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Plans se met au service du Grand Prix de F1 de Monaco et d'Apple TV+

Apple va ajouter tout un niveau de détails supplémentaires à la ville de Monaco et profiter de l'occasion pour faire la pub d'Apple TV+ À partir de ce soir, Monaco va avoir un tout nouveau visage dans Plans avec l'ajout d'illustrations en 3D pour ses principaux bâtiments, ses parcs et son port. Un traitement réservé à certaines villes seulement, comme Paris pour la France, Londres ou de grandes métropoles aux États-Unis par exemple.

Image Apple.

D'autres villes que Monaco mériteraient de passer en priorité, mais elles n'accueillent pas un Grand Prix de Formule 1 qui se trouve être par ailleurs le sujet du nouveau long métrage d'Apple TV. Baptisé simplement F1, il mettra Brad Pitt au volant d'un bolide et ce sera l'occasion de voir à l'écran d'autres personnalités — les vraies cette fois — de la discipline.

Cette représentation détaillée de Monaco va mêler des éléments qui resteront affichés après l'événement sportif et d'autres qui ne seront visibles que le temps de l'épreuve (Apple avait procédé de même pour le rendez-vous de Las Vegas). Des voitures seront placées temporairement le long du circuit — lui-même mise en évidence — et des affichages publicitaires pour le film pourraient être aussi visibles dans les rues virtuelles de Plans. Le Grand Prix de Monaco se déroulera le 25 mai et le film est attendu un mois plus tard.

Apple ajoute les Jeux olympiques en 3D dans Plans

Apple ajoute les Jeux olympiques en 3D dans Plans

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Les nouveaux iPhone vont-ils avoir un impact négatif sur le marché de l'occasion ?

Après des années de calme, Apple semble enfin préparer le grand retour de l’iPhone. Cela passera cette année par l’iPhone Air, puis d’ici 2027, par un modèle pliable (enfin), suivi d’un iPhone Pro avec écran bord à bord. Mais quel impact auront ces nouveaux appareils sur le marché de l’occasion ? Aujourd’hui, par exemple, la reprise d’un iPhone 14 chez Certideal peut actuellement vous rapporter un peu plus de 400 euros si l’on prend en compte les bonus de reprise.

C’est un téléphone tout à fait capable, dont le seul défaut peut-être est d’être inapte à faire fonctionner Apple Intelligence. Mais est-ce un mal sachant que ChatGPT peut être téléchargé gratuitement sur l’App Store  ?

Image : iGeneration

Est-ce que les nouveautés d’Apple en matière de smartphone auront un impact négatif sur le marché de l’occasion ? Pas sur. Comme on le disait, juste auparavant, il pourrait y avoir une césure avec la montée en puissance d’Apple Intelligence. Un avant et un après, comme on l’a connu sur les Mac avec l’arrivée des SSD ou des écrans Retina. Les débuts d’Apple étant loin d’être convaincant, on doute que cette césure soit très forte. Sauf à ce qu’Apple renverse vraiment la table à l’occasion de la WWDC. Là-dessus, on sera fixé le mois prochain.

L’autre indice qui laisse à penser que le marché de l’occasion ne va pas s’écrouler vient de la politique commerciale d’Apple. Cette année, elle a remplacé son iPhone SE par un iPhone 16e. Sur bien des points, le nouvel entrée de gamme d’Apple est un très chouette appareil. Il est également beaucoup plus cher. Son prix public démarre à 719 €, soit quasiment 200 € de plus que son prédécesseur.

D’autre part, les nouveaux iPhone dans le tuyau sont appelés à occuper le marché du haut de gamme voire du très haut de gamme. Tout le monde mise sur le fait que l’iPhone pliable sera commercialisé à plus de 2000 €. Quant à l’iPhone Pro revu de fond en comble avec ses multiples capteurs sous l’écran, soyez certains qu’avec Apple, l’addition sera salée.

Pour relancer ses ventes de smartphone à moyen terme, Apple n’a pas opté pour une stratégie agressive sur le plan tarifaire. Ce qui nous laisse à penser qu’au vu de son histoire, elle pourrait une fois de plus réussir son coup. Et puis, il y a également le contexte mondial qui plaide plutôt pour une hausse des prix assez généralisés sur le marché des smartphones.

Avec tous les droits de douane annoncés ces dernières semaines, même si, entre temps, ils ont été révisés à la baisse, il faudra bien quelqu’un pour payer la douloureuse. Le consommateur américain étant un peu plus roi que les autres, il ne serait guère étonnant qu’Apple et ses concurrents lissent cette hausse tarifaire au niveau mondial, au lieu de faire payer uniquement le consommateur américain.

Autrement dit, pas de panique à avoir, votre iPhone 14 n’est pas prêt de perdre de la valeur, même si Apple se met à sortir beaucoup de nouveaux modèles dans les mois et les années à venir. Un prix de revente assez élevé, cela a toujours été le gros avantage des produits Apple sur la concurrence. Il y a eu cependant dans l’histoire quelques contre-exemples. Souvenez-vous de l’arrivée des premiers Mac Apple Silicon. Non seulement le MacBook Air M1 était puissant et endurant, mais, en plus, il n’était pas cher du tout. Dans ce cas bien précis, les utilisateurs de Mac Intel ont dû accepter de vendre leur portable moins cher que prévu. On ne peut pas gagner à tous les coups !

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Des rumeurs sur de nouveaux SoC Apple

Selon Bloomberg, l’équipe silicium d’Apple travaille activement sur de nouvelles générations de SoC destinés aux futurs Mac, mais aussi et surtout aux fonctionnalités d’intelligence artificielle estampillées Apple Intelligence™ mais dans le cloud.

