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Quand Apple a sorti... une molaire

Le premier Mac à arborer des éléments plastiques transparents... l’iMac G3 ? Perdu. Le dernier à arborer le design beige... le PowerMac G3 Desktop ? Encore perdu. Quasiment oublié tant sa carrière fut courte et anonyme, un Mac unique étant donné son design et ses caractéristiques : le PowerMac G3 « All-In-One », affectueusement surnommé le « Molar Mac » (Mac molaire) par ses aficionados.

C’est le youtubeur Krazy Ken qui le rappelle à nos bons souvenirs, même si l’Europe ne l’a pas vraiment connu : et pour cause, il n’a été vendu que sur le sol US, et pendant seulement 9 mois. Sa carrière a démarré en avril 1998, en étant vendu uniquement sur le site Apple, et exclusivement réservé au marché de l’éducation. Face à la concurrence de l’iMac G3, il a disparu en janvier 1999, sans tambours ni trompettes.

Si son design criait à qui veut l’entendre qu’il était « le cul entre deux chaises », avec son écran 15 pouces, son teint beige adouci de formes arrondies et une légère transparence sur le dessus et le dos, ses caractéristiques étaient toutes aussi étranges : le PowerPC G3 à 233 MHz et le processeur graphique ATI Rage II ne choqueront personne pour l’époque, ni les 384 Mo de RAM d’origine. Mais les 3 extensions PCI, le disque dur et la prise SCSI, ou encore la présence de l’Apple Desktop Bus pour brancher le clavier et la souris sont les témoins d’une époque qui était sur le point de s’éteindre.

De la même manière, c’était le dernier Mac proposant à la fois un lecteur CD-ROM, un lecteur de disquette et un lecteur ZIP ! Il était aussi doté de deux prises casque en façade, permettant ainsi à deux élèves de suivre une vidéo en même temps sans gêner le reste de la classe.

Peut-être pas le plus beau, mais il a un côté attachant (le Mac, pas le youtubeur !). Capture MacGeneration.

Si la version de base était proposée en 233 MHz sans le lecteur ZIP à 1499 dollars, le haut de gamme à 1799 dollars proposait, en plus du lecteur ZIP et du processeur poussé à 266 MHz, une particularité rare : il intégrait une carte d’acquisition vidéo, avec entrées et sorties analogiques et S-Vidéo, permettant de faire du montage grâce au logiciel Avid Cinema fourni (Final Cut Pro n’était pas encore la propriété d’Apple à l’époque, mais de Macromedia).

Étrange, bizarre, ce petit bout d’histoire d’Apple un peu « Frankenstein » sur les bords témoigne d’une époque de révolutions : NeXT venait d’être rachetée, et Steve Jobs de reprendre les rênes de l’entreprise, s’apprêtant à modifier profondément la pomme et les produits qu’elle créera par la suite... époque de tous les dangers, dont les plus vieux se rappelleront tout de même avec une pointe de nostalgie.

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Clap de fin pour Mythic Quest, qui voit son épisode final modifié pour mieux clore la série

L’une des plus vieilles séries créées par Apple TV+ n’est plus : Mythic Quest, qui suivait une petite entreprise de jeux-vidéos, n’aura pas droit à une nouvelle saison. Et Apple en a profité pour revoir discrètement le dernier épisode suite à cette décision.

Les têtes ne devaient pas être plus joyeuses au moment de l’annonce du clap final... Image Apple TV+.

La série a été lancée le 7 février 2020, soit à peine quatre mois après le lancement du service Apple TV+. Au fil du temps, elle a gardé sa base de fans, et était plutôt bien vue des critiques... mais il semblerait que le nombre de spectateurs soit resté trop faible pour laisser continuer la série plus longtemps.

La décision d’arrêter là n’a, semblerait-il, pas été immédiatement tranchée. En effet, si Apple a annoncé publiquement la fin de la série, le dernier épisode laissait jusque-là entrevoir une ouverture laissant espérer une suite. Aucun espoir n’est possible maintenant : la fin a été discrètement modifiée pour fermer définitivement le scénario, comme le rapporte 9to5Mac qui qualifie cette modification de « syndrome George Lucas », le réalisateur bien connu ayant tendance à revisiter de temps en temps ses films, supprimant par la même les anciennes versions du commerce. L’équipe de production, tout en parlant de leur ressenti sur la fin de l’aventure, considère que cette modification leur a permis de mieux dire au revoir à leurs fans :

Toutes les fins sont difficiles. Mais après quatre saisons incroyables, Mythic Quest a atteint son chapitre final. Nous sommes fiers de notre travail, et du monde que nous avons créé – et profondément reconnaissants envers les acteurs et toute l’équipe, qui ont mis tout leur cœur dedans. À tous les fans, merci d’avoir joué avec nous. À nos partenaires chez Apple, merci pour avoir cru en notre vision depuis le début. Parce que les fins sont toujours difficiles, Apple nous a laissé faire une dernière retouche sur l’épisode final – pour que nous puissions dire au revoir, plutôt que de rester sur un Game Over.

Si la série principale est terminée, les fans pourront se consoler un petit peu, un spin-off nommé « Side Quest » étant disponible depuis le 26 mars, pour prolonger le plaisir avec quatre épisodes « explorant la vie des employés, des joueurs et des fans qui sont touchés par le jeu ».

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Un support pour Mac mini M4 qui en bouche un coin(-coin)

Vous voulez un peu de joie dans votre bureau ? Et si en bonus cette petite touche de gaité permettait de résoudre le souci le plus casse-pieds du Mac mini M4 ? Un accessoire présent sur AliExpress pourrait bien faire votre bonheur.

