures et en minutes par charge complète de la batterie
  • VII : la classe de fiabilité en ce qui concerne la résistance aux chutes libres répétées
  • VIII : la classe de réparabilité
  • IX : l’endurance de la batterie en cycles
  • X : l’indice de protection contre la pénétration de l’eau et de la poussière
  • XI : le numéro du règlement européen qui fixe toutes ces obligations

La Commission européenne a défini des procédures standardisées précises pour évaluer chaque smartphone et chaque tablette selon l’ensemble de ces critères. L’efficacité énergétique, la caractéristique la plus mise en avant, est calculée sur les smartphones en réalisant cette séquence d’essai qui est répétée jusqu’à ce que la batterie soit vide :

  • Appel téléphonique (4 min.);
  • Veille (30 min.);
  • Navigation web (9 min.);
  • Veille (30 min.);
  • Streaming vidéo (4 min.);
  • Jeu (1 min.);
  • Veille (30 min.);
  • Transfert de données (8 min.);
  • Veille (30 min.);
  • Lecture vidéo (4 min.);

Pour les tablettes, tous les usages de la séquence d’essai sont allongés. Le temps est obtenu (l’endurance, « END ») est ensuite utilisé dans une équation avec les caractéristiques de la batterie (tension « U » et capacité nominale « C ») pour obtenir au bout du compte l’indice d’efficacité énergétique.

Le deuxième volet du règlement va aussi obliger les fabricants à suivre plusieurs règles d’écoconception, c’est-à-dire de conception qui améliore la durabilité, la fiabilité et la réparabilité. Autant l’USB-C obligatoire a été une grande épreuve pour l’iPhone, autant Apple est déjà largement dans les clous pour ces nouvelles normes.

Les fabricants devront notamment faire en sorte que leurs appareils résistent dans une certaine mesure aux chutes accidentelles et à la pénétration de l’eau, ce qui est le cas des iPhone depuis longtemps.

Ils devront aussi s’assurer que leurs batteries supportent au moins 800 cycles de charge et de décharge tout en conservant au moins 80 % de leur capacité initiale. Apple a justement revu ce point l’année dernière. Initialement, la Pomme avait indiqué que la batterie des iPhone 15 était conçue de manière à conserver jusqu’à 80 % de sa capacité au bout de 500 cycles de charge complets. Quelques mois plus tard, elle a modifié son estimation : la batterie des iPhone 15 est censée conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 1 000 cycles complets de charge. Les iPhone 16 ne sont pas encore mentionnés sur la page d’information en question.

Parmi les autres règles obligatoires d’écoconception, il y en a plusieurs qui concernent les réparations, un domaine dans lequel Apple fait lentement mais sûrement des progrès.

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Amazon n'affichera pas sur son site le coût des droits de douane de l'administration Trump 

Amazon pourrait bientôt afficher sur son site (américain) la contribution des nouveaux droits de douane aux augmentations de prix qui frappent les produits venus de Chine et d'autres pays. Amazon n'a pas confirmé, et pas démenti non plus, cette information de Punchbowl News.

Image Amazon.

La Maison-Blanche n'a pas manqué de réagir à cette rumeur qui a par ailleurs provoqué une baisse du cours de l'action du vendeur. La porte-parole Karoline Leavitt a qualifié, au nom du président américain, cette intention d'« Acte politique et hostile »… à l'image de ces droits de douane, mais l'ironie de sa réponse lui aura échappé. Karoline Leavitt y voit la preuve que « Les Américains doivent acheter américain ».

Les articles importés touchés par la hausse des prix devraient ainsi afficher à leur côté la part liée à ces taxes de douane. Interrogée pour savoir si ce n'était pas la démonstration « claire comme de l'eau de roche » que c'est « Le client américain, et non la Chine, qui [va] payer les frais de cette politique », Leavitt a botté en touche, expliquant qu'elle venait juste de discuter au téléphone avec le président américain à propos de l'intention d'Amazon. Présent à ses côtés, Scott Bessent, le Secrétaire au Trésor des États-Unis à qui la question se destinait aussi n'a pas fait de commentaires.