Les puces baptisées Komodo seraient en réalité les futures M6, succédant aux M5 attendus cette année, tandis que le nom de code Borneo renverrait déjà aux M7, et une autre puce, plus avancée encore, porterait le nom de code Sotra.

Apple ne s’arrête pas aux Mac. La firme développe également ses premières puces destinées spécifiquement à ses serveurs IA, dans le cadre du projet Baltra prévu pour 2027.
Ces processeurs maison auront pour rôle de traiter les requêtes Apple Intelligence™ dans les centres de données de la marque, à l’image de ce que font déjà les puces Ultra dans certains serveurs internes.
Certaines variantes pourraient embarquer deux, quatre voire huit fois plus de cœurs CPU et GPU que l’actuel M3 Ultra.

Quand dans la WWDC 2024 on nous annonçait monts-et-merveilles en local, sur nos Mac, iPhone ou iPad, Apple avait probablement déjà démarré l'autre pendant, le cloud avec enfin des SoC dédiés, avec nos données traitées dans ses fermes de serveurs IA.
Mais qui ne verra le jours que dans 2 ans!

Quand aux M5 rien n'est dit sur ses avancées... Mystère!

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Proton Drive améliore doucement sa gestion des photos grâce à des albums

Proton renforce son service de stockage en ligne avec une meilleure gestion des photos. Proton Drive ne se contente plus d’afficher bêtement les clichés importés par ordre chronologique, le service permet maintenant de les organiser dans des albums personnalisés.

Albums dans Proton Drive. Image Proton.

À l’instar de ce que propose Apple Photos depuis toujours, on peut créer un album pour ses photos de vacances, un autre pour le spectacle de fin d’année des bambins, etc. Ces albums peuvent ensuite être partagés avec des proches, à condition qu’ils utilisent eux aussi Proton Drive (le partage sera élargi aux personnes sans compte dans le futur). Et pour faciliter la recherche, on peut marquer des photos comme favoris. Ces nouvelles fonctionnalités ne sont pas encore disponibles au moment de l’écriture de ces lignes, mais elles devraient arriver dans la journée.

Le coffre de Proton devient ainsi plus commode pour parcourir ses photos, mais il lui manque encore de nombreuses fonctionnalités (outils d’édition, recherche performante, albums partagés ouverts à tous…) pour rivaliser pleinement avec la photothèque iCloud ou des services spécialisés comme Ente. Quoi qu’il en soit, l’application iOS permet d’importer automatiquement toutes les photos de l’iPhone et les images sont protégées par un chiffrement de bout en bout.

Image Proton.

L’offre gratuite de Proton Drive comprend 5 Go de stockage, juste ce qu’il faut pour se faire un avis sur le service. Le forfait individuel Drive Plus 200 Go coûte 3,99 €/mois avec engagement d’un an. Autrement, le bouquet Proton Unlimited à 9,99 €/mois comprend 500 Go de stockage ainsi que des fonctions avancées pour Proton VPN et les autres services de l’organisation suisse.

Proton prêt à quitter la Suisse face aux nouvelles exigences de surveillance

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iOS 18 : « Exiger Face ID » sur Photos masque l'affichage du lieu dans Appareil photo

Lorsque vous prenez une photo avec votre iPhone et que vous allez jeter un œil à ses informations de géolocalisation en passant par la vignette dans le coin inférieur gauche, il est possible que ces métadonnées ne s'affichent pas. Habituellement, une icône de la photo est placée sur une carte qui mentionne aussi le lieu de la prise de vue. À défaut, il convient d'aller directement dans l'app Photos pour retrouver ces informations de lieu.

À gauche, les informations de lieu sur la photo sont absentes. Image iGeneration.

Si cela se produit c'est à coup sûr lié à l'activation par vos soins de l'option « Exiger Face ID » à l'ouverture de l'app Photos. Si vous désactivez cette protection, les données réapparaîtront comme de coutume.

Verrouillage de l'accès à l'app avec Face ID. Image iGeneration.

Apple ne documente pas ce comportement. On ne peut exclure un bug, mais il peut y avoir une autre raison. Lorsqu'on consulte les données de géolocalisation d'une photo depuis l'app Appareil photo, un bouton « Afficher dans toutes les photos » est disponible, il donne accès à toutes vos images. Même chose lorsqu'on touche l'icône de la photo sur la carte, on peut facilement obtenir toutes les photos prises aux alentours. Quelqu'un à qui vous auriez confié votre iPhone pour prendre des photos peut accéder à tout ce contenu par ces raccourcis.

Néanmoins, iOS pourrait faire une vérification par Face ID lorsqu'on touche le bouton ou la photo dans la carte. Apple aura préféré supprimer tout ce bloc d'informations… à moins qu'il ne s'agisse réellement d'un bug lié à cette protection instaurée depuis le lancement d'iOS 18.

iOS 18 : comment verrouiller ou masquer les apps avec Face ID

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Le MacBook Pro M4 en promo dès 1 699 €, avec 70 € de cagnotte en plus

Rakuten fait des offres très intéressantes en ce moment sur deux MacBook dernier cri et neufs. Ne fuyez pas en lisant « Rakuten », les produits sont en fait vendus sur la plateforme par Darty, ce qui inspire plus confiance.

Le MacBook Pro M4 (16 Go de RAM, 512 Go de stockage) est disponible à 1 699 €, soit une réduction de 200 € sur le tarif d’Apple et 50 € de moins que sur Amazon. Le Mac est affiché à 1 749 €, mais en saisissant le code « RAKUTEN50 » lors de la commande, vous bénéficierez d’une réduction supplémentaire de 50 €. En plus, si vous êtes membre du programme de fidélité ClubR (inscription gratuite), vous aurez 69,96 € crédités sur votre cagnotte.

MacBook Pro M4. Image Apple.