Avec le bouton enfin accessible, vous ne resterez plus le bec dans l’eau pour allumer votre Mac. Capture MacGeneration.

Si certains ont déjà proposé une solution pour déplacer le bouton d’allumage à un endroit plus accessible, le moins qu’on puisse dire, c’est que ces idées ne cassaient pas trois pattes à un canard : un petit levier en plastique, une base toute tristounette, pas de quoi en boucher un coin.

Ici, fin de la tristesse, fin du bouton inaccessible : non seulement vous allez rendre le sourire à vos amis, mais une fois qu’ils auront vu que le museau dépassant du support permet d’allumer la machine, ils en auront à coup sûr le bec cloué ! Si les designers d’Apple avait provoqué un couac avec ce bouton mal placé, ce sera de l’histoire ancienne avec ce support, disponible pour 12,59 € sur le site chinois. Ainsi, même avec son bouton mal placé, votre Mac mini M4 ne restera pas le vilain petit canard de la famille.

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Spotify augmente ses tarifs au Benelux : bientôt en France ?

Vous êtes abonnés à Netflix et à Spotify ? Il est bien possible que vous ayez tiré la mauvaise pioche cette semaine : après le service de SVOD qui augmente ses tarifs en France, celui de streaming musical annonce lui aussi une nouvelle grille tarifaire, comme le remarque Numerama. Si la France est épargnée pour le moment, rien ne dit qu’elle ne suivra pas dans peu de temps.

Les nouveaux tarifs de Spotify au Luxembourg... Capture MacGeneration.

Le Benelux (pour Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) a en effet eu la surprise de voir les tarifs de Spotify augmenter aujourd’hui : chaque abonnement a pris entre 1 et 4 euros de plus. Tous les pays ne sont pas à la même enseigne, la Belgique ayant subi une inflation moins élevée que ses deux camarades. La grille tarifaire est maintenant la suivante :

  • Premium Individuel : Belgique 10,99 € => 11,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 10,99 € => 12,99 €
  • Premium Duo : Belgique 14,99 € => 16,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 14,99 € => 17,99 €
  • Premium Famille : Belgique 17,99 € => 20,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 17,99 € => 21,99 €
  • Premium Étudiants : Benelux complet 5,99 € => 6,99 €

Si les tarifs étudiants ont vu leurs prix monter de manière similaire, ce n’est donc pas le cas des autres, qui montrent un écart d’un euro entre la Belgique et ses deux pays limitrophes.

Et la France ? Même si elle est pour le moment épargnée, il est bien possible que ce ne soit que pour une courte durée : Deezer a déjà augmenté ses tarifs, et l’entreprise suédoise serait bien tentée de suivre la marche... reste que Spotify est le seul service de musique en ligne à ne pas proposer d’abonnement « qualité CD », positionnement plus qu’étrange bien que ce manque n’ait pas l’air de jouer sur son nombre d’abonnés.

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L’Arcep démonte les idées reçues sur la consommation d’énergie des centres de données

Alors que le projet de loi dite "simplification" cherche à faciliter l’implantation de nouveaux centres de données sur le territoire, l’Arcep vient de publier de nouveaux chiffres qui viennent nuancer les critiques souvent véhiculées sur leur impact environnemental. Et pour l'Autorité, les data centers ne sont pas encore les gouffres énergétiques que certains imaginent.
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Choosy permet de choisir un navigateur web différent en fonction du lien à ouvrir

Choosy (8,8 €) est un utilitaire qui doit être défini comme navigateur web par défaut de votre Mac et qui se charge ensuite d’ouvrir les liens dans le navigateur de votre choix, en fonction de règles que vous définissez. C’est loin d’être le premier du genre et l’app existe depuis quelques années, mais l’idée reste intéressante si vous avez l’habitude d’utiliser plusieurs navigateurs en parallèle et que vous cherchez une solution pour systématiquement ouvrir des sites web d’un côté ou d’un autre.

Quelques paramètres de Choosy : sélection des navigateurs à gauche, liste des règles au centre, détail d’une règle à droite. Image MacGeneration.

Une fois Choosy installée, vérifiez que l’app est bien définie comme le navigateur par défaut dans les Réglages Système, puis dans « Bureau et Dock » (ne demandez pas pourquoi). Ceci fait, c’est l’utilitaire qui fera l’intermédiaire pour tous les liens ouverts sur l’ordinateur. Dès lors, les règles configurées dans l’app prennent le relai et décident du comportement. Vous pouvez choisir la liste de navigateurs à utiliser, en les triant par ordre de priorité pour sélectionner d’abord celui qui est en haut de la liste. Vous pouvez configurer l’app pour ouvrir les liens dans le navigateur ouvert s’il n’y en a qu’un seul, puis d’afficher l’interface de Choosy dès lors qu’il y en a plus d’un.

Les règles sont aussi traitées par priorité, ce qui permet d’indiquer à l’app d’ouvrir systématiquement un site web dans un navigateur, ce qui sera probablement l’usage le plus courant. Le développeur de Choosy a ajouté de multiples options pour créer des règles sophistiquées et faire varier le comportement selon l’app où se trouvait le lien, selon l’origine du lien (on peut gérer différemment ceux qui arrivent par Handoff ou AirDrop, par exemple) et bien d’autres paramètres encore. C’est le genre d’utilitaire qui demande de prendre un petit peu de temps au départ pour l’appréhender pleinement, mais qui est indéniablement très puissant en contrepartie.

