Apple aurait cessé de développer l'Apple Watch dotée d'une caméra

Apple Retail France va demander une certification QualiRépar qui permettra à ses clients d'obtenir jusqu'à 50 € d'économie sur la réparation d'un vieux matériel. L'annonce a été faite lors d'une réunion du CSE de l'entreprise et relayée par l'un des représentants CFTD d'Apple Retail France (ARF). Depuis plusieurs mois il était demandé à ARF d'obtenir la certification QualiRépar du dispositif du « bonus réparation ». Le principe a été acté, a indiqué l'un des représentants syndicaux à l'issue de cette réunion.
Cette certification permet d'obtenir une remise allant jusqu'à 50 € sur la réparation d'un matériel hors garantie. Dans sa dernière mouture datant de janvier 2024, le bonus réparation couvre plusieurs catégories de matériels vendus par Apple.
Sur les ordinateurs fixes, les tout-en-un comme les iMac ou les portables, 50 € seront déduits de la facture. Pour les iPad ce sera 25 €, pour une enceinte c'est 20 € et pour les moniteurs externes c'est 30 €. En janvier dernier, le seuil de déclenchement de ce bonus sur les ordinateurs a été abaissé de 180 à 150 €. S'agissant des iPhone, la remise est au maximum de 25 € sur les batteries, les microphones, une lentille photo, un haut-parleur et surtout les écrans cassés.
Le bonus réparation accepte les écrans cassés de smartphones
Quelques conditions d'éligibilités sont imposées pour bénéficier du bonus lors de sa réparation. Parmi elles il faut que le produit appartienne à un particulier, qu'il puisse être authentifié (numéro de série visible ou IMEI), qu'il ne s'agisse pas d'une contrefaçon ou que son état empêche la réparation. De même, un écran rayé n'équivaut pas à un écran cassé si l'on peut toujours utiliser normalement son téléphone.
Le bonus réparation a été mis en place en décembre 2022 dans le cadre de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) qui vise à encourager la réparation pour prolonger la durée d'utilisation d'un appareil. Son financement provient des producteurs des produits éligibles. Ce qui a pu freiner Apple jusque-là. D'autres acteurs de l'environnement Apple avaient rejoint ce dispositif, comme des réparateurs indépendants, des revendeurs agréés (LDLC) ou des chaînes telles que Fnac/Darty, Leclerc, Save, etc.
Mozilla réduit encore la voilure et annonce de nouvelles fermetures de services annexes pour mieux se concentrer sur le cœur de son business, son navigateur web. Le plus gros changement est la fermeture à venir de Pocket, ce service de lecture différée qui appartient au créateur de Firefox depuis 2017. Cela fait plusieurs années maintenant que l’entreprise a plus ou moins délaissé le service, comme en témoigne l’arrêt de l’app pour macOS courant 2023, si bien que ce ne sera pas tout à fait une surprise. Néanmoins, la fin est assez brutale pour les derniers utilisateurs, qui devront trouver une alternative avant l’été.
En effet, Mozilla compte fermer définitivement Pocket dès le 8 juillet 2025, soit dans 46 jours. À partir de cette date, le site et les apps ne permettront plus de lire le contenu déjà mis de côté et il ne sera plus possible d’ajouter des liens dans le service. Le site restera malgré tout accessible au-delà, uniquement pour exporter ses données. Les utilisateurs pourront le faire jusqu’au 8 octobre 2025, après quoi Mozilla éteindra tous les serveurs de Pocket et surtout supprimera toutes les données associées. La fondation remboursera tous les abonnés Premium, qui payaient pour des fonctionnalités supplémentaires, au prorata de la durée restante à partir du 8 juillet.
Plusieurs changements ont déjà eu lieu pour préparer la fin de Pocket, à commencer par le retrait des apps mobiles et des extensions dans les navigateurs. Si vous n’aviez pas installé la version mobile du service, c’est trop tard. Si vous l’aviez déjà dans votre navigateur web ou sur un smartphone, les règles sont les mêmes que pour le site : vous pourrez les utiliser jusqu’à la fin du service, mais ne comptez pas sur de nouvelles mises à jour. L’intégration dans Firefox est elle aussi inactive, le bouton permettant d’ajouter un article ne s’affiche plus. L’API de Pocket, utilisée par de nombreuses apps et même Raccourcis d’Apple, restera quant à elle active jusqu’à l’automne.
