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Samedi Sécurité : l'App Store promeut les VPN gratuits Chinois

AprÚs TikTok qui prodigue d'incroyablement bon conseils pour maigrir (ou en mourir) ou passer plus de jours à l'hÎpital pour les ados, le but maintenant de la Chine est de vous protéger avec des VPN gratuits. Avec la complicité d'Apple via l'App Store.
Ayez confiance. Ayyyyeezzz connfffiiiiaanceeee....

AprĂšs tout les VPN vous protĂšgent. Non?!?
C'est le discours ambiant des vendeurs de VPN s'appuyant sur des influvoleurs facilement achetables, alors que des spécialistes en sécurité font le tri et déconseillent absolument l'usage des VPN proposés, offrant plutÎt de créer le votre (sur votre Routeur ou avec un Raspberry Pi et Pi VPN utilisant Wireguard). Les vrais spécialistes en sécurité ont moins d'audience ceci dit.

VoilĂ  qu'au lieu d'indiquer Ă  Orange, Free ou autres, ou au gouvernement Français et ses boĂźtes noires, oĂč vous vous connectez ou ce que vous visitez, ces informations iront directement Ă  une sociĂ©tĂ© liĂ©e au Parti Communiste Chinois PCC voire au gouvernement Chinois.
Cette mĂȘme Chine qui interdit absolument tout VPN Ă  sa population...
C'est un immense progrÚs pour votre sécurité et la protection de votre vie privée!

Une étude a montré que parmi les VPN proposés par Apple (qui est totalement responsable) sur l'App Store pour iOS, de nombreux VPN gratuits sont proposés par des sociétés liée à la Chine et au PCC en utilisant des sociétés-écrans pour masquer ce fait.

Dans les faits et pour moi, Apple est complice puisqu'édictant ses rÚgles et les faisant respecter!
Qu'est prĂȘt Ă  faire Apple pour pouvoir gagner des parts de marchĂ© en Chine?!?

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L’iPhone 15 128 Go Ă  645 â‚Ź sur Amazon Italie... mamma mia

S’il est une phrase bien connue d’un italien cĂ©lĂšbre, c’est bien celle-ci : « Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser Â»... et le parrain du jour, justement, c’est Amazon Italie.

Alors que l’iPhone 15 128 Go se vend 869 â‚Ź chez Apple, et au mieux 719 â‚Ź chez Amazon France, son pendant italien le propose Ă  645 â‚Ź, soit un beau 26 % de rĂ©duction !

Pour ce prix, vous aurez le choix entre deux couleurs seulement, bleu ou noir, mais rassurez-vous, Jeff Bezos ne vous demande d’éliminer aucun ennemi, et aucun livreur ne glissera Ă  priori de tĂȘte de cheval dans votre lit en mĂȘme temps qu’il glissera l’iPhone Ă  votre porte...

Attention, comme toute proposition indĂ©cente, aucune limite de temps n’a Ă©tĂ© indiquĂ©e, mais elle ne durera pas Ă©ternellement... Buon fine settimana a tutti, ragazzi e ragazze.

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Astuce : afficher plus d'apps récentes dans le Dock de macOS

Depuis quelques années maintenant, le Dock de macOS affiche la liste des derniÚres applications ouvertes qui ne sont pas présentes de façon permanente dans le Dock. Par défaut, le nombre d'applications est de trois, mais il est possible de modifier cette valeur en ligne de commande. Vous pouvez changer la valeur pour agrandir (ou réduire) cette zone qui se place à droite des autres applications et à gauche de la corbeille.

L'option pour activer les applications récentes sous macOS Sequoia. Image MacGeneration.

PremiÚrement, il est évidemment nécessaire d'activer la fonction. Elle se trouve dans Réglages SystÚme > Bureau et Dock > Afficher les apps suggérées et récentes dans le Dock. Vous trouverez aussi cette option dans les préférences si vous avez une version plus ancienne de macOS, elle est apparue avec macOS Mojave.

Trois apps en haut, entre celles placées à demeure et la corbeille. Cinq en bas, aprÚs modification. Image MacGeneration.

Pour modifier le nombre d'applications, il faut lancer le Terminal de macOS (dans Applications > Utilitaires) et taper les deux lignes suivantes. La valeur aprÚs -int (ici 5) est le nombre d'apps à afficher dans le Dock. Nous vous conseillons d'adaptateur la valeur à la largeur de votre écran, mais aussi au nombre d'apps que vous avez déjà choisi de garder dans le Dock.

defaults write com.apple.dock show-recent-count -int 5; killall Dock

Pour revenir Ă  la valeur par dĂ©faut, il suffit de taper les deux mĂȘmes commandes en mettant un 3 Ă  la place du 5.

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Le Self Service Repair Store d'Apple s'ouvre Ă  l'iPad

Le Self Service Repair Store d'Apple s'est ouvert à de premiers modÚles d'iPad cette semaine. Cela concerne l'iPad A16, les iPad Air M2 et M3, l'iPad mini A17 Pro ainsi que les iPad Pro M4. Comme d'habitude, Apple a mis en ligne les manuels détaillant les étapes pour remplacer les différentes...

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Arnaque au colis : attention, vos données personnelles alimentent les escrocs

Un SMS, une excuse banale, et un lien frauduleux. L’arnaque au colis n’a rien de spectaculaire, mais elle fonctionne. Pourquoi ? Parce que vos donnĂ©es personnelles sont dĂ©jĂ  dans la nature. C’est lĂ  que le vrai problĂšme commence.

« Votre colis n’a pas pu ĂȘtre livrĂ©. Merci de programmer une nouvelle tentative ici. Â»
Ce genre de SMS arrive sans prĂ©venir. Il ne contient ni nom, ni adresse. Mais il tombe parfois au mauvais moment : le jour oĂč vous attendez rĂ©ellement une livraison. Et c’est ce hasard qui le rend crĂ©dible !

L’arnaque repose sur un principe vieux comme le monde : utiliser un contexte plausible pour inciter Ă  cliquer. Mais ce qui a changĂ©, c’est la prĂ©cision avec laquelle ces attaques sont calibrĂ©es. Et cette prĂ©cision, elle vient d’ailleurs.

La face cachée des data brokers

Chaque fois que vous laissez vos coordonnĂ©es pour une commande, un jeu-concours, un devis, elles peuvent ĂȘtre partagĂ©es avec des partenaires. Comprendre : des entreprises spĂ©cialisĂ©es dans la collecte, le croisement et la revente de donnĂ©es personnelles.

Ces data brokers nourrissent un marchĂ© opaque mais parfaitement lĂ©gal, dans lequel votre nom, votre adresse, votre numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone et mĂȘme vos habitudes d’achat deviennent une marchandise. Ce n’est pas un piratage. C’est un business. Et c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui rend les arnaques plus convaincantes.

Agir : limiter la diffusion Ă  la source

Face Ă  ça, il n’y a pas de solution miracle. Mais il existe une rĂ©ponse concrĂšte : faire valoir ses droits et demander la suppression de ses donnĂ©es auprĂšs de ces courtiers. Le RGPD, en Europe, vous y autorise.

ProblĂšme : cela implique de contacter des centaines d’entreprises, une par une, souvent Ă  l’étranger, souvent rĂ©calcitrantes. C’est ici qu’intervient ce service automatisĂ©, qui effectue ces dĂ©marches Ă  votre place.

L’idĂ©e est simple : une fois inscrit, vous signez un mandat. Le service se charge ensuite d’envoyer les demandes de suppression Ă  une longue liste de brokers, de suivre leurs rĂ©ponses, et de vous tenir informĂ© de l’avancement dans un tableau de bord clair. Moins vos donnĂ©es traĂźnent dans ces fichiers, moins elles risquent de tomber entre de mauvaises mains.

Prévention passive, mais impact réel

Ce type d’outil ne prĂ©tend pas vous rendre invisible. Mais il rĂ©duit la surface d’exposition. Il coupe les sources. Il agit en profondeur, lĂ  oĂč les antivirus et les bloqueurs de pub ne peuvent rien. Et c’est ce qui le rend utile face Ă  des menaces modernes, diffuses, mais bien rĂ©elles.

De plus, l’interface permet de suivre l’efficacitĂ© en temps rĂ©el : combien de demandes envoyĂ©es, combien traitĂ©es, combien acceptĂ©es. C’est transparent, et ça vous redonne un minimum de contrĂŽle.

Combien coûte Incogni

Vous ne pouvez pas empĂȘcher l’arrivĂ©e des SMS malveillants. Mais vous pouvez Ă©viter de leur fournir, sans le vouloir, tout ce qu’il leur faut pour fonctionner. Voici les prix d'Incogni, sans frais cachĂ©s, et dĂ©sormais pensĂ©s pour l’Europe :

  • Individuel mensuel : 14,48 €
  • Individuel annuel : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
  • Famille mensuel : 30,98 €
  • Famille annuel : 185,88 € (15,49 €/mois)
  • Formule “Unlimited” annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)

→ DĂ©couvrir les offres d'Incogni

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Découvrez le nouveau moteur de recherche de MacGeneration

Vous ĂȘtes peut-ĂȘtre passĂ© Ă  cĂŽtĂ© : depuis quelques mois, MacGeneration propose un tout nouveau moteur de recherche. Le changement est liĂ© Ă  la refonte de nos sites effectuĂ©e pendant l’étĂ© 2024 : alors qu’ils tournaient jusque-lĂ  sur une base de Drupal, le gestionnaire de contenus historique de l’entreprise, nous sommes passĂ©s sur un site basĂ© sur une solution créée en interne. Puisque le moteur de recherche dĂ©pendait lui aussi de Drupal, il lui fallait un successeur, que vous pouvez dĂ©couvrir sur nos trois sites ou bien sur celui du Club iGen.

Le moteur de recherche en action, ici depuis MacGeneration. Image MacGeneration.