Quand aucune règle n’est prise en compte, Choosy affiche alors une interface qui permet d’ouvrir le lien dans un navigateur à choisir d’un clic. Elle peut reprendre la présentation du multitâche de macOS avec une barre horizontale, ou bien opter pour une version arrondie plus originale. Un paramètre permet de ne garder que les navigateurs web actuellement ouverts ou tous les afficher. Pour compléter le tout, Choosy dispose aussi d’extensions web pour les principaux navigateurs, dont Safari, ce qui permet de transférer l’URL en cours vers une autre app. Et pour les utilisateurs avancés, une API permet d’automatiser encore plus le comportement de l’app.

Les deux présentations pour le sélecteur manuel du navigateur web à utiliser lors de l’ouverture d’un lien. Image MacGeneration.

Choosy peut être téléchargée gratuitement et testée sans payer pendant 45 jours. Au-delà, une licence facturée 10 $ (8,8 €) est nécessaire et elle sera valide sur tous les Mac utilisés par une même personne. macOS 14.6 (Sonoma) est nécessaire pour installer l’app, dont l’interface n’est pas traduite en français.

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Doom, Mario, Civilization : les IA génératives peuvent-elles terminer des jeux des années 90 ?

Cela fait plusieurs mois que des petits malins s’amusent à essayer de faire jouer les IA génératives à des jeux vidéo : la chaîne Twitch Claude Plays Pokemon montre par exemple le modèle d’Anthropic tentant de venir à bout de Pokémon Rouge grâce à ses capacités de vision par ordinateur. Le chercheur Alex Zhang va plus loin et a créé VideoGameBench, un benchmark qui cherche à voir si les modèles d’IA peuvent terminer une vingtaine de jeux vidéo tournant en temps réel. Le test repose sur des titres des années 90 aux genres variés.

4 modèles d’IA jouant à Doom

Alex Zhang note que, si les LLM peuvent effectuer certaines actions complexes, ils sont bien en peine de venir à bout de jeux vidéo demandant de raisonner à court et à long terme, en plus de faire preuve d’intuition et de compréhension de l'espace. Son benchmark fournit l’essentiel à l’IA, à savoir l’image du jeu, une « manette » virtuelle et une indication claire si un jeu est terminé. Les titres présentés sont principalement des jeux Game Boy ou MS-DOS pour la bonne raison que les repères visuels sont plus simples que ceux des jeux plus récents, et car ils requièrent de faire appel à une manette comme à une souris, ce qui pose des défis variés.

Les genres sont multiples, avec de la plateforme (Super Mario Land) ou des titres plus calmes comme Pokémon Crystal ou Civilization 1. Certains jeux nerveux tels Doom ou Quake sont au programme, pour lesquels Alex Zhang a dû ruser : ceux-là se mettent automatiquement en pause lorsque le LLM « réfléchit », ce qui lui évite de se faire tuer directement par un ennemi lui tirant dessus.

VideoGameBench en action

Quelle observation tirer de tout cela ? Eh bien que les modèles d’IA doués de vision sont bien loin de pouvoir terminer un jeu complet, et qu’ils peinent globalement à arriver au bout du premier niveau de chaque titre. Les IA prennent entre 3 et 5 secondes pour effectuer une action, ce qui est bien trop lent pour certains jeux comme Mario où les premiers ennemis arrivent déjà plutôt lentement.

L’expérience met en lumière certaines difficultés des modèles, ayant parfois du mal à interpréter ce qu’ils « voient ». La vidéo ci-dessous montre Claude en train de gaspiller ses balles sur un ennemi… déjà à terre, ce qui l’empêche d’aller bien loin. L’IA a aussi du mal à être précise avec un combo clavier/souris, ce qui est capital dans des jeux comme Civilization ou Warcraft. Enfin, les modèles ne comprennent pas certaines mécaniques des jeux peu intuitives, qu’ils sont incapables de deviner sur le tas (par exemple les techniques pour battre un boss).

Alex Zhang n’indique pas quel modèle commercial est le plus efficace, mais explique que GPT-4o, Claude Sonnet 3.7, Gemini 2.5 Pro et Gemini 2.0 Flash sont incapables de venir à bout du premier niveau de Doom. Le projet est disponible gratuitement sur GitHub si vous voulez l’essayer en local.

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Comment créer et partager des packs d’autocollants sur WhatsApp

WhatsApp continue de peaufiner son expérience utilisateur et publie cette semaine une mise à jour majeure, qui devrait ravir les amateurs de stickers. Désormais, les utilisateurs peuvent créer, organiser et partager des packs d’autocollants personnalisés directement depuis l’application, sans passer par un outil externe ou jongler entre différentes conversations.
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La Switch 2 sera en précommande aux États-Unis et Canada le 24 avril

En dépit d'une incertitude latente sur les droits de douane imposés par les États-Unis, Nintendo s'apprête à ouvrir les précommandes de Switch 2 en Amérique du Nord.

Image Nintendo.

Le 24 avril prochain, des Américains et Canadiens risquent d'interrompre leur activité pour quelque chose de plus sérieux : précommander leur Switch 2. Ils rejoindront les autres pays qui l'ont fait depuis le 8 avril. Devant les annonces de forte hausse des droits de douane américains sur des produits venant d'Asie, Nintendo avait temporisé pour les États-Unis et le Canada.

La Switch 2 est déjà disponible en précommande chez certains revendeurs, avec des promos

La Switch 2 est déjà disponible en précommande chez certains revendeurs, avec des promos

Après la phase des précommandes, ces deux pays recevront la Switch 2 le 5 juin, en même temps que les autres marchés. Le prix américain de la console n'a pas été modifié, il reste à 449,99 $. Pas de mouvements d'étiquettes non plus sur les deux jeux de lancement, Mario Kart World et Donkey Kong Bananza.