La fondation a aussi annoncé l’arrêt de Fakespot, un système de détection de faux avis qu’elle avait acheté il y a deux ans et qui faisait pourtant partie d’une stratégie énoncée l’an dernier pour ne pas rater le train des intelligences artificielles. Finalement, l’intégration dans Firefox sera coupée dès le 10 juin, puis le service fermera entièrement à compter du 1er juillet. On ne pourra alors plus utiliser le site web, ni les apps mobiles, ni les extensions intégrées aux autres navigateurs.
Après ces nouvelles coupes, Mozilla espère pouvoir continuer son travail sur son navigateur web. La fondation compte toujours y intégrer des fonctionnalités basées sur les intelligences artificielles, tout en faisant progresser les bases de Firefox. Dans son annonce, elle met notamment en avant les onglets affichés verticalement, une option ajoutée au printemps à l’app, ou encore les groupes d’onglets, que l’on connaissait bien dans d’autres navigateurs.
Alors qu’OpenAI a fait le buzz cette semaine avec le rachat du designer historique d’Apple, les oreilles indiscrètes de Mark Gurman donnent des nouvelles de Cupertino concernant les prochains appareils amenés à intégrer l’intelligence artificielle pour lutter contre Meta.
Ainsi, les lunettes connectées d’Apple, concurrentes directes des Ray-Ban Meta, seraient en bonne voie pour une sortie prévue à la fin de l’année 2026 : des prototypes devraient être assemblés d’ici la fin de cette année par les sous-traitants, afin d’être testés sous toutes les coutures.
Ces binocles devraient intégrer le même type de matériel que les concurrentes Ray-Ban Meta, tout en étant « mieux construites ». Elles intègreraient des caméras, micros et écouteurs nécessaires à l’interaction avec Siri, et permettraient entre autres la réception d’appels téléphoniques, la lecture de musiques, des traductions en temps réel ou encore permettre à l’utilisateur d’avoir des directions GPS.
Le but ultime reste des lunettes à réalité augmentée, mais la pomme considère que la technologie n’est pas encore prête. Il s’agira cependant de ne pas rester à la traîne, Meta considérant 2027 pour une sortie de lunettes intégrant un écran translucide, permettant au porteur de voir des notifications, des images ou autres en surimpression de la vue réelle.
Concernant les autres projets, si les écouteurs avec caméra intégrée seraient toujours de la partie, Mark Gurman croit savoir que l’intégration d’une caméra dans les Apple Watch a été annulée cette semaine, bien que le projet soit assez avancé.
Ces accessoires connectés restent fortement dépendants de l’avancée de Siri, qui devra être prêt à l’usage au minimum au moment de la sortie des lunettes connectées... ce qui n’est pas gagné d’avance.
Alors que le procès pour abus de position dominante de Google se poursuit, de nouvelles informations arrivent sur le fonctionnement interne de l’entreprise, et sur la façon dont certaines décisions sont prises. Et le dernier document produit devant la cour de justice a de quoi faire grincer des dents à la presse et aux sites d’information en général.
C’est Bloomberg qui relate la diffusion de ce document, montrant que Google a imaginé quelques temps donner le choix aux sites de presse et d’information concernant leur nouveau service de recherche amélioré par intelligence artificielle : autoriser ou non l’IA à venir fouiller dans les données des sites.
Si le document parlait de laisser le choix indépendamment du référencement dans le moteur de recherche « standard », cette possibilité a été rapidement écartée par Alphabet. À la place, les plateformes n’ont qu’un choix possible, tout ou rien : soit accepter le référencement ET l’IA, soit sortir totalement de Google.
Ce « pack » est une manière de forcer la main aux plateformes, leur faisant comprendre qu’elles ont tout intérêt à autoriser l’IA de Google à fouiller dans leurs articles, même si Mountain View s’en défend, indiquant que le document est une « réflexion préliminaire », et non la décision finale :
Les plateformes de presse en ligne ont toujours eu le contrôle sur la façon dont leur contenu est mis à disposition de Google, y compris depuis la montée en puissance de l’IA dans la recherche en ligne, permettant de mettre en valeur les sites utiles et en leur apportant du trafic. Ce document est une réflexion préliminaire sur les options possibles dans un environnement en constante évolution, et ne reflète en rien les possibilités réelles ou les décisions finales.