L’autre offre intéressante, c’est le MacBook Air 15" M4 à 1 349 €, soit 150 € de moins que chez Apple. Là aussi il faut entrer le code « RAKUTEN50 » pour baisser le prix de 50 € lors de la commande. En outre, cet achat donne droit à 55,96 € de crédit sur le compte de fidélité.

On recommande les yeux fermés le MacBook Air M4 comme le MacBook Pro M4, des portables à la fois puissants, discrets et polyvalents. Attention à une chose néanmoins avec la promotion de Rakuten : dans les deux cas, les machines sont livrées sans adaptateur secteur. Si vous avez déjà un chargeur USB-C à la maison, ce n’est pas forcément un problème, mais sachez qu’il faut un modèle d’au moins 35 W pour le MacBook Air et de 70 W pour le MacBook Pro.

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

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Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

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Utilisez-vous une batterie externe pour allonger l’autonomie de votre iPhone ?

L’autonomie des iPhone n’a cessé de s’allonger au cours de ces dernières années, mais est-elle devenue suffisante au point de se passer d’une batterie externe ? C’est la question de notre nouveau sondage.

Batterie externe MagSafe d’Apple. Image iGeneration.

Les iPhone récents atteignent des records : d'après Apple, en streaming vidéo, l’iPhone 16 Pro peut tenir jusqu’à 29 heures, tandis que le plus léger iPhone 16e atteint 21 heures. Mais tout le monde ne possède pas un iPhone de dernière génération et les usages sont extrêmement divers. Entre celui qui jette un œil seulement de temps en temps à ses messages et celle qui passe toute la journée sur son écran, les besoins ne sont pas les mêmes.

Après cette amélioration constante, Apple pourrait opérer un retour en arrière cette année avec l’iPhone 17 Air. Pour atteindre une finesse inédite, l’appareil embarquerait une batterie plus petite. Afin de compenser ce recul, Apple envisagerait de relancer une coque faisant office de batterie externe.

Alors, utilisez-vous une batterie externe (filaire ou sans fil, peu importe) pour allonger l’autonomie de votre iPhone ?

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Microsoft va licencier 6 000 employés supplémentaires

Microsoft n’en a pas terminé avec les licenciements. Après avoir renvoyé 10 000 personnes en 2023, le groupe va encore réduire sa masse salariale de 3 %. Plus de 6 000 employés vont ainsi perdre leur travail prochainement.

Satya Nadella en 2013. Image Heisenberg Media (CC BY).

« Nous continuons à mettre en œuvre les changements organisationnels nécessaires pour positionner au mieux l'entreprise sur un marché dynamique », a justifié un porte-parole auprès de la presse américaine.

Toutes les divisions, tous les niveaux hiérarchiques et tous les pays vont être touchés par cette nouvelle coupe. Si le détail des postes supprimés n’a pas été communiqué, l’un des objectifs affichés est de supprimer certains échelons. Microsoft comptait 228 000 employés dans le monde entier au dernier comptage l’année dernière.

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Coup d’œil sur le bracelet Pride 2025 pour Apple Watch

Malgré les tensions, Apple n’a pas oublié le mois des Fiertés cette année et vient de lancer un nouveau bracelet Sport multicolore célébrant le mouvement LGBTQ+. Vendu 49 € en Apple Store, il s’accordera parfaitement au récent cadran Harmonie Pride arrivé dans les bagages d’iOS 18.5 et de watchOS 18.5.

Image MacGeneration

Si nous avions eu droit l’année dernière à une Boucle unique tressée, Apple a cette année opté pour un plus simple bracelet Sport en fluoroélastomère. C’est sans doute le modèle le plus basique de la gamme, avec un brin inférieur perforé. Petite originalité à part le coloris : la fermeture à clou est gravée de l’inscription « Designed with Pride in California ».

Image WatchGeneration

Le bracelet est recouvert de bandes de couleur arc-en-ciel « de forme et de taille différentes ». Chaque modèle affiche de subtiles variations liées au processus de fabrication, ce qui fait qu’il n’y en a pas deux identiques. Certains y verront un discret hommage à Elmer l’éléphant, mais Apple affirme s’inspirer de la palette chromatique des différents drapeaux des Fiertés :

Le noir et le marron mettent à l’honneur les communautés noires et latines ainsi que les communautés touchées par le VIH/SIDA. Le bleu clair, le rose et le blanc représentent les personnes trans et non binaires. Aucun bracelet n’est identique à un autre, à l’image de tous les membres uniques qui composent la famille LGBTQ+.

Image WatchGeneration
Image WatchGeneration

Le cadran est plutôt réussi et affiche l’heure de manière assez lisible sous les deux aiguilles : appuyer dessus a pour effet de faire changer les couleurs avec un chouette effet de vagues. Il y a la place pour une très discrète complication, mais mis à part ça, le cadran n’est personnalisable d’aucune manière.

Ce bracelet est disponible pour trois tailles de boîtier : 40 mm, 42 mm et 46 mm. Il est ensuite décliné en deux tailles selon votre poignet (S/M ou M/L). On notera qu’Apple n’a pas remis en place son système d’App Clip, déjà mis au rebut l’année dernière : cette espèce de QR code sur la notice devait simplifier l’installation du cadran assorti mais fonctionnait très mal. À 49 €, le tarif de cette édition spéciale n’est pas plus cher que celui des Bracelets Sport traditionnels.