Image Nintendo.

Des augmentations ont pourtant été décidées, mais Nintendo les appliquera aux accessoires de sa console, ils représentent 5 $ de plus. Nintendo précise qu'au vu de la volatilité de la situation économique il ne s'interdit pas de reconsidérer le prix de n'importe lequel de ses produits.

Trop chère, la Switch 2 ? Nintendo répond que non

Trop chère, la Switch 2 ? Nintendo répond que non

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Netflix teste un moteur de recherche avec OpenAI et un nouvel écran d'accueil

Netflix a lancé le bêta-test d'un moteur de recherche fonctionnant avec les technologies d'OpenAI, le créateur de ChatGPT. Le service de streaming a confirmé une information de Bloomberg selon laquelle des utilisateurs en Australie et en Nouvelle-Zélande ont commencé à évaluer un moteur de recherche de films et de séries plus sophistiqué.

Image Netflix.

Ce test est pour l'instant limité à ces deux pays, mais Netflix prévoit de l'étendre à d'autres dans les semaines et mois à venir. C'est une option qui doit être activée, elle n'est pas imposée d'office à l'utilisateur. Autre particularité, elle n'est proposée que dans son app iOS. La porte-parole interrogée par The Verge a précisé qu'il n'était pas prévu d'aller sur d'autres plateformes dans l'immédiat.

Ce moteur accepte des requêtes en langage naturel, comme il est de rigueur pour les outils d'IA, et des critères plus larges comme l'humeur du spectateur. Il doit être possible d'obtenir des recommandations de films ou de séries en allant plus loin que les habituelles demandes sur un genre particulier de film ou le nom d'un acteur. Netflix n'en est qu'au tout début de l'évaluation de cette nouvelle approche, a précisé la porte-parole.

Ce moteur pourrait servir bien au-delà d'iOS puisque Netflix entend rendre son outil de recherche plus « interactif » grâce à l'IA générative. Gregory K. Peters, dans un échange hier avec les analystes, n'a pas donné plus de détails, mais on peut émettre l'hypothèse d'un moteur avec lequel on pourrait affiner sa recherche par des échanges successifs avec l'IA.

Dans le courant de l'année, Netflix prévoit aussi de déployer un nouvel écran d'accueil — il n'a pas évolué depuis une décennie — dans le but d'améliorer la découverte des contenus.

Une version de janvier 2024 du futur écran d'accueil. Image Netflix.

Cette refonte est en test depuis plus d'un an auprès d'un public restreint. Il devrait proposer par exemple une galerie d'affiches où la sélection d'un titre lance la lecture d'un extrait et affiche directement les informations principales, comme le font déjà d'autres services, tel Prime Video.

Netflix augmente ses prix en France sur fond de bons résultats

Netflix augmente ses prix en France sur fond de bons résultats

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Redonnez vie à vos photos floues : l'IA d’Aiarty passe à la vitesse supérieure

Il y a des photos qu’on aimerait pouvoir sauver. Des clichés de famille trop anciens pour être nets, des selfies pris dans l’urgence ou dans un endroit trop sombre, voire des images générées par IA dont le charme s'effondre au premier zoom.

Bonne nouvelle : vous pouvez désormais récupérer tout cela — sans sacrifier vos nerfs, ni votre portefeuille — grâce à Aiarty Image Enhancer, un logiciel dopé à l’intelligence artificielle, qui s’offre un joli coup de boost avec sa version 3.3.

Et comme c’est Pâques, Aiarty se lâche : - 39 % sur la licence à vie pour trois postes, avec mises à jour gratuites à vie, et en bonus un an de licences pour VideoProc Converter et Aiarty Image Matting. Voilà qui donne un tout autre goût au chocolat.

Une IA qui comprend vos images

Le cœur de Aiarty Image Enhancer, c’est une IA musclée mais nuancée, capable de repérer ce qui cloche dans vos photos — et de corriger sans dénaturer. Que ce soit un vieux portrait scanné, un groupe d’amis en basse lumière ou une création générée par IA, l’outil adapte sa retouche à chaque cas de figure.

Avec la mise à jour 3.3, la nouveauté majeure s’appelle AI Face Restoration. Derrière ce nom clinique se cache une fonctionnalité redoutable : elle repère automatiquement les visages, même dans les scènes de groupe ou sur des clichés RAW/DNG/TIFF, puis restaure les traits sans transformer vos proches en personnages de The Sims.

Elle affine la texture de la peau, ravive les yeux, redessine les contours… C’est subtil, mais diablement efficace.

Des modèles IA adaptés à chaque image

Sous le capot, Aiarty Image Enhancer embarque plusieurs modèles d’intelligence artificielle. Leur but ? Offrir le bon rendu, au bon moment.

  • More Detail GAN v3 : le modèle par défaut. Il excelle dans les détails fins : fourrure, cheveux, textures naturelles… Il donne du relief sans forcer.
  • AIGC Smooth v3 : parfait pour les œuvres générées par IA, l’anime, les illustrations et les textures lisses. Il élimine les artefacts, tout en respectant l’esthétique d’origine.
  • Real Photo v3 : pour les photos réalistes. Il améliore la netteté sans créer d’effet "retouche excessive".
  • Smooth Diff v2 : idéal pour les images à faible contraste ou bruitées. Il les rend plus nettes, lumineuses et fidèles.

Le tout fonctionne en un clic — pas besoin d’un doctorat en traitement d’image. Un guide pas-à-pas est disponible pour ceux qui veulent aller plus loin.

Bruit numérique, grain, ISO élevé : tout passe à la machine

Clichés pris de nuit, photos de concert ou animaux sauvages capturés à la hâte : tous souffrent souvent du même fléau, le bruit numérique.