Pour les associations regroupant les plateformes de publication américaines, la pilule est difficile à avaler, et celles-ci parlent de l’AI Mode de Google comme étant « la définition même du vol ». En effet, si Google dans sa version standard fournit des liens permettant d’accéder à l’article complet, la sortie de son intelligence artificielle de recherche vole les réponses trouvées dans les articles sans même avoir besoin d’accéder à celui-ci, flouant ainsi le site de presse en ligne :
Les liens affichés dans les résultats étaient la dernière chose permettant aux sites d’avoir du trafic et donc des revenus. Maintenant Google prend juste le contenu de force et l’utilise sans aucun retour, c’est la définition même du vol. Le DOJ doit prendre les choses en main pour bloquer cette domination d’internet par une seule et unique entreprise.
Si la presse en ligne française et européenne a fait entendre sa voix depuis bien plus longtemps que ses homologues américains, il semble que ce soit la goutte de trop pour ces derniers, qui comptent bien faire valoir leur droit à une juste rétribution, plutôt que d’être floués par l’IA de Google.
Un chercheur en sécurité, Jeremiah Fowler, a fait une découverte comme on les déteste : un fichier non protégé de 47,42 Go, laissé à la portée de n’importe qui sur un serveur web, contenant la bagatelle de 184 millions de mots de passe !
C’est sur Website Planet qu’il fait état de cette découverte, indiquant ne pas avoir téléchargé la totalité de l’archive, mais avoir effectué des screenshots de quelques entrées afin de vérifier leur authenticité. Après quelques échanges avec les propriétaires de certains couples adresse mail/mot de passe, il a ainsi pu confirmer que les données étaient bien réelles.
Les mots de passe stockés touchent divers serveurs, dont ceux d’Apple, d’Amazon, de Microsoft ou encore de Facebook ou Instagram, mais aussi des banques, des plateformes de santé ou gouvernementales.
Immédiatement après la découverte, le chercheur a signalé cette présence incongrue à l’hébergeur du site, qui a fermé l’accès en attendant de plus amples vérifications. Le propriétaire du site étant masqué, Fowler a été dans l’impossibilité de l’identifier.
Ces informations ont probablement été récupérées par des malwares type « infostealers » selon lui, s’insinuant dans les mails et autres sites et logiciels contrefaits, afin de récupérer ensuite le plus d’accès possibles.
Le chercheur en profite pour rappeler les bonnes pratiques en matière de sécurité informatique, que nous ne saurions trop vous conseiller de respecter : ne pas laisser de mail contenant des informations de connexion dans votre boîte mail, changer vos mots de passe fréquemment, ne pas utiliser le même mot de passe sur plusieurs sites, ou encore activer la double authentification quand c’est possible. Il est facile de penser que ça n’arrive qu’aux autres, jusqu’au moment où...
Moins glamour que le rachat d’un designer célèbre et de son entreprise, mais pas dénué d’intérêt pour autant : Anthropic présente la nouvelle génération de son intelligence artificielle, Claude 4, en deux parfums : Claude Opus 4 et Claude Sonnet 4.
Alors que la firme était déjà plutôt avancée par rapport aux autres IA dans le domaine du code (et Apple semble ne pas s’y être trompée en intégrant Claude à une version interne de Xcode), Anthropic enfonce le clou avec Opus 4 : elle affiche un score de 72,5 % sur SWE-Bench et 43,2 % sur Terminal-Bench quand son concurrent le plus proche, OpenAI o3, finit respectivement à 69,1 % et 30,2 %.
La version plus « légère », Sonnet 4, réussit 72,7 % sur le SWE-Bench et 35,5 % sur le Terminal-Bench, envoyant paître GPT-4.1 avec ses 54,6 % et 30,3 %. Mais dans les faits, quels avantages pratiques ?