Peu importe le site que vous utilisez pour effectuer votre recherche, les rĂ©sultats seront identiques partout. C’est en effet la plus grosse diffĂ©rence apportĂ©e par la nouveautĂ© : la recherche propose dĂ©sormais des rĂ©sultats indiffĂ©remment piochĂ©s sur MacGeneration, iGeneration ou WatchGeneration. Vous n’avez pas besoin de sĂ©lectionner un site au prĂ©alable, il vous suffit de saisir une demande dans le champ de texte et les rĂ©sultats s’afficheront instantanĂ©ment. C’est l’un des autres avantages de cette base plus moderne, il n’est plus nĂ©cessaire d’attendre pour voir des rĂ©sultats une fois sur la page dĂ©diĂ©e.

Pour les plus curieux, nous utilisions auparavant Solr, un moteur de recherche créé par la Fondation Apache et l’un des plus utilisĂ©s. C’est un outil trĂšs puissant, parfaitement intĂ©grĂ© Ă  Drupal que nous utilisons depuis bien des annĂ©es, ce qui en faisait un choix logique. Nos dĂ©veloppeurs sont repartis sur des bases plus modernes pour les nouveaux sites, avec des API créées grĂące au framework NestJS et une interface qui repose sur Nuxt.JS. Pour l’accompagner, ils ont choisi le moteur de recherche Meillisearch, qui a Ă©tĂ© créé en France, qui est open-source, pensĂ© pour des recherches instantanĂ©es et plus facile Ă  prendre en main, ce qui est essentiel pour une petite Ă©quipe comme la nĂŽtre.

Si vous voulez en savoir plus sur la partie technique, CĂ©dric et Robin ont levĂ© le voile sur quelques aspects de ces nouveaux sites dans un Ă©pisode de Kernel Panic publiĂ© Ă  l’automne.

Kernel Panic : on fait le point sur le nouveau design des sites de MacG !

Kernel Panic : on fait le point sur le nouveau design des sites de MacG !

Ce nouveau moteur de recherche est accessible sur nos sites web ainsi que dans la future app du Club iGen, actuellement en bĂȘta-test auprĂšs de quelques lecteurs abonnĂ©s au club (si vous voulez participer, tout se fait depuis le Discord du Club iGen). L’app iGeneration actuellement sur l’App Store exploite toujours le moteur de recherche prĂ©cĂ©dent et nous n’avons pas prĂ©vu de la faire Ă©voluer, elle repose sur notre ancienne infrastructure et sera remplacĂ©e Ă  terme par une nouvelle app.

Pour utiliser la recherche, cliquez sur l’icĂŽne de loupe affichĂ©e en haut Ă  droite de nos diffĂ©rents sites. Vous pouvez aussi enregistrer la page de recherche Ă  vos favoris, par exemple https://www.macg.co/search ou bien https://clubigen.fr/search si vous ĂȘtes abonnĂ© au club. Saisissez les termes de votre recherche, validez avec la touche ↩ si vous n’ĂȘtes pas dĂ©jĂ  sur la page dĂ©diĂ©e et vous verrez les articles qui correspondent Ă  la demande. Quelques fonctions supplĂ©mentaires sont proposĂ©es pour trier les rĂ©sultats par pertinence (dĂ©faut) ou par date de publication. Un autre champ permet de restreindre les rĂ©sultats Ă  une annĂ©e prĂ©cise, si vous le souhaitez.

Utilisation de la recherche, ici depuis le site d’iGeneration. Une fois sur la page de rĂ©sultats, vous pouvez modifier la requĂȘte Ă  tout moment et obtenir de nouveaux articles instantanĂ©ment. Image MacGeneration.

Nous avons plusieurs idĂ©es pour amĂ©liorer encore cette recherche, Ă  commencer par un systĂšme de filtres bien plus dĂ©veloppĂ©s. On parle de facettes dans le milieu et vous pouvez avoir une idĂ©e de ce qu’il s’agit sur un gros site de commerce, comme Amazon. Le principe est d’avoir d’autres critĂšres avancĂ©s pour filtrer les rĂ©sultats et limiter la liste aux seuls tests, Ă  une catĂ©gorie prĂ©cise, Ă  un site donnĂ© ou mĂȘme Ă  un seul auteur.

Utiliser le moteur de recherche depuis les lanceurs

Si vous utilisez un lanceur sur votre Mac, vous pouvez lancer une recherche sur nos sites par ce biais. L’URL Ă  configurer est trĂšs simple : https://www.macg.co/search?q= suivie des termes Ă  chercher. Par exemple, pour une recherche sur Steve Jobs, l’URL sera https://www.macg.co/search?q=Steve+Jobs et en l’ouvrant dans le navigateur de votre choix, vous verrez les rĂ©sultats correspondants.

J’utilise ici Alfred pour lancer une recherche sur MacGeneration. Image MacGeneration.

Voici comment configurer notre moteur de recherche dans les principaux lanceurs actuellement disponibles sur le Mac.

Alfred

Dans les rĂ©glages internes d’Alfred, ouvrez la section Features puis Web Search et ajoutez un Ă©lĂ©ment. Dans le champ principal en haut, copiez/collez l’URL https://www.macg.co/search?q={query}, puis remplissez le titre de votre choix (si vous intĂ©grez Ă  nouveau la commande query, le lanceur affichera votre recherche dans le titre) et le mot-clĂ© Ă  utiliser pour activer la recherche depuis le lanceur.

Les réglages de la recherche sur MacGeneration dans Alfred.

Puisque l’app permet d’utiliser n’importe quelle image pour illustrer la recherche web, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’icĂŽne de l’app comme je l’ai fait sur mon exemple.

Raycast

Dans Raycast, il faudra crĂ©er un Quicklink avec la commande Create Quicklink. Saisissez le nom que vous voulez, puis cette URL dans le champ suivant : https://www.macg.co/search?q={argument name="Terme Ă  rechercher"}. Vous pourrez ensuite choisir un navigateur web et Ă©ventuellement modifier l’icĂŽne, sachant que l’app reprend le favicon par dĂ©faut.

Les réglages du Quicklink dédié à la recherche sur MacGeneration dans Raycast. Image MacGeneration.

LaunchBar

Si vous utilisez LaunchBar, affichez son index en passant par la barre des menus ou le raccourci ⌄⌘I, puis cliquez sur My Search Templates dans la barre latĂ©rale et ajoutez un Ă©lĂ©ment. L’app ne demande qu’un nom et l’URL, Ă  remplir comme ceci : https://www.macg.co/search?q=*. Ce modĂšle de recherche devrait alors ĂȘtre indexĂ© et suggĂ©rĂ© automatiquement par l’app lorsque vous saisissez le nom.

La recherche sur MacGeneration configurée dans LaunchBar. Image MacGeneration.

QuickSilver

Ce lanceur historique permet lui aussi de crĂ©er des recherches personnalisĂ©es sur le web, mĂȘme si c’est un petit peu plus compliquĂ©. Ouvrez ses rĂ©glages, puis dans Catalog, vĂ©rifiez si vous avez dĂ©jĂ  une liste de recherches dans la section Custom. Si ce n’est pas le cas, cliquez sur le petit + en bas de la fenĂȘtre et choisissez l’option Web Search List. SĂ©lectionnez ensuite la liste créée, puis cliquez sur le ⓘ en bas Ă  droite, ou utilisez le raccourci clavier ⌘I.

Dans le tiroir dĂ©licieusement rĂ©tro qui s’ouvre, cliquez sur le bouton + en bas, saisissez un nom et cette URL : https://www.macg.co/search?q=***. Pour que la recherche s’affiche bien, il faudra au prĂ©alable effectuer une nouvelle indexation en cliquant sur la flĂšche en bas Ă  gauche de la fenĂȘtre principale ou avec le raccourci ⌘R.

La recherche sur MacGeneration configurée dans QuickSilver. Image MacGeneration.

Un moteur qui respecte le protocole OpenSearch

Pour terminer cette prĂ©sentation, notre moteur de recherche respecte le protocole OpenSearch, qui est utilisĂ© par la majoritĂ© des navigateurs web, dont Safari, Chrome et Firefox. Il permet de dĂ©finir comment fonctionne la recherche sur un site web et les navigateurs peuvent ensuite l’exploiter directement depuis leur barre d’URL. Le fonctionnement diffĂšre toutefois selon les apps.

Avec Safari, c’est trĂšs simple : par dĂ©faut, dĂšs que lors que vous visitez un site web compatible, il sera automatiquement ajoutĂ© Ă  la liste des moteurs de recherche connus. Dans la barre d’URL, il faut alors saisir le nom de domaine, un espace et la requĂȘte pour effectuer une recherche, par exemple « igen.fr iPhone 16 Â». Safari devrait proposer en premier dans sa liste notre moteur, il ne reste plus qu’à le sĂ©lectionner pour effectuer la recherche. Vous pouvez gĂ©rer la fonctionnalitĂ© et notamment la liste de sites connus dans les rĂ©glages du navigateur, dans l’onglet Recherche puis le bouton GĂ©rer les sites web
. On peut aussi dĂ©sactiver entiĂšrement la fonctionnalitĂ©, si on le souhaite.

Utilisation de la recherche de nos sites directement depuis la barre d’URL de Safari. Image MacGeneration.

Du cĂŽtĂ© de Chrome, les sites avec moteur de recherche OpenSearch sont aussi indexĂ©s automatiquement, mais il faut les activer Ă  la main. Cela se fait dans les rĂ©glages du navigateur, en bas de la section dĂ©diĂ©e aux moteurs de recherche (lien direct). Une fois activĂ©, le raccourci peut ĂȘtre utilisĂ© depuis la barre de recherche de l’app et on peut mĂȘme modifier la maniĂšre de l’appeler, sachant que c’est le nom de domaine par dĂ©faut.

Firefox est le plus complexe des trois, puisque s’il identifie bien les moteurs de recherche intĂ©grĂ©s aux sites, il n’en fait rien par dĂ©faut. Il faut faire un clic secondaire (clic droit) sur l’URL d’un site et s’il propose une recherche qui respecte le standard, le menu contextuel proposera de l’ajouter. Il n’y a aucun moyen de le savoir Ă  l’avance, vous devrez tester sur chaque site pour savoir s’il est compatible. Le fonctionnement est aussi diffĂ©rent des deux autres une fois l’ajout effectuĂ© : il faut saisir une requĂȘte dans la barre d’URL et cliquer sur l’icĂŽne du site que l’on veut utiliser tout en bas de la liste de suggestions.