Grâce à sa technologie d'analyse intelligente, Aiarty nettoie vos images sans les lisser à outrance. Il supprime à la fois le bruit de luminance et le bruit chromatique, pour des photos nettes, détaillées, et prêtes à l’impression — ou au post sur Instagram, selon vos ambitions.

Agrandissement d’image ? Jusqu’à 8 fois sans perdre en qualité

Vous avez une image en basse définition que vous rêvez d’imprimer en grand format ? Aucun souci. Aiarty Image Enhancer permet de l’agrandir jusqu’à 8 fois sa taille initiale, tout en conservant les détails. Résultat : des images qui peuvent atteindre le 4K, 8K, voire 32K sans flou ni pixellisation.

Et la version 3.3 ne fait pas que mieux : elle fait plus vite. Le rendu des modèles a été optimisé, et même les fichiers lourds (RAW, TIFF, etc.) sont traités avec une célérité appréciable.

Interface en français, sortie en HEIC : l’outil se francise et s’ouvre

Bonne nouvelle pour ceux qui préfèrent lire leur logiciel dans la langue de Molière : l’interface est désormais disponible en français. Et si vous êtes sur Mac ou que vous manipulez souvent des formats modernes, Aiarty Image Enhancer prend désormais en charge la sortie en HEIC, plus légère et plus efficace que le JPEG.

C’est un détail pour certains, un gain de temps et d’espace pour d’autres.

Une offre de Pâques à ne pas laisser filer

Soyons clairs : trouver un logiciel d'amélioration d’image réellement efficace, sans abonnement, avec mises à jour gratuites à vie et compatible sur trois postes, c’est rare. Ajoutez à cela deux outils complémentaires offerts (un pour convertir des vidéos, l’autre pour retirer des arrière-plans), et vous obtenez une offre difficile à battre.

Jusqu’à épuisement des stocks (ou expiration de la promo), vous pouvez profiter de -39 % sur la licence à vie d’Aiarty, avec garantie satisfait ou remboursé pendant 30 jours.

En clair : vous ne risquez rien à l’essayer — et tout à gagner si vous tombez sous le charme.

Pourquoi choisir Aiarty ?

Parce que ce n’est pas un simple gadget. Aiarty Image Enhancer ne se contente pas de « booster » artificiellement vos images : il les comprend, les analyse, et les restaure avec précision. Il agit comme un artisan numérique, discret mais redoutablement efficace ! Un clic, et l’IA fait le reste.

Alors, prêt à redonner une seconde vie à vos plus beaux souvenirs ? Jetez un œil à la version d’essai gratuite, ou profitez de l’offre de Pâques pour équiper votre machine à un tarif imbattable.

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Après les smartphones, voici une liseuse pliante avec un écran E Ink en couleur

On connaît bien maintenant les smartphones (ou tablettes, c’est selon le point de vue) pliants, mais une liseuse, c’est plus original. C’est le fabricant taïwanais Readmoo qui est le premier sur ce segment avec la mooInk V, une liseuse équipée d’un écran e Ink de 8 pouces qui propose des couleurs avec la même technologie Gallery 3 que celle du Remarkable Paper Pro. C’est remarquable ( ), parce que la dalle est bien plus épaisse que l’OLED qu’on retrouve sur tous les téléphones pliants, ce qui la rend bien peu adaptée à un appareil que l’on doit plier et déplier constamment.

Image Readmoo.

Cela explique sans doute pourquoi l’entreprise indique avoir travaillé pendant neuf ans sur son produit. Ses travaux ont permis de mettre au point un système qui devrait être capable de résister à 200 000 ouvertures et fermetures, ce qui devrait être suffisant pour quelques années d’utilisation intensive. Sur les quelques photos diffusées par Readmoo, on peut noter que l’appareil ne se referme pas parfaitement à plat, il reste un gros espace au niveau de la charnière quand la liseuse est pliée. C’est certainement un compromis qui a été rendu nécessaire par la technologie utilisée ici.

On distingue bien ici l’espace laissé par la charnière entre les deux parties de l’écran. Image Readmoo.

Le constructeur annonce aussi un appareil qui reste relativement léger avec 225 grammes sur la balance, ce qui est permis par l’utilisation d’un alliage d’aluminium et magnésium pour l’extérieur. Cela reste plus lourd que la moyenne des liseuses et il faudra vérifier à l’usage si c’est un handicap. En attendant, les avantages de l’écran pliant semblent assez évidents, en tout cas sur le papier : même si on ne connaît pas les dimensions exactes, Readmoo annonce que l’appareil est plus compact qu’un livre de poche une fois fermé. C’est nettement mieux que les liseuses de 8 pouces qui existent actuellement sur le marché.

On peut par ailleurs ouvrir complètement l’écran pour obtenir une liseuse plate similaire à la concurrence, ou bien conserver un angle, plus comme un livre. En calant son pouce au milieu, comme on le ferait avec un bloc de papier relié, le confort est peut-être amélioré, il faudra aussi attendre les premiers tests pour le vérifier. Malheureusement, Readmoo n’annonce pour l’heure aucune date de sortie, ni même un calendrier de précommande. On ne connaît pas non plus le prix de l’appareil, même s’il faut s’attendre à ce qu’il soit nettement plus élevé que ceux des liseuses traditionnelles.

Image Readmoo.
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Les agences immobilières peuvent intégrer DossierFacile sur leur site

Le service DossierFacile du gouvernement s'ouvre plus largement aux agences immobilières pour simplifier les démarches lors d'une recherche de location.