Selon Anthropic, Opus 4 « excelle dans la résolution de défis complexes que d’autres modèles ne peuvent pas traiter », pouvant rester autonome pendant plusieurs heures sur des formules de haut vol sans intervention humaine, Rakuten l’ayant par exemple fait travailler sept heures d’affilée sur une tâche de refactorisation à agent unique. Anthropic annonce aussi avoir réduit de 65 % les comportements amenant à des raccourcis ou échappatoires par rapport à Sonnet 3.7.
La firme lance à côté de ces deux nouvelles versions Claude Code, un assistant de développement disponible pour tous. Il s’intègre avec JetBrains, VS Code et GitHub Actions, GitHub ayant même annoncé son intention de baser Copilot sur Sonnet 4.
Opus 4 et Sonnet 4 sont tous les deux disponibles via l’API d’Anthropic, mais aussi Amazon Bedrock ou Google Vertex AI, pour les versions payantes. Seul Sonnet 4 est accessible gratuitement.
Récemment, nous vous avons parlé de la forme de la lettre « a » dans l'application Notes d'Apple : alors qu'Apple emploie un « a » à double étage (double-storey en anglais) dans la majorité des cas sous macOS, c'est un « a » à simple étage (single-storey) qui est employé dans l'application Notes, ce qui peut énerver certaines personnes. Et ce petit souci du détail n'est pas nouveau : dès la première version du système d'exploitation du Macintosh, Apple employait les deux variantes du glyphe.
Ah ! Le « a » d’Apple Notes se démarque des autres et ça ne plait pas à tout le monde
La police par défaut du système, Geneva, variait en effet selon les cas. La fonte 9 points (employée dans le Finder de l'époque) proposait un « a » simple étage à cette époque, alors que la fonte 12 points (par exemple) avait un « a » double étage. C'est très visible dans un émulateur1 : le « a » diffère entre les deux variantes de la police.
Le point intéressant, c'est qu'Apple a modifié ce comportement dès le System 2.0 : dans cette version, le « a » de la fonte Geneva 9 points est bien un « a » à double étage, comme dans les autres versions.
Infinite Mac, qui est une implémentation en ligne de Mini vMac. ↩︎
Dans les années 90, vous vous en souvenez peut-être, les boîtiers des ordinateurs étaient beiges. Que ce soit dans le monde PC ou même dans les Macintosh : en effet, les Quadra, Performa et autres Power Macintosh étaient assez massifs, beiges et parfois génériques (et ne parlons même pas des clones, qui employaient souvent des boîtiers de PC). Le fabricant de boîtiers SilverStone, bien connu des personnes qui montent des PC, a pensé que la nostalgie pouvait avoir du sens sur ce marché : elle vient d'annoncer son second boîtier rétro, le FLP02.
Le premier, qui était au départ un poisson d'avril, sort bientôt au prix de 130 €. Le FLP01 est un boîtier dit desktop, qui se place à plat sur le bureau. La face avant devrait faire remonter les souvenirs de certains : il est beige, avec un faux lecteur de disquettes 3,5 pouces, un faux lecteur de disquettes 5,25 pouces et les lignes classiques d'un boîtier du milieu des années 90, avec deux petites LED carrées.
L'emplacement 3,5 pouces cache en fait des prises USB (deux prises USB-A, une prise USB-C, une prise jack) et l'emplacement 5,25 pouces peut recevoir un lecteur optique, ce qui est un peu daté en 2025. L'intérieur du boîtier est par contre moderne : il accepte les cartes mères ATX et propose une ventilation efficace. Il y a deux ventilateurs d'un côté (de 120 mm), un de l'autre (120 ou 80 mm) et deux à l'arrière. Le boîtier est suffisamment vaste pour les cartes graphiques modernes et les systèmes de refroidissement nécessaires pour des processeurs qui peuvent consommer plusieurs centaines de watts.