Ajout du moteur de recherche de WatchGeneration Ă  Firefox. Image MacGeneration.
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L’application GeForce Now dĂ©barque sur le Steam Deck

L’appli native GeForce Now dĂ©barque sur le Steam Deck et change beaucoup de choses pour ses utilisateurs : jeux ultra gourmands jouables en 60fps, autonomie doublĂ©e, et accĂšs Ă  plus de 2 200 titres, y compris hors Steam. Un vrai coup de boost pour la console portable de Valve, Ă  condition d’avoir un bon rĂ©seau bien sĂ»r.
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Quand Google Maps ferme les autoroutes d’un pays entier

Nombre d’entre nous s’appuient depuis plusieurs annĂ©es sur les systĂšmes GPS pour trouver le meilleur itinĂ©raire, et encore plus sur les services de Google comme Waze ou Google Maps pour Ă©viter les bouchons, les travaux et autres dĂ©sagrĂ©ments routiers. Leur usage est devenu tellement commun qu’un pĂ©pin sur leurs serveurs peut vite virer au cauchemar... comme ce jeudi en Allemagne.

Tout est fermé... Bonne chance. Image Morgen Post.

C’est le Morgenpost qui rapporte l’enfer qu’ont vĂ©cu les conducteurs allemands, au premier jour du pont de l’Ascension, fĂ©riĂ© aussi chez nos voisins. Au moment d’ouvrir Google Maps pour commencer leur voyage, stupeur : la plupart des autoroutes Ă©taient marquĂ©es comme fermĂ©es par l’app, invitant les utilisateurs Ă  employer des chemins alternatifs pour Ă©viter les barriĂšres.

Beaucoup ont obtempĂ©rĂ©, se retrouvant sur des axes secondaires totalement surchargĂ©s, quand d’autres voulant vĂ©rifier par eux-mĂȘmes... se sont rendus compte que les autoroutes Ă©taient bel et bien praticables !

Les services de police et autres unités de gestion du trafic ont eu bien du mal à gérer le flux, que ce soit au niveau des voitures sur les routes comme pour les appels des automobilistes perturbés et incrédules.

Google, de son cĂŽtĂ©, n’a donnĂ© aucune raison pour cette erreur de fonctionnement au niveau d’un pays entier, mais a indiquĂ© avoir ouvert une enquĂȘte pour comprendre les raisons de ce bug. Il est d’autant plus vicieux que le service n’était pas en panne purement et simplement, mais diffusait des informations totalement fausses. Quoi qu’il en soit, ce dysfonctionnement montre Ă  quel point nous nous reposons sur ces services, sans mĂȘme nous en rendre compte, les croyant parfois infaillibles et prenant leur parole pour vĂ©ritĂ© absolue.

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L’iPhone 17 devrait garder le mĂȘme SoC que l’iPhone 16

Alors qu’hier nous parlions de l’écran du prochain iPhone 17, qui devrait se rapprocher de celui de l’iPhone 17 Pro (voire ĂȘtre la mĂȘme piĂšce, Ă©tant donnĂ© les caractĂ©ristiques identiques d’un appareil Ă  l’autre), voici que Jeff Pu, analyste bien connu de GF Securities, donne quelques dĂ©tails sur le reste des caractĂ©ristiques que devrait avoir le nouveau modĂšle, comme le rapporte MacRumors.

L’iPhone 17 devrait se diffĂ©rencier par son SoC et ses camĂ©ras arriĂšres. Image MacGeneration.

Si l’écran promet d’offrir les mĂȘmes performances que l’iPhone 17 Pro, le reste des caractĂ©ristiques permettront tout de mĂȘme au haut de gamme de rester Ă  distance du produit d’appel : l’iPhone 17 devrait se contenter comme l’iPhone 16 d’un SoC A18 agrĂ©mentĂ© de 8 Go de RAM, quand l’iPhone 17 Air aura droit Ă  un A19, et les iPhone 17 Pro et Pro Max seront Ă©quipĂ©s d’un A19 Pro. Le Air et le Pro devraient utiliser une plus confortable quantitĂ© de 12 Go de RAM, ce qui devrait aider Apple Intelligence ou d’autres LLM Ă  se sentir moins gĂȘnĂ©s aux entournures.

La camĂ©ra frontale, elle, devrait passer Ă  24 Megapixels, quand l’iPhone 16 se contente de 12 Megapixels. À l’arriĂšre, l’iPhone 17 Air devrait ĂȘtre le moins-disant, avec une seule camĂ©ra 48 Megapixels, suivi par l’iPhone 17 et ses deux camĂ©ras grand-angle et ultra grand-angle de 48 Megapixels chacune, et bien entendu tout en haut de l’échelle l’iPhone 17 Pro/Pro Max, avec trois camĂ©ras, grand-angle, ultra grand-angle et tĂ©lĂ©objectif (3,5-7X) de 48 Megapixels chacune. Ce dernier devrait ĂȘtre le seul de la gamme Ă  pouvoir filmer en 8K.

Étant donnĂ© les capacitĂ©s de l’A18 dans les tĂąches quotidiennes, l’iPhone 17 devrait ĂȘtre un appareil de choix pour nombre de personnes, tant que la finesse absolue ou les possibilitĂ©s photographiques ne sont pas une prioritĂ©. De quoi en faire le best-seller, ou ces deux caractĂ©ristiques sont prioritaires pour vous ?

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie
 Toutes les nouveautĂ©s d’aprĂšs les rumeurs

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"28 ans plus tard" : combien d'iPhone faut-il pour filmer la fin du monde ?

Alors que la saison des blockbusters se profile, un film s’apprĂȘte Ă  faire frissonner les salles obscures autant par son contenu que par sa mĂ©thode de tournage. Le trĂšs attendu 28 ans plus tard (suite de 28 jours plus tard sorti en 2022) rĂ©alisĂ© par Danny Boyle, a Ă©tĂ© a Ă©tĂ© tournĂ© Ă  l'iPhone 15 Pro Max. Un choix et un paris, mais surtout un dĂ©fi technologique !
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App Store, le bilan 2024 est arrivĂ©

L’une des critiques les plus entendues Ă  propos de l’App Store d’Apple est souvent le fait qu’elle semble soit trop stricte pour certains (coucou Spotify et Epic), soit trop laxiste pour d’autres, comme les utilisateurs tombant sur des contrefaçons, des arnaques, ou des copies payantes destinĂ©es Ă  faire de l’argent sur une app d’origine gratuite. Mais pour mettre tout le monde d’accord, comme chaque annĂ©e, Apple publie le bulletin de transparence de l’App Store.

Les apps elles-mĂȘmes

L’App Store en 2024 a comptĂ© 1 961 596 apps en tout genre, soit 91 477 de plus que l’annĂ©e derniĂšre, rĂ©parties dans 175 pays autour du globe. Sur la totalitĂ© de l’annĂ©e 2024, Apple a passĂ© en revue 7,77 millions d’apps, et en a rejetĂ© 1,9 millions. Pourquoi une telle diffĂ©rence entre le nombre d’apps prĂ©sentes, le nombre de rejetĂ©es et le nombre de revues ? Tout simplement parce qu’une app peut (et est souvent) ĂȘtre prĂ©sentĂ©e de nombreuses fois avant d’ĂȘtre validĂ©e.

Le refus d’une app peut avoir de nombreux motifs, mais contrairement Ă  ce que pourrait paraĂźtre Ă©vident Ă  premiĂšre vue, ce n’est pas pour des raisons lĂ©gales que sont rejetĂ©es la plupart :

  • Performances de l’app insuffisantes : 1 235 471
  • Interdiction lĂ©gale : 445 696
  • Design incorrect : 378 300
  • Blocage commercial : 209 845
  • SĂ©curitĂ© : 116 105
  • Autres : 23 659

Une fois rejetĂ©e, une app peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e, auquel cas elle repassera sous la loupe d’Apple. Parmi les apps finalement approuvĂ©es cette annĂ©e, 295 109 avaient Ă©tĂ© rejetĂ©es au moins une fois. Dans l’autre sens, 82 509 apps auparavant prĂ©sentes sur l’App Store ont Ă©tĂ© supprimĂ©es. Ce sont les catĂ©gories Utilitaires et Jeux qui sont les deux plus touchĂ©es par ce mĂ©nage.

Les apps supprimées, et la raison invoquée

Si certaines font les gros titres suite Ă  une demande de suppression du gouvernement (coucou TikTok qui reste sur le fil aux USA), la plupart le sont pour non respect des guidelines de l’App Store :

  • Design non respectĂ© : 42 252
  • Fraude : 38 315
  • Infraction Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle : 425
  • Spam : 294
  • ContrĂŽle des donnĂ©es exportĂ©es : 285
  • Parasitage : 128
  • Non respect du guide de dĂ©veloppement : 99
  • Divers : 89
  • Divers propriĂ©tĂ© intellectuelle : 77
  • Abonnements : 69

Vient bien entendu la catĂ©gorie qui fait toujours grincer des dents, les apps supprimĂ©es sur demande gouvernementale. Et Apple, comme chaque annĂ©e, a donnĂ© le classement du nombre d’apps supprimĂ©es par pays :

  • Chine : 1 307
  • Russie : 171
  • CorĂ©e du Sud : 79
  • Ukraine : 55
  • Jordanie : 50
  • Inde : 34
  • Egypte : 9
  • IndonĂ©sie : 9
  • Turquie : 8
  • Pakistan : 2
  • Argentine : 1
  • Azerbaijan : 1
  • Malaisie : 1

Pour toute app rejetĂ©e, quelle qu’en soit la raison, le dĂ©veloppeur a le droit de faire appel de la dĂ©cision, et 26 224 dĂ©veloppeurs ont choisi de le faire. Apple donne la liste des 10 pays oĂč le plus d’appels ont Ă©tĂ© lancĂ©s :

  • Chine : 6 978
  • USA : 3 571
  • Inde : 1 530
  • Vietnam : 1 474
  • Royaume-Uni : 1 132
  • Pakistan : 999
  • Turquie : 964
  • Hong Kong : 798
  • Ukraine : 519
  • Singapour : 400

Parmi tous ces appels, seuls 421 ont Ă©tĂ© suivis d’un retour de l’app sur l’App Store. Voici les 10 pays oĂč ces apps ont Ă©tĂ© les plus nombreuses Ă  revenir :

  • Chine : 78
  • USA : 71
  • Inde : 19
  • Royaume-Uni : 16
  • Turquie : 16
  • Hong Kong : 15
  • Canada : 15
  • Pakistan : 15
  • Vietnam : 15
  • Singapour : 11

Les développeurs et les clients

Alors que l’App Store compte un peu moins de 2 millions d’apps, il y a bien plus de dĂ©veloppeurs : 51 766 243 sont enregistrĂ©s sur les serveurs d’Apple, soit 9 547 074 de plus que l’annĂ©e derniĂšre. 146 747 comptes ont Ă©tĂ© clĂŽturĂ©s, dont la majeure partie pour fraude. 8 132 de ces clĂŽtures ont vu passer un appel, appels qui ont menĂ© Ă  225 restaurations d’accĂšs.

