Un design trĂšs complexe pour l'iPhone du vingtiĂšme anniversaire

France IdentitĂ© va bientĂŽt amĂ©liorer sa prise en charge du permis de conduire. Une version bĂȘta de lâapplication comprend deux nouveautĂ©s pour ce document officiel. La premiĂšre, câest une nouvelle prĂ©sentation. Ă lâinstar de la carte dâidentitĂ©, le permis de conduire sâaffiche dĂ©sormais en plein Ă©cran quand on le sĂ©lectionne.
La deuxiĂšme nouveautĂ©, optionnelle, concerne les donnĂ©es du permis. On peut maintenant rĂ©cupĂ©rer lâintĂ©gralitĂ© des renseignements de ce document : catĂ©gories de vĂ©hicules, numĂ©ro de dossier, Ă©tat du titre, identifiant du titre et date de dĂ©livrance. Pour rassembler toutes ces informations, une mise Ă jour manuelle du permis est nĂ©cessaire.
AprĂšs avoir touchĂ© le bouton « Mettre mon permis Ă jour », il faut autoriser un partage de donnĂ©es (genre, date de naissance, prĂ©nom et nom) auprĂšs de la DĂ©lĂ©gation Ă la SĂ©curitĂ© routiĂšre, saisir son code personnel et enfin lire sa carte dâidentitĂ© en NFC pour valider lâopĂ©ration.
AprĂšs avoir actualisĂ© son permis dĂ©matĂ©rialisĂ©, un bouton permet de le retourner virtuellement pour dĂ©voiler les infos supplĂ©mentaires. Notez que cette mise Ă jour nâest pas nĂ©cessaire pour les contrĂŽles routiers, on peut trĂšs bien prĂ©senter aux forces de lâordre la version simple de son permis numĂ©rique.
La version bĂȘta de France IdentitĂ© est distribuĂ©e sur TestFlight, mais il nâest pas possible de rejoindre le programme de test Ă lâheure actuelle. Un peu de patience si vous ne faites pas partie des testeurs, ces deux nouveautĂ©s devraient ĂȘtre dĂ©ployĂ©es pour tout le monde prochainement. La carte grise pourra, elle, sâintĂ©grer Ă lâapplication Ă partir du mois de juin.
Google fait tout pour Ă©viter de devoir revendre Chrome, une sĂ©paration que pourrait bien lui imposer le dĂ©partement de la Justice des Ătats-Unis (DoJ). Face Ă cette menace, lâentreprise multiplie les arguments pour garder son bĂ©bĂ©. Dans un nouveau tĂ©moignage, la chef de Chrome Parisa Tabriz a affirmĂ© quâAlphabet Ă©tait la seule sociĂ©tĂ© Ă pouvoir proposer les fonctions et caractĂ©ristiques dont Chrome dispose grĂące Ă ses « interdĂ©pendances » avec les autres divisions internes.
Lâaudition a eu lieu devant le juge Amit Mehta, qui avait estimĂ© lâĂ©tĂ© dernier que la firme de Mountain View avait un monopole sur le marchĂ© de la recherche en ligne. « Aujourd'hui, Chrome reprĂ©sente 17 ans de collaboration entre les gens de Chrome et le reste de Google », a dĂ©clarĂ© Parisa Tabriz. Elle pense quâessayer de dissocier les deux serait « sans prĂ©cĂ©dent ».
La directrice a indiquĂ© que certaines fonctions Ă©taient liĂ©es Ă des infrastructures 100 % Google, comme les diffĂ©rents niveaux de protection de la navigation sĂ©curisĂ©e ou le systĂšme dâalerte en cas de mot de passe compromis. « Je ne pense pas que cela pourra ĂȘtre recréé », a-t-elle dĂ©clarĂ©, avant dâajouter que plus de 90 % du code de Chromium a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par les Ă©quipes de Google depuis 2015. En plus dâinvestissement de plusieurs centaines de millions de dollars, elle estime quâenviron 1 000 ingĂ©nieurs de Google ont mis la main Ă la pĂąte. Ă lâinverse, les autres entreprises nâauraient pas participĂ© « de maniĂšre significative ».
Parisa Tabriz est Ă©galement revenu sur lâintĂ©gration de lâIA dans Chrome. Si le navigateur dispose dĂ©sormais dâextensions pour ChatGPT ou Perplexity, elle a reconnu que Gemini Ă©tait pour le moment le seul assistant proposĂ© par dĂ©faut. Google voudrait renforcer cette intĂ©gration sur le long terme en cherchant Ă faire de Chrome un navigateur « Ă agents » dâIA. Ces automatisations pourrait simplifier certaines actions, comme des achats ou le remplissage de formulaires. La technologie nâest pas prĂȘte pour le moment, et il reste Ă voir si Google sera encore maĂźtre de Chrome Ă ce moment-lĂ .
Bouygues Telecom a bousculĂ© le marchĂ© des connexions Ă internet fixe en lançant Ă lâautomne dernier son offre B&You Pure fibre, qui propose la fibre optique et rien de plus Ă un tarif serrĂ©, 23,99 ⏠par mois sans engagement. Loin de se reposer sur ses lauriers, le FAI continue dâamĂ©liorer lâoffre sans augmenter son prix, comme en tĂ©moigne le passage Ă la Bbox Wi-Fi 7 lancĂ©e en dĂ©but dâannĂ©e. Pour 24 âŹ, vous aurez ainsi le meilleur de ce que la fibre optique peut apporter aux particuliers français, avec jusquâĂ 8 Gbit/s en tĂ©lĂ©chargement, 1 Gbit/s en envoi et le meilleur de ce que les box peuvent offrir, avec du Wi-Fi 7 tri-bande. Un rĂ©pĂ©teur Wi-Fi 7 peut aussi ĂȘtre demandĂ©, pour 4 ⏠par mois et il faut aussi tenir compte des 48 ⏠de frais dâouverture demandĂ©s au dĂ©part.
Face Ă une offre si gĂ©nĂ©reuse, les concurrents ont bien du mal Ă rĂ©agir. Mis Ă part Free qui a une offre assez proche avec la Freebox Pop S (24,99 ⏠sans engagement, fibre jusquâĂ 5 Gbit/s en tĂ©lĂ©chargement et 900 Mbit/s en envoi, box avec Wi-Fi 7 mais bi-bande seulement), les autres acteurs ont eu des rĂ©ponses bien timides. SFR a dâabord baissĂ© le prix de lâune de ses offres RED et elle a rĂ©cemment ajoutĂ© une formule Ă ses offres classiques qui sâapproche de lâidĂ©e, sans aller aussi loin. NommĂ©e « SFR Fibre Starter internet + tĂ©lĂ©phone », elle coĂ»te 26,99 ⏠par mois avec engagement de 12 mois et se limite Ă 1 Gbit/s symĂ©trique et une vieille box avec Wi-Fi 5, qui ne sera mĂȘme pas capable dâatteindre le dĂ©bit thĂ©orique de la fibre optique. SFR ajoute en contrepartie la tĂ©lĂ©phonie, illimitĂ©e vers les fixes et payante vers les mobiles, tout en restant loin du compte.