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Startup Folder simplifie la gestion de tout ce qui s’ouvre automatiquement avec la session macOS

Startup Folder (gratuit) est un utilitaire qui permet de définir tout ce qui doit être démarré ou ouvert automatiquement en même temps que la session. macOS propose cette fonctionnalité par défaut, certes, mais la gestion proposée par cette app est beaucoup plus simple, tout en offrant nettement plus d’options si vous souhaitez affiner le comportement de ce lancement automatisé. Sa grande idée, qui lui a donné son nom, c’est que tous les éléments lancés par l’app sont rassemblés dans un dossier du Finder. Il suffit d’y ajouter un fichier pour qu’il s’ajoute automatiquement à la liste, sans même avoir à ouvrir l’interface de l’app.

Startup Folder en action, avec sa fenêtre principale à gauche et le dossier qui accueille tout ce qui doit être ouvert au démarrage à droite. Image MacGeneration.

Une interface est toutefois disponible et elle permet d’aller plus loin, en précisant notamment les modalités de lancement de chaque élément. C’est en effet l’intérêt de Startup Folder, au-delà de l’idée du dossier dans le Finder : l’app ne se contente pas d’ouvrir les éléments de votre choix au lancement de la session, elle peut aussi les maintenir ouverts si vous le lui demandez. On peut également changer l’ordre d’exécution et même prévoir des délais entre plusieurs éléments, ce qui peut être utile si un script doit d’abord s’activer, par exemple.

Startup Folder ne se limite pas aux apps, on peut l’utiliser pour exécuter des automatisations avec plusieurs options (script Shell, AppleScript ou même Raccourcis). On peut aussi ajouter des alias vers n’importe quel dossier ou fichier et il sera également ouvert avec la session. Autant de fonctionnalités qu’Apple propose aussi avec macOS, même s’il faut ouvrir les Réglages Système pour changer la liste et savoir qu’on peut y glisser autre chose que des apps. Pour rappel, cette liste est accessible depuis la section « Général » puis « Ouverture et extensions ».

La liste d’éléments ouverts avec la session de mon Mac, dont un volume réseau pour pouvoir accéder à mon NAS sans le monter manuellement. Image MacGeneration.

Startup Folder simplifie l’ouverture de certains éléments, comme les raccourcis : avec macOS, il faut au préalable les transformer en app via la fonction d’ajout au Dock, pour ensuite les ajouter à la liste d’éléments ouverts avec la session. Avec cet utilitaire, on a directement accès à la liste d’automatisations et on peut choisir la bonne d’un clic. On peut aussi ajouter d’autres éléments, comme une URL qui s’ouvrira dans le navigateur par défaut.

Pour ne rien gâcher, l’app est non seulement gratuite, elle est aussi open-source et son code en Swift peut être consulté sur GitHub. Startup Folder nécessite macOS 14 au minimum, son interface n’est pas traduite en français.

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L’iPad 10 en promo à 299 €, une offre intéressante pour les budgets serrés

Pour une durée limitée, Amazon baisse le prix de l’iPad 10 d’environ 15 %. La version 64 Go passe ainsi à 299 €, l’un des tarifs les plus bas à ce jour. Les couleurs argent, bleu et rose profitent de cette promotion.

La version 256 Go descend quant à elle à 399 €, mais on entre dans la zone tarifaire de l’iPad de dernière génération, qui comprend 128 Go et une puce A16 plus récente pour 409 €. C’est donc surtout la version 64 Go sous la barre symbolique des 300 € qui vaut le coup pour les petits budgets.

iPad 10. Image iGeneration.

L’iPad 10 embarque une puce A14 et 4 Go de RAM. Ce n’est pas suffisant pour faire tourner Apple Intelligence (son successeur n'en a pas la capacité non plus), mais ça l’est encore pour les usages les plus courants sur une tablette : Netflix, navigation web, email… Cet iPad a une webcam bien positionnée pour les visios et se recharge en USB-C. À sa sortie en 2022, nous l’avions trop cher (il démarrait à 589 €), mais cette critique n'a plus lieu d'être.

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

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Pourquoi Microsoft risque de supprimer 7000 postes

Malgré des résultats solides, Microsoft s'engage une nouvelle vague de licenciements qui va toucher jusqu’à 3 % de ses effectifs dans le monde. Cette réorganisation repose évidement sur des considérations économiques, comme la volonté de simplifier l’organisation et de soutenir un investissement colossal de 80 milliards de dollars dans les infrastructures d’intelligence artificielle.
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tvOS 18.5 corrige la latence audio en Dolby Atmos sans fil

La mise à jour 18.5 n'était pas riche en nouveautés visibles, mais il y en a une qui pourrait s'entendre. Dans des notes de version, Apple indique une amélioration pour les utilisateurs de systèmes compatibles Dolby Atmos.

La diffusion audio de ce type devrait être maintenant correctement synchronisée avec l'image lors d'une utilisation, sans fil, avec des enceintes Bluetooth ou AirPlay. Précédemment il a pu y avoir une latence entre ce que l'on avait à l'écran et ce que l'on entendait.

Image iGeneration.

Pour profiter de cette amélioration il faut effectuer un étalonnage dans les réglages Vidéo et audio de son Apple TV. Une procédure qui n'est pas nouvelle en soi — elle date de 2019 — mais qui n'était pas adaptée à l'Atmos jusque-là. Il convient de se munir de son iPhone qui va servir à mesurer la latence et adapter la diffusion.

tvOS 13 calibre la synchronisation audio sans fil

tvOS 13 calibre la synchronisation audio sans fil

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Google s’inspire des meilleures idées d’Apple pour sa propre app Localiser

Parmi les annonces de la pré-Google I/O qui a eu lieu hier soir et qui était dédiée à Android, plusieurs changements ont été évoqués pour l’app Localiser de Google, ou plutôt pour « Find Hub » puisque c’est désormais son nom. Le géant de la recherche a renommé « Find My Devices » qui était fournie avec son système d’exploitation, car l’app permet aussi depuis le printemps de retrouver des personnes, en plus des appareils et autres objets associés à un traqueur. L’interface avait alors été séparée en deux, avec une section dédiée pour voir la position des proches qui acceptent de partager leur position avec vous, de manière temporaire ou permanente.