Si l'information de Punchbowl News est exacte, Amazon ne sera pas le premier à détailler ce coût supplémentaire auprès de ses clients. Le Chinois Temu a ajouté une ligne « Import charges » qui distingue cette contribution dans le prix final. Une tenue d'été vendue à l'origine 30,91 $ grimpe par exemple à 75,80 $ avec ce surcoût clairement mentionné de presque 45 $.

Source CNBC.

Reuters révélait hier que plusieurs commerçants reconsidéraient le niveau de leur participation aux Jours Prime sur Amazon en juillet. Ces deux jours de soldes sont un rendez-vous phare de la plateforme, dans la veine du Black Friday. Cette frénésie commerciale — Amazon prend en général 15 % de commission sur les ventes — se traduit par le renouvellement ou la vente d'abonnements Prime à de nouveaux clients.

Des vendeurs de produits importés de Chine ont décidé de sauter l'édition 2025 ou de réduire le pourcentage de leurs remises. Les participants ont jusqu'au 23 mai pour s'inscrire à l'opération. Interrogé sur ces désistements, Amazon a répondu qu'il « enregistre une forte réponse de la part des vendeurs partenaires du Prime Day 2025 ».

Mise à jour à 17h13 : Amazon a déclaré n'avoir jamais eu l'intention d'afficher le coût des frais de douane sur son site principal et rien n'avait été mis en place en ce sens sur les autres sites du groupe. Un porte-parole d'Amazon a toutefois ajouté : « L'équipe qui gère notre boutique à très bas prix, Amazon Haul, a envisagé d'afficher des frais d'importation sur certains produits ».

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Il ajoute un écran 13,3 pouces OLED à sa Steam Deck

Un bricoleur a greffé un écran OLED de 13,3 pouces sur son Steam Deck pour profiter d’une meilleure qualité d’image. Le résultat est impressionnant visuellement, et c’est très rigolo à regarder, mais à quel prix en termes de confort, de poids et de praticité ?
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Les Mac Pro Intel, des boîtes aux lettres majuscules

À quoi peut bien servir un Mac Pro Intel à l’ère de l’architecture Apple Silicon ? À recevoir du courrier postal ! C’est cette drôle de boîte aux lettres qu’a croisée un de nos lecteurs, Philippe, lors d’une balade dans les Yvelines. L’idée n’est pas inédite, en témoigne cet autre Mac Pro recyclé pour le même usage quelque part en Bourgogne. Faute de lecteur de disque, cela sera plus difficile de faire pareil avec le Mac Pro Apple Silicon une fois qu’il fera partie du passé.

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Les rayons américains d'informatique pourraient être vides d'ici deux mois prévient Pegatron

« D'ici deux mois, les rayons aux États-Unis… pourraient ressembler à ceux de pays du tiers-monde, où les gens vont dans les magasins, mais n'y trouvent que des étagères vides parce que tout le monde attend de voir ». Ce n'est pas le patron d'un géant de l'alimentaire qui redoute ce scénario, mais celui de Pegatron qui le confie à Reuters.

T.H. Tung, le président de l'un des principaux assembleurs taiwanais de produits d'Apple, après Foxconn, fait référence au désordre créé par Donald Trump après l'annonce de droits de douane inédits qui a été suivie presque immédiatement de l'annonce d'un délai de pause de 90 jours.

Apple Store Miami Worldcenter. Janvier 2024. Image Apple.

Pegatron fabrique pour Apple (il gère aussi son AppleCare depuis l'Europe de l'Est), Dell ou encore Microsoft en Inde, au Vietnam ou en Indonésie en plus de la Chine. Même sans ce dernier pays où des taxes jamais vues ont été maintenues, les autres pays restent sujets à une augmentation des leurs de 10 %.