Du cĂŽtĂ© dâOrange, si lâon oublie Sosh qui a toujours proposĂ© une offre de ce type, il nây a pas vraiment dâĂ©quivalent. Au mieux, les prix dĂ©butent Ă 30 ⏠par mois au-delĂ de la premiĂšre annĂ©e et la tĂ©lĂ© est incluse Ă ce prix. InterrogĂ©e sur le sujet suite Ă la prĂ©sentation de ses rĂ©sultats financiers, lâentreprise a dâabord notĂ© que ce nâĂ©tait pas une nouveautĂ© puisque des offres avec uniquement internet ont dĂ©jĂ existĂ©, y compris chez Orange. Les dirigeants de lâopĂ©rateur historique considĂšrent par ailleurs quâil nây a pas eu dâeffets visibles suite au lancement de ces offres simplifiĂ©es et moins chĂšres. En clair, Orange nâa pas constatĂ© de dĂ©parts vers B&You ou Free suite au lancement de leurs formules avec seulement internet, ce qui trahit selon eux un manque dâattrait pour ces forfaits.
Bouygues Telecom devrait ainsi avoir le champ libre et son offre B&You Pure fibre devrait rester particuliĂšrement intĂ©ressante pour tous ceux qui veulent uniquement une connexion Ă internet. Petite information supplĂ©mentaire au passage, plusieurs abonnĂ©s ont rĂ©ussi Ă obtenir un ONT seul et ainsi se passer de box, ce qui est lâidĂ©al si vous avez votre propre routeur ou que vous voulez gĂ©rer votre rĂ©seau avec votre propre matĂ©riel, par exemple dans lâĂ©cosystĂšme UniFi. Ce nâest pas systĂ©matique ni promis par lâentreprise, mais une demande au service client peut apparemment suffire.
Ă la dĂ©couverte de lâĂ©cosystĂšme UniFi, lâĂ©quipement rĂ©seau des pros accessible au grand public
Netflix a annoncĂ© un changement dans la gestion de ses sous-titres : le service compte proposer systĂ©matiquement le texte dans la langue dâorigine du contenu, en plus des sous-titres pour les personnes malentendantes. Jusque-lĂ , un contenu en anglais par exemple Ă©tait gĂ©nĂ©ralement associĂ© Ă des sous-titres dans de multiples langues diffĂ©rentes, mais pas en anglais simple. Seuls les sous-titres malentendants Ă©taient proposĂ©s en anglais, ce qui implique quâils ne contiennent pas que les dialogues.
Lâobjectif de ces sous-titres sont en effet de permettre Ă une personne qui nâentend pas de suivre lâaction, et câest pourquoi ils intĂšgrent autant les dialogues que des indications sur lâambiance sonore ou bien sur une porte qui claque hors champ. Quand on peut entendre la bande-sonore, ce dĂ©doublement est au mieux inutile, voire frustrant, car les sous-titres peuvent divulgĂącher des Ă©lĂ©ments ou distraire. En proposant des sous-titres avec uniquement les dialogues dans la langue dâorigine, Netflix propose une solution pour tous ceux qui veulent apprendre une langue en sâappuyant sur du texte en plus de lâaudio ou mĂȘme des natifs qui nâentendent pas bien les dialogues (ce nâest pas de leur faute).
La mauvaise nouvelle, câest que le changement ne va concerner que les nouveaux contenus publiĂ©s par Netflix, pas lâimmense catalogue dĂ©jĂ en place. La nouveautĂ© est arrivĂ©e avec la derniĂšre saison de You et le service promet que les sous-titres de base seront prĂ©sents dĂ©sormais sur toutes les nouvelles sĂ©ries et nouveaux films produits par ses soins. Cela ne concerne pas que lâanglais dâailleurs, toutes les versions originales devraient dĂ©sormais proposer une piste de sous-titres avec uniquement avec les dialogues dans la mĂȘme langue que lâaudio.
Le Markus Gurmanorus est un animal Ă©trange... Ă lâinverse de tous ses camarades Geekus Softwarus Programmus, il prend du repos quand ces derniers prĂ©parent pour PĂąques de jolis Ćufs, appelĂ©s par les spĂ©cialistes du domaines « easter eggs ». Heureusement, cette pĂ©riode est maintenant derriĂšre nous, et le spĂ©cimen chante de plus belle. PrĂȘtons-lui une oreille attentive, afin de percer les mystĂšres dâApple !
Habituellement, Apple est une entreprise trĂšs organisĂ©e, avec des dĂ©partements trĂšs prĂ©cis. Mais contrairement Ă dâautres gĂ©ants du secteur, il nây a pas une Ă©quipe iPhone, une autre iPad, encore une autre MacBook... Ă la place, Apple est divisĂ©e en une team matĂ©riel, une autre logiciel, ou encore services. Jusquâen 2018, tout fonctionnait selon ce principe, et personne ne sâen plaignait.
Est arrivĂ©e lâintelligence artificielle... qui a tout chamboulĂ©. DĂ©jĂ pas trĂšs en avance sur le sujet, Cupertino a dĂ©cidĂ© que les divisions habituelles pouvaient ĂȘtre un frein au dĂ©veloppement rapide de lâIA, et que tout devait ĂȘtre chamboulĂ© pour crĂ©er un dĂ©partement rĂ©servĂ© Ă cette innovation, avec un seul chef Ă sa tĂȘte. Ainsi fut créé le dĂ©partement intelligence artificielle, avec Ă sa tĂȘte John Giannandrea, qui ne devait rendre de comptes quâĂ Tim Cook. Son groupe avait la responsabilitĂ© de Siri, de lâintelligence artificielle, du dĂ©veloppement du Machine Learning, de lâanalyse des donnĂ©es, de la recherche fondamentale et pendant un temps du projet Titan.
Six ans plus tard, il faut se rendre Ă lâĂ©vidence, câest un flop complet : les fonctions dâApple Intelligence, quand elles sortent Ă temps, sont relativement basiques et en retard face Ă la concurrence, le projet Apple Car a Ă©tĂ© enterrĂ©, et pire, Apple se retrouve accusĂ©e de vaporware avec le Siri montrĂ© durant la WWDC 2024 qui a Ă©tĂ© repoussĂ© aux calendes grecques. Comment se sortir de lâimpasse ?
La mĂ©thode est simple, mais elle prend du temps, quâApple nâa pas beaucoup : revenir au principe de fonctionnement prĂ©cĂ©dent. Ainsi, la division Titan a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă Kevin Lynch, lui-mĂȘme sous les ordres du COO Jeff Williams avant de la dĂ©manteler complĂštement. Les ingĂ©nieurs du projet ont ensuite Ă©tĂ© confiĂ©s Ă John Giannandrea et son Ă©quipe, mais pas pour longtemps : son groupe est lui aussi mis en piĂšces. Une bonne partie des ingĂ©nieurs ont Ă©tĂ© confiĂ©s Ă Mike Rockwell, ancien chef du groupe Vision Pro, maintenant responsable de lâIA et directement sous les ordres de Craig Federighi. Le groupe Vision Pro, lui a Ă©tĂ© redivisĂ© en une partie matĂ©rielle et une autre logicielle, cette derniĂšre elle aussi sous les ordres de Mike Rockwell.
Pour Apple, câest le retour Ă la logique originelle : Siri et la partie logicielle du Vision Pro sont maintenant lĂ oĂč ils devaient ĂȘtre, lâĂ©quipe logicielle.
Un autre domaine important auparavant sous la coupe de Giannandrea a Ă©tĂ© relocalisĂ© : lâĂ©quipe robotique. MĂȘme sâil ne fait pas beaucoup parler de lui pour le moment, câest un dĂ©veloppement important pour Apple, qui croit fortement en lâavenir de la robotique pour le grand public. Le premier exemple de ces promesses devrait prendre la forme dâune version articulĂ©e et dotĂ©e dâexpressions copiant les humains pour le haut de gamme du « HomePad ».
Le groupe est dĂ©sormais confiĂ© Ă John Ternus, et rejoint donc lâĂ©quipe matĂ©riel. Dans la plus pure logique Apple, mĂȘme si les robots sont contrĂŽlĂ©s par IA, ils sont plus du domaine mĂ©canique et matĂ©riel que logiciel, et doivent donc ĂȘtre dirigĂ©s par lâĂ©quipe hardware.