Image Google.

Du côté des objets, Google va adopter à son tour l’UWB, cette norme de communication sans fil qui permet une géolocalisation ultra précise. Apple l’exploite depuis plusieurs années et l’UWB a trouvé place dans les AirTags et presque1 tous les iPhone récents. L’intérêt est de pouvoir retrouver un objet dans une pièce, avec des indications de distance et de direction à suivre qui s’affichent sur le smartphone. Une excellente idée, que Find Hub reprend à son compte avec une interface toutefois plus simple d’après ce que l’on peut voir, composée d’une zone qui se remplit lorsque l’on se rapproche de l’appareil.

La mise à jour qui ajoutera la fonctionnalité devrait arriver rapidement, avant la fin du mois. La compatibilité UWB ne nécessite pas que du logiciel, il faut surtout du matériel, tant dans le smartphone que dans le traqueur utilisé. Dans le monde Android, peu de téléphones intègrent le nécessaire, même si c’est le cas de quelques Pixel conçus par Google et Galaxy de Samsung, dont le tout nouveau S25 Edge. Côté traqueurs, on pourra notamment utiliser les SmartTags de Samsung ou le MotoTag de Motorola. Maintenant que c’est géré par Find Hub, peut-être que davantage de fabricants s’y mettront.

La localisation précise par UWB. Vidéo Google.

Une autre nouveauté pour l’app est l’arrivée, prévue plus tard dans l’année, de la connexion satellite, pour communiquer avec vos proches même dans les zones blanches sur les smartphones compatibles. Apple le propose depuis iOS 16.1 et permet ainsi de mettre à jour sa position pour ses proches, même quand aucun réseau n’est à portée.

Enfin, Google va elle aussi signer des accords avec des compagnies aériennes pour faciliter la récupération de bagages perdus, à condition qu’ils soient équipés d’un traqueur compatible avec Find Hub. C’est la même idée que pour les AirTags, on pourra partager son traqueur le temps d’un voyage avec la compagnie aérienne partenaire et en cas de perte, espérer retrouver le bagage plus rapidement. Le concepteur d’Android n’a pas encore donné sa liste de partenaire et note que la fonctionnalité arrivera en 2026 seulement.


  1. L’iPhone 16e en est bizarrement dépourvue, pas merci Apple pour la complication.  ↩︎

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Le RCS explose grâce à l’iPhone

Le protocole de messagerie RCS a franchi une étape majeure avec l'adoptionpar Apple, même si cette dernière a été un peu forcé. Mais c'est surtout aux États-Unis, que la situation est la plus marquée. En effet, Google annonce plus d’un milliard de messages envoyés chaque jour en moyenne entre utilisateurs Android et iOS, signe d’une adoption rapide et d’une interopérabilité enfin en marche.
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Apple TV : tvOS 18.5 synchronise le Dolby Atmos sans fil

C'est une petite nouveauté de tvOS 18.5, lancé ce lundi, qui n'avait pas été repérée jusqu'à la publication par Apple des notes de version sur son site web : cette mise à jour apporte la prise en charge de la synchronisation du Dolby Atmos sur des enceintes connectées via AirPlay ou...

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L'iPhone 18 Pro est toujours bien placé pour un Face ID sous l'écran

Les paris restent ouverts pour des iPhone 18 Pro dont l'écran n'aurait plus besoin d'être découpé pour Face ID. Lors de la conférence Display Week de San Jose, cette perspective est revenue sur la table.

Ross Young, consultant spécialisé dans l'industrie des écrans et habitué à suivre les développements autour d'Apple, a rapporté les propos de Michael Helander, CEO d'OTI Lumionics. Ce dernier a déclaré s'attendre à une commercialisation en 2026 de téléphones avec Face ID utilisant le matériau développé par ses équipes.

OTI Lumionics, qui compte Samsung et LG parmi ses investisseurs, conçoit une solution qui évite aux fabricants de découper une zone dans leur écran pour laisser toute la visibilité à des capteurs (TrueDepth) comme ceux utilisés par Face ID et par la caméra frontale.

L'approche classique. Images OTI Lumionics.

OTI Lumionics a inventé un moyen où le panneau OLED de l'écran et la couche de cathode placée devant lui sont percés d'ouvertures microscopiques, comme des fenêtres. Cela suffirait à laisser passer assez de lumière pour faire fonctionner les capteurs de TrueDepth.

Avec la solution d'OTI Lumionics.

Pour la caméra ce serait encore trop tôt, tempère Ross Young, on en déduit que les images ne seraient pas encore au niveau de qualité attendues. Par conséquent, il subsisterait un trou visible dans l'écran, comme en ont les terminaux Android, mais avec le bonus de Face ID. Le calendrier évoqué suggère que les iPhone 18 Pro de l'automne 2026 seront les premiers à profiter de cette amélioration, ce qui paraît logique.

Cette perspective d'un iPhone 18 Pro ne présentant qu'un poinçon visible dans son écran avait été aussi avancée il y a quelques jours par The Information, généralement très bien renseigné. Le modèle d'après irait un cran plus loin en dissimulant la caméra et l'iPhone étalerait alors complètement sa surface d'écran, 10 ans après l'avancée majeure que fut l'iPhone X.

iPhone Air, Pro et pliable : Apple prépare de grands bouleversements

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iPhone 18 Pro à l’automne, iPhone 18(e) au printemps suivant : la sortie décalée de nouveau projetée

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Gemini va se déployer partout, y compris au poignet et dans la voiture

Google avait une nouvelle interface à présenter ce soir, durant son keynote dédié à Android, une semaine avant la « vraie » Google I/O, mais pas seulement. L’autre grosse annonce concerne, sans trop de surprise, Gemini, l’intelligence artificielle générative concurrente de ChatGPT et toutes les autres du même genre. En 2025, l’heure est à l’expansion des plateformes, puisque Gemini va se retrouver un petit peu partout et notamment dans Wear OS, pour toutes les montres connectées qui reposent sur le système d’exploitation de Google.