Le FLP02 est dans la même veine, mais au format tour. Il ressemble aux boîtiers des PC à base de 486 des années 80, avec notamment un petit afficheur à segment. À l'époque, il affichait la fréquence du processeur (qui était sous les 100 MHz) et le bouton Turbo (présent ici aussi) permettait notamment de réduire la fréquence pour les quelques programmes qui fonctionnaient trop vite. Le cas typique est un processeur qui a eu un énorme succès : le 486 DX2-66 d'Intel. Il fonctionnait à 66 MHz avec un multiplicateur (le 2) sur un bus à 33 MHz. Le Turbo permettait de désactiver le multiplicateur, pour forcer le fonctionnement à 33 MHz. Le boîtier possède aussi une clé, un petit accessoire qui était parfois présent aussi sur les Macintosh (comme certains Quadra) et qui pouvait bloquer le clavier de l'ordinateur.
L'avant du boîtier reprend l'esthétique de l'époque : une grille à l'avant, trois faux emplacements 5,25 pouces qui cachent de véritables emplacements pour des lecteurs optiques et des prises (deux USB-A, un USB-C, une prise jack) cachées derrière une trappe. Cette tour est attendue au troisième ou au quatrième trimestre pour un prix assez élevé : 220 $. Les détails sur l'intérieur ne sont pas connus, mais les photos du Computex montrent qu'il accepte probablement les cartes mères ATX avec des cartes graphiques modernes et des capacités de refroidissement suffisantes.
J’ai depuis quelque temps un problème sur mon Mac : AirDrop a disparu de la barre des favoris du Finder. Je ne suis pas un cas isolé étant donné que le même bug touche l’iMac de la rédaction. Un redémarrage n’y change rien, et ouvrir AirDrop implique alors de passer par Spotlight, ce qui n’est pas des plus pratique. Si vous êtes également concerné par ce problème, sachez qu’il est très facile de remettre AirDrop au bon endroit.
Pour cela, il suffit d’ouvrir une fenêtre Finder avant d’aller ouvrir les réglages de l’app (dans le menu « Finder » en haut à gauche). Une fenêtre s’ouvre, qui dispose d’une section « Barre latérale ». Ne reste plus qu’à trouver la case « AirDrop », qui devrait être décochée. Attention car dans mon cas, celle-ci ne voulait pas rester activée : j’ai donc dû cliquer en boucle jusqu’à ce qu’elle cesse de se décocher toute seule.
Le problème ne date pas d’hier et avait été relevé sur les forums d’Apple à la sortie de Sequoia. Certains expliquent qu’en cas de soucis, désactiver et réactiver AirDrop peut aider (commande defaults write com.apple.NetworkBrowser DisableAirDrop -bool YES
puis defaults write com.apple.NetworkBrowser DisableAirDrop -bool NO
). Il faudra ensuite relancer le Finder : il suffit pour cela d’ouvrir le menu « Forcer à quitter » dans le menu avant d’aller le chercher et de le redémarrer.
En 2020, Eve lançait la caméra Eve Cam, un des rares modèles uniquement compatibles avec HomeKit et HomeKit Secure Video pour le stockage dans le cloud. C'est un modèle qui peut sembler un peu daté avec son capteur en 1080p qui ne dépasse pas 24 images/s, mais il a été mis à jour un peu en douce par la marque en 2023. Des rumeurs de l'époque sous-entendaient une nouvelle version au niveau esthétique, mais la caméra n'a pas été modifiée sur ce point.
La seconde version (modèle 10ECJ8701
, 10EBK8701
pour la première) amène essentiellement un changement : la prise d'alimentation Micro USB a été remplacée par de l'USB-C. Les autres caractéristiques semblent identiques, mais un test récent de nos confrères de MacRumors indique deux petits changements. Le premier est une amélioration des performances dans l'obscurité, avec quatre LED infrarouges au lieu de deux. Le second est une modification du moteur de détection de mouvement : la première génération tend à ne pas détecter les mouvements quand elle est placée derrière une vitre.
Dans tous les cas, le parti-pris de cette caméra semble un peu daté en 2025. Elle est loin derrière d'autres modèles sur la qualité d'image et elle ne fonctionne qu'avec des appareils Apple. De plus, vous aurez obligatoirement besoin d'un abonnement iCloud pour profiter de ses fonctions d'enregistrement : Eve ne propose ni enregistrement en local ni stockage dans le cloud en dehors d'Apple. Elle peut éventuellement intéresser les personnes qui veulent un modèle simple à mettre en place et qui semble fiable dans le temps1, mais son prix risque de les refroidir : elle est officiellement vendue 150 €, même s'il est possible de la dénicher pour environ 130 € et que son prix descend parfois à 100 € pendant les vagues de promotion. Mais même à ce prix, elle reste assez limitée.