Giannandrea de son cĂŽtĂ© ? MĂȘme si son Ă©quipe sâest fortement rĂ©duite, elle nâest pas ridicule et dĂ©sĆuvrĂ©e pour autant : reste Ă sa charge la recherche fondamentale sur lâintelligence artificielle et lâanalyse des donnĂ©es IA, continuant dâavoir un lien avec Siri mĂȘme si celui-ci est maintenant plus tĂ©nu. En rĂ©duisant son Ă©quipe, Apple prĂ©voit aussi la possibilitĂ© de son dĂ©part : si tel devait ĂȘtre le cas, son groupe serait alors absorbĂ© par la division logicielle sans heurts, complĂ©tant ainsi le retour dâApple Ă son « schĂ©ma de principe » habituel.
Ă lâautre bout du couloir, Apple active ses Ă©quipes sur un autre grand projet : les lunettes Ă rĂ©alitĂ© augmentĂ©e. Le projet, appelĂ© « N50 » en interne, est encore loin dâĂȘtre prĂȘt. LâidĂ©e pour le moment est de transformer une paire de lunettes en objet dotĂ© dâApple Intelligence, afin de lui faire analyser lâenvironnement de lâutilisateur en temps rĂ©el, et de permettre un retour dâinformations audio. On est encore trĂšs loin de la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e telle quâon lâentend, avec Ă©crans transparents affichant des informations.
Apple dĂ©veloppant aussi des Ă©couteurs dotĂ©s de camĂ©ras, pourquoi faire aussi une version sous forme de lunettes ? Tout simplement le retour des clients : apparemment, nombreux sont ceux rebutĂ©s par lâidĂ©e de porter des Ă©couteurs dans les oreilles Ă longueur de journĂ©e. La vraie bataille aura lieu vers la fin de la dĂ©cennie : une fois les performances des processeurs amĂ©liorĂ©es et dâautres technologies arrivĂ©es, il sera temps de rĂ©aliser des lunettes AR telles quâon les imagine, et la guerre promet dâĂȘtre sans merci, surtout avec Meta qui en est dĂ©jĂ Ă prĂ©senter des prototypes.
Il est dâailleurs surprenant de ne pas dĂ©jĂ voir Apple face Ă Meta, et dâen ĂȘtre seulement aux prototypes internes pour concurrencer les Ray-Ban connectĂ©es. Avec les capacitĂ©s de miniaturisation dâApple, et son affect pour les wearables comme lâApple Watch, la firme aurait dĂ» ĂȘtre leader dans le domaine, et non un simple suiveur de Meta.
En attendant de voir ce quâApple pourra rĂ©ellement mettre face Ă Meta, le Vision Pro tel quâon le connaĂźt suit son chemin, et devrait voir apparaĂźtre une version plus lĂ©gĂšre et obligatoirement reliĂ©e Ă un Mac dâici la fin de lâannĂ©e ou dĂ©but 2026, et un Vision Pro 2 reste sur les rails.
Avec les taxes sur lâimportation de Chine qui restent en Ă©pĂ©e de DamoclĂšs sur toute la production dâiPhone pour les USA, Apple se dĂ©pĂȘche de dĂ©placer autant dâusines quâelle peut en Inde. Si lâentreprise fabrique dĂ©jĂ un bon tiers des iPhone dĂ©diĂ©s aux Ătats-Unis dâAmĂ©rique sur le territoire de Narendra ModÄ«, le reste ne devrait pas ĂȘtre dĂ©placĂ© avant fin 2027 au plus tĂŽt. Et mĂȘme si le but final est atteint, personne ne peut prĂ©voir si les taxes nâauront pas encore une fois Ă©tĂ© profondĂ©ment modifiĂ©es dâici 18 mois...
Un autre problĂšme se pose Ă Cupertino : le premier iPhone pliable de son histoire, prĂ©vu pour le vingtiĂšme anniversaire du smartphone pommĂ©, est autrement plus complexe Ă produire que les versions actuelles. Et mĂȘme si les usines indiennes ont rejoint la qualitĂ© de fabrication de leurs versions chinoises, le gap de complexitĂ© est bien trop Ă©levĂ© pour se permettre de tout laisser reposer sur les usines indiennes. Apple nâa jamais fabriquĂ© un produit entiĂšrement nouveau depuis un autre pays que la Chine, et ne voudra certainement pas prendre le moindre risque pour un symbole tel son premier iPhone pliable, qui plus est cĂ©lĂ©brant le vingtiĂšme anniversaire.
Pour nos amis amĂ©ricains, une situation Ă©trange perdure : Apple nâa toujours pas redonnĂ© une fonction de mesure de lâoxygĂšne sanguin Ă lâApple Watch. Et Ă©trangement, alors quâelle a largement les moyens de mettre un terme Ă la brouille avec Masimo, voire de recrĂ©er de toutes piĂšces un capteur qui contourne les brevets du concurrent, elle nâen fait rien.
Le souci est dâautant plus embĂȘtant pour les amĂ©ricains que non seulement le capteur dâoxygĂšne est absent des montres vendues, mais aussi de celles proposĂ©es en Ă©change dâun modĂšle dĂ©fectueux ou cassĂ©.
Si Apple paraĂźt calme vu de lâextĂ©rieur, il semble que câest le principe mĂȘme du canard quâelle applique actuellement : paraĂźtre gracieux et tranquille Ă la surface, chaque problĂšme glissant sur ses plumes sans sâaccrocher rĂ©ellement. Mais sous lâeau, elle agite dâautant plus vite les pattes pour se sortir de lâimpasse... en Ă©vitant cette fois les couacs.
Apple a fĂȘtĂ© le dixiĂšme anniversaire de lâApple Watch de maniĂšre bien Ă©trange. Elle a incitĂ©, pendant cette journĂ©e, ses utilisateurs Ă complĂ©ter leurs anneaux et Ă obtenir en guise de rĂ©compense un nouveau trophĂ©e ainsi que des autocollants pour Messages. Les plus chanceux ont pu Ă©galement se rendre en Apple Store et obtenir un pinâs qui rencontre semble-t-il, un certain succĂšs sur eBay.
La chose sur laquelle Apple nâa pas communiquĂ©, câest quâelle a invitĂ© sur son campus des influenceurs du monde entier pour fĂȘter le dixiĂšme anniversaire de lâApple Watch. Les personnes invitĂ©es venaient dans leur majoritĂ© du monde du sport et Ă©taient encadrĂ©es par certains coachs de Fitness+. Le but : complĂ©ter leurs anneaux bien Ă©videmment.
Pendant cette journĂ©e, les personnes invitĂ©es ont Ă©tĂ© amenĂ©es Ă faire diffĂ©rentes activitĂ©s sportives (vĂ©lo, yoga, course Ă pied) et ont mĂȘme participĂ© Ă une petite compĂ©tition sportive.
Ce qui est trĂšs bizarre dans cette affaire, câest que, lorsquâon invite des influenceurs du monde entier Ă un Ă©vĂ©nement spĂ©cial, câest dans le but de faire parler de soi. Or, cette journĂ©e nâa fait que trĂšs peu de bruit sur les rĂ©seaux.
Ce week-end, dans toutes les zones de prix ou presque, il y a un iPhone en promotion. Pour ceux qui ne veulent pas faire de folies, on peut faire lâacquisition dâun iPhone 13 256 Go RED au prix de 579 âŹ. Câest un modĂšle qui nâest pas tout jeune, qui ne fera pas tourner Apple Intelligence, mais il est relativement lĂ©ger, a des performances plus quâhonorables et est compatible 5G.