Les fabricants de PC et autres produits informatiques ou électroniques qui ne savent plus à quel saint se vouer, n'en profitent pas pour augmenter la production afin de profiter de cette fenêtre des « seulement » 10 %, observe T.H. Tung. Il est possible après tout que ces taxes finissent par être abandonnées. C'est un scénario parmi d'autres dans un contexte aussi imprévisible que les humeurs du locataire de la Maison-Blanche.

Un contexte où certains clients américains de ces assembleurs préfèrent attendre de voir venir plutôt que de constituer des stocks qui pourraient leur rester sur les bras. Les plans de Pegatron et de ses confrères ne fluctuent pas au gré des déclarations du président américain : « Ce n'est pas parce que Trump augmente les taxes que le reste du monde va faire pareil. Les assembleurs taïwanais ne varient pas dans leurs projets pour les marchés étrangers », explique T.H. Tung qui ajoute : « Nous n'allons pas ajuster immédiatement nos plans à long terme à cause de 2 ou 3 mois de changements tarifaires. Le secteur manufacturier a besoin de long terme ».

Apple voudrait rapidement produire en Inde 100% des iPhone américains

Apple voudrait rapidement produire en Inde 100% des iPhone américains

Pegatron avait commencé à délocaliser des usines de Chine, lors du premier mandat de Donald Trump, pour s'installer ailleurs en Asie du Sud-est ou au Mexique. Des déménagements réclamés par ses clients comme ceux d'autres assembleurs taïwanais.

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Backup To Go 2 facilite les petites sauvegardes sur les clés USB

Plus de dix ans après sa naissance, Backup To Go se réactive avec une version 2.0. Entièrement réécrit, cet utilitaire gratuit pour Mac facilite les sauvegardes de fichiers sur les clés USB ainsi que les disques durs et les SSD externes.

Backup To Go 2. Image MacGeneration.

Son fonctionnement est simple : on choisit les dossiers à sauvegarder d’un côté, on sélectionne le support de stockage externe de l’autre, on appuie sur le bouton « Backup Now », et le tour est joué. Mais le principal intérêt de Backup To Go 2 est de rendre le clic sur « Backup Now » optionnel.

Par défaut, dès que l’on branche la clé USB à son Mac, l’application lance automatiquement la sauvegarde puis éjecte la clé afin que l’on puisse la reprendre dans la foulée. L’idée est vraiment de réaliser une petite sauvegarde sur le pouce. Cela fonctionne bien, à condition de penser à lancer Backup To Go 2, car l’utilitaire ne tourne pas en tâche de fond. À noter qu'il n'y a pas de synchronisation entre les dossiers du Mac et ceux de la clé USB. En cas de suppression sur le Mac, les fichiers déjà transférés restent sur le support externe.

Si vous utilisez souvent une clé USB pour transférer des fichiers d’un ordinateur à un autre ou pour réaliser de petites sauvegardes, Backup To Go 2 vaut le coup d’être essayé. Pour les sauvegardes, c’est une solution qui vient en complément de Time Machine, mais pas en remplacement. L’application est uniquement en anglais et demande au moins macOS 13 Ventura. En beaucoup plus puissant dans le même domaine, il y a notamment ChronoSync.

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Duolingo veut remplacer ses prestataires par de l'IA

Duolingo amorce un virage majeur en devenant, je cite "AI-first". L'entreprise va remplacer progressivement ses prestataires par l'IA, intégrer l'IA dans ses processus RH et limiter la création de postes humains. Objectif : produire du contenu à grande échelle plus rapidement, et dans la foulée contribuer à la destruction d’emplois.
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Plus de la moitié des smartphones français sont compatibles avec RCS, les marques se frottent les mains

Après une lente progression, l’adoption du RCS en France a connu un gros coup d’accélérateur dernièrement. 60 % du parc de smartphones est maintenant compatible avec ce successeur des SMS/MMS, soit 38,1 millions d’appareils. C’est 35 % de plus en moins de six mois.