Du cĂŽtĂ© des clients, 128 961 839 de comptes ont Ă©tĂ© supprimĂ©s, et la vigilance d’Apple ainsi que les remontĂ©es de transaction suspecte ont permis d’éviter 2 023 389 488 $ de fraude.

Plus de 800 millions de visites sont enregistrĂ©es chaque semaine sur l’App Store, pour tĂ©lĂ©charger plus de 839 millions d’apps, aprĂšs plus de 440 millions de recherches.

L’App Store reste un des plus gros succĂšs d’Apple, et l’une de ses plus belles sources de revenus, mĂȘme si les lĂ©gislations des diffĂ©rents pays s’attaquent de plus en plus Ă  ce gros gĂąteau. En attendant, cette boutique en ligne fĂȘtera ses 20 ans quelques mois aprĂšs ceux de l’iPhone, et Apple espĂšre bien encore 20 ans de plus sur le mĂȘme chemin !

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La XL-Flash se montre : une mémoire plus rapide que celle de nos SSD, qui se rapproche de la RAM

Depuis une bonne vingtaine d'années maintenant, la mémoire flash de type NAND a pris l'ascendant dans le monde du stockage. Elle permet des performances élevées avec un temps d'accÚs faible, ce qui était le point faible des disques durs mécaniques. Pour autant, la mémoire vive (RAM) garde l'ascendant sur ce point et de nombreuses technologies tentent donc de s'insérer entre la flash NAND et la RAM. La derniÚre en date porte le nom de XL-Flash.

Un SSD Ă  base de XL-Flash. Image Tom's Hardware.

La mĂ©moire vive classique a un temps d'accĂšs qui est de l'ordre de la dizaine de nanosecondes (un milliardiĂšme de seconde), quand la mĂ©moire flash classique est habituellement aux alentours de la centaine de microsecondes1. La XL-Flash, elle, se place entre les deux avec une valeur de l'ordre de la dizaine de microsecondes. Les chiffres donnĂ©s par Tom's Hardware sont Ă©loquents : 13 microsecondes en lecture (50 Ă  100 avec de la NAND) et 4 microsecondes en Ă©criture (200 Ă  400 avec la mĂ©moire flash). Les chiffres de cette technologie portĂ©e par Kioxia (issue de Toshiba) sont du mĂȘme ordre que ceux de la mĂ©moire Optane d'Intel. LancĂ©e il y a quelques annĂ©es sous le nom 3D XPoint, elle a Ă©tĂ© abandonnĂ©e en 2022, au grand dam de ses (rares) utilisateurs. En effet, les SSD de la gamme Optane combinent d'excellentes performances pour les accĂšs alĂ©atoires avec une durĂ©e de vie Ă©levĂ©e et des gains parfaitement visibles dans de nombreux usages.

Les performances annoncées. Image Tom's Hardware.

Le SSD vu au Computex provient de chez InnoGrit et il offre d'excellentes performances, au-delĂ  de sa latence : 14 Go/s en lecture et 12 Go/s en Ă©criture. Reste Ă  voir si la sociĂ©tĂ© arrivera Ă  corriger les deux dĂ©fauts qui ont plombĂ© Optane en son temps : le prix et la consommation. En effet, les SSD Optane Ă©taient (trĂšs) onĂ©reux par rapport Ă  de la mĂ©moire flash, avec une consommation assez Ă©levĂ©e. Les modĂšles rapides Ă©taient par exemple disponibles uniquement sur des cartes d'extension avec un dissipateur imposant. Les images montrĂ©es par nos confrĂšres montrent au moins que deux autres dĂ©fauts ont Ă©tĂ© corrigĂ©s. Les SSD Optane Ă©taient en effet trĂšs rapides sur les accĂšs mais moins efficaces que certains SSD classiques sur les dĂ©bits en Ă©criture, et la capacitĂ© Ă©tait limitĂ©e. Les modĂšles montrĂ©s sont rapides (12 Go/s) et offrent jusqu'Ă  3,2 To de capacitĂ©, mĂȘme si le nombre de puces (256) semble Ă©levĂ©.

Un SSD Optane. Image MacGeneration.

Reste à voir si l'industrie suivra, et c'est généralement le problÚme des nouvelles technologies de ce type. Il faut en effet arriver à atteindre un prix compétitif tout en gardant suffisamment d'avantages pour faire migrer les utilisateurs. Dans le cas de la mémoire flash NAND, c'est un processus qui a pris quelques années : les premiers usages grands publics datent de la fin des années 90 (avec les cartes mémoire), les premiers SSD réellement capables de remplacer les disques durs sont sortis vers 2008 et la transition des HDD vers les SSD a ensuite pris une dizaine d'années.


  1. Les disques durs ont un temps d'accĂšs de l'ordre de 10 millisecondes.  â†©ïžŽ

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Un malware particuliÚrement résistant a infecté des milliers de routeurs Asus

Les chercheurs de chez GreyNoise viennent de documenter une attaque d'ampleur, qui cible des routeurs de la marque Asus (RT-AC3100, RT-AC3200, RT-AX55). Le malware, qui touche selon eux environ 9 000 appareils dans le monde, est particuliÚrement résistant et survit par exemple à une mise à jour de firmware.

L'attaque a été détectée par les outils de la société, qui reposent sur de l'IA. Ensuite, mi-mars 2025, les développeurs de GreyNoise ont pris le relais pour comprendre le fonctionnement du malware. Selon eux, il sert dans ce que l'on appelle un botnet, c'est-à-dire un réseau d'appareils compromis. Les malandrins peuvent les utiliser pour des attaques de type DDOS (déni de service), par exemple.

Le RT-AX55, un des modÚles touchés. Image Asus.

L'analyse technique est intĂ©ressante, car le malware s'incruste littĂ©ralement dans le systĂšme du routeur. La premiĂšre partie de l'attaque consiste Ă  se connecter Ă  distance sur un routeur de la marque, avec des mĂ©canismes d'attaques en force brute (ce qui consiste Ă  tester toutes les possibilitĂ©s) et l'usage d'une astuce pour Ă©viter la double authentification. Une fois l'accĂšs obtenu, le malware active un accĂšs SSH et coupe l'enregistrement des journaux dans le routeur, pour se cacher. L'accĂšs SSH lui-mĂȘme est parfaitement lĂ©gitime, car il est activĂ© grĂące Ă  une faille dans les routeurs Asus. Une fois l'accĂšs ouvert, il est persistant et le malware peut ĂȘtre effacĂ©.

Si Asus a depuis corrigé les failles employées par le malware, la mise à jour de firmware n'a pas d'impact sur les appareils déjà compromis. En effet, l'accÚs SSH ouvert est considéré comme légitime et la clé stockée dans une zone qui n'est pas effacée lors d'une mise à jour de firmware (NVRAM), ce qui est logique : effacer cette mémoire remettrait tous les paramÚtres à zéro. Le seul moyen de se débarrasser du malware consiste donc à effectuer une remise à zéro totale en effaçant les paramÚtres, avant d'effectuer la mise à jour.

Dans tous les cas, l'attaque est trĂšs Ă©laborĂ©e et (surtout) trĂšs persistante : l'obligation de remettre Ă  zĂ©ro totalement les routeurs est un problĂšme dans certains cas. Et elle est aussi difficile Ă  dĂ©tecter, Ă©tant donnĂ© que le malware lui-mĂȘme disparaĂźt. Il est tout de mĂȘme possible de vĂ©rifier l'accĂšs Ă  certaines adresses, donnĂ©es par GreyNoise.

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Pagi, un éditeur de texte minimaliste qui vous encourage à écrire un petit peu tous les matins

Pagi (9,99 â‚Ź) est un Ă©diteur de texte destinĂ© Ă  (presque) tous les appareils Apple, du Mac Ă  l’iPhone en passant par l’iPad. Comme iA Writer, elle efface presque toute son interface pour proposer une expĂ©rience d’écriture trĂšs pure. Sa fenĂȘtre perd mĂȘme la barre d’outils habituelle sur le Mac, pour n’afficher que le texte, avec un gros curseur colorĂ© et une barre en bas qui se remplit au fur et Ă  mesure oĂč vous Ă©crivez. AssociĂ©e Ă  un compteur de mots Ă©galement affichĂ© en bas par dĂ©faut, l’app ambitionne en effet de vous inciter Ă  Ă©crire rĂ©guliĂšrement, ce qui est en effet reconnu comme une excellente maniĂšre d’amĂ©liorer son talent dans le domaine.

Pagi en action lors de l’écriture de cet article, avec le thĂšme « Neon Â» que mon collĂšgue Anthony apprĂ©ciera tout particuliĂšrement. Image MacGeneration.