L'heure est bientôt à la recherche de logements pour les étudiants ou des salariés mutés et dans ce vaste domaine qu'est la recherche d'une location, DossierFacile est de nature à simplifier les démarches. Ce service peut être maintenant intégré par les agences immobilières.

DossierFacile existe depuis quelques années, c'est un service de l'État. Il permet à chacun de regrouper en ligne les pièces justificatives requises lorsqu'on postule pour une location. Ces documents sont vérifiés et validés par DossierFacile qui assure les destinataires de leur légitimité.

DossierFacile, la plateforme de l

DossierFacile, la plateforme de l'État qui protège les documents de votre dossier de location

Un lien permet ensuite de les transmettre aux agences qui les demandent, on s'épargne de multiples envois de pièce jointe qui peuvent tomber entre de mauvaises mains. Les documents transmis sont par ailleurs porteurs d'un filigrane qui précise qu'ils n'ont de valeur que dans le cadre d'une recherche de location.

Ce service est déjà utilisé par plusieurs acteurs de l'immobilier mais la liste ne comporte pas certains réseaux d'agences bien connus. Une API a été créée — DossierFacileConnect — pour intégrer le service aux sites des agences. Les aspirants locataires pourront alors s'identifier et déposer directement le dossier demandé ou créer un compte DossierFacile avant de poursuivre leurs démarches.

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Vous n’avez pas le temps d’appeler vos parents ? Une IA peut le faire à votre place

La start-up InTouch commercialise un service d'appels téléphoniques automatisés pour les personnes âgées. Présentée comme une solution contre l'isolement, cette IA pose bien sûr beaucoup de questions et suscite même un gros malaise : peut-elle vraiment remplacer le lien humain, ou traduit-elle un malaise sociétal plus profond ?
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TikTok US, ce gros fiasco sino-américain !

Le feuilleton TikTok se poursuit à Washington. Alors qu’un accord pour la vente des activités américaines de l’application chinoise semblait en bonne voie, Donald Trump a une nouvelle fois semé le doute, évoquant la possibilité de « simplement retarder » l’échéance, alors même que les tensions commerciales avec Pékin se ravivent.
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Assistant d’évaluation : un rapport de bug peut servir à entraîner Apple Intelligence

Apple a la réputation de prendre soin des données personnelles de ses clients et de ne pas les réutiliser à tout bout de champ… ce qui est un problème à l’heure de l’intelligence artificielle générative, qui demande des quantités astronomiques de données pour améliorer les modèles. Cupertino a visiblement trouvé une pirouette : elle analyse les rapports de bugs envoyés via l’Assistant d’Évaluation pour former ses IA. La nouvelle passe mal auprès des développeurs.

Image : Joachim Kurz

Le changement a été pointé du doigt sur Mastodon par le développeur iOS Joachim Kurz. Il explique qu’il était en train de rédiger un rapport de bug à Apple quand il a pris le temps de lire attentivement la fenêtre d’avertissement apparaissant avant l’envoi final. Cupertino s’assure que l’utilisateur a bien les autorisations nécessaires pour envoyer son rapport, et prévient que les données fournies pourront servir à améliorer produits et services, mais aussi « à former des modèles Apple Intelligence et d'autres modèles d'apprentissage automatique ».

C’est un problème, car les informations partagées dans un rapport de bug peuvent être très personnelles. Dans ses conditions d’utilisations, Apple explique par exemple que les journaux détaillés peuvent contenir « des informations sur vos contacts, événements de calendrier et correspondance par courrier électronique ». Ce changement ne concerne visiblement pas l’Hexagone : Apple Intelligence n’est pas mentionné à l’envoi d’un rapport de bug sur l’Assistant d’évaluation avec un Mac réglé sur la zone France. Les mentions légales à accepter à la première ouverture de l’app n’y font pas non plus référence. Notre développeur iOS Artem (basé à Edinburgh) n'a pas réussi à afficher cette alerte malgré plusieurs essais.

Difficile de savoir de quand date ce changement, mais il pourrait être lié à un coup de pression lancé en interne par Craig Federighi, déterminé à faire accélérer les équipes sur les fonctions d’Apple Intelligence. En attendant, l’absence de possibilité de refus ne devrait pas inciter les développeurs à utiliser plus souvent l’Assistant d’évaluation, un outil déjà très critiqué. En novembre 2023, le créateur de l’extension Safari StopTheMadness appelait à son boycott : il déplorait la dégradation du traitement des rapports de bugs, ainsi que le système compliqué mis en place pour les traiter.

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macOS 15.4 ne blanchit plus le fond de l'écran

macOS 15.4.1 n'a pas apporté que des correctifs de sécurité importants, la mise à jour a effacé un bug avec les fonds d'écran qui n'était pas mentionné. On se demande parfois comment une mise à jour peut avoir une incidence sur certains éléments anodins de macOS, mais ce fut le cas avec la 15.4 de Sequoia.

Avec le bug. Image MacGeneration.

Lorsqu'on sélectionnait une couleur unie comme fond d'écran, en utilisant la palette de couleurs plutôt qu'en piochant parmi celles proposées par défaut, macOS blanchissait systématiquement le fond, façon Émail Diamant. Pas moyen de sortir des clous avec une autre couleur de son choix. On pouvait contourner le bug en créant une imagette de couleur pour la désigner comme image de fond.

Sans le bug. Image MacGeneration.

Quelle que soit la raison de ce (petit) problème, il a été supprimé à la fois dans macOS 15.4.1 et dans la seconde bêta du 15.5.

macOS 15.4 blanchit les fonds d’écran aux couleurs personnalisées

macOS 15.4 blanchit les fonds d’écran aux couleurs personnalisées

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iOS 18 : ces petites nouveautés de Mail sont-elles suffisantes ?