LâiPhone 16e est Ă©galement en promotion. Pour 80 ⏠de plus, vous avez le tout nouveau smartphone dâApple. Il est plus puissant, offre une meilleure autonomie, est compatible avec Apple Intelligence, mais ne dispose que dâun capteur photo et de seulement 128 Go dâespace de stockage. LâiPhone 16e est disponible Ă 660 ⏠chez Boulanger et chez Amazon, soit 60 ⏠de moins que chez Apple. Les modĂšles avec 256 Go et 512 Go dâespace de stockage sont Ă©galement proposĂ©s avec des rĂ©ductions similaires sur ces deux boutiques.
Mais la grosse promotion du week-end concerne lâiPhone 16 qui est proposĂ© Ă 800 ⏠chez Amazon. Câest 170 ⏠de moins que sur lâApple Store en ligne. Jamais lâiPhone 16 nâavait Ă©tĂ© vendu Ă un tel prix en France. Câest le moment si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©âŠ
Le modĂšle 256 Go est proposĂ© pour sa part Ă 930 âŹ, cela reprĂ©sente une ristourne de 15 % sur le prix habituel.
Test de lâiPhone 16e : pour tout le monde, ou presque
Test de lâiPhone 16 et de lâiPhone 16 Plus : une gĂ©nĂ©ration intelligente
Alex Berger, producteur de la sĂ©rie La Maison, semble ne pas avoir apprĂ©ciĂ© sa collaboration avec Apple... et le fait savoir dans une interview donnĂ©e Ă Variety, nâhĂ©sitant pas Ă qualifier la pomme de « pire entreprise marketing de lâunivers », rien de moins.
Sâattaquant Ă un sujet reprĂ©sentant lâun des clichĂ©s parfaits de la France Ă lâĂ©tranger, la sĂ©rie faisait entrer le spectateur dans les coulisses dâune maison de haute-couture, dont le crĂ©ateur phare, jouĂ© par Lambert Wilson, se retrouve au cĆur dâune polĂ©mique suite Ă la diffusion dâune vidĂ©o compromettante. Sâensuit une lutte de pouvoirs, Ă la fois interne Ă lâentreprise et avec des concurrents coriaces.
Avec un casting 100 % français, la sĂ©rie Ă©tait une premiĂšre pour Apple TV+, qui nâavait quasiment jusquâalors Ă son catalogue que des sĂ©ries anglophones. Le pari Ă©tait risquĂ©, et semble avoir Ă©chouĂ© : autant La Maison a eu son petit succĂšs en France, autant la mayonnaise nâa pas pris aux USA, principale cible du diffuseur. Le producteur met cet Ă©chec principalement sur le dos dâune absence totale de marketing de la part dâApple :
Ce qui fait la rĂ©ussite dâun show, câest le marketing. Apple, par exemple, est probablement la pire boĂźte de lâunivers niveau marketing â la meilleure pour ses iPhone, la pire pour la tĂ©lĂ©vision. Ils ne font aucun marketing, et câĂ©tait un gros problĂšme pour nous avec La Maison. Nous avons rĂ©alisĂ© une excellente sĂ©rie, qui a eu un succĂšs extraordinaire en France et dans dâautres pays dâEurope, mais ils nâen ont fait aucune promotion. Ăa mâa rendu fou.
Avec un tel constat, Variety a demandĂ© au producteur ce qui lâa incitĂ© Ă faire un partenariat avec Apple :
Nous avions de lâespoir. [...] Apple TV+ nâavait jamais rĂ©alisĂ© de sĂ©rie en Europe, Ă part Slow Horses qui bien que tournĂ©e au Royaume-Uni reste trĂšs amĂ©ricaine. JâespĂ©rais que je pourrais changer les choses. Nous avons rapidement dĂ©chantĂ©, au point que nous nous sommes demandĂ©s pourquoi Apple dĂ©sirait tellement se tirer une balle dans le pied.
Quoi quâil en soit, La Maison sâest arrĂȘtĂ©e Ă la fin de sa premiĂšre saison, et nâa pas Ă©tĂ© reconduite. Et avec de telles dĂ©clarations, il est facile dâimaginer que le producteur ne fera pas appel Ă Cupertino pour ses prochaines idĂ©es...
En 2020, Apple sâĂ©tait associĂ©e avec Tom Hanks et sa maison de production Playtone pour sortir un film ancrĂ© dans la Seconde Guerre mondiale, USS Greyhound. Une suite a Ă©tĂ© annoncĂ©e, qui devrait sortir courant 2027, comme le rapporte AppleInsider.
Lâoriginal suivait le capitaine Krause, fraĂźchement nommĂ© de lâUS Navy, devant guider un convoi dans lâAtlantique, traversant les barriĂšres formĂ©es par les U-boat allemands. Le film avait Ă©tĂ© plutĂŽt bien accueilli par les critiques, recevant une belle note de 7.0/10 sur IMDb entre autres.
Le prochain opus devrait cette fois nous transporter vers lâautre bataille de la Seconde Guerre mondiale, ferraillant avec les japonais dans lâocĂ©an Pacifique. LâĂ©quipe du premier film devrait revenir au complet, que ce soit au niveau des acteurs comme pour la rĂ©alisation. Le tournage devrait commencer en Australie en 2026, pour une sortie probable en 2027.
Comme toute entreprise de la tech, Google fait de temps en temps le mĂ©nage dans ses gammes, et a dĂ©cidĂ© de cibler les thermostats connectĂ©s de sa filiale Nest : les premiĂšres et secondes gĂ©nĂ©rations sont abandonnĂ©es par lâentreprise, et nâauront plus le droit Ă la moindre mise Ă jour de sĂ©curitĂ© Ă partir du 25 octobre 2025.
Si la premiĂšre nâa pas Ă©tĂ© vendue en Europe, ce nâest pas le cas de la seconde, qui voit donc son support sâarrĂȘter avant la fin de cette annĂ©e. Tous les propriĂ©taires devraient normalement recevoir un mail dâavertissement, leur proposant par la mĂȘme occasion un bon de 50 % de rĂ©duction pour passer chez... tado°.
Pourquoi une rĂ©duction chez un concurrent, et pas sur le thermostat de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration ou la version E ? Tout simplement parce que Google a dĂ©cidĂ© dâabandonner le marchĂ© europĂ©en.
Comme le rapporte 9to5Google, le constructeur justifie la dĂ©cision du fait « des systĂšmes de chauffage europĂ©ens trĂšs spĂ©cifiques et aux matĂ©riels et logiciels variĂ©s, rendant difficile la fabrication dâun appareil convenant Ă des configurations trĂšs diverses ».
En consĂ©quence, Nest continue de proposer la gamme actuelle jusquâĂ Ă©puisement des stocks, et disparaĂźtra du marchĂ© europĂ©en des thermostats connectĂ©s une fois ceux-ci vidĂ©s.
La situation dépendra donc de la génération de votre thermostat :
Bien entendu, la marque ayant dĂ©cidĂ© dâabandonner le marchĂ© europĂ©en, les appareils toujours supportĂ©s ne sont quâen sursis, avant que la marque ne dĂ©cide quâils sont trop vieux pour ĂȘtre mis Ă jour... voilĂ une piqĂ»re de rappel bien utile : tout ce qui fonctionne grĂące Ă un serveur externe est Ă la merci du constructeur.
Certains diront quâil nây a pas de petits profits... dâautres quâil est scandaleux de revendre ainsi un objet qui vous a Ă©tĂ© donnĂ©. Quâon le veuille ou non, le pinâs dĂ©diĂ© aux 10 ans de lâApple Watch et au « Close your rings Day » Ă peine distribuĂ© dans les Apple Store a fini... sur eBay.