Gemini sera bientôt partout. Image Google.

Contrairement à Apple qui a choisi d’ancrer Apple Intelligence localement et ainsi le faire dépendre d’un matériel puissant, ce qui pose problème sur une montre, Gemini dépend entièrement des serveurs de Google. Pour en bénéficier sur Wear OS, une connexion à internet suffit ainsi et elle est même obligatoire, qu’elle soit fournie par un réseau Wi-Fi connu, une puce cellulaire intégrée ou au pire le lien Bluetooth avec le smartphone associé. Il faut noter qu’il n’y a aucune fonctionnalité accessible sans connexion à internet et même si cela viendra ultérieurement, l’entreprise ne s’est pas avancée sur une date.

L’Apple Watch pourrait-elle vraiment accueillir Apple Intelligence ?

L’Apple Watch pourrait-elle vraiment accueillir Apple Intelligence ?

Puisque Gemini dépend de serveurs, son arrivée dans Wear OS ne sera même pas limitée aux montres qui passeront à la sixième version du système. Tous les produits qui ont actuellement accès à Google Assistant passeront progressivement à Gemini au fil du temps. Gemini sera profondément intégré au cœur du système et pourra piocher dans les apps pour répondre à des questions complexes, avec un système qui n’est pas sans rappeler le nouveau Siri qu’Apple a présenté l’an dernier alors qu’il n’existait pas et qui a été repoussé à l’an prochain. Google semble en avance, du moins sur les démonstrations présentées ici, mais comme cela fonctionne déjà sur les smartphones Android, il n’y a pas de raison que la montre soit différente… puisque ce sont les mêmes serveurs qui feront le gros du travail.

Démonstration de Gemini intégré à Wear OS. Vidéo Google.

Pourquoi s’arrêter aux smartphones et à la montre ? Google va étendre Gemini à toutes ses plateformes, pour remplacer Google Assistant par cet assistant nouvelle génération. Ce sera notamment le cas dans les voitures, à travers Android Auto (projection de l’interface d’Android depuis un smartphone) ou Google Built-In (Android Automotive, un système embarqué dans le véhicule). Que va pouvoir faire Gemini dans la voiture ? Plein de choses bien sûr ! Google donne quelques exemples : on peut lui indiquer qu’on a faim et qu’on cherche à manger des tacos, Gemini lancera alors une recherche sur Maps en fonction de votre itinéraire et proposera des lieux. Jusque-là, rien d’extraordinaire, mais il sera possible de poursuivre la conversation en demandant à résumer les avis ou demander les horaires d’ouverture, avant de lancer un itinéraire.

Gemini pourra aussi composer des messages de manière plus naturelle et en allant au-delà d’une simple dictée. L’assistant peut composer un message à partir de vos instructions, on peut l’éditer également à la voix et l’envoyer, pourquoi pas en le traduisant dans 40 langues différentes, si c’est ce que vous désirez. Gemini Live, qui consiste à une discussion ininterrompue avec l’assistant basé sur un grand modèle de langage, sera aussi de la partie, ce qui pourrait être intéressant pour occuper les enfants. Ou alors, l’exemple donné par Google, pour préparer un entretien avec votre patron et affuter vos arguments, c’est selon.

Gemini arrivera dans Android Auto dans les prochains mois. Le déploiement dans les voitures prendra plus de temps, mais on note que Renault fera partie des premiers constructeurs, uniquement avec sa R5 revisitée à l’ère électrique. La petite voiture néo-rétro devrait recevoir la fonctionnalité d’ici la fin de l’année, avec la Passport de Honda et la Nautilus de Lincoln, deux gros SUV surtout destinés au marché américain.

Les téléviseurs sous Android auront eux aussi droit à Gemini dans le courant de l’année. L’assistant peut suggérer des films ou séries à partir de plusieurs critères et en tenant compte des avis. Il peut aussi répondre à n’importe quelle question d’ordre général, avec une particularité supplémentaire : si une vidéo YouTube répond à la question, elle sera suggérée. On est sur un téléviseur, après tout, c’est logique.

Enfin, Android XR, la plateforme de réalité mixte imaginée par Google en partenariat avec Samsung, accueillera sans surprise Gemini. L’assistant sera opérationnel dès la sortie du premier produit conçu par Samsung et attendu d’ici la fin de l’année. Et en parlant de réalité augmentée, cela touche aussi l’audio et Google a signé des accords avec Sony et Samsung pour intégrer Gemini dans des écouteurs. Gemini sera décidément partout, même là où il n’y a pas d’écran…

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Des Raspberry Pi plus verts et plus fiables en modifiant la méthode pour souder les composants

L'évolution des cartes Raspberry Pi est intéressante, car le projet est passé d'une idée un peu folle d'un ordinateur à quelques dizaines de dollars pour le monde de l'éducation en 2012 à une gamme complète qui cible autant l'éducation que l'industrie, avec une énorme communauté et de nombreux modèles. Et dans l'optique d'améliorer le bilan carbone (mais aussi d'autres points plus pragmatiques), la fabrication des cartes a été modifiée.

La fabrication des cartes par Sony. Image Raspberry Pi.