Créée en Allemagne par un seul dĂ©veloppeur, Pagi n’ambitionne pas de remplacer un Ă©diteur Markdown complet comme l’est devenu iA Writer, mĂȘme si les premiĂšres versions de cette derniĂšre sont une inspiration manifeste pour Pagi. On retrouve ici quelques idĂ©es phares de son concurrent, Ă  l’image du gros curseur colorĂ© ou encore du mode de concentration qui met en avant la phrase en cours par dĂ©faut. En revanche, cette app se concentre sur le texte brut et ne propose aucun raccourci pour insĂ©rer des balises en Markdown ou formater le texte d’une maniĂšre ou d’une autre. On ne trouvera rien pour ajouter des listes, tableaux ou des titres, mĂȘme si rien n’interdit d’en crĂ©er Ă  la main, et il ne faut pas non plus compter sur un aperçu de ces Ă©lĂ©ments.

La promesse est vraiment plus simple : une interface minimaliste et soignĂ©e pour Ă©crire un nombre de mots que vous dĂ©terminez dans les rĂ©glages, et c’est tout. « Pagi Â» signifie matin en indonĂ©sien et elle est optimisĂ©e pour Ă©crire Ă  ce moment-lĂ , mĂȘme si ses thĂšmes tout doux sont aussi idĂ©aux pour la nuit. Trois polices sont incluses, on peut ajuster la taille du texte et il y a huit thĂšmes par dĂ©faut avec la possibilitĂ© d’en crĂ©er un soi-mĂȘme. Les fichiers peuvent dĂ©sormais ĂȘtre synchronisĂ©s par le biais d’iCloud entre les appareils, c’est l’une des nouveautĂ©s de la version 2.0 qui vient de sortir, mĂȘme si la fonctionnalitĂ© reste optionnelle.

Pagi sur un iPhone avec le thÚme pastel et les réglages à droite. Image MacGeneration.

Pagi est une app assez particuliĂšre qui ne conviendra pas Ă  tout le monde, d’autant moins sur les iPhone et iPad oĂč, par dĂ©faut, elle reproduit le fonctionnement d’un journal personnel avec un seul fichier créé chaque jour. On peut toujours ouvrir un autre document via l’app Fichiers et ainsi l’utiliser pour aller au-delĂ  de ce fichier quotidien, mĂȘme si son fonctionnement est encore plus tournĂ© vers l’écriture de quelques mots tous les jours. La version macOS ressemble plus Ă  un Ă©diteur de texte standard, qui pourra crĂ©er et ouvrir n’importe quel fichier .txt ou .md.

L’app peut ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©e gratuitement pour la tester, mais un achat in-app unique de 9,99 â‚Ź est nĂ©cessaire pour l’utiliser sur la durĂ©e. Son interface est Ă  peu prĂšs traduite en français, mĂȘme si je recommanderais la version en anglais pour que ce soit plus clair. iOS 17 ou macOS 14 sont nĂ©cessaires au minimum pour l’installer.

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Une rumeur indique que macOS 26 supportera seulement ces Mac Intel

macOS 26 qui sortira vers cet automne, et succĂšdera donc Ă  macOS 15 Sequoia, pourrait ne supporter que ces Mac Intel: MacBook pro 2019, Mac Pro 2019 et iMac 2020.
Évidemment tous les Mac ARM resteront supportĂ©s depuis la famille M1.

VoilĂ  les Mac qui pourraient ne pas ĂȘtre supportĂ©s par la nouvelle mouture de macOS, Ă  savoir: iMac Pro 2017, MacBook Pro 2018, Mac mini 2018 et MacBook Air Intel 2020.
Ces Mac continueront à recevoir des mises-à-jours de sécurité sous macOS 15 Sequoia pendant 2 ans.

Cette rumeur semble d'autant plus crédible que les premiÚres versions de tests de macOS 16 macOS 26 ne supportent effectivement que les Mac Intel listés, et bien sûr tous les Mac Apple Silicon sur base ARM.

Apple pourrait abandonner tout support de Mac Intel dans la version macOS 28 de 2027, le dernier Mac Intel supportĂ© devant ĂȘtre le Mac Pro 2019 vendu par Apple jusqu'en 2023.

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Astuce : profiter des volumes APFS pour optimiser vos sauvegardes Time Machine

Une des fonctions intéressantes du systÚme de fichiers APFS, apparu avec macOS Sierra en 2017 et imposé dÚs l'année suivante, est la possibilité de créer des volumes partagés. De façon trÚs schématique, il faut imaginer un volume de ce type comme une partition dans les anciens systÚmes de fichiers, mais qui partage l'espace de stockage avec les autres volumes du périphérique. Et cette fonction est trÚs utile dans certains cas, par exemple pour éviter de sauvegarder des données et donc d'encombrer un disque de sauvegarde.

L'exemple donnĂ© par Howard Oakley est celui des machines virtuelles. Si vous en utilisez sur votre Mac, elles n'ont pas nĂ©cessairement besoin d'ĂȘtre sauvegardĂ©es toutes les heures avec Time Machine, ni d'ĂȘtre prĂ©sentes dans les snapshot du disque, qui est l'Ă©quivalent d'une sauvegarde locale. Qui plus est, les fichiers qui contiennent les machines virtuelles sont souvent trĂšs gros (plusieurs dizaines de gigaoctets) et les moindres modifications amĂšnent donc souvent la sauvegarde d'une grande quantitĂ© de donnĂ©es1. Nous pourrions aussi prendre comme exemple la bibliothĂšque de Photos ou de Musique, ou n'importe quel ensemble de donnĂ©es qui peut ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ© facilement (par exemple depuis le cloud) ou qui n'a pas besoin d'ĂȘtre sauvegardĂ©. En stockant les machines virtuelles ou les bibliothĂšques sur un volume dĂ©diĂ© (mais partagĂ©), il est possible de l'exclure des sauvegardes et donc de garder les donnĂ©es sur le SSD principal du Mac tout en Ă©vitant d'encombrer les volumes de sauvegarde.

Vos donnĂ©es qui ne doivent pas ĂȘtres sauvegardĂ©es peuvent ĂȘtre dĂ©placĂ©es dans le volume Machines virtuelles. Image MacGeneration.

Sur le papier, il est possible d'exclure les données de la sauvegarde Time Machine (Réglages SystÚme > Général > Time Machine > Options...), mais comme l'explique Howard, les données exclues font toujours partie des snapshots en APFS et peuvent donc prendre un espace disque important sur le volume principal.

Il est possible d'exclure des volumes ou des données. Image MacGeneration.

Créer un volume

PremiĂšrement, il faut lancer l'Utilitaire de disque, dans le dossier Utilitaires de votre dossier Applications. Dans le menu PrĂ©sentation, choisissez Affichez tous les appareils si ce n'est pas dĂ©jĂ  fait. Maintenant, dans la colonne de gauche, placez-vous sur conteneur. Dans notre capture, il se nomme Conteneur disk3 et se trouve entre le nom du SSD lui mĂȘme (Apple SSD...) et le nom du volume principal (Volumes Macintosh HD).

Il faut cliquer sur le bon conteneur (en jaune). Image MacGeneration.

A droite, cliquez sur le +qui se trouve au-dessus de Volume.

Image MacGeneration.

Donnez un nom Ă  ce volume (par exemple Machines virtuelles) et choisissiez l'APFS (chiffrĂ©) dans le menu Format. Ce point n'est pas totalement nĂ©cessaire et dĂ©pend de l'importance de vos donnĂ©es. Attention, si vous restez en APFS classique les donnĂ©es ne seront pas chiffrĂ©es, mĂȘme si vous avez protĂ©gĂ© votre SSD avec FileVault.

L'ajout d'un volume. Image MacGeneration.
Il vaut mieux choisir l'APFS chiffré. Image MacGeneration.

Il faut ensuite taper le mot de passe qui va permettre de chiffre le volume.

Il faut entrer un mot de passe. À ne pas oublier. Image MacGenerayion.

Une fois que c'est fait, cliquez sur Options de taille.... Ce n'est pas totalement nécessaire, encore une fois, mais il faut bien comprendre que le volume que nous allons créer partage son espace de stockage avec celui des autres volumes. Il est donc possible de définir une capacité minimale et une capacité maximale.

Vous pouvez éventuellement mettre des limites. Image MacGeneration.

Ensuite, il suffit de cliquer sur OK et d'attendre que macOS ajoute le volume, qui apparaßtra dans le Finder. Et si jamais vous avez besoin de supprimer le volume, c'est parfaitement possible depuis l'Utilitaire de disque, sans perdre les données des autres volumes.

La création est terminée. Image MacGeneration.

Attention aux subtilités des volumes partagés

Le volume créé a quelques petites contraintes. La premiĂšre, c'est qu'il n'est pas possible de le dĂ©monter depuis le Finder, il faut passer par Utilitaire de disque (il ne peut pas ĂȘtre Ă©jectĂ© au sens strict du terme, Ă©tant donnĂ© qu'il se trouve sur le mĂȘme SSD que le systĂšme d'exploitation). La seconde, c'est que l'espace de stockage est partagĂ©. Si vous ajoutez une bibliothĂšque Photos ou les fichiers d'une machine virtuelle, vous verrez donc la capacitĂ© diminuer tant sur le volume que sur le volume principal. De mĂȘme, la capacitĂ© renvoyĂ©e est celle du SSD lui-mĂȘme. Dans le Finder, vous verrez donc deux volumes de 512 Go (par exemple) avec le mĂȘme espace libre, mais vous n'aurez rĂ©ellement qu'un SSD de 512 Go.

Le volume fait partie du conteneur et partage l'espace disque. Image MacGeneration.

Enfin, c'est une astuce qui peut aussi ĂȘtre employĂ©e pour stocker des donnĂ©es sur un disque dur de sauvegarde Time Machine. Par dĂ©faut, Time Machine ajoute un volume dans une variante spĂ©cifique de l'APFS, qui empĂȘche l'Ă©criture. Mais il est possible d'ajouter un volume qui partage l'espace de stockage, comme nous venons de le faire.