Cette croissance fulgurante est bien sûr due à l’enrôlement de plusieurs millions d’iPhone. Après s’être tenu à l’écart de la technologie pendant plusieurs années, Apple l’a finalement prise en charge dans iOS 18. Sa gestion a été effective d’abord chez SFR, puis chez Free Mobile et Bouygues Telecom et enfin chez Orange avec iOS 18.4. D’ici la fin de l’année, 85 % des smartphones en France pourraient être compatibles avec RCS.

Messages RCS commerciaux. Image AF2M.

Si RCS améliore les échanges entre les smartphones Android et les iPhone, ce n’est pas son seul intérêt. L’accélération fulgurante de sa disponibilité enthousiasme l’Association Française pour le développement des services et usages Multimédias Multi-opérateurs (AF2M), un groupement qui promeut des services liés aux opérateurs, tels que les paiements sur facture et les SMS+. Pour cette organisation, RCS est un moyen de rivaliser efficacement avec WhatsApp Business et les autres grandes plateformes. Le standard soutenu par les opérateurs permet en effet d’envoyer des messages commerciaux plus poussés et plus interactifs que les SMS.

L’AF2M se félicite ainsi que 267 marques ont lancé des campagnes marketing RCS au cours de la dernière année, soit une centaine d’enseignes supplémentaires. Sans grande surprise, les marques du retail (grandes surfaces, boutiques de vêtements…) arrivent en tête avec 25 % du nombre total d’enseignes, suivies par les services (instituts de beauté, éducation…) à 16 % puis l’automobile à 9 %.

« Face à cette dynamique, les marques sont de plus en plus nombreuses à intégrer le RCS dans leurs campagnes, afin de tirer pleinement parti du potentiel d’activation que cette technologie apporte à leurs stratégies marketing », déclare Renan Abgrall, président de l’AF2M.

Décochez « Messages d’entreprises RCS » si vous ne voulez pas recevoir de pub par ce biais. Image iGeneration.

En théorie, toutes ces marques sont censées vous demander votre accord avant de vous envoyer des messages commerciaux par RCS (ou par SMS). En pratique, elles se débrouillent parfois pour obtenir cet accord sans que vous ne vous en rendiez compte. La case d’autorisation de communication commerciale se retrouve parfois cochée comme par magie dans votre espace client. Si vous voulez éviter de recevoir de la pub par RCS de quelque entreprise que ce soit, décochez l’option suivante sur votre iPhone : Réglages > Apps > Messages > Service RCS > Messages d’entreprises RCS.

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iPhone 17 Pro : la rumeur de l'antireflet prend un coup dans l'écran

Finalement les iPhone 17 Pro n'auront peut-être pas d'écran capable de réduire fortement les reflets. Cette faculté avait été évoquée en mars 2024 par une rumeur de l'internaute chinois Instant Digital. Il mentionnait cette nouveauté en même temps qu'il parlait de bordures un peu plus fines et d'une option d'écran mat pour les iPad Pro à venir. Bonne pioche car ce sont deux choses dont ont effectivement hérité les iPad Pro M4.

La réduction des reflets est une marotte chez Apple puisque les iMac M4 et les MacBook Pro de même génération ont aussi droit à une nouvelle option d'écran nano-texturé. De tous les appareils d'Apple, les iPhone sont ceux où elle est la plus intéressante puisqu'on les emmène absolument partout, des bureaux éclairés aux néons jusqu'aux bords des plages et piscines écrasées sous le soleil.

D'après une source jugée fiable de MacRumors, cette capacité — qui se doublait d'une résistance accrue aux rayures — ne figurerait pas au menu des nouveautés des prochains iPhone. Le processus pour obtenir cette surface s'avèrerait trop lent pour être compatible avec les volumes d'iPhone dont Apple a besoin. Même le fait de l'avoir réservé aux iPhone Pro ne simplifierait pas les choses. Il faut dire aussi que les iPhone Pro et Pro Max sont deux gammes qui se vendent dans des quantités très significatives en dépit de leurs prix.

Galaxy S24 Ultra et iPhone 15 Pro Max. Source Universelce.
C'est plus subtil dans ce cas mais il y a moins de reflets sur le Galaxy et un noir plus profond encore. Source Gsmaric_com.