Et le moins quâon puisse dire, câest que la somme demandĂ©e est plutĂŽt Ă©levĂ©e pour un bout de mĂ©tal offert en boutique : la plupart des vendeurs demandent au minimum 20 âŹ, et certains poussent le vice jusquâĂ le proposer pour plus de 50 ⏠!
Ce type dâopportunisme se reproduisant Ă chaque fois quâApple dĂ©cide de sortir un goodies, il est facile de comprendre pourquoi la marque en propose le moins possible au fil des ans...
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CĂŽtĂ© photo, VideoProc ne reste pas en retrait. Lâoutil embarque dĂ©sormais des fonctionnalitĂ©s dâamĂ©lioration dâimage par intelligence artificielle. Il est possible dâupscaler une image jusquâen 4K, 8K, voire 10K, tout en conservant un maximum de dĂ©tails, ce qui sâavĂšre utile pour le recadrage ou lâimpression grand format.
LâIA sâoccupe Ă©galement de restaurer les visages flous ou de coloriser des photos en noir et blanc. Si ces fonctions ne sont pas inĂ©dites, elles gagnent en accessibilitĂ© ici : un simple clic suffit, lĂ oĂč dâautres logiciels rĂ©clament une prise en main plus approfondie.
Au-delĂ de ces nouveautĂ©s dopĂ©es Ă lâIA, VideoProc Converter AI continue de proposer son panel dâoutils classiques :
Mention spĂ©ciale Ă deux fonctionnalitĂ©s rĂ©servĂ©es pour lâinstant Ă Windows : la stabilisation vidĂ©o par IA, utile pour corriger les tremblements des prises de vue Ă la volĂ©e (GoPro, smartphones, drones), et la rĂ©duction du bruit audio. Des ajouts prĂ©vus prochainement sur macOS.
Enfin, cĂŽtĂ© tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modĂšle simple : une licence Ă vie. Pas dâabonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accĂšs aux futures mises Ă jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramĂšne le prix Ă 29,95 ⏠(au lieu de 78,95 âŹ, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursĂ©.
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VideoProc Converter AI ne rĂ©volutionne pas le traitement vidĂ©o, mais il continue dâaffiner une formule qui parle Ă ceux qui veulent un outil accessible, polyvalent, et sans surcoĂ»t cachĂ©. Cette mise Ă jour majeure joue la carte de lâefficacitĂ©, en facilitant les tĂąches les plus chronophages. Si votre quotidien implique de manipuler vidĂ©os ou photos, il mĂ©rite au moins un essai !
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L'opĂ©ration de rĂ©duction sur plusieurs gammes de produits Apple s'achĂšve ce week-end. Jusqu'au dimanche 27, l'enseigne applique une remise de 10 %, sans qu'il soit nĂ©cessaire d'ĂȘtre adhĂ©rent. Sont concernĂ©s les prix des iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, des iPhone 16 mais aussi des iPhone 15 Pro et 15 Pro Max.
Pour le Mac ce sont les MacBook Pro 14" et la grande version de 16" qui ont été retenus. Enfin les derniers iPad Pro M4 sont de la partie également. Le pourcentage de cette réduction est égal à celui que l'on peut obtenir en Apple Store sur simple demande à un vendeur tout en lui montrant l'offre en cours à la Fnac. Ce sera accepté puisque ce n'est pas une opération réservée aux adhérents Fnac+ et qu'il s'agit d'un revendeur agréé.
Boulanger : un crédit à 0% sur tout le matériel Apple
Quarante-neuf, câest le nombre de luminaires proposĂ©s par Govee aprĂšs la prĂ©sentation des Outdoor Garden Lights, de drĂŽles de lampes de jardin qui prennent la forme dâarbustes. Le fabricant chinois, créé par un cofondateur dâAnker, nâen finit plus de dĂ©cliner sa gamme de produits connectĂ©s avec Matter.
Si le nom du produit est au pluriel, câest que Govee fournit deux « troncs » et quatre « branches », qui peuvent former des arbustes mesurant entre 30 et 90 centimĂštres de hauteur. Ces lampes dâambiance, qui doivent se fondre parmi les plantes du jardin avec leur forme organique et leur coloris verdĂątre, utilisent la technologie Luminblend pour fournir jusquâĂ 16 millions de couleurs. Les diodes RGBW adressables permettent de former des motifs mĂȘlant plusieurs couleurs, mais aussi dâĂ©mettre une lumiĂšre blanche pure (CRI 94) et forte (1 100 lumens).
Lâapplication de Govee permet de crĂ©er jusquâĂ 64 scĂ©narios dâĂ©clairage, mais la prise en charge de Matter assure la compatibilitĂ© avec de nombreuses applications de domotique, dont celle dâApple. La structure en aluminium assure le refroidissement passif des diodes, qui consomment environ 36 W, et une protection IP66 contre lâeau et les poussiĂšres. Govee annonce une disponibilitĂ© immĂ©diate au prix de 169,99 âŹ, mais propose dĂ©jĂ une rĂ©duction de 30 âŹ.
Un robot-aspirateur compatible avec Matter, ce nâest plus extraordinaire, mais cela reste suffisamment rare pour ĂȘtre signalĂ©. Mais un robot-aspirateur compatible avec Matter dont la station dâaccueil renferme un nettoyeur amovible, ça, câest carrĂ©ment original. Et câest une des deux nouveautĂ©s inscrites au catalogue dâEufy.
La filiale dâAnker consacrĂ©e Ă la domotique prĂ©sente deux nouveaux robots-aspirateurs, lâOmni E25 et lâOmni E28, dotĂ©s dâune brosse Ă double rouleau et du systĂšme de nettoyage HydroJet Ă double raclette. Les deux modĂšles sont trĂšs similaires : leur systĂšme dâaspiration atteint 20 000 Pa, les patins rotatifs de leur serpillĂšre se nettoient automatiquement en aspirant lâeau projetĂ©e Ă la surface du sol, et le bras CornerRover se dĂ©ploie pour aspirer dans les coins.
LâOmni E28 se distingue toutefois avec une station dâaccueil incorporant un nettoyeur amovible, qui permet de nettoyer les marches ou les canapĂ©s que le robot ne peut pas atteindre. La tĂȘte du nettoyeur vaporise de lâeau afin que la brosse puisse dĂ©loger les poussiĂšres qui seront ensuite aspirĂ©es. La station dâaccueil se charge de vider le bac Ă poussiĂšres et le rĂ©servoir dâeau sale, ainsi que de rĂ©injecter de lâeau propre et du dĂ©tergent.
Comme la plupart des fabricants asiatiques, Eufy utilise un systĂšme de navigation Lidar capable de repĂ©rer les obstacles avant de taper dedans⊠ou de rouler dessus. LâOmni E28 sera commercialisĂ© Ă la mi-mai pour 999 âŹ, quinze jours avant lâOmni E25, qui est annoncĂ© Ă 899 âŹ. Jusquâau 14 mai, Eufy propose de rĂ©server un exemplaire pour 1 âŹ, en Ă©change dâune ristourne de 150 âŹ.
Amazon relance sa promotion sur l'Apple Watch Ultra 2 en l'amĂ©liorant. La rĂ©duction de 100 ⏠de la mi-avril passe Ă 110. C'est intĂ©ressant, mais trĂšs encadrĂ© puisqu'un seul modĂšle en deux tailles est proposĂ© Ă 789 ⏠au lieu de 899 âŹ.