Je possède le modèle de 1re génération et la caméra est très stable et fiable. ↩︎
Coros veut prolonger la durée de vie de ses montres et vient de lancer un programme de réparation disponible en France et en Belgique. Celui-ci comprend le remplacement d'un écran, d'un bouton ou d'un cadran numérique. Les batteries défectueuses peuvent également être changées. Les tarifs oscillent entre 49 € et 109 € selon les modèles.
Plus précisément, il est possible de faire réparer sa montre de gamme Pace (3/Pro) ou Apex (2/2 Pro), mais aussi une Vertix 2S. Le compteur vélo GPS solaire Dura est également sur la liste. Les appareils plus anciens ne sont pas pris en charge, mais la marque invite à contacter le SAV pour trouver une solution. Les demandes peuvent être effectuées directement sur le site de Coros, où le vendeur propose aussi des montres déjà reconditionnées.
Coros ne répare pas directement les appareils envoyés. En pratique, l’utilisateur reçoit à la place une « nouvelle » montre reconditionnée dès que son colis est expédié. La sienne est envoyée en Asie, où elle sera réparée avant de rejoindre un stock de produits reconditionnés pour de futurs clients. La stratégie permet de minimiser les livraisons tout en évitant aux sportifs de devoir attendre plusieurs semaines que leur accessoire soit réparé. Les appareils reconditionnés Coros sont garantis un an.
Récemment, le fabricant de NAS Synology a été mis sur le devant de la scène : les nouveaux modèles de la gamme 25+ (2025) ont en effet une liste de compatibilité très restreinte pour les disques durs. La marque ne valide que ses propres disques (qui sont des modèles de grandes marques remarqués) et certains disques de grands fabricants. La première version de cette actualité comprenait un lien vers une liste de compatibilité erronée. Synology n'a pour le moment pas ajouté de disques durs dans sa liste de compatibilité pour les modèles 25+.
Synology espère rendre ses propres disques durs obligatoires dans ses nouveaux NAS
Mais la société a aussi profité de la sortie du DS925+ pour ajouter une petite restriction : la prise USB-C du NAS — notée Expansion — n'est pas une prise USB-C standardisée. Comme le note Cachem, qui a pu tester le NAS, elle n'accepte ni les périphériques de stockage (SSD, disques durs, etc.), ni une liaison en IP over USB4 (ou Thunderbolt).
Ce n'est pas réellement une surprise, ceci dit : dans la documentation, la prise USB-C n'est pas documentée comme une prise USB-C, mais bien comme un « port d'extension ». Son seul usage officiel est donc la connexion d'une baie d'extension, le DX525 de chez Synology. C'est un boîtier qui accepte cinq disques durs et qui peut se brancher directement au NAS pour étendre sa capacité de stockage.
Reste que cette limitation montre que Synology compte bien réduire les possibilités d'extension de ses NAS, en poussant ses clients à se tourner vers les produits de la marque. Heureusement, il reste tout de même deux ports USB-A sur le NAS (une prise à l'avant, une prise à l'arrière), qui acceptent les accessoires classiques des NAS mais aussi les périphériques de stockage. Il faudra par contre se contenter d'un débit de 5 Gb/s (à peu près 440 Mo/s en pratique) alors que de nombreux SSD externes peuvent dépasser très largement ce débit en USB-C.
SwitchBot commercialise plusieurs nouveautés aujourd’hui, dont une nouvelle serrure connectée. Un an après la Lock Pro, place à la Lock Ultra, une nouvelle génération qui monte en gamme, comme son nom décidément courant dans cet univers le laisse entendre. Le fabricant a repris la même formule, avec une serrure néanmoins beaucoup plus compacte, mieux finie et associée à un moteur plus rapide et plus puissant. Comme toujours, elle est compatible avec Matter à condition d’ajouter un hub de la marque, la serrure elle-même n’intégrant que du Bluetooth.