On peut toujours espérer que cette rumeur soit démentie, car Samsung propose un traitement antireflet depuis janvier 2024. Il est cependant réservé à ses Galaxy les plus haut de gamme, les S24/S25 Ultra. De l'avis général, le traitement de Corning qui fournit ce verre (et qui travaille aussi en étroite collaboration avec Apple) apporte un tout nouveau confort à l'utilisation de ces smartphones.

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ChatGPT va devenir un véritable assistant de shopping

ChatGPT n’en finit plus de se doter de capacités spéciales. En activant sa fonction Rechercher qui fouille le web, le service d’OpenAI va pouvoir servir d’assistant pour faire du shopping. On pouvait bien sûr déjà utiliser le chatbot pour se renseigner sur des produits, mais plusieurs améliorations spécifiques vont être très bientôt déployées.

Le robot conversationnel va afficher des boutons « Acheter » pour passer des commandes plus rapidement. Les achats ne se feront pas dans l’interface de ChatGPT, les utilisateurs seront redirigés vers les sites correspondants pour finaliser leurs emplettes. Sur l’exemple donné par OpenAI, on voit que le service pointera vers les sites des fabricants (De’Longhi ici) ainsi que chez des revendeurs (Walmart et BrandsMart).

ChatGPT Search avec les nouvelles fonctions de shopping. Image OpenAI.

Quand il identifiera une demande pour un achat, ChatGPT mettra aussi en avant les avis, les images et les prix des produits qu’il jugera les plus appropriés. Les recommandations tiendront compte des avis sur le web, mais aussi des préférences personnelles de l’utilisateur. Si celui-ci a indiqué par le passé qu’il préfère les chaises noires, le robot devrait privilégier cette couleur dans ses résultats.

Contrairement à Google Shopping et à certains comparateurs de prix — qui voient là arriver un nouveau concurrent de taille —, ChatGPT ne présentera pas de publicités ou de résultats sponsorisés, en tout cas au début, car cela risque d’être une grosse tentation pour OpenAI à terme.

Cette nouvelle facette pose question vis-à-vis de tous les sites qui ont servi à leurs dépens à alimenter ChatGPT. Les éditeurs tirent une partie de leurs revenues de l’affiliation, notamment au travers des tests ou des guides d’achat (en dirigeant leurs lecteurs vers les sites de commerce, ils touchent une petite commission sur chaque vente). Que va devenir ce business si ChatGPT, et les autres IA génératives dans son sillon, les court-circuite ? Interrogé par Wired, Adam Fry, le responsable produit de ChatGPT Search, n’a visiblement pas la réponse : « Nous allons expérimenter de nombreuses façons différentes de faire fonctionner ce système. »

Pour l’heure, l’entreprise préfère se concentrer sur l’expérience utilisateur de cette nouveauté, qui va démarrer avec les catégories mode, beauté, articles pour la maison et électronique. Ces améliorations liées au shopping seront déployées dans les prochains jours pour tous les utilisateurs.

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WhatsApp prépare le chat audio et vidéo dans sa version web

On a l'habitude d'utiliser WhatsApp sur son mobile ou sur son ordinateur via l'app dédiée. Mais depuis son navigateur ? Le client web propose les mêmes services que les apps à l'exception notable du chat audio ou vidéo.

Ces deux options de communication pourraient bien ne plus tarder à arriver, comme l'a noté WABetaInfo qui traque les fonctions encore cachées ou en développement. De nouvelles icônes de chat audio et vidéo sont apparues dans la bêta de la version web. Leur rôle se passe d'explications. Actuellement on a déjà l'icône de la caméra, mais elle ne sert qu'à afficher un menu qui enjoint de télécharger la version Mac (ou PC) de WhatsApp.

WhatsApp sur le web actuellement. Image iGeneration.

La date de disponibilité de cette fonction reste inconnue tout comme de savoir le nombre d'utilisateurs qui pourra participer à un appel audio ou vidéo de groupe. Pour plus de simplicité, la logique voudrait que ce soit calqué sur la capacité des apps, à savoir un maximum de 32 personnes.