Après une refonte majeure dans iOS 18.2 et plusieurs ajustements sur Mac et iPad, Apple continue d’améliorer discrètement l’expérience Mail sur iPhone avec iOS 18.5. Disponibles depuis deux semaines, les versions bêta ont introduit enfin une modification subtile mais très attendue : la possibilité de revenir en arrière d'un simple swipe.
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Promo : l’Apple Watch Series 9 45 mm à seulement 299 €

L’Apple Watch Series 9 est en promo ce matin chez Boulanger. L’enseigne propose la montre en version 45 mm pour seulement 299 € : elle est disponible à ce prix en coloris lumière stellaire, argent et minuit. Le produit peut être livré à domicile ou bien retiré en magasin. En comparaison, l'Apple Watch SE est à 279 € chez Apple, tandis que la Series 10 coûte tout de suite 479 €.

L’Apple Watch Series 9. Image WatchGeneration

Cette Apple Watch sortie en 2023 est toujours une excellente montre. Elle embarque le même processeur que l’actuelle Ultra 2 et dispose de quasiment toutes les fonctions de la Series 10. On y trouve par exemple les notifications d’apnée du sommeil ou encore le geste « Toucher deux fois », ainsi qu’un capteur de température. Le suivi du rythme cardiaque ou l’ECG sont évidemment de la partie.

La Series 10 a apporté quelques changements, comme un écran plus grand et un design plus fin. Les prix ne sont pas les mêmes : il faudra compter au moins 450 € pour en profiter avec un boîtier 46 mm. Pour ce prix, vous gagnerez également un profondimètre et un capteur de température de l’eau. La S10 améliore aussi la recharge et le haut-parleur, qui peut servir à lire du contenu audio.

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Apple TV+ tient sa nouvelle poule aux d'or

Apple TV+ tient peut-être son nouveau phénomène de long cours. La comédie à succès The Studio, portée par Seth Rogen, pourrait bien s’installer durablement dans le paysage du streaming. Dans une récente interview, Alex Gregory, co-créateur de la série, a confié que l’équipe créative n’envisageait pas du tout de fin à ce stade.
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Sosh lance un forfait avec 200 Go de 4G pour 10 € par mois

Cela fait quelques semaines que les opérateurs cassent les prix sur leurs forfaits mobiles. Sosh est le dernier à se joindre à la course : la filiale d’Orange vient d’annoncer une offre avec 200 Go de 4G pour 10 €. Elle comporte 20 Go d’internet mobile depuis la zone Europe et DOM, hors Suisse et Andorre. Les SMS et MMS sont illimités, tout comme les appels. La carte SIM ou eSIM est facturée 10 €.

Sosh s'aligne ici sur la concurrence. SFR propose la même offre au même prix mais en 5G et avec 38 Go en UE/DOM. Même chose chez B&You avec seulement 30 Go à l’étranger, sachant que le tarif passe à 6,99 € pour ceux ayant une box Pure Fibre. Seul Free ne s’est pour le moment pas joint à la fête, l’opérateur proposant simplement 120 Go pour 9 € par mois… pendant un an. Le forfait grimpe ensuite à 20 € par mois avec 350 Go.

B&You réduit le prix de son forfait avec 200 Go de 5G pour les abonnés B&You Pure fibre

B&You réduit le prix de son forfait avec 200 Go de 5G pour les abonnés B&You Pure fibre

Les opérateurs ont également des offres pour ceux n’ayant pas besoin d’autant de datas. RED propose 30 Go de 4G pour 5 €, là où Sosh affiche les 40 Go pour 6 € (tout comme Bouygues). Si vous visez une enveloppe de 100 Go, SFR a ce qu’il faut en 5G pour 7 € par mois. Les plus gros consommateurs pourront même monter à 350 Go pour 20 €.

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Google retire d'un coup sec son Assistant sur les montres Fitbit

Google Assistant disparait des montres Fitbit qui voient leurs capacités peu à peu diminuées comparées aux Pixel Watch. Quatre ans après l'acquisition de Fitbit par Google, les montres de ce pionnier des bracelets connectés perdent peu à peu de leur intérêt.

Fitbit Versa 4. Image Google.

Google a annoncé qu'il supprimait progressivement son Assistant des montres connectées de Fitbit. Il ne sera plus possible de commander une action à la voix comme on le faisait et comme il est possible ailleurs sur des montres concurrentes. Pour certains pays — c'est le cas de la France et d'autres en Europe, la seule solution de repli consiste à activer Alexa d'Amazon.

Dans son message, Google assure qu'il va continuer d'améliorer l'app de Fitbit et qu'il développe de « nouvelles fonctions épatantes ». Pas de quoi rassurer pour autant les utilisateurs de cette marque. Comme le rappelle Frandroid, Google a fait danser le tango à ses clients avec l'ajout de fonctions puis par des suppressions tout aussi visibles.

Google a également lancé ses Pixel Watch qui semblent un choix plus sûr. Quiconque préfère un format bracelet et qui se méfie de ce qui pourrait arriver à cette gamme de Fitbit n'aura toutefois rien à choisir dans le catalogue Pixel. Google ne s'est pas intéressé à cette catégorie.

Ce retrait de Google Assistant des Fitbit n'est pas une totale surprise. Avec l'avènement de Gemini, Google délaisse peu à peu son premier assistant et certaines de ses fonctions au profit du second.