[Mise Ă jour] Boulanger fait le mĂȘme prix sur une Ultra 2 en titane naturel et bracelet Boucle Trail bleu (M/L) ainsi que sur la taille S du modĂšle dĂ©crit prĂ©cĂ©demment.
Ce modĂšle d'Ultra est le dernier en date sorti Ă l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette rĂ©fĂ©rence en titane noir, le processeur a Ă©tĂ© modernisĂ©, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local â sans l'aide de l'iPhone â pour certaines requĂȘtes.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation prĂ©cise (avec des instructions plus dĂ©taillĂ©es lorsqu'on cherche son iPhone Ă proximitĂ©). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour dĂ©clencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou mĂȘme regarder l'Ă©cran. L'Ultra a Ă©galement des GPS plus prĂ©cis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
« PrĂ©parez-vous Ă lâintelligence artificielle avec les ordinateurs Surface Copilot+ propulsĂ©s par Intel », dit la publicitĂ© de Microsoft, mais ce que Microsoft nâavait pas dit, câest que la publicitĂ© avait elle-mĂȘme Ă©tĂ© créée avec lâaide de lâintelligence artificielle. La firme de Redmond a rĂ©vĂ©lĂ© le pot aux roses cette semaine, câest-Ă -dire trois mois aprĂšs la premiĂšre publication de la vidĂ©o. Tout le monde nây a vu que du feu.
« Lorsque nous avons commencĂ© Ă crĂ©er les images de clavier pour le premier lancement de la Surface », explique le designer Brian Townsend, « chaque clavier Ă©tait dĂ©clinĂ© dans cinq arrangements avec 26 impressions diffĂ©rentes ». Depuis trois ans, son Ă©quipe Ă©value la possibilitĂ© dâincorporer les intelligences artificielles gĂ©nĂ©ratives dans son processus crĂ©atif, une dĂ©marche qui a trouvĂ© son premier accomplissement avec les clips publicitaires de la Surface Pro et du Surface Laptop for Business Copilot+.
AprĂšs avoir dĂ©fini un premier storyboard, les concepteurs ont utilisĂ© un premier chatbot pour transformer les descriptions textuelles des diffĂ©rents plans en courts prompts, ces « incantations » quâun deuxiĂšme chatbot traduisait en images. Cette « danse itĂ©rative », pour reprendre les termes de Microsoft, sâest ainsi poursuivie pendant plusieurs milliers dâallers-retours, un pas aprĂšs lâautre. Le jeu en vaut la chandelle, selon Townsend, qui assure avoir « probablement Ă©conomisĂ© 90 % du temps et du cout » habituels.
Le rĂ©sultat est convaincant tant que lâon nây regarde pas de trop prĂšs, mais il faut dire que les hallucinations les plus Ă©videntes ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des clips tournĂ©s plus traditionnellement. La marque des outils dâintelligence artificielle gĂ©nĂ©rative â Ă©criture dĂ©formĂ©e, objets multipliĂ©s, ombres plates â est sensible, mais on ne peut pas dire quâelle soit Ă©vidente au premier coup dâĆil. En tout cas moins que les erreurs de traduction des publicitĂ©s pour Copilot.
Le roi est mort, vive le roi ! Bowers & Wilkins arrĂȘte la commercialisation du Px7 S2e, qui est sans aucun doute le casque supra-auriculaire Ă rĂ©duction de bruit offrant la meilleure qualitĂ© sonore Ă moins de 500 âŹ, pour lancer celle du Px7 S3, qui sâannonce comme le digne successeur dâune excellente lignĂ©e. Le fabricant britannique tire parti de la nouvelle plateforme Qualcomm Snapdragon Sound pour prendre en charge les codecs aptX Adaptive et aptX Lossless.
Bowers & Wilkins a redessinĂ© son casque pour amĂ©liorer le confort dâutilisation, qui est le point faible des modĂšles du fabricant britannique depuis le P5 de 2010. Les coussinets adoptent une mousse Ă mĂ©moire de forme plus gĂ©nĂ©reuse, les oreillettes sont plus fines (et donc la boite de transport est moins encombrante) et les articulations de lâarceau assurent une meilleure conformitĂ© aux crĂąnes divers et variĂ©s. Lâarrangement des boutons de contrĂŽle de la lecture et du volume a Ă©tĂ© revu pour « amĂ©liorer les interactions ».
Pour la premiĂšre fois, Bowers & Wilkins utilise un amplificateur par oreillette pour produire « plus dâĂ©nergie et dâampleur ». Le fabricant a complĂštement changĂ© ses hautparleurs, qui conservent seulement leur membrane en biocellulose de 40 mm, pour augmenter la rĂ©solution tout en diminuant la distorsion. Qualcomm fournit la derniĂšre rĂ©vision de sa plateforme Snapdragon Sound pour assurer la prise en charge des codecs aptX Adaptive et aptX Lossless, mais aussi du nouveau standard LC3 et du Bluetooth LE Audio avec Auracast.
Bowers & Wilkins assure avoir amĂ©liorĂ© son systĂšme de rĂ©duction active du bruit, qui nâa jamais Ă©tĂ© mauvais, mais nâest pas aussi perfectionnĂ© que ceux de Sony et de Bose. Lâautonomie atteint le chiffre honorable de 30 heures et le port USB-C ne permet pas seulement de recharger la batterie, mais aussi dâĂ©couter de la musique. Le Px7 S3 est annoncĂ© en blanc, noir et bleu Ă 429 âŹ, mais devrait rapidement ĂȘtre disponible Ă moins de 300 âŹ.
Razer lance sa premiĂšre souris vraiment ergonomique concurrente de la Vertical de Logitech. La Razer Pro Click V2 Vertical Edition n'est peut-ĂȘtre pas un type de souris que l'on imagine prisĂ© par les gros joueurs. Razer en parle, mais il met en avant une utilisation au travail et mentionne l'inĂ©vitable programmation de boutons pour lancer Copilot ou ChatGPT. Un produit Razer se doit d'avoir un Ă©clairage lumineux et c'est le cas aussi pour ce mulot avec un halo capable de diffuser jusqu'Ă 16,8 millions de couleurs grĂące Ă 18 zones d'Ă©clairage placĂ©es sous sa base.
L'aspect le plus important de cette souris est cependant son design oĂč la surface qui contient les boutons principaux et la molette a Ă©tĂ© trĂšs fortement relevĂ©e pour mettre le poignet dans une position plus naturelle. Ce n'est pas forcĂ©ment Ă©vident dit comme ça, mais la torsion est effectivement moindre â la fatigue musculaire aussi â qu'avec un avant-bras posĂ© Ă plat, comme l'imposent les souris classiques.
La souris de Razer â rĂ©servĂ©e au droitiers â ressemble beaucoup Ă la Vertical de Logitech, si ce n'est que l'angle d'inclinaison est encore plus ouvert. Les boutons et la molette ont Ă©tĂ© relevĂ©s Ă 71,7° sur la Razer contre "seulement" 57° sur la Logitech. Le pouce est aussi posĂ© beaucoup plus haut. Quant aux boutons programmables, Razer en a prĂ©vu 8 au total, la Logitech en possĂšde 6. La Pro Click V2 Vertical Edition fonctionne sur batterie, comme la Logitech, avec une autonomie entre deux recharges, annoncĂ©e Ă 6 mois.
Ces souris ont l'air hautement inconfortables, mais une fois l'habitude prise, il est difficile â et trĂšs inconfortable pour le coup â de revenir sur un modĂšle plus standard (c'est encore pire avec le Magic Trackpad). On conseille au passage d'Ă©viter certains modĂšles similaires vendus bien moins cher, leur qualitĂ© de fabrication est proportionnelle. MalgrĂ© son anciennetĂ©, la Logitech Vertical reste une bonne souris dans cette catĂ©gorie, mais elle mĂ©riterait de voir sa molette mise au niveau des modĂšles MX Master (plus fluides et plus agrĂ©ables Ă manipuler). La Razer a l'air mieux lotie sur ce point essentiel, au vu de son descriptif.