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Les équipes de validation de l’App Store laissent passer un portage illicite du jeu Blue Prince

Les équipes de validation de l’App Store ne sont pas en grande forme ces derniers temps. Hier, on relevait comment elles avaient laissé passer Seekee, un « navigateur » mettant en avant des contenus piratés. Aujourd’hui, c’est The Verge qui raconte avoir téléchargé le jeu Blue Prince sur iOS. Problème : celui-ci n’a jamais été porté officiellement sur mobile.

Image The Verge

Les développeurs de ce puzzle-game qui cartonne sur PC et consoles ont tiré la sonnette d’alarme dans un post Bluesky, où ils invitent à n’acheter leur jeu que sur les plateformes où il est officiellement disponible. Ils affirment avoir reçu plusieurs alertes sur une app se faisant passer pour Blue Prince sur l’App Store, qui coûtait 10 $ et qui a réussi à se hisser en 8e place du classement des apps payantes de la rubrique divertissement.

The Verge a pu la tester avant sa suppression, et contrairement à d’autres arnaques du genre, il s’agissait bien du véritable jeu avec quelques améliorations pour le rendre jouable sur mobile (joystick virtuel, raccourci pour afficher la carte…). La description de la page App Store reprenait celle de la page Steam, et le nom du développeur est le même que l’original… à une lettre près. L’achat n’était pas très intéressant étant donné qu’un bug bloquait la progression après quelques minutes de jeu.

La page App Store.

Ce n’est pas la première fois qu’Apple laisse passer des clones ou des portages non officiels. Les développeurs de Palworld avaient alerté sur un problème similaire début 2024, tout comme les créateurs de Cuphead quelques années plus tôt. Si vous voulez jouer à Blue Prince, il faudra vous tourner vers le Game Pass et le cloud gaming, le jeu étant disponible pour les abonnés Ultimate.

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Et soudain le Mac mini devient un Mac portable comme un autre

Un YouTuber a réussi à bricoler un Mac mini en ordinateur transportable, avec écran, clavier et boîtier sur-mesure. Le résultat est original, fonctionnel, mais loin d’être une bonne affaire : le tout coûte environ 3 158 $, soit bien plus qu’un MacBook Air tout prêt à l’emploi, mais c’est franchement rigolo à regarder !
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Une production en approche pour l'iPhone 17

Apple se prépare au lancement de l'iPhone 17 ! Mais, entre validation technique des premiers prototypes et ajustements stratégiques sur les innovations prévues, Cupertino avance à grands pas, mais doit aussi faire face à quelques contretemps.
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Promo : un NAS UGREEN à quatre baies avec Ethernet 10G à 565 € au lieu de 700

Vous cherchez un NAS et vous êtes déçu par la politique de Synology, qui commence juste à s’intéresser à l’Ethernet supérieur au gigabit et qui tente de restreindre les modèles de disques durs qui peuvent servir dans ses produits ? Outre les grands noms, on trouve parmi ses concurrents UGREEN, l’accessoiriste qui s’est fait connaître pour ses câbles et adaptateurs secteur. L’entreprise chinoise s’est lancée l’an dernier sur le marché des NAS et les retours semblent positifs, surtout côté matériel où l’écart se creuse avec Synology.

Le DXP4800 Plus d’UGREEN. Image MacGeneration/UGREEN.

La preuve avec le DXP4800 Plus, son modèle milieu de gamme doté de quatre emplacements pour des disques durs, avec deux emplacements pour des SSD NVMe qui pourront servir de cache, un processeur Intel de 12e génération (Gold 8505, 5 cœurs jusqu’à 4,4 GHz) épaulé par 8 Go de RAM (extensibles à 64). Surtout, UGREEN n’a pas lésiné sur la connectique avec deux ports Ethernet, l’un en 2,5G et l’autre en 10G. Si vous êtes équipés de switch à cette vitesse, vous bénéficierez de performances bien supérieures au NAS équivalent chez Synology, le tout à un prix bien plus raisonnable. Sinon, une prise USB-C placée à l’avant permet d’espérer des débits similaires en connexion directe à un ordinateur.