Pour ce lancement, SwitchBot met en avant deux packs de démarrage qui intègrent à chaque fois un Hub mini compatible avec Matter et qui permettra ainsi d’ajouter la serrure dans de multiples écosystèmes de domotique compatibles avec le standard, dont celui d’Apple. En plus, le fabricant glisse un pavé numérique maison, soit le Keypad Touch avec lecteur d’empreintes que l’on connaissait déjà. Soit le tout nouveau Keypad Vision, qui ajoute au lecteur d’empreintes un système de reconnaissance faciale très proche sur le papier de Face ID des appareils pommés.
Pour le lancement, le code promo 15OFFYC522
permet de réduire les prix de 15 % sur Amazon et le pack avec Keypad Touch bénéficie d’un coupon qui ajoute 5 % à cocher sur la page produit et cumulable avec le code. Voici les tarifs que l’on peut espérer pour ce lancement :
Pour bénéficier de ces tarifs, saisissez le code 15OFFYC522
juste avant de passer la commande sur Amazon. La promotion sera active jusqu’au 5 juin, cela vous laisse le temps de choisir l’un ou l’autre en fonction de vos besoins. Si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant, sachez aussi que le constructeur propose la serrure sur sa propre boutique pour 160 €, sans hub ni pavé numérique. On y trouvera aussi le Keypad Vision seul, affiché à 150 € et également compatible avec la Lock Pro.
Le fabricant m’a envoyé un exemplaire de sa serrure associée au pavé numérique avec reconnaissance faciale et j’utilise les deux depuis quasiment trois semaines. C’est bien assez pour me faire une opinion sur les produits et vous pourrez découvrir tous les détails sur la Lock Ultra et le Keypad Vision dans un test à venir, réservé aux membres du Club iGen.
Hier soir, on apprenait qu’OpenAI avait racheté l’entreprise de Jony Ive pour fonder « io », une nouvelle entité qui cherchait à créer un appareil original dédié à l’IA. Évoqué par les rumeurs depuis quelques mois, ce futur produit est encore très flou. L’ex-designer star d’Apple et Sam Altman ont donné quelques détails lors d’un coup de fil interne aux équipes, intercepté par le Wall Street Journal. Les détails sont maigres, et on obtient surtout des indices sur ce que le bidule ne sera pas.
Le mystérieux appareil ne sera donc pas une paire de lunettes ou un téléphone. Il s’agira d’un accessoire décrit comme non intrusif pouvant être glissé dans une poche ou posé sur un bureau. L’appareil sera « pleinement conscient de l'environnement et de la vie de l'utilisateur », mais n’embarquera pas d’écrans. Il est présenté comme un supplément de l’iPhone, qu’une personne emportera en plus de son smartphone et de son ordinateur avant de partir le matin.
Le but avec ce projet serait de réduire la dépendance aux écrans. Jony Ive se serait montré sceptique face à l’idée d’en faire un « wearable », soit un accessoire connecté à porter. Le designer évoque un « nouveau mouvement de conception » là où le CEO d’OpenAI mentionne une « famille d'appareils » dont le matériel comme le logiciel seraient gérés par l’entreprise. Le développement devra rester très confidentiel pour éviter de se voir piquer l’idée et le look de l’appareil avant sa présentation officielle.
Pour Sam Altman, l’objectif est de lancer le produit d’ici la fin d’année prochaine : il voit déjà un appareil populaire s’écoulant rapidement à plus de 100 millions d’unités. Le CEO d’OpenAI a l’habitude de voir les choses en grand, cherchant par exemple à créer un réseau mondial de semi-conducteurs alors qu’OpenAI s’attend à perdre 44 milliards de dollars d’ici 2029, année à laquelle elle espère être rentable.
Mise à jour le 22/05 à 16:30 : Ming-Chi Kuo s'est adonné à quelques prédictions pour ce futur accessoire. Selon ses recherches, le prototype actuel est un peu plus gros que l’AI Pin, avec un format « aussi compact et élégant que l’iPod Shuffle ». Il pourrait se porter autour du cou et embarquerait des caméras et des micros, sans aucun écran. Il pourrait se connecter aux téléphones et aux ordinateurs à proximité. L’appareil devrait commencer à être produit en masse début 2027, probablement au Vietnam.