La nouvelle arrivante est vendue 130 ⏠(la Logitech est frĂ©quemment en promotion maintenant autour de 70 ⏠voire moins). Razer ne donne pas de dĂ©tails particuliers sur la compatibilitĂ© Mac, mais elle devrait l'ĂȘtre au minimum via la connexion Bluetooth et la page d'Amazon cite tous les grands OS.
Avec iOS 18.4, les fiches de lâApp Store ont « gagnĂ© » un rĂ©sumĂ© des commentaires, qui donne une idĂ©e de la teneur globale des avis sur telle ou telle application. Le rodage de cette nouveautĂ©, elle est en bĂȘta, a dĂ©marrĂ© au Ătats-Unis. Comme vous pouvez vous en douter, cette fonctionnalitĂ© tire parti dâ« un nouveau processus utilisant un grand modĂšle de langue (LLM) Ă plusieurs Ă©tapes », comme lâexplique Apple sur son blog dĂ©diĂ© au machine learning.
« Actualité », « diversité » et « fiabilité », tels sont les trois piliers du modÚle entrainé par Apple. Les commentaires passent par une séquence de modules, qui dégagent les principaux thÚmes, évaluent le sentiment général et composent un résumé de 100 à 300 signes. La firme de Cupertino utilise ainsi trois LLM spécialisés pour atteindre ses objectifs de « sécurité, équité, justesse et utilité ».
Câest toute lâastuce de son systĂšme⊠et tout le problĂšme. Passe encore quâelle Ă©carte les tentatives dâarnaque et les commentaires franchement hors sujet, mais en rejetant les apprĂ©ciations les plus vives, elle dĂ©forme sciemment le sentiment gĂ©nĂ©ral. Les rĂ©sumĂ©s sont dâune tiĂ©deur affligeante, au point que lâon doive se demander sâils nâont pas Ă©tĂ© créés pour marginaliser les vĂ©ritables commentaires, qui gĂȘnent Apple aux entournures.
« Les utilisateurs disent que lâapplication est divertissante », dit le rĂ©sumĂ© de lâapplication TikTok, sans mentionner la litanie de remarques dĂ©sobligeantes Ă lâencontre de cette arme de distraction massive. X serait « une excellente plateforme pour exprimer ses opinions », un parangon de « transparence et dâinformation sans biais », et tant pis si des milliers de commentaires (et les faits) prouvent le contraire. Le problĂšme des LLM, câest quâon peut leur faire dire tout et surtout nâimporte quoi.
La quasi-totalité de la prochaine gamme d'iPhone serait équipée de 12 Go de RAM au lieu de 8. Le dernier coup de sonde de l'analyste Ming-Chi Kuo auprÚs des fournisseurs d'Apple laisse présager une grosse augmentation de la capacité mémoire des iPhone de l'automne prochain.
L'Ă©tĂ© dernier, plusieurs rumeurs Ă©voquaient dĂ©jĂ un passage de 8 Ă 12 Go, les dĂ©saccords ne portaient que sur les modĂšles qui en profiteraient. Pour certains, mĂȘme les iPhone 17 de base les auraient. Kuo pour sa part ne citait que le 17 Pro Max.
Rumeur : les 12 Go de RAM finalement réservés à l'iPhone 17 Pro Max ?
Dans sa derniĂšre estimation, il s'attend Ă ce que le modĂšle 17 Pro les ait aussi, tout comme l'iPhone ultra-fin qui ferait son entrĂ©e cette annĂ©e. Il y a toujours dĂ©bat sur l'iPhone 17 de base qu'Apple aimerait Ă©galement gonfler Ă 12 Go. La Pomme redouterait toutefois un manque de composants pour Ă©quiper l'intĂ©gralitĂ© des modĂšles. Une dĂ©cision doit ĂȘtre prise le mois prochain, ajoute Kuo, sinon ce sera Ă coup sĂ»r pour l'iPhone 18.
Kuo précise que le coût moyen de ces 12 Go est supérieur d'environ 50 % à celui des 8 Go, ce qui ferait les bonnes affaires de Micron et de SK Hynix auprÚs de qui Apple s'approvisionne.
Apple n'est jamais trÚs bavarde sur la quantité de mémoire dont elle dote ses iPhone. C'est une caractéristique qui ne figure pas dans les fiches techniques contrairement à la capacité de stockage. Le monde Android est généralement aussi plus généreux sur ce point.
Dans l'usage de l'appareil, cela peut faire une petite diffĂ©rence, mĂȘme si historiquement iOS est un systĂšme fluide et vif. Ce sont des rechargements de pages en moins pour Safari par exemple. L'arrivĂ©e des outils d'IA et la volontĂ© d'Apple de faire fonctionner le plus de tĂąches possible en local, oblige Ă reconsidĂ©rer la capacitĂ© mĂ©moire des Ă©quipements. C'est ce qui s'est passĂ© sur les MacBook Air oĂč les 8 Go de base ont Ă©tĂ© supprimĂ©s pour une dotation minimale de 16 Go.
Yahoo! nâest plus que lâombre dâelle-mĂȘme, mais cette vieille gloire du web appartient maintenant Ă lâentreprise de « gestion alternative » Apollo Global Management, qui gĂšre plus de 500 milliards de dollars. Autant dire que, lorsquâelle annonce son intention « dâĂ©tudier la question » dâune acquisition de Chrome, « lâacteur stratĂ©gique le plus important du web », il vaut mieux lâĂ©couter.
LâopĂ©rateur amĂ©ricain Verizon, qui avait achetĂ© Yahoo! pour 4,8 milliards de dollars en 2016, nâen dĂ©tient plus que 10 % aprĂšs avoir vendu le reste Ă Apollo Global Management en 2021. Depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, le fonds semble avoir retrouvĂ© un intĂ©rĂȘt pour son investissement, quâil a dĂ©lestĂ© des activitĂ©s moins rentables, comme le site dâactualitĂ©s technologiques TechCrunch. Brian Provost, directeur gĂ©nĂ©ral de Yahoo! Search, assure que lâentreprise veut « revitaliser » son moteur de recherche.
Or la majoritĂ© des recherches passent maintenant par la barre du navigateur, qui nâest plus tant une barre dâadresses quâune barre de recherches. VoilĂ qui explique pourquoi depuis lâĂ©tĂ© dernier, Yahoo! « travaille activement, en interne, au dĂ©veloppement dâun prototype de navigateur ». Devant le juge Amit Mehta, qui doit dĂ©cider des suites de la dĂ©faite de Google face au ministĂšre amĂ©ricain de la Justice, Provost a expliquĂ© que Yahoo! discutait avec plusieurs Ă©diteurs pour faire lâacquisition dâun navigateur.
Autant dire que lâhypothĂšse dâune vente de Chrome, proposĂ©e par le ministĂšre, intĂ©resse particuliĂšrement lâentreprise. Provost estime que Yahoo! Search pourrait instantanĂ©ment tripler sa part du marchĂ© de la recherche, qui tourne autour de 3 %, en achetant le navigateur de Google. LâopĂ©ration couterait « des dizaines de milliards de dollars », mais Apollo Global Management serait prĂȘte Ă sortir le carnet de chĂšques. Apollo dĂ©tient dĂ©jĂ un navigateur, qui est aussi une vieille gloire et qui avait aussi Ă©tĂ© au centre dâune procĂ©dure antitrust â Netscape.