Vendu en temps normal 700 €, le tarif demandé est encore plus raisonnable en ce moment avec cette promotion sur Amazon qui permet de l’obtenir pour 565,24 €, soit une réduction d’environ 19 %. Pour ce prix, vous aurez le NAS nu, sans disques durs, mais vous pourrez ajouter n’importe quel modèle, il n’est pas besoin d’obtenir une autorisation de la part du fabricant pour activer toutes les fonctionnalités associées au NAS.

Comparer avec Synology est compliqué, puisque ses modèles commencent à dater et doivent être rapidement renouvelés, mais le D923+ est le modèle le plus proche et pour 625 €, il intègre un processeur bien plus lent et deux prises Ethernet 1G par défaut, même si on peut passer au 10G en option. S’il faudra attendre son successeur dans quelques mois pour pouvoir réellement comparer les deux marques sur le plan matériel, il ne fait aucun doute que le rapport performances/prix restera en faveur de UGREEN.

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Promo : les AirPods Pro 2 descendent jusqu'à 214 € (-65 €)

Les AirPods Pro 2 sont en vente à 214,55 € chez Amazon Italie, soit 30 € de moins que le prix sur le site français et 65 € de moins aussi que l'Apple Store.

C'est baisse supplémentaire chez le site italien qui proposait déjà une réduction substantiel depuis un moment, là où les autres vendeurs sont actuellement calés sur le prix d'Apple (la Fnac les vend à 279,99 €). Ce tarif (indiqué 213 € à l'origine) comprend les frais de port et une livraison est possible entre demain et vendredi.

Le boitier des AirPods Pro 2 peut se charger sans fil, même au moyen du chargeur inclus avec les Apple Watch. Image Apple.

Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation1. En plus d’offrir une excellente qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume person­nalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête.

Apple a encore élargi récemment la palette des fonctions de ces AirPods en activant en France il y a quelques mois le test d'audition et de réduction des sons forts.

AirPods Pro 2 : le test d’audition désormais disponible grâce à iOS 18.2

AirPods Pro 2 : le test d’audition désormais disponible grâce à iOS 18.2


  1. Apple trouverait un moyen de les rendre mieux recyclables, ce serait la cerise sur le gâteau.  ↩︎

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Il y a 20 ans: Mac OS X 10.4 Tiger

Le 29 avril 2005 fut diffusé ce qui pour moi est la première version mature de Mac OS X, à la fois supportant énormément de Mac G3, G4 et G5, en apportant de nouvelles fonctionnalités comme SpotLight ou Dashboard, mais aussi ayant sa version Intel avec Rosetta [1] pour préparer l'avenir.

Spotlight
Vous connaissez tous SpotLight :  + Espace
Et vous recherchez partout, de manière très simple.
En 2005 ça n'était pas si simple, Microsoft avait promis ce type de fonctionnalité grâce à NTFS depuis des années, sans réussir à livrer quoique ce soit de concluant ni même d'utilisable.

L'idée principale à Redmond étant basée sur les meta-informations des fichiers, meta-informations qui ne se transmettaient ni lors d'une copie du contenu de fichier (ses données) ni dans tous les cas quand on utilisait un autre système de fichier comme FAT/FAT16/FAT32. Et évidemment nécessitant des logiciels adaptés lorsque créant ou modifiant ces fichiers. Et tout cela incompatible avec Windows 95, Windows 98, ou Windows Millenium Edition (ME) et leurs logiciels!

Spotlight se contente de parcourir les fichiers et d'indexer leur contenu, rustique mais efficace!

Safari et WebKit
Microsoft avait "offert" Internet Explorer 5 sur la plateforme Mac OS X, un cadeau empoisonné!
Car avec l'arrivée de Internet Exploder 6, le Billou a serré la vis en refusant celui-ci aux Mac, désormais limités à un navigateur plus ancien et limité. Désolé Apple...