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AltStore PAL simplifie l’installation d’apps non notarisées et l’activation de JIT

Inception chez AltStore, qui permet désormais d’installer… AltStore. Plus précisément, AltStore PAL, la boutique tierce téléchargeable officiellement pour iOS dans l’UE depuis l’année dernière, offre maintenant de télécharger AltStore Classic, l’utilitaire originel permettant de sideloader des applications non notarisées. La nouveauté permet de télécharger plus facilement différents programmes indisponibles par des voies classiques, comme l’émulateur de GameCube/Wii DolphiniOS ou le gestionnaire de machines virtuelles UTM.

Tout n’est malheureusement pas aussi simple qu’espéré si vous comptez en profiter : il faudra avoir installé AltServer sur son Mac pour télécharger une app proposée sur AltStore Classic. Une fois votre téléphone relié en USB, l’application demande d’entrer les identifiants de son compte Apple et l’UDID de son iPhone ou iPad, ce qui est la démarche habituelle pour ce type de bidouille. Notons qu’il est possible d’utiliser un compte Apple « jetable » étant donné que le programme s’en sert uniquement pour demander des autorisations sur les serveurs de Cupertino.

AltStore simplifie le sideloading donc, mais les développeurs ont également profité de cette mise à jour pour lancer StikDebug, une application disponible sur AltStore PAL permettant d’activer la compilation JIT (Just-In-Time compilation) pour certains programmes. Un tel débridage est indispensable pour obtenir de bonnes performances dans certaines apps, notamment sur les émulateurs. Apple refuse cette capacité technique à la plupart des développeurs, étant donné que JIT revient à créer du code natif qui ne peut pas être vérifié.

Les développeurs de Dolphin expliquent pourquoi ils n

Les développeurs de Dolphin expliquent pourquoi ils n'émuleront pas sur iPhone

StikDebug demande ici aussi pas mal de bidouille pour le premier lancement étant donné qu’il faudra générer un script d’appairage depuis son Mac, indispensable pour utiliser l’app. Il faudra de plus ajouter une configuration VPN pour l’occasion, l’appareil ayant besoin de se connecter à lui-même pour activer JIT. Bref, AltStore PAL et Classic ne vont pas vous permettre d’installer n’importe quel fichier .ipa sans vous prendre la tête, mais simplifie un peu la démarche pour les bricoleurs.

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Deepseek, la nouvelle cible de Donald Trump (tic tac ?)

Alors que la guerre commerciale entre Pékin et Washington se durcit à nouveau, la Chine et ses avancées en intelligence artificielle sont plus que jamais dans le collimateur de l’administration Trump. D’après le New York Times, la Maison-Blanche envisagerait désormais d’interdire l’accès à Deepseek.
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Les dernières publicités de Beats vantent avec humour les mérites des nouveaux câbles colorés de la marque

L’actualité de Beats, ce sont des nouveaux câbles de charge de tous les couleurs, alors il fallait sans doute bien des publicités pour accompagner leur sortie. La marque a décidé de reprendre ses drôles d’enceintes personnifiées qui ont fait leur retour l’été dernier et qui servent de base à des brèves vidéos humoristiques. Chacun pourra juger de leur efficacité…

Une troisième vidéo est beaucoup plus conventionnelle, mais plus utile pour mettre en avant les qualités de ces produits. Ces câbles sont recouverts de tissu, ce qui est toujours plus agréable, ils sont censés être très résistants et s’adaptent à tous les besoins côté charge, y compris les charges rapides. Beats a conçu plusieurs modèles, en USB-C et même Lightning, et vous pouvez désormais les acheter sur l’Apple Store. Comptez 24,95 € pour un câble de 1,5 mètres, quel que soit la connectique et le coloris (noir, rouge et gris pour tous, bleu en plus pour l’USB-C).

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Netflix augmente ses prix en France sur fond de bons résultats

Netflix a revu à la hausse ses prix en France de l'ordre de 1,5 à 2 € selon la formule. La précédente augmentation avait eu lieu en octobre 2023 et celle d'avant datait de juillet 2021. Si ce rythme est maintenu, il faut s'attendre à voir sa note grimper tous les 18 mois.

Image iGeneration.

Il y a toujours des signes avant-coureurs puisque les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et d'autres étaient passés par là en janvier dernier. La France est la seule concernée pour ce mois d'avril, comme indiqué par Netflix dans sa lettre aux investisseurs.

La nouvelle grille en place montre des augmentations sur toutes les formules sans changement dans leurs caractéristiques :

  • Standard avec pub : 7,99 € (+2 €)
  • Standard : 14,99 € (+1,5 €)
  • Premium : 21,99 € (+2 €)

Le coût pour un abonné supplémentaire passe à 5,99 € (+1 €) s'il a une formule avec pub et à 6,99 € (+1 €) pour une formule sans pub.

Netflix ne donne plus ses volumes d'abonnés lors de ses communications financières, comme celle publiée hier pour ses résultats du premier trimestre 2025. Son chiffre d'affaires s'est établi à 10,5 milliards de dollars pour ce trimestre contre 9,3 milliards il y a un an et son résultat opérationnel est de 3,34 milliards contre 2,63 milliards pour une marge de 31,7% au lieu de 28,1 %.

Le service prévoit une même tendance à la hausse pour le trimestre à venir. Interrogé sur un possible impact des conditions économiques pour ses abonnements, le co-CEO de Netflix, Gregory K. Peters s'est montré plutôt serein. La situation est stable du point de vue des mouvements d'abonnés, les récentes augmentations n'ont pas eu d'effet négatif et même pendant les périodes difficiles économiquement, le divertissement comme celui proposé par Netflix ne subit de revers particuliers. Dans le pire des cas, la formule avec pub peut servir de choix de repli pour certains, a expliqué le dirigeant.

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