  1. La version actuelle de Time Machine, qui utilise l'APFS, rĂ©duit le problĂšme : les donnĂ©es sont sauvegardĂ©es au niveau du bloc de donnĂ©es, la plus petite portion du systĂšme de fichiers. En HFS+, le systĂšme de fichiers prĂ©cĂ©dents, la sauvegarde s'effectuait au niveau du fichier. Une machine virtuelle composĂ©e d'un ensemble de fichiers de 2 Go (un cas classique) nĂ©cessitait donc de sauver 2 Go pour un bit modifiĂ©.  â†©ïžŽ

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HermĂšs prĂ©sente son AirPods Max
 Ă  13 000 â‚Ź

Vous avez dĂ©jĂ  une Apple Watch Ultra HermĂšs avec son bracelet Ă  maillons « Grand H Â» (2 099 â‚Ź) et un « accessoire de sac Â» renfermant un AirTag (359 â‚Ź), mais c’est malheureux, HermĂšs ne propose pas sa propre paire d’AirPods Max. La maison française a entendu votre complainte : son atelier Horizons, qui conçoit des objets uniques dans une ruelle de Pantin, prĂ©sente le premier casque portant sa griffe.

Image HermĂšs.

Axel de Beaufort, directeur artistique de l’atelier depuis 2012, explique que le « son HermĂšs Â» est le fruit de « deux ans de recherche et dĂ©veloppement Â». Comme il se doit, le casque est revĂȘtu du cuir de la maison, disponible dans cinq coloris (naturel, rouge H, bleu de Prusse, chocolat et noir). Les touches mĂ©talliques sont inspirĂ©es du fameux sac Kelly.

Image HermĂšs.

Le prix ? Si vous devez le demander, c’est que vous ne pouvez pas vous l’offrir. HermĂšs parle de 15 000 $, soit plus de 13 000 â‚Ź, et vous pensiez que les AirPods Max Ă©taient chers ! À ce prix, vous devrez vous contenter d’une pochette en tissu plutĂŽt que d’une mallette rigide. Mais contrairement Ă  celui d’Apple, le casque d’HermĂšs est fourni avec un cĂąble USB-C ainsi qu’un cĂąble analogique, et peut se replier pour occuper moins d’espace.

Image HermĂšs.
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Surveiller son cƓur avec ses AirPods, le nouveau projet SantĂ© d'Apple

Si aucun AirPod Pro n'est prĂ©vu cette annĂ©e, Apple poursuit discrĂštement ses travaux de recherche en santĂ©. Sa derniĂšre Ă©tude en date pourrait bien annoncer une nouvelle avancĂ©e surprenante : la dĂ©tection de la frĂ©quence cardiaque via des enregistrements sonores, une technologie qui pourrait intĂ©grer une prochaine gĂ©nĂ©ration d'Ă©couteurs blancs.
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Instagram prend (enfin) en charge les photos de l’iPhone

En abandonnant les photos carrĂ©es, Instagram avait eu la drĂŽle d’idĂ©e de se cantonner au format 5:4, qui n’est guĂšre utilisĂ© qu’en grand format. Adam Mosseri annonce que le rĂ©seau social prend maintenant en charge le ratio 4:3, celui du capteur Micro 4:3, mais aussi et surtout celui de la quasi-totalitĂ© des capteurs de smartphones. Quinze ans aprĂšs sa crĂ©ation, Instagram peut enfin afficher des photos d’iPhone telles qu’elles ont Ă©tĂ© prises.

Image Instagram.

« DĂ©sormais Â», confirme le directeur d’Instagram et de Threads, « si vous envoyez une image 3:4, elle apparaitra exactement comme vous l’avez prise. Â» Tout en laissant la possibilitĂ© de recadrer une image dans les ratios 1:1 et 5:4, Instagram ne rognera plus les photographies prises avec un iPhone. Cette nouvelle possibilitĂ© vaut aussi bien pour les clichĂ©s seuls que pour les carrousels composĂ©s de plusieurs photos.

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Une refonte complĂšte de la gamme iPhone en approche

Aux derniĂšres rumeurs, Apple s’apprĂȘte Ă  changer et uniformiser les noms de ses systĂšmes, abandonnant la traditionnelle numĂ©rotation sĂ©quentielle au profit d’une logique annuelle. Elle pourrait appliquer ce changement de stratĂ©gie Ă  l’iPhone lui-mĂȘme, avec un nouveau calendrier et une gamme entiĂšrement repensĂ©e.
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Sky, la nouvelle app des crĂ©ateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grĂące Ă  l’intelligence artificielle

Sky est le nom de la nouvelle app d’Ari Weinstein et de Conrad Kramer, les deux co-crĂ©ateurs de Workflow, app d’automatisation sur iOS conçue en 2014 et achetĂ©e par Apple en 2017 pour devenir Raccourcis. Avec Kim Beverett, ils ont discrĂštement créé en 2023 une nouvelle entreprise nommĂ©e Software Applications Incorporated (le site officiel vaut le dĂ©tour) et ils travaillent toujours sur la mĂȘme idĂ©e, avec toutefois un gros twist. L’automatisation reste au cƓur des enjeux, sauf que ce n’est pas seulement l’utilisateur qui doit la mettre au point : les intelligences artificielles gĂ©nĂ©ratives sont au cƓur du systĂšme.

L’app n’est pas encore disponible, une premiĂšre version est attendue dans le courant de l’étĂ© et en attendant de pouvoir la tester, on peut dĂ©couvrir son fonctionnement dans un aperçu exclusif publiĂ© par Federico Viticci sur son site MacStories. Son article enthousiaste permet de dĂ©couvrir l’interface trĂšs dans l’air du temps (des bulles translucides qui flottent sur le bureau, voilĂ  qui rappelle certaines rumeurs d’interfaces rĂ©centes) et surtout quelques fonctionnalitĂ©s permises par l’app. Dans les grandes lignes, cela ressemble fort Ă  ce que l’on commence Ă  voir se gĂ©nĂ©raliser avec les concepts d’agents IA ou encore le protocole MCP : on Ă©crit ou dicte une demande en langage naturel et Sky va se charger de la comprendre et de la transformer en une action.

Que peut-on faire avec un tel outil ? L’article de MacStories donne plusieurs idĂ©es des capacitĂ©s actuelles de Sky, sachant qu’il ne s’agit mĂȘme pas d’une bĂȘta encore et que toutes les fonctions prĂ©vues ne sont pas encore toutes en place ou fonctionnelles. Il peut organiser les fichiers du Finder, interagir avec plusieurs apps d’Apple qui ont Ă©tĂ© prises en charge spĂ©cifiquement (Calendrier, Rappels, Messages, Notes
) ou bien avec n’importe quel autre logiciel qui tourne sur l’ordinateur. C’est en effet le point fort de l’outil, par rapport Ă  ses concurrents plus limitĂ©s : ses crĂ©ateurs ont rĂ©ussi Ă  exploiter des fonctionnalitĂ©s intĂ©grĂ©es Ă  macOS pour pouvoir interagir avec une app, mĂȘme si elle n’est pas gĂ©rĂ©e d’une maniĂšre spĂ©cifique.

Un exemple assez impressionnant des capacitĂ©s de Sky : l’utilisateur a demandĂ© de ranger un dossier, l’outil l’a fait pour tous les fichiers, sauf deux qu’il ne sait pas comment gĂ©rer. Il demande alors une prĂ©cision Ă  l’utilisateur et complĂ©tera sa tĂąche en fonction des informations ajoutĂ©es. Image MacStories.

Software Applications Incorporated ne dĂ©voile pas tous ses secrets de fabrique, bien entendu, mais Federico Viticci note que leur app ne se base pas sur une seule mĂ©thode pour identifier un contenu Ă  l’écran et interagir avec les apps. MĂȘme si les processus de reconnaissance optique des caractĂšres (OCR) peuvent servir, Sky exploite aussi toutes les possibilitĂ©s offertes par macOS pour gĂ©rer les fenĂȘtres, ainsi que ses outils d’accessibilitĂ© ou encore les Apple Events et App Intents utilisĂ©s par l’automatisation traditionnelle (respectivement dans AppleScript et Raccourcis). D’aprĂšs ce qu’il indique, cela fonctionne trĂšs bien, y compris pour des apps qui posent souvent problĂšme dans ce genre de situations, comme celles conçues avec Electron.

Sous le capot, le modĂšle de langage n’est pas spĂ©cifique Ă  Sky, il s’agit par dĂ©faut de GPT 4.1 d’OpenAI mĂȘme si on peut aussi opter pour Claude 4 d’Anthropic. L’avantage, c’est que l’on n’a pas besoin d’un Mac puissant pour faire tourner le modĂšle, mĂȘme si en contrepartie, une connexion Ă  internet sera nĂ©cessaire en permanence. Ces IA gĂ©nĂ©ratives pourront rĂ©pondre Ă  n’importe quelle question gĂ©nĂ©rale et elles doivent aussi effectuer des actions en rĂ©ponse Ă  vos demandes. Dans la version testĂ©e par le crĂ©ateur de MacStories, chaque action doit ĂȘtre confirmĂ©e par l’utilisateur, une sĂ©curitĂ© qui sera peut-ĂȘtre levĂ©e par la suite. Cela permet non seulement de vĂ©rifier ce qui se passe, c’est aussi une bonne maniĂšre de laisser Ă  l’utilisateur le soin de corriger la requĂȘte, si le rĂ©sultat initial ne convient pas.

Sky a « lu Â» la page web affichĂ©e dans le navigateur, ici Vivaldi, et gĂ©nĂ©rĂ© un rĂ©sumĂ© pour l’envoyer par Messages. Avant l’envoi, il faut confirmer l’opĂ©ration, ce qui laisse le temps d’ajuster la demande, comme ici pour obtenir un rĂ©sumĂ© plus technique et ajouter le lien en tĂȘte. Image MacStories.

Pour complĂ©ter ses fonctions de base, Sky est aussi capable de faire le lien avec les mĂ©thodes traditionnelles d’automatisation, que ce soit un script Shell ou AppleScript, ou mĂȘme un raccourci dans l’app du mĂȘme nom. On peut crĂ©er des « outils Â» qui peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©s par le modĂšle de langage, mais qui peuvent aussi ĂȘtre créés par ce biais. L’app permet ainsi de « vibe coder1 Â» un script, avec l’avantage de pouvoir le modifier Ă  la volĂ©e Ă  chaque exĂ©cution en fonction des besoins. En guise d’exemple, l’auteur a remplacĂ© un raccourci qui lui permet d’ajouter un article Ă  un service de lecture diffĂ©rĂ©e. GrĂące Ă  Sky, ce n’est plus Ă  lui de saisir les tags associĂ©s Ă  la page, l’IA est capable d’analyser le contenu et de choisir automatiquement un mot-clĂ©. Il a fourni une liste d’options par le biais d’une invite personnalisĂ©e (custom prompt) et l’ensemble fonctionnait apparemment trĂšs bien.