Apple a régit très brutalement en créant WebKit et en le rendant open-source, Steve Jobs avait compris que le Web était incontournable et son accès une caractéristique essentielle pour tout OS moderne.
Le navigateur Safari est apparu pour Mac OS X puis même porté sous Windows où il n'eu qu'un succès d'estime.

En revanche WebKit fut un tsunami qui changea tout l'univers des navigateurs, à tel point que même Microsoft Edge utilise WebKit, l'arroseur arrosé, Apple qui a imposé des standards, non pas la coercition comme Microsoft mais par la qualité de ses réalisations!

Safari avait progressé depuis Mac OS X 10.3 et lui aussi acquis sa maturité. IE5 à la poubelle!

Dashboard
Dashboard est plus discutable: c'était simplement quelques "widgets" affichant des informations comme la météo, les cours de bourse (dont AAPL d'Apple par défaut), et c'était pour moi franchement inutile, un gadget pour rester dans les termes Anglais...

On s'en passe très bien, au pire on créé un bureau virtuel avec des applications ou des fenêtres de navigateurs affichant les mêmes informations.

Classic environment
Mac OS X 10.4 Tiger a été la dernière mouture supportant l'environnement classique pour la compatibilité avec les anciennes applications PowerPC pour Mac OS 9 (à ne pas confondre avec macOS).

Entre ça et le support des PowerPC G3 avec 256 Mo de RAM, ça a été probablement leur dernier OS mais aussi leur meilleur!

PowerPC et Intel!
Mac OS X 10.4 Tiger fut le premier officiellement PowerPC & Intel, à partir de OS X 10.4.4.
Deux distributions séparées, une pour PowerPC 32 bits et 64 bits, l'autre pour Intel.

Rosetta [1]
Outre la passerelle encore existante avec les anciens Mac jusqu'aux PowerPC G3, et les applications pour Mac OS 9 via l'environnement classique, Mac OS X 10.4 Tiger intégrait aussi la nouveauté Rosetta [1] dans sa version Intel, permettant d'y faire tourner des applications PowerPC.

Rosetta [1] n'a rien à voir avec Rosetta 2: autant Rosetta 2 offre autour de 85% des performances natives grace à la transpilation x86 vers ARM, autant Rosetta [1] était plutôt vers les 10% de performances natives, et encore en descente et le vent dans le dos, car étant une émulation traditionnelle instruction par instruction.

Plusieurs choses sauvaient les meubles, d'abord des machines bien plus performantes par cœur associé au multicœur (à l'exception du Mac mini Core [1] Solo). Ensuite l'OS tournait nativement ainsi que l'interface graphique, assurant une meilleure réactivité.

Enfin les framework d'accélération étaient correctement utilisés, ce qui faisait qu'une application PowerPC s'appuyant dessus pouvait même tourner plus vite que sur sa machine d'origine, ces frameworks étant optimisés pour chaque architecture et génération, incluant l'usage des shaders sur les GPU pour les traitements s'y prêtant!

Rosetta [1] a été une bonne passerelle en terme de compatibilité, comme Rosetta 2, mais pas en terme de performances, et ceux utilisant des logiciels PowerPC lourds ont souffert en attendant d'avoir des versions Intel, des fois en devant repayer leurs logiciels!

Pour résumer
Le futur et le passé ensemble, le meilleur des deux mondes, avec une interface moderne, solide et consommant peu de ressources.

Je l'ai découvert avec mon Mac mini 1.25Ghz/256Mo/40Go (version de base) acheté à la Fnac des Halles, et j'ai été immédiatement époustouflé face à Windows XP que j'utilisais au quotidien sur mon très gros PC 64 bits (en sus de Linux et Windows 2000 DataCenter).

Le Mac mini était adorable, petit, discret, mais limité.
Mac OS X 10.4 Tiger était probablement son meilleur atout, l'impression d'utiliser un OS avec une interface bien plus avancée que ce que Microsoft proposait alors, une expérience inégalée!

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