Slate est le nom dâun nouveau constructeur automobile aux Ătats-Unis et mĂȘme sâil nâaffiche aucune ambition europĂ©enne Ă ce stade, son arrivĂ©e reste intĂ©ressante pour deux raisons. La premiĂšre est en rĂ©alitĂ© la moins importante : Jeff Bezos, le patron dâAmazon, serait lâun des financiers derriĂšre le projet, mĂȘme si ce nâest pas officiel. Surtout, le vĂ©hicule imaginĂ© par Slate est une sorte de retour aux origines, avec un pick-up compact qui nâest prĂ©vu par dĂ©faut que pour deux personnes et qui est volontairement Ă©purĂ©. La start-up a mĂ©ticuleusement retirĂ© tout ce qui coĂ»te cher dans une voiture moderne, pour proposer un vĂ©hicule autour des 20 000 $.
Par rapport aux immenses pick-ups qui ont envahi les routes amĂ©ricaines, le Slate est un nain : 4,4 m de long et tout juste sous la barre des 1,8 m en largeur et hauteur, en gros lâĂ©quivalent dâun Scenic. On est nettement plus proche des modĂšles dâantan que de la production actuelle et câest un choix fort du constructeur, qui considĂšre que les vĂ©hicules sont devenus trop gros, trop lourds, trop complexes et donc trop chers. Le cĂŽtĂ© pratique a Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©, avec une assez longue benne de 1,5 m1 et une cabine prĂ©vue pour deux personnes seulement. CĂŽtĂ© rangements, on peut aussi compter sur un grand coffre Ă lâavant, qui revendique 200 l, pas trĂšs loin dâun coffre de citadine.
Pour Ă©conomiser les coĂ»ts, Slate a repris la formule qui a fait le succĂšs de Tesla, mais en version radicalisĂ©e. La production se concentrera sur un vĂ©hicule unique, avec absolument aucune option. Pour autant, le constructeur a bien conscience quâun pick-up de deux places ne suffira pas Ă convaincre tout le monde. Si un camion avec benne ouverte ne convient pas, on peut convertir le vĂ©hicule en un SUV plus classique, avec une banquette trois places et un coffre fermĂ©. LâidĂ©e est loin dâĂȘtre nouvelle, câest mĂȘme un classique dans lâindustrie (on pense Ă Rivian, qui a le R1T et le R1S sur la mĂȘme base), sauf quâici, le client achĂšte un kit SUV et il pourra lâinstaller lui-mĂȘme sur la base de pick-up sâil le souhaite.
Slate a poussĂ© trĂšs loin le concept de la libertĂ© de rĂ©paration. MĂȘme si un rĂ©seau de rĂ©parateurs agréés est prĂ©vu, le constructeur compte proposer Ă ses clients des tutoriels vidĂ©o pour leur permettre de tout faire sur leur voiture, que ce soit pour la rĂ©parer ou bien pour lui ajouter des fonctionnalitĂ©s. Pour y parvenir et Ă©galement pour rĂ©duire les coĂ»ts, le constructeur a aussi optĂ© pour une unique carrosserie en plastique2, composĂ©e de piĂšces indĂ©pendantes faciles Ă remplacer en cas de besoin. La surface est aussi prĂ©vue pour ĂȘtre recouverte par un film (wrap), ce qui permettra dâavoir une Slate dans une autre couleur que le gris de base, puisque le vĂ©hicule ne sera jamais peint de maniĂšre traditionnelle.
La simplification passe aussi par un intĂ©rieur bien vide, pour ne pas dire dĂ©pouillĂ©. On retrouve quand mĂȘme un volant et les leviers pour passer les vitesses ou gĂ©rer les clignotants et essuie-glaces, il y a un petit Ă©cran derriĂšre pour afficher les informations essentielles et quelques contrĂŽles pour la climatisation, mais câest tout. Pas dâĂ©cran central pour lâinfodivertissement, puisquâil nây a pas dâinfodivertissement ni mĂȘme de haut-parleurs. Ă la place, Slate a prĂ©vu un support pour smartphone ou tablette et de la place pour caser une enceinte Bluetooth, voire une barre de son. Autant dâidĂ©es qui Ă©voquent lâAmi de CitroĂ«n, mĂȘme si le format nâa rien Ă voir. Pas de conduite semi-autonome non plus, câest un autre coĂ»t majeur des vĂ©hicules modernes qui a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© ici.
Sur le plan technique, Slate a prĂ©vu une unique version sans surprise, avec un moteur de 150 kW placĂ© sur lâessieu arriĂšre qui ne devrait pas offrir dâaccĂ©lĂ©rations exceptionnelles, mais qui devrait faire lâaffaire pour les 635 kg de charge et 450 kg de charge tractĂ©e prĂ©vues par le constructeur. De base, la batterie aura une capacitĂ© de 52,7 kWh, ce qui est trĂšs peu sur ce segment et le constructeur espĂšre en tirer 240 km dâautonomie selon la norme EPA (plus stricte que la norme WLTP europĂ©enne). Vous avez besoin de plus ? Parmi les kits prĂ©vus aprĂšs achat, on pourra compter sur une plus grosse batterie de 84,3 kWh et espĂ©rer alors atteindre autour des 390 km dâautonomie.
Ă un tel tarif, il ne faut pas sâattendre Ă des performances dĂ©coiffantes, ce qui est aussi le cas cĂŽtĂ© charge, avec la promesse dâun 20 Ă 80 % en trente minutes, ce qui laisse envisager une charge DC assez lente (120 kW maximum). Slate prĂ©fĂšre insister sur la recharge Ă domicile, qui est en effet la plus courante pour ceux qui peuvent en bĂ©nĂ©ficier et qui pourra apparemment monter Ă 11 kW, un bon point. MalgrĂ© la conception lĂ©gĂšre, le constructeur insiste aussi sur la sĂ©curitĂ© de son vĂ©hicule et vise les cinq Ă©toiles aux crash-tests, mĂȘme si les mesures nâont pas encore Ă©tĂ© effectuĂ©es.
Slate a ouvert des prĂ©commandes aux Ătats-Unis et le constructeur espĂšre livrer les premiers exemplaires dĂšs la fin de lâannĂ©e 2026. Le prix final nâest pas encore connu, en partie parce que lâannonce dâun tarif infĂ©rieur Ă 20 000 $ dĂ©pend du bonus de 7 500 $ qui est encore en place dans le pays, mais qui est menacĂ© par Donald Trump. Quoi quâil en soit, on devrait rester sous les 30 000 $ Ă lâarrivĂ©e, en tout cas si la jeune start-up tient ses promesses.
La prĂ©sence de Jeff Bezos dans lâombre en rassurera certains, le fait aussi que le constructeur, qui compte dĂ©jĂ plusieurs centaines dâemployĂ©s dâaprĂšs son site, ne se contente pas dâun vague concept et promet une commercialisation dans un an et demi seulement. MalgrĂ© tout, on a vu tant de marques disparaĂźtre avant mĂȘme de livrer un seul vĂ©hicule que la prudence reste de mise.
Ă titre de comparaison, câest 30 cm de moins que la benne du Cybertruck, mais ce dernier mesure 1,3 m de plus en longueur ! â©ïž
Au-delĂ des matiĂšres premiĂšres, les piĂšces de mĂ©tal qui composent une carrosserie traditionnelle demandent dâĂ©normes machines et donc dâĂ©normes usines. En comparaison, Slate devrait produire la voiture sur le sol amĂ©ricain dans des usines beaucoup plus petites et pas spĂ©cialement dĂ©diĂ©es Ă la voiture. â©ïž