Ces outils personnalisĂ©s sont toujours disponibles et ne sont pas limitĂ©s Ă  un seul contexte. Par exemple, on peut demander Ă  Sky de crĂ©er un script Shell pour tĂ©lĂ©charger une vidĂ©o depuis YouTube grĂące Ă  yt-dlp. Par la suite, si vous demandez de tĂ©lĂ©charger la vidĂ©o en cours depuis un tout autre contexte, l’assistant peut alors faire le lien avec cet outil sans avoir Ă  le guider, ce qui a fonctionnĂ© depuis un tout autre navigateur, dans l’article de MacStories. Les possibilitĂ©s sont vertigineuses quand on commence Ă  penser au fait que l’on peut combiner ainsi plusieurs outils, voire en gĂ©nĂ©rer de nouveaux Ă  la volĂ©e.

DĂ©monstration de la souplesse apportĂ©e par Sky : dans un tout autre contexte, il comprend la demande et s’adapte en utilisant un outil créé auparavant. Image MacStories.

Sky est en dĂ©veloppement depuis deux ans et la version en cours ne gĂšre pas MCP, le protocole imaginĂ© rĂ©cemment par Anthropic pour transformer les intelligences artificielles gĂ©nĂ©ratives en agents capables de rĂ©aliser des actions. NĂ©anmoins, MCP est en train de prendre une grande ampleur et il est probable que la version finale puisse communiquer par ce biais. Ce sera surtout utile pour intĂ©grer cet assistant destinĂ© au Mac Ă  des services en ligne qui seront compatibles avec le protocole. MĂȘme si des expĂ©riences existent dĂ©jĂ  dans le domaine, Sky devrait quoi qu’il en soit aller nettement plus loin que tout ce que l’on a vu jusque-lĂ .

GrĂące Ă  MCP, les « agents Â» IA prennent le contrĂŽle des tĂąches
 et des ordinateurs

GrĂące Ă  MCP, les « agents Â» IA prennent le contrĂŽle des tĂąches
 et des ordinateurs

Les crĂ©ateurs de Sky comptent sortir leur app avec un modĂšle freemium, dĂ©sormais bien connu surtout dans le monde des IA modernes. La version de base devrait ĂȘtre limitĂ©e, mais gratuite et on devrait pouvoir payer un abonnement pour obtenir toutes les fonctions. Reste Ă  savoir si cela peut ĂȘtre un business rentable, d’autant que l’app dĂ©pend d’un acteur tiers pour fournir le modĂšle sous-jacent. Pour ne rien arranger, tous les gros acteurs de l’IA sont sur le mĂȘme crĂ©neau : l’app macOS de ChatGPT, pour ne prendre qu’un seul exemple, sait dĂ©jĂ  interagir avec des apps et mĂȘme si elle le fait de façon nettement plus limitĂ©e aujourd’hui, il paraĂźt Ă©vident qu’OpenAI ne compte pas s’arrĂȘter lĂ .

Comme le soulĂšve Federico Viticci, on peut aussi imaginer que Sky attire l’intĂ©rĂȘt d’une entreprise comme OpenAI, qui pourrait amĂ©liorer d’un coup ChatGPT avec une base considĂ©rablement plus ambitieuse, ou mĂȘme celui d’Apple. Face aux difficultĂ©s de la Pomme pour crĂ©er un nouveau Siri qui ressemble fort Ă  cette app par bien des aspects, ce pourrait ĂȘtre l’occasion de reproduire ce qu’elle avait obtenu en achetant Workflow en 2017.

Pour l’heure, il faudra attendre dans le courant de l’étĂ© pour pouvoir tester Sky. Les personnes intĂ©ressĂ©es peuvent laisser une adresse email sur le site officiel, avec l’espoir d’accĂ©der Ă  la bĂȘta plus rapidement.


  1. Terme Ă  la mode qui dĂ©signe le dĂ©veloppement uniquement avec des IA, parfois mĂȘme sans regarder le code sous-jacent.  â†©ïžŽ

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Free Mobile devrait utiliser la 2G et la 3G d'Orange jusqu'Ă  la fin : ils veulent prolonger le contrat

Depuis son arrivĂ©e en 2012, Free Mobile se repose sur le rĂ©seau d'Orange pour la 2G et en partie pour la 3G. Et visiblement, le contrat d'itinĂ©rance ira jusqu'Ă  la fin des deux technologies : les deux opĂ©rateurs veulent le renouveler jusqu'en 2028, selon Le Figaro. Le contrat doit ĂȘtre validĂ© par l'ARCEP, mais le gendarme des tĂ©lĂ©coms devrait l'accepter : forcer Free Mobile Ă  abandonner l'itinĂ©rance en 3G alors que la technologie doit disparaĂźtre d'ici trois ans a peu de sens.

Une boutique Free. Image Free.

Pour la 2G, le constat est encore pire : ne pas valider le contrat signerait la fin de la 2G chez l'opĂ©rateur. Free Mobile a bien un temps proposĂ© un embryon de rĂ©seau 2G, mais il n'a comptĂ© que quelques centaines d'antennes avant d'ĂȘtre coupĂ©. À l'Ă©poque, le contrat d'itinĂ©rance avec Orange avait Ă©tĂ© prolongĂ© jusqu'en 2025 (cette annĂ©e), et il devrait bien ĂȘtre prolongĂ© pour les quelques mois nĂ©cessaires.

Dans la pratique, Free Mobile utilisera donc le rĂ©seau 2G d'Orange jusqu'Ă  sa fin, prĂ©vue Ă  partir du 31 dĂ©cembre 2025. L'opĂ©rateur a donnĂ© un calendrier qui montre que le rĂ©seau sera Ă©teint progressivement durant l'annĂ©e 2026, pour un arrĂȘt total fin septembre 2026. Si vous avez encore un tĂ©lĂ©phone uniquement 2G1, il faudra donc penser Ă  le changer.

BientĂŽt la fin du Nokia 3310. Image iGeneration.

Pour la 3G, c'est un peu plus compliquĂ©. Orange a annoncĂ© la fermeture de son rĂ©seau pour fin 2028, mais Free Mobile n'a pas encore communiquĂ© sur ce point. Les deux scĂ©narios possibles sont donc soit une fermeture concomitante, soit un arrĂȘt du contrat d'itinĂ©rance et donc une couverture moins bonne pour les abonnĂ©s Free Mobile, qui devront ensuite se contenter du rĂ©seau de l'opĂ©rateur (qui n'est pas aussi Ă©tendu que celui d'Orange) en attendant une fermeture probable. SFR et Bouygues Telecom, les deux autres opĂ©rateurs, prĂ©voient respectivement de fermer la 3G fin 2028 et fin 2029.


  1. DĂ©solĂ© pour ceux qui adorent leur Nokia 3310 ou le premier iPhone.  â†©ïžŽ

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Amazon brade le Fire TV Stick 4K Ă  40€ : un excellent rapport qualitĂ©/prix !

Une promotion permet aujourd'hui de profiter d'une importante réduction sur les Fire TV Stick 4K et 4K Max. Efficaces et réactifs, il s'agit d'une alternative économique à l'Apple TV pour rendre connectée une TV qui est dépourvue du systÚme adéquat, ou dont le systÚme vieillissant est devenu trop lent.
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Promo : l’Apple Watch Series 10 Ă  379 â‚Ź (-16 %)

Si vous cherchez une Apple Watch, c’est le moment de craquer : la Series 10 est en ce moment Ă  379 € Ă  la Fnac. Il s’agit du modĂšle GPS en taille 42mm, ce qui reprĂ©sente une ristourne de 70 € sur le prix demandĂ© en Apple Store. La montre est disponible en coloris noir, mais les dĂ©clinaisons Argent et Or rose sont Ă©galement en stock. Notons que la version 42 mm est Ă  323 â‚Ź chez Amazon Italie, tandis que la dĂ©clinaison 46 mm tombe Ă  353 â‚Ź.

L'Apple Watch Series 10. Image Apple.

La Series 10 est la derniĂšre gĂ©nĂ©ration d’Apple Watch, qui a gagnĂ© un design lĂ©gĂšrement affinĂ© plus confortable au poignet. On y retrouve les fonctions habituelles en plus d’une recharge plus rapide, d’un capteur de tempĂ©rature externe et des notifications d’apnĂ©e du sommeil. On ne s’attend pas Ă  une mise Ă  jour majeure pour la Series 11 : ce n’est donc pas un mauvais choix Ă  ce prix lĂ .

La version cellulaire peut ĂȘtre associĂ©e Ă  un forfait, ce qui permet de rester joignable sans emporter son iPhone. Comptez par exemple 5 â‚Ź par mois chez Orange ou Sosh, avec trois mois offerts pour tester la fonctionnalitĂ© sans risque.

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En 2024, l’App Store amĂ©ricain a gĂ©nĂ©rĂ© prĂšs de trois fois plus de revenus qu’en 2019

Alors que la pression monte sur l’App Store et sa fameuse commission de 30 %, Cupertino vient de dĂ©voiler les conclusions d’une enquĂȘte portant sur les gains gĂ©nĂ©rĂ©s par sa boutique. CommandĂ©e par ses soins, on y apprend que l’App Store amĂ©ricain a « gĂ©nĂ©rĂ© 406 milliards de dollars de revenus et de ventes pour les dĂ©veloppeurs en 2024 Â». Apple explique que la taille de sa boutique a presque triplĂ© depuis 2019, Ă©tant donnĂ© qu’elle n’engendrait alors que 142 milliards de dollars.