L'idée de base est simple : les composants « traversants », qui traversent les cartes de part en part, sont compliqués à mettre en place. Très courants dans les années 80, même pour les processeurs, ils ont été remplacés peu à peu par des composants SMT (Surface Mount Technology, soit des composants montés en surface). Une puce de type SMT peut être placée directement sur le PCB (le support qui contient les circuits imprimés). Mais dans le cas des Raspberry Pi, certains composants sont obligatoirement traversants, comme les broches liées aux GPIO qui ont fait en partie le succès des Raspberry Pi. Le problème des composants traversants est simple : ils doivent être placés (manuellement au départ, avec des robots plus récemment) et ensuite soudés à la vague, une méthode qui consiste littéralement à recouvrir le PCB de soudure fondue. Cette solution demande du temps et ajoute de la complexité à la fabrication.

De la soudure intrusive

Les créateurs du Raspberry Pi expliquent que Sony, qui produit les cartes au Royaume-Uni, propose maintenant de l'intrusive reflow, soit de la soudure intrusive. Cette solution repose sur une pâte qui peut être appliquée plus facilement directement sur le PCB. Dans la fabrication des cartes, elle permet d'insérer les composants traversants automatiquement, sans l'étape de la soudure à la vague. Il a visiblement fallu quelques essais avant d'obtenir un résultat satisfaisant, mais cette solution amène de nombreux avantages.

La différence sur la soudure est très visible, notamment sur les GPIO. Un Raspberry Pi 5 à gauche, un Raspberry Pi à droite. Image MacGeneration.

Le premier est un temps de fabrication réduit de 15 %, grâce aux étapes supprimées. Ce point a aussi permis de réduire le bilan carbone au moment de la fabrication des cartes. L'économie annoncée est de 43 tonnes de CO₂, sans que la valeur totale (et donc le gain en pourcentage) soit annoncée. Elle permet aussi de consommer moins d'énergie (encore une fois sans détails) et a amélioré la qualité des cartes. Le gain sur les retours des cartes serait de 50 % selon eux.

Pour le moment, les cartes produites de cette façon sont les Raspberry Pi 5 (un modèle lancé fin 2023) mais les anciennes cartes pourraient recevoir le même traitement. Ce n'est pas anodin dans le cas des cartes Raspberry Pi : tous les modèles ont une durée de vie élevée et l'approvisionnement est assuré pendant de longues années. Le Raspberry Pi 4, par exemple, doit être produit au moins jusqu'en janvier 2034.

Une carte à la crème : le Raspberry Pi 5 vaut-il encore le coup ?

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Finalement, Microsoft 365 va être maintenu sous Windows 10 pendant encore quelques années

Microsoft fait machine arrière. Après avoir annoncé que les mises à jour de Microsoft 365 (ex-Office 365) s’arrêteraient en même temps que celles de Windows 10 le 14 octobre prochain, l’éditeur accorde un sursis à sa suite bureautique sur ce système.

Image Microsoft

« Pour vous aider à conserver un environnement sûr pendant votre transition vers Windows 11, Microsoft continuera à fournir des mises à jour de sécurité pour les applications Microsoft 365 sur Windows 10 pendant trois ans après la fin du support de Windows 10 », déclare la firme de Redmond sur une page d’assistance récemment actualisée.

L’arrêt des correctifs pour Word, Excel et compagnie pouvait être vu comme un moyen de forcer les utilisateurs à migrer sur Windows 11, mais Microsoft renonce donc à cette mesure controversée. Les mises à jour de sécurité pour Windows 10 s’arrêteront, elles, le 14 octobre 2025… à moins de les prolonger en adhérant au programme payant Extended Security Updates. Pour les particuliers, les mises à jour de sécurité étendue seront disponibles au prix de 30 $ pour un an.

Fin 2026, Microsoft cessera définitivement de publier des correctifs pour Windows 10 (sauf retournement de situation d’ici là…), mais il y en aura encore pour les applications de la suite Microsoft 365.

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Google lève le voile sur la nouvelle interface « Material Three Expressive » d’Android 16

Google a profité de la pré-Google I/O dédiée à Android pour dévoiler la nouvelle interface qui fera son arrivée dans Android 16 ainsi que dans Wear OS 6. Trois ans après la précédente évolution nommée Android You et associée à Android 12, le géant de la recherche a imaginé « Material 3 Expressive », un drôle de nom pour ce qui est en gros la troisième version de Material, un système cohérent introduit en 2014 avec Android 5. La grande idée cette année, c’est de rendre ce système autrefois assez rigide encore plus souple pour l’adapter aux envies de chacun, c’est le côté expressif de son nom à rallonge.

Image Google.

La personnalisation était déjà au cœur de Material You, mais Google a voulu aller encore plus loin avec cette itération. Android 16 misera aussi lourdement sur les animations, avec l’idée de gagner en fluidité pendant son utilisation. On retrouve des idées que l’on connaît bien dans l’univers pommé, comme des notifications qui remontent gentiment dans la liste quand on supprime un élément. L’affichage du centre de notifications, fusionné comme toujours avec l’équivalent du centre de contrôles, se fera aussi avec davantage d’animations et Material Three Expressive utilisera plus de flou pour renforcer l’effet de profondeur, rappelant là aussi iOS.

Citons encore une utilisation renforcée des moteurs haptiques intégrés aux smartphones, l’utilisateur aura droit à des petites vibrations discrètes comme sur… vous avez compris. L’interface d’Android 16 restera toutefois bien distincte de celle d’iOS, du moins l’actuelle car on ne sait pas ce qu’Apple nous réserve pour iOS 19. Parmi les changements évoqués par Google, notons l’usage de polices plus percutantes et la possibilité pour les utilisateurs de retrouver leurs personnalisations dans d’autres endroits encore. Il est en effet possible de choisir un thème personnel, composé notamment d’une couleur dominante qui infusait déjà les apps et qui devrait se retrouver encore plus à travers les interfaces d’Android 16.