Sur ce chiffre de 406 milliards, 277 proviennent des ventes de biens et services physiques (voyages, livraison de nourriture, paiement), 75 de publicitĂ©s in-app et 53 des biens et services numĂ©riques. En 2024, le nombre de tĂ©lĂ©chargements d'applications dans le monde a atteint 12,4 milliards, soit une augmentation de 36 % par rapport Ă  2019. Apple indique que les petits dĂ©veloppeurs ont vu leurs revenus s'envoler, avec une hausse de 76 % entre 2021 et 2024. Le communiquĂ©, forcĂ©ment trĂšs positif, rappelle les diffĂ©rents avantages Ă  utiliser l’App Store ainsi qu’une dĂ©claration de Tim Cook :

Depuis plus de 15 ans, l’App Store est une source d’opportunitĂ©s incroyables pour les dĂ©veloppeurs d’apps, les entrepreneurs et les entreprises de toutes tailles. Cela inclut les nombreux dĂ©veloppeurs amĂ©ricains qui innovent, dĂ©veloppent leurs activitĂ©s et connaissent un succĂšs exceptionnel sur l’App Store. Nous continuerons d’investir dans des outils, des technologies et des ressources puissants pour aider les dĂ©veloppeurs aux États-Unis et dans le monde entier Ă  propulser leurs apps vers de nouveaux sommets et Ă  crĂ©er des expĂ©riences transformatrices pour les utilisateurs.

Cupertino insiste sur le fait que les dĂ©veloppeurs ne lui ont versĂ© aucune commission pour plus de 90 % des transactions et ventes effectuĂ©es sur l'App Store. La mise en valeur de cette donnĂ©e n’est pas innocente : Cupertino a rĂ©cemment Ă©tĂ© forcĂ©e de faire sauter plusieurs barriĂšres tarifaires de sa boutique aux États-Unis, permettant par exemple de rediriger en dehors des applications pour faire des achats. Le changement a eu lieu dans le cadre de son grand procĂšs contre Epic, qui s’est toujours montrĂ© trĂšs critique face Ă  cette commission.

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Le Thunderbolt 5 et l'USB4v2 à 80 Gb/s vont se démocratiser

Avec les Mac Ă  base de M4 Pro et Max (et sur le Mac Studio M3 Ultra), Apple a ajoutĂ© une corde Ă  son arc : la prise en charge du Thunderbolt 5 et de l'USB4v2. Les deux technologies permettent un dĂ©bit de 80 Gb/s (et mĂȘme 120 Gb/s dans certains cas) mais les pĂ©riphĂ©riques compatibles restent rares. Un point qui pourrait changer : Asmedia et Via, deux sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es dans les composants, travaillent sur le sujet.

Le logo de l'USB Ă  80 Gb/s. Image USB-IF.

Actuellement, il n'y a que deux contrÎleurs sur le marché : celui d'Intel (vu dans les périphériques et dans les PC à base de CPU Intel) et celui d'Apple. Mais selon Tom's Hardware, Asmedia et Via devraient proposer leurs propres puces en 2026 et 2027 (respectivement). Celui d'Asmedia est trÚs attendu, car il va permettre aux fabricants de PC qui ont choisi un CPU AMD d'intégrer la technologie, mais il va aussi probablement permettre l'arrivée de périphériques moins onéreux. C'était le cas avec l'USB4 classique (40 Gb/s) : avant l'arrivée d'Asmedia avec l'ASM2464PD, vu par exemple dans le ZikeDrive, les périphériques étaient rares et onéreux.

Avec un SSD Thunderbolt 5, macOS travaille en mode USB4v2. Image MacGeneration.

Dans la pratique, l'USB4v2/Thunderbolt 5 permet un débit pratique de l'ordre de 7 Go/s avec des SSD externes, par exemple. Le mode à 120 Gb/s, parfois mis en avant, cible essentiellement les moniteurs : il permet de créer des modÚles avec des définitions trÚs élevées qui ne nécessitent qu'un seul cùble. Ce mode asymétrique est en effet peu pratique pour les autres types de périphériques : il monte à 120 Gb/s vers un périphérique, mais descend à 40 Gb/s du périphérique vers l'hÎte. Un choix peu adapté aux SSD externes, qui sont généralement plus rapides en lecture (du périphérique vers l'hÎte) qu'en écriture (de l'hÎte vers le périphérique).

Test du LaCie Rugged SSD Pro5, un SSD externe Thunderbolt 5 capable d

Test du LaCie Rugged SSD Pro5, un SSD externe Thunderbolt 5 capable d'atteindre 6 Go/s

Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre que les nouveaux contrÎleurs arrivent, comme souvent. Pour rappel, l'USB4v2 a été annoncé en septembre 2022.

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Passez Ă  CarPlay sans fil pour 20 â‚Ź

Autant ĂȘtre honnĂȘte CarPlay Ultra pour le commun des mortels, ce n’est pas pour demain la veille. Mieux vaut adopter la politique des petits pas. À dĂ©faut de pouvoir (ou vouloir) acheter une Aston Martin vendue Ă  un prix d’appartement, se mettre Ă  CarPlay sans fil est autrement plus raisonnable. Avec cette promotion, cela vous reviendra pour Ă  peine plus de 20 â‚Ź. Pensez Ă  activer le coupon.

Pour que cela fonctionne, il faut dĂ©jĂ  que le systĂšme de votre voiture soit dĂ©jĂ  compatible Ă  CarPlay. Ce dongle USB qui se connecte Ă  votre voiture se charge ensuite de faire le relai avec votre iPhone. Il a Ă©tĂ© revu rĂ©cemment avec un processeur plus puissant. Cet adaptateur est compatible avec plus de 800 modĂšles et prend en charge tous les iPhone Ă  partir de l’iPhone 6. Autre prĂ©requis peu gĂȘnant en 2025 : utiliser au minimum iOS 10.

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

Autre chose Ă  noter : du fait des rĂšglementations actuelles, ce dongle est Ă©quipĂ© d’un port USB-C. Si ce n’est pas le cas de votre vĂ©hicule, il faudra Ă©galement acquĂ©rir un petit adaptateur. Ce n’est pas le choix qui manque.

Ce dongle CarPlay sans fil étant en vente sur Amazon, en cas de souci, vous pourrez toujours le rendre et obtenir un remboursement de la part du géant du commerce en ligne.

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Microsoft veut unifier les mises à jour d'apps dans Windows Update, ce qu'Apple n'a jamais réussi

Dans les systÚmes d'exploitation modernes, les mises à jour des applications ont beaucoup d'importance : elles sont réguliÚres et permettent parfois de corriger des failles de sécurité. Mais que ce soit sous macOS ou sous Windows, rien n'est unifié. Mais Microsoft veut régler en partie ce problÚme.

Un exemple d'une app qui se met Ă  jour par elle-mĂȘme. Image MacGeneration.

Actuellement, et le constat est le mĂȘme sous macOS et Windows, vous avez des applications qui se mettent Ă  jour dans l'App Store du systĂšme, d'autres qui se mettent Ă  jour dans un lanceur (comme Steam), certaines qui reposent sur des mĂ©canismes intĂ©grĂ©s et (plus rare) des apps qui vous indiquent simplement d'aller tĂ©lĂ©charger manuellement la mise Ă  jour sur le site. Apple, Ă  une Ă©poque, avait essayĂ© d'unifier un peu ça, avec par exemple les mises Ă  jour de macOS qui passaient par le Mac App Store, sans succĂšs.

La solution Windows Update

Microsoft dĂ©taille sa solution dans un post de blog : elle consiste Ă  passer par Windows Update, le mĂ©canisme de mise Ă  jour de Windows, qui prend dĂ©jĂ  notamment en compte certains pilotes. La sociĂ©tĂ© de Redmond met Ă©videmment en avant divers avantages. Elle permet d'amĂ©liorer les performances avec des mises Ă  jour rĂ©cupĂ©rĂ©es pendant les pĂ©riodes oĂč le PC est peu utilisĂ©, simplifie l'expĂ©rience pour les utilisateurs avec des notifications unifiĂ©es et une liste des mises Ă  jour visibles et disponibles Ă  un endroit connu et simplifie la vie des administrateurs systĂšme, qui n'auront en thĂ©orie qu'une mĂ©thode Ă  gĂ©rer.

Windows Update sous Windows 10. Image MacGeneration.

Les dĂ©tails eux-mĂȘmes sont peu importants, Microsoft explique juste que les dĂ©veloppeurs devront fournir les informations nĂ©cessaires pour dĂ©tecter une mise Ă  jour (versions, obligation de redĂ©marrer, etc.). Les applications disponibles sous la forme d'un paquet msix ou appx (apparus avec Windows 10) pourront ĂȘtre modifiĂ©es facilement pour tirer parti des nouvelles API, les applications Win32 plus classiques nĂ©cessiteront quelques ajustements, mais Microsoft a prĂ©vu le coup. Pour le moment, le mĂ©canisme est dans une phase de test privĂ©e, a priori uniquement pour Windows 11.

En pratique, ça ne va probablement rien changer

Le principal problĂšme du choix de Microsoft, c'est que ça ne va (presque) rien changer. MĂȘme en considĂ©rant un lien entre le Microsoft Store et Windows Update pour unifier l'interface, des magasins en ligne comme Steam ou Epic Games Store ne vont pas passer par Windows Update, et il est Ă©vident que certains dĂ©veloppeurs ne suivront pas Microsoft, ne serait-ce — comme le note Next — que parce que Windows Update n'est pas parfait et a eu son lot de problĂšmes avec le temps.

Des mises Ă  jour dans le Microsoft Store. Image MacGeneration.

Si Apple proposait un mĂ©canisme du mĂȘme type, les chances de le voir ĂȘtre adoptĂ© pourraient ĂȘtre plus Ă©levĂ©es, pour deux raisons. La premiĂšre, c'est que les dĂ©veloppeurs d'apps emploient plus facilement les nouvelles API et les fonctions proposĂ©es par Apple. La seconde, c'est qu'Apple a tendance Ă  parfois vouloir imposer ses vues et pourrait pousser les dĂ©veloppeurs vers sa solution. Reste que le problĂšme des magasins tiers et l'adoption assez faible du Mac App Store ne jouent pas en la faveur d'une intĂ©gration.

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