Cette nouvelle interface n’est pas réservée aux smartphones et tablettes, les montres connectées en bénéficieront aussi à travers Wear OS 6. Material Three Expressive a été optimisé pour un affichage rond, mais reprend sinon les grandes idées de la version principale, avec davantage d’animations et un effet de profondeur renforcé. Les thèmes arriveront aussi pour la première fois au poignet avec cette version et ils devraient colorer de nombreux éléments d’interface. Toutes les listes, dont celle de de notifications, ont aussi été ajustées pour mieux s’adapter à un écran rond et les animations donnent une impression de profondeur, façon Rolodex.

Au-delà du style, Android 16 comme Wear OS 6 recevront quelques nouveautés fonctionnelles. Côté smartphone, cette version signe l’arrivée des activités en direct, une bonne idée reprise d’iOS, comme l’avait révélé la première bêta sortie en début d’année. Faute de Dynamic Island pour les accueillir, Google a imaginé une pastille qui prendra place en haut à gauche de l’écran, c’est plus universel. Seules trois catégories d’apps pourront toutefois les exploiter au départ : livraisons de commandes, navigation GPS et services de VTC. Du côté des montres, on note la promesse d’une augmentation de l'autonomie de l'ordre de 10 % grâce à des optimisations sous le capot.

Tous les détails sur la nouvelle interface et surtout sur ce que les développeurs pourront faire pour l’exploiter sont disponibles à cette adresse. Les Pixel de Google seront les premiers smartphones à recevoir la mise à jour et cela devrait être rapide puisque la sortie est prévue dès le mois de juin, ce qui correspond au souhait de Google d’avancer la date de sortie de son système mobile. Pour le reste du parc, il faudra toutefois attendre que les constructeurs adoptent à leur tour la nouveauté, ce qui peut prendre du temps.

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Thérapie sonore : une nouvelle rubrique pour Apple Music

Par le biais d'un communiqué de presse qui est à lui seul un formidable remède contre l'insomnie, Apple a annoncé avoir signé un partenariat avec Universal Music Group (UMG) pour proposer une nouvelle rubrique dans Apple Music qui s'appelle Sound Therapy, traduite par Thérapie sonore en...

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Apple Music s’attaque au stress et à l’insomnie !

En partenariat avec Universal Music Group, Apple a dévoilé ce 13 mai une nouvelle initiative sur Apple Music baptisée Sound Therapy. Cette collection inédite de playlists de bien-être associe des titres populaires réimaginés avec des ondes sonores thérapeutiques et du bruit blanc
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Apple fait un premier pas dans le contrôle cérébral de ses appareils

Après avoir permis de piloter l’iPhone uniquement avec le regard, Apple s’apprête à aller encore plus loin en offrant un contrôle sans le moindre mouvement physique. iOS 19, iPadOS 19 et visionOS 3 pourront être contrôlés par le biais de signaux neuronaux captés par une nouvelle génération d’implants cérébraux. De quoi permettre à des personnes lourdement handicapées d’utiliser un iPhone, un iPad ou un Vision Pro.

La firme de Cupertino collabore sur le sujet avec Synchron, une start-up américaine spécialisée dans les puces cérébrales. Son dispositif est semblable à un stent (un ressort inséré à l’intérieur d’un vaisseau sanguin) implanté dans une veine située au-dessus du cortex moteur, la zone du cerveau qui contrôle les mouvements du corps. Nommé Stentrode, ce système est équipé d’électrodes qui lisent les signaux cérébraux et les traduisent en icônes à sélectionner sur un écran.

Atteint de la maladie de Charcot qui paralyse ses muscles et l’empêche de quitter Pittsburgh aux États-Unis, Mark Jackson a néanmoins pu s’évader virtuellement dans les Alpes par l’intermédiaire du Vision Pro et de la technologie de Synchron. Apple a adapté sa fonction Contrôle de sélection, qui met en surbrillance des éléments à l’écran afin de les activer avec un accessoire adaptatif, pour qu’elle fonctionne avec l’implant cérébral.

Mark Jackson, qui expérimente cette nouveauté en avant-première, a fait savoir au Wall Street Journal que cette technologie était encore embryonnaire. Impossible de l’utiliser pour imiter le déplacement d’un curseur de souris ou des interactions tactiles, ce qui rend la navigation beaucoup plus lente qu’en utilisation normale. Mais le patron de Synchron, qui a déjà implanté son dispositif chez 10 personnes, promet des interactions plus rapides prochainement grâce à des avancées spécifiques dans iOS.

Mark Jackson contrôlant un Vision Pro avec son cerveau. Image Synchron.

La concurrence a d’ores et déjà prouvé qu’il était possible de faire mieux. Le premier utilisateur de l’implant Neuralink a montré (sur un appareil non Apple) qu’il pouvait bouger le curseur aussi rapidement qu’une personne ayant en main une souris, sinon plus. Cela s’explique par des différences techniques importantes entre les deux dispositifs. Doté de 1 000 électrodes contre 16 pour le Strentrode, l’implant N1 de Neuralink capte beaucoup plus de données cérébrales. De plus, ses électrodes sont implantées à l’intérieur du cerveau, et non au-dessus. Apple ouvrant la porte à toutes les interfaces neuronales directes, le dispositif de Neuralink pourrait fonctionner un jour avec iOS.

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Malgré une pandémie désormais derrière nous depuis cinq ans, Apple profite encore de son effet à long terme sur le marché des tablettes. D’après les derniers chiffres de Canalys, les livraisons d’iPad ont bondi de 14 % au premier trimestre 2025 par rapport à l’an dernier, consolidant ainsi la domination mondiale d’Apple dans ce segment.
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